Retrouvez le replay du Tour du Jura du 15/04/2023.
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00:00:00 Le tour du Jura est parti sous la pluie et va se terminer sous la pluie tout à l'heure
00:00:13 au Mont Poupée.
00:00:14 On est ici pour une ascension finale que vous avez découverte grâce à Thibaut Pinot
00:00:18 en reconnaissance tout à l'heure et que vous allez vivre en direct dans quelques instants.
00:00:21 Ce sera juste avant les 24h du Mans Moto.
00:00:23 Vous suivrez le départ et jusqu'à bien sûr quelques heures, encore jusqu'à la
00:00:28 Ligue 2 tout à l'heure, 19h et vous aurez aussi la suite demain à partir de 7h pour
00:00:32 les 24h du Mans Moto.
00:00:34 Nous on va vite partir sur la course parce qu'on n'a pas envie d'en perdre une seule
00:00:37 miette aujourd'hui vu les conditions, vu le tracé, vu le parcours du Tour du Jura
00:00:41 2023.
00:00:42 Je suis déjà en train de regarder les images, on retrouvera Thomas Vecler tout à l'heure
00:00:45 sur la moto et on va retrouver pour l'instant Patrick Chassé en cabine avec Pierre Roland
00:00:48 et Christophe Ribelaud.
00:00:49 Merci Claire.
00:00:50 Oui effectivement, alors le mauvais temps est au rendez-vous, nouveau parcours, on vous
00:00:55 l'a dit, intégralement nouveau avec Laurent Monrolin, l'organisateur qui nous a décrit
00:01:01 un petit peu ce parcours.
00:01:02 Contrairement à l'année dernière, on ne va pas à Noseroy en partant de Champagnole,
00:01:08 non on est parti de Poligny, la capitale du Comté.
00:01:12 On va parler beaucoup fromage aujourd'hui, mais on va parler surtout vélo et on va parler
00:01:17 aussi de ce temps effroyable qui a été réservé aux coureurs parce que l'année dernière
00:01:23 il faisait beau, je m'en souviens, cette année c'est complètement différent et
00:01:26 cette arrivée dans la brume du Mont Poupée promet un spectacle d'anthologie.
00:01:33 Je baisse mes mots parce qu'il fait excessivement froid, excessivement froid aujourd'hui sur
00:01:40 les routes du Jura.
00:01:41 Il y a la température réelle, mais il y a la température ressentie quand il fait froid,
00:01:46 quand la pluie accompagne les coureurs, quand il y a un petit vent en plus.
00:01:50 Oh pas le vent, c'est pas le vent qu'on avait évidemment dans les pays de la Loire
00:01:54 la semaine dernière, non, mais c'est un vent présent et continu lui aussi, on trouve
00:01:59 un peu d'abri quand on est dans les sous-bois, quoi qu'il en soit, ce sont des conditions
00:02:03 très exigeantes qui n'ont pas refroidi.
00:02:04 Pourtant, les ardeurs, oui bien sûr, seulement les ardeurs de ces coureurs qui se sont échappés.
00:02:11 12 coureurs ont pris les devants et il mérite évidemment qu'on les cite ces 12 coureurs
00:02:18 et qu'on inscrive leur nom ici sur votre écran.
00:02:22 Vous voyez quand même que deux équipes françaises sont représentées.
00:02:25 L'équipe Saint-Michel-Mavi-Cobert 93 avec Théo Delacroix et Morne Van Niekerk.
00:02:31 L'équipe CIC 1 Ant'Atlantique avec Noah Isidor.
00:02:35 Et puis pour accompagner ces coureurs, eh bien on a encore d'autres équipes qui sont
00:02:40 représentées par deux coureurs.
00:02:42 La formation Léopard avec les Danois Andreas Nielsen et Emil Vingeboe.
00:02:51 Vingeboe était échappée hier d'ailleurs tout comme Van Niekerk de l'équipe Saint-Michel.
00:02:56 Ils ont récidivé aujourd'hui.
00:02:59 Et un autre récidiviste lui appartient à la formation Bolton.
00:03:03 Il s'agit du champion d'Irlande Rory Towson qui avait été d'ailleurs l'un des plus
00:03:08 vaillants à résister au retour du peloton.
00:03:12 Xavier Asparen représente l'équipe Euskaltel.
00:03:15 Il est présent dans cette échappée.
00:03:17 L'italien Nicola Dallavalle pour l'équipe Koratech.
00:03:21 L'allemand Vincent Dorn pour la formation Bikehead.
00:03:26 Et encore une équipe est représentée par deux coureurs.
00:03:30 C'est la formation belge Tartelotto avec Mauro Verwilt et Jonas Gyns, deux belges donc
00:03:37 présents pour cette formation Tarteletto.
00:03:42 Voilà c'est de là justement.
00:03:45 Et bien voilà la course est lancée.
00:03:47 L'écart est de 3 minutes et 50 secondes.
00:03:51 C'est un écart qui est conséquent.
00:03:53 Il est conséquent surtout Christophe Riblon parce que cette échappée a une certaine
00:03:58 consistance.
00:03:59 On a du monde.
00:04:00 On a 12 coureurs devant.
00:04:01 Ça fait beaucoup.
00:04:02 Donc effectivement derrière on laisse pas trop d'avance.
00:04:05 On s'organise dans le peloton.
00:04:07 Il faut pas laisser trop d'avance en plus avec les conditions climatiques.
00:04:11 On le sait.
00:04:12 Dans les équipes on risque de perdre rapidement pas mal d'équipiers quand même parce qu'il
00:04:17 y a du monde qui va se retrouver en difficulté assez tôt dans l'étape.
00:04:22 On arrive là dans la partie difficile sur les 2600 mètres répertoriés aujourd'hui
00:04:28 de dénivelé positif.
00:04:29 Il y en a quasiment 2000 dans les 70-80 derniers kilomètres.
00:04:32 Donc on va arriver dans cette partie difficile.
00:04:35 On va perdre des équipiers pour les principaux prétendants à la victoire aujourd'hui.
00:04:38 Donc il faut absolument garder un écart assez raisonnable.
00:04:44 Même s'il y a quand même 3000-50.
00:04:46 Il va falloir bien gérer.
00:04:48 Mais devant il n'y a pas non plus de grosses équipes.
00:04:52 Je ne sais pas si ça a vraiment été filtré au départ.
00:04:54 Mais il n'y a pas d'équipes avec des grands favoris qui sont à l'avant.
00:04:59 On peut tout à fait envisager aussi dans le peloton qu'à l'avant il va aussi y avoir
00:05:04 des coureurs en grande difficulté.
00:05:06 Alors avant de parler du peloton, un mot peut-être encore sur cette échappée.
00:05:10 D'abord parce que Thomas Vauclaire sur la moto l'équipe se trouve derrière cette échappée.
00:05:15 Vous allez le voir apparaître peut-être dans la file des voitures suiveuses.
00:05:19 Thomas Vauclaire, vous êtes derrière cette échappée.
00:05:23 Parlez-nous déjà de vos premières impressions puisque vous avez rejoint cette échappée
00:05:27 il y a quelques minutes.
00:05:28 Vous n'étiez pas avec eux lorsqu'elle s'est lancée.
00:05:31 Mais vous l'avez rejointe et vous la suivez depuis quelques temps.
00:05:35 Bonjour Patrick, Christophe, Pierre.
00:05:40 Bonjour à toutes et à tous.
00:05:42 Durs métiers de coureur.
00:05:46 Aujourd'hui, ce n'est pas les journées plaisir.
00:05:49 Depuis qu'on est derrière l'échappée, on a même commencé un peu par le peloton.
00:05:53 C'est la galère.
00:05:56 Ce n'est pas tellement une passion.
00:05:58 Aujourd'hui, c'est un métier pour ces coureurs qui vont à l'image de Van Niekerk,
00:06:03 j'ai réussi à le dire en une fois, c'est pas mal, à sa voiture pour changer les gants.
00:06:07 Le premier objectif du jour, que ce soit devant ou dans le peloton, c'est de lutter contre le froid.
00:06:12 J'ai un peu peur pour certains coureurs.
00:06:13 Dans cette échappée, je crois qu'il y a des coureurs qui n'ont pas une énorme expérience.
00:06:18 Il en faut de l'expérience.
00:06:21 Ça aide pour surmonter ces conditions.
00:06:23 Malheureusement, on a perdu Thomas Vauclaire.
00:06:28 On va rétablir la liaison.
00:06:30 Je vais péter ce qu'est en train de dire Thomas.
00:06:33 Je ne sais pas si vous l'avez sur ce sujet.
00:06:34 C'est vrai qu'à l'avant, on voit des coureurs qui sont sans jambières.
00:06:38 On en a même qui n'ont pas d'imperméable.
00:06:41 C'est volontaire.
00:06:42 Ce n'est pas qu'on a empêché qu'ils aient des jambières ou un imperméable.
00:06:46 C'est volontaire.
00:06:47 Thomas parlait de l'expérience.
00:06:51 Il ne faut surtout pas attraper froid aujourd'hui.
00:06:54 On est dans le col du Coda, le GPM de première catégorie.
00:06:59 6 km à 5%.
00:07:00 On en parlait tout à l'heure en avant.
00:07:02 Les ascensions sont beaucoup plus longues.
00:07:04 Aujourd'hui, la priorité pour les courses, ce n'est pas prendre froid.
00:07:07 Je vous repasse la parole.
00:07:08 Juste une précision.
00:07:09 Le col du Coda, c'est la première difficulté.
00:07:11 Derrière, il y aura la côte de Taisy.
00:07:13 Il y aura la côte de Chauchampagny.
00:07:15 Il y aura bien sûr la montée finale du Mont Poupée.
00:07:19 Toutes les ascensions, vous allez les voir aujourd'hui.
00:07:22 C'est quand même bien fichu.
00:07:23 On remercie les organisateurs d'avoir construit ce parcours.
00:07:30 Pour que les téléspectateurs puissent avoir sur ces 2/3 du parcours,
00:07:36 2/3 restants, à la fois toutes les ascensions et bien sûr tout le dénivelé.
00:07:40 On a plus de 2000 mètres de dénivelé répartis sur ces derniers kilomètres.
00:07:45 Sur les 90 derniers kilomètres.
00:07:47 Toutes les difficultés sont condensées dans la deuxième partie de ce Tour du Jura.
00:07:52 Pierre Roland, on parlait tout à l'heure avec Thomas.
00:07:55 Thomas nous disait que les coureurs ne sont pas tous habillés de la même façon.
00:08:02 On a entendu ce témoignage de Flavien Morelé avant le départ sur les images de Charles-Antoine Neurat.
00:08:09 Il nous décrivait un peu le sac de pluie.
00:08:11 Le sac de pluie, il est dans la voiture.
00:08:13 Il est à disposition, c'est bien ça, des coureurs dans leur voiture qui suivent actuellement les coureurs.
00:08:19 Il nous dit qu'on a plusieurs paires de gants, les gants, les haut-près, etc.
00:08:23 Donc c'est quoi ? On choisit en fonction des conditions météo.
00:08:26 On va voir la voiture et on fait un petit peu son marché.
00:08:29 Le sac de pluie, là aujourd'hui, c'est un élément de survie.
00:08:32 Chaque coureur dispose de deux sacs de pluie qui distribuent dans sa première et deuxième voiture.
00:08:38 Sur une course comme aujourd'hui, il n'y a qu'une voiture qui nous suit.
00:08:42 On peut mettre éventuellement les deux ou vraiment charger très fortement un sac de pluie
00:08:47 avec plusieurs cahuets, plusieurs vests de pluie, plusieurs paires de gants.
00:08:51 Là, l'idéal, c'est peut-être une fois ou deux durant la course,
00:08:55 aller changer des gants pour mettre des gants secs, chauds.
00:08:58 Là, on voit qu'il y a un coureur qui n'a pas de gants.
00:09:01 À un moment ou à un autre, il ne va plus pouvoir freiner, il ne va plus pouvoir changer les vitesses.
00:09:05 C'est de la vallée, de l'équipe.
00:09:07 Voilà, ça reste des choix.
00:09:11 Pour l'instant, ils ont évolué sur des routes plates.
00:09:14 Ils roulaient à peu près à 40-50 km/h.
00:09:17 Quand ils vont arriver dans les descentes, ça risque de se compliquer.
00:09:21 Mais voilà, le sac de pluie, le matin d'une course comme ça,
00:09:26 on prête attention à ce qu'il ne manque rien.
00:09:29 Si vous voulez ruiner des chaussettes blanches, aujourd'hui, c'est parfait.
00:09:32 En fait, on appelle ça un sac de pluie, mais c'est presque un sac de change.
00:09:36 C'est un sac de change, c'est aussi une paire de chaussures de secours.
00:09:40 Il y a souvent un casque aussi, au cas où il y a une chute et que le casque est abîmé.
00:09:44 Ce sac accompagne les vélos des coureurs.
00:09:48 Les vélos de course sont transportés par les équipes.
00:09:52 Ces fameux sacs suivent les coureurs toute l'année, de course en course, de stage en stage.
00:09:57 C'est vraiment un élément important.
00:10:00 Juste, on remarquera aussi, les téléspectateurs l'auront noté,
00:10:03 que la plupart des survestes contre la pluie et le froid sont désormais toutes noires.
00:10:10 Je me souviens, il y a 20 ans, 30 ans, on avait des vestes souvent à l'effigie du maillot.
00:10:16 On retrouvait le même design sur les vestes que sur les maillots le plus souvent.
00:10:21 Ou alors, on avait un imperméable, je ne vais pas remonter au temps antique,
00:10:24 dont on ne se préoccupait absolument pas de la couleur.
00:10:27 Il était transparent.
00:10:29 Il était transparent pour qu'on voit le...
00:10:32 Le dossard également.
00:10:34 Là, c'est quoi ? C'est un effet de mode seulement ?
00:10:37 Non, il y a eu...
00:10:39 L'ACI, à un moment donné, a voulu imposer d'avoir des vêtements de pluie, de froid,
00:10:44 aux couleurs des équipes, mais sauf que c'est juste impossible.
00:10:48 Les matières proposées, les matières très techniques,
00:10:51 que sont le Gore-Tex, toutes ces matières de pluie,
00:10:55 ne peuvent être faites qu'en noir, en gris.
00:10:58 Il n'y a que quelques couleurs.
00:11:00 On est obligé d'imprimer, c'est-à-dire de floquer le nom des sponsors,
00:11:06 mais ce sont des flocages qui ne tiennent pas sur ces matières.
00:11:09 C'est pour ça qu'aujourd'hui, tous les coureurs ont l'impression que c'est toute l'équipe noire.
00:11:14 Mais nous, on va devoir être attentifs,
00:11:18 à repérer les casques, les vélos, etc.,
00:11:21 pour différencier les coureurs et les équipes.
00:11:24 En tout cas, nous, on a aussi Thomas Vauclair sur la moto
00:11:27 qui nous aidera à différencier les coureurs.
00:11:29 C'est peut-être le plus important.
00:11:31 Thomas, on compte sur vous pour ça.
00:11:33 Et lui, on le voit, il est en jaune fluo.
00:11:35 Moi, je comptais sur vous, parce que la start list,
00:11:38 c'est un peu compliqué dans ces conditions.
00:11:40 Si on compte tous sur l'autre, ça devrait quand même pas mal se passer.
00:11:43 Il faut signaler que dans les équipes,
00:11:46 il y a des grosses différences d'un point de vue matériel pour la pluie.
00:11:50 Il y a des marques qui sont vraiment très développées dans ce créneau-là,
00:11:54 d'autres beaucoup moins.
00:11:56 Les coureurs ne sont pas mis à la même enseigne aujourd'hui.
00:11:59 Il y a des coureurs qui vont souffrir,
00:12:01 parce que leur équipementier n'a pas énormément développé
00:12:05 les vêtements techniques de pluie.
00:12:07 Thomas, quand on est coureur, vu de l'extérieur,
00:12:11 on pense souvent au vélo, qui est important,
00:12:14 qui peut même être important dans le choix d'une équipe,
00:12:17 quand un coureur a le choix justement de choisir dans quelle équipe il va courir.
00:12:21 J'imagine que les vêtements, ça n'a pas toutefois la même importance.
00:12:26 Oui, ça dépend des jours. Aujourd'hui, si.
00:12:29 C'est vrai que ces dernières années, on a des coureurs qui ont déclaré,
00:12:34 vous avez raison de le dire, que c'est ceux qui ont le loisir de pouvoir choisir.
00:12:38 Quand on est un leader demandé par différentes équipes,
00:12:41 on choisit, c'est vrai, le coureur de plus en plus,
00:12:44 choisit une équipe qui a un matériel qui lui plaît.
00:12:47 Les vêtements, c'est vrai que ce n'est pas un critère aussi important,
00:12:50 mais Pierre a raison d'insister là-dessus.
00:12:53 On n'est pas sur le Tour de France.
00:12:55 Ce que je veux dire, c'est qu'il y a des équipes qui représentent les trois divisions mondiales.
00:12:58 Et il est clair que si on prend une équipe du World Tour et une équipe continentale,
00:13:03 il n'y a pas les mêmes moyens à disposition d'une manière générale,
00:13:07 mais notamment du point de vue des vêtements.
00:13:09 Et on parlait tout à l'heure des sacs de pluie.
00:13:12 C'est la même chose. On n'est pas logé toujours à la même enseigne.
00:13:15 Et ce n'est pas rare d'avoir des coureurs qui investissent
00:13:19 en maquillant peut-être des marques concurrentes.
00:13:22 En tout cas, moi, je l'avais fait par le passé.
00:13:24 Qui investissent dans des gants, dans des choses qui ne sont pas proposées par leur équipe.
00:13:28 Parce que dans les conditions comme aujourd'hui,
00:13:30 on s'en fiche un peu de montrer le beau petit cible sur le gant.
00:13:34 Si après on a froid et qu'on n'arrive pas à être devant, ni même dans le peloton, ça ne sert à rien.
00:13:38 Classement grimpeur, peut-être vous laissez quand même le commenter.
00:13:40 Oui, effectivement, on arrive au sommet de cette première difficulté, le col de Coda.
00:13:44 Deux hommes se sont détachés, Christophe Réveau.
00:13:47 Merci Patrick. On ne les a pas reconnus, donc c'est parfait.
00:13:51 C'est un peu chaud.
00:13:53 Le coureur de bike-head, c'est Vincent Dorn.
00:13:57 Voilà, Vincent Dorn.
00:13:59 C'est Théo Delacroix qui était derrière.
00:14:02 Le coureur de Saint-Michel.
00:14:03 Oui, c'est ça.
00:14:04 Voilà, Théo Delacroix qui a lancé en fait les hostilités.
00:14:07 Et qui a été peut-être surpris par le démarrage de Vincent Dorn,
00:14:13 qui a pris quelques mètres.
00:14:15 Vincent Dorn y continue. Il a l'impression qu'il prolonge son effort.
00:14:17 En tout cas, il n'attend pas.
00:14:19 Alors, on a basculé. Vincent Dorn a pris les points les plus payants, je vais dire.
00:14:24 Et attention, ça veut dire que ces deux hommes sont intéressés par le classement des monts, évidemment.
00:14:30 Qui n'a rien à voir avec celui d'hier.
00:14:32 Ce sont deux épreuves d'une journée.
00:14:34 De même, demain, le tour du Doubs.
00:14:38 Alors, il y a un challenge sur les trois épreuves.
00:14:41 Mais voilà, en tout cas, en ce qui concerne le classement des monts,
00:14:44 le classement des sprints,
00:14:46 on remet les compteurs à zéro.
00:14:49 Et aujourd'hui, ces deux hommes sont visiblement intéressés par le classement des monts.
00:14:56 Et puis, le classement des sprints, on a Schwartzmann,
00:14:59 qui est passé en tête du premier sprint intermédiaire à Villers-les-Bois.
00:15:04 Et donc l'allemand Schwartzmann de l'équipe Lotto-Destinie.
00:15:07 Et c'est Rory Thosend qui est passé à Marmaux au kilomètre 64
00:15:10 pour le deuxième sprint intermédiaire.
00:15:13 On attendra évidemment le troisième pour faire un point.
00:15:16 Ce sera à Arrèches au kilomètre 108 sur le classement des sprints.
00:15:21 Attention à la sortie de cette petite route.
00:15:25 Dorn a pris beaucoup de risques là.
00:15:27 Il allait très vite.
00:15:28 Il va finir par se relever.
00:15:30 Finalement, il attend.
00:15:31 Je disais qu'il était en train de prolonger son effort.
00:15:32 Mais finalement, il se relève et c'est intelligent.
00:15:34 Oui, c'est intelligent.
00:15:35 Ça veut dire que les douze hommes vont se regrouper en tête
00:15:37 avec 2 minutes et 38 secondes d'avance environ sur le peloton à l'heure actuelle.
00:15:41 On se retrouve juste après.
00:15:43 Des conditions dantesques aujourd'hui sur ce tour du Jura.
00:15:51 On vous propose de vivre sur la chaîne de l'équipe avec un peloton
00:15:54 dont je vous le rappelle, les têtes d'affiche sont Thibaut Pinot
00:15:58 pour l'équipe Groupama FDJ, Ben O'Connor pour la formation SG2R Citroën,
00:16:02 Guillaume Martin pour la formation Cofidis, Kevin Vauclin pour la formation Arkea Samsic.
00:16:08 On vous rappelle également que Pierre Latour, le leader de la formation Total Energy,
00:16:13 également son coéquipier, Victor Delaparte, est prévu sur ce tour du Jura.
00:16:16 Ils n'ont pas pris le départ après la chute dont ils ont été victimes hier.
00:16:21 En revanche, dans cette équipe, on a Steph Kras.
00:16:23 Alors là, vous avez l'échappée actuellement à l'image.
00:16:26 Cette échappée de 12 coureurs qui a franchi tout à l'heure le col du Koda.
00:16:31 Et voici la composition de cette échappée qui s'affiche sur votre écran.
00:16:37 On se dispute pour l'instant les classements annexes avec le premier grimpeur
00:16:43 qui a été franchi en tête par Vincent Dorn, l'Allemand de l'équipe Back Head,
00:16:48 devant Théo Delacroix de l'équipe Saint-Michel Mavic Aubert 93.
00:16:55 C'est Mauro Verwilt, le Belge de la formation Tarteloto,
00:16:58 qui a pris la troisième place au sommet de ce col du Koda.
00:17:03 Voilà donc pour ce qui est des informations chiffrées.
00:17:07 Un autre chiffre bien sûr, l'avance des échappées par rapport au peloton.
00:17:12 2 minutes et 14 secondes.
00:17:14 2 minutes 14 et on va peut-être vous montrer le peloton grâce à ces images
00:17:18 que nous propose notre réalisateur.
00:17:21 Regardez justement qui est en train de rouler en tête de ce peloton,
00:17:24 qui va assurer la poursuite derrière les échappées.
00:17:28 En toute logique, l'équipe qui a montré sa force collective hier,
00:17:31 Pierre Roland, l'équipe Cofidis.
00:17:33 Oui, l'équipe Cofidis forcément assume.
00:17:35 Derrière on voit aussi Arkea avec Ponomar.
00:17:38 L'Ukrainien forcément ils assument.
00:17:41 Il y a plusieurs raisons à cela.
00:17:44 Certes c'est pour contrôler cette échappée,
00:17:46 qui est quand même une échappée assez fournie.
00:17:48 Mais c'est qu'on est rentré maintenant dans une partie
00:17:50 où ça ne va faire que monter, descendre, monter, descendre.
00:17:52 Et le placement est très important, surtout dans les descentes.
00:17:56 Il va y avoir une belle partie où les descentes vont être presque aussi importantes
00:18:00 que les montées.
00:18:01 Donc il faut être placé pour éviter de prendre des cassures et d'être piégé.
00:18:06 Alors justement, sur la façon dont va se dérouler cette épreuve.
00:18:11 On a une échappée, ça c'est classique.
00:18:13 Mais on pourrait penser qu'une course avec le Mont Poupée en point d'orgue,
00:18:17 ça sera forcément une course de côte.
00:18:19 Et ce que vous venez de nous dire, Pierre Roland,
00:18:22 peut peut-être nous lancer sur un petit débat
00:18:25 que d'ailleurs Charles-Antoine Nora a proposé aux coureurs au départ de cette étape.
00:18:29 Peno Connor, interrogé par notre reporter au départ,
00:18:33 à Poligny, avait sa petite idée sur la question.
