L'après séisme en Turquie : entre fatalisme et colère contre Erdogan
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00:00 Dans cette ville du sud de la Turquie, les traces du séisme de février sont encore bien présentes.
00:07 Les ruines de certains immeubles sont visibles au bord de la route.
00:10 Les pissents traités tout proches ont dénombré ici au moins 50 000 morts.
00:15 La vie tente désormais de reprendre son cours et les discussions tournent maintenant autour des élections présidentielles et législatives du 14 mai.
00:24 Après les fortes critiques sur la gestion de ce désastre par le gouvernement et la lenteur des opérations de secours, certains ici ont tourné la page.
00:33 A mon avis, celui qui a le mieux géré la situation est Recep Tayyip Erdogan.
00:39 Nous n'aurions pas pu faire mieux, ce n'était pas facile. Il y a eu des tremblements de terre dans 11 provinces.
00:45 Donc nous pouvons tous faire des erreurs, mais à mon avis, c'est lui qui a géré cette situation de la manière la plus saine.
00:51 Lors du dernier scrutin en 2018, Recep Tayyip Erdogan avait obtenu près de 75% des voix dans la province.
00:59 Alors pour l'opposition, faire campagne ici est très compliqué, d'autant plus après le séisme.
01:05 Le tremblement de terre a littéralement rayé de la carte certains quartiers de la ville.
01:09 Nous ne pouvons donc pas aller voir ces gens et leur parler de la politique de notre parti, de notre stratégie de campagne électorale.
01:16 Nous pensons plutôt aller les voir pour les aider à penser leur plaie et à résoudre leurs problèmes.
01:21 C'est ce que nous prévoyons de faire, c'est ce que nous faisons.
01:24 Les instituts de sondage sont en tout cas formels.
01:27 La gestion du séisme n'a pour l'heure pas fait reculer l'AKP, le parti de Recep Tayyip Erdogan.
01:32 Les différents partis ont désormais un mois et demi pour trouver le bon équilibre entre campagne électorale et gestion de la catastrophe.
01:40 [Bruit de la télé]