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00:00 Je vous laisse.
00:01 Le président de la République.
00:07 Ce n'est pas la prise de pouvoir par le CNDD qui me préoccupe.
00:12 C'est de savoir l'identité de Begré et qui l'avait nommé à Koundara.
00:20 - Confirmé par le président. - C'est répondu.
00:23 Une fois de plus, vous confirmez au tribunal que son prénom est Begré?
00:30 - C'est ça. - Bien.
00:33 - Vous avez répondu à ça. - Oui.
00:36 Apparemment, vous êtes resté au pouvoir plus de 9 mois.
00:42 Begré était sous votre commandement.
00:44 - Non, j'ai expliqué ça ici. - S'il vous plaît.
00:47 - Poser la question. - Voilà, s'il vous plaît.
00:50 - D'accord, excusez-moi. - Begré était sous votre commandement.
00:53 - C'est ça la question? - J'en viens.
00:58 Vous n'avez pas pu connaître son nom et sa moralité.
01:02 - C'est ce qui m'a fait répondre. - Et sa moralité?
01:04 - Je vais dire sous le commandement de qui? - Et sa moralité?
01:08 - Begré... - Il était d'une bonne moralité?
01:12 Begré relève la structure de la présidence.
01:18 - Begré ne relève pas de moi. - Très bien.
01:21 Mon commandant, excusez-moi de dire mon nom sans toujours le prononcer.
01:28 - Mon commandant... - Ça ne me fait ni chaud ni froid.
01:32 Merci.
01:33 La garde présidentielle s'appelle régiment.
01:42 Le régiment de la garde présidentielle.
01:44 - Les militaires le composent, oui ou non? - Non, je n'ai pas dit ça ici.
01:48 D'accord, rappelez-moi l'appellation.
01:51 J'ai expliqué le long et à large la structure de la présidence
01:56 - c'est un régiment. - D'accord.
02:00 - Je vous ai expliqué ça. - D'accord.
02:02 Vous pouvez confirmer qu'il y avait un ministre chargé de la sécurité présidentielle?
02:09 - Je l'ai dit ici, c'est officiel. - Vous pouvez le confirmer?
02:12 - C'est officiel. - Très bien.
02:14 - C'est officiel. - Ok.
02:16 Je suis bleu.
02:22 La sécurité présidentielle ne commande-t-elle pas le régiment?
02:28 - De la sécurité présidentielle? - Non.
02:31 - Je l'ai dit dans la forme. - Non.
02:35 - Je vous l'ai dit. - M. Ndiakité, s'il vous plaît.
02:39 - Je reprends encore. - Merci M. le président.
02:43 - Vous pouvez répondre par oui ou par non. - Merci M. le président.
02:47 Ou vous dites que vous ne répondez pas à la question.
02:51 - En ce moment, le tribunal va apprécier. - Merci.
02:53 - Ok, merci. - Donc non.
02:56 - Je réponds à la question. - D'accord.
02:58 Quand on dit sécurité présidentielle,
03:01 il y a un ministre chargé de la sécurité présidentielle.
03:05 Je comprends par là toute la structure
03:09 du premier au dernier militaire chargé de sécuriser le président de la République.
03:14 - Ce n'est pas ça? - Vous le posez la question.
03:18 - C'est à vous que je pose la question. - Je ne réponds pas.
03:23 M. le président, je relève que l'accusé regarde de gauche à droite
03:26 avant de répondre aux questions.
03:28 - Qu'est-ce que vous voulez? - Vérifiez comme vous êtes proche.
03:33 - Qu'il arrête de se mouvoir? - Non, pas ça.
03:35 Qu'est-ce que vous voulez alors?
03:37 Dites clairement ce que vous voulez, on va le lui demander.
03:42 Je passe.
03:44 - Allez-y. - Merci.
03:47 M. mon commandant,
03:52 comme tel ministre à la présidence chargé de la sécurité présidentielle,
03:59 vous, aide du camp du chef de l'Etat,
04:02 n'étiez-vous pas placé sous la direction et le commandement de ce ministre?
04:07 Non, l'aide du camp ne relève pas.
04:09 C'est la confiance totale du président qui le nomme partout.
04:13 - Très bien. - Voilà, ça ne relève pas de là-bas.
04:16 Donc, vous étiez l'homme de confiance du président de la République.
04:20 - Voilà... - Pierre!
04:23 - C'est pas comme ça. - Je n'entends pas.
04:26 S'il vous plaît.
04:28 Ne regardez pas ce que votre avocat écrit, répondez à ma question.
04:33 - Laissez ces avocats tranquilles. - Pardon?
04:36 J'écoute bien, si vous posez la question, je l'écoute.
04:40 - D'accord. - Je suis attentif.
04:42 Maintenant!
04:45 - Je voudrais savoir... - Oui maître.
04:47 Vous confirmez effectivement
04:50 avoir fait le déplacement avec le président de la République à l'abbé?
04:54 - Oui maître. - D'accord.
04:56 Et...
04:58 - Vous avez confirmé... - Oui maître.
05:02 - Que vous avez fait le déplacement avec le président de la République à l'abbé?
05:06 - Oui maître. - D'accord.
05:08 Et...
05:11 Vous confirmez que vous êtes revenu le 27?
05:15 Oui, le petit matin du 27.
05:20 Avec M. Raphaël.
05:22 - Raphaël? Qui est-ce? - Oui, Abba.
