Gilles Bouleau revient sur ses débuts en tant que reporter et sur son stress lors des ses deux premières années à la présentation du journal de 20h. Il évoque également ses plus grands entretiens de Michel Sardou à Vladimir Poutine.
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00:00 - Vous êtes-vous fixé une date de départ du 20h de TF1 ?
00:03 - Non, je ne suis pas fixé de départ.
00:05 Je me suis promis deux choses en commençant ce taf.
00:09 De ne pas changer.
00:11 J'ai suivi les conseils de mon ami Jean-Pierre Pernaud,
00:15 qui n'a jamais pris de melon, qui n'a jamais pris la grosse tête.
00:17 Il m'a dit "Reste ce que tu es". Donc j'espère ne pas avoir changé.
00:20 Et deuxièmement, de partir dans la joie, la bonne humeur, sans regrets, sans aigreur.
00:27 Et donc ça arrivera quand ça arrivera.
00:29 - Il y aura moins de plaisir, vous n'hésitez pas à raccrocher les gants ?
00:31 - Oui, je préfère partir avant de faire la saison de Ligue 1 de trop.
00:39 Si je ne peux plus marquer de but et que je recule de avancé entre un milieu de terrain,
00:44 à libéraux, à gardien et à coupeur de citron, je préfère...
00:48 - Mais on est rarement le meilleur juge pour soi-même.
00:50 - Mais c'est ça qui est très dur. C'est ça, j'en ai parlé avec pas mal de copains, présentateurs, c'est dur.
00:54 Quand tout va bien, vous vous dites "Encore un peu", et quand ça ne va pas, vous vous dites "Je vais remonter la pente".
01:01 Non, je suis assez lucide.
01:03 - Le moment n'est pas venu, vous serez donc à la présentation du 20h de TF1 en septembre prochain.
01:08 - Si Dieu le veut, si mes patrons le veulent...
01:12 - Si les téléspectateurs le veulent, oui, mais c'est un monde qui va très vite.
01:18 Vous n'êtes là que par l'assentiment des téléspectateurs qui vous acceptent, qui acceptent que vous soyez le messager ou la messagère du 20h.
01:27 Et donc, c'est tellement génial de faire ça depuis un peu plus de 10 ans.
01:31 - Ça fera 11 ans cette année. - Oui, ça fera 11 ans en juin, c'est formidable.
01:35 J'étais un peu flippé au début, pendant un an ou deux, vous êtes un peu paranoïaque, vous vous dites "Si mes patrons se sont trompés, en fait je ne suis pas du tout la bonne personne".
01:43 Arrêtez tout ! C'est une erreur de casting monumentale !
01:47 Puis au bout d'un moment, vous vous rassurez vous-même.
01:49 - Vous avez le syndrome de l'usurpateur presque ? - Oui, au début, mais qu'est-ce qu'ils ont vu en moi qui fait qu'ils m'ont choisi ?
01:55 - Contrairement à vos prédécesseurs, vous avez beau présenter le 20h, vous êtes l'anti-star par excellence, Gilles Boulot.
02:00 Il y a eu un effet de rupture, les temps ont changé.
02:03 - Les temps ont changé, et puis il y a un terrain plus ou moins propice.
02:06 Moi, je n'ai pas ça en moi. Je ne le souhaite pas, je n'ai jamais désiré Ardaman, je n'ai pas besoin de cet béquille narcissique.
02:15 Et la star attitude serait un sous-produit de mon job.
02:18 - On peut dire que contrairement à d'autres, vous n'avez jamais couru après l'antenne ?
02:22 - Pas du tout, c'est pas du tout pour ça que j'ai fait ce métier.
02:25 J'ai fait ce métier pour raconter des histoires vraies, faire du reportage court, long, du documentaire et parcourir le monde.
02:33 - Et alors, les premières fois que vous vous retrouvez devant une caméra, c'est compliqué ?
02:36 - Ah non, mais c'était dramatique ! Dans mon souvenir, il y avait la grève contre la loi Devaquet.
02:43 Et la gare de Lyon était paralysée, ça arrive, ça arrive.
02:47 Et c'était Bruno Masur, me semble-t-il, qui présentait le journal.
02:51 Et il fallait faire un direct, ce qu'on appelle "roule, roule pas".
02:53 Le train de 14h08 ne roule pas, etc.
02:56 Et j'avais acheté au plus un manteau gris informe, deux jours avant.
03:01 Et le premier direct, il ne faut surtout pas le sortir de l'INA, c'est dr-a-ma-ti-que !
03:07 - Vous êtes dramatiquement habillé ?
03:09 - Ah ouais, mais c'est les déchiens !
03:10 - Vous êtes dramatiquement...
03:11 - C'est pas possible, c'est pas possible !
03:13 - Vous êtes dramatiquement crispé aussi ?
03:15 - Ah mais j'étais... En fait, j'avais l'impression... Je crois qu'à ce moment-là, j'aurais préféré mourir.
03:19 Un petit coup de cigu, paf, terminé !
