Le replay de la 2e étape - Cyclisme - Région Pays de la Loire Tour

  • l’année dernière
Retrouvez le replay de la 2e étape du Région Pays de la Loire Tour du 05/04/2023.
Transcript
00:00:00 Nous sommes à quelques mètres à peine juste après la ligne d'arrivée ici de cette deuxième
00:00:13 étape au Lyon d'Angers et juste à côté également de l'Hippodrome qui fait en partie
00:00:18 la renommée de cette ville.
00:00:19 On a hâte déjà de vivre cette étape ensemble.
00:00:22 Il y a plusieurs événements à suivre aujourd'hui sur la chaîne L'Equipe évidemment cette
00:00:25 étape et on suivra même le région Pays de la Loire-Tour jusqu'à vendredi mais également
00:00:29 le Classico ce sera à 20h55 ce soir la demi finale retour de la Coupe d'Espagne.
00:00:36 Un dispositif exceptionnel avec Candice Roland, Sébastien Tarrago qui seront sur place et
00:00:40 bien sûr le FC Barcelone contre le Real Madrid.
00:00:43 Allez on va retrouver Patrick Chassé, Christophe Ribelon et Pierre Roland pour cette étape.
00:00:48 Ce n'est pas difficile d'avoir désigné le meilleur grimpeur finalement à l'issue
00:00:53 de cette étape notamment quand on choisit des coureurs qui sont dans l'échappée messieurs.
00:00:56 Oui j'ai trouvé ça moche moi personnellement mais bon voilà.
00:00:59 Et pourquoi ? Mais c'est aussi moche ce que j'ai fait tout à l'heure Claire parce que
00:01:03 pourquoi j'ai dit que Maël Guégan allait conserver son maillot de leader de la montagne
00:01:08 et bien tout simplement parce que lors du premier grimpeur me semble-t-il il était
00:01:14 tout simplement passé en tête de ce premier grimpeur.
00:01:19 Bon voilà mais c'était avant que l'échappée ne se compose.
00:01:21 Non même pas d'ailleurs même pas c'est même pas lui donc j'avais tout faux.
00:01:24 Donc je vais perdre mon promo, c'est pas grave.
00:01:26 Je ne suis pas sûr qu'il le gagne pour autant on verra ça.
00:01:29 Allez, voilà avec le son ça sera mieux.
00:01:33 Allez quatre coureurs échappés aujourd'hui, quatre coureurs que vous apercevez ici à
00:01:39 l'image.
00:01:40 Alexander Kopp le champion du Danemark, Joe Roscoff l'américain ancien vainqueur du
00:01:45 Tour du Limousin mais ça remonte quand même huit ans en arrière bientôt.
00:01:49 Non sept ans en arrière bientôt.
00:01:50 Xavier Asparenne qui est l'un des meilleurs rouleurs espagnols pour l'équipe Euskaltel
00:01:57 et enfin Emmanuel Mora de l'équipe je dirais de l'équipe locale puisqu'il appartient
00:02:04 depuis l'an passé à la formation CICU Nantes Atlantique.
00:02:09 Quatre hommes en tête avec deux minutes cinquante-trois secondes d'avance alors que l'on vient de
00:02:14 franchir à ingrande la Loire il y a quelques instants sur ce pont magnifique.
00:02:20 Ces quatre coureurs qui ont bénéficié finalement de la mensuétude du peloton pour augmenter
00:02:27 leur avance au fil des derniers kilomètres.
00:02:30 On est quand même encore à 90 km de l'arrivée donc il peut se passer beaucoup de choses.
00:02:37 Vous avez vu le parcours tout à l'heure décrit par Christophe Riblon, c'est un parcours
00:02:43 qui offre certes plus de dénivelé que hier mais qui n'est quand même pas suffisamment
00:02:49 difficile pour écarter a priori les sprinteurs.
00:02:52 Le vent souffle modérément sensiblement, on ne va pas être d'accord.
00:02:59 Non mais voilà moins fort qu'hier on est d'accord en tout cas sur ce point.
00:03:02 Le vent plutôt du côté des coureurs parce que hier il soufflait de dos quand on allait
00:03:08 vers le sud, aujourd'hui on va plutôt vers le nord et il souffle à nouveau de dos.
00:03:12 C'est bien organisé quand même cette course.
00:03:14 Il a tourné effectivement, le vent vient de l'ouest aujourd'hui.
00:03:17 Le vent est plutôt favorable toute la journée puisqu'on remonte du sud vers le nord.
00:03:21 Donc effectivement aujourd'hui on aura à peu près les mêmes conditions qu'hier,
00:03:27 la course devrait aller relativement vite au niveau de la moyenne.
00:03:29 Alors qui roule en tête du peloton ? Eh bien regardez, évidemment l'équipe qui a pris
00:03:36 le maillot mais pas seulement puisque la formation Cofidis de Brian Cocard a reçu le soutien
00:03:42 de la formation Groupama FDJ d'Arnaud Desmarres.
00:03:44 Pierre Roland, ça vous paraît logique qu'aussitôt, ou aussi loin de l'arrivée si vous préférez,
00:03:50 aussitôt dans la journée, dans cette étape, eh bien on vienne prêter main forte à Brian
00:03:54 Cocard et ses équipiers ? Oui, oui, c'est tout à fait normal.
00:03:58 Arnaud Desmarres c'est le sprinter référence avec Brian Cocard sur cette épreuve et ils
00:04:05 ont mis leur jeune coureur, Eddy Lewittouze, à rouler en tête de peloton.
00:04:11 Donc voilà, il continue son apprentissage avec l'équipe World Tour en tête de peloton.
00:04:17 La formation continue pour lui.
00:04:19 Moi je ne suis pas du tout d'accord.
00:04:21 Je ne comprends pas pourquoi on vient rouler aussitôt alors qu'hier on s'est fait battre.
00:04:24 Ce n'est pas que je ne comprends pas, c'est que je trouve que c'est… On pourrait attendre
00:04:30 encore 88 km, 2 minutes 50.
00:04:31 Je me plains souvent, je fais la remarque qu'on vient rouler trop tard.
00:04:35 Là, je pense qu'on roule un peu trop tôt mais après ce n'est que mon point de vue.
00:04:38 On n'a pas besoin pour la groupe Amavi des Gilles de montrer ses intentions aussitôt
00:04:43 et surtout, je pense que ce serait utile de laisser les coureurs de l'équipe Cofidis
00:04:48 se fatiguer un petit peu plus.
00:04:49 Le pont de l'Océane qui est franchi à nouveau mais cette fois-ci par le peloton.
00:04:54 On franchit la Loire.
00:04:56 Il n'y a pas énormément de ponts parce que la Loire est un fleuve très large entre
00:05:01 Nantes et l'Anjou.
00:05:03 Bien sûr à Angers c'est possible, à Ancenis également.
00:05:07 Effectivement, il ne faut pas se louper.
00:05:09 Pour faire une sortie de vélo… Voilà, justement, puis il y en a un autre qui a franchi le pont.
00:05:14 C'est tout simplement sur la moto l'équipe Thomas Beauclair.
00:05:19 Thomas, bonjour.
00:05:20 Bonjour Patrick.
00:05:21 Vous êtes loin, attendez, on va monter ça.
00:05:26 Oui, oui, ça va aller, on va vous entendre.
00:05:30 Je vais coller le micro.
00:05:31 C'est mieux là, effectivement.
00:05:33 Vous voyez, je suis bardé de caméras sur la moto.
00:05:35 Il y en a là, il y en a là.
00:05:36 Salut tout le monde.
00:05:37 Je ne voulais pas te louper.
00:05:38 Oui, bonjour à tous.
00:05:39 Je suis très très content d'être parmi vous sur ce pays de la Loire-Tour.
00:05:45 Une course sympa, quatre étapes avec quatre coureurs devant.
00:05:50 Vous les avez détaillées.
00:05:51 Comme vous l'avez dit, on a repassé la Loire.
00:05:54 Si je ne dis pas de bêtises, même si je n'étais pas là hier, j'ai essayé de
00:05:56 me tenir un petit peu au courant de ce qui se passait.
00:05:58 On est parti de Saint-Nazaire, on a passé du nord au sud.
00:06:00 On a repassé à l'instant du sud au nord.
00:06:03 D'ailleurs, il y a pas mal de ponts.
00:06:04 Ne vous inquiétez pas, dans le coin, c'est entre Nantes et jusqu'à Ancenis, il y a pas
00:06:09 mal de ponts.
00:06:10 Donc, si Christophe, tu as envie d'aller faire un petit tour de vélo avec Thierry
00:06:13 dans le coin après l'étape, il ne faut pas que ça te freine la traversée de la
00:06:18 Loire.
00:06:19 Ce n'est pas une bonne excuse parce qu'il y en a quelques-uns.
00:06:20 Pour le vent, je vais vous mettre d'accord, il n'y en a quasiment pas.
00:06:26 Là, je vois des petits drapeaux.
00:06:28 Tout à l'heure, en allant à moto au point de rendez-vous, il y avait des éoliennes.
00:06:32 Elles ne tournaient même pas.
00:06:33 Vraiment, le vent peut considérer qu'il est nul.
00:06:35 Il n'y en a pas.
00:06:37 Autant hier, il était très fort.
00:06:39 Il y a une direction qui est donnée.
00:06:41 D'ailleurs, j'ai noté que Christophe Riblon avait dit que le vent était de l'ouest,
00:06:43 que les coureurs allaient du sud vers le nord.
00:06:45 Donc, il l'avait dans le dos.
00:06:46 C'est la logique de Christophe Riblon.
00:06:50 Franchement, c'est une partie de course.
00:06:54 Il y a un peu plus de trois minutes d'avance pour les quatre coureurs.
00:06:57 Ils sont tous classés au général à 10 secondes, si je ne dis pas de bêtise.
00:07:00 Bien sûr que derrière, ça doit contrôler.
00:07:03 J'imagine que l'équipe Cofidis a dû mettre un coureur.
00:07:05 Ce n'est pas l'étape qui a été la plus disputée pour l'instant.
00:07:08 Mais il y a de quoi faire sur ce circuit final à parcourir trois fois.
00:07:12 On y reviendra.
00:07:13 Mais il y a un beau virage à épingle avant, assez serré, mais propre néanmoins.
00:07:16 Et puis, quatre coureurs qui travaillent bien ensemble.
00:07:19 Si vous êtes OK avec ça, on ira peut-être voir le directeur sportif de la seule équipe
00:07:23 française représentée à l'avant.
00:07:24 L'équipe CIC une Antatlantique qui, fidèle à son habitude, que ce soit sur ce pays d'Alloire
00:07:29 Tour ou depuis le début de l'année, même l'année dernière, depuis qu'elle a accédé
00:07:32 à l'échelon professionnel en troisième division mondiale, eh bien, prend toujours
00:07:37 la responsabilité d'animer la course et d'être présent dans les échappées pour
00:07:40 notre plus grand plaisir.
00:07:41 Vous avez eu raison, Thomas, de me corriger sur le nombre de ponts, parce que j'avoue
00:07:45 que quand vous l'avez dit, j'ai tiqué un peu.
00:07:48 Je suis allé vérifier.
00:07:49 Effectivement, autant en aval de Nantes.
00:07:52 Puis c'est un peu une longue histoire.
00:07:54 Il n'y a jamais eu beaucoup de ponts parce que d'abord, il y a l'estuaire.
00:07:57 Il y a le fameux pont de Saint-Nazaire qui aurait dû être franchi hier par les coureurs,
00:08:01 mais qui ne l'a pas.
00:08:02 Elle a point zété.
00:08:03 Et puis, moi, je me souviens quand même, jadis, justement, à Nantes, il n'y avait
00:08:09 pas beaucoup de ponts du côté de Nantes.
00:08:11 Et puis, il s'en est construit petit à petit.
00:08:13 Donc maintenant, il y en a un petit peu davantage.
00:08:15 Et puis là, on est en amont.
00:08:16 Alors, c'est qu'on n'est pas entre Nantes et Ancenis.
00:08:18 On est même au-delà.
00:08:19 On a franchi la Loire, donc à un grand le freine sur Loire.
00:08:24 On est un peu aux confins de l'Anjou et de la Bretagne.
00:08:29 Alors, je sais bien que là, je parle des anciennes provinces.
00:08:33 Parce que si je dis ici, sur la course des pays de la Loire, qu'on est en Bretagne,
00:08:39 bon, ça ne va pas le faire.
00:08:41 On va calmer tout le monde.
00:08:43 Mais avant, on ne faisait pas le distinguo.
00:08:45 Enfin, on faisait le distinguo, oui, entre Anjou, dont Anjou était bien sûr
00:08:49 la capitale, et puis bien sûr la Bretagne, qui avait des vues sur des territoires
00:08:56 beaucoup plus larges que c'est le cas maintenant.
00:08:59 D'ailleurs, hier, on m'a repris.
00:09:00 On m'a dit "mais tu parles du Marais breton, on est en Vendée".
00:09:02 Ben oui, en Vendée, on appelle ça le Marais breton.
00:09:05 En tout cas, la région où nous étions du côté de Saint-Gilles-Croix-de-Vie,
00:09:09 où l'on a vu Brian Cocker s'imposer avec une belle aisance dans le sprint hier,
00:09:17 dans le sprint final, sprint dont la préparation a quand même été assez mouvementée,
00:09:22 puisqu'il y a eu beaucoup de chutes.
00:09:24 Deux coureurs n'ont pas pris le départ.
00:09:26 Parmi ces deux coureurs qui ont été victimes des chutes hier, eh bien,
00:09:32 Nasser Bouani, malheureusement, qui a dû renoncer.
00:09:36 Nasser Bouani qui a néanmoins franchi la ligne hier, mais qui ensuite,
00:09:39 après des examens médicaux, et puis tout simplement parce qu'il n'était pas en état,
00:09:44 n'a pas pris le départ ce matin.
00:09:46 On a également le Belge Jules Esters de la formation Flanders-Baloise,
00:09:51 qui est non partant.
00:09:52 J'ai presque envie de dire, Pierre Roland, que c'est peu, finalement,
00:09:56 le nombre de non partants après ces chutes qu'il y a eu hier sur le circuit final.
00:10:02 Oui, au vu de la très grosse chute où Nasser Bouani était impliqué,
00:10:07 beaucoup de coureurs, on a vu que ça a chuté très lourdement.
00:10:11 Après, il y a eu le tout droit du coureur de Burgos,
00:10:14 plus la chute de Cyril Barthes pour l'équipe Burgos également.
00:10:19 Seulement deux non partants.
00:10:21 C'est vrai que c'est presque un miracle au vu du tas de coureurs qu'il y a eu,
00:10:25 notamment sur la première chute.
00:10:26 Oui, il y en a un qui est reparti, mais couvert de pansement, couvert de bandage.
00:10:31 Cyril Barthes.
00:10:32 Cyril Barthes, on verra si ça se passe bien pour lui.
00:10:34 On fera peut-être le point, d'ailleurs, en fin d'étape avec lui,
00:10:36 pour savoir comment il a vécu cette étape.
00:10:39 Et on a vu, vous les avez peut-être aperçus,
00:10:41 les coureurs qui sont marqués par les chutes.
00:10:44 Ici, c'est Marein Vandenberghe qui porte par défaut le maillot vert du classement par points.
00:10:50 Je dis par défaut parce qu'évidemment,
00:10:51 Brian Coquart, en reportant l'étape hier,
00:10:53 a pris la tête du classement général par le jeu des bonifications,
00:10:57 mais aussi du classement par points,
00:11:00 puisque les points les plus importants étaient touchés par le vainqueur de l'étape hier,
00:11:04 ce qui semble tout à fait normal.
00:11:06 Vandenberghe ayant pris la deuxième place,
00:11:07 il occupe la deuxième place de ce classement par points également,
00:11:12 et surtout, il porte le maillot vert.
00:11:13 Il n'a qu'une petite seconde de retard au classement général sur Brian Coquart.
00:11:17 Et le troisième, le troisième du classement,
00:11:19 on vous le rappelle, ce n'est pas un sprinter.
00:11:21 C'est Valentin Ferron de l'équipe Total Energy,
00:11:26 qui possède quatre secondes de retard.
00:11:28 Pourquoi est-il si haut dans le classement ?
00:11:29 Parce qu'il était échappé hier,
00:11:30 au même titre que ces hommes que vous voyez ici à l'image.
00:11:33 Et en cours de route, il a empoché des bonifications,
00:11:36 six secondes au total,
00:11:37 ce qui lui permet de bien figurer au classement,
00:11:40 devant les coureurs qui hier à l'arrivée n'ont pas pris de bonif.
00:11:43 Ce matin,
00:11:50 ce n'est pas tout à fait ce matin,
00:11:52 il était 12h35,
00:11:53 quand le départ a été donné,
00:11:58 on avait ce peloton,
00:12:00 non plus de 105 coureurs,
00:12:01 mais de 103 coureurs désormais,
00:12:03 départ donné de cette belle cité de Clisson,
00:12:08 cité médiévale,
00:12:10 avec le château que vous apercevez ici,
00:12:13 édifié au confluent de la Sèvres-Nantaise et de la Moine.
00:12:19 Et même s'il s'agit d'une ruine,
00:12:20 on ne peut qu'être impressionné par sa stature.
00:12:23 Olivier Ier l'aurait fait construire au XIIIe siècle,
00:12:27 à son retour des croisades.
00:12:29 Et puis un petit peu plus loin,
00:12:30 à Chantosso,
00:12:33 au lieu dit pont du Moulin,
00:12:35 en contrebas de la Citadelle,
00:12:37 sur la Loire,
00:12:38 on retrouve ici un vieil édifice,
00:12:39 qui était jadis un bureau d'octroi,
00:12:42 un péage si vous préférez.
00:12:44 On appelle ces ruines ici les Moulins pendus.
00:12:47 La construction de ces moulins seigneuriaux
00:12:50 remonterait au XIVe siècle.
00:12:53 On voulait vous montrer quand même ces vieilles pierres,
00:12:56 parce qu'on est dans une région,
00:12:59 que ce soit la Loire Atlantique avec Clisson,
00:13:02 ou maintenant l'Anjou, le Haut-Anjou,
00:13:05 comme on va le voir,
00:13:07 dans le Pays de Segrès notamment,
00:13:08 on est vraiment dans des régions qui ont été marquées
00:13:12 par l'histoire,
00:13:13 par de nombreux conflits aussi.
00:13:15 On s'est beaucoup battus dans cette région.
00:13:18 Ça va beaucoup mieux maintenant,
00:13:19 maintenant on se bagarre mais sur un vélo.
00:13:21 C'est quand même plus appréciable,
00:13:23 surtout pour vous qui avez choisi de regarder
00:13:26 ce Région Pays de la Loire Tour,
00:13:28 cette semaine en notre compagnie sur la chaîne L'Equipe.
00:13:32 Cette échappée, on va la garder comme ça,
00:13:34 comme le disait Thomas Vauclair,
00:13:35 à l'image selon vous pendant pratiquement toute l'étape,
00:13:39 au vu de ce que l'on voit actuellement
00:13:41 et au rythme du peloton,
00:13:42 peloton pourtant très étiré.
00:13:44 Oui, il n'y a pas de raison de revenir tôt
00:13:46 sur les quatre rangs de tête,
00:13:47 sous prétexte de s'exposer à des contres derrière.
00:13:51 Donc non, on va maintenir l'écart là
00:13:53 entre 2 et 3 minutes,
00:13:55 entre 2 minutes 30 et 3 minutes peut-être.
00:13:57 Il n'y a pas du tout de précipitation à avoir
00:14:02 sur le fait d'aller chercher les hommes de tête.
00:14:03 Je pense qu'on va calculer pour essayer de les reprendre
00:14:05 sur le circuit final dans les 20 derniers kilomètres,
00:14:08 je dirais, mais on est sur un scénario tout à fait classique.
00:14:13 Vous avez vu comment il était pressé celui-là ?
00:14:15 On a une petite caméra qui est là,
00:14:16 qui filme la course et puis la voiture escale telle qu'il veut passer.
00:14:20 Il a le temps, on vient de lui dire
00:14:21 qu'il va rester devant un bon moment,
00:14:22 ce gars, notamment celui qu'il a aux avant-postes
00:14:25 et que vous voyez avec son maillot orange
00:14:27 puisqu'il s'agit de l'équipe Euskaltel
00:14:29 qui est représentée à l'avant de la course
00:14:32 par Javier Miguel Asparen.
