l'avant course de la 2e étape - Cyclisme - Région Pays de la Loire

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Retrouvez l'avant course de la 2e étape du Région Pays de la Loire Tour du 05/04/2023.
Transcript
00:00 *Musique*
00:10 Brian Coquart, leader de ce région pays de la Loire-Tour après la première étape qu'il a remportée hier.
00:16 Il est à côté d'Hugo Toumouir. Vous voyez bien Toumir, pardon.
00:21 C'était quoi Pierre ? Je vais tout vous expliquer en fait.
00:24 C'est un peu le problème de ce... Bah si Patrick, mais on ne vous a pas donné la parole tout de suite.
00:29 Magnifique prise d'antenne, c'est la plus belle de l'année.
00:32 Je pense, on a tout répété avant, on se fait des blagues et puis voilà, quand j'arrive là à l'antenne,
00:36 tout se mélange dans ma tête et parfois même dans mes mots.
00:39 Surtout quand je suis confrontée à Patrick Chassé dans quelques instants.
00:42 Bonjour à tous, on va voir ce magnifique dispositif.
00:45 On accueille nous en tout cas le maillot de leader qui est là avec nous sur le plateau.
00:49 Et vous voyez, c'est Thomas Vecler aujourd'hui qui sera sur la moto.
00:52 Thomas Vecler, le régional, l'un des régionaux de cette étape en tout cas,
00:56 qui connaît bien les routes même s'il défend la Vendée.
00:58 Il l'a défendue hier à travers des messages qu'il nous a passés.
01:02 Il sera très ravi bien sûr de suivre cette compétition jusqu'à vendredi avec nous.
01:06 Il y a Christophe Ribelon, il y a Pierre Roland. Bonjour messieurs.
01:09 Bonjour Claire, bonjour à tous.
01:10 Vous ne m'avez pas sauvé Pierre, ce n'est pas cool.
01:12 Non, je n'avais pas... Oui.
01:15 Bonjour, j'arrive à être fantastique cette émission.
01:18 Bonjour Patrick Chassé.
01:21 Bonjour, je vous trouve un peu dissipé quand même.
01:23 Oui, on a besoin de vous je pense sur le plateau Patrick, ça doit être ça.
01:26 Ça n'arrivera pas.
01:28 Oui, tant pis.
01:29 Allez, le teasing de la journée parce que ce magnifique événement
01:32 pour cette deuxième étape du Région Pays de la Loire Tour est à suivre maintenant.
01:36 Et à 20h55, ce sera le Classico avec la Coupe d'Espagne.
01:40 La demi-finale retour avec le FC Barcelone contre le Real Madrid
01:44 avec un dispositif exceptionnel.
01:45 Candice Roland et Sébastien Tarrago qui seront sur place notamment.
01:49 Ça, c'est un dispositif exceptionnel de ce soir.
01:52 Il y a aussi un dispositif exceptionnel sur la chaîne L'Equipe, vous l'aurez compris.
01:55 On va vous montrer quand même que le plateau est cinq étoiles sur ce Région Pays de la Loire Tour,
02:01 notamment avec nos super consultants.
02:04 Regardez le nombre de victoires d'étapes qu'ils cumulent à eux trois sur le Tour de France.
02:09 Bien sûr, c'est marqué sur le Tour, mais c'est sur le Tour de France.
02:12 Christophe 2, Pierre 2, Thomas 4.
02:15 Thomas, dans son expression la plus claire, celle qu'on connaît le mieux dans sa victoire.
02:20 Celle qu'il représente le mieux peut-être.
02:22 Vous en avez vécu des choses ensemble.
02:25 Tout à fait. En plus, moi, j'étais échappé avec Pierre quand il a gagné son étape à l'Alpe d'Huez,
02:30 deux ans avant moi.
02:31 Donc non, non, mais oui, on a été très souvent échappés.
02:33 Même avec Thomas, on faisait partie de ces coureurs qui aimaient bien aller à l'avant.
02:36 Et c'est comme ça qu'on gagnait des étapes.
02:39 Oui, forcément, de se retrouver tous les trois ensemble, ça nous rappelle d'énormes souvenirs.
02:44 Et oui, j'étais aussi échappé avec Christophe quand il a gagné à Aix.
02:48 Voilà, il m'avait littéralement explosé.
02:52 Mais vous vous portez peut-être bonheur l'un et l'autre.
02:54 Il y a eu des tours aussi où finalement vous avez gagné l'un après l'autre, non ?
02:58 Ou quasiment entre Pierre et Thomas, notamment.
03:00 Oui, en 2012, Thomas gagne et moi, je gagne le lendemain, là tout de suite.
03:04 Donc oui, ça, c'est des grands moments dans la même équipe.
03:07 Gagner deux jours d'affilée, c'est quelque chose d'extraordinaire.
03:11 Allez, on va écouter Brian Cocard, le leader quand même du Région Pays de la Loire Tour,
03:14 qui est la compétition qui nous intéresse aujourd'hui sur les ambitions du jour
03:18 le fait de porter ce maillot.
03:20 On a bu une petite coupe de champagne pour fêter ça avec toute l'équipe
03:24 parce que c'était vraiment une victoire collective.
03:26 Donc voilà, on s'est bien reposé hier et place à une nouvelle étape aujourd'hui.
03:32 Allez, on va accueillir sur ces images Brian Cocard,
03:35 qui était accueilli ce matin au départ avec beaucoup de ferveur autour de cette compétition,
03:40 on rappelle, qui succède au circuit de la Sarthe.
03:43 On va accueillir Amélie Libaud sur notre plateau.
03:45 On est ravis de vous avoir, Amélie, bonjour.
03:47 Bonjour.
03:47 Alors on va vous accueillir pour un événement particulier.
03:49 Je rappelle juste que vous êtes chargée du développement au comité régional
03:54 et aujourd'hui, il se passe quelque chose.
03:56 On parle de développement, bien sûr, on parle de passion pour les petits bouts.
03:59 On va avoir des petits bouts dans quelques instants en direct.
04:01 Tout à fait, on a invité cinq clubs locaux qui sont ligériens
04:06 et qui font participer à l'arrivée fictive.