03:21 J'étais en haut d'une falaise à être tard...
03:23 - Ah bah dis, vieux !
03:24 - Oh, c'est vertigineux !
03:26 - Mais pour autant, ça ne vous a pas détourné ? Ça ne vous a pas dégoûté à tout jamais ?
03:28 - Bah, j'en ai fait très peu. Après, j'en ai fait très peu quand même, quand on vous connaît.
03:32 Après, j'en ai refait pour me guérir de ça, c'est aussi pour ça que je fais ce boulot.
03:36 - Une bonne thérapie, tous les soirs à 20h devant 5,5 millions de personnes...
03:39 - Mais je ne suis pas allongé, je suis assis, hein !
03:40 - Ça ne te dit rien !
03:41 - Je suis allongé d'habitude, hein !
03:42 - Qu'en faut-il que ces carburants à excellium soient eux aussi disponibles ?
03:46 Ce monsieur est venu pour du sample en 98.
03:48 - J'ai appelé avant de venir, regardez-vous, et il m'a dit "oui, le monsieur".
03:51 - Là, il n'y en a plus.
03:52 - Comment ça, il n'y en a plus ? Mais il m'a dit "oui".
03:54 - Gilles Boulot, comment est-il possible que personne n'ait reconnu Michel Jonas au 13h de TF1 jeudi ?
03:59 Vous avez une explication à ce qui s'était passé ou pas ?
04:01 - Oui, mais on l'a reconnu. Moi, je regardais le 13h, je dis "non de Dieu, c'est la voix, c'est le vieil Michel Jonas qui fait le plein dans sa voiture".
04:09 - Pourquoi on l'appelle ce monsieur-là alors à l'entrée ?
04:11 - Parce que tout le monde l'a reconnu. La jeune journaliste qui est excellente, qui a fait le sujet,
04:16 elle était dans le rush, elle fait l'interview et elle ne se présente pas en disant "je suis Michel Jonas".
04:21 Elle monte vite, vite, vite, fait son sujet, le sujet arrive et Romain Usneau, l'excellent rédacteur en chef du 13h,
04:28 dit à l'oreillette à Marie-Sophie, qui n'avait pas eu le temps de voir le sujet, qui venait d'arriver,
04:31 "Marie-Sophie, c'est incroyable, tu vas voir, le dernier gars qui parle, c'est Michel Jonas".
04:35 - Pourquoi elle ne le dit pas après ?
04:36 - Parce qu'il fait des blagues tout le temps. Il dit "tu vois le pape en doudoune blanche, c'est une vraie doudoune, c'est pas une vraie doudoune".
04:41 - C'est la règle de terre !
04:43 - Il y a Nicolas Sarkozy qui fait du skidotique. C'est un jeu, ils sont très complices.
04:47 - Donc elle s'est dit "c'est une vanne de plus".
04:48 - Parce qu'il lui dit "tu fais ce qu'on appelle un pied", c'est-à-dire qu'après le sujet, tu lui dis "ah ben tiens, c'est drôle, c'est Michel Jonas".
04:55 Mais un peu tétanisé par les blagounettes, elle a vu et elle s'est dit "c'est Michel Jonas" et elle est repartie sur autre chose.
05:02 - Mais pourquoi la journaliste dit-elle "ce monsieur" ? Elle n'avait pas reconnu Michel Jonas ?
05:06 - Je pense que dans le feu de l'action, cette jeune journaliste qui est excellente, elle ne l'a pas reconnue tout de suite.
05:12 - Peut-être une question de génération aussi, non ?
05:14 - Oui, peut-être une question de... mais c'est tout à fait possible.
05:16 Et Michel Jonas, qui est de ma génération que j'ai adulée, j'imagine qu'une jeune journaliste de 23 ans sait qui c'est.
05:24 Ou elle sait quel est son visage à 40 ans, mais il n'a plus 40 ans Michel Jonas.
05:28 Donc peut-être qu'elle ne le reconnaît pas en train de faire le plein de sa voiture.
05:30 - Et ça vous est déjà arrivé, vous, qu'un ou une jeune journaliste, travaillant à vos côtés, ne sache pas de qui vous parliez à l'époque de la disparition ?
05:37 - Ça peut arriver, dans la rédac quand Kirk Douglas est mort il y a quelques années,
05:42 il y a un ou plusieurs journalistes qui ont dit "Kirk Douglas, ça me dit quelque chose, mais il faisait quoi exactement ?"
05:48 Les générations passent.
05:50 Nos icônes sont des souvenirs.
05:53 Et puis, nos icônes actuelles, dans 30 ans, qu'est-ce qu'il en sera avec nos enfants ?
05:58 Peut-être autre chose. C'est le temps qui passe, qui fait son oeuvre.
06:00 - Merci beaucoup Michel Sardou. Bon, imagine-nous, tu ne vas quand même pas faire des cures de thermo...
06:06 - De thalassothérapie ?
06:07 - Parce que t'es maigre comme un clou, tu vas en finir avec un os.
