Ce jeudi marque un nouvel acte de mobilisation contre la réforme des retraites dans tout le pays, au lendemain d’une tentative de dialogue ratée entre le gouvernement et les syndicats. « Il y a une forme de crise démocratique », estime Laurent Berger. Le leader de CFDT appelle le gouvernement à « être inquiet » de « la situation sociale et démocratique plutôt qu'aux petites phrases ».
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00:00 aussi l'analyse de tout un tas d'observateurs de la société française
00:03 qui constatent qu'aujourd'hui il y a une forme de crise démocratique. Cette crise
00:06 démocratique c'est d'abord une défiance à l'égard de toutes les institutions.
00:08 Une des institutions qui remonte aujourd'hui dans la code de confiance des
00:12 citoyens c'est le syndicalisme. Mais on ne peut pas nier qu'il y a une crise
00:17 de défiance à l'égard des institutions, qu'il y a une crise sociale, qu'il y a une
00:22 articulation entre la démocratie politique et la démocratie sociale qui
00:25 est difficile, voire plus, et qu'on a selon un certain nombre de sondages et
00:29 enquêtes d'opinion une extrême droite qui progresse. On peut appeler ça
00:33 autrement mais si ça c'est pas tous les ingrédients d'une crise démocratique
00:36 je n'y connais rien. Donc j'ai l'impression que certains ont été visés par
00:42 ces mots qui sont des mots collectifs d'ailleurs, il n'y a pas de
00:46 raison de le lettre, il faudrait mieux être inquiet. Plutôt que d'être
00:49 susceptible, il vaut mieux être inquiet dans la période. Et moi j'invite plutôt à
00:52 l'inquiétude et donc à la prise en compte de la situation sociale,
00:55 démocratique plutôt qu'aux petites phrases.