04:08 On peut les détailler, le VC Lyonnais, le SC Gré, le Haut-Anjou-Verrière AC,
04:12 j'espère que j'ai bon, le VC Château-Gontier et le SC Haut-Cyclisme.
04:15 C'est pas mal.
04:17 Qu'est-ce qui va se passer ? Pierre Roland, il va donner quoi tout à l'heure ?
04:20 Alors il va donner le départ de la course, enfin de la parade,
04:23 qui va partir sous l'arche de départ.
04:26 Et les jeunes vont partir pour cinq kilomètres, un peu plus de cinq kilomètres,
04:29 et pour repasser sous l'arche comme les coureurs professionnels.
04:32 Donc en conditions réelles, je dirais, accompagnés de leurs éducateurs, bien sûr, de club.
04:36 Fantastique. Pierre, moi j'en vois plein qui vont essayer de faire une attaque de Pierre Roland juste devant vos yeux.
04:39 Oui, c'est évident. On espère dès le départ une belle attaque,
04:42 mais en tout cas, c'est la base de la pyramide.
04:45 Là, on commente et on voit l'élite et la base, elle est là,
04:48 et c'est très important, les gens qui font en sorte de développer le vélo.
04:53 C'est ça aussi ce qui vous intéresse, bien sûr, dans votre métier, Amélie ?
04:57 Oui, tout à fait. Donc j'ai pour mission de développer le cyclisme dans la région des Pays de Loire,
05:01 sur le secteur hors compétition.
05:03 Donc on va être très liés à la jeunesse, donc aux écoles françaises de cyclisme,
05:07 qui reconnaissent en fait les clubs.
05:10 C'est reconnu par la Fédération française de cyclisme.
05:12 Donc on a, nous, ce lien-là avec le club dans le but de les accompagner.
05:17 Et puis on a d'autres actions comme les séjours sportifs, à vélo bien sûr.
05:21 Donc cette année, on en aura un en août 2023,
05:25 qui va se dérouler avec Lilian Gégou, ancien cycliste professionnel,
05:29 et puis la Bicoque Academy avec Fabien Aoustin, ancien entraîneur de Brian Cocard.
05:34 Et puis on a d'autres actions comme le savoir rouler à vélo.
05:36 Donc vous avez peut-être connaissance qui est liée aux apprentissages du cyclisme pour les jeunes.
05:41 Christophe, c'est hyper important ça, d'aller donner le goût du cyclisme comme ça,
05:45 aux petits, aux contacts en plus de champions.
05:48 C'est d'autant plus important.
05:49 Moi, je le prends pour mon cas personnel.
05:51 Ma première licence, j'avais six ans, donc ça doit être plus, au pré-licencier peut-être.
05:54 Donc voilà, moi, j'ai fait du vélo toute ma vie.
05:56 Et effectivement, j'aurais adoré, étant petit, pouvoir rouler sur le même circuit que les professionnels
06:01 et pouvoir faire une course ou une semi-course, avoir la même ligne d'arrivée.
06:05 Voilà, je trouve que c'est vraiment donner envie aux jeunes.
06:09 Et c'est aussi tous les événements pros et dans le vélo.
06:12 Nous, on est aussi là pour transmettre ça.
06:14 Et je trouve que c'est une très, très bonne action.
06:17 Amélie, comment justement, après je vais vous libérer,
06:20 mais comment justement vous voyez le rayonnement du cyclisme dans cette région ?
06:23 Nous, on sent en tout cas depuis hier qu'il y a une grande communauté,
06:26 quand il y a de la ferveur et de la chaleur.
06:27 Alors, je pense que justement, cet événement, le Région Pays de l'Ouverture,
06:30 il est vraiment, c'est une opportunité, je pense, pour tous les acteurs du cyclisme,
06:34 de la Fédération sur le territoire ligérien.
06:36 Donc là, on organise des animations dans les villages départs et dans les villages arrivés.
06:39 On sollicite justement les éducateurs et les bénévoles pour encadrer ces groupes de jeunes
06:43 et pour accueillir le grand public sur toutes les animations des villages.
06:46 Un grand merci, Amélie Libaud, d'être venue parler de tout ça avec nous.
06:49 On vous reverra bien sûr, parce que Pierre Roland, tout à l'heure,
06:51 va donner le départ de la course beaucoup de responsabilités.
06:54 Pierre, attention, ça fait longtemps que vous n'avez pas eu de responsabilités à ce niveau.
06:57 Oui, oui, grosse pression.
06:58 Il va falloir être bon.
07:00 Attention, on n'aura pas le droit à l'erreur.
07:02 On ne la refait pas deux fois, le départ comme ça d'une course, il n'y a pas de deuxième prise.
07:05 Allez, on repart sur la course justement pour donner des nouvelles
07:08 de ce qui s'est passé hier et de ce qu'on n'aime pas voir,
07:11 mais qui s'est passé dans le final, les chutes.
07:13 Bien sûr, on va commencer par celle qui avait concerné Nasser Bouhani
07:17 avec cette guigne qui ne le quitte pas.
07:18 Nasser Bouhani qui ne repartira pas, communiquait de son équipe,
07:22 des lésions cutanées, des plaies au coude droit,
07:25 également un hématome sur la jambe droite.
07:27 Nasser Bouhani dont on revoit la chute à ce moment-là, Christophe.
07:31 Effectivement, je ne m'entendais pas, c'est bon.
07:33 Effectivement, Nasser a eu, hier il n'a encore pas eu de chance.
07:36 C'est lui le premier à tomber.
07:38 On le voit, il était au milieu, il était bien placé.
07:40 Il a surtout voulu repasser sur la droite pour aller prendre, je pense,
07:43 la roue des groupes AMA-FDJ, notamment d'Arnaud Desmarques qui était en train de remonter.
07:46 Malheureusement, devant lui, il y avait un coureur de l'équipe IF
07:48 qui venait de prendre son relais, qui s'est écarté
07:50 et qui a fait ralentir un peu le coureur devant lui de l'équipe Sport Vlinde-Desrennes.
07:54 Malheureusement, Nasser a touché la roue du coureur devant lui.
07:57 C'est rien court pour Nasser, c'est vraiment pas de chance.
08:00 Il est vraiment dans une très mauvaise dynamique à ce niveau-là.