06:09 - Non, non, je vais plutôt me remplumer que de faire ça.
06:11 - Ah bon, d'accord.
06:12 - Michel Sardou, qui vous tutoie et vous appelle "Gilou", c'est le seul invité à faire ça, non ?
06:16 - Ah non, mais c'était génial, il m'a mis minable ce jour-là. Je ne connaissais pas Michel Sardou.
06:21 - C'est votre première fois ?
06:22 - Et on me dit "Tiens, il va faire une tournée, etc. Est-ce que ça t'intéresse ?"
06:26 Moi j'ai écouté Sardou par cœur, quand j'étais gamin, je dis "Oui".
06:29 On me dit "Ouais, mais enfin Sardou, quand même, pour beaucoup de gens, c'est un réacte, etc."
06:33 Je lui dis "Mais il a un talent incroyable, je me fous de ses opinions politiques, au contraire."
06:36 Il vient, on se serre la main, on se voit, on n'a pas élevé les petits cochons ensemble.
06:41 Et arrivent les titres, et je fais les titres, et il y avait un titre sur le ras-le-bol fiscal.
06:46 C'était face caméra.
06:47 - Ah, c'était pour lui, ça.
06:48 - J'avais Sardou à 2 mètres de moi, il avait vu tous les journaux, écouté toutes les radios,
06:51 et il me sabote les titres, pendant les titres.
06:54 Et quand on prend le président François Hollande, il a estimé que la charge fiscale...
06:57 J'entends "Ah, mais quel gros nul celui-là, pendant les titres, pendant les titres,
07:02 pour me déstabiliser."
07:04 Je lui dis "Je vais prendre cher, arrive le journal, blablabla, arrive l'interview de Sardou."
07:08 Et là tout part en sucette, pour le meilleur, évidemment, c'était génial.
07:12 À la fin il me dit "Mais t'es crédible, toi, t'as vu comment t'es gaulé, t'en as un recouvert."
07:16 J'ai failli l'embrasser sur la truffe après, tellement c'était génial.
07:19 C'est un très bon souvenir, parce qu'il se passe un truc, il faut qu'il se passe un truc pendant les interviews.
07:23 - Oui, parce que parfois, il se passe moins de choses.
07:25 Votre pire interview, c'est Mac Gibson.
07:28 - Oh la vache, mais c'est une non-interview.
07:31 - Il se passe quoi ?
07:32 - J'étais à Cannes, j'ai fait beaucoup de festivals de Cannes,
07:35 et je vais au Cap d'Antibes, et Mel Gibson est dans un film, j'ai oublié lequel, bref, qu'importe.
07:40 Et j'y vais, et il était mal luné, j'ai appris des années plus tard,
07:45 qu'il ne carburait pas toujours à la limonade le matin, enfin bref, il était mal luné.
07:49 Je pose une question, dans un anglais que je pensais correct, qui était correct,
07:53 et puis il le prend mal, et puis il retourne sa casquette, il dit "What the fuck ?"
07:59 - Ça, c'est pas bronzé.
08:02 - Et il se barre.
08:03 Et donc sur la cassette, en retournant la cassette, mon interview de Mel Gibson,
08:06 il y a une mire de barre, et un mec qui dit "What the fuck ?"
08:10 - Elle a duré donc trois secondes.
08:11 - Ah, mais il n'y a pas d'interview.
08:12 Bégonia, on va parler de ma vie intime, ça évoque ma vessie.
08:16 - On est en Russie.
08:18 - On est à Sochi, et c'est... bon, faut tout dire ou pas ?
08:21 - Oui, c'est toujours mieux.
08:22 - C'est une irrépressible envie de faire pipi,
08:24 et on était à Sochi, dans la résidence de Vladimir Poutine,
08:28 et on était avec Jean-Pierre Elkabach,
08:30 et on attendait depuis des heures, des heures, des heures, des heures.
08:32 - L'arrivée du chef du Kremlin.
08:33 - L'arrivée du chef du Kremlin, qui était là, mais qui voulait nous faire poireauter.
08:37 Et donc, il n'y avait plus de toilettes,
08:40 enfin ce n'était pas du tout prévu pour une équipe de télé,
08:42 et je suis sorti, il y avait une plate-bande,
08:44 et donc je suis allé faire pipi sur les bégonias de Vladimir Poutine.
08:48 - Combien d'heures de quasi-détention ?
08:50 - On a attendu, avec Jean-Pierre, je crois qu'on a attendu dix heures,
08:53 c'était prévu à quatorze heures, on a attaqué l'interview,
08:55 il était un peu avant une heure du matin.
08:57 - On rappelle que vous étiez donc avec Jean-Pierre Elkabach,
08:59 c'était en 2014, et à l'époque, il était déjà question de l'Ukraine.
09:02 - On imagine mal que vous ne parliez pas l'un avec l'autre,
09:04 d'autant plus qu'on a un besoin impérieux,
09:07 puisque la guerre n'est pas très loin, à quelques centaines de kilomètres d'ici.
