le debrief de la 2e étape - Cyclisme - Région Pays de la Loire

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Retrouvez le debrief de la 2e étape du Région Pays de la Loire Tour du 05/04/2023.

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Sports
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00:00 Alors qu'elle va disputer le Tour de France cette année, gros événement pour cette
00:13 équipe Uno-X, elle vient de faire un doublé aujourd'hui sur cette deuxième étape du
00:17 Région Pays de la Loire.
00:18 Tour, victoire d'Erland Blikra, ce coureur de 26 ans qui signe son deuxième succès cette
00:24 saison.
00:25 Un beau doublé donc pour cette formation avec un KO dans le final, une chute qui est
00:29 intervenue encore dans les derniers kilomètres qui a notamment impliqué Kevin Vauclin et
00:34 d'autres nombreux coureurs.
00:36 Thomas nous disait tout à l'heure qu'un seul coureur n'était pas reparti, Simon Sajnok,
00:41 sinon tous les autres en tout cas passent la ligne au fur et à mesure et au compte-gouttes.
00:45 Jamais évident comme ça de gérer ça.
00:48 Ça fait deux fois quand même dans le final Christophe ?
00:49 Pour Kevin Vauclin ? Non ? Alors deux fois qu'il y a des chutes, oui oui.
00:53 On peut bien sûr aussi citer Brian qui est tombé, le leader de la course, Jason Tesson
00:59 aussi qui est tombé, Rudy Barbier.
01:01 Non, il y a eu une grosse chute, on l'a vite senti sur la vue d'hélicoptère, il n'y avait
01:06 plus qu'une quinzaine de coureurs devant, c'était vraiment pas normal.
01:08 Donc voilà, ça a vraiment dû s'arrêter, ça roulait très très vite à ce moment-là,
01:11 on était à moins d'un kilomètre 500 de l'arrivée, ça devait rouler peut-être à
01:13 60 km/h.
01:14 Donc voilà, aujourd'hui on a eu une journée un peu tranquille à l'image de ce qu'on a
01:19 eu hier avec pas trop de difficultés du coup.
01:21 Beaucoup de coureurs frais sur le final, on l'a vu il y avait beaucoup de nervosité,
01:24 beaucoup d'équipes qui ont quelque chose à jouer sur le final avec des sprinters et
01:28 malheureusement il n'y a pas de la place pour tout le monde.
01:29 Arnaud Desmarres a terminé 5ème de ce sprint, on va tout de suite le retrouver au micro
01:33 de Charles-Antoine Laurat.
01:34 Arnaud, racontez-nous ce final, vous avez fait beaucoup d'efforts pour essayer de retrouver
01:40 la roue de vos coéquipiers mais il en a manqué un peu dans la dernière ligne droite.
01:43 Oui voilà, après c'est clair qu'il fallait virer premier ou deuxième maximum pour pouvoir
01:49 espérer quelque chose.
01:50 Donc voilà, non ça ne l'a pas fait de nouveau.
01:54 Un peu de déception on imagine encore ?
01:56 Bah oui forcément, même si je ne suis pas en grande condition, il y a moyen d'aller
02:01 chercher quand même beaucoup mieux.
02:02 Est-ce que vous avez manqué les Uno-X, ils étaient extrêmement bien placés, c'est
02:05 ça qui a fait la différence aujourd'hui ?
02:06 Oui, ils ont fait le bon jump au bon moment juste avant de virer.
02:11 Moi j'étais bloqué, j'avais une Uno-X à ma droite et puis IF à ma gauche et je
02:17 voulais faire le même jump qu'eux mais je n'avais pas la place pour y aller.
02:20 Merci Arnaud.
02:21 On se sent très déçus, Arnaud Desmars ça va commencer à peser évidemment, Pierre
02:29 c'est un peu ce qu'on disait en début de plateau, il y a encore demain, il y a encore
02:32 vendredi mais là on sent, il ne ment pas dans l'interview.
02:35 Non, là on voit le visage fermé, il est un peu blasé, c'est normal, c'est un gagneur,
02:40 un sprinter ça veut gagner, là ça ne marche pas.
02:43 On avait dit, le virage à 250 mètres, il fallait virer premier ou deuxième, ils ont
02:48 viré un et deux les Uno-X, ils font un et deux, il fallait un peu débrancher le cerveau
02:53 très honnêtement, on a vu les petites vagues avant le dernier virage et je ne sais pas
02:58 si Arnaud il est dans cet état d'esprit de prendre tous les risques pour gagner une course.
03:02 C'est aussi de plus en plus rare justement de voir ce type de sprint sur des grandes
03:05 lignes droites où il faut vraiment que tout se passe bien de manière fluide, je ne parle
03:10 pas évidemment des équipes et de la façon dont ça se passe mais de la typographie également,
03:14 de la façon dont c'est fait sur les arrivées, vous ne trouvez pas que c'est un petit peu
03:18 plus en plus rare de trouver ça ?
03:19 Oui, des arrivées linéaires, des boulevards d'un kilomètre ou deux kilomètres c'est
03:25 quand même très rare, après dans le World Tour on voit quand même plus des trains très
03:30 organisés, les équipes les unes à côté des autres, attendent le dernier moment, là
03:34 on est sur une course où il y a des petites routes, des petits pelotons, un format d'équipe
03:37 réduit et donc forcément il faut être un petit peu plus opportuniste pour essayer
03:41 de se placer au bon endroit, surtout quand on n'a pas un équipier qui nous dépose
03:45 à 250 mètres de la ligne d'arrivée.
03:46 Allez Arnaud, il restera encore des chances jeudi et vendredi bien sûr mais aussi pour
03:50 Brian Coquart, le leader qui est tombé, on espère que ça va pour Brian, on est parti
03:54 du côté des bus, du côté de nos équipes pour prendre le maximum d'informations et
03:58 vous renseigner également.
04:00 On va faire le classement avec vous Patrick.
04:01 Oui, un classement qui souligne les talents de cette équipe une EX, dans cette arrivée
04:08 c'est vrai un petit peu particulière mais comme Arnaud Desmarles l'a fait remarquer
04:11 tout le monde connaissait évidemment ce final avec ce virage à 250 mètres de la ligne,
04:15 Blikra devant Marine Van Den Boeven.
04:18 Mais où est Brian Coquart Patrick ? Là on est sur le général.
04:22 Le général, Blikra donc qui à l'addition de place prend la tête a priori même si
04:28 vous ne voyez pas dans ce classement un coureur qui sera sûrement replacé puisque sa chute
04:34 est intervenue dans les trois derniers kilomètres, c'est bien sûr le vainqueur d'hier et le
04:37 leader de la course Brian Coquart.
04:39 Donc a priori si nos comptes sont bons, Blikra devrait être avec une seconde d'avance
04:45 sur Marine Van Den Boeven.
04:47 Ce qui me gêne un petit peu c'est qu'on n'a pas tenu compte non plus des bonifications
04:50 prises en cours de route sur ce classement donc c'est un peu compliqué de vous détailler
04:54 ce classement.
04:55 On le refera après.
04:56 On va attendre que tous les comptes soient faits.