08:03 Allez, on va écouter le directeur sportif de cette équipe, Arkea Samsic, Roger Trahant.
08:08 Alors, il n'a rien de cassé, c'est déjà une bonne nouvelle.
08:10 Mais par contre, il a des gros hématomes sur le coude, sur l'humérus
08:13 et il a des points de suture au niveau du coude qui lui permettent de ne plus plier son bras.
08:20 Donc, pour aujourd'hui, c'est plié.
08:22 Il a quatre jours, on va dire, quatre jours sans vélo
08:24 et il reprendra dans une petite semaine un entraînement plus intensif.
08:30 On a l'impression qu'il est quand même accablé par l'infortune.
08:32 Comment il est mentalement ? Il est touché ?
08:35 Oui, il est solide.
08:36 Il est solide physiquement et moralement.
08:38 Mais c'est vrai qu'hier soir, il était quand même bien atteint mentalement.
08:42 Il va essayer de se ressourcer.
08:44 Et puis, c'est un gagneur.
08:46 Donc, il va se remettre en piste pour les prochaines courses.
08:50 Je pense qu'il reprendra à Francfort.
08:53 Donc, il a trois semaines pour se préparer.
08:55 Je pense que c'est ce qu'il faut qu'il se mette en tête.
08:58 Et puis, il est passé par tellement de mauvais passages
09:00 que j'espère qu'on s'approche de la sortie
09:04 et que pour lui, ça ira mieux dans les jours qui viennent.
09:07 Oui, s'approcher de la sortie.
09:08 Patrick, on va rappeler justement cette succession
09:12 de terribles événements et de chutes pour Nacer Bouhanni.
09:14 Oui, finalement, si on monte sur seulement les deux dernières années,
09:18 il y avait eu, rappelez-vous, au mois d'août en Belgique,
09:20 le prix Marcel Kint, le grand prix Marcel Kint.
09:23 Il était tombé, il s'était fracturé l'homoplate.
09:25 Ça, c'était en août 2021.
09:28 L'année dernière, à l'entraînement, il tombe.
09:31 Il se fait une commotion cérébrale.
09:33 On sait que ça demande un temps de repos assez important.
09:36 Ensuite, au Tour de Turquie, il tombe, il se fracture une vertèbre.
09:39 Je vous mets les fractures, les conséquences les plus importantes.
09:44 Donc là aussi, nouvel arrêt de la compétition.
09:47 En tout début de saison, il tombe.
09:49 C'était à Palma de Mallorca, du côté de Palma de Mallorca.
09:52 Traumatismes crâniens, hématomes au thorax, etc.
09:56 À nouveau un arrêt.
09:57 Il était malade avant de prendre le départ de cette épreuve.
10:00 Ça, c'est autre chose.
10:00 Mais vous voyez quand même qu'il accumule les pépins.
10:03 Et on est vraiment désolé pour lui.
10:04 Dans la chute de Nasser Bouhani, il y avait quelqu'un d'autre également
10:08 qui vise la victoire au classement général de ce régime pays de la Loire-Tour.
10:11 Il s'agit de Kevin Vauclin, qu'on va écouter au micro de Charles-Antoine Nora.
10:16 J'ai principalement des hématomes sur le cou.
10:21 En ayant pris un plateau dans le tibia.
10:23 Après, je pense que c'est plutôt superficiel.
10:25 Rarement à d'autres coureurs qui ont chuté hier.
10:28 - Écoutez-nous ce qui s'est passé dans ce peloton.
10:29 Ça allait très vite à cet endroit-là.
10:32 - Oui, ça allait très vite.
10:33 C'était très nerveux.
10:35 Parce que c'est une étape nerveuse de A à Z et plate.
10:39 Donc, tout le monde était encore là et à 100% de ses moyens.
10:43 Donc, c'est très, très nerveux.
10:45 Il fallait bien que ça arrive.
10:46 Et ça arrivait malheureusement sur notre train.
10:48 Et on est tous quasiment tous tombés à terre.
10:51 - Avec Kevin Vauclin qu'on a entendu.
10:53 Une autre chute est survenue dans les derniers kilomètres.
10:55 Celle de Cyril Barthes.
10:56 Dont on va voir les photos qu'il nous a communiquées.
10:59 Les photos de ses blessures.
11:00 Vidéo également.
11:01 Pierre, on va regarder surtout la blessure à la main de Cyril.
11:04 C'est quelque chose que vous avez déjà connu, vous, sur le Tour de France.
11:07 - Oui, la main, c'est quelque chose.
11:10 Surtout que c'est un endroit où il y a du mouvement.
11:14 Quand on tient le guidon, on ne lui a pas posé de point de souture.
11:17 Pour cette raison.
11:18 Parce que les points, ils ne tiennent pas à cet endroit-là.
11:20 Et voilà, on espère que ça va aller pour lui.
11:23 Je pense que les premières minutes vont être compliquées.
11:26 Et puis après, on espère qu'il retrouve des sensations pour la fin de semaine.
11:31 - Allez, on écoute Cyril Barthes au micro de Charles-Antoine Norat.
11:33 - Oui, c'est vrai que le corps forcément va lutter pour se guérir.
11:38 Mais bon, comme je l'ai dit, je suis content d'être là.
11:40 Donc, je vais essayer de passer outre.
11:42 Même si des fois, ce n'est pas toujours évident.
11:44 On va voir ce qu'on peut faire.
11:45 Déjà, on a aussi Manuel Penalver qui a fait 3e hier.
11:48 On va l'aider au maximum.
11:50 Et moi, j'aurai ce rôle-là pour l'aider.
11:52 Et faire le mieux possible pour l'équipe.
11:54 Et retrouver cette spirale positive que j'ai depuis le début de la saison.
11:57 - Brian Coquart est donc leader après la première étape hier.
12:01 Maillot bleu que vous avez toujours sur notre plateau.
12:03 Qu'il a donc sur les épaules également.
12:06 On va tout de suite passer à notre super rubrique.
12:08 Puisqu'on avait l'œil de Christophe en super rubrique.
12:10 On en a aussi une deuxième.
12:11 C'est l'attaque de Pierre.
12:13 L'attaque de Pierre qui concerne aujourd'hui.
12:15 Ce qui s'est passé hier dans le train.