00:14:34 Asparen, je vous disais, l'un des meilleurs rouleurs
00:14:37 de l'équipe Euskaltel
00:14:38 et qui a eu l'occasion de remporter l'année dernière
00:14:40 une étape sur le tour d'Alen Tejo.
00:14:45 On dit Alen Tejo, on ne prononce pas de cette façon
00:14:50 parce que c'est bien sûr au Portugal.
00:14:52 Voilà, et il avait donc été assez performant
00:14:56 puisqu'au-delà de cette victoire d'étape,
00:14:58 il avait également terminé deuxième de cette épreuve
00:15:01 disputée au Portugal.
00:15:03 On va rentrer dans les...
00:15:04 Oui, vous venez...
00:15:05 - Oui, je voulais juste ajouter qu'on a passé
00:15:07 tous les grimpeurs de la journée
00:15:08 et vu que Claire nous a posé une petite question colle
00:15:12 en avant-course, on va lui répondre.
00:15:13 On a tous les trois perdu.
00:15:15 C'est bien Asparen aujourd'hui qui va porter le maillot.
00:15:17 Donc voilà, on a passé tous les grimpeurs.
00:15:19 C'est lui qui est passé en tête des trois grimpeurs.
00:15:20 Donc il a pris le maillot à Maël Guégan
00:15:23 qui le portait depuis la première étape hier.
00:15:26 - Et bien voilà, donc vous avez perdu, moi aussi.
00:15:28 C'est super. Merci les pronos.
00:15:30 On passe pour... Voilà.
00:15:31 Bah écoutez, puisque c'est comme ça,
00:15:32 on tourne une page de pub et on revient tout neuf
00:15:35 dans quelques instants en compagnie de Thomas Vauclair
00:15:37 sur la moto l'équipe, avec en cabine à mes côtés
00:15:40 Pierre Roland et Christophe Riblon.
00:15:42 On va tout de suite.
00:15:43 Deuxième étape aujourd'hui, deuxième étape de ce région,
00:15:52 Pays de la Loire, que vous apercevez ici.
00:15:55 Magnifique, le région Pays de la Loire-Tours,
00:16:00 dont c'est la première édition,
00:16:01 mais qui prend la suite évidemment du circuit de la Sarthe.
00:16:04 La Loire ici, ce fleuve, ce fleuve magnifique
00:16:08 de plus de 1000 kilomètres de long,
00:16:10 car il prend sa source au mont Gerbier de Jaune,
00:16:15 au sud-est du massif central, en Ardèche,
00:16:18 où nous avions d'ailleurs été en début de saison
00:16:20 pour la Faune Ardèche classique.
00:16:23 Eh bien, on sait bien qu'il se jette dans l'océan Atlantique
00:16:26 avec l'estuaire qui est situé, lui, en aval de Nantes
00:16:30 et de Saint-Nazaire, l'estuaire donc en Loire-Atlantique
00:16:34 dans cette région que nous allons sillonner.
00:16:37 Et on va retrouver les quatre hommes de tête,
00:16:39 quatre coureurs qui possèdent deux minutes et 40 secondes,
00:16:43 les quatre échappés du jour, puisque cet échappé est parti
00:16:46 peu après le départ.
00:16:48 Alexandre Camp est le coureur que vous voyez ici
00:16:50 au premier plan avec le Deussart 54.
00:16:53 C'est le champion du Danemark.
00:16:55 Il appartient à l'équipe Tudor.
00:16:57 Et puis, on retrouve également en sa compagnie
00:17:00 trois autres coureurs.
00:17:01 Xabier Miquel Asparen, le coureur basque
00:17:04 de la formation Euskaltel-Euskadi.
00:17:07 Christophe Riblon, vous l'a dit tout à l'heure,
00:17:08 il a pris la tête du classement
00:17:12 de meilleur grimpeur et il est en train de détrôner
00:17:16 Maël Guégan qui était échappé hier et qui porte aujourd'hui
00:17:19 donc le maillot distinctif.
00:17:21 Le coureur au maillot bleu, le coéquipier de Maël Guégan,
00:17:24 qui est présent aujourd'hui dans cet échappé,
00:17:26 vous le voyez ici, c'est Emmanuel Morin.
00:17:29 Emmanuel Morin qui est aussi un peu le régional
00:17:31 puisqu'il est de Mashkoulle.
00:17:33 Il est également membre de cette équipe du CIC
00:17:37 Unanth Atlantique, lui qui a eu l'occasion de terminer
00:17:40 l'an passé deuxième de Cholet-Pays de la Loire.
00:17:45 Une épreuve qui avait été remportée par Marc Sarraud,
00:17:47 Marc Sarraud auquel on pense bien sûr,
00:17:49 puisque on le sait, malheureusement,
00:17:52 le coureur d'A.G. De Zer Citroën n'a pas encore pu
00:17:55 débuter sa saison.
00:17:58 C'est Pierre qui nous disait ça hier.
00:18:00 Il se plaint du genou qu'il n'arrive pas à régler complètement.
00:18:06 Oui, il est blessé, il a été blessé au genou gauche
00:18:11 et puis après au genou droit ou l'inverse.
00:18:12 Il a du mal à s'en sortir.
00:18:15 On sait que les genoux en vélo, c'est très compliqué.
00:18:18 Des fois, on n'est jamais embêté de notre carrière
00:18:21 et on ne sait pas pourquoi.
00:18:22 On change de vélo, on change de chaussures ou de pédales.
00:18:26 Les pédales automatiques, des fois, sont compliquées à régler.
00:18:29 Mais ça peut être pour diverses raisons.
00:18:32 En tout cas, il est embêté depuis le début de l'année.
00:18:35 Il n'a toujours pas repris sa saison
00:18:36 et on est déjà au mois d'avril.
00:18:39 Ça commence à être tard.
00:18:41 Emmanuel Morin, présent dans cet échappé,
00:18:43 qui est âgé de 28 ans,
00:18:45 qui a eu l'occasion de débuter sa carrière professionnelle
00:18:49 chez Cofidis, l'équipe Cofidis qui roule actuellement
00:18:52 en tête du peloton.
00:18:54 Vous le voyez au profit de Brian Cocard,
00:18:57 Brian Cocard, qui est le leader de la course.
00:18:59 Le maillot distinctif du leader du Région Pays de la Loire-Tour
00:19:03 est un maillot bleu.
00:19:05 Attention, vous le voyez dans la roue,
00:19:07 vous le voyez, vous le devinez plus exactement
00:19:10 dans la roue de ses équipiers.
00:19:12 On a stabilisé l'écart.
00:19:14 On a vu tout à l'heure un coureur de l'équipe
00:19:16 Groupama FDJ venir prêter main forte, gentiment,
00:19:19 pour montrer la bonne volonté.
00:19:21 Voici Emmanuel Morin dont je vais vous parler,
00:19:24 natif de Machecou en Loire-Atlantique.
00:19:26 C'est sa deuxième saison chez CICU Nantes-Atlantique.
00:19:30 Il avait passé trois ans chez Cofidis.
00:19:34 Et c'est probablement avec la deuxième place
00:19:37 sur Cholet l'année dernière,
00:19:39 une autre deuxième place en Bretagne sur la Route Adélie,
00:19:41 à Vitrée, en 2021, qui reste ses meilleures références.
00:19:46 On l'avait vu également terminer troisième du classement final
00:19:50 de la Tropicale à Missa-Bongo,
00:19:51 cette course par étapes disputée au Gabon.
00:19:55 Ça, ça remonte déjà à 2020.
00:19:58 Allez, vous apercevez le peloton dans la localité du Lourou-Béconné.
00:20:08 Et puis ensuite, nous prendrons la direction d'Erdre, en Anjou,
00:20:13 Brun-sur-Longuenay, avant d'arriver pour un premier passage au Lion-d'Angers.
00:20:17 Je dis ça pour les gens qui connaissent la région,
00:20:20 qui pourront ainsi se situer s'ils n'ont plus se rendre sur le parcours.
00:20:26 Et il y aura un circuit de 17 kilomètres qu'il faudra faire trois fois.
00:20:31 17 kilomètres, c'est trois fois plus long que le circuit d'hier,
00:20:35 le circuit urbain que les coureurs devaient couvrir hier à cinq reprises
00:20:41 dans le final de l'étape de Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
00:20:44 Allez, on voit l'avant du peloton.
00:20:50 Donc, il y a toujours le coureur de groupe AMA-FDJ qui roule,
00:20:54 c'est Eddy le 8-12.
00:20:55 Il est accompagné par deux coureurs de l'équipe Cofidis
00:20:58 qui lui prêtent main forte dans cet effort-là.
00:21:02 On a François Bidart et on a aussi Hugo Toumia qui sont en train de rouler.
00:21:07 Donc, on a trois coureurs qui maintiennent l'écart pour l'instant
00:21:10 autour des 2 minutes 30 avec les quatre hommes de tête.
00:21:13 Le peloton est en train d'essayer de commencer à réduire
00:21:21 tout doucement l'écart avec les échappés
00:21:23 parce qu'on va arriver sur le circuit dans une vingtaine de kilomètres.
00:21:26 Et je pense que l'idéal serait d'arriver autour des 1 minute 30, 2 minutes
00:21:30 pour ne pas avoir énormément de difficultés,
00:21:32 essayer de garder le plus de coureurs possible pour le final.
00:21:37 Ils vont essayer tout doucement de réduire l'écart
00:21:39 jusqu'à 1 minute 30 à 50 kilomètres de l'arrivée.
00:21:42 Alors, on rappelle qu'il y a 6 coureurs seulement par équipe
00:21:45 sur ce Région Pays-de-la-Loire Tour.
00:21:47 6 coureurs et non pas 7 comme ça peut être le cas sur d'autres épreuves
00:21:51 puisque c'est autorisé sur une course d'une semaine
00:21:53 d'avoir 7 coureurs par équipe.
00:21:56 7 et 8 sur les grands tours, donc il y a 6.
00:21:59 Il faut être très subtil dans son choix stratégique.
00:22:03 Dans son choix stratégique, il faut être subtil
00:22:05 parce qu'à 6, quand on a un leader plus un ou deux coureurs
00:22:08 pour lancer le sprinter, on manque vite de manœuvres.
00:22:13 Donc voilà, les coureurs qui s'arrêtent...
00:22:15 Il n'a pas abandonné là Arnaud, il s'arrête dans un petit besoin naturel.
00:22:19 Voilà, ils vont s'arrêter une dernière fois,
00:22:21 ils vont prendre quelques bidons, quelques gels en passant à la voiture
00:22:24 et ils vont se mettre en mode finale.
00:22:27 Une heure et demie, une heure quarante de l'arrivée,
00:22:30 on va rentrer dans le...
00:22:32 On va serrer un peu les calepiers et c'est bientôt le sprint final.
00:22:37 Serrer les calepiers, c'est une expression.
00:22:40 Je dirais un peu désuète parce qu'il y a quand même bien longtemps
00:22:45 que les coureurs n'utilisent plus de calepiers.
00:22:47 On va serrer les courroies des chaussures.
00:22:49 On voit des fois les coureurs qui resserrent leurs chaussures dans le final.
00:22:52 Mais pas les calepiers.
00:22:55 C'était pour venir au secours de...
00:22:58 Il faut des expressions du jargon, il faut les former.
00:23:01 On rappelle que sur cette course, il a un peu pris la place.
00:23:03 Voilà, c'est bon ça.
00:23:04 C'est pour ça qu'il a des vieilles expressions qui remontent des fois.
00:23:08 Ah, oulala, des bordures...
00:23:10 Bordures gravel, attention !
00:23:12 Bordures gravel, très très bon !
00:23:15 Et Alexandro Valverde qui a repris une licence,
00:23:18 avec Laurent Brochard aussi, tous les deux ont repris une licence en gravel.
00:23:23 Ça c'est l'hélico de Félix qui fait le tcham de berger.
00:23:27 Vous avez vu, elle reste bien dans le chemin.
00:23:28 Oui, autant qu'à faire, c'est quand même plus praticable.
00:23:32 Et puis elles connaissent le règlement.
00:23:35 Voilà, je ne sais pas comment sera le lait ce soir.
00:23:38 Tourné.
00:23:40 Alors, on va peut-être parler du cahier du Meneloir,
00:23:44 qui est une spécialité en devenir...
00:23:48 Non, on va redevenir sérieux surtout.
00:23:49 On va revenir sur le peloton, puis surtout laisser peut-être un peu de quiétude à ces vaches,
00:23:55 qui ne demandaient pas autant d'agitation.
00:23:58 Sur cette deuxième étape, des routes relativement planes,
00:24:02 et encore 70 km à couvrir.
00:24:05 On a l'impression que les trains,
00:24:08 on parlait de trains tout à l'heure pour parler du train des Sprinter,
00:24:11 les équipes, en tout cas les trains sont déjà composés.
00:24:16 On a vu derrière l'équipe Cofidis, l'équipe Groupama FDJ,
00:24:19 l'équipe Coratec qui roule assez haut placée également.
00:24:23 On les reconnaît avec leur maillot Bordeaux,
00:24:25 les maillots jaunes Fluo de la formation Bingo.
00:24:27 Vous voyez que tout le monde est un petit peu ensemble.
00:24:29 Chaque équipe est un petit peu courte ensemble,
00:24:34 comme si on ne voulait pas trop se mélanger.
00:24:36 Mais en fait, c'est une question d'organisation.
00:24:39 Et puis, c'est maintenant une habitude.
00:24:41 On n'attend pas les derniers kilomètres pour se regrouper,
00:24:46 pour courir ensemble.
00:24:47 Alors, il y a quatre équipes qui sont bien contentes d'avoir
00:24:52 peut-être un coureur à l'avant de la course.
00:24:54 Les quatre formations représentées par ces quatre coureurs échappés.
00:25:00 La formation Euskaltel, ici à Sparen.
00:25:03 La formation de Joy Roscoff Q36.5.
00:25:10 Ici, l'équipe Tudor. On ne reconnaît pas le maillot de l'équipe
00:25:12 puisqu'ils portent le maillot distinctif de champion du Danemark.
00:25:16 C'est Alexander Kamp,
00:25:19 vainqueur d'une étape sur le Tour du Yorkshire,
00:25:23 cher à Thomas Vauclair.
00:25:25 Vous, vous n'avez jamais gagné sur le Tour du Yorkshire.
00:25:27 Je ne l'ai jamais fait.
00:25:28 Vous ne l'avez jamais fait. Pierre Roland non plus.
00:25:31 Je l'ai fait une fois et ça n'a pas été un grand souvenir.
00:25:34 Parce qu'il a plu pendant quatre jours.
00:25:35 C'est un cliché, mais...
00:25:37 Oui, bien sûr.
00:25:38 Mais là, non.
00:25:40 Et bien voilà, Alexander Kamp ici également,
00:25:42 deuxième du Tour de Norvège où il avait remporté une belle étape.
00:25:47 Alors, on va peut-être passer, puisqu'on parlait de Thomas Vauclair,
00:25:50 on va peut-être passer justement la parole à Thomas sur la moto de l'équipe
00:25:54 puisqu'il est aux côtés de Valentin Brico,
00:25:56 le directeur sportif de la formation CIC Une Ante Atlantique,
00:26:01 représentée à l'avant de la course par Emmanuel Morin.
00:26:06 Oui, exactement. Si je vous dis Brico, Patrick, ça vous parle, non ?
00:26:10 Vous comme moi, on est dans le peloton depuis des années.
00:26:13 Alors, je vous la fais courte.
00:26:14 Je suis avec le fils de mon directeur sportif,
00:26:17 qui était un de mes directeurs sportifs pendant mes années pro.
00:26:19 Alors, vous savez, souvent quand on dit "je t'ai vu tout petit comme ça",
00:26:22 et bien Valentin, je l'ai vu tout petit et maintenant,
00:26:24 il a 26 ans, il est au volant de la voiture du team CIC Une Ante Atlantique.
00:26:28 Donc, ça fait mal, le temps passe.
00:26:30 Mais bon, un jeune directeur sportif avec un coureur Emmanuel Morin qui est à l'avant,
00:26:33 c'est un petit peu la marque de fabrique du team CIC Une Ante Atlantique.
00:26:36 Dès qu'on a l'occasion, on se met en évidence.
00:26:39 Oui, tout à fait. On a la chance d'avoir une course par étape à domicile.
00:26:42 On doit montrer le maillot pour le club, pour ses partenaires.
00:26:45 Et les garçons font du bon boulot depuis hier.
00:26:47 Donc, on sait que le peloton joue avec l'échappée,
00:26:49 mais on va essayer de faire le maximum en point pour aller chercher l'approche de modification.
00:26:54 Est-ce que je dis une bêtise ?
00:26:56 Si avec l'arrivée de Pierre Barbier cette année,
00:26:59 Emmanuel Morin l'an dernier était un petit peu plus préservé pour les arrivées groupées.
00:27:03 Il a un petit peu plus de liberté, c'est ça non ?
00:27:05 Oui, tout à fait. Il a plus de liberté.
00:27:06 Après, il est conscient que Pierre c'est vraiment un pure sprimteur.
00:27:09 Manu, c'est plus un puncher sprimteur.
00:27:11 Il est conscient que Pierre a des réalités aussi pour performer aujourd'hui.
00:27:14 Donc, voilà, c'est aussi une occasion d'aller chercher des points
00:27:17 et puis aussi des secondes qui pourront être précieuses pour la semaine.
00:27:20 Bon, et sinon, ton papa, il a déserté le pays de la Loire-Tour.
00:27:23 Il t'a filé quelques infos quand même,
00:27:25 parce qu'il est quand même coutumier des coups un petit peu roublards sur ces routes
00:27:30 quand il est un petit peu le local de l'étape comme ici.
00:27:33 Non, j'ai toujours des bons conseils, moi après...
00:27:34 Il est trop vieux, non ? C'est des tactiques de vieux ça maintenant, non ?
00:27:37 Un peu comme moi, quoi !
00:27:39 Ah là, c'est la question piège parce que je vais me faire engueuler entre...
00:27:41 Ah, il rougit, Valentin ! Vous le voyez pas, mais il rougit !
00:27:44 Vas-y, lâche-toi, il n'écoute pas papa, là.
00:27:46 Non, non, j'ai la chance de connaître les routes étant du secteur avec les coureurs,
00:27:49 donc on va tâcher de bien faire.
00:27:50 Il y a un circuit final qui peut être propice pour un sprint massif
00:27:52 et j'ai confiance en mes garçons.
00:27:55 Allez, merci Valentin, bonne étape.
00:27:57 Et si la prochaine fois qu'il faudra interviewer Thierry Bricot,
00:28:00 vous appellerez un autre consultant, parce que je ne suis pas sûr qu'il baisse la fenêtre.
00:28:04 Merci Thomas.
00:28:06 Attendez, c'est bizarre parce qu'il nous a sorti des éléments de langage
00:28:09 un petit peu lorsqu'on lui a posé des questions plus personnelles,
00:28:11 alors qu'avant il était beaucoup plus libéré pour répondre.
00:28:14 Comme quoi la famille, le poids de la famille.
00:28:16 Et bien oui, c'est comme ça dans l'Ouest.
00:28:19 Non, mais très sympa en tout cas de l'entendre.
00:28:21 Je trouve qu'il est beaucoup plus vif que son papa dans les réponses aux interviews.
00:28:25 Ah oui, là ça y va.
00:28:27 Il est content de nous écouter.
00:28:29 Thierry, on en profite pour une fois, il peut écouter, d'habitude il est au volant.
00:28:33 Autant que voilà.
00:28:35 Non, non, c'était très sympa en tout cas.
00:28:37 Cette équipe CICU Nantes-Atlantique, qui est quand même une...
00:28:41 Alors on sait que, pour remettre un petit peu le contexte,
00:28:43 il y a de plus en plus d'équipes continentales.
00:28:46 Ça ne se voit pas tant en France qu'à l'étranger.
00:28:49 On a eu l'occasion de commenter la classique du Limbourg
00:28:52 où il y avait je crois 13 équipes continentales au départ.
00:28:55 Parce qu'en Belgique, aux Pays-Bas, mais aussi en Allemagne,
00:28:58 il y a beaucoup d'équipes continentales, même des...