04:58 Patrick vous vouliez nous dire des choses sur le vainqueur en revanche de cette étape.
05:02 Blikra oui effectivement, Erland Blikra est un coureur probablement que le grand public
05:07 ne connaît pas encore.
05:09 C'est un coureur âgé de 26 ans qui avait remporté sa première course d'importance
05:15 chez les juniors ici en France dans l'Ouest, le trophée Centre Morbihan qui est une épreuve
05:21 junior de référence.
05:22 On n'a pas entendu beaucoup parler de lui ensuite durant les quatre années suivantes.
05:26 Il avait remporté également en 2019 alors qu'il était dans l'équipe Continental Cup
05:30 une course en Pologne, la Ducala Mazowska et puis finalement en 2020 il est passé dans
05:36 l'équipe réserve de la formation Unex.
05:38 L'équipe première l'a rejoint il y a deux ans et c'est un coureur qui est originaire
05:42 de Stavanger et du même club où sont passés Sven-Erik Bistrot mais surtout Alexander Christophe
05:49 avant lui.
05:50 Allez Patrick on va prendre des nouvelles de celui qui a chuté deux fois en deux jours.
05:55 Kevin Vauclin l'un des favoris pour le classement général avec vous, Charles-Antoine Norat
05:58 vous l'avez aperçu passer la ligne, moi je l'ai vu, passer la ligne avec ses coéquipiers
06:03 être tenu également par le vélo.
06:05 Comment va Kevin ?
06:06 Exactement, on a croisé Kevin Vauclin qui rentrait, je pense qu'il est passé à l'ambulance
06:10 d'abord et il m'a dit en deux mots "je suis dépité, j'ai du mal à respirer, j'ai tapé
06:15 fort".
06:16 Il a tapé le thorax, il avait du mal à respirer.
06:18 Il rentre en ce moment au bus pour rejoindre son staff et faire un premier examen, un premier
06:24 bilan médical vraisemblablement.
06:26 On va avoir des nouvelles très rapidement de Kevin qui bien sûr a la mine triste, effectivement
06:29 c'est la deuxième fois qu'il tombe en deux jours, lui qui a des ambitions cette semaine.
06:33 Kevin qui avait promis de passer sur le plateau après l'étape mais on l'excuse évidemment
06:38 pleinement, on comprend totalement, on espère le revoir sur les deux prochaines étapes
06:41 et l'accueillir à nouveau.
06:43 C'est ce que Thomas a dit pendant le direct, ça a tapé vite fort justement.
06:47 Oui, ça roulait très très vite, à moins d'un kilomètre 500 de l'arrivée.
06:50 Ce qui est inquiétant, il est tombé deux fois en deux jours, bon ça peut arriver.
06:54 Hier il est tombé, il ne s'est pas fait mal, il n'y a pas eu de conséquences, il n'y a
06:57 pas de séquelles.
06:58 Là a priori quand même il y en a un petit peu plus, il s'en plaint, il a mal au thorax
07:01 donc on peut peut-être imaginer une côte ou quelque chose.
07:03 En tout cas, la chute d'aujourd'hui est plus inquiétante que celle d'hier, j'ai le sentiment
07:09 pour Kevin Vauclin.
07:10 Pierre ?
07:11 Oui, on ne va pas s'affoler, mais il faut attendre quelques heures, on va voir le bilan
07:18 médical de son staff et après ils prendront une décision pour la suite de cette course.
07:23 Mais c'est aussi là qu'on voit les champions, on va voir s'il est capable de rebondir et
07:28 de repartir à l'assaut de l'épreuve et du classement général qui n'est pas fini pour
07:32 lui parce qu'il sera reclassé dans le même temps que le vainqueur.
07:34 C'est-à-dire mentalement passer au-dessus de ce que peuvent être de chutes finalement
07:39 c'est ça ?
07:40 Oui, c'est un jeune coureur, c'est sa deuxième saison professionnelle, il nous a montré
07:43 un tas de belles choses.
07:44 Donc rebondir, savoir repartir de l'avant, ça fait partie des qualités d'un champion
07:48 et on va voir ce qu'il a dans le ventre maintenant.
07:50 On rappelle que le classement général risque de se jouer vendredi, ça vous fait sourire
07:54 Christophe ?
07:55 Non mais il a tout à fait raison Pierre, après il faudra attendre voir.
07:58 Avant tout la santé.
08:00 Si tout va bien.
08:02 Si tout va bien mais effectivement, de toute façon il était en forme au départ de ce
08:08 région pays de la Loire-Tour, il n'y a pas de raison s'il n'a pas de gros problèmes
08:12 et notamment je parlais des côtes, s'il n'a pas de gros traumatismes, il n'y a aucune
08:15 raison que la forme se soit envolée.
08:17 Il y a de la malchance mais après maintenant il faut affronter les choses pour parfois
08:21 aller de l'avant s'il n'y a pas de traumatisme.
08:22 C'est toujours la question, on en saura plus dans la soirée.
08:25 On rappelle qu'il avait dynamité notamment la route Adélie en fin de semaine dernière
08:28 Kevin Vauclin, il n'a pas gagné mais c'est lui qui avait fait du grabuge dans le final
08:32 notamment qui avait mis à mal Brian Cocard.
08:34 Alors ce qu'on va faire Pierre et Christophe c'est qu'on va regarder ensemble, vous deux,
08:38 vous allez garder le micro et vous partagez un petit peu la parole, le dernier kilomètre
08:42 vu d'hélicoptère et puis on va essayer de comprendre un petit peu ce qui a fait que
08:46 une OX s'est imposée.
08:47 On les voit là, ils sont juste derrière les deux coureurs de groupe Amae FDJ.
08:49 Arnaud Desmares est en train de remonter à ce moment là, sur la droite.
08:52 Oui, Arnaud qui avait perdu la roue de ses coéquipiers Miles Cotson et Bram Welten.
08:56 On va le voir, il va remonter à droite, Arnaud Desmares.
08:58 Déjà à ce moment là, les deux coureurs de l'équipe une OX sont déjà très bien
09:01 placés à l'avant, aux côtés des groupes Amae FDJ.
09:04 C'est à ce moment là qu'il va y avoir la chute.
09:06 Regardez là, l'image va s'écarter, la vue d'hélicoptère et on va s'apercevoir
09:09 qu'il y a beaucoup moins de coureurs.
09:11 Regardez, ça s'écarte et hop là il y a une cassure en 12, 15e position.
09:15 Donc là on se doute bien qu'il y a eu une grosse chute derrière.
09:17 Mais effectivement, on a parfaitement manœuvré pour les coureurs de l'équipe une OX parce
09:20 qu'on est resté à l'abri jusqu'à aller 50, 60 mètres, non même pas, je dirais
09:25 une centaine de mètres avant ce dernier virage à gauche qu'il fallait absolument prendre
09:29 en tête.
09:30 Ils avaient parfaitement vu ça au briefing, ils l'avaient parfaitement analysé sur
09:33 les différents passages d'avant.
09:35 Regardez là, c'est exactement le moment où on va faire l'effort pour les coureurs
09:40 de l'équipe une OX.
