Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.
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00:00 - Europe 1 - La France bouge
00:02 Elisabeth Assaillat
00:04 Bien sûr qu'elle bouge cette France et nous le voient chaque jour sur Europe 1 avec des entrepreneurs, des patronnes, des patrons, des parcours de vie
00:09 et aujourd'hui c'est nos façons de nous déplacer qui nous intéressent puisque ça se transforme, c'est un secteur
00:15 il y a un secteur parmi tout ça qui résiste bien ce sont les taxis et on en parle avec vous
00:19 Nicolas Rousselet, vous êtes le président du groupe Rousselet. Le groupe Rousselet sont les taxis G7, vous nous l'avez dit depuis le début de l'émission
00:26 les fréquentations ont augmenté, année record 2022 et ça s'annonce très bien pour 2023
00:31 - Absolument, on n'a pas à se plaindre mais c'est un effort permanent la qualité de service, il ne faut jamais baisser la garde, la concurrence elle est permanente
00:39 - Ça veut dire quoi l'effort permanent ? C'est à dire, qu'est ce qui fait que vous pourriez baisser la garde ?
00:43 - On ne peut pas baisser la garde - Oui mais il y a quoi ? C'est quoi la qualité de service, l'effort permanent ?
00:48 C'est quoi ? C'est arriver à l'heure ? C'est la transparence des prix ? C'est une voiture propre ?
00:54 - Oui par exemple, tout ça c'est les éléments constitutifs de la qualité du service. Ce que je veux simplement dire c'est que
00:59 c'est 20 personnes par jour, 15 millions de courses, ça veut dire que sur les 15 millions il faut que ça soit 15 millions de courses
01:05 parfaites, c'est comme ça qu'on maintient sa position. Donc les concurrents ils baissent pas les bras, c'est les milliards qui sont investis dans ce secteur
01:12 d'activité avec des sociétés californiennes donc
01:14 la guerre elle était symétrique - Bonne entreprise française, on
01:19 maintient la garde. Est-ce que vous, vous pourriez vous diversifier, les G7, et aller vers par exemple le taxi-vélo ?
01:26 Vers d'autres formes de déplacement, puisque on l'a dit depuis le début de l'émission, on a des moyens de
01:33 déplacement qui changent en fonction de là où on doit aller. On peut prendre le taxi, on peut prendre le vélo, on peut prendre une
01:38 trottinette. Est-ce que vous G7, vous êtes en train de vous dire "on va tenter de répondre à toutes
01:43 toutes ces nouvelles habitudes" ?
01:46 - Non, nous on reste vraiment sur le 4 roues. Par contre on joue la complémentarité des autres modes de transport.
01:50 Par exemple le vélo, on avait des clients, 30% de nos clients qui nous ont dit "attendez, moi je fais régulièrement du vélo,
01:56 mais de temps en temps je prends mon vélo, je vais à l'autre bout de Paris et il y a une averse. Donc est-ce qu'avec
02:02 un G7, je peux trouver un porte-vélo pour revenir
02:06 avec mon vélo sur la voiture ? - Donc action réaction, vous avez lancé une flotte de taxis avec des portes-vélos ?
02:12 - On a lancé une flotte de taxis avec porte-vélo. - C'est bien, vous réagissez au quart de tour, c'est peut-être ça aussi,
02:18 maintenir la qualité. On parle souvent d'inégalité en France en termes de transport parce que
02:24 compte tenu du paysage urbain, on sait qu'en ville il y a beaucoup plus
02:29 d'offres pour se déplacer, mais dans les campagnes, le paysage rural, on voit que la voiture est totalement
02:36 indispensable pour le moindre déplacement. Est-ce que vous G7, c'est essentiellement parisien, mais est-ce que vous êtes présent
02:42 dans les petites villes ? - Alors effectivement on parle de G7 à Paris, mais
02:46 sur Paris on a à peu près 10 000 taxis affiliés,
02:49 dans le province il y en a 4000. On est présent dans 200 villes. - Sous la marque G7 ou d'autres marques ?
02:54 - C'est des correspondants locaux. - Des correspondants locaux. - Absolument.
02:57 Mais vous êtes client G7, vous pouvez réserver un taxi
03:01 à Marseille, à Lyon, à Londres, Berlin. - Marseille, Lyon, Londres, Berlin, ça reste quand même des grandes villes, mais moi je vois là des villes plus petites,
03:08 tout ce qui est dans les campagnes, dans la ruralité, est-ce que G7 pourrait être présent ?