12:16 Et notamment le rôle de Tshimolai.
12:19 Qui a parfaitement emmené le coq.
12:21 - Oui, Tshimolai qui a parfaitement emmené le coq.
12:25 Souvent, on dit le sprinter, il ne gagne pas.
12:27 Ou il gagne beaucoup.
12:29 Et on se rend compte que le sprinter, son résultat brut dépend à 90%.
12:35 On voit Brian, Tshimolai qui est en 2e position.
12:38 Derrière 2 équipiers.
12:40 Et voilà, Tshimolai va vraiment l'emmener, le guider.
12:43 Je vais le déposer aux 200 derniers mètres.
12:45 Et Brian, il me l'a dit 3 fois hier.
12:48 Je n'ai pas eu grand chose à faire.
12:50 Tshimolai, Tshimolai.
12:51 Donc voilà, on note l'importance du poisson pilote.
12:54 - Dans la tête aussi, on imagine ?
12:55 - La confiance, la confiance.
12:57 Après, Tshimolai, c'est un super coureur.
12:59 Mais il n'est pas toujours très régulier.
13:00 Donc il n'est pas toujours là pour aider Brian.
13:02 Mais quand il est là et qu'il est dans une bonne journée.
13:04 Il fait un boulot fantastique.
13:06 C'est son rôle.
13:07 Après, Brian, il a connu plusieurs poissons pilotes durant sa carrière.
13:11 Et les poissons pilotes avec qui ça marchait le mieux.
13:14 Ça correspond aux périodes où il a gagné énormément de courses.
13:17 Il a commencé avec Sébastien Chavanel, le frère de Sylvain.
13:20 Il lui a fait gagner énormément de courses.
13:22 Sébastien, après, a été travailler à la FDJ avec Nasser Bouani.
13:26 Il lui a fait gagner 3 étapes du Giro et également de la Vuelta.
13:30 Et Brian, il a eu d'autres poissons pilotes.
13:35 Il a eu chez Direct Energy, Adrien Petit.
13:39 Il lui a fait gagner énormément de courses.
13:41 Beaucoup d'étapes, aux 4 jours Dunkerque notamment.
13:43 Il a gagné 3 à 3, 4 étapes.
13:45 Hier, vous lui avez posé la question.
13:47 Est-ce que c'est le retour de Brian Coquart ?
13:49 Mais est-ce que c'est le retour de Cimolai qui lance parfaitement Brian Coquart ?
13:53 Et après, il n'a plus qu'à conclure.
13:54 Il faut à la fois être bien emmené, mais il faut s'y mettre la balle au fond.
13:57 Et c'est ce qu'a fait Brian Coquart hier.
13:59 On va écouter Brian Coquart sur David et Cimolai.
14:02 Et sur ce rôle si important, toujours au micro, de Carlito.
14:06 Bien évidemment, David a déjà fait l'an passé,
14:10 même en début de saison, un très bon travail pour moi.
14:13 Là, ça s'est super bien goupillé. Ils ont super bien bossé.
14:16 Et comme je l'ai dit, je n'avais plus qu'à conclure le travail hier.
14:19 C'est super agréable de faire des semaines comme ça.
14:22 Patrick, on vous retrouve.
14:24 Parce qu'il faut signifier, signaler, faites ce que vous voulez avec ce terme,
14:27 que le Cofidis est l'équipe la plus prolifique française depuis le début de la saison.
14:31 Effectivement, parce que si on fait les comptes,
14:33 on en est déjà à 7 victoires cette saison.
14:36 7 victoires, c'est évidemment un bilan assez satisfaisant.
14:40 C'est Brian Coquart qui avait ouvert le bal fin janvier avec le Tour d'un Under,
14:44 en remportant la quatrième étape au sprint.
14:46 Simonet Kondsoni, son poisson pilote, avait réussi très vite à s'imposer sur le Saoudi Tour.
14:51 Ensuite, il y a eu étape pour Ressousserrada au Tour de Man.
14:55 On y était. Anthony Perez s'est imposé de brillante façon
14:58 dans les bourrasques de la Fondrome classique.
15:01 Et ensuite, il y a eu Axel Zingley à la Classique Pluriatlantique.
15:06 Et le week-end dernier, c'est Isagiré qui s'est imposé sur le Grand Prix.
15:10 Miguel Indurain, ça fait 7. C'est un bon début de saison quand même.
15:13 Parce que vous avez compté, on a beaucoup de...
15:16 Ça fait 6 coureurs différents finalement qui se sont imposés depuis le début de l'année.
15:19 Juste un autre chiffre pour comparer par rapport aux autres équipes françaises.
15:26 Cofidis est tout simplement la plus prolifique, vous l'avez dit.
15:29 Derrière, on a Total Energy qui a 2 victoires de moins.
15:32 Si vous regardez ensuite, 3 victoires pour Arkea, 2 victoires pour Groupama.
15:36 Je vous rappelle que l'équipe Groupama-FDJ a mieux placé au classement UCI.
15:41 Même depuis le début de l'année, parce qu'il n'y a pas que les victoires qui comptent pour faire des points.
15:44 Mais en ce qui concerne l'équipe Cofidis,
15:47 là aussi, si on compare avec Total Energy, 2 victoires seulement.
15:50 Mais les victoires n'ont pas toutes le même prix.
15:52 Puisque finalement, si on regarde dans le détail, il y a quand même une victoire en World Tour pour l'équipe Cofidis.
15:57 Alors que l'équipe Total Energy a gagné sur le Tour du Rwanda et sur la Tropical Amisabongo.
16:03 Ce n'est pas l'idée de dénigrer les courses en Afrique.
16:06 Mais le plateau n'est quand même pas le même que sur les courses européennes.
16:09 Patrick, préparez-vous pour nous donner le classement général.
16:12 Puisqu'on va se poser la question de savoir si c'est terminé pour les concurrents, notamment de Brian Cocker.
16:18 Je vais vous poser la question Christophe juste après.
16:20 Mais d'abord, on regarde ces écarts sur le classement général aujourd'hui.
16:23 En théorie, ce n'est pas terminé. Parce que l'écart le plus important est de 10 secondes.
16:28 Tous ceux qui avaient perdu du temps hier, par la règle des 3 kilomètres, ont été remis dans le temps du vainqueur.