00:29:01 Aux Pays-Bas surtout, ou en Allemagne, des clubs...
00:29:04 Des clubs qui étaient amateurs et qui ont...
00:29:07 Qui sont devenus ou qui ont créé une...
00:29:09 On va dire une filiale, en tout cas une section en comtis.
00:29:13 En France, on a eu bien sûr la comtis Groupama et FDJ.
00:29:17 On a toujours, on va dire, les comtis historiques qui sont là.
00:29:22 Avec Saint-Michel, Mavic, Uber 93.
00:29:26 Il y a les Nice, Métropole, Côte d'Azur aussi.
00:29:29 Et puis bien sûr, non mais je parlais des historiques,
00:29:31 Nice c'est récent, c'est sa deuxième année.
00:29:33 Voilà, Gosport, Roubaix-Lille-Métropole.
00:29:36 En France, il n'y a pas eu une explosion d'équipes continentales.
00:29:41 En revanche, on a une cohabitation entre les équipes continentales
00:29:44 et les équipes, on va dire amateurs, mais U23 ou U19.
00:29:49 Et par exemple, si on fait le...
00:29:51 Alors on a besoin quand on est une grande équipe,
00:29:54 notamment les World Team, les équipes de division mondiale,
00:29:56 que ce soit Cofidis, que ce soit Groupama-FDJ,
00:29:59 que ce soit AG2R Citroën, qui n'est pas présente à l'équipe AG2R Citroën sur la course.
00:30:05 On en dira un mot tout à l'heure.
00:30:06 Eh bien, on a l'habitude quand même d'avoir une équipe présente.
00:30:10 Ah bah non, attendez, on part sur une bonne discussion.
00:30:13 Et là c'est encore Asparax qui nous attend.
00:30:14 Le sprint, les trois secondes de bonif.
00:30:16 C'est le sprint intermédiaire.
00:30:18 Alors non seulement il prend les points en haut des côtes.
00:30:21 Il reste 500 mètres, ce n'est pas fait.
00:30:24 On ne va peut-être pas lui laisser.
00:30:25 Alexander Kopp qui est en train de réagir.
00:30:28 Et on va revenir effectivement sur le Basque.
00:30:31 Il est un peu gourmand quand même.
00:30:34 Souvent, on partage un petit peu les gains.
00:30:35 Emmanuel Morin va faire un sprint décollé.
00:30:37 Non, il ne pourra pas.
00:30:39 Non.
00:30:41 Allez, ce n'est pas encore le passage devant le panneau.
00:30:45 Interminable.
00:30:46 Alexander Kopp, et regardez le coureur de l'équipe Tudor.
00:30:49 C'est peut-être lui qui va venir coiffer tout le monde.
00:30:52 C'est Roscopff.
00:30:53 Eh non, c'est Kopp.
00:30:55 Kopp a réussi à résister.
00:30:57 6 secondes de bonif pour Kopp.
00:30:59 Il a fait un sacré sprint Kopp.
00:31:01 Il a été chercher Asparen.
00:31:04 Il a continué à emmener le sprint.
00:31:06 Roscopff n'a pas réussi à le passer.
00:31:08 Vous dites 6 secondes parce que tout à l'heure à Lendemont,
00:31:11 au kilomètre 38, le même Roscopff
00:31:14 avait déjà pris 3 secondes de bonification.
00:31:18 Donc 3 secondes plus les 3 secondes prises à l'instant
00:31:22 ici entre Lelou Roubaix-Connais et Herdre-en-Anjou.
00:31:26 Enfin, on est d'ailleurs à l'entrée de Herdre-en-Anjou,
00:31:28 il me semble, pour les échapper.
00:31:29 Eh bien, cela fait 6.
00:31:31 On revoit ici le sprint entre les deux hommes,
00:31:34 Roscopff et Kopp, au profit du dernier six.
00:31:38 Peut-être expliquer pourquoi les sprints sont si importants
00:31:42 sur cette course.
00:31:42 Il n'y a pas de compte la montre.
00:31:44 C'est le classement général, les places.
00:31:47 Les places entre 4 et 10, voire même un peu plus,
00:31:52 va se jouer à coups de secondes.
00:31:54 Donc toutes ces secondes assurent éventuellement,
00:31:57 potentiellement, une place au classement général vendredi soir.
00:32:01 Alors Kopp, il était classé dans le temps
00:32:05 de la plupart des coureurs du peloton,
00:32:08 c'est-à-dire qu'il était à 10 secondes.
00:32:10 Il revient donc à 4 secondes seulement de Brian Cocker.
00:32:14 4 secondes à égalité avec Valentin Ferron,
00:32:17 qui était troisième ce matin au départ de l'étape.
00:32:21 Le château du Patis, à ne pas confondre avec le château
00:32:24 du Patis dans la Sarthe.
00:32:26 Le château du Patis, c'est tout simplement la maison natale
00:32:30 de Hervé Bazin, la demeure historique de l'écrivain.
00:32:36 Elle a servi de cadre d'ailleurs à l'intrigue de son tout premier
00:32:39 roman très célèbre, "Vipère au point", paru en 1948
00:32:42 et qui a connu un immense succès populaire.
00:32:45 L'enfance d'Hervé Bazin avait été marquée ici par ses relations
00:32:49 conflictuelles avec sa mère, autoritaires et cruelles,
00:32:51 transfigurées sous les traits de la terrible folkoche du roman,
00:32:57 qui d'ailleurs a résidé ce château jusqu'à sa mort en 1960.
00:33:00 Hervé Bazin, ancien président de l'Académie Goncourt,
00:33:03 lui, est décédé en 1996.
00:33:07 - 2 minutes 05 d'avance pour le peloton.
00:33:10 - En train de revenir, en train de faire l'effort dans le peloton,
00:33:13 en train de reprendre tout doucement du temps à l'échapper.
00:33:15 Ce que disait Pierre tout à l'heure, je pense que l'objectif,
00:33:18 c'est clairement ça, c'est d'être autour de 1 minute 30
00:33:20 à l'amorce du circuit final.
00:33:25 - Et on retrouve les échappés devant, avec quelques mots échangés
00:33:29 entre son directeur sportif et le coureur basque, Asparen,
00:33:34 qui n'aura pas été payé, en tout cas généreusement,
00:33:39 pour les efforts consentis pour aller chercher des secondes de bonification.
00:33:42 Le total des secondes, enfin pas le total,
00:33:46 les secondes prises sur le dernier sprint, vous l'avez vu,
00:33:48 et le total désormais, ou plus exactement le classement provisoire
00:33:52 de tous les sprints depuis le départ,
00:33:57 eh bien vous le voyez ici, c'est Brian Cocker qui a pris
00:34:00 le plus grand nombre de secondes devant Vandenberghe
00:34:03 et c'était à l'issue de l'arrivée de l'étape d'hier.
00:34:06 Brian Cocker, pour l'instant, toujours bien sûr leader du classement par points.
00:34:10 On tourne une page de publicité, on fera le point sur l'écart
00:34:14 maintenant de 2 minutes entre les 3 hommes de tête
00:34:19 et le peloton. - Les 4 ?
00:34:20 - Les 4, oui, mais j'en vois plus que 3.
00:34:22 - Alors attendez, attendez. - Le morin doit être à sa voiture, je pense.
00:34:25 - Bon, c'est rien de grave.
00:34:26 - C'est possible qu'on lui ait dit de se relever après les bonifs.
00:34:30 - Mais il reste encore une bonif sur le circuit final.
00:34:32 - Oui, mais elle est loin, elle est très loin.
00:34:34 - Mais bon, en tout cas, on n'a plus d'infos sur Emmanuel Morin.
00:34:37 - Eh bien écoutez, je vous propose qu'on se renseigne
00:34:39 et puis, parce qu'on n'a pas Thomas là, mais retour de pub,
00:34:43 on vous saurait tout avec Thomas Vauclair qui est sur la moto.
00:34:45 A tout de suite.
00:34:46 Allez, on retrouve le peloton dans cette 2e étape du Région Pays de la Loire-Tour
00:34:56 à 60 km de l'arrivée, un peloton avec ici
00:35:00 l'équipe CICU Nantes-Atlantique et celui qui portait le maillot de meilleur grimpeur
00:35:05 aujourd'hui, Maël Guégan, mais qui va le perdre au profit de Basque-Asparen
00:35:09 dans l'échappée aujourd'hui à l'issue de cette étape.
00:35:12 Et puis vous voyez, l'équipe était pratiquement au complet,
00:35:13 elle l'est maintenant au complet au sein du peloton,
00:35:16 puisque celui qui était aux avant-postes, Emmanuel Morin,
00:35:18 a été distancé lors de la dernière bonification disputée.
00:35:24 Alors, il s'est fait distancer, il s'est relevé à priori.
00:35:28 - Juste par attitude, il s'est relevé.
00:35:29 - Voilà, et il est déjà repris par le peloton.
00:35:32 Oui, on peut penser que s'il avait été distancé momentanément,
00:35:34 il aurait essayé de revenir sur ce groupe d'échappés.
00:35:39 Là, il n'a pas cherché à revenir, il s'est relevé,
00:35:41 il a été repris par le peloton, il rentre dans le rang.
00:35:44 Comment expliquer ça à Pierre-Roland qu'il ait choisi de se relever,
00:35:47 de ne pas rester avec les 3 hommes de tête ? Il ne croit pas.
00:35:51 - Il ne croit pas du tout aux chances de l'échappée,
00:35:54 même s'il a l'échappée, a repris un petit peu large
00:35:56 du fait qu'il y ait un coureur de moins, le peloton relaisse filer.
00:35:59 Mais voilà, il a été faire les bonifs.
00:36:01 Ce soir, il y aura certainement 2 coureurs du CIC 1 Anti-Atlantique
00:36:05 dans les 10 premiers.
00:36:07 Je pense que la stratégie, c'était simple,
00:36:09 c'était juste d'aller grappiller quelques secondes
00:36:11 au vu du classement général final
00:36:13 et de ne pas s'épuiser à faire la journée devant échappé
00:36:17 avec seulement quelques minutes d'avance sur le peloton.
00:36:21 - Peloton que vous voyez ici sur une route un petit peu moins large,
00:36:28 c'est placé sous la conduite toujours d'un coureur de l'équipe Cofidis.
00:36:32 On roule très haut, on est bien placé, y compris en ce qui concerne...
00:36:37 Non, même pas d'ailleurs, je regardais Cocard,
00:36:39 il n'est pas là dans les premières positions.
00:36:41 Celui qui roule actuellement en tête pour l'équipe Cofidis,
00:36:47 c'est François Bidart.
00:36:49 Et puis on a délégué également un équipier pour Groupama FDJ
00:36:52 qui prend des relais, qui le relaie de temps en temps.
00:36:57 - On va vérifier.
00:36:59 - On va vérifier.
00:37:01 - On va vérifier.
00:37:03 - On va vérifier.
00:37:05 - L'écart est là.
00:37:07 - Oui, l'écart, comme disait Christophe, l'écart est remonté,
00:37:15 un coureur de moins à l'avant.
00:37:17 Du coup, on peut laisser un petit peu plus de l'est.
00:37:20 Je pense que les coureurs du peloton se méfient de Rostcoff,
00:37:26 qui est un coureur qui a déjà été deux fois champion des Etats-Unis
00:37:31 contre la Monde, qui a déjà réussi à être mis à bout
00:37:35 des longues échappées matinales.
00:37:37 Donc voilà, c'est un coureur qu'on doit prendre au sérieux
00:37:40 dans le peloton.
00:37:42 - Allez, brin sur Longuenay, traversé à vive allure
00:37:54 par les coureurs de cette deuxième étape du Région Pays de la Loire-Tour.
00:38:00 C'est le peloton qui sort maintenant de cette localité.
00:38:04 Les échappées sont passées depuis un peu moins de 2 minutes 40
00:38:10 dans ce village.
00:38:12 Et on ne va pas relâcher, évidemment, la pression désormais
00:38:18 en ce qui concerne la tête du peloton.
00:38:20 Ne prendre aucun risque.
00:38:22 - On a parlé, Pierre-Roland, du renfort d'autres équipes.
00:38:25 Je pense notamment à la formation IF Easy Post.
00:38:28 - Oui, immédiatement.
00:38:30 On va leur laisser aux coureurs de groupe à main
00:38:33 et aux deux coureurs de Cofidis la charge de la chasse.
00:38:36 Les autres équipes vont intervenir peut-être dans les 20 derniers km
00:38:40 ou les 30 derniers km pour se placer.
00:38:42 Il va peut-être avoir un effet de rouleau compresseur
00:38:45 à l'entrée du circuit.
00:38:47 Parce que tout le monde, quand on arrive sur un circuit final,
00:38:50 on veut se placer, arriver en tête pour prendre des repères,
00:38:53 voir également la ligne d'arrivée.
00:38:55 Là, les coureurs vont y être dans 5-6 km.
00:38:58 Donc il y aura peut-être une petite accélération du peloton.
00:39:01 Mais en tout cas, il n'y aura pas d'équipe à venir collaborer
00:39:04 à l'avant immédiatement.
00:39:06 - Allez, le château à l'Ur du Lac.
00:39:13 Regardez, belle demeure du 19e siècle.
00:39:16 Non, magnifique, vraiment.
00:39:18 Il a été d'ailleurs complètement rénové
00:39:21 par son actuel propriétaire.
00:39:23 Si vous voulez vous marier, c'est peut-être le bel endroit.
00:39:26 - Il a belle allure, ce château.
00:39:28 - Bon...
00:39:30 Attendez, ça, on le fait une fois, mais pas deux.
00:39:35 - C'était bien. - Non, non, non.
00:39:37 - Bah si, Patrick. - En même temps,
00:39:39 on ne va pas repasser devant tout de suite.
00:39:42 - Non, non, non, je suis tranquille.
00:39:46 - Allez, on va repasser la parole à Thomas Vauclair
00:39:49 sur la moto de l'équipe puisqu'il est aux côtés de Jean-Luc Joron.
00:39:52 - Oui, alors je ne suis pas tout de suite aux côtés,
00:39:57 mais ça y est, j'y suis. Je suis avec Jean-Luc Joron,
00:39:59 le directeur sportif de Cofidis.
00:40:01 Jean-Luc, je ne vous demande pas si ça va dans l'équipe Cofidis.
00:40:04 Sept victoires depuis le début de l'année, une belle victoire hier.
00:40:07 Alors attendez, on va revenir parce qu'il y a un coureur
00:40:10 qui est en train de satisfaire un besoin naturel.
00:40:13 Christophe pour ne pas cabaner en arrière.
00:40:15 Je retourne voir Jean-Luc.
00:40:17 Ouais, donc je demandais à Jean-Luc si ça allait.
00:40:20 Je pense qu'il va me répondre que oui.
00:40:22 Donc on a gagné un peu de temps à passer cette question-là.
00:40:25 Bon, Jean-Luc, on a compris, ça va très bien.
00:40:27 Hier, on n'a pas vu les Cofidis de la journée,
00:40:30 à part dans le final, c'était le moment pour venir.
00:40:32 Forcément, aujourd'hui, on a sur la poursuite avec un coureur
00:40:34 de l'équipe Groupama FDJ.
00:40:36 - Oui, effectivement, hier, on a bien manœuvré.
00:40:38 Je crois qu'ils sont en totale confiance, notamment Brian.
00:40:41 Et aujourd'hui, on a les mêmes objectifs, effectivement,
00:40:44 que Groupama. Arnaud Demare veut gagner, Brian aussi.
00:40:47 Je pense que ça réserve un beau spectacle.
00:40:49 Et puis, sans compter aussi les autres équipes
00:40:52 qui cherchent aussi la victoire d'étape.
00:40:54 - En tout cas, de ce que je vois sur le papier,
00:40:57 j'ai l'impression que l'équipe Cofidis, sur ce circuit de la Sarthe,
00:41:00 circuit de la Sarthe, vous voyez, sur ce tour Pays de la Loire-Région,
00:41:04 enfin, vous le mettez ça dans le sens que vous voulez, Patrick,
00:41:06 vous rattraperez ça.
00:41:08 J'ai l'impression qu'il n'y a que 6 coureurs par équipe,
00:41:10 mais elle est armée pour tout.
00:41:11 On a un sprinter, Brian Cocard, qui est également capable,
00:41:13 pourquoi pas, de passer vendredi.
00:41:15 Benjamin Thomas, qui est un très bon finisseur.
00:41:17 Des super équipiers, Bidart et Toumire.
00:41:20 Et puis des super lanceurs.
00:41:21 Enfin, on a l'impression que c'est l'équipe la plus complète.
00:41:23 Ce n'est pas pour vous tirer les pompes,
00:41:24 mais j'ai vraiment l'impression qu'elle est prête à faire face
00:41:26 à toutes les situations.
00:41:27 - Oui, c'est une belle équipe.
00:41:29 Après, il n'y a que 6 coureurs, donc il faut être très vigilant.
00:41:32 Il y a quand même d'autres bons coureurs en face,
00:41:34 notamment Kevin Vauclin, qui est en toute confiance en ce moment,
00:41:37 qui risque peut-être d'être dangereux vendredi,
00:41:41 enfin dès demain déjà sur la 3e et sur la 4e étape.
00:41:45 Donc il faudrait être vigilant, mais pourquoi pas, effectivement.
00:41:48 - Merci Jean-Luc.
00:41:49 - Eh bien voilà.
00:41:50 - Désolé, on a dû écourter un petit peu.
00:41:52 J'ai gêné les coureurs, j'en ai perdu mon roadbook.
00:41:54 Ça va, ça a frôlé un coureur, je vais m'excuser.
00:41:56 Bon, il faut que je reprenne mes habitudes, là.
00:41:58 Ce n'est pas sérieux, ça va.
00:41:59 - Il va être content, Christophe, si vous devez faire demi-tour
00:42:01 pour récupérer votre roadbook.
00:42:03 Allez, on a besoin de vous, attention.
00:42:05 Alors on reste en compagnie du peloton.
00:42:07 C'est Eddy le 8/12, il me semble, qui prend ce relais actuellement.
00:42:10 - C'est exact.
00:42:11 - Du peloton.
00:42:13 On l'a vu déjà à la manœuvre hier lors de la 1re étape.
00:42:17 Moi, je reste, mais vous l'avez dit,
00:42:20 alors on ne va peut-être pas insister trop là-dessus,
00:42:23 surpris de la bonne volonté de cette équipe
00:42:27 de rouler à la poursuite des échappés,
00:42:29 parce que 7 échappés, ils ne sont plus que 3.
00:42:31 Tout à l'heure, on n'en voyait même plus que 2.
00:42:33 C'est Roscoff qui s'est arrêté pour satisfaire un besoin naturel.
00:42:36 Il est rentré.
00:42:37 Tout va bien, ils sont 3.
00:42:39 Enfin, tout va bien, ils ont perdu quand même un élément,
00:42:41 mais malgré tout, justement, puisqu'ils ne sont plus que 3,
00:42:43 pourquoi continuent-ils à...
00:42:44 Je me fais l'avocat du diable.
00:42:46 J'ai bien compris que Thomas Vauclair était très pro-cofidis.
00:42:49 Je ne veux pas jouer l'anticofidis,
00:42:52 mais là, c'est leur filet à un sacré coup de main.
00:42:54 Et d'ailleurs, IF ne prend pas les relais,
00:42:56 alors qu'ils ont une carte maîtresse, eux aussi,
00:43:00 avec Marijn Vandenberg.
00:43:02 C'est eux qui jouent bien le coup pour le moment.
00:43:05 Mais c'est vrai que la groupe AMA-FDJ collabore à l'avant du peloton.
00:43:10 C'est assez habituel chez eux,
00:43:12 quand il y a Arnaud Desmars dans leur équipe,
00:43:15 de rouler pour mettre Arnaud certainement en confiance
00:43:18 ou dans de bonnes conditions,
00:43:20 ou aussi pour apprendre à Eddy Lebutus
00:43:24 que la formation, ça passe par rouler pour les autres
00:43:27 avant qu'on roule pour lui.
00:43:30 Il y a plein de raisons,
00:43:32 mais c'est sûr que les EF se font amener.
00:43:35 Ils sont en deuxième du général à une seconde.
00:43:38 Pour l'instant, tout se passe très bien pour eux.