03:12 - On a toujours une solution pour vous, on vous laissera jamais tomber.
03:17 Parce qu'il y a 60 000 taxis en France qui font très bien leur métier,
03:21 et donc on a toujours une solution pour nos clients. - On va poursuivre sur cette question de la mobilité avec vous,
03:26 Robin Bourin de Lou, vous êtes le fondateur de Turtle.
03:30 La France bouge,
03:33 la pépite du jour. - Chaque année nous remettons les trophées européens de l'avenir parce qu'ici on découvre des pépites et toutes petites
03:39 entreprises. Aujourd'hui c'est une startup qui a été créée fin 2021, c'est ça ?
03:42 - Elle a été créée fin 2021.
03:45 On a travaillé sur le sujet, on a lancé notre première expérimentation en octobre 2022 avec 5 vélos.
03:52 - Alors vous Robin, vous avez 26 ans, vous avez fait une école de commerce,
03:56 puis un master au sein de CAGE, l'école de commerce CAGE, et puis
04:01 pour votre stage d'études, vous avez rejoint une startup de cigarettes électroniques, vous avez commencé là-dedans.
04:07 - C'est ça, c'est là où j'ai rencontré mon cofondateur actuel, Emmanuel Ravignan.
04:10 Moi je
04:13 terminais mon bachelor et je suis rentré en stage dans cette startup, j'ai toujours été très intéressé par l'entreprenariat
04:18 et c'était une startup qui avait un produit de cigarettes électroniques qui était assez innovant
04:23 parce qu'elle permettait de contrôler le taux de nicotine, donc avec des brevets. - Donc avec pas mal de fonds levés,
04:29 vous vous y avez assisté. - Exactement, je suis arrivé dès le début,
04:33 quasiment un an après la création, mais c'est des projets R&D qui en effet nécessitent beaucoup d'investissements, beaucoup de temps de développement R&D.
04:40 - Le Covid est arrivé,
04:42 la boîte a dû fermer, donc vous, vous avez eu envie de créer,
04:46 d'être entrepreneur, de créer une nouvelle entreprise,
04:50 et là vous vous êtes orienté vers la mobilité, vers le vélo, vous vous êtes dit "moi je vais créer ma boîte", à Paris il y a de plus en plus de bouchons,
04:59 donc il faut trouver une solution. - Avec mon associé Emar, on était pas mal sur la partie commerciale,
05:03 donc on était beaucoup amené à se déplacer en voiture dans Paris avec des stocks pour aller voir les différents commerces
05:08 revendeurs de notre produit, et on était
05:11 constamment dans les bouchons, on voyait la congestion évoluer de plus en plus,
05:15 et avec le Covid justement, le développement des pistes cyclables, des coronapistes, etc.
05:22 - Oui, coronapistes, heureusement les a oubliés.
05:24 - L'engouement autour du vélo,
05:26 la réflexion s'est faite de se dire "mais pourquoi est-ce qu'on pourrait pas créer un service de transport de personnes avec chauffeur, à vélo ?"
05:31 - Et c'est comme ça que Turtle est né, vous allez nous raconter en quoi ça consiste, c'est quoi le concept de Turtle ?
05:37 On vous écoute, vous avez une minute.
05:39 - Alors Turtle est le premier service de vélo taxi à la demande avec chauffeur, réservable depuis une application mobile,
05:44 pour des trajets moins chers, plus rapides et plus écologiques que les VTC ou taxi.
05:49 Nos vélos sont des tricycles à assistance électrique, ils peuvent transporter deux personnes,
05:53 et conduits par des chauffeurs salariés, ça aussi c'est important de le préciser.
05:56 On a l'avantage et l'autorisation légale de prendre les pistes cyclables et les voies de bus.
06:00 Le mot-clé sur lequel agit principalement Turtle, au-delà évidemment de la décarbonation des transports, c'est l'accessibilité.
06:06 Une accessibilité prix, Turtle est en moyenne 30% moins cher que les VTC et 50% moins cher que les taxis,
06:12 une accessibilité de proximité, vous l'avez sûrement remarqué mais de plus en plus difficile de trouver des taxis ou VTC pour des petits trajets à Paris,
06:19 on vient se spécialiser là-dedans,
06:21 et également une accessibilité inclusive aux mobilités douces, c'est-à-dire qu'aujourd'hui les mobilités douces, que ce soit les vélos ou les trottinettes,
06:27 nécessitent tous de conduire par soi-même.