00:18:36 Écoutez ce que répond l'Australien,
00:18:38 qui est considéré comme l'un des outsiders aujourd'hui pour la formation AG2R Citroën.
00:18:46 En tout cas, c'est évidemment le leader de cette équipe.
00:18:50 Peut-être, mais avec le météo, je pense que la course commence vraiment plus tôt.
00:18:57 Je pense que si ce n'est pas un groupe de 30 ou 40 mecs au Montéfina, c'est chaud.
00:19:05 Oui, effectivement, ça peut se lancer très tôt, plus tôt.
00:19:10 Mais alors dans ce cas-là, à quel moment dans cette course ?
00:19:13 Là, c'est toute la question.
00:19:15 On ne sert à rien si on ne le sait pas !
00:19:18 Pour les téléspectateurs qui n'ont pas forcément tout de suite le profil sous les yeux,
00:19:24 on a monté le col du Coda.
00:19:26 On a juste derrière la côte de Tézi.
00:19:29 On enchaîne, il y a des côtes, ça ce sont les côtes répertoriées.
00:19:32 La côte de Tézi, qui est au kilomètre 95, c'est-à-dire à 70 km de l'arrivée, le sommet,
00:19:38 elle fait quand même 3,5 km à 9,2 % de pente moyenne.
00:19:42 Les poids vont y être très rapidement.
00:19:44 Et effectivement, on va y arriver très rapidement.
00:19:46 Et puis derrière, on aura la côte de Chauchampagny, on aura la côte de Ménet.
00:19:51 La première que j'ai citée n'est répertoriée, la deuxième ne l'est pas.
00:19:55 Et puis ensuite, on arrivera au pied du Mont Poupée.
00:19:59 Donc il y a quand même un joli terrain de jeu.
00:20:01 Alors qui veut se lancer en nous indiquant, selon lui, où va se jouer,
00:20:07 ou en tout cas, commencer à se décanter cette course ?
00:20:10 Pour moi, dans la côte de Champagny, il restera 44 km au sommet,
00:20:15 2,9 km, 7,4 % de pourcentage moyen.
00:20:19 Donc pas la prochaine, mais la suivante ?
00:20:21 Voilà, c'est ça, la suivante. Parce que là, honnêtement, on est encore loin de l'arrivée.
00:20:25 On voit que tout est sous contrôle.
00:20:27 Mais honnêtement, moi, je vois bien un mouvement collectif d'une équipe dans cette action-là
00:20:31 pour tout simplement déjà essayer de faire exploser un petit peu ce peloton
00:20:35 et pour lancer la course.
00:20:37 Je pense notamment à l'équipe, le groupe AMA FDJ, que je trouve très discrète,
00:20:42 en tout cas depuis tout à l'heure qu'on a les images.
00:20:44 Pierre Roland, pareil, même question.
00:20:47 La prochaine côte, la côte de Tessie, est peut-être la plus difficile avant le Mont Poupée.
00:20:51 Mais on vient d'entendre Christophe Riblon qui nous dit que c'est peut-être quand même trop loin de l'arrivée.
00:20:57 Ça paraît un petit peu loin, mais moi, ce qui me fait dire que ça peut bouger dans cette côte de Tessie,
00:21:02 c'est qu'il y a une longue, longue descente avant d'arriver au pied.
00:21:05 Et la transition va être assez brutale. On va arriver de la descente,
00:21:08 et on va tomber dans cette côte de Tessie qui est très difficile.
00:21:13 Donc je pense qu'il va y avoir une première sélection dans la prochaine descente
00:21:18 qui va intervenir d'ici un ou deux kilomètres.
00:21:21 On va voir ça. Alors ce n'est pas Pan, c'est Salin-les-Bains.
00:21:25 Oui, mais ça va faire Pan pour un paquet de coureurs.
00:21:28 On voit, vous voyez à l'écran, dès que ça descend, le peloton s'étire,
00:21:33 parce qu'avec la pluie, on est obligé de prendre une distance de sécurité un petit peu plus importante
00:21:39 aussi bien pour le freinage que pour les projections d'eau qui viennent de la route.
00:21:45 On est obligé soit de s'écarter, de rouler un petit peu en décalé,
00:21:48 ou de laisser un petit peu plus d'écart.
00:21:51 Et du coup, les descentes, ça devient vite très compliqué, très tendu,
00:21:57 et il y a des écarts très importants qui se font,
00:21:59 et aussi les coureurs qui sont plus ou moins à l'aise dans ces descentes.
00:22:02 Et on voit ces routes avec ces changements d'asphalte, avec du goudron fondu,
00:22:09 c'est toujours un petit peu délicat.
00:22:11 Avec du goudron fondu, aujourd'hui ?
00:22:13 Oui, on appelle ça du verglas noir.
00:22:17 Hier soir, le fromage était fondu, ok ?
00:22:21 Il était bien fondu.
00:22:24 Mais oui, on voit ces plaques plus foncées, quand c'est humide à vélo,
00:22:29 on ne sait jamais si ça tient, si ça adhère ou pas.
00:22:33 Et c'est toujours un peu délicat, il y a toujours un peu d'appréhension.
00:22:37 Il y a certains coureurs, ça ne dérange pas, ils foncent,
00:22:39 mais il y en a d'autres qui vont avoir un petit peu d'appréhension
00:22:41 sur ces zones un peu plus foncées de goudron.
00:22:45 Et là, à ce niveau-là, on est un peu à égalité entre les échappées et le peloton.
00:22:48 Sur des routes aussi étroites, l'échappée est quand même bien fournie.
00:22:51 Il y a du monde, la vigilance est requise partout, en tout cas sur ces routes,
00:22:56 parce que tout le monde est finalement en file indienne.
00:22:59 Regardez, que ce soit l'échappée, que ce soit le peloton, là c'est l'échappée,
00:23:02 que vous avez à l'image avec Dorn, le coureur allemand de l'équipe Pikehead.
00:23:07 Et tout à l'heure, on a vu en tête de peloton, pas seulement l'équipe Cofidis,
00:23:11 mais également l'équipe Kern Pharma qui mène la poursuite.
00:23:15 Il y a peut-être même une troisième équipe qui roule au sein du peloton.
00:23:18 Arkea, vous le savez, c'est ça.
00:23:20 Exactement, donc trois formations qui essayent, et qui y arrivent d'ailleurs,
00:23:23 de réduire progressivement cet écart.
00:23:25 Voilà justement une image du peloton.
00:23:27 Merci Fred Goddard.
00:23:28 Donc cette image qui nous montre que l'équipe Kern Pharma croit dans les chances
00:23:33 de Rodger Adria qui hier...
00:23:35 Il n'est pas là Patrick.
00:23:36 Ah pardon, alors c'est qui leur leader aujourd'hui ?
00:23:38 J'avoue que je n'ai pas regardé le leader de cette équipe aujourd'hui.
00:23:41 Moi je n'en avais pas réellement trouvé, mais Alex Philippot qui est notre oreille,
00:23:45 qui nous parle dans le casque, me dit que c'est Igor Arrieta aujourd'hui le leader.
00:23:50 Et effectivement, depuis le début de l'année, il a quand même des résultats significatifs.
00:23:55 Il est un bon grimpeur.
00:23:57 Et Igor Arrieta, à savoir, c'est le fils de Rosé-Louis Arrieta,
00:24:01 qui était avec moi, enfin à l'époque déjà, il était avant chez Banesto,
00:24:04 il a roulé aux côtés de Migueline Duraïne.
00:24:07 Il a roulé avec moi dans l'équipe Agitdo Zerla mondiale à l'époque.
00:24:10 Il a été chez Movistar.
00:24:11 Donc voilà, c'est le fils d'un ex-coureur et directeur sportif.
00:24:15 Et bien au contraire, on va suivre un petit peu.
00:24:19 On roule aussitôt devant.
00:24:21 C'est que dans cette équipe espagnole, on a quand même des garanties, des ambitions.
00:24:26 A noter, puisqu'on parle des équipes qui roulent en tête de peloton,
00:24:29 je l'ai dit tout à l'heure, mais pas de groupe Ama-FDJ, pas d'AG2R Citroën non plus.
00:24:35 Pas du tout dans les premières positions du peloton.
00:24:38 Pour l'instant, on reste très discret au niveau de ces deux équipes françaises.
00:24:45 En tout cas, aujourd'hui, oui, on a vraiment des conditions qui peuvent permettre une course très rugueuse.
00:24:55 Comme les parcoins, évidemment, ce département du Jura,
00:24:59 avec ce tour du Jura proposé aujourd'hui sur la chaîne d'équipe,
00:25:02 comme on l'avait fait l'année dernière en direction de Nosorua.
00:25:06 Écoutez, justement, peut-être pour illustrer ce que l'on attend aujourd'hui,
00:25:13 écoutez ce témoignage de Lenny Martinez au micro de Charles-Antoine Laurat.
00:25:18 Témoignage, je dirais, en forme d'hypothéose. Écoutez ça.
00:25:23 Je pense que ça va être très dur avec la pluie, le froid et tout ça.
00:25:27 Je pense que ça va être une course particulière.
00:25:30 C'est-à-dire particulière, plus ouverte peut-être ?
00:25:34 Oui, je pense que ça va même batailler dès les premières bosses,
00:25:38 parce que quand il pleut comme ça, il fait froid, c'est un carnage souvent.
00:25:41 Ça en met un peu de partout.
00:25:44 Un carnage, voilà en d'autres termes une description très réaliste de ce qui attend aujourd'hui les coureurs.
00:25:50 Oui, un carnage au sens déjà sélectif, purement sportif bien sûr.
00:25:55 Parce que finalement aujourd'hui, on attend combien de coureurs sur la ligne d'arrivée ?
00:26:00 C'est anecdotique, mais ça illustre bien que vous êtes, nous, nos consultants, des anciens coureurs.
00:26:06 C'est que le premier truc que vous vous êtes dit en arrivant là-haut,
00:26:09 c'est que vous avez vu où il est le bus ? Le bus c'est évidemment l'autocar des coureurs.
00:26:13 Il est au pied, c'est ce que vous avez dit.
00:26:15 C'était ma réflexion, oui, parce qu'on a rejoint la ligne d'arrivée.
00:26:19 Le parking des bus, les parkings équipes, est à peu près à 8, 9 kilomètres de l'arrivée.
00:26:25 Et forcément quand on voit les conditions très compliquées,
00:26:30 c'est un coureur distancé.
00:26:33 Le problème ce n'est pas de monter le Mont Poupée,
00:26:36 on va avoir chaud, on est en train de faire un effort,
00:26:39 mais on se dit qu'arriver là-haut, il faut redescendre et on ne se change pas.
00:26:42 Les coureurs, on ne va pas leur mettre une petite veste, un petit bonnet, un petit truc,
00:26:47 mais ils sont quand même encore complètement trempés et ils vont devoir descendre.
00:26:51 Et là, ce n'est plus la course. Et là, il fait très très froid.
00:26:54 C'est vraiment horrible.
00:26:55 On voit la guerre de placement pour la fameuse descente.
00:26:58 D'ailleurs, Goupama est déjà en train de remonter.
00:27:01 Thibaut Pinot en deuxième position.
00:27:05 Oui, attention à ne pas prendre quand même tous les risques,
00:27:08 parce que vous le voyez, on est à 78 kilomètres de l'arrivée,
00:27:12 c'est-à-dire que les coureurs ont fait bientôt 90 kilomètres depuis le départ de Cassure.
00:27:20 Je pense que c'est peut-être un petit peu plus qu'une guerre de position.
00:27:24 On a entendu juste avant Léni Martinez qui disait que ça allait certainement déclencher de bonheur
00:27:28 aujourd'hui dû aux conditions thématiques.
00:27:30 Peut-être qu'on va être sur la stratégie de Pierre avec, pourquoi pas, très prochainement.
00:27:35 En tout cas, il y a déjà une première sélection dans ce peloton.
00:27:38 On voit que déjà dans la descente, il y a déjà pas mal de cassures.
00:27:40 On parlait tout à l'heure des imperméables transparents.
00:27:43 Et Marc Madiot m'envoyait un message en me disant que c'était quand même dans le vieux temps,
00:27:47 quand ils étaient obligatoires sur le Tour de France dans les années 60, 70, 80.
00:27:50 On avait froid avec ça en plus.
00:27:52 On les avait essayés.
00:27:53 On les avait chauds et froids en même temps.
00:27:54 On transpirait, ça faisait bâche.
00:27:56 Marc Madiot, maintenant, il va se poser dans son canapé.
00:27:59 Il ne va plus bouger parce que visiblement, c'est son équipe qui a décidé de durcir sur ce mouvement la course.
00:28:05 Mais comme on est sur une portion plutôt descendante et que ça va durer ainsi jusqu'à Salin,
00:28:11 avant d'aborder la difficile côte de Taisy, pour voir tout ça...
00:28:17 Attendez, ça, ce n'est pas un carnage le bruit.
00:28:19 C'est le bruit des freins à disques, évidemment, que vous entendez peut-être derrière nous.
00:28:23 On tourne une page de publicité.
00:28:24 C'est un peu rapproché, mais c'est pour nous permettre justement de vivre les moments stratégiques de la course.
00:28:28 Et il y en a un qui va intervenir dans quelques kilomètres.
00:28:31 Donc, on part en pub immédiatement.
00:28:33 L'échappée dans cette magnifique épreuve du Tour du Jura,
00:28:43 mais disputée dans des conditions extrêmement difficiles aujourd'hui.
00:28:46 L'échappée est en train d'exploser sur les premières pentes de la côte de Taisy.
00:28:51 On en parlait tout à l'heure de cette côte de Taisy.
00:28:53 La difficulté répertoriée, 3,519,2% de pente moyenne.
00:28:59 Donc, vous voyez, 3 km à 10% pour faire simple.
00:29:02 C'est quand même très difficile.
00:29:04 On est en train de remonter sur la tête de la course.
00:29:06 Ici, il s'agit de Vincent Dorn qui vise les points des monts dans cette échappée,
00:29:11 qui est passé en tête de la première difficulté, le col du Coda.
00:29:14 Et voici, pour la formation Euskaltel, Xabier-Mikel Asparen,
00:29:19 qui a pris les devants, qui est sorti de ce groupe,
00:29:22 et qui semble animé par les plus hautes intentions,
00:29:25 puisque vous voyez, il n'a même plus d'imperméable sur lui.
00:29:29 Et il va essayer de creuser l'écart et de recomposer cette échappée
00:29:32 qui, rappelons-le, comptait, il y a encore quelques instants, une douzaine de coureurs.
00:29:37 1 minute 37. Derrière, mouvement de course également.
00:29:40 Pourquoi ? Parce que derrière, on a accéléré,
00:29:43 sous l'impulsion des équipes Groupama FDJ et AG2R Citroën.
00:29:47 On a accéléré, ça a peut-être eu des conséquences en ce qui concerne ce peloton.
00:29:52 Allons voir tout de suite sur la moto l'équipe Thomas Vauclair.
00:29:56 Thomas, est-ce que ce mouvement de force animé par les équipiers de Thibaut Pinot,
00:30:01 animé également par les équipiers de Ben O'Connor,
00:30:05 a eu un effet sur, je dirais, l'allure mais aussi la composition de ce peloton ?
00:30:13 Ah oui, il y a eu de l'effet, ça fait des dégâts.
00:30:17 Il y a une bonne grosse vingtaine de coureurs, dans un premier temps déjà, dans la descente.
00:30:21 D'ailleurs, je voulais revenir un peu sur cette descente.
00:30:24 On ne peut pas faire pire pour les coureurs, 4 degrés la flotte
00:30:27 et vous passez d'un effort en montée à une descente à par moments assez rapide.
00:30:32 On était à 80 km/h au compteur moto, vraiment sans exagérer, en suivant les coureurs.
00:30:37 Donc avec 4 degrés, trempé jusqu'aux eaux, aller à 80 km/h,
00:30:42 le ressenti, c'est difficile de faire pire comme condition pour les coureurs.
00:30:46 Et là, pas de grands noms qui ont été victimes de cette accélération,
00:30:50 mais chaque équipe, quasiment chaque équipe, notamment Arkea Salsic,
00:30:54 qui a perdu Ponomare parce qu'il avait beaucoup travaillé.
00:30:57 C'est la galère à l'arrière.
00:31:00 Pour l'instant, je crois que la Groupama, si je ne dis pas de bêtises,
00:31:03 la Groupama FDJ, ils ont surtout fait le forcing collectivement dans la descente.
00:31:06 Là, ils ont remis un seul coureur en tête de peloton.
00:31:08 Les coureurs qu'on double, il reste encore pas mal de kilomètres.
00:31:12 Ils sont morts, ils sont frigorifiés.
00:31:15 C'est très compliqué.
00:31:17 Je suis sûr que Fred Goddard va nous proposer des gros plans d'ici quelques minutes.
00:31:22 Et vous verrez effectivement les visages de ces coureurs.
00:31:24 Lorenzo Germani, ici à l'image, pour l'équipe Groupama FDJ.
00:31:29 Ces coureurs qui commencent à être marqués par ces conditions météo.
00:31:32 Et que vous dire, on est à mi-course.
00:31:34 Et les principales difficultés, la topographie des lieux va devenir de plus en plus exigeante.
00:31:39 Avec évidemment, dans le final, la montée du Mont Poupée.
00:31:43 Montée inédite, les amateurs la connaissent tous, cette montée du Mont Poupée.
00:31:47 Mais c'est la première fois qu'une course professionnelle va y faire étape.
00:31:50 Peut-être la première, mais qui en appellera d'autres, on aura l'occasion d'en reparler.
00:31:55 Pierre Roland, sur cette accélération du peloton, est-ce que ça vous surprend aussi loin de l'arrivée ?
00:32:02 Non, comme je vous avais expliqué, là on rentre dans une période où ça va faire que monter et descendre.
00:32:08 Et là, pour le moment, les descentes sont plus importantes que les montées.
00:32:12 Les actions se font dans les descentes, parce que, comme je vous l'ai dit, les cars se fait, les coureurs ils ont froid.
00:32:18 Il faut aussi dire que ce matin, ils sont partis à 200 mètres d'altitude.
00:32:22 Et là, depuis quelques kilomètres, ils naviguent entre 500 et 600 mètres.
00:32:27 Et pour vous expliquer, à chaque fois qu'on prend 100 mètres de dénivelé, on perd 1 ou 2 degrés, avec des conditions comme ça.
00:32:35 C'est pour ça que, en haut, tout à l'heure, Thomas nous expliquait, 4 degrés, la pluie.
00:32:39 Si la température continue de descendre, on va peut-être même avoir quelques flocons de neige à un moment donné.
00:32:45 On vient d'entendre Pierre Roland.
00:32:50 Juste en ce qui concerne, là, c'est un coureur qui était visiblement dans l'échappée.
00:32:55 Il est repris par le peloton, je crois que c'est le coureur de l'équipe Coratec, d'Alavalet, qui est en train de se faire reprendre maintenant par le peloton.
00:33:06 Et on va les reprendre comme ça, probablement les uns après les autres, désormais, puisqu'on a vu que cette échappée avait largement explosé.
00:33:14 Tiens, guidon très particulier, ça devient la mode, ces guidons, avec surtout les cocottes de frein bien inclinés comme ça.
00:33:20 Pour quelle raison d'ailleurs ?
00:33:21 Ça c'est le coureur de tête, bien sûr que l'on retrouve à Sparène, le pasque de la formation à l'Escaletel.
00:33:26 À qui veut y aller ?
00:33:28 J'ai l'impression, en voyant vos gars...
00:33:30 Le staff n'a pas connu cette mode, donc je peux peut-être en parler.
00:33:33 Je viens de soulever un lien.
00:33:34 Alors peut-être que... D'abord, tiens, priorité à Thomas.
00:33:36 Thomas sur la moto, l'équipe, les guidons avec les cocottes incurvées comme ça, ça vous plaît ça ?
00:33:42 Ça sert à quoi d'abord ?
00:33:44 Ça sert à faire comme Remco.
00:33:48 Remco et Venepoel.
00:33:50 Du coup, ils vont aussi vite que lui.
00:33:51 Non, c'est nul, c'est nul après.
00:33:53 Et Lenny Martinez ?
00:33:54 Non, non, non, si avec ça...
00:33:56 Non, mais je pense que...
00:33:58 Attention, pardon, pardon Thomas, je vous interromps, parce qu'on a une accélération de Lenny Martinez là.
00:34:04 Et ça, c'était pas prévu, enfin c'était pas prévu, en tout cas on savait pas exactement où on allait commencer à rentrer dans le vif du sujet.
00:34:10 Mais là, Lenny Martinez, dans la côte de Taisy, et bien décide, sur les forts pourcentages de la côte de Taisy,
00:34:16 décide de se placer en tête et d'accélérer.
00:34:19 Lenny Martinez, je rappelle, personne ne l'a mis parmi ses favoris.
00:34:21 Est-ce qu'il se comporte comme un équipier dans cette phase de course ?
00:34:24 Il y a deux options. Soit il a très froid et il veut se réchauffer, ou soit, clairement, on lui a demandé de durcir la course.
00:34:31 En tout cas, il est en train de durcir.
00:34:34 Même si c'était parce qu'il avait froid, là il est clairement en train de durcir.
00:34:37 Bastien Tronchon juste derrière pour l'équipage des Airs Citroën.
00:34:39 On voit Ben O'Connor en 4ème position.
00:34:41 Thibaut Pinot en 7/8ème.
00:34:43 Kevin Vauclin aussi qui est aux côtés de Thibaut Pinot.
00:34:45 Tous les favoris sont là. On a percé Guillaume Martin aussi un petit peu plus loin pour l'équipe Cofidis.
00:34:50 Mais là, clairement, on est en train de mettre en route pour l'équipe Groupama-FTJ.
00:34:54 Et là, on retrouve finalement peut-être aussi un Lenny Martinez revanchard hier.
00:34:59 Parce que je n'ai pas oublié ce qu'il a répondu en réaction sur la ligne d'arrivée lorsqu'il a fait 2ème derrière Victor Lapé,
00:35:06 au sommet de Montfaucon, après cette belle classique Grand Besançon qu'on vous a proposée.
00:35:13 Il a répondu, il a dit 2ème. Mais 2ème, c'est nul !
00:35:15 Il a 19 ans et il trouvait effectivement que cette 2ème place hier n'était pas du tout à son goût.
00:35:22 Aujourd'hui, on le retrouve vaillant.
00:35:24 On a l'impression, je ne sais pas si toute l'équipe va pouvoir suivre sur le même tempo,
00:35:28 mais qu'il a un compte à régler, lui, personnel, par rapport à ce qu'il n'a pas réussi à obtenir hier.
00:35:34 Et en tout cas, ce durcissement de la course provoque un retour peut-être prématuré sur certains coureurs qui étaient aux avant-postes.
00:35:41 Et puis c'est prolongé, parce qu'on ne va pas le laisser seul à la manœuvre.
00:35:44 Et on sent qu'il y a une collusion d'intérêts entre l'équipe AG2R Citroën et la formation de...
00:35:49 Ben O'Connor ! Ben O'Connor qui compte maintenant, alors que Bassin-Tronchon avait pris le relais.
00:35:53 On est en train de se découvrir pour les principaux favoris.
00:35:57 Ben O'Connor qui suit, c'est Costiou, qui est en 2ème position pour les équipes Arkea.
00:36:02 Et regardez derrière, Thibaut Pinot aussi, qui va y aller maintenant.
00:36:05 Parce qu'on sent que ça peut être un coup qui peut partir de loin.
00:36:08 Qu'est-ce que vous en pensez, Thomas Vauclair, sur la moto de l'équipe ?
00:36:12 Ce mouvement, est-ce que vous vous y attendiez aussi, loin de l'arrivée ?
00:36:15 Il faut que je répète mon...
00:36:20 Le temps qu'il branche son micro, c'est facile, mais c'est pas facile.
00:36:26 Il y a le micro dans la poche plastique, alors allez-y.
00:36:29 Vous m'entendez ?
00:36:31 Oui, très bien.
00:36:32 Non, mais oui, je galère un peu à allumer le micro.
00:36:34 Alors, je n'imagine même pas les coureurs, avec le changement de vitesse et les freins.
00:36:38 Ce que j'en pense, c'est que ça va faire un sacré spectacle.
00:36:41 Je crois que les favoris se découvrent si tôt.
00:36:44 Ça va être une boucherie.
00:36:45 Il y a quelques coureurs qui sont en train...
00:36:47 Ça pète de partout à l'arrière.