16:33 Ce sont les bonifications qui font finalement la différence.
16:36 Brian Cocker, attention, on n'a qu'une petite seconde d'avance sur Marine Vandenberg qui avait pris une bonif en début d'étape.
16:41 Et on se mélange, je dirais, dans ce top 10, ceux qui ont pris des bonifs et ceux qui se sont disputés les places à l'arrivée.
16:49 Donc Brian Cocker devant Marine Vandenberg. Valentin Ferron, 3ème, lui, était échappé hier.
16:54 Il a pris 6 secondes de bonif, ce qui fait qu'il est à 4 secondes du leader.
16:58 Penalver, c'était dans le sprint à l'arrivée.
17:01 Johan Mehens, c'était une bonif en cours de route, 4 secondes.
17:04 Donc les deux sont à 6 secondes.
17:06 Rudy Barbier dans le sprint.
17:07 Maël Guégan était échappé. Il porte le maillot de meilleur grimpeur.
17:09 Il est à 8 secondes également.
17:11 Et puis vous le voyez, derrière, Arnaud Desmars est le mieux placé de tous les autres sprinteurs qui sont à 10 secondes.
17:17 Mais hier, il a dû se contenter de la 4ème place.
17:19 Oui, ce qui nous fait nous poser la question, Christophe, c'est aussi la façon dont Brian a gagné hier l'écart avec Marine Vandenberg, notamment derrière.
17:27 C'est pour ça qu'on peut s'interroger. Est-ce qu'il n'est pas ultra fort déjà, Brian Cocker, pour venir faire des super résultats sur les 4 étapes ?
17:33 En tout cas, Pierre l'a bien dit, il a été extrêmement bien emmené.
17:36 Ce qui est sûr, c'est qu'hier, il a gagné l'étape peut-être qui lui correspondait le moins sur le papier.
17:40 On sait que Brian aime bien quand la course est difficile.
17:42 Souvent, quand les arrivées sont en faux plat-montant, hier, c'était vraiment tout, tout plat.
17:45 Donc, il a gagné l'étape où potentiellement ses adversaires pouvaient lui prendre peut-être de l'avance et peut-être des bonifications.
17:51 Donc, il s'en est bien sorti. Maintenant, rien n'est perdu. On a fait hier l'étape la plus facile.
17:56 Aujourd'hui, c'est un tout petit peu plus dur, même si on devrait avoir une arrivée au sprint.
17:58 Demain, il y aura peut-être des écarts. Et c'est surtout l'étape de vendredi où on montra 6 fois la côte de Gazonfier.
18:04 Et là, pour moi, il peut se passer des choses. Je l'ai dit hier, je maintiens ce que j'ai dit.
18:07 Pour moi, un sprinteur aura quand même du mal à aller s'imposer au moins vendredi.
18:11 Allez, regardez, l'étape est partie. Déjà, Brian Coquart, qui est leader de cette deuxième étape.
18:17 Au départ de cette deuxième étape, Brian Coquart qui est ici, les maillots distinctifs.
18:21 Également, on va se retrouver toujours dans "Ça va frotter" juste après la pub.
18:24 Et d'ailleurs, on écoutera Kevin Vauclin pour savoir s'il est de votre avis. Christophe, j'imagine quand même un peu.
18:35 Allez, de retour sur le plateau de "Ça va frotter", le région Pays d'Alloire-Tour.
18:39 Deuxième étape qui est au Lyon. Danger pour cette arrivée.
18:42 Tout à l'heure, on est à côté de la ligne, vous apercevez l'arche bien sûr derrière moi.
18:46 Avant de se concentrer sur Arnaud Desmars et le fait qu'il n'ait pas encore gagné depuis le début de la saison,
18:50 on va écouter Kevin Vauclin qui répond à Christophe Friblon.
18:53 Est-ce qu'il y croit encore ? Kevin Vauclin pour aller chercher le classement général et aller déloger.
18:57 Brian Coquart peut-être à l'arrivée vendredi.
19:00 J'espère bien, c'est mon favori.
19:03 Brian a montré qu'il était très puissant.
19:05 Après, on va voir s'il y a des étapes un peu plus dures, peut-être plus piégeuses les prochains jours.
19:10 On va essayer de se dépatouiller avec tout ça et faire le meilleur résultat possible en visant le général ou au moins une étape.
19:18 On imagine que vous êtes la carte protégée chez Arkea Samsic.
19:21 Oui, j'étais déjà un peu hier avec Nasser pour le général.
19:25 Là, c'est peut-être un peu plus compromis, mais on verra comment ça va se passer.
19:29 Si on arrive à décanter cette course, ce qui est un peu promis au Sprinter.
19:34 Décanter la course, ça promet du mouvement.
19:36 Tout à l'heure et jusqu'à vendredi sur la chaîne L'Equipe.
19:39 Pierre, on va regarder ensemble ce qui s'est passé du côté de la Groupama FDJ, hier et notamment sur le sprint.
19:45 L'arrivée, on ne s'est pas trouvé pour réussir à emmener Arnaud.
19:49 Non, on ne s'est pas trouvé.
19:51 On a fait rouler des équipiers assez tôt parce que les trois échappés ont fait de la résistance.
19:55 On a dû sacrifier des coureurs un peu tôt, peut-être qu'ils étaient prévus dans le train.
20:00 Il y a eu ces trois chutes et on s'est perdu.
20:03 Arnaud a quand même fait un sprint.
20:06 Il savait très clairement qu'il n'allait pas gagner, mais il a voulu aller sprinter jusqu'à la ligne.
20:11 Ça montre qu'il a envie, mais ça cafouille.
20:16 Après, Arnaud a perdu deux éléments très importants cet hiver avec Single Dam et Guarneri.
20:23 C'était vraiment des coureurs qui en ont imposé beaucoup.
20:26 Sans eux, on a l'impression qu'il a du mal à faire sa place dans le peloton.
20:32 Je voudrais justement revenir à une interview qu'Arnaud Desmars nous a donnée en décembre
20:36 au moment de la présentation de l'équipe Groupama FDJ.
20:39 On en parlait déjà de cette saison, de ce nouvel Arnaud Desmars.