05:24 - Oui, avec C.C. - C.C.
05:28 C.C. Raphaël, très bien.
05:31 Et quand vous êtes revenu, chacun de vous est rentré se coucher?
05:37 Non, non, on n'a pas dormi.
05:39 - Vous êtes rentré vous coucher? - Non, non, non.
05:42 - Mais vous vous êtes rentré vous coucher? - Non, ça ne s'est pas passé comme ça.
05:47 - Je disais... - Oui?
05:50 On est rentré à...
05:53 - Le petit matin, non? - Oui.
05:56 J'ai dit après les activités ont continué
05:58 jusqu'à les environs de 10h.
06:00 Oui.
06:02 - Maître, c'est ça non? - Je suis, oui.
06:05 Merci beaucoup.
06:06 Jusqu'aux environs de 10h, où le président y avait une manifestation de soutien.
06:11 Le président a appelé le général Sekouba pour le représenter
06:16 et pour cause, lui devait se reposer.
06:20 D'accord.
06:21 Après, le général aussi nous a instruit, moi et Marcel
06:24 comme quoi il a un déplacement urgent
06:28 qu'on a caressé.
06:30 Moi, je suis rentré vers 17h pour me reposer.
06:34 - D'accord. - C'est ça que j'explique.
06:37 Et le lendemain, une équipe est venue vous réveiller
06:41 - sous l'appel du président. - Non, dans votre client.
06:46 - Lequel? - Marcel, mon capitaine.
06:49 Donc, c'est le capitaine Marcel qui est venu vous réveiller?
06:57 - Oui. - Le président avait besoin de vous?
06:59 - Oui. - Ok.
07:02 Et vous vous êtes rendu auprès du président de la République?
07:06 Oui.
07:07 Il était encore présent là-bas, Marcel était présent encore.
07:12 D'accord.
07:13 Et on vous a informé que ça n'allait pas vous plaire?
07:15 Non, le président ne m'a pas informé.
07:18 C'est la première équipe qui était venue me réveiller le matin.
07:22 Donc, Marcel faisait partie. C'est ça qui m'avait fait comprendre.
07:26 D'accord.
07:27 - Mais la deuxième équipe... - C'est bon, d'autres questions.
07:31 Mais pourtant, dans l'ordonnance de renvoi,
07:34 le président lui-même a précisé que c'est son aide-camp
07:39 chargée des opérations feu Macambo qui l'avait informé
07:42 que ça n'allait pas au stade, pas vous. Que répondez-vous?
07:45 Je suis d'accord, ce n'est pas ce que je vous explique.
07:48 Je ne sais pas si on se comprend là.
07:50 - Oui. - Non, je dis...
07:53 C'est ça, je ne sais pas quelle est la question.
07:57 La question est que...
07:59 Je ne crois pas que vous avez pu rencontrer le président avec Marcel.
08:04 Non, ce n'est pas nous qui avons informé le président.
08:07 - Oui. - C'est-à-dire que le président était informé.
08:10 J'ai expliqué l'état d'âme dans lequel je suis venu le trouver.
08:14 - D'accord. - Avec le même groupe.
08:16 - Ce n'est pas ça que j'ai expliqué. - C'est bon.
08:18 Donc, ça veut dire que vous étiez dans votre premier étage
08:23 - Merci. - en train de vous reposer.
08:26 Oui.
08:27 Et que c'est par la suite vous qui êtes chargé de sécuriser le président de la république.
08:32 Oui.
08:33 C'est d'autres personnes qui viennent vous informer que le président a besoin de vous.
08:37 Et c'est devant le président que vous apprenez que ça ne va pas en vie.
08:40 Non, c'est le président, les hommes que je commande
08:45 - Oui. - ça dit le salon,
08:47 - et ils relèvent de moi. - D'accord.
08:49 - Et je vais. - D'accord.
08:50 Je vous ai dit que mon capitaine Marcel, c'est un électron libre.
08:55 - D'accord, s'il vous plaît. - Je veux dire...
08:57 - Allez-y. - C'est un électron libre.
09:00 - Il n'est pas libre. - Non, c'est comme ça...
09:02 Laissez-le répondre mais ne discutez pas la réponse avec l'accusé.
09:06 - Laissez-le parler. - Il n'a aucun acte officiel.
09:09 - Oui. - Mais il est le bébé gâté.
09:12 D'accord.
09:13 - Tout ça c'est bon? - Voilà.
09:15 D'accord.
09:16 Donc, c'est quand on vous a invité
09:21 que vous avez été informé que ça ne va pas.
09:24 Oui.
09:25 Non, ce n'est pas quand on m'a invité.
09:28 - Il faut qu'on se comprenne. - Oui.
09:30 Ceux qui sont venus me réveiller, c'est eux qui m'ont informé.
09:34 - D'accord. - Mais qu'est-ce qui s'est passé là-bas?
09:37 Ils étaient trop sous tension.
09:40 Ils disaient qu'il fallait que la garde sorte.
09:44 Donc c'est la discussion là.
09:46 Et pendant ce temps, le lieutenant à l'époque, Georges,
09:51 il était au téléphone et a procédé à des infiltrations.
09:55 J'ai dit non, personne ne sort.
09:58 - C'est bon, d'accord. - C'est bon.
10:00 Ok.
10:01 Sous-titrage ST' 501
10:03 [Musique]

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