09:41 C'est Fred Heim qui va faire l'effort et Arnaud Desmares va se laisser déborder par
09:45 la droite.
09:46 C'est ce qu'on a expliqué tout à l'heure.
09:47 Ils mettent Arnaud dans la boîte et voilà, il y avait un endroit stratégique.
09:51 Ils font un sprint avant le virage.
09:53 Et en plus ils sont à l'extérieur donc ils ont beaucoup plus de vitesse que les coureurs
09:56 à l'intérieur.
09:57 On voit là derrière Arnaud freine à ce moment-là, du coup il ressort du virage en
09:59 5e position.
10:00 C'est beaucoup trop loin pour pouvoir y aller.
10:02 Regardez Fred Heim qui emmenait.
10:04 Regardez l'écart qu'il a mis juste sur le virage.
10:06 Et puis alors après, derrière, Blikra, franchement, il est extrêmement véloce.
10:11 C'est un coureur quand même à pointer pour les courses à venir parce que le sprint
10:14 qu'il fait là, il revient quand même très très vite dans les 50 derniers mètres.
10:17 Il était également sûr de lui parce qu'il aurait pu laisser la cassure.
10:20 Il a pris entre guillemets un petit risque de faire un sprint décollé derrière son
10:27 équipier mais il était sûr de sa force.
10:29 Il est beau doublé de cette équipe Uno-X.
10:31 Et Arnaud expliquait que c'est souvent Arnaud Desmares qu'il fallait basculer évidemment
10:35 sur ce virage plutôt en tête dans les deux premières positions même, a-t-il précisé.
10:39 Il y en a un qui fait podium aujourd'hui sur cette course.
10:42 Pierre Barbier qui vient prendre la troisième place.
10:45 Pierre Barbier, membre du CICU Nantes Atlantique.
10:49 Et oui, évidemment, c'est la bonne région pour faire un super résultat du côté de
10:52 Pierre Barbier.
10:53 On en parle juste après parce que je sais que Pierre Roland, vous le connaissez bien,
10:56 vous étiez encore sous le même maillot l'an dernier.
10:57 Un sprint houleux, il y a eu une chute dans le dernier kilomètre.
11:05 Racontez-nous un peu ce que vous avez vu.
11:06 Vous êtes bien placé, vous êtes en troisième aujourd'hui mais on imagine que vous avez
11:10 surtout évité les chutes.
11:11 Oui, j'ai surtout entendu la chute.
11:14 Vraiment, j'ai eu une super équipe tout au long de la journée et surtout dans le
11:17 final.
11:18 Donc, ça m'a permis d'éviter la chute et d'être bien placé.
11:21 Hier, je n'ai pas eu de chance en étant dans celle de Nasser Bouhanni et aujourd'hui,
11:26 ça me sourit entre guillemets.
11:27 Un podium, c'est toujours bon à prendre.
11:29 C'est une belle place quand même.
11:30 Troisième de ce région Pays de la Loire Tour sur la deuxième étape qui a été dédiée
11:34 aux sprinters et quand on voit le plateau, c'est quand même rassurant.
11:37 C'est une belle place mais ce n'est toujours pas la gagne.
11:40 On va toujours rester bien motivés pour aller chercher cette victoire, que ce soit pour
11:45 l'équipe ou pour moi personnellement.
11:46 Je reste concentré, c'est une bonne joie on va dire mais on ne va pas sauter au plafond
11:52 non plus avec une troisième place.
11:54 C'est super pour la dynamique du groupe et j'espère sortir du Pays de la Loire avec
12:00 une gagne.
12:01 Merci Pierre.
12:02 On le pardonne Pierre d'avoir dit circuit de la Sarthe, évidemment, ancienne appellation
12:05 de ce région Pays de la Loire Tour.
12:07 J'en profite pour vous dire qu'on attend sur ce plateau le coéquipier de Pierre Barbier,
12:12 Maël Guégan, l'homme des échappés qui était échappé hier et qui viendra tout nous
12:15 raconter.
12:16 Pierre, ce résultat, vous êtes plutôt au diapason avec Pierre, c'est un bon résultat
12:22 mais il attend de plus en fait.
12:23 Oui, je suis content pour lui parce que c'est sûr que c'est bien d'être dans les tout
12:26 premiers.
12:27 Très honnêtement, je pense que cette étape c'était celle qui lui correspondait le mieux
12:31 sur ces quatre jours.
12:33 J'aurais bien aimé voir son frère aussi, Springtay, avec le virage à 200 mètres,
12:38 qu'a chuté.
12:39 Mais je suis content, je suis content de le revoir dans les premières positions et
12:44 c'est de très bonne augure pour la suite de la saison et pour son équipe aussi.
12:47 Je suis obligée de vous couper parce que le vainqueur aujourd'hui de l'ICRA est avec
12:51 Charles-Antoine Norat.
12:52 Erlend, quelle équipe ! Aujourd'hui, votre équipe a vraiment bien connu la dernière
13:00 position.
13:01 Oui, on savait qu'il fallait absolument être premier et deuxième dans le dernier virage.
13:08 C'est exactement ce qui s'est passé et la tactique était payante.
13:11 On avait prévu de le faire et on l'a fait.
13:15 Oui, c'est ça, c'est exactement comme on l'imaginait.
13:20 Alors ce qu'on n'avait pas imaginé, c'était évidemment les chutes et on savait en tout
13:25 cas qu'il fallait absolument... le fait d'être devant nous a évidemment prémunis
13:30 de ces mésaventures.
13:31 Est-ce que le classement général peut être un objectif ? Non, je crois sincèrement
13:40 que pour moi les étapes et pour d'autres dans l'équipe, il y en a qui sont peut-être
13:43 plus à l'aise pour le classement général.
13:45 En tout cas, on essaiera demain à nouveau évidemment pour le sprint de gagner encore
13:50 une étape.
13:51 Quatrième victoire de l'équipe Uno-X cette saison.
13:53 Il y a eu une étape du Saoudito, une étape de l'Algarve avec Alexander Christophe bien
13:57 sûr nouveau venu dans cette formation.
13:59 La route à Delhi, De Vittré, j'en parlais par Dversnes.
14:02 Et puis donc cette étape à nouveau, Christophe, ça va être une équipe offensive sur le Tour
14:07 de France, non ? Ce n'est pas la seule saison où on les voit, c'est ça ?
14:10 C'est très marrant parce qu'on n'a pas eu le temps d'en parler mais ce matin on a eu
14:12 au petit déjeuner ou en venant avec Patrick, on a eu une petite discussion sur le fait
14:15 que Uno-X pour l'instant, ils avaient été plutôt discrets.
14:18 Enfin, du moins ils avaient fait un moins bon début de saison que ce qu'ils avaient
14:20 fait l'année dernière alors qu'ils se sont sélectionnés pour le Tour de France.
14:23 Et bien là, ils sont en train de nous montrer tout l'inverse.
14:25 Ils font 1 et 2 aujourd'hui.
14:26 Donc voilà, c'est quand même une équipe en forme.
14:28 C'est une équipe qui est là, qui est toujours présente, qui s'est renforcée pendant l'hiver,
14:30 vous l'avez dit avec Alexander Christophe.