20:43 C'est incroyable le Groupama FDJ qui passe à ce moment-là.
20:46 Faites un souhait, vous avez un vœu, messieurs ?
20:49 Il y a le train qui est passé.
20:51 Le train est passé, il faut avoir un pire rôle en ce moment.
20:53 On va écouter Arnaud Desmars, ce qu'il nous disait en décembre dernier sur cette nouvelle saison
20:57 et sur ces changements de train, de registre, si vous allez l'entendre.
21:02 Le train en lui-même, il est à refaire.
21:05 Mais moi, je me laisse l'opportunité de prendre mes responsabilités seul,
21:12 de revenir à mon instinct, parce que ça, on l'a toujours.
21:19 J'ai pu, sur le Tour de Pologne justement,
21:23 qui était sur l'équipe, où j'ai pu montrer que dans les kilomètres,
21:27 seul, je m'en suis bien sorti pour aller gagner.
21:30 Sur les championnats d'Europe également,
21:33 je savais qu'avec l'équipe de France, on n'allait pas me déposer aux 200 mètres.
21:37 On avait prévu de me laisser autour du kilomètre
21:40 et puis je suis allé faire deuxième également.
21:42 Je me dis qu'il faudrait que je sois encore plus fort
21:45 que si je dois remonter dans le vent seul au physique,
21:51 que je sois en capacité de le faire,
21:53 que je sois capable de jumper deux places
21:56 pour me remettre dans la bonne roue à 800 mètres de la ligne
21:59 et refaire un sprint derrière.
22:00 Donc, je m'entraîne en me disant, ok, si jamais ça m'arrive,
22:03 je vais être en capacité de le faire.
22:06 Et puis après, ça me laisse aussi revenir à de la liberté.
22:10 On parle d'instinct, mais c'est aussi de la liberté de se dire,
22:14 si j'ai envie d'aller à droite, j'y vais, je suis la vague.
22:17 Alors que quand tu es dans un schéma avec cinq coureurs qui travaillent pour toi,
22:21 tu les suis.
22:23 Les gars, ils sont là pour toi, ils veulent ton bien,
22:28 ils veulent t'emmener, te protéger.
22:30 Donc forcément, tu les suis.
22:33 - Et ça, c'est ce qu'il nous disait en décembre pour cette année 2023.
22:36 Patrick, on va regarder à quoi ressemble le train
22:39 justement d'Arnaud Desmars et de la groupe AMA FDJ sur cette compétition.
22:42 - Déjà, pour corroborer un petit peu les propos d'Arnaud,
22:45 il faut dire que le train a diminué, il a diminué de wagon.
22:48 C'est un intercité qui est devenu un TER en quelque sorte.
22:52 Alors je ne parle pas de vitesse, attention, le prenez pas mal.
22:54 Mais avant, il y avait quatre wagons sur ce train.
22:57 Aujourd'hui, on va dire qu'il y en a deux.
23:00 Vous les avez ici à l'image avec le lanceur Myles Cotson
23:04 et Bram Velten, qui est le poisson pilote.
23:07 C'est-à-dire que dans un premier temps, vous allez voir Myles Cotson se placer en tête.
23:11 Il va essayer de tenir comme ça pendant 500 mètres, grand maximum.
23:14 Il ne tiendra pas beaucoup plus.
23:16 Et ensuite, Bram Velten va prendre le relais pour lancer à pleine vitesse
23:21 sur une distance plus ou moins longue.
23:23 Auparavant, c'était un rôle qui était tenu par Guarnieri et par Sinceldam,
23:27 respectivement, au place de Velten et Cotson.
23:30 On sait que ces deux-là sont partis dans d'autres équipes.
23:33 S'il n'a pas forcément un train sur des grandes courses comme Paris-Nice récemment
23:37 ou sur le prochain Tour de France, parce qu'on le sait,
23:40 il y a David Goddard dans cette équipe qui vise la victoire au classement général
23:43 ou un podium au classement général.
23:45 En revanche, sur une course comme ici, il peut bénéficier d'un train certes réduit,
23:50 mais pour l'amener quand même dans les meilleures dispositions.
23:52 Merci Patrick. On va apprendre le pouls au sein de cette équipe
23:56 après la quatrième place d'Arnaud hier par le directeur sportif Sébastien Joly
24:01 et grâce à Charles-Antoine Norat.
24:06 On a perdu deux de nos lanceurs avec Jacopo et Ramon à l'intersaison.
24:11 Là, on est dans une nouvelle génération.
24:14 On a des nouveaux coureurs qui nous ont rejoints.
24:16 On a Bram Walten qui a pris le lead pour lancer Arnaud,
24:20 bien aidé par Mike Cotson qui lui faisait le job avant ça.
24:24 Mais on doit s'adapter.
24:27 Après, Arnaud a eu un début de saison un peu contrarié aussi.
24:31 Il a été malade en février, ça ne lui a pas permis de reprendre initialement
24:37 comme prévu au Portugal à Algarve. Il a repris à UAE.
24:40 C'est pas mal de petites choses.
24:43 Ensuite, il a quand même fait un parainis plus que correct physiquement.
24:46 Il était revenu à un bon niveau.
24:48 Je dirais plutôt qu'il est sur la pente ascendante.
24:52 Hier sur la moto, vous me disiez Paul Penoët, c'est aussi un garçon qui peut être protégé.
24:56 Là, on l'a vu rouler un long moment dans la partie finale.
25:00 Quelle est l'explication ? Vous ne vouliez pas le garder au cas où dans ce circuit qui était très technique ?
25:05 On préfère garder le train initial avec Bram et Maïs.
25:10 Paul, c'est un peu notre joker.
25:13 Si jamais Arnaud a un souci dans le final, là on bascule sur Paul.
25:17 Hier, il ne fallait pas trop se poser de questions.
25:20 Le but était de rentrer pour pouvoir jouer la victoire d'étape.
25:23 C'est pour ça qu'on a mis Paul à contribution.
25:25 On sait aussi que Paul peut être à son avantage sur la dernière étape.
25:30 On le garde un peu comme ça.
25:32 Hier, il a montré qu'il était capable de s'adapter à la situation.
25:35 C'est ce dont on a besoin.
25:37 Paul, éventuellement, peut être une carte pour le classement général ?
