"C'est un carnage": Bruno Bartocetti (Unité SGP Police) déplore le nombre de fusillades à Marseille

  • l’année dernière
Bruno Bartocetti, délégué du syndicat Unité SGP Police pour le Sud réagit aux fusillades qui ont fait au moins trois morts à Marseille entre dimanche et lundi.

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Transcription
00:00 C'est un carnage le nombre de fusillades, 3 fusillades, 8 blessés, 3 morts, 2 blessés graves.
00:06 Et puis c'est surtout bien sûr, ça a été dit depuis ce matin, la jeunesse, les jeunes qui se font tuer très très facilement.
00:14 Et aujourd'hui, ça a été dit également sur votre plateau, il n'y avait non pas des règles ou un code d'honneur,
00:19 mais en fait il y a une quarantaine d'années, lorsqu'on tuait, on ciblait.
00:23 Là aujourd'hui, on veut même intimider.
00:25 Avec une Kalashnikov, on peut tuer des guetteurs ou même parfois le frère d'un guetteur.
00:31 Vous voyez, ça va très très vite. Tout ça pour impressionner, reprendre un territoire et montrer qu'on est beaucoup plus fort.
00:36 Donc c'est vrai que là aujourd'hui, ce qui est très difficile pour nous, c'est de travailler avec ce manque de règles.
00:41 Et puis, vous savez, malgré les résultats probants des policiers, des inquiéteurs, de la police judiciaire, de la sécurité départementale à Marseille,
00:48 ces derniers sont vraiment débordés par le nombre de dossiers à gérer. C'est très très compliqué.

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