00:36:49 Forcément, quand vous avez du Martinez, du Ben O'Connor qui attaque si loin de l'arrivée,
00:36:52 je ne m'y attendais pas, j'avoue.
00:36:54 Mais voilà, ça déclenche tôt.
00:36:57 Et il y en a partout.
00:36:58 Ça veut dire qu'au sommet, on va retrouver quelques coureurs ici,
00:37:01 sous l'impulsion de Thibaut Pinot, que l'on a vu en tête,
00:37:05 alors que l'on retrouve l'homme de tête, Xabier-Mickael Asparen,
00:37:09 dont l'avance est inférieure à 1 minute 30.
00:37:12 Allez, relance à nouveau !
00:37:14 On voit l'équipe Burgos qui est en train de contrer.
00:37:17 On a Bastien Tronchon derrière, qui réagit pour l'équipe Assez d'Air Citroën.
00:37:21 On est vraiment en train de durcir la course.
00:37:24 Il y a plusieurs équipes dans cette ascension.
00:37:28 Alors, peut-être José-Manuel Diaz pour l'équipe Burgos.
00:37:32 Et voilà, on est en train de reprendre l'un des deux coureurs de la formation d'Artel Otto.
00:37:37 On reprend également Morney Van Niekerk,
00:37:40 qui est là avec le reste de l'échappé.
00:37:43 Dans le coureur de Koratek, il était toujours là.
00:37:45 On voit ici, tout à l'heure, on avait une petite hésitation
00:37:48 sur le premier coureur de l'échappé avoir été repris par le peloton.
00:37:52 Dalla Valle, l'italien de Koratek, pour l'instant, emmène cet échappé avec le casque violet.
00:38:00 Et derrière, on est sortis pour les trois coureurs.
00:38:04 Le coureur de l'équipe Burgos, il y a Ewan Costiu pour l'équipe Arka Samsic
00:38:07 et Bastien Tronchon pour l'équipe AG2R, la mondiale.
00:38:10 Derrière, le coureur, il me semble, peut-être de l'équipe Goubama UDJ.
00:38:13 En tout cas, pour l'instant, la Goubama UDJ s'est fait un petit peu piéger.
00:38:17 On n'a personne à l'échappé.
00:38:19 Alors qu'on a entamé ce mouvement, tout à l'heure,
00:38:22 dans les premiers contre-forts de la côte de Tézi.
00:38:25 Bon, là, il y a une petite confusion, mais c'est l'échappé qui se fait reprendre.
00:38:29 On voit dans les premières positions, Noah Isidor,
00:38:32 qui est un tout jeune coureur du CICU Nantes-Atlantique,
00:38:35 qui est ici en première position, qui relance au sommet pour les points.
00:38:39 Mais devant, Asparen a pris les points les plus importants, bien sûr,
00:38:42 puisqu'il est en tête avec plus d'une minute d'avance.
00:38:45 Dans les premières positions, on a Isidor, on a Lucas Van Boven,
00:38:50 pour la formation Bingole-Ouellet-Né-Bruxelles,
00:38:53 le coureur de l'équipe Coratec, Nicolas Dalavallée.
00:38:56 Et juste derrière, il y a le coureur de... comment dire...
00:39:01 Verbilt de Tartel-Otto.
00:39:04 Et ensuite, eh bien, on a le peloton qui est en train de...
00:39:09 de se débrouiller.
00:39:11 Et ensuite, eh bien, on a le peloton qui est en train de...
00:39:16 reprendre tous ses échappés.
00:39:18 Ça ne va pas vraiment basculer.
00:39:21 Ça va encore monter un petit peu là, pendant 1, 2 kilomètres.
00:39:24 Après, on va être sur un plateau, hein.
00:39:25 On va être sur un plateau à quasiment 700 mètres d'altitude,
00:39:28 pendant une quinzaine de kilomètres, avant d'aller chercher la prochaine descente,
00:39:33 jusqu'au sprint intermédiaire de Areche.
00:39:38 Alors, encore Bastien Tronchon, qui reprend la tête de ce peloton.
00:39:42 Bastien Tronchon, qui n'était pas présent sur la classique Grand Besançon,
00:39:47 mais qui, en tout cas, depuis que la course a accéléré,
00:39:51 est devenu présent aux avant-postes.
00:39:52 Encore un jeune coureur, Bastien Tronchon, 21 ans seulement, l'année dernière.
00:39:57 Non, pas l'année... c'est l'année dernière, non, c'est en...
00:40:00 C'est l'année dernière qu'il avait remporté...
00:40:01 L'année dernière, il était à Burgos. Il était à Stagia.
00:40:03 Exactement, à l'étape de Burgos, alors qu'il était encore stagiaire de cette formation,
00:40:07 qu'il a rejoint par un contrat néo-professionnel en début de saison.
00:40:12 Alors, on retrouve Aspar et Macafé, une belle montée quand même,
00:40:20 parce que derrière, ça a monté vite. Il n'a pas tardé tant que ça.
00:40:23 Et dans le peloton, on voit Nans Peters, de l'équipe H2R Citroën, bien présent.
00:40:32 Et on le voit, ils discutent. Ça discute beaucoup à la radio depuis tout à l'heure,
00:40:36 entre les coureurs de la G2R. Je pense que ça parle stratégie.
00:40:41 Je pense que Nans Peters, c'est des conditions et une course qui peut lui plaire.
00:40:47 Je le verrai bien. C'est d'anticiper un peu le final.
00:40:56 Allez, on revient ici. Regardez l'arrière du peloton, avec les projections.
00:41:03 Un peu comme si on était au sein du peloton. Et ça relance encore.
00:41:06 Avec plus grand mandat dans ce premier peloton-là. Il y a peut-être 25-30 coureurs.
00:41:11 Et Thomas, champion de l'équipe Cofidis, qui revient à l'avant.
00:41:16 On va essayer de mettre un petit peu d'ordre dans ce groupe de favoris, presque, bientôt.
00:41:24 Thomas pourrait nous dire combien de coureurs compose le premier peloton.
00:41:30 Moins d'une trentaine de coureurs.
00:41:33 Allez, ne pas oublier de s'alimenter. C'est évidemment très important aujourd'hui.
00:41:49 Car on brûle beaucoup plus de calories par un temps aussi exigeant, évidemment, qu'en temps habitué.
00:41:56 Oui, bien sûr. L'organisme est obligé de se défendre contre le froid.
00:42:01 Il est obligé de se réchauffer. Donc, effectivement, il ne faut surtout pas oublier.
00:42:04 En plus, quand on est dans ces conditions-là, de froid, des fois, on est un peu...
00:42:08 Ce n'est peut-être pas le bon terme, mais un peu fainéant.
00:42:10 C'est-à-dire qu'on a un peu la flemme d'aller chercher à manger dans la poche.
00:42:14 On n'a pas trop envie de bouger. On a froid, on est mouillé.
00:42:16 C'est vrai qu'il faut absolument se forcer. Il faut absolument se forcer pour tous les coureurs de manger.
00:42:21 Parce qu'aujourd'hui, clairement, si on oublie un moment donné de s'alimenter pendant une heure, on va le payer.
00:42:26 En fin de course, c'est sûr.
00:42:28 Oh là là, il y a des motos mouillées sur la droite.
00:42:32 Ah oui ! Ils étaient beaux à droite, là.
00:42:35 Si vous n'avez pas vu, Patrick, ils étaient en maillot de bain.
00:42:40 Carrément ! On peut peut-être isoler l'image.
00:42:43 On peut peut-être isoler l'image.
00:42:46 C'est quand même un fait important.
00:42:48 Alors si l'image était simple, on peut la remonter.
00:42:52 Ils sont juste là à droite, là.
00:42:54 Ah oui !
00:42:55 Ah oui, sympa !
00:42:56 Apparemment, ils sont là depuis hier soir.
00:42:58 Qui a dit qu'il faisait froid, franchement ? Dans le Jura, en plus.
00:43:03 Mais personne ne le croira.
00:43:05 Allez, regardez. Toujours très étiré, le groupe de poursuivants.
00:43:08 Derrière l'homme de tête, Xabier, Mikel, Asparen.
00:43:11 L'Espagnol qui, rappelons-le, est sorti de l'échappée tout à l'heure
00:43:18 lors de l'ascension de la côte de Tézi,
00:43:21 après un peu plus de 95 km de course
00:43:25 et qui est passé en tête au sommet de cette difficulté.
00:43:28 Asparen, ce n'est quand même pas n'importe qui.
00:43:31 Surtout si vous regardez la chaîne de l'équipe ces dernières semaines,
00:43:34 c'est un coureur qui est souvent montré à son avantage.
00:43:38 Onzième la semaine dernière du Région Pays de la Loire Tour.
00:43:41 Sixième de Paris-Camembert dans l'intervalle avant de venir ici,
00:43:45 au départ de la Classique Grand Besançon hier et du Tour du Jura aujourd'hui.
00:43:51 Et plus tôt dans l'année, on l'avait vu, 16ème de Grand Camino.
00:43:56 Neuvième également du Saoudi Tour.
00:43:58 C'est vous dire quand même, s'il est régulier,
00:44:01 ça veut dire que toutes les courses auxquelles il participe pratiquement,
00:44:04 il va chercher des places d'honneur.
00:44:08 Lui qui a eu l'occasion de disputer déjà deux Vuelta au cours de ces deux dernières années.
00:44:13 Asparen, cela devient l'un des hommes de base de cette formation Euskaltel-Euskadi.
00:44:19 Et un baroudeur aussi, souvent dans les échappeurs où l'on court, comme c'est le cas aujourd'hui.
00:44:31 Toute la journée, toutes les journées, les coureurs vont rester dans ce temps pluvieux.
00:44:37 Depuis le départ, Charles-Antoine Dorad nous disait tout à l'heure qu'au départ,
00:44:40 il faisait quand même nettement moins froid.
00:44:43 D'abord parce qu'on n'était pas à la même altitude à Apolligny.
00:44:46 Lors du départ, même s'il était plus tôt, il était 10h13 au moment du départ.
00:44:52 Là, maintenant, on reste sur des altitudes relativement élevées, plus élevées évidemment.
00:44:58 Et donc la température, Pierre-Roland l'a expliqué tout à l'heure pour quelle raison,
00:45:03 reste fraîche et les vêtements mouillés maintiennent cette température du corps en résistance,
00:45:10 par rapport aux conditions climatiques.
00:45:13 Ce n'est pas exceptionnel non plus de rouler sous la pluie pour un coureur cycliste.
00:45:17 Thomas Beauclair, justement, vous qui affrontez sur la moto aujourd'hui ces conditions météo déplorables,
00:45:24 un coureur cycliste dans une année de cyclisme, j'ai envie de dire,
00:45:28 est-ce que ce sont des conditions qu'il rencontre si souvent ?
00:45:32 Ça dépend bien sûr des programmes de course sur lesquels le coureur va.
00:45:40 Il y a des courses où la probabilité d'avoir de la pluie est quand même plus importante.
00:45:45 Par exemple, le Tour de Romandie, le Tour d'Italie, même si ces dernières années, il y en a eu un peu moins.
00:45:49 Il n'y a arrivé que sur trois semaines de Tour d'Italie, il n'y a eu qu'un jour sans pluie.
00:45:54 Je pense que c'est vraiment aléatoire.
00:45:56 Mais là, aujourd'hui, des conditions comme aujourd'hui, à 3 degrés,
00:45:59 au moment où je vous parle, 3 degrés, la flotte vraiment du début à la fin,
00:46:03 en plus avec un parcours avec des descentes, ça n'arrive quand même pas très souvent.
00:46:08 Et heureusement pour les coureurs, mais c'est souvent des cycles.
00:46:11 Quand il y a une dépression qui est installée, les courses à étapes,
00:46:14 quelques fois, elles restent un peu dans le même coin.
00:46:17 Et malheureusement, quand on en prend une journée, il y a de grandes chances que ça continue.
00:46:20 Mais oui, ce n'est pas si fréquent, heureusement pour eux.
00:46:24 Oui, il y a les conditions de pluie et les conditions de pluie également.
00:46:27 Parce que la pluie, la petite averse de printemps que l'on prend le matin...
00:46:32 La température qui compte.
00:46:33 Voilà, c'est ça. On est bien d'accord là-dessus, Pierre ?
00:46:36 Oui, c'est vrai que ce n'est jamais agréable de rouler sous la pluie.
00:46:40 Mais l'été, une petite pluie, des fois, ça peut faire du bien.
00:46:43 Mais quand il fait... Là, pour moi, il n'y a rien de pire que ce qu'ils ont aujourd'hui.
00:46:47 La pluie, 4, 5 degrés. Il n'y a pas pire.
00:46:51 En plus, montée, descente, on ne sait pas comment s'habiller.
00:46:55 On a chaud dans les montées, on a froid dans les descentes.
00:46:58 Il faut ouvrir, fermer le cahaut.
00:47:01 C'est très compliqué de rester à bonne température.
00:47:04 De maintenir le corps juste pas trop chaud et surtout pas froid.
00:47:09 On relance à nouveau ici. En tout cas, je ne sais pas comment ça va se passer.
00:47:14 Mais il y a un moment où il va falloir l'enlever quand même, la surveste.
00:47:17 Un coup d'accélérateur.
00:47:20 Mais je pense que ça va être là où Christophe, à 120 km de l'arrivée...
00:47:27 Non, au kilomètre 120.
00:47:28 Au kilomètre 120, pardon.
00:47:29 Je voudrais faire réagir Thomas.
00:47:32 Il y a un truc que je ne comprends pas très bien.
00:47:34 Quand ça accélère, on doit enlever la surveste.
00:47:37 C'est pas facile quand même, parce que ce n'est pas le meilleur moment.
00:47:39 Il vaut mieux l'enlever quand c'est calme.
00:47:41 Thomas, d'abord pour cette pause, peut-être un élément de réponse.
00:47:44 En fait, il faut bien imaginer que les survestes, les vêtements de pluie, sont techniques.
00:47:53 Donc le plus important aujourd'hui, il vaut mieux avoir la sensation de ne pas trop bien respirer.
00:47:58 Parce que même si les matières sont super techniques et performantes,
00:48:01 on peut quand même avoir cette sensation.
00:48:03 Mais si on a froid, dans ces cas-là, il n'y a plus rien à espérer.
00:48:05 Donc vraiment, il vaut mieux être un peu en surchauffe à certains moments,
00:48:08 quitte à perdre un peu de rendement.
00:48:10 Et aujourd'hui, pour répondre à votre question,
00:48:12 je pense qu'on peut très bien voir des coureurs, des leaders qui se disputent la course,
00:48:15 enlever le dernier vêtement seulement à 6 km de l'arrivée.
00:48:19 Si on a froid avant, on ne pourra pas bagarrer.
00:48:22 Moi, je suis d'accord avec Thomas.
00:48:24 Après, mon avis n'est peut-être pas très objectif,
00:48:26 mais en tout cas, moi, c'était comme ça que je voyais les choses.
00:48:28 Je préfère avoir chaud plutôt que de me découvrir trop tôt et après de choper froid.
00:48:33 Effectivement, on va peut-être même avoir des coureurs
00:48:36 qui vont jouer la victoire encore, pas avec un imperméable.
00:48:39 Parce que ça, c'est vraiment...
00:48:40 À vélo, quand on prend froid une fois, on ne se réchauffe jamais.
00:48:43 Voilà, ça, c'est le théorème de Thomas Vauclair.
00:48:46 Thomas Vauclair qui n'était pas un frileux, pourtant, contrairement à Pierre Roland.
00:48:49 Il n'est pas frileux.
00:48:51 Non, non, mais il y a aussi une solution, une technique employée.
00:48:54 C'est que s'il y a un gros mouvement de course d'une équipe
00:48:57 ou un leader qui va attaquer, c'est qu'on prend la veste,
00:49:00 on la balance sur le bas-côté et on prévient la radio.
00:49:03 J'ai jeté ma veste tel kilomètre et le directeur sportif qui est derrière,
00:49:08 il voit la veste, il s'arrête, il la ramasse et le soir, les assistants la lavent
00:49:12 et le lendemain, elle est toute propre, prête à refaire, à repartir sur le parc.
00:49:17 On salue les assistants qui ramassent les vestes et qui les lavent.
00:49:20 Non, c'est une technique.
00:49:21 Il y a une tolérance en plus parce qu'on n'a pas le droit de jeter les papiers, les bidons, etc.
00:49:24 Non, mais là, c'est ramasser.
00:49:26 Là, c'est ramasser, on ne jette pas pour jeter, on jette pour se rendre pas rassuré.
00:49:29 Et puis, on peut aussi donner à son équipier, un leader, il voit son équipier à côté.
00:49:33 Lui, il enlève la veste rapidement, il le donne à son équipier qui va lui,
00:49:36 certainement se faire lâcher du peloton.
00:49:39 Il y a tout un tas de techniques pour se débarrasser rapidement de ses vestes de pluie.
00:49:44 Alors lui, il n'a pas froid.
00:49:45 Lui, ça a l'air d'aller.
00:49:46 C'est impressionnant.
00:49:47 Il n'a pas gardé sa veste.
00:49:48 Ça va peut-être, à un moment ou à un autre, ça va peut-être faire pchit quand même.
00:49:52 Il sait qu'il lui reste encore plus de 60 kilomètres à faire.
00:49:54 J'espère.
00:49:55 Oui, il doit le savoir, évidemment.
00:49:56 Il le sait et en tout cas, il semble assez serein en tête avec 1'32.
00:50:02 Il tient en respect pour l'instant les poursuivants.
00:50:04 En dépit tout à l'heure de cette accélération à laquelle nous avons assisté dans la côte de Taisy.
00:50:10 Alors pour l'instant, on a un homme seul.
00:50:12 Est-ce que tous les échappés ont été repris ?
00:50:14 Oui, puisque vous le voyez, celui qui était intercalé, l'Allemand Vincent Dorn,
00:50:19 est en train de se faire à son tour reprendre.
00:50:22 On a un peloton regroupé derrière un homme échappé, le Basque Asparen.
00:50:27 Entre les deux, 1'30 et quelques à 60...
00:50:31 Allez, oui, 60 bons kilomètres encore à couvrir.
00:50:35 Il reste 60 kilomètres, je vais y arriver.
00:50:38 Avec bien sûr, en point d'orgue, le Mont Poupée qu'il faudra escalader pour la première fois dans une course professionnelle.
00:50:44 On tourne une page de publicité, on revient dans un instant.
00:50:51 Si vous nous rejoignez maintenant, vous avez fait le bon choix.
00:50:54 Vous avez fait le bon choix si vous voulez voir une course dantesque,
00:50:56 parce que les coureurs ne peuvent pas partager cet avis.
00:51:00 Mais on va vivre une journée qui marquera les esprits, en tout cas cette année.
00:51:06 Tout à l'heure, Demain Vauclair nous disait que les conditions météo aussi effroyables,
00:51:11 aussi froides, pluvieuses, heureusement, ce n'était quand même pas si courant,
00:51:15 y compris pour ces coureurs qui passent peut-être 300 jours sur un vélo dans l'année,
00:51:20 à peu près, entre les entraînements et les courses.
00:51:23 En tout cas, aujourd'hui, la pluie et le froid accompagnent les coureurs dans cette traversée du Jura.
00:51:29 Le tour du Jura que l'on vous propose aujourd'hui, au lendemain de la victoire du Français Victor Laffey
00:51:37 sur les hauteurs de Montfaucon, enfin surtout sur les hauteurs de Besançon, dans la classique Grand Besançon.
00:51:44 D'où qu'il s'est imposé brillamment, l'équipe Cofidis est au sein du peloton.
00:51:48 Un homme est seul à l'avant de la course, rescapé d'une échappée de 12 coureurs
00:51:53 qu'il a définitivement distancé dans la côte de Tézi, à 70 km de l'arrivée à peu près.
00:52:01 Vous le voyez, ça fait donc, oui, même plus que ça, c'était plutôt 72 km de l'arrivée.
00:52:06 Vous le voyez, bien 57 km. Il augmente son avance par rapport au peloton.
00:52:11 Il est seul derrière. On a plusieurs équipes qui, alors ce relais, c'est peut-être un bien grand mot,
00:52:17 mais en tout cas, qui à tour de rôle font passer un coureur.
00:52:22 Ici, il s'agit de Thomas Champion pour l'équipe Cofidis.
00:52:27 Mais pourtant, on roule moins vite que l'homme de tête.
00:52:31 Oui, mais il n'y a que Thomas Champion qui roule. Regardez, il a essayé de s'écarter.
00:52:35 Personne n'est venu lui prendre le reste. Ça fait 7-8 km que c'est comme ça.
00:52:38 Depuis le sommet de la précédente ascension, on n'a que Thomas Champion qui roule.
00:52:43 Il est là pour maintenir un écart. C'est pour ça que devant, l'homme de tête, qui lui, est dans un effort quasiment maximal.
00:52:51 Lui, son objectif, c'est d'aller le plus loin possible.
00:52:53 Donc voilà, il a une intensité plus élevée que ce qu'imprime Thomas Champion au niveau du peloton.
00:52:58 Alors, on a un Basque devant et on a un Basque en galère, j'ai l'impression, Thomas Vauclair, à l'arrière du peloton.
00:53:09 Oui, pardon, peut-être que vous allez me perdre avant la fin, parce que j'ai de plus en plus de mal à ouvrir mes micros.
00:53:16 Oui, Arietta de l'équipe Kermfarma, qui est encore dans les voitures.
00:53:20 Non pas qu'il n'arrive pas à suivre physiquement, c'est qu'il est allé se changer.
00:53:23 Il a été prévoyé de changer de gants, de changer de veste aussi.
00:53:27 Mais par contre, il a galéré pour enlever sa veste, pour remettre la suivante.
00:53:31 Il a eu beaucoup de mal à fermer la fermeture dans la voiture.
00:53:35 Le mécanicien l'a aidé à mettre une autre paire de gants néoprène.
00:53:39 Ça arrive souvent, quand on a les doigts gelés, on n'arrive plus à enfoncer soi-même les gants.
00:53:42 On a besoin de staff qui nous aide.
00:53:45 Que ce soit lui, Arietta ou d'autres coureurs, ça commence.
00:53:49 Ça fait plus de deux heures et demie que les coureurs sont sous la flotte.
00:53:55 Il y a trois degrés, même plus de quatre degrés.
00:53:57 Depuis tout à l'heure, c'est trois degrés.
00:53:59 Ça va être de pire en pire pour ces coureurs.
00:54:02 - Thomas parlait du froid.
00:54:06 Là, Thomas Champion, il perd du temps par rapport à l'échappée.
00:54:10 Dans le peloton, on n'est plus à haute intensité.
00:54:13 C'est clairement un moment important.
00:54:15 On peut tout à fait prendre froid.
00:54:17 À ce moment-là, on va bientôt attaquer une grande descente.
00:54:20 Attention, vigilance.
00:54:22 Ça peut être un moment important au niveau des coureurs.
00:54:26 Ne pas attraper froid, ne pas se retrouver comme les Arietta, complètement frigorifiés.
00:54:31 - Oui, parce que finalement, à l'image de ce que l'on a vécu tout à l'heure,
00:54:34 après le col du Coda, pour redescendre sur Salin-les-Bains et attaquer la côte de Tézi,
00:54:41 une fois arrivé au sommet de la côte de Tézi, on n'a pas eu réellement une longue descente.
00:54:46 Il fallait donc rester sur le plateau, atteindre Arrèches,
00:54:49 où d'ailleurs, on a vu l'homme de tête passer en tête sur le dernier sprint intermédiaire de la journée.
00:54:56 Ce n'est pas vraiment son objectif, mais peu importe.
00:54:59 Pour aborder cette longue descente, redescendre de ce plateau,
00:55:06 avant d'aller chercher la difficulté suivante, la difficulté suivante, ce sera la côte de Chaux-Champagny.
00:55:13 - C'est vrai que ça, c'est le paradoxe.
00:55:15 Quand il fait mauvais comme ça, des fois, on a besoin de souffler.
00:55:18 On a envie physiquement que ça roule un peu moins vite.
00:55:21 Mais le grand paradoxe, c'est qu'on attrape froid.
00:55:24 Pour parler de ce qu'on a vécu sur le vélo, c'est vraiment des phases de course qui sont difficiles.
00:55:30 Parce que là, on reste dans le peloton, on subit le rythme de l'équipe Cofidis,
00:55:34 qui, on l'a dit, n'est pas très élevé.
00:55:36 Et du coup, on peut se retrouver parfois à avoir froid dans ces phases de course.