25:40 On verra.
25:42 Ça fait un peu foutu de dire ça, mais on va prendre étape après étape.
25:47 On a une petite idée derrière la tête.
25:51 On va se concentrer sur l'étape d'aujourd'hui, qui est un peu moins scabreuse.
25:57 Christophe, Pierre, rapidement, ce qu'il faut souligner,
26:00 alors qu'on est à deux doigts de prendre le départ,
26:02 vous allez devoir vous préparer, Pierre Roland.
26:04 Il faut souligner qu'il joue gros, Arnaud Desmars, sur cette course.
26:08 Oui, il joue gros.
26:10 Hier, c'est son meilleur résultat depuis le début de saison.
26:13 Il a une 4ème place.
26:15 Avant, il était dans les "etc" sur les sprints.
26:18 Normalement, Arnaud Desmars, en grandes conditions,
26:22 doit minimum gagner une ou deux étapes sur cette course.
26:26 Ça fait partie de la stratégie de l'équipe de Poupava et Dégis,
26:29 qui s'oriente plus vers le classement général.
26:31 Il y a moins de monde autour d'Arnaud Desmars.
26:33 Ça se voit dans les résultats.
26:35 Ça ne veut pas dire qu'Arnaud est moins bon.
26:37 Je pense qu'il est largement au niveau.
26:39 Sauf que quand on est moins entouré, on le sait bien,
26:41 il faut avoir un vrai train dédié à ça.
26:43 C'est compliqué de se faire une place.
26:45 On l'a vu hier, dès qu'il y a un petit couac,
26:48 on se retrouve un peu trop loin.
26:49 On ne peut pas rivaliser avec ceux qui sont bien organisés,
26:51 comme l'équipe Cofidis hier l'était.
26:53 Il faut retravailler.
26:55 Saint-Joly nous l'a dit, il y a des jeunes à former.
26:58 Il y a un peu de travail encore du côté de la groupe Poupava et Dégis.
27:01 Ils sont prêts sur la ligne de départ, ces autres jeunes.
27:05 Patrick, vous vouliez prendre ma place aujourd'hui.
27:07 Je vais m'offrir un moment de gloire avec une stade
27:09 qu'on appelle la stade de Clairet.
27:11 Je voulais juste vous montrer que ce n'était pas si dramatique
27:13 pour Arnaud Desmars pour voir la première victoire par saison.
27:17 Vous allez voir, c'est intéressant, puisqu'on a relativement souvent
27:21 des premières places autour de mai, autour d'avril.
27:24 Également pour les premières victoires pour Arnaud Desmars.
27:27 On a même une moyenne par rapport à ça qu'on peut vous donner.
27:30 C'est après 16 jours de course, normalement, qu'il gagne Arnaud Desmars.
27:34 Aujourd'hui, c'est le 19e.
27:36 On est encore dans les temps, on est encore dans cette moyenne
27:38 pour Arnaud Desmars.
27:39 Pour l'instant, on n'est pas dans un état d'urgence
27:41 du côté de cette formation.
27:43 On s'est déjà séparé de Pierre Roland.
27:46 Je reste tout seul avec vous, mon cher Christophe.
27:48 Moi, ça me va.
27:50 Juste pour ajouter à la petite stade d'Arnaud,
27:52 certes, on n'est qu'au 19e jour,
27:54 donc il n'est pas trop en retard par rapport à sa première victoire.
27:56 Par contre, il est en retard par rapport à ses résultats.
27:58 Pierre l'a dit, on l'a noté ce matin,
28:00 il a fait seulement 2 fois 10e sur des étapes de Paris-Nice.
28:03 Il n'a jamais fait mieux depuis le début de l'année.
28:05 Sa meilleure place, c'est hier, 4e.
28:07 Oui, Patrick, merci.
28:09 À part hier, il n'avait pas fait mieux avant.
28:11 Hier, il ne fait que 4e sur le région Pays de la Loire-Tour.
28:15 Il y a du travail encore à faire dans son train
28:18 et peut-être même pour Arnaud encore.
28:20 Ils sont prêts, les petits loulous, sur la ligne de départ.
28:22 Ces 5 clubs qui vont se disputer une jolie course de 5 km.
28:26 On va faire peut-être l'attaque de Pierre tout de suite.
28:29 On fera des pancartes aussi, certainement.
28:31 En tout cas, ils sont juste derrière moi
28:33 puisqu'on est du côté de l'arrivée.
28:35 Ils sont en train de se préparer
28:37 pour être lancés par Pierre Rolens.
28:40 Oh, Pierre, vous êtes déjà là !
28:42 La petite clochette !
28:43 Je suis en place, mais j'ai peur qu'ils me roulent dessus.
28:46 Parce que là, ils...
28:48 Ils sont prêts, là.
28:50 Allez-y, Pierre.
28:51 Attendez, je ne sais pas s'il y a des caméramans
28:53 en plein milieu de la route.
28:55 Non, mais racontez-nous comment ils se sentent, les petits.
28:58 Là, je pense que la moitié ne m'ont pas reconnu.
29:01 Dites-leur que vous avez gagné 2 étapes sur le Tour de France.
29:05 Non, non, là, il y a beaucoup d'excitation.
29:07 Ils sont prêts à en découdre.
29:10 Oui, je pense que les encadrants ont intérêt
29:12 de bien chausser les calepiers.
29:14 Ça va partir à fond.
29:15 Il y en a qui vous regardent quand même,
29:17 qui vous fixent, justement.
29:18 C'est peut-être le micro qu'on regarde en même temps.
29:20 Mais comment vous les sentez, les petits, justement ?
29:22 Il y en a qui ont pris un petit peu d'avance, vous avez vu.
29:24 Attention, ça, c'est déclassement, c'est faux départ.
29:26 Il y a de l'excitation, c'est normal.
29:29 Non, non, ça me fait très plaisir.
29:31 Moi, ça me fait très chaud au cœur.
29:33 C'est la base, le socle du cyclisme.
29:37 C'est quelque chose qui me tient énormément à cœur.
29:39 Et je trouve ça très important que nous, les grandes épreuves,
29:43 on valorise le travail fait par tous ces bénévoles
29:46 et ces associations qui promouvent le vélo.