09:11 - D'abord, je pense que vous exagérez un peu en disant qu'une guerre approche.
09:16 Vous êtes un peu agressif comme journaliste.
09:19 Pourquoi pensez-vous qu'une guerre approche ?
09:22 Pourquoi essayez-vous de faire peur à tout le monde ?
09:24 - Parce que l'Ukraine n'est pas loin d'ici.
09:26 - Et alors ?
09:28 - Quand Poutine vous dit "vous êtes un journaliste un peu agressif",
09:31 ça ne vous glace pas les sens ? Vous ne dites pas "je vais avoir des problèmes" ?
09:34 - Si, et surtout quand il me dit, après,
09:39 la question que m'est posée, aucun journaliste russe n'ose me la poser.
09:43 Et donc ça ne veut pas dire qu'il ne se cache pas derrière une fausse gentillesse.
09:47 Ce n'est pas un dictateur qui essaie de devenir un démocrate.
09:50 - Il vous dit d'ailleurs, je crois, heureusement que vous n'êtes pas russe.
09:52 - Voilà, il me dit "vous avez vu qui je suis ?"
09:54 Et donc il vous transperce de ses yeux bleus clairs,
09:58 et il essaie de vous intimider, mais avant ça, je vous le disais tout à l'heure,
10:01 avec mes aventures de pipi dans les bégonias,
10:04 avant il vous épuise.
10:05 - Aujourd'hui, vous aimeriez de nouveau pouvoir l'interviewer ?
10:07 - Ah oui, tout de suite, immédiatement.
10:09 - Ce serait quoi votre première question à Poutine ?
10:11 - Est-ce que vous avez peur de finir au tribunal pénal international,
10:16 comme Milosevic ou votre copain,
10:19 et de finir seul dans une cellule,
10:21 souffrant autant que vous avez fait souffrir les peuples ?
10:23 - Ça vous est déjà arrivé, une crise d'éternuement aussi, comme ça, à l'antenne ?
10:26 - Comme lui, j'ai des crises d'allergie,
10:28 et donc il n'y a pas très longtemps, il y a 2-3 ans,
10:31 j'étais en pleurs pendant le journal.
10:32 La nouvelle était très gaie, il n'y avait aucun problème.
10:34 - C'est une allergie à quoi ? La clim aussi ?
10:36 - Non, non, mais j'ai des crises d'allergie, ça peut être aux graminées, etc.
10:39 Ça vous prend comme ça.
10:40 J'ai eu une crise d'éternuement à la frappe du pompeleur,
10:42 il y a un mois, j'ai éternué 34 fois.
10:45 Et vous dites, si ça m'arrive dans 40 minutes, je suis très très mal.
10:48 - Les gens, quand vous êtes en pleurs à cause de votre allergie à l'antenne,
10:50 ils doivent se dire qu'il ne va pas bien ce soir.
10:52 - Non, non, mais là j'étais en pleurs,
10:54 et les gens dans le même, ils disent, ça ne va pas ?
10:56 Tu as un deuil dans ta famille ?
10:58 Parce que tu lançais un sujet sur la danse ?
11:00 Non, non, c'est irrépréhensible.
11:01 Ça, c'est le fait d'être à faune,
11:04 c'est comme les danseurs qui ont un limbago,
11:07 c'est un peu ce qu'on craint le plus.
11:09 - Il fait quelle température sur le plateau du 20h ?
11:11 - Je ne sais pas.
11:12 - Vous avez la clim à fond ou pas ?
11:13 - Ah oui, j'aime bien.
11:14 Parce qu'en fait, la température à la fin du journal,
11:16 ce n'est pas celle du début.
11:17 Vous avez un mur d'images, des spots partout.
11:20 Donc s'il fait 18 au début, c'est plutôt les tropiques à la fin.
11:23 Donc il vaut mieux commencer plutôt par le pôle Nord,
11:25 pour ne pas finir en Mauritanie.
11:27 Mais il y a des lapsus plus horribles que ça,
11:29 il y en a un qui est affreux,
11:31 qui a duré...
11:32 J'étais à LCI, je présentais les journaux,
11:34 et on faisait une spéciale sur le premier anniversaire
11:37 de la mort de François Mitter.
11:39 Et donc, tous les membres du Parti Socialiste
11:41 étaient à Jarnac, en Charente, sur la tombe, etc.
11:45 Et je fais la spéciale,
11:47 et je dis "Et oui, les visages recueillis de Daniel Mitterrand
11:51 auprès de la tombe de Charles Pascois,
11:53 mort il y a un an."
11:55 Et on aperçoit Michel Charras, éploré,
11:58 pleurant son vieil ami et complice Charles Pascois.
12:01 Ça a duré un quart d'heure.
12:02 Et ce n'est pas un lapsus, c'est un truc de dingue.
12:04 - Ça a sorti plusieurs fois pendant un quart d'heure.
12:06 - Ah mais ce n'est pas un quart d'heure.