00:55:40 Donc en fait, on est presque impatient que la course se relance
00:55:43 et qu'on arrive dans la prochaine montée pour se réchauffer.
00:55:45 - C'est vrai que tout à l'heure, l'un de vous a dit,
00:55:48 aujourd'hui, ça peut se jouer plus dans les descentes que dans les montées.
00:55:51 - C'est Pierre.
00:55:52 Pierre Roland qui a fait cette...
00:55:54 - Un témoin pour la première partie, après la montée finale.
00:55:56 - Oui, bien sûr.
00:55:57 Surtout qu'on ne descend pas.
00:55:59 On descend, mais c'est pour aller au bus.
00:56:01 Mais en ce qui concerne les coureurs, effectivement,
00:56:06 qui peuvent prétendre à la victoire aujourd'hui,
00:56:09 dans les pronostics qui ont été donnés sur notre tribune,
00:56:13 c'est un paramètre dont vous avez tenu compte.
00:56:15 La façon, l'adaptation, l'adaptabilité des coureurs au froid aujourd'hui
00:56:21 est bien sûr à prendre en considération.
00:56:23 Peut-être pour ça que vous n'avez pas cité,
00:56:25 enfin aucun d'entre nous d'ailleurs, n'a cité Lenny Martinez.
00:56:27 - Oui, on peut faire l'étalage panégyrique des qualités de Lenny Martinez,
00:56:32 mais je pense que la pluie, le froid,
00:56:35 vu le poids que fait Lenny, avec ses 50 kg,
00:56:41 je pense qu'aujourd'hui, il va souffrir du froid.
00:56:43 On l'a vu, il avait une cagoule, il avait le cahué,
00:56:46 tout ce qu'il avait pris dans sa valise pour venir sur ces trois courses,
00:56:51 je pense qu'il a tout mis sur lui aujourd'hui.
00:56:53 C'est pour ça, très honnêtement, on avait des doutes
00:56:56 sur les capacités de Lenny à résister à des températures, à une météo comme ça.
00:57:01 C'est pour ça qu'on ne l'a pas mis dans les favoris aujourd'hui.
00:57:04 Ce n'est pas du tout par rapport à ses qualités physiques.
00:57:07 - C'est aussi simple que ça, Thomas, de se dire que finalement,
00:57:12 un petit gabarit, un gabarit léger sera moins résistant
00:57:17 face aux conditions difficiles par rapport à la météo et le froid.
00:57:23 - Je ne suis pas sûr, il n'y a pas vraiment de règle.
00:57:27 On n'est plus dans le vélo où on avait l'image des coureurs un peu gros
00:57:31 qui étaient résistants. Ils sont tous affûtés aujourd'hui, les coureurs.
00:57:34 Mais Lenny Martinez, je ne sais pas, on pourrait peut-être aller voir Thierry Brico,
00:57:38 son directeur sportif à la voiture, pour lui en demander un petit peu.
00:57:41 En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'un peu comme hier,
00:57:43 Lenny Martinez, il est à l'arrière du peloton, vraiment.
00:57:46 Je pense, oui, comme tous les coureurs qui souffrent du froid.
00:57:50 Après, un coureur comme Thibaut, il n'est pas épais non plus, Thibaut Pinot,
00:57:54 et lui, il affectionne ces conditions.
00:57:56 Donc voilà, je crois que Lenny Martinez, ce n'est quand même pas sa tasse de thé aujourd'hui.
00:58:01 Il est à l'arrière du peloton, alors que c'est quand même tendu,
00:58:05 il y a un risque de cassure.
00:58:07 Et là, il prend même quelques mètres dans la vue, d'ailleurs.
00:58:09 Mais oui, aujourd'hui, il y a un petit pourcentage de coureurs
00:58:13 qui ne sont pas plus dérangés que ça par la pluie.
00:58:16 Et il y a un gros pourcentage de coureurs qui partent déjà battus.
00:58:19 Donc pour celui qui est fort mentalement, ça déblaye déjà pas mal le terrain.
00:58:23 Psychologiquement, il y a déjà savoir si on se plaint et qu'on se dit
00:58:27 "on n'a pas de chance, qu'est-ce que c'est dur" ou alors on se dit
00:58:29 "c'est dur pour tout le monde, mais il y en a plein qui ont le moral à zéro,
00:58:32 et moi je vais en profiter".
00:58:34 - Donc ce que vous voulez dire, c'est qu'en dehors du taux de graisse,
00:58:37 de tout à chacun, il y a aussi quand même le mental qui est prépondérant.
00:58:42 - Oui, le mental, dans ces conditions, c'est plus que prépondérant.
00:58:47 Et comment dire, après il y a aussi quelque chose,
00:58:51 il y a quelques coureurs, normalement l'ensemble,
00:58:53 et on a un moins bon rendement, que ce soit musculaire, au niveau cardio,
00:58:56 quand il pleut comme ça et qu'il fait très froid.
00:58:59 Et puis, comment dire, et après il y a quelques coureurs,
00:59:04 Thibault, on peut citer Axel Zinglet, Sylvain Chavanel en son temps,
00:59:08 qui n'en pâtissent pas.
00:59:11 - D'ailleurs on le voit aussi.
00:59:13 - C'est compliqué pour Lenny, vous l'avez peut-être vu,
00:59:16 il n'est plus dans le peloton, je pense qu'il va aller le plus tôt possible
00:59:19 à la douche chaude Lenny aujourd'hui.
00:59:21 - Lenny Martinez, oui.
00:59:22 Non on n'a pas vu, et d'ailleurs on en profite pour indiquer
00:59:25 à nos téléspectateurs, que malheureusement, et tout le monde le comprendra
00:59:28 en raison des conditions météo pour l'instant,
00:59:30 l'hélicoptère ne peut pas survoler la course,
00:59:32 et c'est justement sur ces images ici que l'on se rend compte
00:59:35 un petit peu de la taille du peloton, qui s'était morcelé,
00:59:38 qui s'est recomposé, et vous avez sûrement une vision
00:59:42 plus précise que nous quand même, de la physionomie du peloton,
00:59:46 en tout cas de l'évolution de ce peloton,
00:59:49 est-ce que là on a vraiment eu le retour de tous les coureurs
00:59:52 qui pouvaient espérer revenir dans ce peloton,
00:59:54 plus personne ne rentrera de l'arrière,
00:59:56 il est au complet, est-ce qu'il manque encore du monde ?
00:59:59 - Oui il manque encore du monde, mais après ce coup de force,
01:00:03 ces attaques successives de trois formations,
01:00:07 il y a eu, quand Thomas Champion a repris un peu la barre,
01:00:10 que ça s'est posé, ce qui a permis à l'homme de tête
01:00:12 de reprendre un petit peu d'avance, ça veut bien dire
01:00:14 que le peloton avait ralenti, il y a eu une bonne quinzaine
01:00:17 de coureurs qui est revenus, mais il manque toujours,
01:00:20 le peloton est passé de 37-38 coureurs à 50 je dirais,
01:00:25 50-60 au grand maximum, mais ceux qui avaient décroché
01:00:30 dans la descente, la bonne quinzaine de coureurs,
01:00:32 eux ne reviendront pas.
01:00:34 Il manque, je vous confirme qu'il n'y a plus Lenny Martinez
01:00:37 dans ce peloton.
01:00:38 - Lenny Martinez il a peut-être tout donné tout à l'heure.
01:00:40 - Il est toujours en train de rouler, il est 200 mètres derrière
01:00:42 le peloton.
01:00:43 - Il a peut-être, sans tant le froid arriver, tout donné
01:00:45 tout à l'heure dans la côte de Tézi, l'hypothèse selon laquelle
01:00:48 il faisait ça, aussi pour se réchauffer, de façon un peu
01:00:50 désespérée, était probablement la bonne hypothèse.
01:00:54 - Oui, et puis on veut aussi, là je pense que Lenny, c'est clair,
01:00:57 il ne va pas finir la course, il va aller prendre une bonne douche
01:01:00 chaude le plus rapidement possible, et on veut toujours,
01:01:04 même si on sait que ce n'est pas une journée pour nous,
01:01:07 que ce n'est pas agréable, on veut servir le collectif.
01:01:09 Donc voilà, peut-être il a voulu se réchauffer, également
01:01:13 il a durci pour lancer la course, placer ses équipiers.
01:01:17 - Écoutez, si on veut voir le prochain grimpeur, justement,
01:01:21 c'est tout de suite, on va faire une page de publicité,
01:01:23 ce sera la dernière, elle fait seulement 3 minutes,
01:01:25 et ensuite on sera au pied de la côte de Chaux-Champagny.
01:01:28 Le tour du Jura dans toute sa splendeur, alors non pas
01:01:35 la splendeur esthétique, mais la rigueur sportive également,
01:01:39 la rugosité de ce parcours, la difficulté évidemment
01:01:43 de cette épreuve qui va être bien sûr magnifiée d'une certaine façon
01:01:48 par les conditions météo. Attention à ce virage,
01:01:52 et vous le voyez, c'est le peloton qui roule pour l'instant
01:01:55 à la poursuite d'un homme seul qui continue de creuser l'écart,
01:01:59 le Basque à Sparène, qui possède plus de 2 minutes d'avance
01:02:03 sur le peloton, il est tout seul, on a presque l'impression
01:02:06 qu'il fait meilleur en haut qu'en bas, lui, il est tout simplement
01:02:10 dans la côte de Chaux-Champagny, cette côte qui fait à peu près
01:02:14 3 kilomètres, vous le voyez à pratiquement 7%,
01:02:17 avec quand même un passage à 14% dans cette pentacle,
01:02:20 c'est le cas sur toutes les côtes que les organisateurs ont choisis
01:02:25 pour ce Tour du Jura, à chaque fois, on a toujours un passage
01:02:28 très pentu sur l'une ou l'autre de ces côtes franchies
01:02:31 lors de ce Tour du Jura.
01:02:33 Oui, c'est dans la première partie, c'est le tour et la partie
01:02:37 où actuellement le peloton, des passages à 9, 10, 12, même 13%,
01:02:41 sur le sommet ce sera un petit peu plus facile,
01:02:44 on sera autour de 6, 7, 8%, mais effectivement,
01:02:47 c'est des ascensions souvent irrégulières, avec des gros pourcentages,
01:02:52 en tout cas, j'ai quand même envie de noter la belle performance
01:02:55 de Asparen à l'avant, honnêtement, 2 minutes d'avance encore
01:02:58 à ce moment-là de la course, on l'a dit, derrière,
01:03:01 c'est pas une grosse intensité encore, c'est pas un gros tempo
01:03:03 qui est emmené dans le peloton, mais malgré tout, il y a plus que
01:03:06 25, 30 coureurs dans le peloton, donc il est quand même
01:03:09 en train de faire un bon numéro, le coureur de Skaltell à l'avant.
01:03:12 Oui, c'est vrai qu'il est impressionnant, parce que quand il est sorti,
01:03:15 on s'est presque demandé, autant on pouvait imaginer devant
01:03:18 qu'on allait durcir la course, profiter justement de cette montée
01:03:21 de Tessie qui est difficile, pour faire un écrémage au sein du peloton
01:03:25 et se débarrasser peut-être d'équipiers précieux pour les adversaires,
01:03:29 autant dans l'échappée, on avait plutôt tendance à penser
01:03:32 qu'on pouvait la recomposer à peut-être pas 12 coureurs,
01:03:35 mais moitié moins, mais qu'on allait garder les meilleurs grimpeurs
01:03:38 ensemble pour conserver des chances d'aller le plus loin possible,
01:03:41 ça n'a pas été le cas du tout, en tout cas dans la tête de ce coureur,
01:03:44 Xavier-Mickael Asparen.
01:03:46 Oui, et puis il a bien fait, parce que tout le monde s'est fait reprendre,
01:03:49 sauf lui, donc c'est vraiment qu'il était au-dessus des autres,
01:03:52 en fait c'est la meilleure stratégie aujourd'hui pour essayer d'aller
01:03:55 le plus loin possible quand on a pris l'échappée matinale,
01:03:58 vu la configuration de la course qu'on avait tout à l'heure.
01:04:00 Donc non, ça confirme les beaux résultats qu'il a eus sur le dernier mois de course,
01:04:05 on en a parlé notamment la semaine dernière aux régions Pays de la Loire.
01:04:08 Allez, je passe la parole à Thomas Vauclair sur la moto d'équipe
01:04:10 en compagnie de Lenny Martinez, rappelons le deuxième hier
01:04:13 de la classique Grand Besançon.
01:04:15 Oui, qui se retourne, qui cherche sa voiture,
01:04:20 ce ne sera pas pour aujourd'hui, mais j'ai l'impression qu'il ne sait pas trop quoi faire,
01:04:26 il cherche sa voiture, mais il est...
01:04:28 Par moments il se ressaisit, puis il y va quand même,
01:04:31 là ça remonte, c'est costaud au niveau pourcentage,
01:04:33 donc ça peut peut-être lui permettre de se réchauffer,
01:04:35 voilà, il remonte dans la file des voitures,
01:04:37 je pensais qu'il allait mettre pied à terre,
01:04:39 il est toujours dans la course pour l'instant Lenny.
01:04:41 Merci en tout cas pour cette précision,
01:04:43 Lenny Martinez dans les voitures suiveuses,
01:04:46 derrière le peloton que vous voyez ici toujours placé,
01:04:50 sous la conduite de l'équipe Cofidis et de Thomas Champion en particulier.
01:04:54 Ces coureurs méritent notre respect aujourd'hui évidemment,
01:05:01 compte tenu des efforts produits, de la difficulté du parcours
01:05:06 et surtout de la météo qui s'en mêle.
01:05:08 Mais l'équipe Cofidis, je dirais, fait face à ses responsabilités
01:05:12 et au statut d'équipe favorite finalement,
01:05:15 puisqu'elle peut compter sur plusieurs coureurs.
01:05:18 Alors, pour ceux qui n'étaient pas en notre compagnie,
01:05:20 on peut peut-être refaire un petit tour d'horizon
01:05:22 des têtes d'affiches et des coureurs qui sont donnés parmi les favoris,
01:05:27 on en a parlé en tout début de retransmission avec Claire Bricogne,
01:05:31 mais on peut peut-être en redire un mot.
01:05:33 L'équipe Cofidis, pourquoi ?
01:05:35 Parce qu'elle peut compter sur un Guillaume Martin en leader,
01:05:39 qui affectionne d'ailleurs plutôt les conditions météo difficiles.
01:05:42 Victor Laffey, le vainqueur d'hier.
01:05:44 Rezo Serrada, vous disiez en introduction,
01:05:48 et c'est peut-être aussi la raison pour laquelle vous ne l'avez pas non plus mis dans vos favoris,
01:05:51 que par mauvais temps, c'est plus difficile probablement pour lui.
01:05:55 On le voit régulièrement briller, notamment à la Vuelta,
01:05:58 quand il fait des températures caniculaires.
01:06:01 Là, je ne sais pas si Thomas peut nous dire s'il a croisé Errada,
01:06:06 on le voit peut-être un peu en queue de peloton.
01:06:09 Mais oui, très clairement, l'équipe Cofidis,
01:06:13 notamment avec Guillaume Martin, le normand habitué à ces météos,
01:06:18 assume la pleine responsabilité de la poursuite.
01:06:21 Alors je vous propose d'écouter Guillaume Martin,
01:06:23 justement le leader de cette équipe Cofidis, rencontré par Charles-Antoine Nora
01:06:26 au départ de cette étape, j'allais dire, de ce Tour du Jura,
01:06:30 dont bien sûr, le Mont Poupée sera l'épouvantail,
01:06:35 le juge de paix, comme vous voulez utiliser la métaphore qui vous convient.
01:06:38 Qu'en pense Guillaume Martin de ce Tour du Jura ?
01:06:41 Oui, je reviens peu à peu à mon meilleur niveau.
01:06:44 J'avais une bonne sensation hier sur la montée finale.
01:06:48 C'est vraiment encourageant pour la suite.
01:06:52 J'ai pris du plaisir, ce qui n'a pas toujours été le cas sur le début de saison.
01:06:57 Maintenant, il faut capitaliser sur cette forme ascendante
01:07:02 et essayer d'aller décrocher quelque chose avant la coupure de mi-saison
01:07:07 et ensuite tourner la page et vraiment penser autour de France.
01:07:10 Alors en l'occurrence, il parlait de sa forme à lui, sa forme actuelle.
01:07:14 Mais ne vous inquiétez pas, un témoignage d'un autre coureur de l'équipe Cofidis
01:07:20 qui peut nous parler du parcours et du Mont Poupée.
01:07:23 C'est tout simplement celui qui s'est imposé hier sur les hauteurs de Besançon.
01:07:28 Il s'agit de Victor Laffey, toujours dans cette équipe Cofidis,
01:07:31 qui regorge de talents sur le profil des courses proposées ce week-end.
01:07:37 Oui, c'est sûr, je ne suis pas du tout la seule carte de l'équipe.
01:07:40 On l'a vu hier, Guillaume 4e, Rézus 7e.
01:07:43 Je pense que ça leur conviendra un peu mieux l'arrivée aujourd'hui.
01:07:46 Après, comme je disais, avec la pluie, c'est toujours un peu spécial.
01:07:49 Des fois, ça coupe un peu les jambes.
01:07:51 Donc on verra, ça va être un peu à la fraîcheur et à celui qui aura le plus chaud.
01:07:56 Vous voulez réagir ?
01:07:58 Le plus chaud, c'est peut-être le moins froid.
01:08:01 Celui qui ne sera pas complètement transi de froid, effectivement.
01:08:05 D'abord, est-ce que les coureurs avaient conscience avant le départ
01:08:08 que ça allait être aussi difficile selon vous ?
01:08:10 Oui, les coureurs sont informés la veille.
01:08:12 On leur envoie un petit message avec la météo, le sens du vent,
01:08:17 tout plein d'informations, la température à chaque instant de la course où ils vont passer.
01:08:22 Donc ils sont informés et ils peuvent se préparer mentalement, physiquement,
01:08:26 aussi gérer les apports le matin.
01:08:29 Ils vont peut-être manger un petit peu plus,
01:08:31 parce qu'ils vont, dans l'heure qui suit ou le matin, apporter un peu plus de calories
01:08:36 parce qu'ils savent très bien qu'ils ne vont pas pouvoir s'alimenter
01:08:39 comme ils aimeraient avec ces conditions.
01:08:41 C'est très difficile de mettre la main à la poche.
01:08:43 Donc voilà, ils sont informés de tout ça.
01:08:45 Il y a aussi une autre équipe dont il faut peut-être parler.
01:08:49 Hier, ils étaient dominés dans l'ascension sur les hauteurs de Montfaucon.
01:08:54 C'est l'équipe Arkea-Samsic.
01:08:56 Mais on avait de toute façon un joker prévu aujourd'hui et demain.
01:09:01 Demain, parce que demain, il y a le Tour du Doubs.
01:09:03 Alors ce n'est pas sur la chaîne d'équipe et ce n'est pas une raison pour ne pas en parler.
01:09:06 C'est un week-end de trois jours qui se trouve sur cette région de Franche-Comté.
01:09:11 Bien sûr avec la classique Grand Besançon hier, remportée par Victor Lapette,
01:09:15 que vous venez d'entendre, le Tour du Jura aujourd'hui et le Tour du Doubs demain.
01:09:18 Auquel participera Kevin Vauclin ?
01:09:20 Kevin Vauclin, c'est lui ce joker de l'équipe Arkea-Samsic.
01:09:22 Aux côtés des WEN, costaud, jeune coureur placé hier, vaillant sur les pentes de la Malata.
01:09:29 Attaque de Nantes-Peters.
01:09:31 Attaque de Nantes-Peters, en train de déclencher la course.
01:09:34 Et bien voilà, attention, ça va provoquer des réactions justement.
01:09:37 Peut-être, alors est-ce qu'on aperçoit Kevin Vauclin qui est en train de remonter justement ?
01:09:42 Derrière la groupe Amaev-Desy qui est en train de réagir.
01:09:44 C'est ce que nous évoquait Pierre, un télé-reindemence.
01:09:46 Il aime bien ces conditions climatiques-là, il aime bien quand la course est difficile.
01:09:49 Et surtout c'est une bonne carte pour anticiper les choses, pour déclencher la course, une course de mouvement.
01:09:54 En tout cas, on a choisi de faire la course pour l'équipe Azur-Citroën.
01:09:57 Oui, là aussi un petit peu comme hier, l'équipe Arkea-Samsic,
01:10:02 on a un peu subi finalement lors de la dernière montée, la montée finale sur Montfaucon, du côté de AG2R.
01:10:10 Oui, l'équipe AG2R a subi la montée et là du coup, on a changé, on change de tactique.
01:10:16 On ne va pas attendre la dernière ascension du Mont Poupée.
01:10:20 On sait qu'on est battu dans ces conditions-là si on arrive avec tout le monde au pied.
01:10:24 Et Nantes-Peters, il a gagné une course comme ça en début de saison.
01:10:28 Montpoupée-Les Gueulias, mauvais temps, pluie, une vingtaine de coureurs à l'arrivée seulement.
01:10:34 Et il était parti, je crois, à une cinquantaine de kilomètres de l'arrivée tout seul.
01:10:38 Donc voilà, ça l'inspire cette météo.
01:10:41 Alors là, n'oublions pas qu'il a devant lui, bien sûr, l'homme de tête, Xabier Miquel-Asparen.
01:10:46 Mais évidemment, il aura, s'il le rejoint, beaucoup plus de fraîcheur, si l'on peut dire.
01:10:51 Aujourd'hui, en tout cas, il a moins donné, évidemment, jusqu'à présent sur le plan physique
01:10:57 de l'homme de tête qui s'était glissé dans l'échappée matinale partie peu après le départ de Poligny.
01:11:03 A noter que Nantes-Peters, d'ici un ou deux kilomètres, il va avoir des profils plus descendants.
01:11:10 Et il y a Thibaut, derrière, qui réagit. Thibaut Pinot qui est en train de réagir pour la groupe AMA-FDJ.
01:11:14 On va le voir là, juste derrière, là-bas, c'est lui. C'est Thibaut en personne.
01:11:19 Il y a Guillaume Martin dans la roue. Et Juan Costiou.
01:11:22 Sabine O'Connor aussi qui protège la fuite de Nantes-Peters là, en quatrième position.
01:11:27 Alors pourquoi Thibaut Pinot réagit-il en personne ? Est-ce qu'il n'a pas les équipiers pour le faire ?
01:11:34 Il y a d'autres coureurs de la formation en groupe AMA-FDJ.
01:11:36 Pourquoi le fait-il à titre personnel, lui qui peut être considéré aujourd'hui comme le leader de cette équipe ?
01:11:41 Peut-être qu'on manque un petit peu de manœuvre. On a vu quelques coureurs se faire distancer.
01:11:46 Mais là, ça va bientôt se jouer entre favoris, entre leaders.
01:11:49 Il y a Erada qui est en train de bouger derrière.
01:11:52 On ne va plus pouvoir compter que sur soi-même.
01:11:56 Il y a un ressenti aussi dans le peloton. Peut-être que Thibaut sent qu'il y a du monde à la rupture.
01:12:01 Il sent qu'il y a peut-être ses adversaires, certains qui sont en difficulté.
01:12:05 Ou peut-être qu'il sent tout simplement qu'il est peut-être aussi dans le besoin d'anticiper un peu la course.
01:12:11 On n'a pas vraiment la réponse. Mais ce qui est sûr, c'est qu'on l'a vu déjà dans la bosse précédente.
01:12:15 Il y a déjà des favoris qui se découvrent, qui ont tenté des petites offensives.
01:12:21 Alors que derrière, c'est encore Rézus et Erada qui sont en train d'emmener le peloton.
01:12:25 En tout cas, ça a réveillé justement le peloton. Cette accélération d'abord de Nans Petters.
01:12:30 Mais aussi, bien sûr, de Thibaut Pinot qui n'a pas voulu, connaissant les qualités de Nans Petters,
01:12:35 laisser ce coureur prendre le large.
01:12:39 Je vous ai expliqué Nans Petters, il va arriver dans des parties descendantes.
01:12:42 Nans Petters, c'est un très très bon descendeur. Hier, il a fait la descente au premier passage de la Malatte.
01:12:48 Il a mis le peloton en file indienne. Il a fait plusieurs cassures à lui tout seul.
01:12:54 Et on sait aussi qu'autour de France, il a gagné son étape du côté de Péragud.
01:13:00 En bas, c'était une arrivée en descente. Et il a construit son succès grâce aux descentes.