00:43:40 - Et l'on entre dans le lion danger,
00:43:42 car je vous le rappelle, il y aura l'entrée sur le circuit.
00:43:45 Ce circuit qu'il faudra accomplir à trois reprises
00:43:48 une fois que l'on aura passé la ligne d'arrivée
00:43:51 pour un premier passage.
00:43:53 Ça va être le cas dans quelques instants.
00:43:55 Vous découvrez cette ligne d'arrivée.
00:43:57 C'est un virage qui interviendra par la suite.
00:44:00 - Il arrivera dans l'autre sens.
00:44:02 - Vous n'en êtes pas rendu compte ici,
00:44:04 mais par la suite, vous verrez,
00:44:06 il y a un virage assez serré sur la gauche
00:44:08 qui ralentit considérablement les coureurs
00:44:10 à 300 mètres de la ligne.
00:44:12 - Et un léger faux plat montant pour l'arrivée.
00:44:14 - Et déjà du monde sur cette ligne d'arrivée au lion danger.
00:44:17 Vous allez voir maintenant le peloton
00:44:19 qui va se présenter
00:44:21 avec quand même plus de 2 minutes 30 de retard
00:44:25 sur les échappés.
00:44:27 Le lion danger, une localité qui se trouve
00:44:30 au nord-ouest d'Angers, capitale de l'Anjou.
00:44:34 On n'est pas très loin, je n'ai pas regardé,
00:44:39 mais à 20 km à peu près,
00:44:41 peut-être un peu plus, 30 d'Angers,
00:44:43 je n'ai pas vérifié.
00:44:45 Pour vous donner une idée un peu grossière
00:44:47 de la distance qui nous sépare d'Angers.
00:44:50 [Bruit de moteur]
00:45:14 On peut peut-être parler du circuit final,
00:45:17 une très belle ligne d'arrivée de 300 mètres
00:45:20 sur une très grande route.
00:45:22 Mais après les coureurs vont évoluer sur des petites routes
00:45:25 pendant la majeure partie du circuit.
00:45:28 [Bruit de moteur]
00:45:31 - On en viendrait presque à regretter
00:45:33 qu'il n'y ait pas le vent d'hier quand même
00:45:35 sur ce circuit qui est beaucoup plus large.
00:45:37 Après, est-ce qu'il est aussi sur des portions
00:45:40 aussi exposées au vent qu'hier ?
00:45:42 Probablement pas.
00:45:44 - On va le découvrir.
00:45:46 Il y aura des petites routes,
00:45:48 surtout sur la partie finale.
00:45:50 Hormis les deux derniers kilomètres
00:45:52 qui seront sur une belle route.
00:45:54 Sinon, avant ça, on sera sur des petites routes.
00:45:56 Il faudra être vigilant.
00:45:58 Il y a des parties à découvrir.
00:46:00 Mais aujourd'hui, quasiment un vent nul.
00:46:02 Ça n'aura aucun impact.
00:46:04 - Et on longe l'hippodrome du Lyon d'Angers
00:46:08 qui organise notamment l'enjoue Loire-Challanges.
00:46:13 L'hippodrome qui jouxte le Hara national du Lyon d'Angers.
00:46:21 C'est vraiment l'hippodrome de l'île Briand,
00:46:24 un champ de course.
00:46:26 Et puis le Hara national,
00:46:28 où on le sait, on s'occupe des chevaux.
00:46:32 C'est vraiment une terre d'équitation
00:46:34 et de course de chevaux au Lyon d'Angers.
00:46:37 Allez, le passage sur la ligne du peloton.
00:46:40 Toujours très étiré.
00:46:42 Sous la conduite de...
00:46:44 C'était Hugo Toumire que j'ai vu passer en tête ?
00:46:47 Hugo Toumire qui prend des longs relais à son tour
00:46:51 en tête de ce peloton.
00:46:53 - A noter qu'au prochain passage sur la ligne,
00:46:56 il y aura la dernière bonification.
00:46:59 Pour en revenir tout à l'heure à ce qui s'est passé
00:47:02 avec Emmanuel Morin qui s'est relevé.
00:47:04 Je pense qu'il a fait une erreur quand même.
00:47:06 Parce que clairement, là on le voit bien,
00:47:08 2 minutes 34, c'est dans maintenant 16 voire 15 km
00:47:11 de passage ligne.
00:47:12 Donc clairement, les 3 âmes de tête vont se disputer.
00:47:15 Les bonifications, donc il y avait une possibilité
00:47:17 pour Emmanuel Morin d'aller prendre des bonifs.
00:47:19 Malheureusement, il a fait le choix de se relever
00:47:21 peut-être un peu trop tôt.
00:47:23 - On a vu tous les coureurs du peloton
00:47:25 qui jettent aux assistants les vestes, les manchettes.
00:47:29 On se met en mode...
00:47:30 - Il fait bon là-dehors.
00:47:31 - Oui, il fait très bon.
00:47:33 Mais voilà, on enlève le surplus,
00:47:35 tout ce qui n'est pas nécessaire.
00:47:37 Et on va se mettre en mode final.
00:47:40 - Le Lyon-Equestre, je vais vous parler du Hara National.
00:47:47 Ici avec le Mondial du Lyon.
00:47:52 Il faut savoir qu'auparavant, le Hara National
00:47:57 était à Angers.
00:47:59 Et puis le site n'a cessé de voir son enceinte se retraécir.
00:48:03 Tout simplement parce que la ville d'Angers
00:48:05 devenait de plus en plus urbaine.
00:48:08 Et donc on a acheté le domaine de l'île Brion en 1974.
00:48:13 C'est le département du Maine-et-Loire
00:48:15 qui s'en est chargé en collaboration avec l'État.
00:48:17 Et le Hara National d'Angers est passé de 2,5 hectares
00:48:21 à 160 hectares.
00:48:23 C'est l'importance qu'a prise cette association
00:48:27 du Mondial du Lyon.
00:48:29 Regardez ce site magnifique
00:48:31 où l'on retrouve évidemment tous les métiers du cheval.
00:48:35 On revient sur les hommes de tête.
00:48:37 Les 3 hommes de tête.
00:48:39 J'avais une question pour vous messieurs.
00:48:41 Parce qu'ils sont 3, tout à l'heure ils étaient 4.
00:48:43 On voit que l'écart augmente.
00:48:45 On est passé à plus de 2 minutes 40.
00:48:47 Est-ce que Emmanuel Morin a fait une...
00:48:49 - Il a fait une erreur, c'est sûr.
00:48:51 - A fait vraiment une erreur ?
00:48:53 Ou est-ce que...
00:48:55 Oui, mais est-ce que c'est pas illusoire là...
00:48:57 C'est pas parce que l'écart augmente
00:48:59 que ça va lui faire regretter d'avoir été repris par Pluton ?
00:49:01 Parce que Pluton va revenir.
00:49:03 - Oui, mais il va revenir.
00:49:05 D'ailleurs on le sait pas encore.
00:49:07 Mais même s'il revient, de toute façon il reviendra
00:49:09 après la bonification.
00:49:11 La bonif est à 34 km de l'arrivée.
00:49:13 Donc elle est dans 13,5 km.
00:49:15 Donc on n'aura pas repris 2 minutes 40
00:49:17 aux 3 hommes de tête en 13 km.
00:49:19 Donc effectivement la dernière bonification
00:49:21 se jouera sur les hommes de tête.
00:49:23 Donc il y a certainement eu une erreur
00:49:25 d'appréciation et de stratégie au niveau d'Emmanuel Morin.
00:49:27 Je vais la poser aussi à Thomas Vauclair
00:49:29 qui se trouve sur la moto.
00:49:31 Thomas, vous en pensez quoi de cette attitude d'Emmanuel ?
00:49:33 Il aurait dû rester aux avant-postes ?
00:49:35 - Moi je veux pas de problème.
00:49:39 Je vais être d'accord avec lui.
00:49:41 - Il s'est tiré pas sec tiré bricot alors.
00:49:43 - Non mais ouais.
00:49:45 Une erreur, le mot est peut-être un peu fort
00:49:47 mais c'est clair que juste avant
00:49:49 on avait l'interview de son directeur sportif
00:49:51 qui nous disait bien que c'était leur rôle
00:49:53 de mettre de l'offensive dans cette course.
00:49:55 Et juste après s'il avait plié les ailes physiquement
00:49:57 ça peut arriver sur une bonif.
00:49:59 Mais je pense qu'Emmanuel Morin
00:50:01 avait largement la capacité de suivre.
00:50:03 Je pense qu'il a un peu trop pensé à l'après.
00:50:05 Parce qu'une fois qu'on se lance dans une échappée à 4
00:50:07 de choses nunes, on tente le tout pour le tout
00:50:09 en y allant jusqu'au bout.
00:50:11 Parce que c'est pas lui faire injure
00:50:13 que si c'est en pensant au classement général
00:50:15 l'idée de c'est quoi quand on se relève
00:50:17 c'est de garder des forces
00:50:19 pour être sûr d'être dans le peloton
00:50:21 et de pas dépenser trop de force pour les jours d'après.
00:50:23 Je pense qu'il y a plus fort que lui pour le classement général
00:50:25 avec l'étape difficile de vendredi entre autres.
00:50:27 Et voilà c'est facile à dire
00:50:29 qu'on considère ça comme une erreur.
00:50:31 Ce qui est sûr c'est que je pense qu'il l'a décidé
00:50:33 un petit peu tout seul puisque je suis allé discuter
00:50:35 avec son directeur sportif un peu de cyclocross à gauche
00:50:37 ça passe c'est bon.
00:50:39 Lui son directeur sportif n'avait pas passé
00:50:41 de consignes dans ce sens.
00:50:43 Donc voilà si les 3 coureurs
00:50:45 sont rattrapés ça n'aura pas de conséquences
00:50:47 mais c'est vrai que imaginons
00:50:49 parce que là malgré tout il y a encore 2 minutes 30
00:50:51 dans l'arrière ça fait rail dur
00:50:53 donc ils maintiennent bien.
00:50:55 Imaginons qu'ils aillent au bout avec quelques mètres d'avance
00:50:57 il y aura beaucoup de regrets mais voilà
00:50:59 ça a été un choix de sa part
00:51:01 si vous me posez la question moi je réponds
00:51:03 comme Ribelon.
00:51:05 Magnifique.
00:51:07 Là c'est pas des vignes que vous apercevez
00:51:09 c'est plutôt des vergers, il y en a beaucoup en enjoue.
00:51:11 Les vignes c'était plutôt en Loire-Atlantique
00:51:13 d'où nous sommes partis tout à l'heure.
00:51:15 On a traversé
00:51:17 le vignoble du Muscadet
00:51:19 du Gros-Plan qui sont les principales.
00:51:21 Oui ?
00:51:23 Qui m'appelle ?
00:51:25 Pas nous.
00:51:27 C'est la pub qui t'appelle.
00:51:29 Ah ça !
00:51:31 Ah je croyais qu'on entendait.
00:51:33 Oui Thomas ?
00:51:35 Oui j'allais vous soumettre
00:51:37 l'idée suivante, Pierre Roland
00:51:39 s'est lié d'amitié avec le directeur sportif
00:51:41 de IF qui est au volant
00:51:43 Mathieu Brechel donc il a juste allé envoyer
00:51:45 un petit message pour lui demander
00:51:47 si on les fait nier comme ça.
00:51:49 Il m'a répondu mais je ne peux pas le dire à l'entrée.
00:51:51 Alors je le dis aux téléspectateurs
00:51:53 tout le monde s'envoie des smelles.
00:51:55 On prend des consultants qui ont roulé
00:51:57 leur bosse un peu partout dans le monde pour que ça change un peu
00:51:59 des Riblon-Vauclair qui sont restés
00:52:01 toute leur carrière dans la même crèmerie
00:52:03 et puis ça ne nous apporte rien au niveau relation.
00:52:05 C'est vrai que vous Thomas Vauclair vous avez souvent changé d'équipe.
00:52:07 Ça c'était remarquable.
00:52:09 Ça a changé de nom.
00:52:13 Ah oui ça suffit pas quand même.
00:52:15 Oh l'excuse !
00:52:17 Moi aussi ça a changé de nom.
00:52:19 Moi souvent.
00:52:21 Patrick je disais justement
00:52:23 que Christophe et moi
00:52:25 on est restés toute notre carrière
00:52:27 dans la même équipe et qu'on avait
00:52:29 Pierre Roland qui avait écumé les équipes mondiales
00:52:31 mais on ne peut pas bénéficier
00:52:33 du réseau qu'il a tissé.
00:52:35 Voilà pourquoi.
00:52:37 Et bien voilà c'est dit.
00:52:39 Vous réglerez ça tous à table.
00:52:41 Je ne sais pas qui payera l'apéro mais bon.
00:52:43 Gros plan au Muscadet uniquement.
00:52:45 Et avec modération.
00:52:47 Allez on se laisse quitter un instant
00:52:49 parce que pour l'instant l'écart est intéressant.
00:52:51 Près de 3 minutes d'avance
00:52:53 pour les échapper
00:52:55 par rapport au peloton.
00:52:57 C'est un écart substantiel
00:52:59 qu'il va falloir combler.
00:53:01 Ce ne sera pas simple avec seulement deux équipes
00:53:03 qui se relaient en tête du peloton.
00:53:05 On fait le point dans un instant après cette page de publicité.
00:53:11 Retour sur la deuxième étape
00:53:13 de ce région
00:53:15 pays de la Loire-Tours.
00:53:17 Alors ce n'est pas la Loire
00:53:19 c'est la Mayenne.
00:53:21 La Mayenne qui est un département
00:53:23 mais dont le nom est issu
00:53:25 de cette rivière, la Mayenne.
00:53:27 Et qui se situe entre
00:53:29 les pays de la Loire et la Normandie.
00:53:31 Et qui passe par
00:53:33 trois départements, le Maine et Loire
00:53:35 dans les pays de la Loire.
00:53:37 L'Orne en Normandie
00:53:39 et la Mayenne bien sûr.
00:53:41 Voilà en ce qui concerne la Mayenne qui est également dans les pays de la Loire
00:53:43 et que l'on aura l'occasion
00:53:45 de visiter lors de l'étape
00:53:47 de demain.
00:53:49 Voilà donc en ce qui concerne la situation
00:53:51 géographique de cette étape.
00:53:53 On est à 40 km de l'arrivée
00:53:55 encore un peu de géo, 40 km
00:53:57 encore à couvrir et toujours trois hommes
00:53:59 en tête, Alexander Kamp
00:54:01 qui vient d'être désigné, on n'est pas en retard
00:54:03 sur cette épreuve
00:54:05 comme le coureur le plus combatif
00:54:07 de la journée. - Je pense que demain ils vont nous le donner avant le départ.
00:54:09 - Ça pourrait comme ça désigner
00:54:11 celui qui doit s'échapper.
00:54:13 T'as pas le choix mon vieux, t'es obligé de dire. - Allez, faut y aller.
00:54:15 - Alors tous se sont fait remarquer
00:54:17 puisque Alexander Kamp
00:54:19 a donc été le plus combatif.
00:54:21 Asparen,
00:54:23 l'Espagnol a pris les points
00:54:25 de meilleur grimpeur.
00:54:27 Il endossera le maillot à poids
00:54:29 à l'issue de cette deuxième étape.
00:54:31 Et puis Joy Roscoff
00:54:33 non il s'est pas spécialement
00:54:35 fait vraiment distinguer.
00:54:37 - Il va gagner l'étape parce que là
00:54:39 il roule très fort.
00:54:41 Spécialiste du compte à la montre,
00:54:43 deux fois champion des Etats-Unis de compte à la montre.
00:54:45 Là on voit il est très très bien posé,
00:54:47 les bras cassés, il pénètre
00:54:49 dans l'air et ça va très vite.
00:54:51 On voit les mollets là,
00:54:53 c'est fait pour rouler vite sur le plat
00:54:55 et il va s'en donner à cœur joie pour les 40
00:54:57 derniers kilomètres.
00:54:59 - Voilà effectivement, et il a aussi gagné
00:55:03 Roscoff le tour du Limousin
00:55:05 il y a quelques années, une épreuve qu'on a pris
00:55:07 l'habitude de diffuser.
00:55:09 Pas quand il l'a remportée,
00:55:11 on n'était pas encore né, mais un tout petit peu
00:55:13 après, on s'y est mis et depuis
00:55:15 on reste fidèle à cette épreuve
00:55:17 en Limousin qui elle aussi
00:55:19 sillonne un certain nombre de départements
00:55:21 alentours, aux environs
00:55:23 plus ou moins lointains de Limoges.
00:55:25 2'43, l'écart reste
00:55:27 substantiel pour les
00:55:29 trois hommes de tête. Est-ce que ça va menacer
00:55:31 le maillot de leader de
00:55:33 Brian Cocard, vainqueur
00:55:35 de l'étape hier, leader de la course
00:55:37 est-ce que ça peut contrarier les
00:55:39 dessins des équipes de Sprinter ?
00:55:41 On va attendre encore un peu,
00:55:43 on est à 38 km de l'arrivée, mais dans 10 km
00:55:45 on fera un point.
00:55:47 Alors on a à nos côtés Philippe Rimbaud
00:55:49 qui est venu nous rejoindre, nous saluer,
00:55:51 nous on aime bien quand les gens viennent nous saluer,
00:55:53 mais lui il vient évidemment,
00:55:55 il ne vient pas quand ça ne rigole pas !
00:55:57 - Il vient quand ça gagne !
00:55:59 - Il vient forcément hier son poulain à gagner,
00:56:01 Philippe Rimbaud, agent de sportif,
00:56:03 agent de coureur cycliste,
00:56:05 agent de Brian Cocard.
00:56:07 - Entre autres, oui.
00:56:09 - Alors ça y est, il va nous sortir son...
00:56:11 Ici en Terre d'équitation, vous allez nous sortir
00:56:13 tout votre cheptel, il y a du monde !
00:56:15 - On appelle ça un cheptel ?
00:56:17 - Comment vous les appelez ? - En matière d'équipement ?
00:56:19 - Je ne pense pas que... Non, des coureurs
00:56:21 qui me font l'honneur de me faire
00:56:23 confiance.
00:56:25 - Il aurait dû faire sa radio quand vous l'écoutez comme ça !
00:56:27 Parce que je n'ai pas oublié que Philippe Rimbaud,
00:56:29 il était à Alouette FM à ses débuts,
00:56:31 une radio que dans l'Ouest, tout le monde connaît.
00:56:33 - Et ça, c'était au siècle dernier, mon cher Patrick.
00:56:35 - Oui, je me souviens pas.
00:56:37 - Les années passent.
00:56:39 - On a reformé un duo aujourd'hui, on a reformé deux duos,
00:56:41 avec Vauclair Roland,
00:56:43 Patrick Chassé et Philippe Rimbaud.
00:56:45 - Et pour l'anecdote, Patrick
00:56:47 a fait son premier Tour de France
00:56:49 dans la voiture d'Alouette.
00:56:51 - Mais pas au micro d'Alouette.
00:56:53 - Non, pas au micro d'Alouette.
00:56:55 - Et qui était le pilote de cette voiture ?
00:56:57 - Jean-René Bernode.
00:56:59 - Le monde est petit.
00:57:01 - On revient à notre cheptel.
00:57:03 - Là, pour le coup, oui.
00:57:05 - D'ailleurs, on les effraie bien aujourd'hui.
00:57:07 Brian Coquart, ça vous a surpris, sa victoire hier ?
00:57:09 - Non, pas vraiment.
00:57:11 - Vous vous attendiez à ce qu'il revienne à ce niveau ?
00:57:13 - Oui, bien sûr.
00:57:15 Il est à ce niveau depuis un moment.
00:57:17 Malheureusement, il y a eu
00:57:19 un certain nombre de circonstances de course
00:57:21 qui ne lui ont pas permis de
00:57:23 démontrer et de prouver qu'il était à ce niveau.
00:57:25 Mais en dehors
00:57:27 de la petite contre-performance
00:57:29 sur la route Adélie, où il a bien souffert
00:57:31 dans la route de Kevin Vauclin,
00:57:33 en dehors de ça,
00:57:35 il marche depuis un petit moment.
00:57:37 Si vous avez bien regardé
00:57:39 les images de l'arrivée du Tour de Catalogne,
00:57:41 sur le difficile circuit de Montjuic,
00:57:43 eh bien, il était encore
00:57:45 dans le jeu à deux tours de l'arrivée.
