"Les boîtes de strip, ça me connait" - Alexandre Kominek n'a pas compris

  • l’année dernière
Alexandre Kominek n'a pas réellement compris pourquoi Zita Hanrot et Louise Chevillotte étaient les invitées de La Bande Originale.

Retrouvez « Le billet d'Alexandre Kominek » dans la Bande Originale sur France Inter et sur
https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/le-billet-d-alexandre-kominek
Transcript
00:00 Voici Alexandre Coté !
00:02 *Applaudissements*
00:04 Alexandre, avez-vous compris...
00:06 Il ressemble à Carlos !
00:08 Le bandit tu veux dire ?
00:10 Le personnage !
00:12 Son cousin !
00:14 Chaque fois j'ai le droit à des entrées de crédits !
00:16 *Rires*
00:18 Avez-vous compris pourquoi Louise
00:20 Chevillotte et Zita-Henrot étaient nos invités ?
00:22 Oh que oui !
00:24 J'ai compris ! Rien que dans la bande-annonce
00:26 quand j'ai entendu "Vous n'êtes jamais entrés dans un club de strip-tease"
00:28 Je me suis insurgé devant mon écran
00:30 J'ai dit "Si si, si si, je connais"
00:32 J'en ai beaucoup fréquenté
00:34 Et je me suis rendu compte que
00:36 j'y allais trop le jour où j'ai glissé 5 euros
00:38 dans la blouse de ma boulangère pour payer ma baguette
00:40 *Rires*
00:42 "Mais vous faites quoi ?" J'ai dit "Bah j'ai demandé une tradition"
00:44 *Rires*
00:46 Bref, Zita-Henrot et
00:48 Louise Chevillotte, bonjour !
00:50 On vous reçoit donc pour parler de votre film "A mon seul désir"
00:52 L'histoire d'une femme qui
00:54 s'aventure un jour dans un club de strip et qui décide
00:56 de tenter l'aventure et qui quitte son travail
00:58 pour se mettre à danser
01:00 Moi quand je dis que je connais bien les clubs de strip
01:02 c'est que en fait, pendant une période
01:04 de ma vie, j'ai été dévasté par le manque d'amour
01:06 et donc j'ai décidé d'aller combattre
01:08 mon malheur dans des boîtes de strip
01:10 Et ça me faisait du bien parce que je parlais
01:12 avec des nanas là-bas à qui tu payes des verres
01:14 évidemment, mais qui t'écoutent, comme chez le psy
01:16 en fait, sauf que le divan, il est en léopard
01:18 Et alors dans mon club
01:20 à moi, vu que c'était en Suisse
01:22 la loi te permettait de coucher avec des filles
01:24 mais encore, fallait-il y arriver
01:26 parce que quand on m'a dit qu'il fallait compter
01:28 minimum 1000 euros
01:30 ça m'a encore plus déprimé
01:32 Le barman il m'a dit "ça va, je peux vous aider"
01:34 j'ai dit "bah si vous avez 900 balles à dépanner
01:36 c'est avec plaisir"
01:38 Mais grossièrement parlant
01:40 c'était des danseuses et des putes
01:42 mais j'aime pas utiliser ce mot
01:44 parce que c'est devenu tel...
01:46 elles étaient tellement proches de moi
01:48 qu'à la fin c'est devenu des potes
01:50 d'ailleurs, t'as vu, tu changes une lettre à "pute"
01:52 ça fait "pote"
01:54 en plus tu sais à quoi t'attendre avec ce genre de pote
01:56 alors que t'as déjà de vrais potes qui t'ont fait des coups de pute
01:58 C'est Raymond Devoz
02:00 Du coup, j'y allais tellement souvent
02:02 que j'étais le seul
02:04 à être autorisé à danser sur la barre
02:06 C'est vrai, hein
02:08 Bon après aussi, c'est parce qu'il y a des soirs
02:10 où j'étais tout seul dans le club
02:12 Mais du coup, je tournais
02:14 tout seul sur "Diamond in the sky" de Rihanna
02:16 et il y avait toutes les potes autour de moi
02:18 qui criaient "Jonathan, Jonathan, Jonathan"
02:20 Ouais, parce que j'avais une autre identité
02:22 C'était mon petit côté Jason Bourne
02:24 mais en plus charismatique, je te l'accorde
02:26 A part ça,
02:28 elles m'ont vraiment permis d'ouvrir les yeux
02:30 parce que quand tu parles
02:32 de tes chagrins d'amour avec elle
02:34 tu relativises très très vite
02:36 Quand t'expliques que c'est fini avec ta copine
02:38 qu'elle est déjà avec un autre
02:40 et qu'en face t'as une nana qui te dit qu'elle bosse ici
02:42 parce qu'elle a son gosse au pays, qui est resté avec son mec
02:44 mais que c'est pas le père du petit parce que lui s'est fait assassiner
02:46 Ouah !
02:48 C'est un peu stressant sur terre
02:50 et d'ailleurs tu te dis peut-être que tu vas arrêter de te plaindre
02:52 et freiner aussi la fréquentation de ce bar
02:54 parce que quand tu commences à conjuguer le hongrois à l'imparfait
02:56 c'est que ça fait un petit peu trop longtemps
02:58 que tu fréquentes le Pussycat
03:00 Mais en souvenir des bars, des canapés Léopard
03:04 et surtout de toutes celles qui m'ont patiemment écouté
03:06 alors que moi-même je m'entendais plus
03:08 avec moi-même, merci
03:10 Et le plus drôle c'est qu'une fois sorti de cette période compliquée
03:12 mon ex elle est revenue, mais pour me proposer de rester pote
03:14 La pute
03:16 Bonne émission
03:18 *Applaudissements*
03:20 *Musique*
03:22 Alexandre Cominet
03:24 En tournée quelque part sûrement

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