01:13:09 C'était à Bannière de Luchon. Parce que si vous connaissez un peu les périodes...
01:13:14 Oui, bon, il y a Péragud. Moi, je ne connais que les sommets. Je ne connais pas les villes en bas.
01:13:18 Alors, c'est vrai qu'en haut de Pays ressourd, on redescend.
01:13:22 Oui, c'est ça. C'est Pays ressourd et on redescend sur l'eau d'Anviel.
01:13:27 C'est plus l'eau d'Anviel que Péragud. Ou Bannière de Luchon.
01:13:32 Ce n'est pas du même côté que Péressant.
01:13:35 Merci les sites de Spotify.
01:13:38 Il a un meilleur réseau que nous, Christophe, aujourd'hui.
01:13:41 Non, pas du tout, en plus. Il n'y a rien qui s'affiche.
01:13:44 Il a basculé Péressourd à quelques secondes d'avance sur Zakarine.
01:13:47 Et il a été gagné une belle étape du Tour de France.
01:13:50 C'est compliqué, là.
01:13:54 Oui, c'est compliqué. Il a vraiment réussi à faire le break.
01:13:56 D'ailleurs, ça y est, il se relève.
01:13:58 Ça aura au moins eu l'avantage de faire travailler un peu les différents équipiers des autres équipes.
01:14:05 Et notamment de l'équipe Cofidis. Thomas Champion, ça y est, c'est terminé.
01:14:08 On l'a vu, là, il s'est écarté.
01:14:10 Mais il y a encore de la réserve chez Cofidis pour rouler et pour revenir.
01:14:14 C'est François Bidart.
01:14:16 Oui, François Bidart à qui revient la tâche également de réduire cet écart par rapport à l'homme de tête.
01:14:20 Asparen, on n'en parle pas beaucoup, mais il est toujours devant.
01:14:23 Il a compté plus de 2 minutes d'avance tout à l'heure sur ce peloton.
01:14:27 Seul, une fois qu'il avait lâché tous ses compagnons d'échappée.
01:14:31 Et là, il repère du terrain.
01:14:33 Attaque de Paul Ourselin pour la Total Direct Energie.
01:14:36 Cette équipe, qui on le sait, n'a pu aligner Pierre Latour, victime d'une chute hier.
01:14:44 Et également Victor Delaparté, lui aussi qui a renoncé à disputer ce tour de Jura.
01:14:49 Pour cela, interviewé ce matin par Jean-Antoine Norat sur le moral des troupes.
01:14:56 Après ces 2 forfaits consécutifs à la chute dont ils ont été victimes la veille.
01:15:02 Ça va, on garde le moral.
01:15:05 On sait que les copains n'ont rien de cassé, ils vont vite revenir.
01:15:08 Il faut garder le moral, il faut être motivé.
01:15:10 Parce qu'on sait qu'avec cette météo, ça joue beaucoup dans la tête.
01:15:14 Donc on garde le cap et on va tout donner jusqu'à demain soir.
01:15:17 Paul Ourselin, il s'est construit effectivement un moral dans le mauvais temps aujourd'hui.
01:15:22 Ce qui lui permet d'être vaillant ici à la morse des 40 derniers kilomètres du tour de Jura.
01:15:28 Mais on ne l'a pas laissé sortir.
01:15:29 L'équipe Cofidis mène bonne garde derrière l'homme de tête,
01:15:35 Fabien-Michel Asparen.
01:15:39 Asparen sur une route étroite.
01:15:41 Ici, ces petites routes du Jura sur lesquelles circule actuellement la moto d'équipe sur laquelle on retrouve Thomas Wauclair.
01:15:50 C'est à vous Thomas.
01:15:51 Rien n'aura été épargné aux coureurs.
01:15:56 Aujourd'hui, ce sont des petites routes avec de la boue de partout.
01:16:00 Au-delà du fait d'avoir froid, on peut encore avoir sur les lunettes,
01:16:05 qui sont indispensables par ce temps, de la boue et essayer de les essuyer.
01:16:08 Après, avec les doigts gelés, les gants trempés, ce n'est pas l'idéal.
01:16:11 C'est vraiment des conditions compliquées.
01:16:13 Après, la route est étroite, mais ils ne sont plus que 45 dans le peloton, je dirais.
01:16:16 Donc, ça passe.
01:16:17 C'est une journée que je pense qu'on s'en rappellera.
01:16:22 Les coureurs seront bien contents quand ce sera fini.
01:16:24 Mais justement, ce n'est pas terminé.
01:16:26 Tout à l'heure, quand vous stipuliez que Thibaut Pinot prenait les choses lui-même en main pour réagir à l'attaque de Nance-Péters,
01:16:36 il faut dire qu'il y a aussi...
01:16:38 C'est plus difficile qu'il n'y paraît.
01:16:40 Là, on voit encore plus de 40 coureurs.
01:16:41 On a l'impression qu'on est sur un faux train, mais ce n'est pas vraiment le cas.
01:16:45 Il y a une grosse intensité dans les parties montantes.
01:16:49 On sait qu'à l'antenne, on a du mal à se rendre compte,
01:16:51 mais ce sont vraiment des pourcentages qui sont costauds.
01:16:54 Et après, il y a aussi le vent qui vient se rajouter.
01:16:57 Donc, peut-être que tout simplement, il n'y a plus grand monde qui est capable.
01:17:00 On arrive à suivre, mais ensuite, de faire du boulot en tête de peloton, c'est plus compliqué.
01:17:06 - Attention dans cette descente maintenant, avec une attaque à l'avant de la course.
01:17:14 Alors, vous dire de qui il s'agit, ça va être un peu compliqué peut-être.
01:17:19 D'autant que ce n'est pas l'une des grosses formations attendues aujourd'hui.
01:17:25 Mais en tout cas, on a un homme qui est en train de sortir seul pour l'instant du peloton.
01:17:32 Sur une portion là, complètement dégagée.
01:17:34 On est sorti de la forêt, on est en direction des planches pré-arbois, il me semble.
01:17:43 Non, non, on n'est pas encore passé à la Châtelaine.
01:17:46 D'abord la Châtelaine, qui va être traversée à vive allure.
01:17:50 Un homme en tête, un homme en poursuite.
01:17:52 Et une fois de plus, l'équipe Cofidis qui ne s'alarme pas,
01:17:55 qui continue sur un rythme régulier, qui a peut-être accéléré un peu,
01:17:58 de façon à ne pas laisser le champ libre à l'un ou l'autre de ses coureurs qui tentent de sortir.
01:18:05 On a eu Nans-Peters tout à l'heure et celui-ci maintenant.
01:18:08 - C'est toujours François Bidart pour la Cofidis qui roule en tête de peloton.
01:18:12 Il fait un gros travail depuis tout à l'heure.
01:18:15 - L'équipe Bolton, représentée par ce coureur qu'on n'arrive pas à identifier pour l'instant,
01:18:20 avait tout à l'heure aux avant-postes, aujourd'hui mais également hier,
01:18:24 Rory Towsend, le champion d'Irlande.
01:18:27 Mais là, ce n'est pas lui qui est ressorti à nouveau et qui tente de développer cette contre-attaque.
01:18:36 - Je pense tout simplement qu'il essaie à la faveur de cette descente, peut-être d'anticiper un peu.
01:18:46 On se doute que dans la prochaine ascension, ce sera la dernière ascension de la journée,
01:18:50 on risque d'avoir des leaders qui vont certainement se découvrir.
01:18:54 Donc on veut tout simplement anticiper pour essayer de ne pas subir la grosse accélération qu'il devrait y avoir dans la prochaine base.
01:19:00 - Et finalement, il assiste. Il est en train de prendre du champ.
01:19:21 - Qui c'est qui se lance pour dire qui c'est ?
01:19:25 - Je ne sais pas, Thomas ?
01:19:34 - Sortez jumelles pour le dossard et des lunettes à révoïd pour voir sous la veste.
01:19:40 - De toute façon, on ne voit pas le dossard et il n'y a plus de plaque de cadre.
01:19:43 Dites n'importe lequel, personne ne le connaît de toute façon.
01:19:47 - Thomas, allez voir, demandez-lui son nom, ça sera bien.
01:19:53 - Je ne peux pas vous aider, je ne pense pas que je saurais qui c'est, mais je suis loin, je ne peux pas vous aider.
01:20:03 - Demandez à Alexandre Philippon.
01:20:06 - Il dit James Fouché.
01:20:08 - Dans nos oreilles, oui, mais avec quand même une petite incertitude.
01:20:12 Ce n'est pas du garantie 100% de son propre aveu.
01:20:16 Donc attention, on vous livre un nom, mais sans certitude.
01:20:22 - En tout cas, il a fait le trou par rapport au peloton.
01:20:25 On aperçoit toujours pas le peloton.
01:20:27 Il a pris une petite avance.
01:20:30 A voir comment il va gérer ça jusqu'à la prochaine ascension.
01:20:36 Allez, on va voir le...
01:20:37 C'est ça, c'est bien James Fouché, le 56.
01:20:41 - Bravo à Alexandre Philippon qui avait reconnu certainement son rectus si familier de tous les suiveurs.
01:20:47 - Dans l'effort, bien sûr, rectus dans l'effort.
01:20:54 James Fouché, donc, qui est un coureur australien.
01:20:59 Non, néo-zélandais, pardon.
01:21:01 Néo-zélandais, âgé de 25 ans, champion de CNI l'année dernière dans l'épreuve sur route.
01:21:07 L'année dernière, sur une classe 2, classe 2, c'est ses courses semi-professionnelles.
01:21:11 Il avait remporté le classement final de la Ronde de l'Oise.
01:21:15 - Je peux rester là pour l'instant ?
01:21:19 - Pas très loin de chez vous, Christophe Rigaud.
01:21:21 Je ne comprends pas que vous ne l'ayez pas reconnu, la Ronde de l'Oise.
01:21:23 Vous connaissez, vous y étiez l'année dernière ou peut-être pas ?
01:21:26 - Je ne devais sûrement pas être là à ce moment-là.
01:21:29 - Il a disputé... - Je ne suis pas allé voir la course.
01:21:31 - Ces derniers temps, on l'a vu disputer des courses, mais rarement les terminer.
01:21:34 La Route à Delhi, Paris-Camembert ou la Flèche-Brabant-Seine que nous avons diffusée.
01:21:38 Après, quand un coureur ne termine pas une course, ça ne veut pas dire qu'il ne se fait pas par faiblesse.
01:21:42 Ça veut dire aussi parfois qu'il a fait son travail au service d'un leader.
01:21:46 Et ensuite, on préfère parfois qu'il abandonne et qu'il se réserve pour le jour suivant.
01:21:51 C'est un coureur qui, effectivement, est encore l'un des nombreux Néo-Zélandais et Australiens coureurs océaniens,
01:22:04 on va dire, présents dans le peloton sur ce tour du Jura.
01:22:10 Allez, Asparen pour l'instant toujours en tête.
01:22:13 52 secondes d'avance sur James Fouché et 1 minute 10 d'avance pour le Basque sur le peloton.
01:22:22 L'écart continue de diminuer progressivement.
01:22:25 Tout à l'heure, en compagnie de Claire Bricogne, elle vous a montré un maillot que l'on vous propose de gagner.
01:22:34 Le maillot dédicacé, le maillot Groupama FDJ, dédicacé par Thibaut Pignon.
01:22:39 Vous allez sur Twitter, bien sûr, et vous relayez le tweet qui a été posé par Claire Bricogne
01:22:48 sous le compte de "ça va frotter" et vous aurez une chance de le remporter.
01:22:52 Et Nantes-Peters qui en remet un coup dans la descente.
01:22:55 Il est en train de faire la descente, Pierre nous l'a dit tout à l'heure, c'est un excellent descendeur.
01:22:59 En tout cas, on essaye de faire le forcing là. Déjà certainement pour placer au mieux Beno Connors,
01:23:06 mais aussi pour essayer de faire des différences, des cassures.
01:23:09 On aperçoit Beno Connors qui est en 9, 10e position là-bas à côté de Kevin Broeclin, à côté de Thibaut Pignon.
01:23:22 Le coureur d'équipe Coratec qui va maintenant le relayer.
01:23:25 Un relais vigoureux d'ailleurs.
01:23:30 Attention dans ces virages, on a toujours un peu peur pour les coureurs.
01:23:38 En tout cas, on prend des risques dans la descente là, on fait la descente à fond.
01:23:42 Et ça c'est à cause de Pierre Rolland, il nous a dit que ça se jouait plus dans les descentes que dans les montées.
01:23:46 On est sur une descente méphistophélique.
01:23:49 Carrément.
01:23:51 Oui, oui, diabolique, diabolique.
01:23:54 En général, c'est plutôt Christophe qui nous sort ce genre de qualificatif.
01:24:00 Pour rendre à César ce qu'il a, César, je suis très mauvais sur ces adjectifs là.
01:24:06 Attention ! Il nous a fait peur.
01:24:10 Il a eu le bon réflexe quand même de déchausser.
01:24:14 Pour quelle raison Pierre Rolland ?
01:24:16 Pour se rattraper tout simplement, pour reprendre de l'équilibre.
01:24:21 Pour se mettre moins dans son vélo.
01:24:24 Mais en plus, il ne fallait pas qu'il se loupe, parce qu'à gauche, il y avait un petit muret et derrière, il y avait un trou.
01:24:28 Ce qui se passe, c'est que quand on voit un danger comme ça, on a tendance à le fixer et on a tendance à aller dedans tout simplement.
01:24:33 Donc il a sorti le pied pour contrebalancer, sinon il aurait été tout droit dans ce muret.
01:24:39 Allez, on est en train de reprendre James Pouchet sous l'impulsion de ce coureur de l'équipe Coratec.
01:24:45 On aura donc un seul coureur aux avant-postes, mais désormais, le Basque Xavier-Mickael Asparen a moins d'une minute d'avance sur le peloton.
01:24:56 L'écart est repassé sous la minute.
01:24:59 Si vous n'étiez pas en notre compagnie, ce coureur que vous voyez à l'image était en compagnie de 11 autres coureurs et composait l'échappée matinale.
01:25:07 Avant de sortir de ce groupe d'échappée à 72 km de l'arrivée.
01:25:13 Ça fait donc 40 km qu'il est en tête seul du Tour du Jura.
01:25:18 Il a réussi à obtenir jusqu'à deux minutes d'avance, un peu plus de deux minutes avant que l'écart diminue.
01:25:25 Attention, on a le signal qui vient de faire signe au coureur du peloton.
01:25:32 C'est qu'il y a un virage très serré.
01:25:35 Le virage très serré effectivement franchi par François Bidart pour l'équipe Copé-Dix.
01:25:45 Derrière le peloton, nous avons Thomas Vauclair à nouveau avec un coureur transi de point.
01:25:51 C'est un coureur de totale énergie, Steph Kras qui ne peut plus suivre le peloton.
01:25:59 Il a du mal à freiner, il tremble, mais quand je vous dis qu'il tremble, c'est pas un peu, c'est beaucoup.
01:26:06 On va le laisser tranquille, Steph, on va filer à l'arrière du peloton.
01:26:09 C'est vraiment l'exemple type que là, ce n'est pas du tout physiquement qu'il n'a pas pu suivre.
01:26:15 C'est impossible, il s'est fait doubler par un coureur, il n'est plus du tout en possession de ses moyens.
01:26:21 Il est en hypothermie, tout simplement, le terme n'est pas galvaudé.
01:26:25 Merci Steph Kras qui est un coureur belge qui avait disputé l'année dernière déjà ce week-end en Doux et Jura.
01:26:33 Il avait fait d'ailleurs quatrième de la classique Grand Besançon-Doux du côté de Montfaucon sur les hauteurs de Besançon.
01:26:41 Deuxième fois qu'il sort le pied.
01:26:43 Ça prend des risques, là, clairement en tête de peloton.
01:26:47 Mais oui, c'est sûr que là, ce n'était pas volontaire ?
01:26:51 Non, ce n'est pas volontaire de sortir le pied. Honnêtement, on n'est pas en cyclocross.
01:26:55 Ils ont des cales de route.
01:26:57 On va revoir ça.
01:26:58 Voilà, il sort le pied, mais là, il n'était pas quand même en danger comme précédemment, lorsqu'il s'est dangereusement rapproché du parapet.
01:27:10 Ça fait son petit effet parce que derrière, regardez les difficultés que l'on a à suivre cette descente du coureur de la formation Bolton.
01:27:19 C'est surtout quand on voit un coureur sortir deux fois le pied, on se dit que soit il est en train de prendre un maximum de risques, soit c'est qu'il ne maîtrise pas tout.
01:27:26 Donc, on met une petite distance de sécurité.
01:27:30 La relance en bas, là, elle va faire mal. Cette relance-là.
01:27:35 Quelques kilomètres de plat et après, l'avant-dernière ascension.
01:27:43 Il y a des questions dans le peloton.
01:27:47 En tout cas, l'équipe Bolton nous fait un festival.
01:27:50 On avait vu dans l'échappée Rory Townsend, on a vu James Pusher partir en contre-attaque tout à l'heure derrière Asparen.
01:27:56 Il a rapidement été repris.
01:27:58 Et maintenant, dans la descente, c'est un troisième coureur de cette formation Bolton, qui est une équipe néo-zélandaise.
01:28:07 Proposée de Néo-Zélandais, évidemment, mais aussi de l'Irlandais Townsend et du Britannique Jacob Scott.
01:28:16 Regardez, il y a 20 coureurs dans ce premier groupe là.
01:28:20 Grosse cassure en tête de peloton.
01:28:22 On a bien Thibaut Pinot dans ce premier groupe. Il y a Kevin Vauquelin aussi.
01:28:27 Il y a Beno Connors. Bastien Tronchon en quatrième position.
01:28:31 Alors, on entre dans les 30 derniers kilomètres et on voit que le rythme du peloton reste très élevé après cette descente du coureur de la formation Bolton.
01:28:42 30 derniers kilomètres avec bien sûr l'arrivée au sommet du Mont Poupée, où je peux vous dire, le temps est toujours aussi bouché.
01:28:48 La pluie est présente en tout cas sur les hauteurs. Qu'en est-il d'ailleurs au niveau des coureurs du peloton Thomas Vauclère ?
01:28:54 J'allais dire, je disais juste avant, il ne pleut plus, mais en fait c'était une courte durée.
01:29:01 La pluie est beaucoup moins dense, mais même s'il ne pleut plus beaucoup, ça ne change rien pour les coureurs.
01:29:06 Parce qu'une fois que vous êtes trempé, c'est terminé.
01:29:08 Il y a un coureur qui vient d'être décroché du peloton avec la descente, c'est Rezus Herada.
01:29:12 Il y en a plusieurs, mais il y a notamment lui.
01:29:14 Et là, il y a une vingtaine de coureurs qui n'est plus dans le peloton.
01:29:18 Je vais essayer de vous faire un petit étalé lieu quand on sera rapproché.
01:29:21 Mais oui, l'information c'est que Herada n'est plus dans ce peloton. Il est tout seul derrière.
01:29:24 Herada, deuxième l'année dernière du Tour du Jura au lendemain de sa victoire sur la Classique Grand Besançon.
01:29:30 Il avait été devancé à Noseroy par Ben O'Connor.
01:29:36 Tout comme Herada, son présent évidemment sur cette édition du Tour du Jura.
01:29:41 Et toujours François Bidart qui mène le peloton.
01:29:52 Guillaume Martin, il est bien là. Il est au milieu de ce groupe.
01:29:59 C'est d'ailleurs, François, je crois que c'est le dernier équipier.
01:30:02 J'ai l'impression de Guillaume Martin. Je pense qu'on a épuisé un peu tous les équipiers du côté de l'équipe Kofidi.
01:30:07 Surtout si Rezus Herada, comme Thomas nous l'a dit, est dans le groupe au fond là-bas.
01:30:22 Il y a quelques secondes de différence et ça va peut-être se regrouper ici aux abords d'Arbois.
01:30:29 Puisqu'on est en approche de cette capitale des vins du Jura.
01:30:37 On va arriver dans la côte de Ménet, à 3,3 km, 7% de moyenne.
01:30:42 Allez, attention à ce virage. On n'est pas à glace feu.
01:30:50 Pour l'homme de tête à Spareil, il n'y a pas de bande blanche, en tout cas dans le virage.
01:30:55 Pas de piège donc, la route est bien détrempée.
01:30:58 Et il n'a plus que 30 secondes d'avance. C'est normal, vu le rythme du peloton.
01:31:07 On voit que dans la descente, en tout cas, il a perdu tout l'avantage qu'il avait pu se construire
01:31:14 sur les pentes beaucoup plus difficiles tout à l'heure lorsqu'il s'était échappé dans la côte de Tézi
01:31:21 et même dans la côte de Chaux-Champagny où il avait accentué, il me semble, durant cette ascension, son avance.
01:31:27 Le bateau, il fait un bon numéro. Très honnêtement, dans les conditions climatiques qu'on a là,
01:31:32 il fait vraiment un bon numéro. Il a résisté vraiment très longtemps.
01:31:35 Ça doit faire presque 40 km qu'il est tout seul.
01:31:38 [Applaudissements]
01:32:00 Allez, regardez sur la gauche de ce coureur, la maison des Mont-Rolins.
01:32:06 Les Mont-Rolins, ici, c'est un clan. C'est un clan, le clan bien sûr de Claude Mont-Rolins
01:32:12 qui est le président de Jurassic-Lysbe, ce club formateur avec notamment le jeune Delacroix
01:32:18 que l'on a vu tout à l'heure échapper, Théo Delacroix, qui est originaire de Lens-le-Saunier
01:32:23 mais qui a grandi ici à Arbois. Et bien, c'est aussi bien sûr la maison des frères Laurent et Didier Mont-Rolins.
01:32:32 On tenait à rendre hommage à cette famille puisque Laurent et Didier sont justement les créateurs de la Classique Grand Besançon.
01:32:39 Le Tour du Jura, aujourd'hui, ils oeuvrent beaucoup aussi bien avec ce club dont leur papa est le président,
01:32:46 Jurassic-Lysbe, qu'en organisant ces deux courses professionnelles.
01:32:51 Je peux vous dire que si vous regardez d'ailleurs l'organisation, il y a vraiment toute la famille Mont-Rolins.
01:32:55 Mais pas qu'eux, pas seulement eux. Ils ont su mobiliser autour d'eux un grand nombre de bénévoles.
01:33:01 Et d'ailleurs, Thibaut Pinault a voulu rendre hommage à ces organisateurs en acceptant d'être l'organisateur de ces deux courses.
01:33:08 Regardez le mouvement, Bastia de Tronchon qui est en train d'attaquer à nouveau.
01:33:13 Il me semble que c'est peut-être bien Arietta qui est dans sa roue pour l'équipe Kärnfarma.
01:33:18 Et on a Kevin Vauclin en troisième position.
01:33:21 Kevin Vauclin déjà qui se découvre et derrière pour la groupe MFDJ, on ne s'en laisse pas compter.
01:33:29 On est en train de boucher l'écart. Clairement, il ne faut pas que ça sorte. Ce petit groupe de trois.
01:33:33 On est sortis de Méné, plus précisément.
01:33:45 Et la côte de Méné qui va se présenter devant les coureurs n'est pas une côte répertoriée pour le classement des monts.
01:33:52 Là, on vous donne le classement de la côte qui précédait et qui, elle, était répertoriée, la côte de Chaux-Champagny.
01:33:59 Avec un classement provisoire des monts, un classement même définitif.
01:34:02 Non, pas définitif puisqu'il y a le sommet du Mont Poupée.
01:34:05 Mais un classement qui donne un net avantage au Basque asparène qui va maintenant se faire reprendre à la sortie de Méné.
01:34:16 Et Kevin Vauclin qui enlève l'imperméable.
01:34:19 Ça y est, on rentre dans le final. Maintenant, plus question d'avoir froid.
01:34:23 On va être sur des hautes intensités.
01:34:25 Ben O'Connor aussi qui est en train de remonter sur la gauche.
01:34:28 C'est Enzo Palini, il me semble, pour la groupe Amavi-Téji, qui a fait le travail en tête de peloton pour revenir.
01:34:34 Sur notamment Kevin Vauclin.
01:34:36 Alors Kevin Vauclin qui enlève son imperméable.
01:34:39 Évidemment, lui, il a bien mémorisé ce parcours.
01:34:42 On vous rappelle qu'il ne disputait pas la classique Grand Besançon.
01:34:44 Alors que l'on a des attaques qui sont en train d'arriver.