00:57:47 Ce qui prouve bien qu'il a,
00:57:49 comme on dit dans le jargon,
00:57:51 la bonne patte.
00:57:53 - On va attendre la fin de cette étape,
00:57:55 mais on pourra se poser la question
00:57:57 de savoir s'il est capable ou pas
00:57:59 de remporter cette épreuve.
00:58:01 Je dis attendre cette étape,
00:58:03 non pas parce qu'elle est difficile
00:58:05 sur le plan topographique,
00:58:07 mais parce qu'il y a des modifications à prendre.
00:58:09 On verra s'il a une marge plus importante
00:58:11 que ce qu'il a actuellement.
00:58:13 Une seule petite seconde par rapport
00:58:15 à son adversaire le plus proche,
00:58:17 Marijn Vandenberghe, de l'équipe IF.
00:58:19 - Il envisage de disputer à nouveau
00:58:21 le Tour de France cette année.
00:58:23 On sait que c'est un peu ce qui lui manque,
00:58:25 une victoire d'étape sur le Tour de France.
00:58:27 C'est son objectif de l'année ?
00:58:29 - Exactement. Maintenant, il a enfin gagné
00:58:31 en World Tour au début de l'année
00:58:33 au Tour Down Under.
00:58:35 Et aujourd'hui, la prochaine étape,
00:58:37 c'est le cas de le dire,
00:58:39 c'est une étape du Tour.
00:58:41 - Vous connaissez les grandes lignes
00:58:43 de son programme ?
00:58:45 - Pas vraiment, non.
00:58:47 - Voilà un bon consultant !
00:58:49 Je ne sais pas où vous l'avez trouvé !
00:58:51 - Sa première partie de saison
00:58:53 va s'arrêter à l'Amstel.
00:58:55 L'Amstel, c'est toujours une course,
00:58:57 un objectif pour lui,
00:58:59 depuis qu'il a terminé 2e
00:59:01 des Championnats du Monde d'Espoir.
00:59:03 C'est un moment important de sa saison.
00:59:05 Après, il va couper et reprendre
00:59:07 certainement au Bouc de la Mayenne
00:59:09 où il a ses habitudes.
00:59:11 - Il avait fait 4e de l'Amstel une année.
00:59:13 - Oui, avant que le circuit soit durci.
00:59:15 Maintenant, la course a vraiment été durcie.
00:59:17 Les immenses favoris,
00:59:19 les Vendeere Pool,
00:59:21 qui démarrent la course de très loin,
00:59:23 ce n'est pas à son avantage.
00:59:25 Mais cette course,
00:59:27 c'est une obsession pour lui.
00:59:29 Il veut toujours aller à cette course
00:59:31 à son meilleur niveau.
00:59:33 On le voit sur cette épreuve.
00:59:35 Il est très affûté.
00:59:37 C'est en vue de l'Amstel Golaris.
00:59:39 - Vous disiez que vous aviez
00:59:41 l'occasion d'assister,
00:59:43 d'encadrer, d'accompagner
00:59:45 plusieurs coureurs.
00:59:47 - Oui.
00:59:49 - Vous pouvez nous citer d'autres coureurs ?
00:59:51 - Dans cette course, il y a par exemple
00:59:53 Kevin Vauclin, un coureur en devenir.
00:59:55 - C'est lui qui a la plus belle équipe
00:59:57 sur cette épreuve.
00:59:59 - Vous, vous n'êtes pas l'agent de l'agent.
01:00:01 Vous, par hasard, Pierre Roland.
01:00:03 Dans cette cabine, il n'y en a pas
01:00:05 que vous avez eu l'occasion de diriger ?
01:00:07 - Bien sûr.
01:00:09 On a passé une belle aventure
01:00:11 commune avec Pierre.
01:00:13 Pendant de longues années.
01:00:15 - De 2016 à 2022.
01:00:17 - Je pense que les liens sont désormais
01:00:19 indissociables.
01:00:21 - On rappelle qu'avant d'être agent de coureur,
01:00:23 vous présidiez aussi
01:00:25 au destiné d'une équipe
01:00:27 à laquelle a longtemps appartenu Pierre Roland.
01:00:29 - Oui, mais on ne s'est pas croisés.
01:00:31 On s'est loupés pas mal de fois.
01:00:33 J'ai dirigé après aussi une équipe
01:00:35 dans laquelle Pierre Roland
01:00:37 a fait ses débuts chez les amateurs.
01:00:39 On s'est croisés.
01:00:41 - Il avait oublié.
01:00:43 - Il a pris la Sojasen.
01:00:45 - D'accord.
01:00:47 - On s'est bien retrouvés.
01:00:49 On a passé des très bonnes années ensemble.
01:00:51 Et on continue.
01:00:53 - Les bonifs.
01:00:55 - Bonification avec Alexander Kamp
01:00:57 au deuxième passage
01:00:59 sur la ligne d'arrivée.
01:01:01 Alexander Kamp qui va aller chercher.
01:01:03 - 9 secondes.
01:01:05 - 3 secondes cette fois.
01:01:07 - Il revient plein aujourd'hui.
01:01:09 - Il revient plein.
01:01:11 - Il revient la deuxième place
01:01:13 du classement général virtuel.
01:01:15 - Heureusement que j'ai posé la question
01:01:17 concernant Brian Cocker
01:01:19 sur ses chances au général avant.
01:01:21 Parce que là, attention,
01:01:23 ça fait un adversaire de plus.
01:01:25 Il faudra en tenir compte.
01:01:27 Merci.
01:01:29 On n'a pas souvent l'occasion
01:01:31 d'entendre les agents de coureur au micro.
01:01:33 On en profite surtout parce que
01:01:35 vous êtes dans les parages.
01:01:37 Merci beaucoup.
01:01:39 Christophe Ribelon n'était pas...
01:01:41 Il n'avait pas d'agent ?
01:01:43 Vous aviez un agent ?
01:01:45 - J'avais Michel Gros dans un premier temps.
01:01:47 Et Yonnal Oka sur la fin de ma carrière.
01:01:49 - Maintenant, tous les coureurs
01:01:51 ont des agents.
01:01:53 - Même chez les tout jeunes.
01:01:55 Avant même de passer pro,
01:01:57 on prend des agents
01:01:59 pour se faire conseiller,
01:02:01 pour se faire accompagner.
01:02:03 - Ce n'est pas que seulement négocier le contrat.
01:02:05 C'est beaucoup plus que ça.
01:02:07 - C'est la reconversion,
01:02:09 c'est également
01:02:11 de l'accompagnement.
01:02:13 Et puis,
01:02:15 d'avoir la chance de penser uniquement au sport.
01:02:17 Tout ce qui est administratif,
01:02:19 tout ce qui est un peu les sujets qui fâchent,
01:02:21 c'est l'agent qui s'en occupe.
01:02:23 - La déclaration d'impôt, c'est ça ?
01:02:25 - Pas jusque là.
01:02:27 Ça peut être un service supplémentaire.
01:02:29 Il y a certainement des agents qui le proposent.
01:02:31 - Il y a 20% sur le contrat.
01:02:33 - 45%.
01:02:35 Il y a les impôts qui passent,
01:02:37 et après il y a l'agent,
01:02:39 et il te reste 3 graineries.
01:02:41 - Maintenant qu'il est parti,
01:02:43 on peut en profiter.
01:02:45 On revient à la course.
01:02:47 C'était une parenthèse intéressante.
01:02:49 L'équipe Cofidis doit accélérer.
01:02:51 On a-t-elle réellement les moyens ?
01:02:53 Pour l'instant, on laisse rouler les mêmes.
01:02:55 - Il y a un changement.
01:02:57 On a mis un coureur de l'équipe IF1 à rouler.
01:02:59 On prend conscience
01:03:01 qu'il va falloir accélérer grandement dans le peloton.
01:03:03 Ça nous permet de repérer le final.
01:03:05 C'est le dernier virage de gauche.
01:03:07 - Le vrai virage.
01:03:09 - Il restera un peu plus de 200 mètres.
01:03:11 Les 220-230 mètres à l'amorce du dernier virage.
01:03:13 Il faudra être très bien placé.
01:03:15 L'équipe IF1
01:03:17 est en train de prendre les choses en main.
01:03:19 Il n'y a pas le feu.
01:03:21 Mais on commence à se dire
01:03:23 que l'échappée peut peut-être aller loin.
01:03:25 Il faut mettre des moyens.
01:03:27 Il faut mettre des coureurs frais
01:03:29 pour rouler à l'avant du peloton.
01:03:31 - Vous vous rendez compte
01:03:33 que l'on a repris seulement 13 secondes
01:03:35 par rapport au premier passage
01:03:37 sur les lignes d'arrivée.
01:03:39 Le peloton n'a repris que 13 secondes.
01:03:41 Il va falloir, même si ce n'est pas
01:03:43 le circuit d'hier, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie
01:03:45 qui ne faisait que 5,5 km.
01:03:47 Là, il fait plus de 17 km.
01:03:49 Il va falloir nettement accélérer.
01:03:51 On ne peut pas rester sur les bases actuelles.
01:03:53 Il faut accélérer.
01:03:55 Il faut accélérer.
01:03:57 Il ne faut pas se débrouiller.
01:03:59 Il faut accélérer.
01:04:01 Il faut accélérer.
01:04:03 Il faut accélérer.
01:04:05 Il faut accélérer.
01:04:07 Il ne faut pas se débrouiller.
01:04:09 Il faut accélérer.
01:04:11 Il faut accélérer.
01:04:13 Il faut accélérer.
01:04:15 Il ne faut pas se débrouiller.
01:04:17 Il faut accélérer.
01:04:19 Il faut accélérer.
01:04:21 Il faut accélérer.
01:04:23 - Vous en pensez quoi ?
01:04:25 - 34 bornes, 2 tours de 17 bornes.
01:04:27 Sincèrement, le tableau ne plaide pas en leur faveur.
01:04:29 Un circuit de 17 bornes,
01:04:31 des belles routes.
01:04:33 Ils sont devant depuis le début.
01:04:35 Mais on l'a dit, répété,
01:04:37 ce sont des équipes de 6.
01:04:39 Ce n'a pas été une étape très difficile.
01:04:41 Il n'y a pas énormément de dénivelés.
01:04:43 Ils étaient 4, ils sont désormais 3.
01:04:45 Ils ont bien géré au début.
01:04:47 Quand ils ont vu que le peloton ne leur laissait pas trop de temps,
01:04:49 ils n'ont pas forcé le talent.
01:04:51 Ils ont réussi après la bonification.
01:04:53 Quand Emmanuel Morin a réintégré le peloton,
01:04:55 je suis assez inquiet.
01:04:57 Quand on est 6 par équipe,
01:04:59 Pierre l'a expliqué tout à l'heure,
01:05:01 on a un sprinter, on va garder au moins 2 coureurs avec.
01:05:03 Si on a un coureur pour le général,
01:05:05 on ne va pas forcément lui demander d'aller se sacrifier.
01:05:07 Pour moi, un seul coureur DIF qui vient aider,
01:05:09 ce n'est pas suffisant.
01:05:11 Il faut savoir si on a des ambitions.
01:05:13 Peut-être d'autres équipes aussi qui ont un sprinter.
01:05:15 Les étapes passent vite.
01:05:17 Les éléments, les chiffres,
01:05:19 ne donnent pas forcément avantage à l'échappé.
01:05:21 Mais je pense qu'ils ont une très bonne chance d'aller au bout.
01:05:23 Depuis tout à l'heure,
01:05:25 pas seulement depuis 10 km,
01:05:27 mais déjà depuis la bonification,
01:05:29 le peloton ne peut pas rouler beaucoup plus vite.
01:05:31 Ils sont tout le temps au-dessus de 50 km/h.
01:05:33 C'est surtout devant qu'ils sont très costauds.
01:05:35 - De très bons rouleurs aux avant-postes.
01:05:37 Pierre Roland,
01:05:39 vous pensez que les 3 hommes de tête
01:05:41 auront une chance ?
01:05:43 - Ça ne va pas être simple.
01:05:45 Mais c'est sûr que,
01:05:47 comme je vous l'ai dit,
01:05:49 Joey Horoscoff, c'est une bête à rouler.
01:05:51 Il a un circuit taillé pour lui.
01:05:53 Ils vont tout donner.
01:05:55 Maintenant, ils sont partis.
01:05:57 Ils ont entrepris cette initiative,
01:05:59 cette aventure tous les 3.
01:06:01 Ils vont aller jusqu'au bout de leur idée.
01:06:03 Ils vont essayer de rendre la tâche
01:06:05 la plus difficile pour le peloton.
01:06:07 - C'est un circuit qui est tracé
01:06:09 le long de la Mayenne
01:06:11 qu'on vous a montré tout à l'heure.
01:06:13 Ce circuit de 17 km.
01:06:15 On vient de passer avec le peloton
01:06:17 cette rivière.
01:06:19 On va longer
01:06:21 sur la rive gauche
01:06:23 jusqu'à Chambelay
01:06:25 avant de revenir
01:06:27 côté opposé
01:06:29 sur la rive droite
01:06:31 en direction du Lion d'Angers
01:06:33 pour un nouveau passage.
01:06:35 C'est ça le circuit.
01:06:37 Il n'y a pas de difficultés particulières
01:06:39 sur ce circuit.
01:06:41 Mais on n'est pas sur des immenses lignes droites
01:06:43 comme celles que l'on a vues hier
01:06:45 lors de la première étape,
01:06:47 notamment dans le final à l'approche de Saint-Gilles-Pro-Advil.
01:06:49 - On s'attendait à un circuit un peu plus technique
01:06:51 de ce que nous on avait comme information.
01:06:53 On le voit, c'est légèrement tortueux.
01:06:55 Mais finalement, la route,
01:06:57 même si elle n'est pas très large,
01:06:59 le peloton peut facilement s'organiser.
01:07:01 L'image qu'on a là, vu l'hélicoptère,
01:07:03 ça confirme ce que nous disait Thomas.
01:07:05 Ça roule très vite dans le peloton.
01:07:07 C'est bien en file indienne.
01:07:09 D'ailleurs, c'est le coureur de l'équipe IF
01:07:11 qui est en train de rouler à l'avant.
01:07:13 Donc là, clairement, on a haussé le ton dans le peloton.
01:07:15 Maintenant, ça roule très vite.
01:07:17 On prend vraiment cette échappée
01:07:19 comme on doit la prendre.
01:07:21 C'est-à-dire, attention, il y a danger.
01:07:23 - Je pense qu'ils se sont quand même mis un petit peu...
01:07:25 Le peloton s'est mis un peu en difficulté
01:07:27 tout seul en relâchant l'effort.
01:07:29 Quand Emmanuel Morin s'est relevé,
01:07:31 ils leur ont laissé une minute un peu gratuitement.
01:07:33 Ils seraient arrivés sur le circuit
01:07:35 à 50 km de l'arrivée
01:07:37 avec une minute, une minute 30 sur l'échappée.
01:07:39 Là, ils seraient en gestion totale.
01:07:41 Donc voilà, ils se sont mis un peu en difficulté.
01:07:43 - Alors, on va voir
01:07:49 si ici, les efforts conjugués
01:07:51 de 3 équipes désormais,
01:07:53 groupe AMEF-DJ avec ici,
01:07:55 Eddy, le 8-12,
01:07:57 la formation Cofidis et la formation IF-Easypost
01:07:59 parviennent à réduire sensiblement cet écart.
01:08:01 Mais on n'aura plus de temps mort.
01:08:03 Maintenant, en ce qui concerne
01:08:05 le rythme de la course,
01:08:07 le rythme du peloton,
01:08:09 jusqu'à ce que l'on reprenne ou pas.
01:08:11 C'est évidemment le suspense
01:08:13 de cette 2e étape.
01:08:15 Les 3 coureurs échappés.
01:08:17 Allez, on va rejoindre maintenant à nouveau
01:08:25 Thomas Vauclair parce qu'on a entendu
01:08:27 les directeurs sportifs de plusieurs formations.
01:08:29 Mais là, cette fois-ci,
01:08:31 c'est aux côtés de la voiture Total Energy
01:08:33 que vous vous trouvez, Thomas.
01:08:35 - Ouais, je suis avec Thibaut Massé.
01:08:37 Thibaut, une arrivée, peut-être au sprint
01:08:39 parce qu'il y a encore un petit peu d'écart.
01:08:41 Attendez, on va laisser passer Maxime Boué
01:08:43 qui était...
01:08:45 Si, si, Maxime, priorité aux sportifs.
01:08:47 Allez !
01:08:49 Voilà.
01:08:51 On va revenir, on va revenir.
01:08:53 Bon, attendez, je vous redonne la parole, Patrick.
01:08:55 Je rigole, mais on laisse toujours
01:08:57 bien sûr la priorité aux coureurs
01:08:59 qui remontent les voitures.
01:09:01 Donc là, il est dans l'aspiration de la file
01:09:03 de la voiture, donc on va quand même le laisser sur le vélo.
01:09:05 Voilà.
01:09:07 Ce n'est qu'une question de secondes, mais on laisse Maxime,
01:09:09 un des deux capitaines de route de cette équipe
01:09:11 parquée à Samsic, un des coureurs les plus expérimentés
01:09:13 avec Laurent Pichon, j'allais dire.
01:09:15 Ils sont là pour Nasser Bouani, malheureusement,
01:09:17 malheureusement non.
01:09:19 Un petit coup de main, un petit coucou à Thibaut Massé.
01:09:21 On s'appuie un petit peu sur la voiture.
01:09:23 C'est bien joué. Thibaut, nous voilà de retour.
01:09:25 Je disais, si sprint il y a, vous avez
01:09:27 deux belles cartes avec Jason Tesson
01:09:29 qui est arrivé dans votre équipe cette année
01:09:31 Oui, oui, c'est arrivé au sprint, oui, il y a.
01:09:33 Là, actuellement,
01:09:35 on est vraiment ici pour travailler autour de Jason
01:09:37 qui est tout fraîchement arrivé
01:09:39 dans l'équipe
01:09:41 et en qui on a confiance.
01:09:43 On crée nos premiers automatismes
01:09:45 sur ce Pays-de-la-Loire-Tour
01:09:47 avec Lorenzo et Jason.
01:09:49 Déjà, c'est bien. On a un directeur sportif qui ne manie pas la langue de bois.
01:09:51 On sait que le sprint, c'est pour Jason.
01:09:53 Est-ce qu'on peut voir l'équipe Total Energy
01:09:55 venir mettre un coureur avec le coureur de EF,
01:09:57 de Groupama FDJ et de Coffidis parce qu'il y a encore
01:09:59 2 minutes, presque 2 minutes 20, je crois.
01:10:01 Ils roulent bien les trois devant, ils sont costauds.
01:10:03 Oui, oui, il y a trois bons coureurs devant.
01:10:05 Maintenant, je pense que
01:10:07 ces trois équipes que tu as citées
01:10:09 sont suffisamment fortes pour s'organiser
01:10:11 et réduire l'écart. Quoi qu'il arrive,
01:10:13 nous, on est derrière et prêts à
01:10:15 être en place dans le final.
01:10:17 Et puis, un dernier mot pour le classement général. Valentin hier a montré
01:10:19 qu'il était très en jambes parce que ça roulait bien.
01:10:21 Il a fait des bonifs, il est en embuscade.
01:10:23 C'est peut-être avec Julien Simon
01:10:25 les deux hommes protégés un petit peu ?
01:10:27 Oui, oui, bien sûr. Sur notre équipe,
01:10:29 c'est les deux hommes protégés.
01:10:31 Après, on est sortis de week-end,
01:10:33 on n'a pas eu forcément de chance.
01:10:35 Donc, on est dans une dynamique d'aller
01:10:37 chercher à conquérir
01:10:39 les choses et à ne pas se laisser aller.
01:10:41 Hier, c'était une belle opportunité que Valentin a faite.
01:10:43 OK, merci, bonne étape.
01:10:45 Merci Thomas. On parlait de Jason Tesson.
01:10:47 Jason Tesson, c'est le régional.
01:10:49 Puisqu'il est né à Angers,
01:10:51 il a débuté le cyclisme
01:10:53 au GPC Angevin. Il a rejoint
01:10:55 ensuite le CVC Chemillier.