06:29 Et il y a beaucoup de personnes aujourd'hui qui ne veulent pas ou qui ne peuvent pas conduire par elles-mêmes,
06:34 par exemple ça peut être un parent avec des enfants, ça peut être des personnes qui ne se sentent pas en sécurité de conduire un deux-roues dans Paris, des personnes âgées,
06:41 toutes ces personnes vont pouvoir utiliser ce Turtle pour leur déplacement au quotidien.
06:45 Merci Robin pour votre pitch, vous êtes venu là à Europe 1 en Turtle ?
06:48 Oui.
06:49 Et c'est agréable, en plus il fait plutôt beau aujourd'hui ?
06:52 C'est super agréable, on a à la fois la vue panoramique parce qu'on n'est pas enfermé dans un véhicule, donc c'est très ouvert avec le toit panoramique et autres,
06:59 et puis on prend, voilà, avec l'été qui arrive ça va être de plus en plus agréable sachant que...
07:03 Et le prix ? Le prix dans tout ça, comment ça coûte ?
07:07 Alors le prix, comme je l'évoquais...
07:09 60 centimes par minute ?
07:11 C'est ça, l'avantage qu'on a c'est qu'en fait on n'est pas soumis, beaucoup moins soumis à la congestion routière qu'une voiture,
07:16 par justement l'utilisation des piste cyclable et des voies de bus.
07:18 Donc notre train de trajet est quasiment similaire tout le temps.
07:22 Donc on ne va pas avoir d'augmentation ou de baisse de prix en fonction des horaires de la journée.
07:27 Pas de majoration.
07:28 Vous en pensez quoi Nicolas Rosselet ?
07:30 Moi encore une fois, quand il y a un jeune entrepreneur qui monte son entreprise,
07:35 qui en plus prend soin de ne pas appeler ça vélo-taxi, mais transport en vélo avec chauffeur,
07:42 donc ça s'apparente à du VTC mais à trois roues,
07:45 donc un respect des autres modes de transport,
07:48 ça ne change pas qu'on est en concurrence.
07:50 Il y a une petite concurrence parce que...
07:52 Mais bon, c'est l'entrepreneuriat, c'est plutôt sympathique et puis c'est vert.
07:57 Donc tout ce qui va quand même, on est tous ici des citoyens qui nous occupons de la santé de nos enfants.
08:04 Donc tout ce qui va être mobilité douce,
08:06 qui va contribuer à décarboner l'économie, on est plutôt favorables.
08:11 Toujours, on respecte les droits et les devoirs de chaque profession.
08:15 Vous avez dit que vous restez sur les quatre roues, mais c'est une vraie solution,
08:18 je trouve, les vélos avec chauffeur, enfin taxi, dans la capitale.
08:24 Pour l'instant, c'est à Paris, vous voulez vous étendre ?
08:27 Évidemment, on a différents objectifs.
08:30 Le premier grand enjeu de Turtle, ça va être les Jeux Olympiques 2024,
08:34 qui arrivent avec des vrais enjeux de transport de personnes.
08:38 Donc là aujourd'hui, on est à 15 vélos, 20 vélos début mai,
08:42 et on espère atteindre plus de 100 vélos pour les Jeux Olympiques.
08:46 Alors justement, vous voulez atteindre plus de 100 vélos,
08:49 on va demander à Nathalie Carré, en charge de l'entrepreneuriat à la CCIS,
08:51 qu'elle en pense, bonjour Nathalie.
08:53 Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
08:54 Alors comment pourrait faire Robin pour développer et augmenter le nombre de vélos disponibles pour développer Turtle ?
09:02 En fait, la difficulté, c'est qu'il faut à la fois augmenter le nombre de vélos disponibles
09:06 pour éviter les attentes et augmenter la clientèle,
09:09 pour que tous vos salariés aient des courses assurées.
09:11 Donc il faut les deux.
09:12 Alors, comme c'est toujours un peu compliqué de tout faire en même temps,
09:16 commençons par augmenter le nombre de clients.
09:18 En effet, vous pouvez facilement expliquer que vous êtes en phase de développement,
09:21 et que pour le moment, les courses ne peuvent se faire que si elles sont commandées au moins,
09:25 je ne sais pas, 2 heures ou 12 heures à l'avance en fonction de vos besoins logistiques.
09:29 Par ailleurs, il semble que vous ayez de la demande pour être chauffeur à vélo,
09:32 donc moins d'urgence peut-être de ce côté-là.
09:34 Alors, comment toucher plus de particuliers, plus d'entreprises
09:37 qui pourraient mettre ce service à disposition de leurs salariés ?