01:34:47 C'est Costiou, ça je pense, qui attaque.
01:34:49 On a aussi vu Thibaut Pinaud enlever une veste. Il l'a jetée sur le bord de la route.
01:34:53 Oui, là c'est le début des hostilités.
01:34:56 Maintenant, sur un parcours qui n'est pas encore en vue, évidemment, du Mont Poupée.
01:35:05 Et Wayne Costiou qui a terminé récemment deuxième de Paris-Camembert.
01:35:09 Que l'on a vu également hier sur la classique Grand Besançon.
01:35:14 Et qui est dans une très belle forme actuellement.
01:35:17 Alors là, sortir comme il le fait là, tout seul.
01:35:20 On a vu que ça n'avait pas réussi auparavant à tous les attaquants.
01:35:24 Est-ce que ça va être plus favorable pour lui ?
01:35:28 On voit très clairement, il y a deux dans les quatre équipes les plus imposantes de cette course.
01:35:35 La groupe Amavi-Téji, elle, a une tactique défensive.
01:35:38 C'est-à-dire qu'elle roule en tête de peloton.
01:35:40 L'équipe AG2RL a une tactique offensive.
01:35:43 Comme Arkea-Samsic, ils attaquent et Cofidis qui défend.
01:35:47 Donc en fait, il y a deux équipes qui défendent et deux équipes qui sont portées sur l'offensive.
01:35:51 Donc voilà, c'est la stratégie Arkea.
01:35:54 C'est on attaque, on essaye de faire bouger.
01:35:57 Et la Cofidis et la groupe Amavi-Téji, ils sont plus à essayer d'amener le peloton au pied du Poupée.
01:36:04 Avec tout le monde regroupé.
01:36:06 Il me revient quand même les propos tout à l'heure de Thibaut Pinot,
01:36:09 qui a fait le repérage pour nous dans l'ascension du Mont Poupée,
01:36:13 qui disait que les grimpeurs dans le Mont Poupée, ils vont vouloir attaquer de loin.
01:36:17 Les punchers vont vouloir attendre les portions les plus pentues.
01:36:21 Oui, mais très honnêtement, ce sera pour les grimpeurs.
01:36:24 Après, il ne disait pas ça, il ne pensait peut-être pas au temps qu'il y aurait aujourd'hui lorsqu'il a fait ce repérage.
01:36:29 Oui, oui, après c'est sûr que quand on repère juste la montée finale,
01:36:32 c'est une montée difficile, mais il faut prendre vraiment en compte tout ce qu'il y a auparavant.
01:36:37 Je rectifie juste, on vient de le voir en gros plan, ce n'est pas Ewen Costew,
01:36:41 c'est Alessandro Verret qui est sorti du peloton, pris en chasse par ce peloton et notamment par un équipier de type Palini.
01:36:52 Palini en tête du peloton, Verret ici avec quelques mètres d'avance sur ce peloton que l'on chiffre à 8 secondes exactement.
01:37:03 On a vu derrière Kevin Vauclin qui semblait vraiment très bien, en train de se retourner,
01:37:09 de faire un peu le bilan de qui est là, qui n'est pas là, essayer d'observer un peu ses adversaires.
01:37:14 Il est là, Kevin Vauclin en deuxième position, Costew est en troisième position
01:37:19 et derrière c'est l'équipe Agile des Airs Citroën avec notamment Ben O'Connor,
01:37:22 on aperçoit Thibaut Pinot juste derrière les coureurs de l'équipe Agile des Airs Citroën.
01:37:26 Oui, il est à peu près en huitième position.
01:37:29 4 coureurs d'Agile des Airs Citroën pour 2 coureurs de groupe à main, 3 coureurs de l'équipe Arkea.
01:37:37 C'est Germain qui est en train de rouler et non pas Palini.
01:37:46 Moi je verrais bien dans ce pit-heure essayer de retenter quelque chose dans très peu de temps.
01:37:51 Et là j'ai l'impression qu'on a un groupe derrière qui essaye de recoller à combien ?
01:37:56 Peut-être 15 coureurs simplement qui sont actuellement ici au premier plan, c'est bien ça Thomas ?
01:38:01 Oui, 9 coureurs, en fait il y a une sélection qui est en train de s'opérer
01:38:08 et il y a pas mal de coureurs qui sont décrochés.
01:38:13 L'Arkéa lui s'est refait une petite santé mais le problème c'est qu'il y a bien une bonne trentaine de secondes avec la première partie du peloton.
01:38:20 Pour l'instant il y a François Bidart de l'équipe Cofidis, donc chez Cofidis il doit vous rester Guillaume Martin et Victor Laffey uniquement il me semble.
01:38:29 Donc grosse sélection qui est en train de s'opérer et je pense que cette fois c'est parti pour de bon.
01:38:34 Bon je vous rappelle qu'on n'aura pas forcément l'occasion de dire grand chose après l'arrivée
01:38:40 parce qu'on va vite chiller au Mans pour le départ des 24 heures moto.
01:38:45 C'est un peu le fil rouge de ces 24 prochaines heures sur la chaîne d'équipe
01:38:50 et vous comprendrez bien qu'on joue à fond la carte de la compétition.
01:38:54 Celle que l'on vous propose ici dans le Jura avec bien sûr ses attaquants dans le mauvais temps
01:39:02 et puis les motos donc au Mans sur le circuit du Mans qu'on avait pu apercevoir au passage du région Pays de la Loire Tour la semaine dernière
01:39:11 puisque nous étions sur place mariage entre deux disciplines bien différentes.
01:39:15 Ça reste du sport mécanique malgré tout.
01:39:17 Oh là là qu'est ce que c'est difficile.
01:39:19 Ah on voit Nantes Peters là qui s'est écarté qui part à l'oreillette.
01:39:30 Alors on a vu les comme le disait tout à l'heure Thomas on a vu des coureurs qui avaient été distancés qui reviennent devant aussi.
01:39:36 Véret est en train de retirer sa surveste auprès de la voiture de son assistant.
01:39:45 Et il est parti pour un numéro Thibaut Pinot ici en gros plan.
01:39:50 Thibaut c'est pas facile ma question mais vous le trouvez comment là sur ce visage ?
01:39:58 Je pense qu'il est dans son élément.
01:40:00 Ça pleut, il fait froid, le franc comptoir aime ses conditions.
01:40:05 Moi je le vois bien, je le trouve bien.
01:40:08 C'est vrai qu'il y en a qui ont quand même le visage beaucoup plus défait par ces conditions météo.
01:40:14 Ça veut pas dire grand chose en fait parce que ce qui compte c'est qu'on l'a dit le mental est très important.
01:40:22 On s'est loupé pour Vauclin, il voulait absolument avoir ce guidon, il l'a vu un peu trop tard.
01:40:27 C'est un guidon avec beaucoup beaucoup de sucre pour la dernière heure.
01:40:30 Il reste 24 km mais les coureurs vont mettre un petit mot à les effectuer.
01:40:34 Ça va être très long les 10 derniers kilomètres.
01:40:37 On voit plein de coureurs qui sont en train d'enlever leur imperméable.
01:40:41 Bastien Tronchon là-bas qui peut se dire qu'il a aussi enlevé son imperméable.
01:40:46 C'est certainement la dernière occasion de prendre du ravitaillement dans 4 km.
01:40:51 Ce sera interdit de le faire.
01:40:53 Et là gros boulot de Lorenzo Germani, ça commence à faire un moment qu'il est devant.
01:40:58 Kevin Vauclin en deuxième position et Wayne Costiu qui était juste derrière.
01:41:03 Et puis surtout pour Vauclin et Costiu, leurs équipiers Alessandro Verret qui pour l'instant résiste.
01:41:11 Reste en tête, son rôle à lui c'est évidemment de faire travailler les adversaires de Kevin Vauclin ici en deuxième position.
01:41:19 Les adversaires en l'occurrence l'équipe Groupama FDJ.
01:41:23 On a vraiment un match entre l'équipe Groupama FDJ d'un côté en tête du peloton
01:41:28 qui tente de contenir les attaques de la formation Arkea Semsic.
01:41:31 Et puis chez AG2RC3 on est un peu dans l'expectative.
01:41:36 Pour l'instant on est en retrait.
01:41:38 On les a vu rouler tout à l'heure un petit peu avec Bastien Tronchon.
01:41:41 On a surtout vu attaquer, essayer de dynamiter la course.
01:41:44 Il y a eu Ben O'Connor dans un premier temps, il restait à 70 km à peu près.
01:41:49 Sur l'attaque notamment de Lenny Martinez, il avait contré.
01:41:51 On a aussi vu Nantes-Peters, qui a tenté aussi de sortir.
01:41:55 Donc on est plus dans une stratégie je dirais offensive plutôt que de rouler en tête de peloton pour l'équipage de la semaine.
01:42:02 Alors Thomas, est-ce que maintenant qu'on a eu un regroupement partiel,
01:42:05 on peut évaluer le nombre de coureurs qu'il y a dans ce peloton à la poursuite d'Alessandro Verret ?
01:42:11 Mais plus qu'évaluer mon cher Patrick, il y a exactement 27 coureurs.
01:42:17 27 coureurs, pas un de plus.
01:42:19 Et il y a Nantes-Peters qui en vieux guerrier a enlevé son impair.
01:42:26 Le problème c'est qu'il voudrait je pense pouvoir en mettre un autre ou quelque chose.
01:42:31 Vu qu'il y a eu des cassures, sa voiture n'est pas là.
01:42:34 Donc il est assez impatient, il est en queue de ce peloton.
01:42:37 Et Nantes-Peters qui aime ses conditions, il fait partie de ces coureurs qui n'ont pas peur d'affronter cette pluie et ce froid.
01:42:44 Mais malgré tout, je pense qu'il aimerait bien avoir un vêtement et qu'on peut vite vite vite attraper froid.
01:42:50 Donc voilà la voiture d'Ager-Desert qui a pu passer.
01:42:53 Elle va pouvoir porter assistance à Nantes.
01:42:58 Soit un vêtement, soit du ravitaillement aussi peut-être pour Nantes.
01:43:01 Peut-être les deux, oui.
01:43:04 Un peu dans le money time là pour le ravitaillement.
01:43:07 Peut-être que les commissaires ont accepté qu'on puisse ravitailler un peu plus loin.
01:43:10 Mais normalement à 20 km de l'arrivée, on ne peut plus prendre de ravitaillement ni sur le bord de la route, ni à la voiture.
01:43:15 Si vous nous rejoignez maintenant, on a souligné tout à l'heure que Lenny Martinez était transi de froid.
01:43:20 Et que du côté de Groupama FDJ, on allait probablement faire la course pour Thibaut Pinot.
01:43:26 Oui, oui. Lenny Martinez qui tout à l'heure, Thomas nous le précisait, a été distancé.
01:43:32 Ne résistant pas à ce point.
01:43:35 Elle est toujours Germanie en première position.
01:43:39 Gros plan qui illustre la douleur ressentie.
01:43:44 Thibaut Pinot qui parle à l'un de ses coéquipiers pour donner les consignes.
01:43:51 Et qui se comporte dans ce final en patron évidemment de son équipe.
01:43:56 C'est Enzo Palenir qui est là. Il lui a demandé de rouler.
01:43:59 Il lui a demandé d'aller devant, d'aller filer un petit coup de main à Germanie.
01:44:07 On veut maintenir cette position, cette situation de course pour la Groupama FDJ.
01:44:13 Et peut-être même essayer de revenir sur Véret.
01:44:16 Thibaut Pinot qui prend ses responsabilités en faisant rouler ses coéquipiers à l'avant.
01:44:22 On a vu tout à l'heure Robin Thompson, c'était le coureur à qui Thibaut Pinot parlait.
01:44:29 Donc on a trois équipiers Palenir qui roulent actuellement en tête.
01:44:33 Juste derrière lui, il y avait Lorenzo Germanie.
01:44:38 Lorenzo Germanie et donc Robin Thompson qui est ce coureur néo-zélandais qui appartenait à la Conti.
01:44:45 La continentale de l'équipe Conti, qui préserve en quelque sorte de la formation de Thibaut Pinot.
01:44:50 Qui est installée, on le rappelle, à Besançon, tout près d'ici.
01:44:54 Robin Thompson à qui d'ailleurs Thibaut Pinot avait prêté son appartement dans les Alpes.
01:45:01 Pour qu'il prépare le Tour du Val d'Aoste.
01:45:04 Et finalement, ça avait été il y a deux ans une bonne chose.
01:45:08 Puisque quelques jours plus tard, Robin Thompson s'était imposé dans ce Tour du Val d'Aoste.
01:45:13 Qui est une épreuve de référence chez les Espoirs.
01:45:16 Et qui avait d'ailleurs en son temps été remporté par un tout jeune coureur franco-ontois du nom de Thibaut Pinot.
01:45:24 On a la réponse par propos de Nantes Peterson.
01:45:27 Il est descendu à poser un K.O.M.
01:45:29 Il est surtout allé à la voiture pour chercher du ravitaillement.
01:45:31 On l'a vu là sur l'image précédente, il donnait du ravitaillement un petit peu à tout le monde.
01:45:35 Regardez là, il n'en a rien dans la bouche.
01:45:36 Mais il va aller en chercher dans les poches.
01:45:38 Il va en donner notamment à Ben O'Connor mais aussi à Bassin-Tronchon.
01:45:42 Voilà, là il a donné à Bassin-Tronchon.
01:45:43 Il en prend un autre.
01:45:44 Et là maintenant, hop, c'est pour Ben O'Connor.
01:45:46 Donc voilà, Nantes Peterson qui a été à la voiture pour chercher du ravitaillement.
01:45:49 - Et une réaction Thomas Beauclair par rapport à ce que l'on vient de voir au sujet de Nantes Peterson ?
01:45:54 - Ouais, non non, ouais, Nantes Peterson qui a fait les deux d'un coup.
01:46:03 Il a pris du ravitaillement des gels surtout.
01:46:05 Des gels.
01:46:06 Et puis il a remis quand même un impair.
01:46:08 Parce que, ouais, on est toujours à 3 degrés avec la flotte.
01:46:11 Et qui retombe, j'ai envie de dire.
01:46:15 Et la route qui est trempée.
01:46:16 Donc de toute façon, les coureurs trempés jusqu'au jour.
01:46:19 - Elle est vingte. - Le consultant aussi d'ailleurs.
01:46:23 - Oui c'est vrai.
01:46:24 Nous ça va.
01:46:26 - Pourquoi "les" consultants ?
01:46:30 "Le" consultant sur la moto.
01:46:32 - Eh, il faudrait peut-être qu'on fasse essayer la moto à Pierrot un coup quand même.
01:46:37 - Ah bah oui, la cabine j'aime bien.
01:46:40 Surtout aujourd'hui.
01:46:41 Il ne le disait pas hier.
01:46:43 - Et puis Patrick, si vraiment ça te fait envie, tu peux aussi.
01:46:47 - Ouais, mais moi j'ai passé l'âge de tout ça.
01:46:49 C'est des gamineries ça.
01:46:50 Non, non, non.
01:46:51 - On l'avait déjà fait Patrick déjà.
01:46:52 - Vous êtes beaucoup plus précieux.
01:46:53 Jamais.
01:46:54 - Ah voilà.
01:46:55 - Allez, on entre dans les 20 derniers kilomètres de course.
01:46:58 Et pour vous donner une idée du...
01:47:02 Du parcours, eh bien, maintenant on va prendre la direction.
01:47:08 On va rentrer dans quelques minutes dans...
01:47:10 Prétin.
01:47:12 Marneau.
01:47:13 Salins-les-Bains.
01:47:15 Ce seront les trois communes traversées avant de...
01:47:17 D'attaquer dans la commune de Salins-les-Bains.
01:47:20 Tout de suite il y a une première rampe.
01:47:22 Difficile.
01:47:23 La montée vers le Mont Poupée.
01:47:25 Ensuite c'est beaucoup plus roulant pendant quelques kilomètres.
01:47:28 Et puis...
01:47:29 On vous l'a dit mais on aura l'occasion de voir le profil quand on y sera.
01:47:33 Les pourcentages très difficiles.
01:47:35 Les pourcentages très difficiles du Mont Poupée.
01:47:38 Mais plutôt dans les quatre derniers kilomètres.
01:47:41 Trois, quatre derniers kilomètres.
01:47:42 Avec des pourcentages parfois effrayants.
01:47:45 Vous verrez tout ça.
01:47:46 C'est ce qui fait d'ailleurs du Mont Poupée l'attraction.
01:47:48 Évidemment de cette édition du Jura.
01:47:51 Le Mont Poupée noyé dans la brume.
01:47:55 Ben oui, c'est ça.
01:47:56 Vous le voyez bien le Mont Poupée là.
01:47:57 Non, on ne le voit pas bien évidemment parce que la brume a fait son apparition.
01:48:01 Le Mont Poupée...
01:48:04 a mis son bonnet ce matin.
01:48:06 Et il n'a pas oublié l'angle.
01:48:07 Clairement au sommet on a une visibilité à aller à 100 mètres.
01:48:10 150 mètres maximum.
01:48:11 Il y a beaucoup de brouillard au sommet.
01:48:13 Et si Thomas nous disait qu'il pleuvait peut-être un petit peu moins en bas.
01:48:17 Là nous en haut ça ne s'est jamais arrêté.
01:48:20 Vraiment beaucoup de pluie et du brouillard au sommet.
01:48:23 Alessandro Verré qui s'est octroyé une trentaine de secondes d'avance.
01:48:28 Le jeune coureur italien de la formation Arkea-Samsic.
01:48:32 Cette équipe qui a rejoint, on le dit à nouveau, le World Tour à l'intersaison.
01:48:38 Ce qui permet donc d'ailleurs au peloton français de compter désormais 4 équipes dans le World Tour.
01:48:43 Il n'y a pas une nation dans le vélo qui compte autant d'équipes World Tour dans l'élite mondiale.
01:48:50 Qui est composée de 18 équipes dans cette division mondiale.
01:48:57 Et Alessandro Verré a rejoint l'équipe Arkea-Samsic.
01:49:02 Non pas en ce début de saison mais l'année dernière.
01:49:05 En provenance d'une équipe continentale, l'équipe Kolpak en Italie.
01:49:10 Alors on l'a vu disputer le Tour d'Ununder en début de saison.
01:49:14 Le Tour des Alpes Maritimes et du Var dans la foulée.
01:49:18 Et puis ensuite il était présent sur la Drôme Classique.
01:49:23 Présent également sur Nitalis, sur l'Estrade Bianche, Milan Turin et Milan Sanremo.
01:49:28 Et dernièrement il a disputé la Route Orangelle en France et le Tour du Pays Basque.
01:49:34 Avant de venir ici sur ces routes rugueuses du Jura.
01:49:38 Je n'ai pas vérifié mais il me semble qu'Alessandro Verré n'était pas présent non plus hier sur la Classique Grand Besançon.
01:49:45 Il n'était pas présent tout comme d'ailleurs son coéquipier Kevin Vauclin.
01:49:50 Qui font leur apparition à l'occasion de ce Tour du Jura.
01:49:55 Dans ce long week-end en Franche-Comté qui se prolongera avec le Tour du Doubs demain.
01:50:01 Un numéro Alexandre Verré depuis qu'il est parti.
01:50:06 Il creuse, il prend des quarts, il s'est alimenté aussi.
01:50:11 La route va être encore longue mais en attendant il met le curseur très haut pour le peloton.
01:50:19 Peut-être va-t-il servir de relais à Kevin Vauclin d'ici 7-8 km.
01:50:25 Quand on va arriver dans les premiers contre-forts du Mont Poupée.
01:50:30 Allez on entre dans Prétin.
01:50:37 Petite localité traversée à vive allure par le peloton ou ce qu'il en reste.
01:50:44 Nous sommes à 16 km de l'arrivée.
01:50:48 Et pour l'instant l'homme de tête Alexandre Verré continue d'augmenter son avance.
01:50:57 Je vous ai dit qu'il était chez Colpac avant de rejoindre une équipe Espoir.
01:51:02 Avant de rejoindre cette formation.
01:51:04 Il était aux côtés de Juan Ayuso dont il était le lieutenant.
01:51:07 Juan Ayuso qui est le grand espoir espagnol du cyclisme espagnol.
01:51:12 Crevaison à l'arrière peut-être avec Thomas Beauclair sur la moto de l'équipe.
01:51:16 Avec un des favoris Victor Laffey qui a crevé roue avant, qui change de vélo.
01:51:21 Il n'y a jamais de bon moment mais là ce n'est pas terrible.
01:51:24 Il est dépanné assez rapidement.
01:51:26 Victor qui va revenir.
01:51:28 Un des deux éléments Cofidis.
01:51:30 Crevaison roue avant et qui a changé de vélo.
01:51:32 Il devrait nous tirer au courant.
01:51:34 Il n'a pas de panique.
01:51:35 Il est assez serein.
01:51:36 Pas de gestes d'énervement.
01:51:37 Beaucoup de lucidité malgré les conditions extrêmement compliquées.
01:51:40 Pour cette équipe Cofidis qui compte encore dans le peloton, Guillaume Martin.
01:51:44 Et Errada, Thomas, il est bien dans ce peloton même si tout à l'heure il était à l'arrière.
01:51:49 Est-ce qu'il est bien encore au contact de ce peloton ?
01:51:51 Je crois que ce n'était pas physiquement.
01:51:55 Je peux dire des bêtises comme souvent.
01:51:57 Il a failli revenir mais il est resté coincé dans un groupe un petit peu derrière.
01:52:02 Pour moi Errada n'a pas réussi à réintégrer le peloton.
01:52:04 D'accord.
01:52:05 Je vous le dis avec précision mais je suis quasi sûr qu'il ne soit pas là.
01:52:08 Autour de 25 coureurs dans ce groupe.
01:52:11 27 nous disait tout à l'heure Thomas.
01:52:13 Et on voit qu'à l'arrière il y a quand même des coureurs qui sont apparemment à la limite.
01:52:20 Ou en tout cas pas très fringants.
01:52:22 Un seul coureur de Cofidis dans le peloton principal.
01:52:25 Guillaume Martin.
01:52:26 Victor Laffey vient d'être victime d'une crevaison.
01:52:28 C'était le deuxième.
01:52:29 Oui l'équipe Cofidis n'est pas numériquement la mieux représentée dans ce groupe.
01:52:37 Après ils ont beaucoup roulé.
01:52:39 Forcément quand on sacrifie 6 coureurs au départ,
01:52:41 quand on sacrifie 2 ou 3 coureurs à mener la chasse toute la journée,
01:52:45 on se retrouve dans cette situation.
01:52:47 Un coureur qui crève.
01:52:49 Il faut assumer la poursuite.
01:52:53 C'est normal avec le statut et la victoire qu'ils ont eu hier.
01:52:56 L'écart qui continue d'augmenter.
01:53:02 Véret est quand même en train de faire un numéro devant.
01:53:04 37 secondes, 36.
01:53:07 Il est en train de faire un gros numéro.
01:53:08 Alors on va voir.
01:53:09 Là on va bientôt, dans un peu plus de 4 kilomètres,
01:53:11 on sera au pied de l'ascension.
01:53:13 Ça va durer 10 kilomètres l'ascension finale.
01:53:16 Avec une attaque de Bastien Tronchon.
01:53:18 Oui, attaque de Bastien Tronchon de l'équipage de la Citroën.
01:53:21 Pendant que Juan Costiú ravitaillait Kevin Boclin avec un petit gel.
01:53:26 C'est au moins la deuxième attaque.
01:53:28 Après avoir travaillé et durcé la course tout à l'heure
01:53:32 dans la côte de Tézi.
01:53:35 Il avait prolongé l'effort de Lenny Martinez.
01:53:38 On voit que ce coureur lui aussi est là pour durcir la course.
01:53:43 Au profit peut-être de Ben O'Connor.
01:53:45 On a vu auparavant Nantes-Péterse le faire.
01:53:47 C'est le deuxième attaquant, Bastien Tronchon,
01:53:50 qui arrive à prendre le large.
01:53:52 C'est peut-être un peu tôt quand même pour le dire.
01:53:53 On va voir comment ça réagit derrière.
01:53:56 Le jeune Bastien Tronchon que l'on voit ici.
01:53:59 Avec quelques mètres d'avance sur le peloton.
01:54:02 C'est ambitieux, mais je ne pense pas qu'il le fasse pour lui.
01:54:07 Il n'a pas attaqué pour lui, il a attaqué pour faire travailler les autres.