01:10:57 Oui, c'est bien ça, le CVC Chemillier.
01:10:59 Après, on l'a retrouvé
01:11:01 chez les cadets ou juniors, je ne sais plus,
01:11:03 au Vélosport Valeté.
01:11:05 Et puis,
01:11:07 il a rejoint en 2018,
01:11:09 on en parlait tout à l'heure d'ailleurs,
01:11:11 l'équipe Sojasson que vous avez fréquentée,
01:11:13 Pierre Roland, Sojasson Espoir
01:11:15 à CNC.
01:11:17 Et il y est resté d'ailleurs un bon moment.
01:11:19 Et d'ailleurs, à l'époque,
01:11:21 puisque c'est un club cher également à Stéphane Lowe
01:11:23 et à son papa,
01:11:25 c'est Stéphane Lowe qui était dans l'équipe Rallye
01:11:27 et qui lui avait proposé d'être stagiaire
01:11:29 au sein de cette
01:11:31 formation américaine.
01:11:33 Mais finalement, le premier
01:11:35 contrat pro, il l'a signé après son titre
01:11:37 de champion de France amateur en 2021
01:11:39 dans l'équipe
01:11:41 Saint-Michel Mavic
01:11:43 Aubert 93.
01:11:45 Voilà ce qui concerne Jason Tesson,
01:11:47 qui connaît bien ses routes, vous vous en doutez.
01:11:49 Regardez justement le peloton. Petit travelling
01:11:51 proposé par Mathieu Volz, notre réalisateur
01:11:53 sur les premiers coureurs
01:11:55 du peloton.
01:11:57 On voit les trois équipes qui se relaient à l'avant.
01:11:59 L'équipe Cofidis, ensuite.
01:12:01 L'équipe Groupe 1 Mavic des Gilles, l'équipe IF bien regroupée.
01:12:03 On a l'équipe Gosport Roubaix
01:12:05 Lille Métropole, l'équipe Burgos.
01:12:07 Le CICU Nantade, là on voit bien
01:12:09 sur cette vue d'hélicoptère, toutes les équipes
01:12:11 qui sont bien regroupées autour, soit de leurs sprinters
01:12:13 soit de leurs leaders pour le classement général.
01:12:15 On a l'équipe Arkea Samsic aussi qui vient se replacer
01:12:17 sur le côté, avec
01:12:19 notamment Laurent Pichon, Thomas nous en parlait juste avant.
01:12:21 L'équipe Saint-Michel Mavic
01:12:23 Aubert 93 aussi, là
01:12:25 un peu plus à l'arrière du peloton. Mais voilà, on voit bien
01:12:27 sur cette vue d'hélicoptère
01:12:29 c'est vraiment très
01:12:31 très descriptif
01:12:33 en tout cas de ce qu'on dit et de ce qu'on rappelle souvent
01:12:35 aux cours en équipe
01:12:37 dans le cyclisme et en encadre au maximum
01:12:39 ses leaders.
01:12:47 Allez, on est à 25 km de l'arrivée maintenant.
01:12:49 L'écart, bon c'était prévisible,
01:12:51 l'écart fléchit.
01:12:53 Est-ce qu'il fléchit dans des proportions
01:12:55 rapides ?
01:12:57 Problématique pour les 3 hommes de tête ?
01:12:59 Oui, on peut le dire.
01:13:01 Il fléchit vite, parce qu'on avait 2 minutes 24
01:13:03 au passage sur la ligne, à 34 km
01:13:05 de l'arrivée.
01:13:07 Donc là, en 9 km
01:13:09 on a perdu une quarantaine
01:13:11 de secondes. Donc effectivement
01:13:13 l'écart est en train de
01:13:15 fléchir, c'est en train de s'inverser
01:13:17 un petit peu, c'est en train de tourner un peu à l'avantage
01:13:19 du peloton, mais c'est logique, on l'a dit,
01:13:21 dans le peloton on a vraiment pris conscience de
01:13:23 s'être échappé, on en a pris la mesure et on a vraiment
01:13:25 clairement augmenté le rythme.
01:13:27 Là on est en train, on a fait
01:13:29 pas vraiment un demi-tour, mais en tout cas
01:13:31 on est en train de redescendre sur
01:13:33 Saint-Lyon-Danger. On a traversé
01:13:35 la rivière
01:13:37 et là on est sur le retour pour revenir
01:13:39 à l'amorce du
01:13:41 dernier tour de circuit. Oui, on a traversé
01:13:43 la localité de Chambelay.
01:13:45 Chambelay
01:13:47 qui est une localité qui était chère
01:13:49 à l'ancien
01:13:51 acteur Jean-Claude Brialy,
01:13:53 acteur et réalisateur, scénariste, écrivain
01:13:55 également, puisqu'il y avait réalisé
01:13:57 son premier film, "Eglantine",
01:13:59 l'histoire de la vente d'une maison de
01:14:01 famille qui était tout simplement inspirée
01:14:03 de la vente de la maison de ses grands-parents
01:14:05 paternels.
01:14:07 Une maison de Chambelay, ici,
01:14:09 rue du Commerce.
01:14:11 Regardez ce pont magnifique.
01:14:13 Un pont de pierres
01:14:15 traversé par la course,
01:14:17 le peloton, après les échappées
01:14:19 de ce premier
01:14:21 région
01:14:23 tour des Pays de Loire.
01:14:25 On va y arriver un jour.
01:14:27 Région Pays de la Loire Tour.
01:14:29 Non, mais je le sais, mais ce n'est pas encore automatique.
01:14:31 Vous voyez, ça va venir.
01:14:33 Puis dans dix ans, on dira, mais on n'était même pas fichu
01:14:35 de sortir ce nom correct.
01:14:37 C'est plus Thomas qui faut qu'il le bosse, apparemment.
01:14:39 Oui, mais il le dit moins souvent que moi.
01:14:41 C'est pour ça aussi.
01:14:43 On va lui demander ce qu'il en pense.
01:14:45 En tout cas, l'arrivée, il va falloir
01:14:47 savoir virer.
01:14:49 Deux fois sur la gauche,
01:14:51 il va falloir
01:14:53 être dans les trois,
01:14:55 entre deux et quatre.
01:14:57 Il ne va pas falloir être beaucoup plus loin.
01:14:59 Sinon, ça va vraiment se jouer.
01:15:01 Il va déjà y avoir un premier sprint avant le virage.
01:15:03 Oui, parce que j'ai dit tout à l'heure
01:15:05 qu'il y avait ce virage à 300 mètres.
01:15:07 En fait, c'est plutôt le virage.
01:15:09 Le panneau des 250 mètres est avant le virage.
01:15:11 Le panneau des 200 mètres est juste à la sortie du virage.
01:15:13 On va sortir une fois qu'on aura lâché les freins.
01:15:15 On va vite être aux 200 mètres.
01:15:17 200 mètres, c'est à peu près la distance
01:15:19 où les sprinteurs lancent leur sprint.
01:15:21 Peut-être qu'il y a des coureurs qui vont
01:15:23 essayer d'anticiper.
01:15:25 Je vois bien peut-être Lorenzo Manzin
01:15:27 de la Total ou Julien Simon
01:15:29 essayer peut-être d'anticiper le sprint.
01:15:31 Si on récapitule un petit peu les sprinteurs
01:15:35 en cas de regroupement qui vont
01:15:37 jouer la gagne
01:15:39 dans cette arrivée avec ce virage
01:15:41 qu'il faut cependant négocier
01:15:43 parmi les premiers.
01:15:45 Évidemment, on a les sprinteurs
01:15:47 qui se sont illustrés hier.
01:15:49 On pense au premier chef à Brian Cocker.
01:15:51 On pense évidemment
01:15:53 à celui qui avait fait deuxième
01:15:55 Marheim Vandenberghe.
01:15:57 On pense à Arnaud Desmars, quatrième du sprint
01:15:59 et sur le papier, qui est quand même considéré
01:16:01 comme le sprinteur le plus capé,
01:16:03 le plus prestigieux, le plus redoutable.
01:16:05 Nasser Bouhanni n'est plus là, on le sait.
01:16:07 Il n'a pas pris le départ après sa chute hier.
01:16:09 Est-ce que d'ailleurs l'équipe Arkea-Samsic
01:16:11 peut être concernée par un sprint
01:16:13 tel qu'il y a déjà dans ses rangs Kevin Vauclin
01:16:15 mais qui a été venu ici
01:16:17 pour gagner des étapes au sprint ?
01:16:19 Je pense que la mission principale ce sera de protéger
01:16:21 Kevin Vauclin mais on va certainement laisser
01:16:23 carte blanche à Donovan Grondin,
01:16:25 le pistard, qui peut essayer
01:16:27 de faire parler
01:16:29 sa vélocité.
01:16:31 Grondin, le pistard Grondin,
01:16:33 est-ce qu'il peut rivaliser
01:16:35 selon vous avec un plateau aussi relevé ?
01:16:37 Parce que j'ai cité Desmars,
01:16:39 Coquart... - Ça paraît compliqué.
01:16:41 Mais après ils vont essayer
01:16:43 de l'attenter,
01:16:45 quelque chose, attaquer aux 500 mètres
01:16:47 peut-être.
01:16:49 C'est un coureur poursuiteur qui a l'habitude
01:16:51 de ses efforts sur piste.
01:16:53 Moi après je vois bien
01:16:55 les frères Barbier sur
01:16:57 une arrivée comme ça avec un virage
01:16:59 de 200 mètres. - Même si Pierre est tombé hier.
01:17:01 Oui mais bon un sprinter,
01:17:03 s'il est reparti aujourd'hui
01:17:05 et son équipe,
01:17:07 ils sont sur leur terre,
01:17:09 donc il va avoir à coeur de le tenter.
01:17:11 Je l'ai eu par message, il est très
01:17:13 motivé par cette étape.
01:17:15 Son frère Rudy pour l'équipe
01:17:17 Saint-Michel, Mavic, Aubert 93
01:17:19 également, c'est les coureurs
01:17:21 qui vont essayer
01:17:23 de tout jouer dans le virage.
01:17:25 Ils vont prendre des risques, ça c'est une évidence.
01:17:27 Ils aiment bien ça prendre des risques.
01:17:29 Oui, ils ont un slogan, je ne vais pas le dire
01:17:31 à l'antenne pour les jeunes
01:17:33 coureurs, mais
01:17:35 non.
01:17:37 Il va falloir prendre des risques
01:17:39 très honnêtement avec un virage à 250 mètres
01:17:41 de la ligne d'arrivée, le placement
01:17:43 va être primordial. - Hier, si Pierre Barbier
01:17:45 est tombé au sein de cette équipe CICU
01:17:47 Nantes-Atlantique, Nolan Mahoudo
01:17:49 est allé chercher une place dans le
01:17:51 top 10 dans ce sprint. C'est lui
01:17:53 qui peut l'emmener d'ailleurs éventuellement
01:17:55 dans ce fameux virage. - Oui, oui.
01:17:57 Emmanuel Morin aussi.
01:17:59 Ils ont un bon groupe
01:18:01 pour le sprint.
01:18:03 - Alors on parlait d'équipe Arkea
01:18:05 qui, bon,
01:18:07 je ne vous ai pas senti hyper convaincu par
01:18:09 De Novan Grondin quand même pour des chances de victoire.
01:18:11 - Si, si, moi je ne me suis pas exprimé, si, si, mais moi je pense clairement
01:18:13 aussi qu'il a, en tout cas c'est bien
01:18:15 de l'essayer et de le tester. Il faut quand même rappeler que c'est le poisson
01:18:17 pilote de Nacerboigny.
01:18:19 Hier, il était clairement présent dans le final,
01:18:21 il a l'air très en jambe. Non, honnêtement
01:18:23 c'est une bonne carte, en tout cas
01:18:25 ça va être très intéressant de le voir évoluer
01:18:27 sur ce sprint-là aujourd'hui. - Et puis on peut
01:18:29 à la fois, est-ce qu'on peut sur cette course à la fois viser des victoires
01:18:31 d'étape pour un coureur
01:18:33 et viser le classement général pour
01:18:35 un autre coureur, sachant que
01:18:37 la dernière étape, il y aura la fameuse côte
01:18:39 de Gazonfi avec des passages jusqu'à 22%.
01:18:41 Non, non, je n'exagère pas. Jusqu'à
01:18:43 22%, Pierre, on est d'accord ?
01:18:45 - Oui, 22% sur le
01:18:47 tout sommet de ce mur.
01:18:49 - Donc ça peut, tout peut être
01:18:51 contrebalancé. Justement,
01:18:53 ce matin,
01:18:55 Charles-Antoine Nora, qui a laissé
01:18:57 la moto à
01:18:59 Thomas Vauclair ce matin, est
01:19:01 allé voir
01:19:03 au départ Kevin Vauclin,
01:19:05 écouter ce que le coureur de l'équipe
01:19:07 Arkea-Samsic lui a dit au sujet du classement général.
01:19:09 - Oui, Brian a montré qu'il était très puissant.
01:19:13 On va voir s'il y a des étapes un peu plus
01:19:15 dures, peut-être plus piégeuses
01:19:17 les prochains jours. On va essayer de
01:19:19 se dépatouiller avec tout ça et
01:19:21 faire le meilleur
01:19:23 résultat possible en visant peut-être le
01:19:25 général ou au moins une étape. - J'imagine que vous êtes
01:19:27 la carte protégée chez Arkea-Samsic ?
01:19:29 - Oui, oui, j'étais déjà un peu hier
01:19:31 avec Nasser pour le général.
01:19:33 Là, c'est peut-être un peu plus compromis,
01:19:35 mais on verra comment ça va se passer.
01:19:37 Et si on arrive un peu à décanter cette course
01:19:39 qui est un peu promise
01:19:41 au sprinter. - Kevin Vauclin,
01:19:43 rappelons-le, déjà vainqueur cette saison
01:19:45 d'une course par étapes. C'était le tour
01:19:47 des Alpes-Maritimes et du Var.
01:19:49 Il s'était imposé lors de l'étape
01:19:51 de Ramatuelle et il y avait construit
01:19:53 son succès au classement final.
01:19:55 Vous pensez que c'est possible ce double
01:19:57 enjeu ? Viser avec un
01:19:59 coureur des victoires d'étape, enfin une victoire d'étape
01:20:01 et puis aller chercher
01:20:03 le classement général avec un autre coureur ?
01:20:05 - Moi, je ne vais pas me dédire. Ça fait deux jours
01:20:07 que je dis que pour moi, ce ne sera
01:20:09 pas un sprinter qui va remporter le classement général.
01:20:11 L'étape du Mans est pour moi difficile,
01:20:13 voire trop difficile pour les sprinters.
01:20:15 Je pense clairement, et d'ailleurs, j'en ai fait
01:20:17 mon favori pour le général avant le départ de
01:20:19 ce région pays de la Loire-Tour.
01:20:21 Kevin Vauclin peut clairement être
01:20:23 un de ces coureurs qui vient mettre en difficulté
01:20:25 les sprinters et qui peut tout à fait remporter
01:20:27 le classement général sur la dernière étape au Mans.
01:20:29 Donc oui, moi, je pense qu'on peut miser
01:20:31 sur deux cartes, faire les étapes de
01:20:33 sprinter avec son sprinter
01:20:35 et tout simplement avoir un coureur beaucoup plus
01:20:37 véloce dans les ascensions, beaucoup plus
01:20:39 puncher pour aller faire des
01:20:41 différences qui peuvent complètement
01:20:43 remporter le classement général. On rappelle qu'il y a quand même six ascensions
01:20:45 de cette fameuse Bosse, avec des passages
01:20:47 à 22%. Il y a quand même six fois
01:20:49 l'escalader sur la dernière étape.
01:20:51 Donc il y aura largement de quoi faire pour ces punchers,
01:20:53 grimpeurs, rouleurs.
01:20:55 J'aimerais avoir l'avis de Thomas Vauclair qu'on n'a pas entendu
01:20:57 sur cette question. Thomas, est-ce que vous
01:20:59 pensez qu'un Kevin Vauclin, ou un autre bien sûr,
01:21:01 mais un coureur qui n'est pas considéré
01:21:03 comme un sprinter,
01:21:05 peut gagner cette première
01:21:07 édition du région pays de la Loire-Tour ?
01:21:09 Ou bien,
01:21:11 d'ailleurs, s'ils l'un ou l'autre peuvent
01:21:13 gagner, en n'étant
01:21:15 pas spécialement sprinter, est-ce qu'ils peuvent se passer
01:21:17 de bonifications sur cette épreuve ?
01:21:19 Oui, en fin
01:21:23 de compte, les sprinters,
01:21:25 ils ont cet avantage des bonifications.
01:21:27 Après, ça dépend comment ça va courir.
01:21:29 Il faut prendre des risques, il ne faut pas attendre le dernier
01:21:31 passage vendredi. Déjà, il y a encore
01:21:33 du chemin jusqu'à vendredi, mais clairement
01:21:35 si la course se déclenche tôt,
01:21:37 je pense, en tout cas pour moi,
01:21:39 comme tout à l'heure, je suis du côté de Christophe Riblon,
01:21:41 je le soutiens.
01:21:43 Pour moi, cette côte
01:21:45 du circuit final, franchement, avec ses 22%,
01:21:47 Patrick, comme vous l'avez
01:21:49 précisé, si on
01:21:51 attend le dernier tour, alors on sait que c'est un effort
01:21:53 d'une minute que peuvent tenir les
01:21:55 sprinters, mais si ça déclenche avant
01:21:57 avec les...
01:21:59 ce n'est pas des équipes de 8 ou de 7,
01:22:01 il y aura des mecs fatigués,
01:22:03 j'imagine bien un coureur
01:22:05 autre que sprinter
01:22:07 pour s'imposer, pour moi c'est trop dur
01:22:09 pour les sprinters pour faire court.
01:22:11 - Et demain, justement, demain,
01:22:13 Pierre Roland, est-ce que... parce qu'on parle de l'étape de
01:22:15 Gazanfier, alors vous, vous faites partie de ceux qui,
01:22:17 vous nous le dites aussi depuis le début de cette épreuve,
01:22:19 qui considéraient qu'un sprinter
01:22:21 peut s'imposer, vous l'avez dit,
01:22:23 à l'issue de ce... et bien sûr, vous pensez
01:22:25 à Brian Cockard, maintenant qu'il a gagné la première étape.
01:22:27 - Oui, Brian, forcément,
01:22:29 je pense à Brian et puis aussi à Arnaud,
01:22:31 parce que c'est un peu plus que des sprinters,
01:22:33 ces deux coureurs, c'est des...
01:22:35 - Poacher-sprinter, on va dire. - Poacher-sprinter,
01:22:37 quand on vise la victoire à l'Amstel
01:22:39 Gold Race dans quelques semaines,
01:22:41 comme Brian, on sait grimper
01:22:43 et Gazanfier, ça lui fait pas peur.
01:22:45 Après, j'espère que, ben voilà,
01:22:47 son équipe va pouvoir tenir
01:22:49 la barre pendant 60 km
01:22:51 sur le circuit de vendredi, déjà demain,
01:22:53 mais c'est
01:22:55 un peu plus qu'un simple sprinter, Brian,
01:22:57 et il fait que 60 kg, donc la côte
01:22:59 de Gazanfier devrait pas lui poser de problèmes
01:23:01 de mon point de vue. - Alors regardez, il passe
01:23:03 avec, pour l'instant, on va attendre le peloton,
01:23:05 mais à priori, moins d'une minute d'avance
01:23:07 sur leurs poursuivants, les 3 hommes
01:23:09 de tête, tout à l'heure, ils avaient 2 minutes 24,
01:23:11 eh bien si, lors du tour précédent,
01:23:13 ils n'avaient perdu que
01:23:15 13 secondes, là, ils ont perdu beaucoup
01:23:17 plus, on voit que quand le peloton met sérieusement
01:23:19 en route, il reprend énormément de temps,
01:23:21 puis il faut pas oublier que devant, on est échappé depuis le départ,
01:23:23 donc en roulant à 3, on commence
01:23:25 à accumuler
01:23:27 la fatigue. Je reste sur le sujet,
01:23:29 l'étape de demain, j'y faisais allusion,
01:23:31 Christophe Riblon, demain, on parle de l'étape
01:23:33 de Gazanfier pour contrebalancer,
01:23:35 on va dire, les bonifications empêchées
01:23:37 par les sprinters, est-ce que l'étape de demain
01:23:39 est promise à un sprinter comme celle
01:23:41 d'hier ou celle d'aujourd'hui ?