09:39 Pour les particuliers, peut-être que vos futurs partenaires s'appellent Naturalia,
09:43 Biocop ou Dbaïdé, puisque vous partagez la même clientèle en fait,
09:47 soucieuse de la planète, urbaine et souvent sans voiture,
09:50 puisque vivant à Paris, que dans cette ville, il n'y a que 33% des ménages qui ont une voiture.
09:55 Ils pourraient promouvoir votre offre contre commission évidemment,
09:58 voire vous pourriez partager la même carte de fidélité.
10:01 Chez Naturalia, elle est payante, mais elle permet de faire des économies sur nombreux produits.
10:05 Pourquoi pas y inclure une course avec vos chauffeurs ?
10:09 Et puis pour amener son plein de courses, évidemment, c'est plus simple.
10:12 Pour les entreprises, vous pouvez viser celles qui adhèrent à la communauté des entreprises à mission.
10:16 C'est un collectif d'entrepreneurs qui compte déjà plus de 400 membres,
10:19 qui sont concernés par les défis sociaux et environnementaux du XXIe siècle
10:22 et qui sont donc alignés avec vos valeurs,
10:25 et qui, accessoirement, ont probablement des salariés pressés,
10:28 qui ont besoin de se déplacer dans Paris.
10:30 Alors, effectivement, 400, ce n'est pas les 1 000 qui sont aujourd'hui dans les entreprises à mission,
10:33 mais c'est déjà pas mal pour démarrer.
10:35 Alors, pour cela, il faudrait probablement que vos chauffeurs dépassent un peu Paris
10:38 pour aller sur la première couronne où se trouvent de nombreuses entreprises.
10:41 - Robin, vous cherchez à lever 1 million d'euros pour la fin de l'année
10:45 et donc pour vous préparer pour les JO 2024.
10:48 Nathalie, il fait comment, Robin ?
10:50 - Alors déjà, pour les JO, vous pouvez proposer des passes semaines,
10:53 par exemple, pour balader les visiteurs d'un site sportif à un autre.
10:55 Pour cela, vous allez devoir trouver des chemins un peu sympas
10:58 pour aller du Stade de France, par exemple, au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines.
11:01 Ou alors, vous faites un partenariat avec OASAR G7 pour faire du transport hybride.
11:07 Le vélo pour sortir du Stade de France facilement,
11:10 puis le taxi électrique, puis le vélo pour se faufiler dans la ville
11:13 et rejoindre le deuxième site sportif.
11:15 Parce qu'il est fort possible qu'un investisseur vous demande d'assurer
11:18 sur toute l'île de France, notamment pour les JO,
11:21 et l'air de rien à vélo, ça fait quand même quelques kilomètres à traverser.
11:24 Mais au-delà de ça et au-delà des JO, être le partenaire d'un acteur déjà en place
11:28 à qui vous apporteriez en fait une solution alternative
11:31 qu'il pourrait lui apporter à ses clients,
11:32 d'autant que M. Rousselet ne souhaite pas se lancer dans le vélo,
11:35 mais cherche à toujours satisfaire ses clients,
11:37 ça peut être une stratégie intéressante.
11:39 On profite qu'ils soient tous autour de la table,
11:42 on ne sait jamais si on aura mal entendu.
11:44 En tout cas, ça peut être une stratégie intéressante pour un investisseur
11:47 parce que ça peut assurer un déploiement rapide.
11:49 Et la rapidité, c'est la clé, d'autant que la concurrence est rude, vous l'avez dit.
11:53 Donc tout l'enjeu pour un investisseur aujourd'hui,
11:55 c'est d'avoir la preuve que vous avez la capacité de monter en puissance rapidement,
11:58 tant au niveau du recrutement des chauffeurs que de leur formation.
12:02 Alors peut-être qu'avec l'arrivée de Roland Garros,
12:04 vous pouvez faire une sorte de pilote qui puisse prouver à des investisseurs
12:06 que vous avez la capacité de gérer un afflux de demandes.
12:09 Ça serait un test grandeur nature qui peut vous être très utile
12:12 pour que TORTLE devienne le réseau de chauffeurs de vélo aussi rapide qu'un lièvre,
12:15 mais aussi confortable que la maison d'une tortue.
12:18 Merci Nathalie Carré pour vos précieux conseils.
12:21 Vous avez pris des notes, Robin, j'espère.
12:23 En tout cas, merci Nathalie Carré,
12:26 on vous retrouve demain pour des prochains conseils,
12:29 puisque c'est votre métier d'accompagner les entreprises qui se développent.