12:07 - Même personne ne vous dit à l'heure.
12:08 - Et ça a duré un quart d'heure.
12:09 Ma chef d'édition me dit "Gilles, je crois qu'en fait,
12:12 c'est affreux, mais depuis un quart d'heure,
12:14 tu parles de Charles Pascois qui se porte comme un charme,
12:17 je crois qu'il s'agit de François Mitterrand."
12:19 Je dis "Bah je sais bien qu'il s'agit de Charles Pascois."
12:21 "Non, non, pas de Charles Pascois."
12:23 - Oui, il y a un bloquage là.
12:24 - Ah non, mais il y a un truc dingue.
12:25 Je ne souhaitais pas la mort de Charles Pascois.
12:27 Mais ça, il est plus dingue que dingue.
12:29 Parce que ça dure la moitié de la spéciale.
12:31 - Le rock, c'est votre truc.
12:32 - Ah mais j'adore.
12:33 - Vous avez même eu un groupe lorsque vous étiez en adolescence.
12:35 - Oui, j'ai eu un groupe, oui bien sûr.
12:36 - Le nom magnifique.
12:37 - Ah, il y en a eu deux.
12:38 Parce que le monde s'arrachait à notre présence.
12:40 Alors, attendez.
12:41 Le premier s'appelait Supermatozoïde.
12:43 Et devant l'absence totale de succès, injuste,
12:47 après c'était Electrogène.
12:48 Et là, on a eu une longue carrière.
12:49 - Ah, le groupe Electrogène.
12:50 - Le groupe Electrogène, on trouvait ça malin.
12:52 - Bien trouvé.
12:53 - Ouais, ouais, ouais, ouais.
12:54 Et là, on s'attendait à ce que les filles arrivent.
12:56 Bon, on était un peu déçus par le succès critique.
12:59 - Ils ont jeté sur vous.
13:00 - Voilà, on s'est assuré une péniche.
13:02 - Mais vous étiez quoi ? Batteur, chanteur ?
13:03 - Moi, j'étais batteur.
13:04 Non, non, pas chanteur.
13:05 J'étais batteur, j'adorais Kiss Moon, Shirley Watts.
13:09 - Vous en faites encore aujourd'hui de la batterie ?
13:10 Parce qu'on peut peut-être vous envoyer Philippe Etchebez, vous savez.
13:13 - Ah oui.
13:14 Non, j'ai un neveu qui a une batterie, qui est un très bon musicien.
13:17 J'ai un peu tapé chez lui il y a quelques mois.
13:19 J'en fais plus, mais j'ai adoré.
13:21 Puis je vis avec de la musique tout le temps.
13:22 - Et alors, vous jouiez quoi avec votre groupe Electrogène ?
13:24 Plutôt des reprises ou alors des compositions ?
13:26 - Alors, dans les deux cas, c'était tragique.
13:29 Parce qu'il faut prévenir vos auditeurs.
13:32 - Il n'y a pas d'enregistrement qui existe de ça ?
13:34 - Si, si, si.
13:35 - Ah, parfait.
13:36 - Est-ce que je peux lancer un appel ?
13:37 - Nous aussi, on le lance.
13:38 - C'est pas l'abbé Pierre en 54.
13:39 Voilà.
13:40 Chers auditeurs, si quelqu'un parmi vous a assisté à un concert sur une grande péniche
13:45 au Mureau en juin 1979, 8 jours avant le bac, c'est de vous dire si on était motivé
13:50 pour préparer le bac, des cassettes ont été enregistrées sur ce magnifique concert.
13:54 Détruisez-la !
13:55 - Non !
13:56 - Détruisez la cassette !
13:57 - Vous l'envoyez !
13:58 - Vous détruisez la cassette !
13:59 - C'était pas si mauvais.
14:01 - C'était pas très bon, j'étais pas un très bon musicaute.
14:04 Mais il y a un plaisir de jouer ensemble qui est disjoint de la qualité musicale.
14:10 Mais j'ai adoré cette période-là.
14:12 On ne vivait que pour ça.
14:13 On allait voir les concerts tout le temps.
14:15 On essayait de progresser.
14:16 On partait de très très loin.
14:17 - Est-ce que ça payait bien, ces concerts ?
14:19 - Ah non, non, non !
14:21 On avait droit au buffet gratuit et c'était 50 francs par musicos.
14:25 On était 6.
14:26 - À 7 euros à peu près.
14:27 - On était à 6, on n'avait même pas le talent d'un musicien normal.
14:30 Mais qu'est-ce qu'on s'est marré !
14:32 Qu'est-ce que c'était bien !
14:33 - Jad, Eric Dussard.
14:34 - On refait la télé sur RTL.
14:36 - On refait.
14:37 - On refait l'actu télé.
14:39 - Ici aussi on a un journal Gilles Boulot, le journal de l'info télé en partenariat
14:42 avec Télé Loisirs.
14:43 Bonjour Eva Krüver.
14:44 - Bonjour Gilles.
14:45 - Bonjour.