14:31 Je pense tout simplement que c'est une équipe qui est en train de monter en puissance en
14:35 vue de son grand objectif bien sûr qui sera le Tour de France.
14:38 Quand on a la sélection comme ça assez tôt, je pense que du coup en début de saison,
14:41 ce n'est pas qu'on se relâche mais en tout cas on décale un peu son pic de forme pour
14:45 être là où il faut être, c'est-à-dire au Tour de France.
14:48 Mais aujourd'hui en tout cas, ils nous ont montré de très belles choses en plus avec
14:50 des jeunes coureurs.
14:51 C'est ça qu'on aime bien sur ces courses françaises.
14:53 C'est qu'on découvre souvent des nouveaux talents et on sait que cette équipe Uno-X,
14:57 c'est un vrai vivier de talents qui sort vraiment d'excellents coureurs depuis quelques années.
15:01 Et oui, on peut en citer pas mal en effet comme les frères Johanesson qu'on a vu notamment
15:05 être très fort l'an dernier sur nos premières courses.
15:08 Il y a aussi d'autres coureurs qu'on suivra évidemment.
15:10 Mais j'imagine que ce n'est pas simple Pierre quand on est comme ça à la tête d'une équipe
15:14 de choisir qui va disputer le premier Tour de France.
15:17 Un truc que vous avez connu aussi.
15:19 Comment on fait pour se dire tiens, ça va être le premier Tour de France de notre formation.
15:24 Comment on fait ça ?
15:25 Oui, c'est sûr que c'est un cheminement.
15:27 Pour arriver au Tour de France, c'est un long chemin de croix.
15:31 Il faut mériter la confiance des organisateurs, prouver qu'on a notre place, qu'on va peser
15:36 sur la course.
15:37 Et puis après, il y a la sélection en interne.
15:39 Et comme l'a dit Christophe, on décale un peu sa forme, on décale un peu ses coureurs.
15:43 On leur dit que le mois de juillet va être très important.
15:46 Et des fois, on fait un petit peu l'impasse sur certaines épreuves du début de saison.
15:48 Je me décale, je me décale parce que c'est ce qu'on adore quand on a le plateau de Savas
15:52 Frotté sur les courses, c'est accueillir des coureurs.
15:54 Maël Guégan est avec nous.
15:55 Bonjour Maël, venez, prenez place ici entre les consultants et moi.
16:00 On est ravis de vous avoir.
16:01 Hop, le micro qui est en dessous, qui est ici pour vous.
16:03 Merci Maël.
16:04 On ne vous a pas vu devant aujourd'hui.
16:06 Non, j'ai loupé aujourd'hui.
16:08 C'était Emmanuel Mourin pour votre formation.
16:11 On en a mis un devant quand même, donc c'était important aujourd'hui, je pense, pour les
16:14 bonifs déjà.
16:15 Et puis, c'est important d'avoir quelqu'un devant.
16:17 On avait tous les partenaires aujourd'hui de l'équipe qui étaient sur les bords de
16:20 route.
16:21 Donc, c'était le manager qui faisait les coupures avec les partenaires.
16:25 Donc là, il ne fallait pas se louper.
16:27 Christophe, une question peut-être sur l'étape du jour ? On a vu Emmanuel se relever par
16:31 exemple.
16:32 Pardon ? On a vu Emmanuel se relever par exemple.
16:34 Thomas, on a été demandé à votre directeur sportif si c'était voulu ou pas.
16:39 Est-ce que tu as une réponse à nous donner sur cela ? Parce qu'ils ont quand même failli
16:42 aller au bout et il y avait encore une bonif en plus à jouer.
16:44 Oui, je pense qu'ils se seraient mordus les doigts s'ils étaient allés au bout.
16:47 Mais oui, c'était une décision voulue.
16:48 Il a vraiment fait ça dans l'optique du général.
16:51 Il avait peur de laisser trop de cartouches en restant à l'avant.
16:53 C'est un choix qui aurait pu être très intéressant, je pense, parce que s'il échappait,
16:59 il se fait reprendre plus tôt et qu'il n'y aura pas eu de regrets.
17:03 Mais c'est vrai que c'était une décision voulue.
17:05 Après, à votre décharge, c'est au moment où il s'est relevé que le peloton a relaissé
17:08 une minute aux trois hommes de l'étage.
17:10 Ça joue peut-être aussi.
17:11 Je pense que ça joue.
17:12 Bon, Maël, moi je ne les ai pas comptés, mais il y a combien d'échappés depuis le
17:17 début de la saison ?
17:18 C'était la sixième hier.
17:20 Vous savez pourquoi il est aussi bien renseigné, Maël Guégan ? Parce qu'il tient un Excel
17:24 avec toutes les échappées de sa carrière.
17:26 Un fichier, vous savez, le truc où on rende avec les lignes.
17:29 Il nous le donne et tu le mettra à l'image demain.
17:30 Il l'a mis à jour hier.
17:32 Il me l'a envoyé en privé.
17:34 Il m'a dit "tu n'as pas compté mes stats.
17:37 J'ai fait 800 km et pas 600.
17:40 Mais c'est très bien, un coureur très offensif, une grande visibilité pour ton équipe.
17:44 Tu donnes énormément de…
17:46 Attendez Pierre, attendez l'Excel.
17:47 Moi, je veux tout savoir.
17:48 Qu'est-ce que vous notez dans cet Excel, Maël ?
17:50 Non, non, j'avoue que c'est Pierre du coup hier qui m'a donné l'idée.
17:55 J'ai dit "ok, je vais reprendre les courses".
17:57 L'année dernière, mon directeur sportif s'était amusé en fin de saison à reprendre
18:01 les courses une par une pour savoir combien de kilomètres j'avais passé à l'avant.
18:04 Donc là, je lui ai mâché un peu le travail.
18:05 J'ai regardé sur les plateformes d'entraînement sur lesquelles on met nos données de puissance.
18:11 Donc je peux savoir exactement quand je suis sorti sur la course.
18:13 Et puis le calcul était vite fait.
18:14 Je pense que c'est une plus-value pour toi de tenir à jour ce calendrier en fin d'année.
18:18 Tu leur montres "j'ai passé 1500 km d'échappée".
18:21 Bon, on va en reparler maintenant.
18:23 Il faut que je négocie une prime au kilomètre à l'avant.
18:26 Il y a l'attaque de Pierre Roland.
18:27 Il veut que ce soit l'échappée de Maël Guégan.
18:29 Il veut que ce soit un truc…
18:30 Ah mais à force, j'ai quelque chose à lui dire.
18:32 C'est qu'à force de perserverer, un jour ou l'autre, ça va payer.
18:35 Et il gagnera une belle course.
18:36 Et on ne dira pas "ah, il l'aura méritée, il ne l'aura pas volée".
18:40 Et ce ne sera pas volé.
18:41 On sera très content de la commenter.
18:43 C'est gentil.
18:44 J'espère qu'un jour ça ira au bout.
18:45 C'est l'objectif.
18:46 C'est ma seule option pour espérer gagner.
18:50 Je vais continuer comme ça.