12:33 Vous restez avec moi autour de la table de La France Bouge
12:35 avec tout de suite cette question.
12:36 Vous faites quoi pour vos salariés ?
12:38 Nicolas Rousselet, vous êtes le président du groupe Rousselet.
12:45 Vous les rencontrez les chauffeurs, les 10 000 ?
12:47 - Oui, oui. - Vous les connaissez ?
12:49 Oui, je ne les connais pas tous,
12:52 mais le succès de l'entreprise, c'est le travail avec les chauffeurs.
12:56 Donc il y a des commissions de concertation tous les mois,
12:59 il y a des groupes de travail qui se montent.
13:01 Donc les 10 000 chauffeurs, en tout cas parisiens,
13:03 on est en permanence en contact avec eux
13:05 pour voir comment on peut améliorer la qualité de service pour eux.
13:08 Vous savez, notre métier, notre mission, c'est mobilité pour tous,
13:11 et puis de meilleures conditions de travail pour les chauffeurs.
13:14 - Et en termes de femmes, elles sont nombreuses ?
13:18 - Très bonne question.
13:20 Nous avons aujourd'hui 3% de femmes chauffeurs.
13:23 - 3% ? - Ce n'est pas logique, ce n'est pas normal.
13:27 Et aujourd'hui, on a fixé un plan d'action pour monter à 10%.
13:32 C'est un minimum, mais pour engager une logique de féminisation de notre métier.
13:39 C'est un métier pour une femme qui peut être très pratique,
13:41 parce qu'on choisit ses horaires, on a...
13:44 - Une femme comme pour un homme ?
13:46 - Bien sûr, absolument.
13:49 Mais s'il y a des gardes d'enfance, une femme comme pour un homme.
13:51 En tout cas, c'est un métier, il n'y a pas de raison qu'il y ait 3% de femmes.
13:54 - Qu'il n'y ait presque 3% de femmes chez G7.
13:56 - Ce n'est absolument pas normal,
13:57 et on a un plan d'action pour monter à 10% de femmes très vite.
14:00 - Donc il faut monter à 10% de femmes, pourtant on connaît les conditions de circulation
14:04 qui sont de plus en plus compliquées, est-ce que ça attire tout de même des nouveaux chauffeurs ?
14:08 - Oui, oui. - Est-ce que vous arrivez à recruter ?
14:09 - Oui, oui, il y a énormément de...
14:12 L'année dernière, il y a beaucoup de chauffeurs qui ont passé leur permis, leur capacité.
14:16 C'est un secteur réglementé, c'est un métier de professionnel.
14:19 Et donc là, effectivement, il y a des emplois à créer.
14:22 Et c'est pour ça d'ailleurs que régulièrement, on dit "attendez,
14:24 créons des licences de taxi au fur et à mesure de la croissance de la demande
14:30 avec nos nouveaux clients".
14:31 Une croissance du nombre de licences qui doit être raisonnée, n'oublions pas ces équilibres.
14:35 On a besoin qu'un chauffeur de taxi gagne chaque jour un petit peu plus sa vie
14:39 pour investir dans sa voiture, pour vous donner la meilleure qualité de service.
14:42 - Elle est à combien les licences là ?
14:43 - La licence, elle est aux environs de 160-170 000 euros.
14:47 - Et justement, pour répondre à tout cela, et pour recruter,
14:50 vous avez monté il y a quelques années une académie, l'académie G7, pour former les chauffeurs.
14:55 - Absolument, G7 Academy, dirigée par une jeune femme très brillante.
15:01 - Mais bien sûr, mais pas assez !
15:03 Donc, la patronne est une jeune politicienne très brillante,
15:07 directrice marketing de G7.
15:09 Donc, la formation est déterminante pour nous.
15:12 La formation des chauffeurs, c'est huit personnes à plein temps,
15:15 et on passe notre temps avec eux à voir comment est-ce qu'on peut améliorer les choses.
15:19 L'accueil client, on a des modules, on développe l'e-learning.
15:23 Si on a cette qualité de service, c'est aussi grâce à la formation.
15:26 - Parce qu'il y a cette formation de la G7 Academy.
15:28 Allez, vous restez avec moi tous les trois,
15:29 on va boucler l'émission du jour avec la belle histoire de la France bouge.
15:32 13h47, on va passer un coup de fil au fondateur de Cosmo Connected.
15:40 Pour lui, la trottinette c'est bien, mais il faut que ce soit en sécurité.
15:43 ♪ ♪ ♪