14:46 - On va voir ce que vous avez dans le ciboulot.
14:47 - Ah ça vous l'avez jamais vu encore celui-ci ?
14:49 On a eu du boulot, du jeu de mots sur le boulot, il aime le boulot, etc.
14:52 - Je suis sûr, on fait plein.
14:53 - Ciboulot vous l'avez eu ?
14:54 - J'avais un prof de français, j'avais eu 8 et demi, il m'a dit "Ciboulot, c'est pas du boulot ?"
14:57 Bon alors c'est bon.
14:58 - Bah oui.
14:59 - Depuis il est devenu bourriste naturellement.
15:00 - Voilà, non, non.
15:01 Bon, non, non, mais je vous écoute intentivement, allez-y.
15:03 - La grande différence, vous n'allez pas faire que l'écouter, vous allez participer aussi.
15:06 La grande différence entre notre journal et le vôtre, c'est que nous on donne aussi
15:10 parfois des intox, des fake news, à vous d'essayer de les repérer.
15:13 Vous nous dites simplement, Gilles Boulot, si vous y croyez ou pas.
15:17 - Le trésor de TF1 qui ne reconnaît pas Michel Jonas, vous y croyez ou pas ?
15:21 - Ah bah oui, c'est arrivé jeudi.
15:23 - Effectivement.
15:24 - C'est pas incroyable ?
15:25 - C'est vrai, c'est arrivé jeudi dans son journal de la mi-journée.
15:28 Marie-Sophie Lacaro a lancé un reportage sur la pénurie des carburants.
15:32 Une journaliste interview alors des conducteurs dans le Val-de-Marthe,
15:35 dans une station service, et parmi eux, un certain Michel Jonas.
15:39 Sauf qu'à ce moment-là, il n'est indiqué nulle part qu'il s'agit du célèbre chanteur.
15:43 Le commentaire se contente de parler d'un monsieur.
15:46 Encore faut-il que ces carburants et ces liens soient eux aussi disponibles.
15:50 Ce monsieur est venu pour du sample en 98.
15:52 - J'ai appelé avant de venir, j'avoue, et il m'a dit "oui, le monsieur".
15:55 - Là, il n'y en a plus.
15:56 - Comment ça, il n'y en a plus ? Mais il m'a dit "oui".
15:58 - Gilles Boulot, comment est-il possible que personne n'ait reconnu Michel Jonas
16:01 au trésor de TF1 jeudi ? Vous avez une explication à ce qui s'était passé ou pas ?
16:05 - Oui, mais on l'a reconnu.
16:06 Je regardais le trésor, je me dis "non de Dieu, c'est la voix de Michel Jonas
16:10 qui fait le plein dans sa voiture".
16:13 - Pourquoi on l'appelle ce monsieur-là alors à l'antenne ?
16:15 - Parce que tout le monde l'a reconnu.
16:18 La jeune journaliste qui est excellente, qui a fait le sujet,
16:20 elle était dans le rush, elle fait l'interview et elle ne se présente pas
16:23 en disant "je suis Michel Jonas".
16:25 Elle monte vite, vite, vite vers son sujet.
16:27 Le sujet arrive et Romain Usneau, l'excellent rédacteur en chef du trésor,
16:32 dit à la lauréate, à Marie-Sophie, qui n'avait pas eu le temps de voir le sujet,
16:35 "Marie-Sophie, c'est incroyable, tu vas voir, le dernier gars qui parle,
16:38 c'est Michel Jonas".
16:39 - Pourquoi elle ne le dit pas après ?
16:40 - Parce qu'il fait des blagues tout le temps.
16:42 Le pape en doudoune blanche, c'est une vraie doudoune,
16:44 ce n'est pas une vraie doudoune.
16:46 - C'est l'armée anglaise.
16:47 - Il y a Nicolas Sarkozy qui fait du skidotique.
16:49 C'est un jeu, ils sont très complices.
16:51 - Donc elle s'est dit "c'est une vanne de plus".
16:52 - C'est une vanne de plus.
16:53 Parce qu'il lui dit "tu fais ce qu'on appelle un pied".
16:56 Après le sujet, tu lui dis "ah ben tiens, c'est drôle, c'est Michel Jonas".
16:59 Mais un peu tétanisé par les blagounettes,
17:02 elle a vu et elle s'est dit "c'est Michel Jonas"
17:05 et elle est repartie sur autre chose.
17:06 - Pourquoi la journaliste dit-elle "ce monsieur" ?
17:08 Elle n'avait pas reconnu Michel Jonas.
17:10 - Je pense que dans le feu de l'action,
17:12 cette jeune journaliste qui est excellente,
17:14 elle ne l'a pas reconnue tout de suite.
17:16 - Peut-être une question de génération, sinon.
17:18 - Oui, peut-être une question de...
17:19 Mais c'est tout à fait possible.
17:21 Et Michel Jonas, qui est de ma génération, que j'ai adulé,
17:24 j'imagine qu'une jeune journaliste de 23 ans sait qui c'est.