29:49 Est-ce que vous êtes prêts, Pierre, à donner le départ ?
29:51 Est-ce qu'on est prêts ?
29:52 Je suis prêt.
29:53 Du côté de l'organisation de la chaîne, l'équipe ?
29:54 Vous êtes prêts ?
29:55 3, 2, 1...
29:58 Attention.
30:04 Allez, c'est parti.
30:08 C'est trop chou, c'est trop chou.
30:10 Il y en a qui sont déjà en danseuse et tout.
30:12 Christian, vous avez vu ?
30:13 Oui, il y en a.
30:15 Il y a tous les âges en plus.
30:16 Il y a des grands, des petits, c'est très sympa.
30:18 Ce n'est plus des pré-licenciés derrière.
30:20 Salut quand même.
30:23 Ils vont faire un petit truc très sympa.
30:27 En tout cas, c'est aussi ça le cyclisme.
30:29 C'est le mélange des générations justement.
30:31 Et l'accueil, la réception qui est vraiment formidable depuis hier pour nous également
30:35 du côté de cette course de région Pays de la Loire.
30:38 Tour dans sa première édition de cette manière.
30:40 Christophe, on s'intéresse à l'étape du jour,
30:42 pas les 5 kilomètres qu'ils sont en train de parcourir.
30:44 Il y en a un peu plus du côté du peloton professionnel.
30:47 169,4 km aujourd'hui, avec à la fin 3 boucles de 17 km
30:52 qui passeront 4 fois sur la ligne.
30:54 C'est un petit peu plus difficile qu'hier.
30:56 On est à 1000 mètres aujourd'hui de dénivelé positif.
30:59 L'étape partira de Clisson.
31:02 Si je ne me trompe pas, il me semble qu'on aura 3 grimpeurs aujourd'hui.
31:06 Il y aura 3 sprints intermédiaires qui vont donner des bonifications aussi.
31:09 3, 2 et 1 seconde.
31:10 On a vu, on en a parlé tout au long.
31:12 Ça va frotter de l'importance des bonifications.
31:15 Donc il faudra faire attention.
31:17 Décolle de deuxième, de troisième catégorie aujourd'hui
31:21 avant de rejoindre le circuit final.
31:23 Une boucle, je le disais, de 17 km que les coureurs vont devoir effectuer 3 fois.
31:27 Mais voilà, pas de grosses difficultés aujourd'hui.
31:30 Ça devrait normalement arriver au sprint.
31:31 Il n'y a pas trop de vent.
31:32 En plus, les conditions climatiques sont plutôt bonnes.
31:33 Patrick, vous vouliez rajouter quelque chose sur cette étape ?
31:36 Là, comme ça, non.
31:37 Vous me prenez au dépourvu.
31:39 Non, mais c'est parce qu'on vous a piqué votre rôle.
31:40 Je culpabilisais un petit peu.
31:41 Oui, non, non, mais il est bon.
31:43 Il a très bien fait.
31:44 Il dit plus de 1000.
31:45 Il y a même 1200 mètres de dénivelé.
31:47 C'est quand même plus important.
31:49 Ça va être quand même assez spectaculaire.
31:51 Vous allez voir, ça risque de rouler vite malgré tout.
31:53 Si l'on en croit les premiers kilomètres, il y a déjà des échappées.
31:56 Et la moyenne, on est sur une moyenne rapide.
31:58 Oui, il n'y a pas beaucoup de vent, mais il y a du vent favorable toute la journée.
32:01 Alors attention, parce qu'il y a aussi des virages à angle droit dans le final.
32:04 Hier, on a vu des chutes dans l'amorce du sprint.
32:07 Dans la préparation du sprint, il faudrait être vigilant.
32:09 On va écouter Brian Coquart, justement, sur ce final aujourd'hui et sur cette étape.
32:14 Oui, bien évidemment, sur le papier, ça paraît plus simple.
32:18 Après, on a quand même le maillot de leader à défendre.
32:21 Pour mes coéquipiers, ce n'est pas sûr que ça va être la journée la plus simple.
32:25 On va essayer de faire les choses bien et de favoriser une arrivée au sprint.
32:31 C'est assez clair, forcément.
32:33 Coucou Saint-Michel également, qui passe derrière nous.
32:35 Les bus qui sont en train de se préparer pour aller après la ligne d'arrivée
32:39 et donc récupérer les coureurs tout à l'heure,
32:41 parce que vous allez suivre cette deuxième étape en direct avec nous.
32:44 Messieurs.
32:47 C'est l'heure des pronos. On est prêt ?
32:50 Patrick, qui va porter le maillot de meilleur grimpeur ce soir à l'ICZ ?
32:55 Très facile.
32:57 Allez-y, Patrick. Je voulais rattraper en disant que c'était une blague,
33:01 mais vous êtes prêts ?
33:03 Ce sera le même qu'hier. Gaegon.
33:05 Donc, Maël Gaegon, Pierre Roland.
33:08 Ce n'est pas possible, cette question.
33:10 Patrick a joué.
33:12 Ce n'est pas Maël Gaegon, en plus, il n'est pas dans l'échappée aujourd'hui.
33:15 Voilà, Patrick, vous jouerez pas.
33:17 Emmanuel Mourin.
33:19 Il s'est nu une en tant que nick.
33:21 Moi, je veux dire Joe Aeroscope.
33:23 (rires)
33:25 On prépare des trucs, des machins et là, vous venez tout perdre.
33:30 Il ne fallait pas venir me voir une heure avant le direct, Patrick,
33:32 pour savoir si j'allais donner quel type de prono à la fin de l'émission.
33:35 Vous n'allez plus rappeler que j'avais gagné hier, tout simplement.
33:37 Vous ne voulez pas me faire gagner deux fois de suite.
33:39 Exactement. Le vrai roi des pronos, c'est Christophe Ribelon.
33:42 On ne le détrônera jamais sur ce sujet.
33:44 Allez, on file du côté du direct de cette deuxième étape.
33:47 On est ravis d'être avec vous.
33:49 Ravi également d'attendre tout à l'heure le peloton à quelques mètres de nous également.
33:53 Merci Pierre, merci Christophe.
33:54 Je vous laisse rejoindre Patrick tout de suite.
33:58 (musique)

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