01:54:10 Le but c'est vraiment d'épuiser les coéquipiers de Thibaut Pinot.
01:54:14 Derrière.
01:54:16 Parce que finalement l'équipage de Zerre est encore bien représenté.
01:54:22 Nantes-Péterse, peut-être n'est-il plus là.
01:54:25 Si, il est là.
01:54:27 Ça demande vérification quand même.
01:54:30 Vous l'avez vu ?
01:54:31 Oui, il y a quatre courants d'A.G. de Zerre dans le groupe principal.
01:54:34 Thomas nous confirme ça hors antenne.
01:54:37 Il est là, Ben O'Connor bien sûr le leader.
01:54:40 Clément Berthet également.
01:54:42 Ça fait 4 avec Bastien Tronchon qui est à l'avant du peloton maintenant.
01:54:46 Avec quelques mètres d'avance.
01:54:49 On est en train de plonger en direction de Salins-les-Bains.
01:54:54 Salins-les-Bains que vous allez découvrir dans quelques instants, quelques kilomètres.
01:55:01 Ça va aller très vite maintenant cette fin pour atteindre le pied de la montée vers le Mont Poupée.
01:55:07 Et on est en train de plonger vers le Mont Poupée.
01:55:10 Et on est en train de plonger vers le Mont Poupée.
01:55:13 Et on est en train de plonger vers le Mont Poupée.
01:55:18 Salins-les-Bains qui est une localité dont on va beaucoup parler dans le vélo.
01:55:24 Puisque hormis bien sûr ce tour du Jura où cette localité marque le pied du Mont Poupée.
01:55:32 Et bien il y aura également sur place l'arrivée de la cinquième étape du Critérium du Dauphiné.
01:55:37 Ce sera jeudi 8 juin.
01:55:40 Je le dis pour tous les gens de Franche-Comté qui souhaitent venir faire le déplacement ou qui sont sur place.
01:55:45 Le 8 juin, l'arrivée du Critérium du Dauphiné.
01:55:48 Une cinquième étape qui se lancera de Cormoranches sur Saône pour se terminer à Salins-les-Bains.
01:55:54 Vous voyez qu'il y a des difficultés.
01:55:55 La côte de Tézi notamment sur un circuit final qui sera franchi par les coureurs.
01:56:01 La côte d'Ivorie également.
01:56:03 Mais pas de Mont Poupée sur le Dauphiné.
01:56:05 Et puis puisque j'en suis à parler justement des courses qui passeront dans le secteur.
01:56:10 Je vous rappelle que le départ a été donné de Poligny ce matin.
01:56:13 Le départ de ce tour du Jura.
01:56:15 Poligny qui sera le 21 juillet, donc en troisième semaine du Tour de France.
01:56:19 Et bien l'arrivée, une arrivée inédite d'ailleurs, de la 19ème étape du Tour de France.
01:56:25 Une étape 100% jurassienne.
01:56:27 Avec le départ qui lui sera donné de Moiran en montagne.
01:56:31 Moiran c'est le sud du Jura.
01:56:33 La capitale du Jouet.
01:56:35 Direction Poligny, la capitale du comté en passant par Champagnole.
01:56:39 Salins-les-Bains qui décidément est un peu l'épicentre de ces courses de vélo.
01:56:42 Et la très longue ligne droite vers Poligny.
01:56:45 Ligne droite appelée à passer à la postérité.
01:56:48 Si l'on en croit les deals du Jura, je parle bien sûr du président du conseil départemental, Clément Pernot.
01:56:57 C'est parti dans le peloton.
01:56:59 Tous les coureurs enlèvent les gants, les vestes.
01:57:01 Dans 2 kilomètres, on est au pied du Mont Poupée.
01:57:04 C'est parti pour l'explication finale.
01:57:07 Tout à l'heure on a vu Victor Laffey victime d'une crevaison.
01:57:10 Thomas Beauclair, où en est-il maintenant ?
01:57:12 Il est dans les voitures.
01:57:16 Il a mis un petit peu de temps à revenir.
01:57:18 Mais bon, c'est pas plus mal.
01:57:20 Ça ne sert à rien de paniquer, de prendre trop de risques dans les descentes.
01:57:24 Victor qui, au métier, saute de voiture en voiture.
01:57:27 Avec Jean-Luc Joron qui est derrière lui pour l'assister.
01:57:31 Ça va rentrer dans l'ordre.
01:57:34 Mais forcément avec le froid, la pluie, on est un peu plus prudent.
01:57:37 Il faut rappeler que les coureurs sont transis de froid.
01:57:39 Il y en a pas mal qui doivent avoir les doigts bien gelés.
01:57:42 Et pour freiner et changer les vitesses dans ces moments-là, c'est très compliqué.
01:57:47 Victor qui est à 3 voitures de la queue du peloton.
01:57:50 Pour l'instant, 46 secondes de retard pour le peloton et l'homme intercalé.
01:57:56 Vous voyez qu'il a creusé un peu l'écart.
01:57:59 Quand même une dizaine de secondes d'avance.
01:58:02 Pour Alessandro Verré, c'est pas une avance évidemment très importante.
01:58:09 Mais ça oblige les équipiers de Thibaut Pinot à travailler.
01:58:14 Pardon, l'homme intercalé, c'est Sébastien Tronchon.
01:58:19 Alessandro Verré en première position.
01:58:22 Avec 30 secondes de retard.
01:58:25 Voilà Alessandro Verré ici.
01:58:27 Le visage décomposé.
01:58:29 Alessandro Verré qui entre dans Salin-les-Bains.
01:58:32 Et qui donne tout ce qu'il peut avec 30 secondes d'avance sur son pont suivant.
01:58:37 Bastien Tronchon de l'équipe AG2R Citroën.
01:58:39 Et le peloton, ou ce qu'il en reste, pointe à 47 secondes de l'homme de tête.
01:58:45 On est dans la traversée de Salin-les-Bains.
01:58:48 Célèbre pour les grandes salines.
01:58:50 Qui d'ailleurs sont classées au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2009.
01:58:54 La grande saline de Salin-les-Bains, c'est un ancien site de production de sel.
01:58:59 Qu'on appelait jadis l'or blanc, faut pas l'oublier.
01:59:03 Le sel était très précieux.
01:59:06 Et Salin-les-Bains a fait de ce bâtiment assez monumental.
01:59:11 Construit au XIIIe siècle à l'image d'une cathédrale.
01:59:15 Le monument emblématique de cette commune.
01:59:17 Et on peut visiter évidemment ce site totalement préservé.
01:59:23 Préservé et rénové.
01:59:26 Allez, moins de 10 kilomètres encore avant la fin.
01:59:29 Mais surtout, bien sûr, on approche du Mont Poupée.
01:59:32 On va avoir le profil de ce Mont Poupée.
01:59:35 Pour vous donner peut-être une indication plus précise.
01:59:39 Ce Mont Poupée dans sa portion finale.
01:59:41 Parce que ça va monter avant.
01:59:42 Ça va monter dès maintenant à Salin-les-Bains.
01:59:44 Mais une première rampe d'ailleurs assez difficile.
01:59:47 Pour s'élever sur les hauteurs de Salin-les-Bains.
01:59:49 Et là on vous montre uniquement les 4 derniers kilomètres.
01:59:51 C'est-à-dire au moment où l'on virera sur la gauche.
01:59:53 Pour prendre une petite route.
01:59:55 Avec des pourcentages.
01:59:56 Ce qu'on remarque tout de suite, c'est que c'est quand même très irrégulier.
01:59:59 C'est très très irrégulier.
02:00:00 On le voit bien sur ce graphique.
02:00:02 On a des passages au-delà des 10%.
02:00:04 Même 16% dans le dernier kilomètre.
02:00:06 Alors que la pente moyenne est de 8% sur les 4 derniers kilomètres.
02:00:10 Et la pente moyenne sur les 10 derniers kilomètres est de 5%.
02:00:13 Donc on a une première partie où les coureurs sont là.
02:00:16 Dans la traversée de Salin-les-Bains qui est un petit peu raide.
02:00:18 Autour de 7-8%.
02:00:19 Après il y aura un long moment de 3-4 kilomètres.
02:00:23 Où on aura des passages plus autour de 4-5%.
02:00:26 Donc là ça devrait reprendre un petit peu de vitesse.
02:00:28 Avant d'aller chercher cette dernière rampe de 4 kilomètres.
02:00:31 Qui on l'a vu est très difficile.
02:00:33 Alors Alessandro Verret qui rappelons-le.
02:00:35 Ne fait pas forcément le travail pour son compte personnel.
02:00:37 On l'a dit.
02:00:38 Mais plutôt pour Kevin Vauclin.
02:00:39 Kevin Vauclin qui est au sein du peloton en compagnie de Thibaut Pinot.
02:00:44 Kevin Vauclin que Charles-Antoine Norat a interrogé ce matin au départ du Tour du Jura.
02:00:48 Écoutez ce que disait le leader de cette formation Arkea Samsic.
02:00:52 Au sujet de ce final.
02:00:54 Oui, oui, j'ai fait.
02:00:56 J'aime bien.
02:00:57 C'est une belle bosse.
02:00:59 Qui est plutôt long, tirante.
02:01:01 Parce qu'il y a quand même le pied qui est roulant.
02:01:04 Et ensuite après un bon revêtement avec des forts pourcentages.
02:01:07 On va dire que ça peut peut-être ressembler un peu à un profil comme la Loge des Gardes.
02:01:11 Ou même comme le Montbouquet.
02:01:13 Donc pourquoi pas espérer de bonnes choses.
02:01:15 Kevin Vauclin qui a un peu la valeur montante dans le cyclisme français.
02:01:19 Qui a remporté le Tour des Alpes-Maritimes et du Var.
02:01:22 Et qui rappelez-vous la semaine dernière était présente sur le région Pays de la Loire-Tour.
02:01:27 Il avait eu l'occasion de prendre la 6ème place du classement final dans cette épreuve.
02:01:32 Remportée par le Danois Alexander Kamp.
02:01:34 Bastien Tronchon est sur le point de se faire reprendre maintenant par ses poursuivants.
02:01:39 C'est tout à fait normal.
02:01:41 On va sortir de cette station thermale de Salins-les-Bains.
02:01:45 Et il reste donc seulement Alessandro Verret aux avant-postes.
02:01:50 Avec encore 45 secondes d'avance.
02:01:52 Il fait un beau numéro Alessandro Verret.
02:01:54 Alors à la base il partait pour faire travailler les autres équipes et bénéficier à Vauclin.
02:01:59 Mais attention quand même, même si le final est très dur.
02:02:02 C'est un bon grimpeur.
02:02:04 Il a de l'avance. 45 secondes c'est pas rien de laisser 45 secondes d'avance à Alessandro Verret.
02:02:09 Je ne sais pas ce que vous en pensez mais Kevin Vauclin, le coureur d'Arkea juste derrière les groupes AMA.
02:02:17 C'est le seul qui n'a pas le visage marqué.
02:02:20 C'est assez impressionnant.
02:02:22 Kevin Vauclin qui n'est pas le seul coureur d'Arkea.
02:02:26 Verret devant certes mais on voit en sa compagnie également.
02:02:30 Le jeune Ewen Costew.
02:02:33 Il va falloir s'habituer à ces jeunes coureurs.
02:02:37 Ils sont très prometteurs, ils sont bourrés de talent.
02:02:40 Et on va entendre parler d'eux pendant un bon moment.
02:02:44 Alors justement la présence de leur équipier Alessandro Verret et Thomas Vaucler.
02:02:48 Verret à l'avant de la course avec encore 44 secondes.
02:02:51 Est-ce que ça change quelque chose en ce qui concerne les stratégies des uns et des autres à l'amorce de cette ascension du Mont Poupée ?
02:02:59 45 secondes ce n'est pas rien, surtout de la manière dont il n'est pas devant depuis le début.
02:03:04 Et tout le monde est un peu à armes égales.
02:03:06 Souvent un coureur à l'avant fait plus d'efforts.
02:03:08 Mais j'ai presque envie de dire qu'avec les conditions météo c'est à l'avantage de l'homme de tête.
02:03:12 Ce qui va peut-être obliger les favoris.
02:03:16 Alors pas Kevin Vauclin.
02:03:19 Je veux dire que ça peut déclencher plus tôt.
02:03:22 Parce que s'il maintient cette avance encore pendant quelques temps.
02:03:24 On ne peut pas attendre les deux derniers kilomètres.
02:03:26 Avec la ligne d'arrivée qui est proche on oublie la souffrance.
02:03:30 Mais c'est un peu pour moi, bien sûr c'est bien d'avoir un équité à l'avant.
02:03:36 Mais des fois ça empêche aussi de bouger à l'arrière.
02:03:38 Peut-être que si Kevin Vauclin avait l'envie ou les moyens de bouger de loin.
02:03:42 C'est un peu paradoxal mais la présence d'un équité à l'avant peut peut-être le freiner.
02:03:46 Alors que l'on a toujours Germagny en première position.
02:03:50 Ce qui me fait dire ce que disait Thomas.
02:03:54 On va peut-être devoir déclencher de bonheur.
02:03:56 C'est qu'il n'y a plus que Germagny pour Thibaut Pinot.
02:03:58 On l'a vu Germagny à son faciès.
02:04:01 Il commence quand même à acter.
02:04:04 Clairement ça fait très longtemps qu'il travaille déjà à l'avant.
02:04:06 Thibaut va peut-être devoir déclencher de bonheur.
02:04:09 Je pense que c'était son ambition de toute manière.
02:04:12 Donc ça ne va pas forcément le déranger.
02:04:14 Je pense qu'il aime bien ses efforts longs Thibaut.
02:04:16 Et je pense qu'il va faire parler la poudre.
02:04:19 Est-ce qu'on peut être à peu près assuré que Kevin Vauclin devrait pouvoir suivre,
02:04:25 accompagner, en tout cas tenter d'accompagner,
02:04:28 peut-être même sans trop de difficultés, une éventuelle offensive de Thibaut Pinot ?
02:04:32 Oui.
02:04:33 C'est votre pronostic ?
02:04:34 Clairement, on le voit bien, il est très facile.
02:04:36 Il se retourne encore, regardez, c'est lui là.
02:04:38 En troisième position, il se retourne, il fait un peu le point.
02:04:41 Ne pas oublier Ben O'Connor aussi, qui est là en cinquième position,
02:04:44 juste dans la roue de Kevin Vauclin.
02:04:47 On est vigilant, il y a Guillaume Martin aussi qui est là.
02:04:49 C'est peut-être le seul des favoris que nous on a cité,
02:04:52 qui n'a pas encore enlevé son imperméable, et ce qui va le garder jusqu'au sommet.
02:04:55 Mais voilà, clairement, tout le monde est là, tout le monde est à l'avant.
02:04:58 Mais oui, pour répondre à votre question, Vauclin a l'air vraiment très bien.
02:05:02 Ça préfigure un peu ce que l'on va voir,
02:05:05 l'affiche que l'on aura en partie du prochain Tour de Romandie,
02:05:10 qui d'ailleurs fera une incursion dans le Jura.
02:05:12 Je profite pour le préciser, mais alors plutôt dans le sud du département,
02:05:15 du côté de Saint-Claude, je crois.
02:05:17 Quoi qu'il en soit, Thibaut Pinot et Kevin Vauclin seront présents sur le Tour de Romandie,
02:05:21 que vous pourrez suivre à partir du 25 avril, tous les jours, en direct,
02:05:25 sur la chaîne d'équipe, le Tour de Romandie.
02:05:28 C'est une épreuve par étapes du World Tour,
02:05:30 une épreuve qui depuis très longtemps est prisée par les coureurs,
02:05:35 jadis pour préparer le Tour d'Italie.
02:05:37 Tour d'Italie qui est bien sûr au programme de Thibaut Pinot cette saison.
02:05:42 C'est la raison pour laquelle on attend un véritable test.
02:05:45 On rappelle que Thibaut Pinot a fait son retour à la compétition,
02:05:49 après ne plus avoir couru depuis Tireno-Adriatico.
02:05:54 Il n'avait pas de repères quant à sa condition physique,
02:05:57 il avait terminé 10ème de la course des deux mers.
02:06:01 Tireno-Adriatico, ce long week-end dans le Jura,
02:06:05 et ensuite une autre épreuve du World Tour, le Tour de Romandie,
02:06:08 avant le Tour d'Italie. Voilà le programme de Thibaut Pinot.
02:06:13 Alors attention, la Romandie c'est mortaux, peut-être pas Saint-Claude, mais mortaux.
02:06:17 On reste le long de la frontière entre la Suisse et la France.
02:06:23 - Et ça parle à l'oreillette là, pour Kevin Vauclin.
02:06:26 Est-ce que c'est des encouragements pour vérer à l'avant ?
02:06:29 Est-ce que c'est une stratégie ?
02:06:31 En tout cas, il demande des infos, on échange.
02:06:34 - Il demande qu'est-ce qu'il doit faire.
02:06:37 Il demande où il faut aller, ils ont pas d'écart, etc.
02:06:40 Forcément il demande des informations, mais dans moins d'un kilomètre,
02:06:43 les coureurs vont prendre sur la gauche et attaquer les forts pourcentages.
02:06:47 C'est là que ça va bouger. Un kilomètre il reste.
02:06:50 Et ça va être le money time.
02:06:53 - En tout cas, Germani apparemment il a quand même rempli sa mission,
02:06:57 parce que non seulement il travaille depuis longtemps,
02:06:59 il a couru après tous ces coureurs qui ont attaqué les uns après les autres.
02:07:03 Vérer, il arrive à lui reprendre du temps.
02:07:05 On va peut-être pas lui demander l'impossible, c'est-à-dire de revenir sur Vérer.
02:07:09 Ce sont les attaquants qui auront par voie de conséquence
02:07:13 la possibilité de revenir sur l'homme de tête échappé depuis déjà un bon petit moment.
02:07:18 - Un gros boulot du chouenne italien.
02:07:21 - Il y a un paquet de coureurs en queue de peloton.
02:07:30 Ils se disent "bon, pourvu que ça n'attaque pas, trop tôt dans la partie raide,
02:07:34 parce que ça va être long".
02:07:37 C'est un énorme Speeders qui se débarrasse du dernier gilet.
02:07:41 - La tenue à la voiture qu'il faut ramasser sur la droite,
02:07:44 juste après le petit camion gris, j'ai jeté ma veste.
02:07:56 - Maintenant, il faut aller pour l'homme qui emmène ce peloton
02:08:01 jusqu'au café du Mont Poupée. Pourquoi ce café ?
02:08:05 C'est l'endroit précis où l'on tourne à gauche
02:08:08 et où l'on aborde les 4 derniers kilomètres d'ascension sur une route plus étroite.
02:08:12 Là, on est sur une route large, sur une route plus étroite,
02:08:15 beaucoup plus difficile, évidemment.
02:08:18 On va arriver dans les 4 derniers kilomètres sur les pentes les plus raides de ce Mont Poupée.
02:08:23 L'homme de tête peut profiter, à l'instant où l'on vous parle,
02:08:27 d'un replat où l'on peut remettre le grand plateau.
02:08:31 Et voici le café dont je vous parlais, le café du Mont Poupée, le virage à gauche.
02:08:35 Et la montée du Mont Poupée, à proprement parler, on vous montrait le graphique.
02:08:39 On va vous le remontrer à nouveau, ce graphique.
02:08:41 Le graphique de l'ascension du Mont Poupée.
02:08:43 Là aussi, il s'agit d'un site qui est appelé à la postérité, parce que pourquoi ?
02:08:47 Dans le Jura, on a bien sûr la planche des Belles Filles,
02:08:50 qui ces dernières années a été magnifiée par le Tour de France.
02:08:54 Le Mont Poupée, je suis bien d'accord que ce n'est pas tout à fait le Jura,
02:08:58 c'est plutôt les Vosges, la planche des Belles Filles.
02:09:01 Mais on reste quand même dans le même secteur, un secteur assez proche.
02:09:04 Le Mont Poupée, ça peut être justement la planche des Belles Filles de demain.
02:09:08 C'est en tout cas le souhait, évidemment, ici, de beaucoup d'habitants.
02:09:12 Et d'ailleurs, on a vu venir Christian Prudhomme, le patron du Tour de France,
02:09:16 pour constater de ses yeux que le Mont Poupée était effectivement une montée intéressante.
02:09:20 Je n'en dis pas plus. On connaît de toute façon le parcours du prochain Tour de France.
02:09:24 Ce ne sera pas pour cette année, c'est évident.
02:09:27 Mais peut-être, en tout cas, c'est un joli test que l'on va vivre
02:09:30 et qui sera sûrement très observé par les organisateurs de la Guerre.
02:09:34 Est-ce qu'on pourra faire le super Mont Poupée ?
02:09:37 Je n'arrive pas dans un chemin.
02:09:39 Il y a possibilité. Alors, ils vont vraiment jusqu'à l'extrême limite du goudron.
02:09:43 Parce que le Mont Poupée, on y monte, mais on ne peut pas redescendre.
02:09:47 Enfin, si, on peut redescendre, mais en faisant demi-tour.
02:09:50 Alors, en revanche, on peut effectivement augmenter cette montée.
02:09:53 Allez, c'est parti.
02:09:55 On va dire que c'est le pied authentique en termes de topographie, ici,
02:09:59 qui vient d'être franchi par les armes à nipot.
02:10:01 Thibault lui a dit, dernier relais.
02:10:03 Au sprint.
02:10:05 C'est terminé. Thibault y va tout de suite.
02:10:08 Allez, c'est reparti.
02:10:10 Et immédiatement, Kevin Vauclin s'est placé dans sa roue, comme prévu.
02:10:13 Ça s'écarte déjà, derrière, en 5/6ème position.
02:10:16 Déjà, des coureurs qui s'écartent. Ben O'Connor qui est là.
02:10:19 Dans le spitter. C'est Arrieta qui est là pour l'équipe Karn Pharma.
02:10:22 Et d'ailleurs, ces cinq classes sont peut-être en train de se détacher.
02:10:24 Et Guillaume Martin est là.
02:10:26 Ça fait 6. Est-ce qu'on va suivre derrière ?
02:10:28 Thomas, qu'est-ce que vous voyez derrière ce peloton, justement,
02:10:32 ou ce qu'il en reste, les coureurs en difficulté ?
02:10:37 Je vois la même chose que vous, les 5/6 coureurs.
02:10:40 Je vois surtout que la pente est extrêmement raide.
02:10:43 Ça fait un gros changement.
02:10:46 Des dégâts, forcément.
02:10:48 Avec, je crois que c'est Clément Berthet qui a un petit peu de mal à suivre.
02:10:52 Sinon, les 5/6 de devant qui sont bien compacts.
02:10:56 Ça coince, forcément, pour pas mal de coureurs.
02:10:59 Alors, personne ne vient contrer.
02:11:01 Ben O'Connor qui contre Thibault Pideau, maintenant.
02:11:04 Ça va se partir. On n'a pas réagi. Si, Vauclin réagit.
02:11:07 Je pense que Thibault ne voulait pas faire l'effort.
02:11:09 Pour Kevin Vauclin, il a laissé faire.
02:11:11 Et c'est Kevin Vauclin qui réagit.
02:11:12 Oh, il est facile.
02:11:13 Kevin Vauclin est revenu très facilement en 3-4 coups de pédale.
02:11:16 Et on peut dire que le démarrage de Ben O'Connor n'aura pas eu, peut-être, les effets souhaités.
02:11:23 Il y a un spectateur, c'est logique, qui va contrer.
02:11:26 Peut-être avec Arrieta dans la roue.
02:11:28 Ça joue le surnom.
02:11:30 Le surnom, ils sont deux.
02:11:33 Ça va être chacun son tour.
02:11:35 Ça ne joue pas le surnom. Ben O'Connor est en difficulté derrière.
02:11:38 Il n'arrive même pas à suivre Thibault Pideau.
02:11:39 Regardez, il n'est plus là. Ben O'Connor.
02:11:41 On joue la carte non-speaker.
02:11:42 Ça, peut-être bien pour l'équipage d'Arsenal.
02:11:43 Oui, il a explosé. Ben O'Connor à l'arrière.
02:11:45 Pas de problème en revanche pour Arrieta.
02:11:47 Pas de problème pour Vauclin, pour Guillaume Martin et Thibault Pideau
02:11:51 qui ferment la marche dans ce groupe de 5 coureurs qui est en train de se détacher.
02:11:57 On revient déjà sur Véret.
02:12:00 Alessandro Véret.
02:12:01 Est-ce qu'il va avoir un rôle à jouer pour Kevin Vauclin ?
