• il y a 2 ans
Les médecins urgentistes du CHU de Brest ont entamé leur troisième semaine de grève pour dénoncer une "organisation ubuesque" du maillage sanitaire du territoire, sur fond de manque criant d'effectifs. Selon l'un des médecins négociateurs, un tiers des effectifs ne sont pas pourvus et "la ressource de médecins intérimaires s'est tarie" depuis l'entrée en vigueur de la loi Rist qui plafonne le salaire des médecins intérimaires à l'hôpital à 1.390 euros bruts pour une garde de 24 heures.   

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Transcription
00:00 Cela fait trois semaines que ce message est affiché à l'entrée du service des urgences du CHU de Brest.
00:05 Les médecins urgentistes ont acté le 7 novembre dernier une grève illimitée.
00:09 Ils dénoncent un rythme de travail effréné.
00:11 On est en tâches interrompues en permanence et ce pendant 10 à 14 heures ou 24 heures,
00:17 des fois ça dépend de nos journées de travail.
00:19 On doit répondre à plusieurs tâches en même temps.
00:22 On ne peut pas et prendre soin et remplacer un collègue absent parce qu'on n'est pas assez nombreux.
00:31 Et c'est bien cela le problème. Les urgences manquent de personnel.
00:34 On manque actuellement, ça dépend des jours, en comptant tous les arrêts de travail,
00:41 on peut aller de -13 à -18 équivalent en temps plein.
00:44 Même si les grévistes peuvent être appelés à travailler en cas de besoin, le CHU a activé le plan blanc.
00:49 Tout ce qui est urgences vitales est pris en charge.
00:52 Par contre, ils demandent quand même à ce que les usagers appellent le 15 avant de passer aux urgences.
01:01 Les urgences sont régulées plus ou moins.
01:04 Les négociations entre la direction et les grévistes sont au point mort.
01:07 Un médiateur a donc été nommé et interviendra à partir de lundi.

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