• l’année dernière
Nous sommes en République où la forge tend à disparaitre dans les villages.
Malgré cette contrainte de modernisation, Nounkè Bayo ne renonce pas au métier des grands innovateurs qu'il a reçu de ses parents

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Transcription
00:00 Depuis son enfance, Nnke Bayo pratique le métier de forgeron. Il y a d'ici la 35 ans,
00:10 il l'a hérité de son père qui l'a aussi hérité du sien. Aujourd'hui, il travaille le fer avec ses
00:16 fils dans une petite case qui leur sert d'atelier dans la sous-préfecture de Batenafaji, située à
00:22 35 kilomètres de Kankan. Avec cet exercice, il a réussi à construire et se prendre en charge.
00:29 L'importance de ce métier est que je me suis marié et construit à travers ça. Le plus
00:34 important aussi est que l'on peut trouver la santé en tant qu'on l'exerce.
00:38 Donner la forme souhaitée au métal nécessite plusieurs plongées dans le feu et des coups de
00:45 marteau avant d'obtenir un résultat pour dissoudre le fer issu de la casse. Nnke Bayo et ses enfants
00:52 utilisent une méthode ancestrale comme système de ventilation. Ils nous parlent de sa relation
00:58 avec ses clients. Parfois, certains clients viennent acheter nos produits ici. Par contre,
01:04 j'envoie des quantités chez certains pour qu'ils vendent, après pour me rembourser.
01:08 Malgré des multiples avantages liés à la pratique du métier forgeron,
01:16 plusieurs difficultés y sont rencontrées également.
01:19 C'est le problème de fer qui s'impose. Sinon, à la présence du fer, on n'a pas beaucoup de
01:26 problèmes. Surtout l'affaire du charbon qui nous fatigue.
01:29 Bien que cette activité traditionnelle tende à disparaître de nos urs à petit feu dans la
01:36 cité, quelques conservateurs des pratiques ancestrales résistent encore aux contraintes
01:42 de la modernité.
01:43 D.
01:44 [SILENCE]

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