18:52 Maël, vous êtes né à Saint-Nazaire, c'est ça ?
18:54 On est d'accord là-dessus ?
18:55 Alors attendez, Saint-Brévin-Lépin, est-ce que c'est là où vous êtes maintenant ?
18:58 Non, mais c'est la ville de mes parents où j'ai grandi.
19:01 Donc vous êtes brévinois.
19:02 On est plutôt pas mal formés à la Cébrévinois, je suis bien aussi.
19:05 Vous avez été stagiaire chez Rallye en 2020, c'est-à-dire de l'autre côté du globe.
19:09 Oui, aux Etats-Unis, une équipe américaine.
19:11 C'était une bonne première formation avec eux.
19:14 Deux mois de stagiaire avec eux, c'était un premier pas dans le monde professionnel.
19:18 C'était génial.
19:19 On me glisse aussi dans l'oreillette que vous accordez vos lunettes à vos maillots,
19:22 où vous échangez beaucoup.
19:23 Il y a beaucoup de coureurs qui font ça.
19:25 J'ai la chance d'être bien suivi par Van Rysel qui m'équipe tout au long de l'année.
19:30 En chaussures et en lunettes, je peux m'amuser à changer un peu.
19:34 On me glisse aussi dans l'oreillette que vous êtes à 90% végétarien.
19:37 C'est une bonne info.
19:39 Ça veut dire quoi ?
19:40 Ça veut dire quoi que je ne me prends pas la tête ?
19:43 Je ne vais pas faire chier les équipes ou dans les hôtels.
19:48 Si il faut manger de la viande, j'en mange.
19:49 Mais c'est vrai qu'à la maison, absolument jamais.
19:51 Est-ce que vous mangez une pizza par semaine aussi ?
19:52 Pas loin.
19:53 Pas loin, oui.
19:54 Maël, ça va être quoi l'objectif de votre saison ?
19:58 Qu'est-ce qui fraque dans votre tête ?
20:00 Vous allez vous dire que c'est une saison réussie pour vous ?
20:03 Une échappée qui va au bout.
20:04 Avec une victoire quand même.
20:06 Oui, avec une victoire, c'est très génial.
20:08 Il ne faut pas se louper.
20:09 Après, j'avais trois courses qui me tiennent à cœur.
20:12 Le Grand Prix de Denain, le Trobro-Léon et Paris-Tour.
20:15 C'est mon dada, les chemins, les pavés.
20:18 C'est là que je sais faire les courses longues.
20:19 Après, c'est prendre les échappées, être présent sur ces trois courses.
20:23 Et sinon, être là pour le collectif.
20:26 Je pense qu'on a un très beau collectif cette année.
20:28 Pierre le montre encore aujourd'hui en faisant trois.
20:30 C'est génial.
20:31 C'est son deuxième podium déjà.
20:33 Ça va finir par claquer aussi.
20:35 Ce serait top de pouvoir offrir la première victoire à l'équipe chez les pros.
20:39 Je vais laisser Pierre relancer.
20:40 Mais d'abord, dire que c'est mon dada à 500 mètres de l'hippodrome du Lyon-Danger.
20:43 Je peux vous dire qu'il est plus fort que vous, déjà, Maël Guégan.
20:46 En tout cas, trois coureurs placés dans le classement général pour cette équipe CICU
20:51 Nord-Atlantique.
20:52 Il faut être opportuniste sur cette épreuve qui se joue à coups de secondes.
20:56 Et je pense qu'en tout cas, ils ont pris la course dans le bon sens.
20:59 Christophe, dernière question pour Maël.
21:01 C'est pour vous.
21:02 Allez, l'improvisation.
21:03 Je ne sais pas.
21:04 Est-ce qu'il va se rééchapper avant la fin de cette épreuve ?
21:07 Ça, je n'en peux pas.
21:08 Ça, c'est facile, cette réponse.
21:09 Donc, ce sera oui.
21:10 Non, ben oui.
21:11 C'est quand la prochaine échappée, Maël ?
21:12 J'espère demain.
21:13 Il y a des points à aller prendre pour reprendre le maillot.
21:16 Donc, je l'ai perdu aujourd'hui.
21:17 Donc, il faut aller le chercher demain.
21:18 Alors, pourtant, il y en avait un qui vous a émis dans les pronostics.
21:21 J'ai changé mon pronostic d'avant-cours.
21:23 J'ai demandé qui allait avoir le maillot de meilleur grimpeur à l'arrivée.
21:26 Il y en a un qui vous avait cité.
21:27 C'est vous, Patrick, qui avez dit ça ?
21:28 Non, pas du tout.
21:29 Ah, c'était qui ?
21:30 Si, c'était vous.
21:31 Si, c'était vous.
21:32 Et oui, bien sûr.
21:33 Allez-y, Patrick.
21:34 Non, juste une question pour Maël.
21:35 Il y a un match entre vous, là, dans l'équipe, entre les Bretons et les coureurs originaires
21:40 des pays de la Loire ?
21:41 Parce que j'ai regardé quand même.
21:43 Vous, vous êtes de Loire-Atlantique.
21:45 On l'a bien compris.
21:46 On a Emmanuel Morin qui est de Majcou.
21:49 Et puis, on a aussi les Bretons.
21:50 On a Jordan Gégat, on a Enzo Boulet, on a Léo Danès.
21:57 Il y a une véritable identité du Grand Ouest pour cette équipe ?
22:01 Oui, je pense du Grand Ouest en général.
22:03 Jusqu'au Canada ?
22:04 Jusqu'au Canada, oui.
22:05 Je pense que l'équipe s'est ouverte à l'international cette année.
22:08 Mais on a quand même une identité forte avec beaucoup de partenaires locaux, beaucoup
22:12 de partenaires dans la Loire-Atlantique, dans la région pays de la Loire également.
22:15 Donc, c'est important d'avoir des coureurs du coin.
22:17 Bien sûr, je pense qu'Anthony, notre manager, accorde une importance à ça, de garder des
22:26 coureurs du coin, de les former et de les faire monter au plus haut niveau.
22:28 Merci beaucoup Maël Gégant d'avoir été avec nous.
22:31 Bravo pour votre décontraction au micro aussi et pour votre parler.
22:34 Ce n'est pas toujours évident, pas toujours facile.
22:36 Donc, c'est bien de le souligner également.
22:37 On sera ravis de vous retrouver pour votre prochain échappé sur le plateau de Savas-Frontier.
22:40 Merci Maël.
22:41 Merci à tous.
22:42 On va accueillir quelqu'un.
22:43 Christophe, on fait ça en direct évidemment.
22:46 Je ne vous cache rien, à vous les téléspectateurs.
22:48 Je vais laisser Maël repartir derrière moi.
22:50 Merci Maël.
22:51 Et je vais laisser Christophe venir à côté de moi parce qu'il y a une doublette qu'on
22:54 doit absolument, absolument reformer.
22:57 La doublette qu'on connaît bien, la doublette qu'on a suivie sur pas mal de Tours de France.
23:01 Oui, il est là.
23:02 Il n'a pas le sourire parce que comme sur les photos.
23:03 Attention qu'il ne me frappe pas quand même quand il passe derrière moi.