01:23:43 - Elle est un peu plus difficile, demain, il y a 2300 mètres
01:23:45 de dénivelé positif, donc 2 fois plus qu'aujourd'hui,
01:23:47 10 fois plus que l'étape d'hier,
01:23:49 donc non,
01:23:51 elle est bien sûr plus difficile,
01:23:53 après, elle est difficile dans sa partie
01:23:55 médiane, on va dire, franchement,
01:23:57 sur le final, sur le 5 final,
01:23:59 il n'y a pas de réelles ascensions,
01:24:01 donc je ne pense pas que demain, il puisse y avoir
01:24:03 de grosses différences,
01:24:05 pour moi, tout au niveau du classement général
01:24:07 et notamment des punchers,
01:24:09 grimpeurs, tout va se jouer sur l'étape du Mans.
01:24:11 - Bon, voilà, on a eu une cinquantaine
01:24:13 de secondes de retard, on a repris plus d'une
01:24:15 mille trente, en ce moment, cette boucle-là. - Ah oui, oui, c'est impressionnant,
01:24:17 ça veut dire que, déjà,
01:24:19 mathématiquement, de façon arithmétique,
01:24:21 on peut reprendre
01:24:23 les coureurs bien avant, enfin, bien avant,
01:24:25 avant l'arrivée, avant même les tout derniers kilomètres,
01:24:27 si on continue à reprendre autant de temps,
01:24:29 et il n'y a pas de raison que ça ne soit pas le cas,
01:24:31 parce que devant, on ne pourra pas rouler plus vite,
01:24:33 on est à bloc, déjà, j'imagine,
01:24:35 qu'est-ce que vous en pensez ? À 16 kilomètres de l'arrivée, est-ce que les trois
01:24:37 coureurs de tête peuvent
01:24:39 encore regarder un peu sous la pédale, en vue des derniers
01:24:41 kilomètres ? - Non, là,
01:24:43 ils se livrent déjà depuis un petit moment,
01:24:45 je ne pense pas qu'ils soient en mesure de réaccélérer
01:24:47 beaucoup, donc
01:24:49 voilà, ça semble
01:24:51 compromis pour les trois, mais
01:24:53 ils vont quand même donner
01:24:55 le reste d'énergie qu'ils ont.
01:24:57 - Ça, c'est pratiquement la plus longue ligne droite,
01:24:59 bon, il y a un rond pont au milieu, mais
01:25:01 que l'on a sur ce circuit,
01:25:03 entre le Lion d'Angers
01:25:05 et, je vais dire, le pont sur
01:25:07 la Mayenne, une première fois.
01:25:09 Le peloton peut, donc, bien sûr,
01:25:11 apercevoir, si ce n'est les coureurs, en tout cas,
01:25:13 les quelques... il n'y a pas de véhicules,
01:25:15 ici, il y avait... - Non, ils ont
01:25:17 enlevé quasiment tous les véhicules, sauf une voiture neutre,
01:25:19 je crois, juste derrière les échappées, il n'y a plus de voiture
01:25:21 de directeur sportif intercalée, c'est normal,
01:25:23 ça fait moins d'une minute, c'est ça.
01:25:25 - Mais en plus, le circuit est clairement
01:25:27 à l'avantage du peloton, on le voit sur ces grandes
01:25:29 lignes droites, c'est beaucoup plus facile de s'organiser
01:25:31 que ça ne l'était hier, sur la première étape,
01:25:33 un circuit très tortueux en ville,
01:25:35 c'est toujours plus compliqué de s'organiser
01:25:37 dans le peloton, là, on voit bien que sur ces
01:25:39 grandes lignes droites, même si
01:25:41 sur le retour, les routes sont un peu plus
01:25:43 étroites, on a quand même des lignes droites,
01:25:45 très peu de virages, donc il faut...
01:25:47 il faut, voilà, pour le peloton,
01:25:49 c'est très facile
01:25:51 de s'organiser.
01:25:53 A noter, quand même, que depuis tout à l'heure,
01:25:55 c'est toujours les mêmes coureurs en plus qui roulent,
01:25:57 donc on a repris beaucoup de temps à l'échappée, avec les mêmes
01:25:59 coureurs qui roulent depuis quasiment 80 ou
01:26:01 100 kilomètres, donc pour l'instant, on n'a pas encore eu besoin
01:26:03 de changer les coureurs en tête
01:26:05 de peloton pour vraiment venir finir le travail.
01:26:07 - Oui, c'est Hugo Toumire
01:26:09 qui roulait à l'instant en tête
01:26:11 de ce peloton, même si là, il se fait
01:26:13 maintenant déborder
01:26:15 par les coureurs
01:26:17 de... non, il se fait pas déborder.
01:26:19 - Non, ils sont juste venus se replacer
01:26:21 avant de tourner à gauche, c'est les coureurs de l'équipe
01:26:23 Saint-Michel, Mavic, Aubert93,
01:26:25 tout simplement pour replacer
01:26:27 Pierre Barbier dans les toutes premières positions.
01:26:29 - Et Maël Guégan
01:26:31 qui est en deuxième position aussi,
01:26:33 il a voulu remonter ses
01:26:35 sprinters, donc il va certainement
01:26:37 rentrer, se remettre gentiment dans
01:26:39 le rang, mais voilà, les
01:26:41 équipes un peu les moins expérimentées,
01:26:43 souvent, ils ont tendance à arriver un petit peu tôt
01:26:45 en tête, à prendre du vent de bonheur.
01:26:47 Ça, c'est le manque
01:26:49 d'expérience et de sang-froid.
01:26:51 - Allez, regardez
01:26:53 le... alors ça, c'est le maillot
01:26:55 vert que vous apercevez,
01:26:57 Marine Vandenberg
01:26:59 et le 11, c'est bien sûr
01:27:01 le leader de la course qui est juste devant lui,
01:27:03 maillot bleu, Brian Cocard.
01:27:05 Les deux premiers de l'étape
01:27:07 d'hier sont déjà roux dans roux,
01:27:09 comme si le duel
01:27:11 avait commencé, comme si surtout
01:27:13 l'étape n'aurait...
01:27:15 ne concernait que ces deux coureurs.
01:27:17 Ce n'est évidemment pas le cas, puisqu'il faudra
01:27:19 pas écarter quand même de façon
01:27:21 prématurée un coureur comme Arnaud Desmars.
01:27:23 Alors Vandenberg
01:27:25 est en train de me faire mentir,
01:27:27 puisqu'il est en train de remonter, de chercher à remonter
01:27:29 à 13 km de l'arrivée, alors que vous voyez,
01:27:31 Brian Cocard, lui, a choisi de rester
01:27:33 dans la roue de ses équipiers, qui sont
01:27:35 juste devant lui, il n'y a pas d'urgence.
01:27:37 - Il fait confiance à ses équipiers,
01:27:39 qui l'ont parfaitement amené
01:27:41 hier, donc il n'y a pas de raison
01:27:43 de paniquer à 13 km de l'arrivée.
01:27:45 Brian, il a énormément de sang-froid,
01:27:47 et ce n'est pas à 13 km
01:27:49 qu'il faut lâcher tout son influx.
01:27:51 - A l'arrière, il y a évidemment
01:27:53 des coureurs qui, en voyant cette fin de course
01:27:55 beaucoup plus intense, sont peut-être
01:27:57 en difficulté, Thomas Wauclair.
01:27:59 - On parlait de Hugo Toumire et de
01:28:07 Cofidis, qui est peut-être encore en train de tirer quelques vous
01:28:09 droit. Non, c'est le jeune Edi Lewitus,
01:28:11 qui a hier, comme aujourd'hui,
01:28:13 en tout cas aujourd'hui, depuis le début de l'étape,
01:28:15 qui a prêté main-forte à l'équipe Cofidis,
01:28:17 Edi Lewitus de Groupama FDJ,
01:28:19 qui est non pas en difficulté, mais après avoir
01:28:21 fait son travail pendant de très
01:28:23 nombreux kilomètres, il est
01:28:25 avant-dernier du peloton, et maintenant il va
01:28:27 rentrer tranquillement au bus, en croisant
01:28:29 les doigts pour que son leader s'impose.
01:28:31 - Edi Lewitus, qui rappelons-le,
01:28:33 est promu dans cette équipe première,
01:28:35 lui qui appartient à la Continentale,
01:28:37 l'équipe continentale de Groupama FDJ,
01:28:39 et qui a déjà, chez les jeunes,
01:28:41 su se montrer,
01:28:43 on va dire, dans les résultats,
01:28:45 et se construire un palmarès.
01:28:47 Champion de France l'année dernière
01:28:49 en contre-la-montre dans la catégorie
01:28:51 Espoir, septième au
01:28:53 Championnat du Monde dans cette
01:28:55 même discipline, lors des
01:28:57 Mondiaux en Australie,
01:28:59 médaillé de bronze, pardon, au
01:29:01 Championnat d'Europe l'année
01:29:03 dernière également, je le dis,
01:29:05 sous le contrôle de Thomas Vauclair, qui
01:29:07 rappelons-le, est le sélectionneur de l'équipe
01:29:09 de France, c'est lui qui fait la sélection
01:29:11 évidemment pour ces fameux Championnats
01:29:13 du Monde.
01:29:15 Trois hommes
01:29:17 qui, pour l'instant, voient leurs
01:29:19 efforts malheureusement mal récompensés.
01:29:21 - Oui, mais les cas stagnent un petit peu
01:29:23 quand même, depuis le passage ligne, on n'a
01:29:25 perdu que six secondes, ça fait déjà
01:29:27 cinq kilomètres le passage ligne, donc
01:29:29 voilà,
01:29:31 ça ne veut pas dire que c'est gagné,
01:29:33 pour l'échapper, loin de là, mais en tout cas
01:29:35 on perd moins de temps que ce qu'on a perdu
01:29:37 sur la boucle précédente.
01:29:39 On l'a vu, dans le peloton, malgré tout
01:29:41 on a un peu plus de mal à s'organiser.
01:29:43 - Je passe la parole tout de suite à Thomas.
01:29:45 - Une chute
01:29:47 pas grave, assez spectaculaire,
01:29:49 le Dossard 52, le jeune
01:29:51 Ericsson, les deux Ericsson de l'équipe
01:29:53 Tudor qui est allé au fossé,
01:29:55 il a essayé de contrôler son vélo en mode
01:29:57 cyclocross, il a fait un beau soleil là,
01:29:59 sur le côté, il est reparti mais il n'est plus dans le peloton.
01:30:01 - Jacob Ericsson
01:30:03 et non pas Lucas, son frère, qui est
01:30:05 champion de Suède, Jacob,
01:30:07 mais ils sont tous les deux
01:30:09 dans la même équipe, l'équipe Tudor.
01:30:11 Merci Thomas pour cette
01:30:13 précision, parce que ça roule,
01:30:15 là il y a une véritable
01:30:17 intensité dans la course, même si, vous l'avez dit,
01:30:19 on ne prend peut-être pas beaucoup de temps
01:30:21 sur les tout derniers kilomètres.
01:30:23 - Une nouvelle équipe aussi qui vient rouler,
01:30:25 en l'occurrence l'équipe Burgos BH,
01:30:27 l'équipe du coureur
01:30:29 qui a terminé 3ème hier.
01:30:31 - Le coureur,
01:30:33 attendez, est-ce que je l'ai plus là ?
01:30:35 Manuel Penalver, hier, qui a terminé
01:30:37 3ème de l'étape, a tout simplement mis
01:30:39 un équipier à rouler
01:30:41 à l'avant. - Kono Valovas
01:30:43 qui a pris du service en tête de peloton
01:30:45 pour la groupe Amain. - Il a mis du sang frais là.
01:30:47 - Et la EF qui s'est montrée
01:30:49 très discrète depuis le départ,
01:30:51 là ils sont bien organisés,
01:30:53 ils sont à l'avant du peloton,
01:30:55 sur ces petites routes très importantes,
01:30:57 je pense qu'on va
01:30:59 jouer la gagne aujourd'hui,
01:31:01 on va jouer quelque chose,
01:31:03 ils ont fait les bonifs,
01:31:05 là ils sont 2ème du général,
01:31:07 on va tenter le sprint.
01:31:09 - On vous parlait tout à l'heure avec Claire Bricogne
01:31:11 que l'on retrouvera bien sûr
01:31:13 lors de... ça va
01:31:15 frotter après l'arrivée de cette étape
01:31:17 pour toutes les réactions, on vous parlait
01:31:19 également de...
01:31:21 je ne sais plus ce que je vous disais,
01:31:23 on m'a parlé dans les oreilles au même moment,
01:31:25 j'ai perdu le fil de
01:31:27 ce que j'étais en train de vous dire,
01:31:29 on vous parlait des trains de sprinters,
01:31:31 les trains de sprinters,
01:31:33 ils ne sont plus aussi fournis qu'il y a quelques années
01:31:35 dans certaines équipes, c'est le cas d'ailleurs
01:31:37 de la formation groupe AMA-FDJ,
01:31:39 Konovalova, si on le voit rouler en tête du peloton,
01:31:41 lui, il est précisément dans un rôle
01:31:43 de prédilection maintenant, c'est à dire que quand on arrive
01:31:45 à 10 km de l'arrivée, il est là justement
01:31:47 pour flinguer l'échappé,
01:31:49 c'est la mise à mort d'une certaine façon,
01:31:51 d'autres coureurs sont capables de faire ça,
01:31:53 lui, c'est son rôle,
01:31:55 et vous allez voir l'écart,
01:31:57 il va forcément diminuer,
01:31:59 surtout d'ailleurs
01:32:01 s'il a encore du renfort
01:32:03 de la part de l'équipe Cofidis,
01:32:05 auparavant, il était le premier
01:32:07 wagon, on va dire,
01:32:09 le premier lanceur
01:32:11 qui précédait bien sûr d'autres
01:32:13 comme
01:32:15 Sinkeldam, puis enfin
01:32:17 Guarnieri qui était le poisson pilote
01:32:19 d'Arnaud Desmarres, là il s'est un petit peu
01:32:21 recyclé, Konovalova, dans un rôle peut-être
01:32:23 moins spectaculaire,
01:32:25 mais tout aussi précieux
01:32:27 évidemment, parce qu'il y a un moment, il faut bien
01:32:29 terminer par achever le travail,
01:32:31 c'est souvent d'ailleurs un moment
01:32:33 critique, on revient à une minute,
01:32:35 puis là d'un seul coup, surtout quand justement
01:32:37 il n'y a pas tant d'équipiers que ça,
01:32:39 et c'est le cas sur ces épreuves
01:32:41 avec des équipes de 6 coureurs, il y a un moment
01:32:43 parfois où on bute
01:32:45 un peu par rapport à l'écart,
01:32:47 surtout quand on a en face
01:32:49 des coureurs qui ont une solide expérience
01:32:51 des échappées au long cours, et qui savent
01:32:53 parfaitement gérer leur effort.
01:32:55 Et on est aussi,
01:32:57 d'ailleurs ça vaudrait le coup de le détailler,
01:32:59 un effort dans
01:33:01 une zone assez particulière,
01:33:03 qu'on travaille à l'entraînement
01:33:05 justement, une zone d'intensité
01:33:07 qui n'est pas celle
01:33:09 que l'on avait auparavant avec les coureurs
01:33:11 comme Hugo Toumire ou comme
01:33:13 Edilou Bitus qui roulait devant le peloton.
01:33:15 Non, c'est vrai qu'Ignatias Konovalova,
01:33:17 si on a eu l'habitude par le passé de le voir
01:33:19 arriver dans les 4, 5
01:33:21 derniers kilomètres, on va dire jusqu'aux
01:33:23 3 kilomètres,
01:33:25 là il intervient un petit peu plus tôt,
01:33:27 aussi par le fait que les équipes sont
01:33:29 réduites sur cette épreuve.
01:33:31 Mais son rôle à lui,
01:33:33 il est vraiment là de boucher
01:33:35 les 30, 40 dernières secondes.
01:33:37 C'est un effort très intense,
01:33:39 une dizaine, une quinzaine de minutes.
01:33:41 Et forcément,
01:33:43 c'est un solide rouleur,
01:33:45 plusieurs fois champion de Lituanie de Contre-la-Montre.
01:33:47 On lui demande de
01:33:49 boucher cet écart qui n'est pas simple
01:33:51 parce que les 3 coureurs de devant se livrent
01:33:53 à 100%.
01:33:55 On arrive sur le seul relief
01:34:09 de ce circuit à la sortie
01:34:11 de ce pont.
01:34:13 Ça monte 500, 600 mètres avec
01:34:15 2, 3%, rien de méchant
01:34:17 pour des coureurs de ce niveau-là.
01:34:19 Mais certainement que les 3
01:34:21 de devant vont commencer un peu à buter
01:34:23 dans ce relief.
01:34:25 Vous avez vu qu'Au-Noval-Au-Vas, c'est terminé pour lui.
01:34:27 On bute un peu dans le peloton aussi.
01:34:29 Il n'y a plus que l'équipe IF qui est en train de rouler
01:34:31 à l'avant.
01:34:33 On est en train d'épuiser tous les équipiers.
01:34:35 Il y avait l'équipe Burgos
01:34:37 aussi qui roulait. Pour l'instant, on est un peu plus en retrait.
01:34:39 L'équipe Courpain-Marais-Dégir,
01:34:41 on l'a dit, Au-Noval-Au-Vas et le Vitus,
01:34:43 c'est relevé.
01:34:45 C'est fait l'effort.
01:34:47 Il a repris 20 secondes.
01:34:49 On ne voit pas Brian.
01:34:51 Il a un maillot distinctif.
01:34:53 On ne voit pas beaucoup les Cofidis
01:34:55 bien organisés, bien regroupés.
01:34:57 En tout cas, pas à l'avant du peloton.
01:34:59 Pas dans les toutes premières positions.
01:35:01 Ça, c'est sûr.
01:35:03 Kevin Vauclin, lui, est devant
01:35:05 au niveau des coureurs de l'AEF.
01:35:07 Pour le coureur d'Arkea, Kevin Vauclin.
01:35:09 Au-Noval-Au-Vas, sur la droite,
01:35:11 on peut revenir pour un dernier relais.
01:35:13 Certainement, le team Coratec
01:35:15 qui vient se replacer aux avant-postes.
01:35:17 Le sprinter de cette formation,
01:35:19 c'est Nicolas Dalavallée.
01:35:21 Je vous rappelle que,
01:35:23 dès l'arrivée, on débriefera
01:35:25 jusqu'à 17h15,
01:35:27 heure à laquelle vous retrouverez
01:35:29 comme tous les jours de la semaine
01:35:31 l'équipe de Greg.
01:35:33 19h45 et 23h, les rendez-vous habituels
01:35:35 de l'équipe du soir.
01:35:37 Et attention, ce soir, soirée exceptionnelle,
01:35:39 20h55, le foot avec le Classico.
01:35:41 En direct, en clair et en exclusivité.
01:35:43 Oui, la demi-finale,
01:35:45 retour, Barcelone, Real Madrid.
01:35:47 C'est tout simplement
01:35:49 le dernier Classico de la saison
01:35:51 qui avait vu au match allé
01:35:53 la victoire du Barça 1 à 0.
01:35:55 Donc, rendez-vous ce soir,
01:35:57 20h55, pour du foot.
01:35:59 Et Konoval-Au-Vas qui est revenu
01:36:01 en tête de peloton, prendre encore un relais.
01:36:03 Il s'était fait un tout petit peu enfermer tout à l'heure.
01:36:05 Il est en train de mettre ses dernières forces
01:36:07 de combler cet écart
01:36:09 ou en tout cas
01:36:11 d'essayer de le réduire grandement.
01:36:13 Ça, ça montre
01:36:15 toute l'affection et le respect qu'il a pour Arnaud Desmars.
01:36:17 Parce qu'il aurait pu considérer
01:36:19 que son travail était terminé.
01:36:21 Il s'est fait un peu enfermer dans le peloton.
01:36:23 Et il est revenu, il redonne
01:36:25 ses dernières forces. Voilà, là il s'est écarté.
01:36:27 Et Brian Coquere est un peu loin, j'insiste.