17:28 Ou elle sait quel est son visage à 40 ans.
17:30 Mais il n'a plus 40 ans Michel Jonas.
17:32 Donc peut-être qu'elle ne le reconnaît pas en train de faire le plein de sa voiture.
17:34 C'est le temps qui passe, qui fait son oeuvre.
17:36 - Allez, autre info télé à vérifier.
17:37 - Nolwenn Leroy va bientôt reprendre le rôle d'Hymogène,
17:40 cette célèbre détective bretonne incarnée pendant des années sur TF1,
17:44 par Dominique Lavanant.
17:46 Gilles Boulot, vous y croyez ou pas ?
17:48 - Moi je suis un mec crédule, oui.
17:51 - Vous dites oui ?
17:52 - Oui, non.
17:54 - Non, vous n'êtes pas très...
17:56 - Désolée.
17:57 - Vous voulez me dire oui pour me faire plaisir ?
17:58 - Bien sûr, on va donner vos infos pour faire plaisir.
18:00 - Non, c'est faux.
18:01 - D'accord.
18:02 - Mais elle va bien jouer dans une série au Parfum de Bretagne,
18:04 "Brosséliande", dans un registre du coup plus fantastique.
18:07 Et oui, Brosséliande, c'est une forêt enchantée,
18:09 marquée de légendes arthuriennes.
18:11 Nolwenn Leroy, qui s'était déjà essayée à la comédie il y a deux ans,
18:14 en capitaine Marleau, hérite cette fois du rôle principal
18:17 dans cette série de 6 fois 52 minutes.
18:19 Elle jouera Fanny Le Goff, une biologiste qui va enquêter
18:22 sur la disparition de son amie d'enfance 15 ans plus tôt en Bretagne.
18:25 A ses côtés, on retrouvera également Marianne Chazelle,
18:28 Médisa Doune, Catherine Marshall,
18:30 ou encore notre monsieur Histoire sur RTL, Laurent Dutch.
18:32 - En parlant d'enquête policière,
18:34 on a un petit cadeau pour vous, Gilles Boulot,
18:36 c'est sans doute votre tout premier reportage.
18:38 C'était en juillet 1986, pour le 20h de Claude Cérillon,
18:42 et il était justement question d'une enquête de police.
18:45 - Dans le département des Yvelines, à Saint-Nom-la-Bretage,
18:47 un industriel libyen de 54 ans a été assassiné hier soir
18:51 par un groupe d'hommes masqués.
18:53 La police s'efforce de déterminer s'il s'agit d'un commando politique
18:56 ou d'un crime crapuleux.
18:58 Commentaire Gilles Boulot.
19:00 - Villa Cossu, dans une banlieue calme, à 10 km de Paris,
19:03 Saint-Nom-la-Bretage. 23h50, un groupe de 5 hommes
19:06 portant armes et cagoules s'introduit dans la villa de Mohamed Bouzou.
19:10 Mohamed Bouzou est abattu d'une seule balle de 7.65 dans le dos.
19:13 - Vous étiez tout jeune, vous aviez 24 ans,
19:15 vous sortiez d'école de journalisme.
19:17 - J'étais stagiaire à Antenne 2.
19:19 - Oui, l'ancêtre de France 2.
19:21 - J'étais aux infogénés, les gens qui arrivent,
19:23 on les met aux infogénés, c'est-à-dire les faits divers.
19:26 Et ce qui se passe là,
19:29 et là, cet homme se fait abattre,
19:33 et donc je fais le sujet,
19:35 et il y a un photographe qui arrive
19:37 et me dit "est-ce que vous pourriez vous repencher
19:39 sur la trace de craie sur laquelle..."
19:41 C'est mon premier mensonge de journalisme.
19:43 "Est-ce que vous pourriez vous repencher ?"
19:45 Donc je me penche anonymement,
19:47 le lendemain je faisais la Une de l'Humanité.
19:49 - Oh, si !
19:50 - A la Une de l'Humat du 6 juillet 1986.
19:53 Il n'y avait pas Georges Marchais, il y avait Gilles Boulot de dos.
19:56 - Pendant longtemps, vous avez refusé d'apparaître dans vos reportages, Gilles Boulot.
19:59 On peut dire que contrairement à d'autres, vous n'avez jamais couru après l'Antenne.
20:03 - Pas du tout, pas du tout du tout.
20:05 C'est pas du tout pour ça que j'ai fait ce métier.
20:07 J'ai fait ce métier pour raconter des histoires vraies,
20:10 du reportage court, long, du documentaire, et parcourir le monde.
20:14 - Et alors, les premières fois que vous vous retrouvez devant une caméra, c'est compliqué ?
20:17 - Ah non mais c'était dramatique !
20:19 Dans mon souvenir, il y avait la grève,
20:21 il y avait la grève contre la loi de vaquet,
20:24 et la gare de Lyon était paralysée, ça arrive, hein, ça arrive.