23:06 Ça va.
23:07 Thomas Vecler et Pierre Roland.
23:10 Du coup, Thomas, il ne prend même pas le micro.
23:12 Il se dit "Oh là là, j'ai très peur".
23:13 Ça va Thomas ?
23:14 Oui, très bien.
23:15 Ça vous fait quoi d'être avec le grand Pierre Roland ?
23:16 Ça vous fait quoi d'être à côté du grand Thomas Vecler ?
23:18 Ça me fait plaisir.
23:19 Ça me fait très chaud au cœur.
23:20 Je pense que ça fait plaisir à beaucoup de monde.
23:22 Moi, ça fait moins mal aux jambes que la dernière fois que je travaillais avec lui.
23:25 Qu'est-ce qui s'était passé la dernière fois justement ?
23:27 Vous avez fait mal aux jambes ?
23:28 C'était sur le vélo.
23:29 Donc en général, quand on était côte à côte, c'est que ça commençait à piquer
23:33 un peu.
23:34 J'ai l'impression qu'il est tout ému.
23:35 Pierre, vous m'avez vu ? Il est tout ému.
23:36 C'est trop mignon.
23:37 On fait un point sur le classement général avec Patrick et puis on revient ensemble.
23:45 On va les laisser se reprendre.
23:47 Regardez le classement général.
23:48 Tout à l'heure, on n'était pas tout à fait au point, mais là, ça va s'arranger.
23:52 Erlend Blickra prend donc la tête, classé dans le même temps que Brian Cocard.
23:58 Mais on le sait, Brian Cocard est tombé.
24:01 A l'addition des places, évidemment, il est derrière Blickra qui, hier, était classé
24:05 en 16e position dans le premier sprint à Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
24:08 Mais regardez surtout au classement général.
24:11 Quatre coureurs se tiennent en moins de deux secondes.
24:14 Donc une seconde de retard pour Marine Vandenberghe qui était déjà auparavant à une seconde
24:18 de Brian Cocard.
24:19 Et Alexander Kamp qui était dans l'échappée aujourd'hui, qui a fait le plein des bonifs.
24:23 Neuf secondes au total, ce qui lui permet de remonter lui aussi à une seconde du nouveau
24:27 leader Erlend Blickra.
24:28 Rien n'est fait dans ce classement où l'on retrouve un petit peu plus loin le coéquipier
24:33 de Blickra qui était dans le sprint à la cinquième place.
24:36 Valentin Ferrand de l'équipe Total Energy qui est toujours là après son échappée
24:40 hier, mais à quatre secondes.
24:41 Et puis les autres français Pierre Barbier, Emmanuel Morin et Rudy Barbier dans le top
24:47 12.
24:48 Allez on va voir Charles-Antoine Norat pour prendre rapidement des nouvelles de Brian
24:51 Cocard.
24:52 Oui clair, on a vu aussi également Brian Cocard.
24:55 On a vu une première fois Kevin Vauclin passer évidemment et Brian Cocard qui arrivait un
24:58 peu après.
24:59 Il était avec sa famille, touché évidemment à la jambe droite principalement, le cuissard
25:05 arraché.
25:06 Mais il marchait convenablement on va dire.
25:08 La mine évidemment des mauvais jours, vous pouvez l'imaginer c'est une belle déception
25:12 pour Brian qui pouvait viser le doublé et surtout qui perd son maillot au classement
25:16 en général.
25:17 Il a des ambitions, des intentions aujourd'hui sur ce tour, sur ce région pays de la Loire
25:21 tour pardon.
25:22 Et il est rentré tranquillement dans son bus après avoir parlé un peu avec son staff
25:26 et son directeur sportif.
25:27 Merci beaucoup Charles-Antoine, n'hésitez pas à intervenir à nouveau pour nous donner
25:31 d'autres nouvelles.
25:32 Pierre ça va ?
25:33 Oui oui ça va, ça va.
25:35 Non mais pour rebondir sur Brian c'est vraiment l'image du vélo.
25:39 C'est un jour on gagne, le lendemain on est par terre.
25:42 C'est le vélo, c'est comme ça.
25:45 C'est une remise en question permanente et peut-être demain il va regagner.
25:49 Vous le connaissez bien tous les deux en plus.
25:51 Vous savez qu'il peut se remettre très bien mentalement, il est hyper fort mentalement
25:54 de toute façon Brian.
25:55 Oui oui bien sûr.
25:56 Comme doit l'être un coureur cycliste, Pierre il l'a très bien expliqué, on peut très
26:01 vite voir les choses du mauvais côté et puis on peut aussi se dire que ça fait partie
26:06 du vélo.
26:07 Déjà il a franchi la ligne, il n'y a qu'un seul coureur qui n'est pas reparti puisque
26:10 il est resté au sol de longue minute.
26:12 Page Nox, c'est ce que vous nous avez dit tout à l'heure.
26:15 Brian a de l'expérience et ça fait partie du vélo.
26:17 Il n'a rien de cassé, il est dans les temps au général.
26:20 Demain il y a encore une belle occasion.
26:21 C'est sûr qu'il est déçu sur le moment, il avait envie de doubler la mise mais il
26:26 va vite tourner la page, on passe vite à autre chose.
26:28 On passe vite à autre chose, on espère revoir tous ces acteurs en forme dès demain en
26:32 tout cas pour suivre cette étape.
26:34 Bon on ne va pas les lâcher comme ça Christophe, regardez-les, il y en a un qui est tout sourire,
26:38 il y en a un qui est tout ému.
26:39 On rappelle, on va ressortir ce qu'on avait montré, vous n'avez pas vu Thomas en avant-course
26:43 mais que le plateau également du Région Pays de la Loire est intéressant mais le
26:46 plateau de la chaîne L'Équipe également.
26:47 J'ai pris la plus belle photo.
26:48 Les deux ils lèvent les bras, dis-moi c'est comme si je tirais la langue souvent.
26:53 Comme si ça vous allait quoi.
26:56 Thomas c'est sympa de voir ça.
26:59 Oui bien sûr, ça rappelle des souvenirs.
27:02 Pierrot il est plus jeune que Christophe et moi mais malgré tout c'était bien sûr
27:07 des bons souvenirs, c'est rigolo de se retrouver sur le Région Tour Pays de la Loire pour
27:13 la chaîne L'Équipe, c'est super sympa.
27:14 Ce qui est très drôle aussi c'est que là on voit les fois où on a gagné les étapes
27:18 mais il y a eu plein de fois où on se retrouvait en début d'étape du Tour de France et notamment
27:21 avec Thomas à se dire "il faut absolument qu'on arrive à prendre l'échappée mais
27:24 hier on a fait n'importe quoi, on en a trop mis".
27:26 Et en fait on était tout le temps dans une perpétuelle remise en question pour essayer
27:30 de prendre la bonne échappée sur la bonne étape.
27:31 Donc voilà là on voit les bons moments mais il y a aussi plein d'autres moments et même
27:35 des moments à l'arrière du peloton où souvent on était vraiment pas bien, on était même
27:39 un peu ronchon même.
27:41 Surtout toi.