01:36:29 Mais vous le voyez, là, il...
01:36:31 Est-ce qu'on joue pas un peu avec le feu ?
01:36:33 On est à 6 km de l'arrivée.
01:36:35 On voit bien que Brian Coquere est dans la route
01:36:37 de David Etchimolaye.
01:36:39 Et c'est peut-être Etchimolaye qui a du mal à remonter.
01:36:41 La route est pas très large.
01:36:43 La route est pas très large, effectivement.
01:36:45 Là, il pédale pas. Il est complètement dans l'aspiration.
01:36:47 On va peut-être passer la parole
01:36:49 à Thomas Vauclair sur la moto.
01:36:51 Justement au sujet de Brian Coquere.
01:36:53 Brian Coquere, ou plus largement de l'ensemble des coureurs.
01:36:57 La spécificité, aujourd'hui, c'est...
01:36:59 Il y a eu trois tours de circuit.
01:37:01 Donc je pense qu'avec son expérience, Brian Coquere,
01:37:03 ce qu'il a fait là, c'est qu'il a repéré un endroit
01:37:05 avec l'aide d'un coureur, d'un poisson pilote,
01:37:07 un petit peu, pour remonter au moment important
01:37:09 et pas prendre trop de vent.
01:37:11 Terminé pour Konovalova, dernier du plateau,
01:37:13 en compagnie de Hugo Toumire.
01:37:15 J'en veux qu'il soit à Groupama FDJ, Hugo Toumire.
01:37:17 Et d'Hillouitous, pardon.
01:37:19 Donc là, Brian, il est en train de remonter
01:37:21 sur la droite de la route.
01:37:23 Il est là,
01:37:25 derrière Pierre-Luc Périchon.
01:37:27 Pierre-Luc qui est en train de faire l'effort, là,
01:37:29 pour venir le replacer. Donc ça y est, hein.
01:37:31 Dans les premières positions, dans une position
01:37:33 beaucoup plus confortable.
01:37:35 On l'aperçoit juste derrière aussi, hein,
01:37:37 les coureurs de l'équipe CIC 1 Ant'Atlantique.
01:37:39 L'équipe IF, hein, toujours bien regroupée, là,
01:37:41 à l'avant. - Trois coureurs de tête
01:37:43 qui font de la résistance, hein. Ils ont pas...
01:37:45 Ils lâchent pas l'affaire. - Regardez l'écart hélico.
01:37:47 Enfin, l'écart que l'on vous propose
01:37:49 avec cette vue d'hélicoptère, bah oui, maintenant,
01:37:51 c'est sûr, le peloton, qui a perdu quelques unités,
01:37:53 voit en permanence...
01:37:55 en permanence,
01:37:57 voit les échapper.
01:37:59 On n'a pas l'impression, là, que le peloton est très étiré.
01:38:01 Enfin, il ne l'est pas. - Il ne l'est pas, d'ailleurs.
01:38:03 - Les trains sont en place, on voit sur la gauche
01:38:05 de la route l'équipe Saint-Michel-Mavic-Aubert 93,
01:38:08 qui est autour de Rudy Barbier.
01:38:10 Ils font confiance, aujourd'hui.
01:38:12 Il a du beau monde autour de lui pour l'amener.
01:38:14 Je pense qu'aujourd'hui,
01:38:16 il va mettre le paquet.
01:38:18 Je pense que c'est son étape,
01:38:20 à Rudy Barbier.
01:38:22 - On rappelle, hein, il y a deux frères,
01:38:26 les frères Barbier, mais ils ne sont pas
01:38:28 dans la même équipe.
01:38:30 Nous avons Pierre Barbier, dont on a parlé tout à l'heure,
01:38:32 qui lui est chez CIC 1 Ant'Atlantique,
01:38:34 alors que Rudy Barbier, que vous évoquiez,
01:38:37 appartient à la formation Saint-Michel-Mavic-Aubert 93,
01:38:40 maillot orange, donc.
01:38:42 Rudy Barbier, qui a pris la 10e place de l'étape, hier.
01:38:45 - Et à l'avant, on insiste vraiment, on est en train de tout donner.
01:38:47 C'est Roscoff, là, qui est en train de vraiment,
01:38:49 dans ce petit faux-plat, là, qui était en danseuse,
01:38:51 qui est en train de tout mettre, hein,
01:38:53 pour essayer de résister au peloton.
01:38:55 Pour l'instant, ça marche plutôt bien, hein.
01:38:57 - Près à quasiment 4 km de l'arrivée.
01:38:59 Ça va être tendu, quand même, hein.
01:39:02 - Là, va falloir que le peloton accélère un grand coup, là.
01:39:05 - Un effort magnifique, hein, de ces 3 coureurs,
01:39:09 le long de la rivière Mayenne,
01:39:11 en direction du Lyon-Danger.
01:39:14 Alexander Kamp, le champion du Danemark.
01:39:17 Jay Roscoff, l'américain ancien vainqueur du Tour du Limousin.
01:39:21 Et Xavier-Mickael Asparen, maillot orange,
01:39:24 celui qui endossera ce soir le maillot
01:39:27 de meilleur grimpeur de ce 1er région-pays de la Loire-Tour,
01:39:32 puisqu'il a pris les points pour devancer
01:39:34 Maël Guégan, qui portait ce maillot aujourd'hui.
01:39:37 Tout ça pour vous dire que ces coureurs,
01:39:40 dans leur majorité, n'auront pas perdu leur temps,
01:39:43 puisque Alexander Kamp, rappelons-le,
01:39:46 a empoché 9 secondes de bonification.
01:39:49 Il revient à 1 petite seconde,
01:39:51 c'est-à-dire avec le même retard que Marijn Vandenberghe
01:39:54 au classement général, à 1 seconde tous les deux,
01:39:56 de Brian Cocker, le leader.
01:39:58 Mais là, comme il y a des bonifications à l'arrivée,
01:40:00 10 secondes au vainqueur, 6 secondes au 2e,
01:40:03 et 4 secondes au 3e,
01:40:05 évidemment tout cela va être un petit peu réactualisé.
01:40:10 On fera le point, évidemment, sitôt.
01:40:12 La ligne d'arrivée franchie.
01:40:14 - Regardez, le beau travail de l'équipe
01:40:16 Saint-Michel-Mavic-Aubert 93, là sur la gauche,
01:40:19 on a la Groupe AMA FDJ sur la droite,
01:40:21 on a la Total Energy au milieu.
01:40:23 Plus qu'un seul équipier pour Vandenberghe,
01:40:27 le coureur de l'équipe IF, avec son maillot vert.
01:40:31 Regardez, on est en train de tout mettre
01:40:33 pour les équipiers à l'avant,
01:40:34 pour déjà garder la position,
01:40:35 mais aussi pour aller chercher les 3 hommes de tête.
01:40:37 Pour l'instant, on n'est toujours pas rentrés,
01:40:39 il reste 3 km.
01:40:40 - En tête, c'est Penouette pour la Groupe AMA
01:40:42 et Romain Cardis pour la Saint-Michel.
01:40:47 - J'aurais pensé que Romain Cardis se réserverait
01:40:49 pour emmener au sprint Rudy Barbier,
01:40:51 ce sera peut-être Nicolas Debaumarchais plutôt.
01:40:53 - Attention, il va y avoir un petit rétrécissement.
01:40:55 - Moi aussi, j'aurais pensé que Romain Cardis
01:40:57 serait le dernier pour lancer Rudy,
01:40:59 mais certainement qu'il ne se sent pas capable
01:41:01 d'aller frotter, d'aller au combat.
01:41:03 - Alors Nicolas Debaumarchais ou Anthony Maldonado
01:41:05 pour emmener Rudy Barbier ?
01:41:07 - Je pense Maldonado.
01:41:08 - Oui, peut-être bien.
01:41:10 - En tout cas, une très belle prestation
01:41:12 de cette équipe Saint-Michel-Mavic-Aubert 93,
01:41:14 qui figure avec les plus grandes World Tour.
01:41:17 - Et vous le voyez, maintenant, la meute
01:41:22 est juste derrière les 3 hommes de tête.
01:41:24 - Ça n'aurait vraiment pas été loin
01:41:26 pour les 3 hommes de tête.
01:41:28 - Peut-être qu'on peut se poser la question
01:41:30 à un coureur de plus.
01:41:31 - Tout à fait, oui.
01:41:32 - Ça c'est sûr.
01:41:33 - Et là, c'est l'équipe Total Energy,
01:41:35 je crois, qui a pris la tête.
01:41:36 - Ça roule à 65 km/h, nous glisse Thomas Vauclay.
01:41:39 - À 2 km de l'arrivée, oui c'est ça.
01:41:41 C'est l'équipe Total Energy
01:41:43 qui vient de prendre la tête.
01:41:45 - L'équipe de Jason Tesson.
01:41:47 - Et oui, et Jason Tesson en dernière position.
01:41:49 Donc c'est Lorenzo Manzin qui va lancer Jason Tesson.
01:41:52 - Bien, on est en train de faire l'effort aussi pour Arnaud Desmar.
01:41:54 Arnaud Desmar qui a pris qu'un seul...
01:41:56 - Quand on rattrape les coureurs.
01:41:57 - Non, Arnaud Desmar, il est au milieu,
01:41:58 c'est même pas lui qui est là-bas devant.
01:42:00 Arnaud Desmar, il s'est encore fait enfermer aujourd'hui.
01:42:02 Il a perdu la route, ses équipiers.
01:42:03 - Comme hier.
01:42:04 - Ryan dans la route de Cimola,
01:42:05 il lui fait entièrement confiance.
01:42:07 Il est en aveugle derrière lui.
01:42:09 Cimola, il va tenter de le déposer.
01:42:11 - Attention à cette île au directionnel
01:42:12 qui a surpris quelques coureurs.
01:42:14 - On ne s'y trompe pas,
01:42:15 les deux coureurs de l'équipe Groupama FDJ,
01:42:16 Arnaud Desmar n'est pas dedans.
01:42:17 Regarde, il est là, il est sur la droite.
01:42:18 Là, il est en train de remonter,
01:42:19 enfin de tenter de remonter.
01:42:20 - Non, on a Miles Hudson devant Bram Velten,
01:42:23 un petit peu comme ce que l'on a vu hier.
01:42:25 - Arnaud qui fait des sprints
01:42:27 et Brian qui ne pédale pas en ce moment.
01:42:28 Donc pas du tout la même approche.
01:42:30 - Et Lorenzo Manzin qui va être le poisson pilote de Jason Tesson.
01:42:33 Ça y est, Arnaud est revenu.
01:42:34 - Cimola est passé tout seul.
01:42:35 Lui aussi, Cimola a perdu Brian Cocard.
01:42:39 Il est seul devant et ça n'a pas suffi.
01:42:40 - Mais il y a eu une chute là.
01:42:41 - Oui, il se passait quelque chose.
01:42:42 - Il s'est passé quelque chose.
01:42:43 Dans le peloton, il y a eu une chute.
01:42:44 - Thomas, on vous passe la parole.
01:42:46 Thomas Vauclair.
01:42:50 - Attention, on arrive dans les derniers virages.
01:42:52 - On est à 900 mètres.
01:42:53 - Je pense que...
01:42:54 - Ce n'est même pas 900 mètres, c'est 750 mètres.
01:42:55 - Il y a une dizaine des coureurs à terre.
01:42:56 - Il fuit de Brian Cocard.
01:42:57 - Brian a été gêné.
01:42:58 Brian n'est pas là,
01:42:59 Brian ne sera pas dans le sprint.
01:43:00 Je ne sais pas s'il est tombé.
01:43:01 - Brian a chuté.
01:43:02 - Quel match.
01:43:03 Le leader de la course est tombé.
01:43:04 - Et Bram Welten qui emmène pour...
01:43:05 - Rudy Barbier également.
01:43:06 - Rudy Barbier est tombé également, nous dit Thomas Vauclair.
01:43:07 Encore une arrivée qui aura été fracassante.
01:43:08 Et ça va se jouer maintenant avec Bram Welten aux prises.
01:43:09 - Sur les derniers virages à gauche.
01:43:10 - Avec Erlend Blikra sur ce virage qui passe en tête.
01:43:11 Erlend Blikra qui est viré en tête.
01:43:12 On va voir s'il est capable de tenir maintenant jusqu'à l'arrivée.
01:43:13 - Il a encore un petit pied, Erlend Blikra.
01:43:14 - Il est en train de se faire tirer.
01:43:15 - Et c'est Vandenberg, le maillot vert, en deuxième position pour l'équipe IF.
01:43:34 - Mais qui n'arrive pas à remonter.
01:43:35 - Mais c'est Blikra.
01:43:36 - Eh bien non, non.
01:43:37 - Ils vont faire les deux, les une-aux-x.
01:43:38 - Oh là là, le doublé, les une-aux-x.
01:43:39 Effectivement avec Blikra qui a réussi à s'imposer devant son équipier.
01:43:44 On avait cru que c'était Blikra qui avait viré en tête.
01:43:46 En fait c'était Stian Fredheim qui avait viré en tête.
01:43:50 Le troisième, Pierre Barbier.
01:43:51 - Et le 4ème, apparemment, Lorenzo Manzain, Arnaud Desmar, était présent dans ce sprit.
01:43:57 Mais on va attendre pour avoir les places définitives.
01:43:59 - Le final, il y a eu une chute.
01:44:03 On le rappelle, à peu près à 1,5 km de l'arrivée, une chute qui a impliqué notamment le leader,
01:44:09 Brian Cocard, Pierre Barbier aussi qui était dedans.
01:44:12 Et la surprise, une-aux-x, il vient faire 1 et 2.
01:44:15 - Oui, et alors dans les chutes, beaucoup de monde.
01:44:17 Jason Tesson est tombé, Kevin Vauclin est tombé.
01:44:20 - On a vu, le peloton était vraiment coupé.
01:44:21 On n'a plus qu'une dizaine de points devant.
01:44:22 - Pierre Barbier n'est pas tombé.
01:44:24 Mais c'est Rudy Barbier qui a été vu dans la chute pour Saint-Michel-Mavi-Cobert 93.
01:44:29 Oui, Pierre il est dans le sprint, évidemment il n'est pas tombé.
01:44:32 Vous voyez quand même que cette chute est surtout, surtout, le leader est tombé.
01:44:37 Chute intervenue encore dans les trois derniers kilomètres.
01:44:39 La règle des trois derniers kilomètres sera respectée.
01:44:41 Mais au-delà de cette règle, on est surtout anxieux de savoir si ces coureurs se sont
01:44:44 fait mal ou pas.
01:44:46 - Oui, une chute à l'avant du peloton.
01:44:49 Est-ce que tous ces coureurs étaient vraiment placés dans les toutes premières positions ?
01:44:52 Donc voilà, c'est malheureux.
01:44:54 - Alors on va passer la parole à Thomas Vauclair qui a vu cette chute peut-être de loin derrière
01:44:58 le peloton.
01:44:59 Mais Thomas, qu'est-ce que vous pouvez nous dire de cette chute fracassante à nouveau
01:45:02 aujourd'hui dans le final de cette étape ?
01:45:03 - Que c'est tombé vite, que c'est tombé très vite.
01:45:07 Là, quand vous avez dit qu'il y a eu un problème, c'était déjà tombé depuis quelques secondes,
01:45:11 qu'il y a eu des coureurs importants dedans.
01:45:13 Brian Cocard est tombé là, il est debout, ça va, il attend un vélo.
01:45:17 On est dans les trois derniers kilomètres, donc les coureurs seront reclassés dans le
01:45:20 même temps.
01:45:21 Il y a Kevin Vauclair, un des favoris de l'épreuve, qui a mis beaucoup, beaucoup de temps à se
01:45:24 relever là.
01:45:25 Il vient de remonter sur le vélo, il est resté très longtemps assis dans le fossé.
01:45:29 Je vous rappelle, on n'a pas besoin de se presser à remonter sur le vélo une fois
01:45:32 qu'on est tombé, puisqu'ils seront reclassés dans les temps du vainqueur.
01:45:36 Et celui qui nous inquiète un petit peu davantage, c'est Jason Tesson.
01:45:42 Il est un petit peu plus touché, il communique avec le service médical.
01:45:47 Donc, vraiment une chute qui a impliqué pas mal de coureurs.
01:45:51 Sur la droite de la route, ça a frotté à 1,3 km de l'arrivée.
01:45:55 Et on voit Jason Tesson qui est au sol, le coureur de l'équipe Total Energy.
01:45:59 Rappelons, l'an jeu 20, Jason Tesson, il était sur ces routes d'entraînement, il
01:46:04 rêvait de s'imposer.
01:46:05 Le vainqueur, c'est lui malheureusement pour Jason Tesson.
01:46:08 Heureusement pour l'équipe Uno-X qui fait le doublé aujourd'hui.
01:46:11 Victoire, doublé norvégien également, Erlend Blikra, vous venez de le voir devant Stian Freydaem.
01:46:17 Il fallait le voir quand même.
01:46:20 Pierre Barbier a pris la troisième place, Lorenzo Manzà quatrième et Arnaud Desmar
01:46:24 cinquième à l'issue de la photo finish.
01:46:26 Voilà le classement que l'on peut vous donner en ce qui concerne l'arrivée de cette
01:46:30 étape.
01:46:31 C'est la troisième victoire de sa carrière pour Erlend Blikra, la deuxième pardon, la
01:46:39 deuxième victoire qui avait déjà remporté une étape l'année dernière sur le tour
01:46:44 de Langkawi en Asie.
01:46:47 Très bon résultat pour cette équipe qui n'a pas eu l'occasion de remporter énormément
01:46:52 de succès en ce début d'année, contrairement à ce qu'elle avait réalisé.
01:46:56 C'est la quatrième victoire seulement de l'équipe Uno-X cette saison.
01:46:59 On verra sur le tour de France, on n'oublie pas.
01:47:02 Allez, on va suivre Brian Coquart notamment jusqu'à la ligne.
01:47:05 Nous on est juste à côté sur ce plateau pour faire l'état des troupes également
01:47:09 après cette chute qui est arrivée dans ces derniers kilomètres.
01:47:14 Patrick, on fait le classement juste avant avec vous ?
01:47:16 Oui, on peut faire le classement évidemment.
01:47:18 Donc le classement de Norvégiens devant trois Français.
01:47:21 Je vous l'ai dit, Erlend Blikra et Stian Edvardsen Freydaem.
01:47:27 Le doublé norvégien de deux coéquipiers.
01:47:30 Pierre Barbier pour la formation CIC Unanth Atlantique prend la troisième place.
01:47:36 Lorenzo Manzin quatrième.
01:47:38 Arnaud Desmarres avait fait quatrième précisément.
01:47:41 Hier, il fait cinquième.
01:47:43 Le deuxième d'hier derrière Brian Coquart prend la sixième place.
01:47:46 Brian Coquart qui a été victime d'une chute mais qui devrait conserver bien sûr le maillot
01:47:50 de leader.
01:47:51 Attendez, je vais pas me risquer là parce qu'il y a des bonifications à l'arrivée.
01:47:57 10 secondes, il va falloir faire l'addition des places.
01:48:01 Je pense que c'est pas trop mal parti pour Brian Coquart puisque Blikra était quand même
01:48:06 assez loin à l'arrivée de l'étape.
01:48:08 Il était 16ème hier.
01:48:10 Oui, mais aujourd'hui à l'addition de places, Brian Coquart sera derrière.
01:48:13 Non, pardon, c'est Blikra qui devrait être le leader du classement général par l'addition
01:48:18 des places à l'issue de cette deuxième étape.
01:48:20 A confirmer bien sûr, on aura l'occasion de vous dire tout ça dans quelques minutes.
01:48:25 Oui, je viens de voir passer Kevin Vauclin avec les coéquipiers qui le tenaient par
01:48:29 le vélo pour l'aider à aller jusqu'au bus.
01:48:32 Également les coureurs qui vont continuer à passer un à un.
01:48:34 Évidemment, on va prendre le pouls du peloton, le pouls de ceux qui sont tombés.
01:48:37 Puis on accueillera également le vainqueur en plateau de cette deuxième étape.
01:48:41 Restez avec nous, ça va frotter, c'est maintenant.
01:48:43 Merci.
01:48:44 Merci à vous.
01:48:44 *Musique d'outro*

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