Impressionnant 9e sur Paris-Roubaix 2023, le coureur germanophone confirme qu’un bel avenir lui est promis sur les courses pavées. Ce 9 avril 2023, ni pluie ni chute pour gêner le colosse de Raeren, aujourd’hui chez Intermarché-Circus-Wanty, dans sa progression: après la fameuse trouée d’Arenberg, ce coureur né le 15 décembre 1999 (23 ans) s’est retrouvé dans le groupe de tête. Au sein duquel roulaient aussi le futur vainqueur, Mathieu van der Poel, ainsi que Wout Van Aert ou encore FilippoGanna. C’est finalement à moins de 50 bornes du but, suite aux accélérations répétées de "VDP", qu’il a dû céder quelques longueurs. En compagnie de Max Walscheid (Cofidis), il est arrivé à Roubaix pour la huitième place, à 3’35’’ du lauréat néerlandais, plus de deux minutes avant ce qui peut être considéré comme le peloton. Sa neuvième position est une belle revanche sur la "poisse" (une chute sur À Travers la Flandre) qui l’a privé, en 2022, de sa course préférée. Tombé cet hiver également, Laurenz Rex s’est remis sur les bons rails en levant les bras à Sint Willebrord, une épreuve UCI 1.2, à la mi-mars. Sur les classiques pavées 2023, on l’a vu finir 49e du Tour des Flandres (2e meilleur de sa formation), 45e de Gand-Wevelgem (1er des Intermarché) ou encore 30e de l’E3 Saxo Classic (idem). En attendant qu’Arnaud De Lie fasse ses dents, Laurenz Rex est clairement le porte-drapeau wallon sur ce type de course.
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00:00 Il y a le groupe de Van Aert, Foulé-Van Aert qui va, je rentre 3ème de Arnbert qui
00:18 soutient ma position et après on saute sur le groupe.
00:22 On était avec les favoris et je savais que je devais juste tenir le coup.
00:26 C'était très vite, très dur.
00:30 J'ai craqué, j'ai pas pu suivre le rythme de Van Aert-Poul.
00:36 J'ai resté avec Valcheit ensemble, on a roulé 50km, on a tourné toute notre vie.
00:42 On s'est vraiment compris, c'était sans question qu'on voulait arriver pour le top
00:47 10.
00:48 On s'est vidé, vidé, vidé.
00:49 On n'a pas pu faire mieux et à la fin ça se recompose avec une 9ème place.
00:54 Ici au début de course, je savais que j'avais les jambes.
00:58 Toute la semaine mes jambes tournaient vraiment bien.
01:01 Après toute la malchance que l'équipe a eu avec Buny qui est vraiment mal là, avec
01:09 Taco, avec Adrien qui me soutient tellement, qui me prend comme un petit frère, qui me
01:17 met des messages, qui me donne des conseils de partout, qui ont vraiment montré sur la
01:22 course.
01:23 C'est le cadeau que j'ai pu faire à eux et à l'équipe en me donnant la confiance
01:30 qu'ils m'ont donné sur les classiques.
01:31 Loren, si vous avez été dans le match, ça a dû être un moment très difficile pour
01:42 vous, mais aussi des émotions.
01:45 Parce que jouer comme ça le top 10 dans Paris-Roubaix, ça doit être quelque chose d'exceptionnel
01:49 quand on est coureur.
01:50 Oui, c'est un truc que pas beaucoup de coureurs font.
01:54 Il faut beaucoup de chance et je pense qu'avec le matériel qu'on a, on est vraiment au top.
01:59 On n'a jamais eu un souci.
02:02 Avec les gens, c'est incroyable.
02:05 Tu ne sens pas tes jambes, tu avances et tu es juste sur la tête de ne pas craquer.
02:13 Je pense que Roubaix c'est la course la plus fou et ma plus préférée.
02:18 Vous vous sentez comment ? Vous avez mal ? Vous êtes vidé ?
02:21 Je suis vide, j'ai mal, je veux dormir, j'ai envie de pleurer, de rigoler.
02:27 Je ne sais pas, ce sont des sentiments très très grands et incroyables.
02:33 Bravo Loren, bravo.
02:35 Bravo à toi.
02:37 Sous-titrage Société Radio-Canada
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