27:42 Mais bon c'était le consigne, si les plombs ils râlaient pas c'est que ça allait pas.
27:46 Il râlait c'est que ça allait.
27:48 C'est ça, voilà exactement.
27:49 Non mais voilà il y a plein de moments de vie qui se passent dans le peloton, il y a
27:52 des très bons moments, il y a des moments de difficultés mais en tout cas toutes les
27:55 années passées au sein du peloton ça a créé vraiment des bons moments et puis avec Thomas
27:58 on se connaissait avant que je passe pro moi aussi donc voilà il y a une vraie histoire
28:02 sur ce plateau là avec Pierre et Thomas.
28:04 On est ravis de vous avoir en tout cas tous les trois réunis aussi sur cette compétition,
28:08 ravis de pouvoir revivre ça.
28:09 Pierre je vous ai senti, j'insiste, je vous ai senti ému.
28:12 Pourquoi vous êtes ému comme ça justement ? Vous disiez "c'est mon papa".
28:16 Si c'est un fils.
28:17 Allez !
28:18 C'est mon rôle !
28:19 J'ai fait quelque chose de mal.
28:24 Non forcément des bons souvenirs, on a partagé sept ans ensemble je crois et puis après
28:29 on a changé, j'ai changé d'équipe parce que Thomas est resté dans la même équipe
28:33 pendant toute sa carrière, j'ai changé d'équipe mais on est resté très proches et puis des
28:37 souvenirs, le sport procure des émotions, des sensations qui sont uniques et forcément
28:41 ce qu'on a vécu ensemble notamment quand Thomas était maillot jaune et puis les années
28:45 d'après c'est gravé, c'est en nous pour toujours.
28:48 Thomas ?
28:49 Ah ouais non mais c'est clair, c'est...
28:51 Ah Pierre il est jeune retraité sportif on précise, il est très actif en parallèle
28:56 et ouais avec quelques années de plus d'inactivité sportive, on se remémore encore davantage
29:04 avec de la nostalgie, il ne faut pas se le cacher, de ces beaux moments passés.
29:07 Je ne sais pas si on se rend compte, si les téléspectateurs, j'en suis sûre, s'en
29:11 rendent compte énormément mais vous avez quand même aussi fait vivre toute cette histoire
29:14 du Tour de France, ce qui marque bien sûr les gens énormément, mais c'est vrai qu'on
29:18 voit vos victoires à chaque fois, il y a eu des années où l'un gagnait, le lendemain
29:21 c'était l'autre, enfin voilà, c'est vraiment...
29:23 Vous faites partie de ce paysage-là aussi Christophe.
29:26 Surtout de franchement...
29:28 Oh mais non mais vous avez deux victoires des AP également Christophe !
29:31 Non mais il faut quand même se rendre compte qu'il y a une année, c'était 2011, où Thomas
29:36 est maillot jaune, il y a toute l'équipe Eurocar qui roule pendant peut-être dix jours
29:39 je crois pour...
29:40 Thomas va faire quatrième à l'arrivée, Pierre est maillot blanc, Pierre gagne à
29:43 l'Alpe d'Huez.
29:44 C'est pour ça qu'il a un suite blanc d'ailleurs.
29:45 Il y a tout un contexte où Thomas et Pierre ont quand même tiré le cyclisme français
29:51 vers le haut, et ont décomplexé aussi toute cette nouvelle génération aujourd'hui, ils
29:56 ont participé à ça.
29:57 Pour l'avoir vécu moi, mais moins que, rouler pour un maillot jaune, rouler pour un classement
30:03 général, ça a créé des liens, je crois que quand Pierre gagne à l'Alpe d'Huez,
30:08 t'as eu l'assentiment de Thomas pour aller à l'avant et Thomas se séparer d'un équipe
30:12 à ce moment-là, donc il y a des choses comme ça qui se vivent.
30:15 Vous vous rappelez de ça ?
30:16 Ah bah oui !
30:17 Et ça on peut pas l'oublier, ça ça crée des liens incroyables.
30:20 Oui c'était un sentiment partagé parce que Thomas a perdu le maillot jaune, moi je
30:23 remportais la plus belle étape du Tour, c'est un sentiment qui est particulier, je sais
30:30 qu'il était très content pour moi, il était également très déçu de la perte du maillot,
30:33 certainement de la perte aussi du podium du Tour, voilà c'est plein d'émotions qui
30:38 sont...
30:39 Il n'y a que le sport qui peut nous offrir ça.
30:40 Il n'a pas l'air d'avoir oublié, pas ce qu'il vous doit, mais en tout cas ce que cette
30:44 journée représente Pierre, Thomas.
30:46 Oui non, il ne me doit rien du tout, je pense que dans une équipe, c'est plutôt moi qui
30:50 lui serais redevable, un petit peu à l'image de tous les équipiers qui font, on parle de
30:54 Brian Cocard, voilà des leaders, mais bien sûr qu'il y a le travail des équipiers qui
30:59 est énorme, mais bien sûr encore heureux qu'il s'en rappelle parce que moi aussi je
31:03 m'en rappelle.
31:04 Ça fait mal aux jambes comme ça, on s'en souvient.
31:06 Comédie, Pierre, enfin ouais, il n'y aurait pas assez d'un livre quoi, parce qu'il n'y
31:10 a pas que les victoires, il n'y a pas que les beaux moments, il y a les galères et
31:12 puis il n'y a pas que les moments en course.
31:14 Le métier de coureur cycliste, ce n'est pas simplement ce que vous voyez à la télé
31:17 aujourd'hui ou sur le Tour de France.
31:18 Ce n'est pas Christophe qui dira le contraire, c'est toute une année, il y a des moments
31:21 de galère, des moments où ça rigole bien sûr, des moments plus compliqués, des moments
31:25 avec le staff, avec les autres coureurs.
31:27 Donc là on est tous les deux réunis, je parle de nous deux parce qu'on était dans
31:30 la même équipe, mais c'est un sport collectif au sens large et ces moments dont on se rappelle
31:35 des années, sans doute jusqu'à la fin de nos jours, c'est parce qu'il y a vraiment
31:37 une émulation collective.
31:39 C'est important aussi, c'est pour ça qu'on est ravis de vous avoir, de pouvoir remuer
31:42 tout ça, qu'on est aussi ravis d'accueillir des coureurs comme Maël Guégan tout à l'heure
31:46 aussi pour justement montrer tout ce qui se passe dans le cyclisme.
31:49 Il y a tellement d'histoires à raconter, on pourrait évidemment continuer encore
31:53 des heures et des heures.
31:54 Ce qu'on va faire, c'est qu'on va revenir aux régions, il y a la Loire-Tour qui nous
31:57 intéresse qui se terminera vendredi et on va écouter Mareille Vandenberghe à propos
32:02 de la chute et puis on reviendra dessus juste après.
32:04 Ce qui est très serré aujourd'hui.
32:10 Oui à la fin c'était même assez fou.
32:15 Il y avait des gars qui ont fait des cassures, ils étaient très nerveux.
32:23 Et puis il fallait sprinter déjà avant le dernier virage, puis après.
32:30 J'essayais de donner mon meilleur.