20:28 Et c'était Bruno Masur, me semble-t-il, qui présentait le journal,
20:32 et il fallait faire un direct, ce qu'on appelle "roule-roule-pas".
20:34 Le train de 14h08 ne roule pas, etc.
20:37 Et j'avais acheté au plus un manteau gris informe, deux jours avant,
20:42 et le premier direct, il faut surtout pas le sortir de l'INA, c'est dr-a-ma-tique !
20:48 - Vous êtes dramatiquement habillé ?
20:50 - Ah ouais mais c'est les déchirs, c'est pas possible, c'est pas possible.
20:54 - Vous êtes dramatiquement crispé aussi ?
20:56 - Ah mais j'étais, en fait, j'avais l'impression, je crois qu'à ce moment-là, j'aurais préféré mourir.
21:00 Un petit coup de cigu, paf, terminé !
21:02 J'étais en haut d'une falaise à être tard, allez vas-y vieux !
21:05 - Oh, c'est vertigineux !
21:07 - Mais pour autant, ça vous a pas détourné ? Ça vous a pas dégoûté à tout jamais ?
21:09 - Bah j'en ai fait très peu. Après j'en ai refait pour me guérir de ça, c'est aussi pour ça que je fais ce boulot.
21:17 - Oui, une bonne thérapie, tous les soirs à 20h devant 5,5 personnes.
21:20 - Mais je suis pas allongé, je suis assis, hein !
21:22 - Allez, dernière info télé, ou un tox !
21:25 - Julien Courbet, pris d'une crise d'éternuement en direct sur RTL et sur M6, vous y croyez ou pas ?
21:31 - Alors, Julien, j'en sais rien, mais moi ça m'est arrivé pendant le journal, ça lui est arrivé aussi à lui ?
21:37 - Bah, c'est ce que je vous demanderais ou faux ?
21:39 - Oui, oui, moi ça m'est arrivé !
21:41 - Oui, bravo !
21:42 Ça s'est passé mercredi dans son émission "Ça peut vous arriver", diffusée en simultané à la radio et à la télé.
21:47 C'est dire si ces éternuements, vous allez l'entendre, très légers, ne sont pas passés inaperçus.
21:52 - Avec un super chauffeur, puis c'était Attila, qui a conduit, elle conduit bien !
21:56 - Très bien !
21:57 - Attends, attends !
21:58 - Oh la vache !
21:59 - Oh la vache !
22:00 - Excusez-moi !
22:01 - Bon souhait, patron !
22:02 - Je vous explique, je suis allergique à la clim, j'arrive à me contenir d'habitude, mais ça n'a rien à voir avec vous, madame !
22:09 Parce que ça ne va jamais, mais c'est bizarre !
22:10 - Vous avez vu ce que j'ai fait ? Je suis allergique à la clim, en fait !
22:13 Et voilà, des fois ça passe, des fois ça ne passe pas.
22:16 - Ça vous est déjà arrivé une crise d'éternuement aussi, comme ça, à l'antenne ?
22:18 - Comme lui, j'ai des crises d'allergie, et donc, il n'y a pas très longtemps, il y a 2-3 ans, j'étais en pleurs pendant le journal.
22:25 La nouvelle était très gaie, il n'y avait aucun problème.
22:27 - C'est allergie à quoi ? La clim aussi ?
22:29 - Non, non, mais j'ai des crises d'allergie, ça peut être au graminé, etc.
22:31 Ça vous prend comme ça. J'ai eu une crise d'éternuement à la frappe du pompe-leurre, il y a un mois, j'ai éternué 34 fois.
22:37 Et vous dites, si ça m'arrive dans 40 minutes, je suis très très mal.
22:40 - Et les gens, quand vous êtes en pleurs à cause de votre allergie à l'antenne, ils doivent se dire qu'il ne va pas bien ce soir.
22:44 - Ah non, non, non, mais là j'étais en pleurs, et les gens m'ont dit "ça ne va pas, tu as un deuil dans ta famille parce que tu lances un sujet sur la dame ?"
22:51 C'est irrépréhensible. Ça c'est le fait d'être à fond, c'est comme les danseurs qui ont un limbago, c'est un peu ce qu'on craint le plus.
23:01 - Il fait quelle température sur le plateau du 20h ?
23:03 - Je ne sais pas...
23:04 - Vous avez la clim à fond ou pas ?
23:05 - Ah oui, j'aime bien, parce qu'en fait la température à la fin du journal, ce n'est pas celle du début.
23:09 Vous avez un mur d'images, des spots partout, donc s'il fait 18 au début, c'est plutôt les tropiques à la fin.
23:15 Donc il vaut mieux commencer plutôt par le pôle Nord, pour ne pas finir en Mauritanie.
23:19 - Merci beaucoup Eva Krüger !
23:21 - Merci à vous, à la semaine prochaine !
23:22 - On va maintenant passer à la question "fromage ou dessert ?"
23:26 11h30 - 12h30, on refait la télé sur RTL.
23:29 Avec Jade et Eric Dussard.
23:31 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]