02:12:04 Ça va aller trop vite pour Véret. Je ne pense pas qu'il pourra suivre.
02:12:07 Le compte de Kevin Vauclin se fait sentir.
02:12:11 Ben O'Connor n'est plus là.
02:12:14 Amand Spiter, Arrieta, Vauclin, Thibault Pideau et Guillaume Martin dans ce premier groupe.
02:12:22 Les équipes attendues ont répondu présents.
02:12:26 On sait que la formation Total Energy aurait aimé se mêler au débat.
02:12:29 Mais il lui manque une carte maîtresse.
02:12:32 Pierre Latour qui n'a pas pu prendre le départ victime d'une chute hier.
02:12:35 Il souffre d'une commotion cérébrale.
02:12:37 Il est donc au repos en espérant qu'il se rétablisse très vite après la chute dont il a été victime hier.
02:12:42 Notamment en compagnie de Victor Delaparte et de son coéquipier.
02:12:46 Finalement il a quand même les ressources pour prendre un long relais.
02:12:52 Alessandro Véret après avoir mené cette échappée.
02:12:54 Enfin à la faveur bien sûr des 5 hommes.
02:12:56 Enfin 6 maintenant.
02:12:57 Ça revient quand même de l'arrière.
02:12:59 Avec Ben O'Connor et Victor Lapet.
02:13:02 Victor Lapet qui a été victime d'une crevaison avant d'aborder bien sûr ce mont Coulpé.
02:13:06 Qui a réussi à réintégrer ce peloton.
02:13:09 Et qui parvient pour l'instant à suivre, en tout cas à revenir sur ce groupe qui s'était légèrement détaché.
02:13:15 Alors ça fait combien ?
02:13:19 8 coureurs.
02:13:20 Et derrière est-ce qu'on va revenir ?
02:13:22 Parce qu'Alessandro Véret, là ça temporise quand même un petit peu.
02:13:25 Avant peut-être le virage de la Croix.
02:13:27 Il y a une croix effectivement qui existe dans cette montée du mont Coulpé.
02:13:31 Et cette croix marque le pied d'un véritable mur.
02:13:35 Un mur avec des pourcentages à quoi ? Combien ?
02:13:37 16.
02:13:38 16% au maximum.
02:13:40 C'est évidemment un changement de rythme très difficile.
02:13:42 Alors que l'on est déjà dans cette ascension depuis un bon moment.
02:13:45 Et c'est bien sûr le moment le plus pentu de cette ascension.
02:13:50 Ça va comme ça continuer pendant 500 mètres sur des pourcentages très élevés.
02:13:54 Et ensuite la pente s'adoucit quelque peu jusqu'à la ligne d'arrivée.
02:13:59 La ligne d'arrivée qui est quasiment sur du plat.
02:14:02 On continue d'enlever les vestes là.
02:14:05 Victor Laffey qui a jeté sa veste. On a vu Ben O'Connor aussi.
02:14:09 Victor Laffey le vainqueur hier de la classique Grand Besançon.
02:14:13 Et qui est à l'arrière de ce groupe avec la présence de son équipier Guillaume Martin.
02:14:18 Et ça rentre de l'arrière.
02:14:19 C'est Clément Berthet qui est rentré pour l'équipe Azersone.
02:14:22 Guillaume Martin qui attaque. Thibaut Pinot qui suit.
02:14:24 Nantes Peters, Vauclin.
02:14:26 Guillaume Martin qui attaque dans ses forts pourcentages.
02:14:30 Une attaque à la Guillaume Martin. C'est pas explosif.
02:14:36 Mais comme il est capable de prolonger cet effort.
02:14:39 Ça peut provoquer la rupture de certains coureurs.
02:14:42 Et d'ailleurs son équipier Victor Laffey en fait un peu l'effret.
02:14:45 Il a du mal à suivre à l'arrière de ce groupe.
02:14:48 Alors que l'on a aperçu José Manuel Diaz pour l'équipe Burgos.
02:14:52 Qui était sur le point de recoller.
02:14:54 Alors que O'Connor se fait lâcher à nouveau.
02:14:57 Ben O'Connor en difficulté.
02:14:59 C'est Berthet qui est derrière.
02:15:01 Et là c'est Vauclin qui est derrière.
02:15:03 On a Guillaume Martin qui essaye d'y aller. Thibaut Pinot.
02:15:07 Alors là il y a un écart par contre. Contrairement à l'attaque de Guillaume Martin.
02:15:10 Il est parti.
02:15:12 Kevin Vauclin. Alors attendez. Il est parti. On va voir ça.
02:15:15 En tout cas il a fait le trou par rapport aux autres.
02:15:18 On n'arrive pas à réagir.
02:15:20 On n'est pas encore passé à la croix.
02:15:28 Et ce fameux mur qu'il y a à franchir.
02:15:30 Et je ne sais pas ce que vous en pensez.
02:15:32 Mais je me demande si Thibaut Pinot ne fait pas aussi un peu preuve de prudence.
02:15:34 En se disant on peut en garder sous la pédale.
02:15:36 Je ne pense pas non.
02:15:37 Quand on a Vauclin qui attaque comme ça.
02:15:38 A un peu plus de 2 km de l'arrivée. Il faut y aller.
02:15:40 Il ne faut surtout pas s'amuser à temporiser.
02:15:43 Allez. Mano Connor qui rentre.
02:15:45 Sur le groupe Thibaut Pinot.
02:15:47 Il y a un autre scooter dans ce groupe.
02:15:49 Il y a Arrieta. Il y a Guillaume Martin.
02:15:51 Et Victor Laffey aussi qui est là.
02:15:53 Et effectivement Kevin Vauclin est en train de creuser l'écart par rapport à ses poursuivants.
02:15:58 A 2 km de l'arrivée.
02:16:00 Le vainqueur du tour des Alpes-Maritimes et du Var.
02:16:04 Ici dans des conditions complètement différentes.
02:16:07 Et bien il est en train de s'envoler peut-être bien.
02:16:11 Vers la victoire. C'est trop tôt pour le dire.
02:16:13 Mais de s'envoler par rapport à ses adversaires.
02:16:15 Sur les pentes escapées du Mont Poupée.
02:16:18 Alors certes il va y avoir ce mur à la flamme rouge.
02:16:25 Mais je vous l'ai dit tout à l'heure.
02:16:26 Après la pente ça planisse.
02:16:28 Ce qui ne sera pas défavorable à Kevin Vauclin.
02:16:30 C'est la raison pour laquelle on réagit avec Guillaume Martin maintenant.
02:16:32 Et qui porte un effort.
02:16:34 Suivi par Thibaut Pinot.
02:16:36 Avec juste derrière Thibaut Pinot, Nance Péters.
02:16:39 Et enfin Victor Laffont.
02:16:41 Derrière Ben O'Connor on accuse le coureur.
02:16:48 On le sent. Ben O'Connor il est un peu en temps en dessous.
02:16:51 Igor Arrieta qui est juste derrière lui.
02:16:54 Et qui à chaque fois semble lisser son effort.
02:16:57 Pour à chaque fois recoller un petit peu à ce groupe.
02:17:00 Qui est pour l'instant le groupe des battus.
02:17:02 Puisqu'il possède 13 secondes de retard sur Kevin Vauclin.
02:17:07 Guillaume Martin n'arrive pas à se débarrasser de Thibaut Pinot.
02:17:11 Et ça l'agace.
02:17:13 Et du coup il stoppe son effort.
02:17:15 Ce qui fait plutôt le jeu de l'homme de tête.
02:17:17 Il fait le jeu de l'homme de tête exactement.
02:17:19 Mais après je pense que pour Guillaume il faudrait peut-être essayer de rouler.
02:17:22 De maintenir Kevin Vauclin à distance.
02:17:25 Pour jouer la carte de Laffey.
02:17:27 Mais non Laffey est détensé.
02:17:29 Ça va trop vite pour lui.
02:17:31 Guillaume Martin ce ne sont pas des accélérations qui paraissent impressionnantes.
02:17:35 Mais ça dure longtemps.
02:17:37 Ce ne sont pas des attaques impressionnantes.
02:17:39 Mais il maintient son effort pendant un bon moment.
02:17:41 Et là voilà il n'arrive pas à lâcher ses adversaires.
02:17:44 Thibaut Pinot, Nance Peters.
02:17:46 Et du coup il coupe son effort.
02:17:48 Et c'est bien très très bien parti pour Kevin Vauclin.
02:17:50 Le favori de...
02:17:52 Je ne sais plus qui c'est qui l'a mis favori.
02:17:54 Allez attention Nance Peters.
02:17:56 Qui porte une accélération à son tour.
02:17:59 Allez Nance qui tente.
02:18:01 Là-haut il y a une petite bascule.
02:18:03 Il va faire un peu de frein pour se relancer.
02:18:05 Oui ça va même redescendre.
02:18:07 Pour aller chercher cette croix effectivement.
02:18:10 Qui marque le pied du mur.
02:18:12 Nance Peters il est redoutable.
02:18:14 Quand il joue la gagne en principe.
02:18:16 Il la met souvent au fond.
02:18:18 Donc il ne va pas se laisser abattre comme ça.
02:18:21 Vous avez vu quand même tout à l'heure.
02:18:23 Kevin Vauclin il a parté une seule attaque.
02:18:26 Une seule attaque très tranchante.
02:18:28 Thomas Vauclair vous en pensez quoi ?
02:18:31 Je pense qu'il avait très confiance en ses moyens.
02:18:35 Que son équipe avait énormément confiance en lui.
02:18:38 Sur les stratégies d'envoyer un coureur en éclaireur.
02:18:42 Et puis là il n'y a pas de secret à cet endroit là.
02:18:44 Mais attention tout de même.
02:18:46 Parce que justement au moment de la bascule.
02:18:48 Sur l'effort de Nance Peters.
02:18:50 Ils étaient revenus à moins de 10 secondes.
02:18:52 Et on arrive maintenant dans les pourcentages difficiles.
02:18:54 Les fameux pourcentages à 16%.
02:18:56 Avec 12 secondes.
02:18:58 Avec 12 secondes d'avance pour Kevin Vauclin à la flamme rouge.
02:19:02 Et regardez tout ce petit monde qui s'est déguisé.
02:19:05 C'était pour rendre hommage non pas à Lacroix.
02:19:07 Mais à Théo Delacroix.
02:19:09 Théo Delacroix qui a fait ses armes à Jurassic Rift.
02:19:12 Ce sont ses équipiers.
02:19:14 Les jeunes également du club.
02:19:16 Les enfants de Didier Morola aussi au passage.
02:19:18 On en a reconnu un d'ailleurs.
02:19:20 Il ne pourra pas nous le dire le contraire.
02:19:22 Quoi qu'il en soit.
02:19:24 Ils étaient là pour soutenir Théo Delacroix.
02:19:26 L'enfant du pays.
02:19:28 Qui figurait dans l'échappée matinale.
02:19:30 Mais qui malheureusement a été repris beaucoup trop tôt.
02:19:32 Pour passer ici aux avant-postes.
02:19:34 Là c'est très bien parti.
02:19:36 Maintenant à 700 mètres.
02:19:38 Pour Kevin Vauclin.
02:19:40 Peut-il encore perdre ?
02:19:42 On voit Thibault Pinot ici.
02:19:44 Qui réagit à l'accélération de Guillaume Martin.
02:19:46 Alors que Nance Peters est à la rupture.
02:19:48 Il est limite.
02:19:50 Guillaume Martin qui a tenté de relancer.
02:19:52 Mais clairement ça va le faire pour Vauclin.
02:19:54 On se regarde trop.
02:19:56 On n'a pas été en mesure de pouvoir réagir.
02:19:58 Et puis là maintenant il n'y a même plus de point de mire.
02:20:00 Avec le brouillard on ne l'aperçoit même plus Kevin.
02:20:02 Thomas Brièvement.
02:20:04 Est-ce que le fait de ne pas avoir couru.
02:20:06 De ne pas avoir disputé la classe.
02:20:08 Est-ce que c'est un avantage à Kevin Vauclin.
02:20:10 Ou tout simplement il est en train à 21 ans.
02:20:12 De nous dévoiler une fois de plus sa classe.
02:20:14 Qui est quand même assez considérable.
02:20:16 Deuxième option.
02:20:18 Aujourd'hui c'est un très beau numéro.
02:20:20 Ça valide le test des conditions météo.
02:20:22 Kevin Vauclin a dit en avant-course.
02:20:24 Que ça ne le gênait pas en interview.
02:20:26 Et force est de constater que c'est le cas.
02:20:28 Moi je tire un grand coup de chapeau à tous les coureurs.
02:20:30 Pour avoir su affronter ces conditions météo.
02:20:32 En tout cas on doit être content du côté de Sébastien Hinault.
02:20:34 Le directeur sportif de cette formation Arkea-Samsic.
02:20:36 Qui peut attester effectivement.
02:20:38 Cet état de forme maintenu.
02:20:40 Et ce niveau très haut de Kevin Vauclin.
02:20:42 Qui résiste à Thibaut Pileau.
02:20:44 Qui résiste à Guillaume Martin.
02:20:46 Qui résiste également à Nantes-Peters.
02:20:48 Thibaut Pileau a beau tout donné ici.
02:20:50 Sur cette épreuve.
02:20:52 Evidemment qu'il avait pointé.
02:20:54 Qu'il espérait pouvoir inscrire à son palmarès.
02:20:56 Et bien un petit peu à l'image d'hier.
02:20:58 Il a terminé 5ème.
02:21:00 Là il va devoir se contenter d'un accès site.
02:21:02 On est sur les dernières pentes difficiles.
02:21:04 Kevin Vauclin a creusé l'écart.
02:21:06 Il ne peut plus être repris maintenant.
02:21:08 Sauf accident.
02:21:10 Kevin Vauclin va s'imposer.
02:21:12 Même si Thibaut Pileau est en train de mettre en difficulté.
02:21:14 Ses compagnons d'échappée.
02:21:16 Il fait mal.
02:21:18 On l'aperçoit toujours pas.
02:21:20 Avec ce brouillard.
02:21:22 Regardez Thibaut Pileau.
02:21:24 Qui a remis encore du braquet.
02:21:26 Qui relance encore une fois.
02:21:28 Pour Nantes-Peters.
02:21:30 Je pense que là pour le podium.
02:21:32 Ça semble compromis.
02:21:34 Kevin arrive à la bascule.
02:21:36 Dans les 150 derniers mètres.
02:21:38 C'est tout plat.
02:21:40 Voire même limite en descente.
02:21:42 Oui juste sur les 50 derniers mètres.
02:21:44 Effectivement ça va venir.
02:21:46 On peut se rassurer.
02:21:48 Kevin Vauclin qui va remporter.
02:21:50 Ce tour du Jura.
02:21:52 Magnifique succès.
02:21:54 Pour Kevin Vauclin.
02:21:56 Qui s'impose.
02:21:58 Qui a le temps de réajuster son maillot.
02:22:00 Et qui remporte tout simplement.
02:22:02 Une 3ème victoire.
02:22:04 Inscrite à son palmarès.
02:22:06 Après sa victoire d'étape.
02:22:08 Obtenue sur les routes du tour des Alpes.
02:22:10 Maritime et Duvar.
02:22:12 Et surtout la victoire au classement final.
02:22:14 Le tout début d'année.
02:22:16 Thibaut qui va faire 2ème.
02:22:18 Devant Guillaume Martin.
02:22:20 Léli Martinez avait fait 2ème de la classique.
02:22:22 Grand Besançon.
02:22:24 Thibaut Pinot fait 2ème du tour du Jura.
02:22:26 Derrière Nantes-Peters qui prend la 4ème place.
02:22:28 Ben O'Connor qui va aller chercher une 5ème place.
02:22:30 Lui qui aura géré cette montée.
02:22:32 Avec ses moyens du moment.
02:22:34 Regardez le visage d'effet de Kevin Vauclin.
02:22:36 Franchement après l'effort qu'il s'est imposé.
02:22:38 Il fait le malgré tout.
02:22:40 Une très belle impression.
02:22:42 En tout cas il nous aura impressionné.
02:22:44 Lors de cette magnifique arrivée du Mont Poupée.
02:22:46 Avec Victor Laffey qui prend la 7ème place.
02:22:48 Le 2ème homme de l'équipe Cofidis.
02:22:50 Vainqueur hier de la classique Grand Besançon.
02:22:52 Allez c'est pas terminé.
02:22:54 Puisque l'on voit maintenant arriver.
02:22:56 Un groupe de 3 coureurs.
02:22:58 Avec notamment un coureur de l'équipe Léopard.
02:23:00 Que l'on n'avait pas vu d'ailleurs auparavant.
02:23:02 Mais qui est là.
02:23:04 Et ils arrivent pour la 9ème place.
02:23:06 Il y a encore des places dans le top 10.
02:23:08 Mais on passe tout de suite la parole.
02:23:10 Pour une première réaction de Kevin Bauclin.
02:23:12 A Charles-Antoine.
02:23:14 - Oui alors Patrick, Kevin est en train de tousser.
02:23:16 Il a froid évidemment.
02:23:18 Kevin les conditions sont compliquées.
02:23:20 Mais elle est là.
02:23:22 Cette magnifique victoire que vous attendiez ce printemps.
02:23:24 Et vous avez parfaitement mené la baraque.
02:23:26 Dans les derniers kilomètres.
02:23:28 - Oui le début était un peu compliqué pour la mise en route.
02:23:30 Je sentais encore la séquelle de la chute.
02:23:32 C'était dur.
02:23:34 Et un tempo assez casse-pattes.
02:23:36 Et finalement à la fin.
02:23:38 Alessandro a fait une super échappée.
02:23:40 Ça a permis d'être bien placé derrière.
02:23:42 Et de ne pas mettre un coup de pédale.
02:23:44 Quand j'ai senti, je suis parti.
02:23:46 - Vous êtes encore jeune.
02:23:48 Faut le rappeler aux téléspectateurs.
02:23:50 On a l'impression que vous courez comme un coureur très expérimenté.
02:23:52 Vous avez parfaitement géré cette fin de course.
02:23:54 Comme vous l'avez dit avec Alessandro.
02:23:56 La tactique archéa était parfaite.
02:23:58 - Oui la tactique était parfaite.
02:24:00 Mais surtout parce qu'on a des mecs solides.
02:24:02 Et très solidaires aussi.
02:24:04 C'est un travail d'équipe.
02:24:06 On a survécu à un coup d'avance.
02:24:08 On a été très attentifs.
02:24:10 On a fait un super travail d'équipe.
02:24:12 Je suis content de finaliser leur travail.
02:24:14 - C'était un avantage de ne pas courir hier ?
02:24:16 - Oui peut-être.
02:24:18 Mais il y a des grands champions qui enchaînent des grands tours de salle.
02:24:22 Ça ne leur faisait pas peur.
02:24:24 Et maintenant à moi non plus.
02:24:26 Avec les courses que j'ai faites.
02:24:28 Ça peut être aidé.
02:24:30 - Merci Kevin. Félicitations.
02:24:32 - Bravo Kevin Vauclin.
02:24:34 On est dans le brouillard.
02:24:36 L'impression sur la ligne d'arrivée est incroyable.
02:24:38 Ils arrivent en sortant du brouillard à 250 m.
02:24:40 Comme des guerriers.
02:24:42 En train de dompter ce Mont Coupé.
02:24:44 Quel numéro de Kevin Vauclin.
02:24:46 Ils arrivent épuisés.
02:24:48 Il en a perdu ses gants.
02:24:50 Ils sont restés une longue minute sur la ligne.
02:24:52 Mesdames et Messieurs, quel talent ce Kevin Vauclin.
02:24:54 - Il a encore de la marge.
02:24:56 Il trimballait tous ses vêtements de pluie dans son dos.
02:24:58 Il avait la veste.
02:25:00 Il est épatant.
02:25:02 - Je suis très content de parler de Kevin Vauclin.
02:25:04 - Il va aller où Kevin Vauclin ?
02:25:06 - Au Tour de Romandie apparemment.
02:25:08 - Ce n'était pas trop le meilleur plan.
02:25:10 - Pourquoi pas sur les routes du Tour de France cet été.
02:25:12 - C'est ce que vous feriez.
02:25:14 Vous pensez que ce serait une bonne idée.
02:25:16 On parle d'un grand tour.
02:25:18 Pour lui à disputer.
02:25:20 Il peut y avoir la Volta.
02:25:22 Il peut y avoir le Tour de France.
02:25:24 Ce ne serait pas tôt pour Kevin Vauclin.
02:25:26 - Ça ne marche plus ce système.
02:25:28 Il faut faire une Volta, un Giro.
02:25:30 Il faut en profiter quand tout va.
02:25:32 Les planètes sont alignées.
02:25:34 Il faut saisir les opportunités.
02:25:36 - On fait le classement avec vous.
02:25:38 Thibaut Pinot deuxième à domicile.
02:25:40 - Derrière un épatant Kevin Vauclin.
02:25:42 Il n'est plus au stade de la confirmation des talents
02:25:44 qu'on avait vu apparaître
02:25:46 lorsqu'il terminait deuxième du Tour du Luxembourg.
02:25:48 L'année dernière, deuxième du Tour du Poitou-Charentes.
02:25:50 Il a franchi un cap.
02:25:52 On sait maintenant qu'il peut les remporter.
02:25:54 C'est une course difficile.
02:25:56 Que ce soit une course plus difficile
02:25:58 que ce soit une course par étapes
02:26:00 comme en début de saison
02:26:02 ou une course d'un jour comme aujourd'hui.
02:26:04 On l'attend maintenant sur le World Tour
02:26:06 pour qu'il confirme le Tour de Romandie
02:26:08 où il retrouvera Thibaut Pinot à la troisième place.
02:26:10 Guillaume Martin qui revient en forme.
02:26:12 Ça va être assez rassurant pour lui qui était un peu dans le doute.
02:26:14 Nantes-Péters quatrième mais à 23 secondes.
02:26:16 Ben O'Connor dans le sillage de son coéquipier.
02:26:18 A noter que Victor Laffey
02:26:20 est le deuxième homme de l'équipe Cofidis.
02:26:22 C'est la seule équipe d'ailleurs
02:26:24 avec la formation AG2R Citroën
02:26:26 à compter plusieurs coureurs dans le top 8.
02:26:28 Merci Patrick Chassé pour ces deux jolies courses
02:26:30 qu'on a suivies aujourd'hui et hier.
02:26:32 Victoire de Victor Laffey hier
02:26:34 sur la classique Grand Besan,
02:26:36 victoire de Kevin Vauquelin
02:26:38 aujourd'hui sur le Tour du Jura.
02:26:40 Merci Christophe, merci Pierre également.
02:26:42 Merci à toutes les équipes de la chaîne L'Equipe.
02:26:44 Merci à Charles-Antoine Nora,
02:26:46 merci à toutes les équipes d'AMP Visuel.
02:26:48 Parce que si le peloton a fait un sacré boulot aujourd'hui,
02:26:50 c'est aussi le cas de tous ces gens
02:26:52 qui nous permettent de suivre les courses en direct
02:26:54 et qui font des courses en terrible comme ça.
02:26:56 Voilà pour ce qu'on va suivre aujourd'hui.
02:26:58 Je vous donne rendez-vous pour le cyclisme
02:27:00 en tout cas sur le Tour des Alpes.
02:27:02 Ce sera à partir de lundi jusqu'à vendredi
02:27:04 et ensuite le Tour de Romandie la semaine suivante.
02:27:06 On n'en a pas fini avec le cyclisme
02:27:08 ni avec la montagne sur la chaîne L'Equipe.
02:27:10 Allez, je vais laisser la main à Benoît Cossé
02:27:12 parce que ça y est, on est à deux doigts maintenant
02:27:14 de partir pour 24h au Mans.
02:27:16 Exactement, sur les deux roues toujours.
02:27:18 Allez vous mettre à l'abri bien entendu
02:27:20 après les conditions dantesques.
02:27:22 24h en moto, nos directs s'enchaînent
02:27:24 on vous l'a dit depuis 11h ce matin.
02:27:26 Après le vélo, les 24h en moto,
02:27:28 les images spectaculaires du départ dans un instant
02:27:30 et puis on enchaînera avec la Ligue 2.
02:27:32 Ce soir c'est le choc entre Nîmes et Le Havre.
02:27:34 Écoutez la Marseillaise en direct du Mans.
02:27:36 Tiens, on l'écoute.
02:27:38 Pause et le départ dans quelques instants.
02:27:46 A tout de suite.
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