32:32 Demain c'est encore une étape pour les sprinters ? Oui je pense effectivement.
32:39 En tout cas je suis content d'avoir cette équipe à mon service ici et j'espère que
32:47 ça s'ouvrira demain.
32:48 L'étape du Mans sera vraiment très dure avec cette côte de gazonfier très raide.
32:56 Oui effectivement ça va être très raide et c'est peut-être dans ce domaine qu'on
33:03 sera le plus à l'aise avec notre équipe.
33:06 Ce ne sera pas pour les purs sprinters et on aura sûrement un petit groupe.
33:10 Ça peut m'être favorable.
33:11 Alors oui effectivement je ne suis pas le seul dans cette équipe à pouvoir briller,
33:24 dans cette équipe Education Easy Post.
33:27 Je ne sais pas de qui il parlait, malheureusement je n'ai pas entendu de qui il parlait, mais
33:31 on rappelle quand même que Vandenberghe est à une seconde seulement au classement général
33:35 du nouveau leader, Erlend Blikra.
33:37 Thomas ça allait très vite quand ça a chuté.
33:39 Oui au début de l'interview on a entendu, la phrase qu'il a employée c'est qu'il
33:44 y avait des gars qui pensaient qu'il n'avait pas de freins.
33:47 C'est un coureur qui manque peut-être d'expérience, on le sait quand on vient sur des courses
33:52 où il n'y a pas forcément une délimination de certaines équipes World Tour, où on est
33:55 moins de coureurs, où l'étape n'a pas été très difficile, que ce soit hier ou
33:59 aujourd'hui, il y a plus de monde qui vient dans l'emballage final, les routes sont
34:02 plus étroites et puis à un moment ça ne passe plus, mais on ne peut pas jeter la pierre
34:05 à tel ou tel coureur, il n'y a pas eu de manœuvre dangereuse, sauf que tout le monde
34:09 a envie d'aller gagner.
34:10 Après si on ne veut pas aller là où il y a la chute, on assure le coup, on va derrière,
34:16 mais on n'a aucune chance de gagner.
34:17 Donc on sent qu'il a eu une frayeur.
34:20 Ça fait partie de ces courses qui ne sont pas forcément du World Tour, avec des grosses
34:23 structures hyper organisées où ça roule peut-être même 3-4 km/h plus vite et vous
34:28 avez moins cette boule, comme on a pu le voir, et avec un risque de chute qui est un peu
34:32 moindre.
34:33 On va regarder le profil de l'étape de demain peut-être avec vous Patrick, si vous êtes
34:37 prêts également, si vous êtes toujours avec moi et avec nous pour voir ce qui nous attend
34:42 demain.
34:43 L'étape de demain, c'est effectivement une étape difficile, une étape plus difficile
34:47 en tout cas que celle d'aujourd'hui puisqu'il y aura plus de 2000 mètres de dénivelé.
34:51 2000 mètres de dénivelé, c'est deux fois plus qu'aujourd'hui et comme le disait tout
34:56 à l'heure, effectivement Christophe, c'est 10 fois plus que le premier jour.
35:00 Mais ce n'est pas une bonne comparaison ça quand même Christophe.
35:02 Non, non, regardez le profil.
35:03 Alors, si on veut être favorable au sprinter, parce que c'est ce que nous disait il y a
35:07 quelques instants Marein Vandenberghe, on dira que les principales difficultés côte
35:13 de deuxième et de troisième catégorie sont plutôt situées dans la partie centrale de
35:19 cette étape qui est longue de 178 km.
35:22 Donc effectivement, on verra s'il peut se passer, j'ai dit 178 km, je me suis trompé,
35:30 ce n'est pas 178, c'est 197 km au total et vous voyez, voilà, ce sont effectivement
35:35 les difficultés les plus notables mais il reste ensuite pratiquement 70 km après Lassé-le-Château
35:42 pour rejoindre l'arrivée de cette étape avec une fois de plus un circuit sur le final
35:50 de cette étape autour de Mayenne, circuit que les concurrents devront faire un triple
35:58 circuit donc avant de se disputer l'arrivée de cette étape.
36:01 Oui, Mayenne qu'on connaît bien pour diffuser les boucles de la Mayenne bien sûr, à chaque
36:05 fois on met sur la chaîne l'équipe.
36:07 On va tout de suite aller voir justement Greg Hachère puisque l'équipe de Greg sait
36:11 maintenant, on rappelle qu'on a un super programme sur la chaîne l'équipe avec notamment
36:15 à 20h55 la demi-finale retour de la Coupe d'Espagne, le classico donc entre le FC Barcelone
36:21 et le Real Madrid.
36:23 On imagine évidemment que ça fera partie des thèmes de Greg Hachère.
36:26 Bonjour Greg, me recevez-vous ?
36:27 Bonjour Claire, bonjour à toute votre équipe et merci de nous avoir fait vivre une fois
36:30 de plus cette course.
36:31 On a eu peur au moment de la chute franchement, c'était assez impressionnant.
36:34 Oui, on va parler de ce classico, c'est le troisième classico de l'année, il est sur
36:38 la chaîne l'équipe.
36:39 On vous offrira ça, est-ce que le Real de Benzema peut renverser le Barça qui s'est
36:42 imposé à l'aller ? On parlera évidemment de la Coupe de France aussi avec ce match
36:47 entre Nantes et Lyon, le doublé pour Nantes possible.
36:49 Est-ce que Lyon joue gros ce soir sa saison ? Est-ce que Laurent Blanc a tout approuvé
36:53 également ? On aura deux jeux, on aura Pierre-Antoine Damcour pour la petite Luycarde, le foutoir,
36:59 bref ça va être une émission très très riche.
37:01 Il y a beaucoup de choses à dire, beaucoup de choses à débriefer.
37:03 Merci beaucoup Greg, on sera ravis d'être avec vous également.
37:08 Demain à 13h35 bien sûr, mais d'abord juste une petite question messieurs, puisqu'on
37:13 est encore tous sur le plateau.
37:14 Est-ce que vous voyez un sprint ou pas demain rapidement ? Pierre oui, non ?
37:18 Sprint.
37:19 Oui, non, vous dites sprint.
37:20 Oui, je vois un sprint, il y a moyen de faire autre chose, mais je vois un sprint demain.
37:27 Christophe ? Sprint demain aussi.
37:29 On verra, en tout cas, moi je pense que Patrick ne pense qu'il n'y aura pas de sprint.
37:33 J'ai parlé pour Patrick Chassé.
37:35 Patrick, dites-moi.
37:36 De toute façon, Thomas il l'a dit, il peut y avoir autre chose, donc on va spéculer
37:40 sur autre chose.
37:41 Pour la variété des scénarios, ça serait meilleur.
37:43 Merci beaucoup à tous les quatre d'avoir été là, on a remué pas mal de choses.
37:48 Merci à Charles-Antoine Nora également d'être allé aux informations.
37:52 Rendez-vous demain à 13h35 pour vivre cette troisième étape du Région Pays de la Loire
37:56 Tour qui se terminera vendredi.
37:57 On a encore de belles émotions à vivre tous ensemble.
38:00 L'équipe de Greg tout de suite.

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