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Présent sur le plateau de la Matinale sur CNEWS, Fabien Villedieu s'est exprimé sur la réforme des retraites. Le représentant du syndicat Sud-Rail estime que «l'opinion publique est avec» les grévistes et manifestants. Il indique également à Romain Desarbres qu'il croit «à la démocratie sociale» de la France et que le gouvernement pourrait céder.

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Transcription
00:00 Il y a un bras de fer actuellement entre d'un côté le gouvernement,
00:03 voire d'un côté le gouvernement et le président de la République
00:06 et de l'autre les syndicats.
00:08 Ce que je disais tout à l'heure, un bras de fer.
00:10 Au final, il y en a un qui cède.
00:12 Qu'est-ce qui vous fait dire que c'est le gouvernement qui va céder
00:15 ou le président de la République ?
00:16 Écoutez, moi, je crois à la démocratie sociale de mon pays.
00:19 Voilà, je crois qu'aujourd'hui, on est en train de gagner
00:21 et on est en une phase.
00:23 C'est la dernière phase et la dernière phase, c'est la plus compliquée
00:26 parce que c'est souvent celle-là où on a le plus de doutes.
00:28 Parce qu'en face, on vous laisse croire qu'ils vont gagner.
00:31 Je peux vous dire qu'on peut gagner.
00:33 Mais pourquoi on pourrait pas gagner ?
00:34 L'opinion publique est avec nous, y compris aujourd'hui.
00:37 Le monde entier nous regarde et franchement,
00:40 France ne sort pas grandi de cette séquence,
00:43 notamment par rapport aux violences policières,
00:45 parce qu'on parle toujours des violences des protestants.
00:49 Le monde entier regarde les violences et pas les violences policières
00:52 et regarde les violences des éléments radicaux.
00:55 Mais pas du tout.
00:56 Mais pas du tout.
00:56 Le monde entier dénonce les violences policières.
00:58 Et aujourd'hui, il y aurait le quart du cinquième
01:01 de ce qui se passe en France dans les autres pays.
01:03 Ici aussi, on le dénoncerait.
01:04 Et je peux vous dire que c'est simple.
01:06 Dès que vous allez dans une manifestation,
01:08 même si vous êtes au milieu de la manifestation,
01:10 à partir du moment où vous êtes dans une grande ville,
01:11 vous êtes sûr au moins de vous faire gazer.
01:13 Et moi, je peux vous dire que j'ai des collègues qui sont cheminots.
01:15 Moi, j'ai un collègue, Sébastien, qui a perdu un oeil.
01:18 Voilà, qui est père de famille, il a trois enfants.
01:20 Il est concierge municipal.
01:21 Il a été au début de cortège.
01:24 Il est revenu, il avait un oeil en moins.
01:26 Voilà.
01:26 C'est ça.
01:26 [Musique]
01:29 [SILENCE]

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