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Retrouvez le replay de l'après course du 15/06/2023.

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Sport
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00:00 [Musique]
00:09 Regardez cette image, ça se passe quelques secondes après la ligne d'arrivée,
00:13 après que Remco Evenpool ait franchi cette ligne,
00:15 Juan Ayuso qui s'est imposé sur cette étape du Tour de Suisse, la cinquième,
00:19 qui discute avec, oui, Remco Evenpool, le champion du monde en personne,
00:24 qui a perdu du temps, encore Remco Evenpool,
00:26 aujourd'hui, il est même dixième de cette étape, il est arrivé à 1 minute 20 de Juan Ayuso.
00:32 On va se faire bien sûr le point sur l'étape et le classement en général,
00:35 tout de suite déjà avec Patrick Chassé,
00:37 et puis on reviendra sur ce grand talent qu'est Juan Ayuso juste après.
00:40 Patrick, on fait le point sur le classement de l'étape déjà.
00:42 Oui, effectivement, un classement donc qui va être, pour l'étape, en faveur,
00:47 on l'a vu, de l'Espagnol Ayuso, à noter qu'il y a deux coureurs qui sont dans le top 10,
00:52 deux coureurs espagnols qui sont dans le top 10 de ce classement.
00:55 Ça aurait été mieux de le voir, le classement.
00:57 Allez-y, je vous le fais, en premier, comme ça, en premier.
01:00 Voilà, vous l'avez effectivement, avec Matias Kjellmose,
01:03 qui a donc terminé cette étape avec 54 secondes de retard en tête d'un groupe
01:08 où il y avait cinq coureurs, Peyu Bilbao, Rigoberto Urán, Romain Bardet et Wilco Kelderman.
01:14 Rui Costa, un petit peu derrière, Félix Gall,
01:16 qui a pris une cassure avec quatre secondes de retard par rapport au leader de la course.
01:20 Voilà donc en ce qui concerne le classement, les principaux,
01:23 et puis surtout derrière, Ehven Opoel, qui a perdu du temps encore aujourd'hui.
01:27 Eh oui, Remco Ehven Opoel, dixième de cette étape à 1,20.
01:29 Derrière, on retrouve aussi des coureurs comme Eutebroecks,
01:32 notamment, qui a terminé douzième à 1,21 également.
01:35 Je le pointe parce que c'était le favori de Pierre Carré aujourd'hui.
01:39 Il est loin quand même.
01:41 Il est loin quand même.
01:42 Mais il n'a pas encore… Il grandit. Petit à petit, il pose ses bases.
01:46 Vous pointez le favori de Pierre qui fait douzième et puis nous, en fait, on est devant.
01:49 Exactement, ça dépend de la discussion.
01:51 D'accord, j'ai bien compris.
01:52 Arrêtez de râler un petit peu.
01:54 Vous êtes le grincheux de Sala-Fontey.
01:57 Moi, j'ai dit Félix Gall, il fait huitième d'étape, mais bon, ça n'est pas…
02:00 Non, on s'en moque. On s'en moque complètement.
02:02 On va vous zapper d'ailleurs.
02:04 À chaque fois que vous allez ouvrir la bouche, on va vous interdire de parler, Christophe Ribeland.
02:06 Tant que j'ai raison, ça me va.
02:08 On va tout de suite faire le classement général avec Patrick Chassé.
02:13 Le classement général, effectivement, qui permet à Askelmose de reprendre le maillot à Félix Gall.
02:21 On a vu qu'à sur plus bonif, ça permet à Askelmose de devancer désormais l'ancien leader Félix Gall de huit petites secondes.
02:31 Askelmose, rappelons-le, avait été leader après la deuxième étape à Villars.
02:35 C'était la troisième étape à Villars-sur-Olon.
02:37 Et il retrouve ce maillot de leader.
02:39 Le troisième, c'est Juan Ayuso qui est seulement à 18 secondes.
02:43 Et le quatrième favori, c'est Remco Evenepoel qui est à 46 secondes désormais du leader.
02:50 Mauvaise opération pour le champion du monde puisqu'il faut rappeler que ce matin, il n'avait que, en troisième position, 16 secondes de retard sur le leader.
03:00 Derrière, on notera la septième place de Romain Bardet qui ne bouge pas, qui reste à cette septième place.
03:06 Et Clément Berté qui lui gagne trois places.
03:09 Il n'est pas sur ce top 10, mais il est douzième le coureur de la formation AG2R Citroën coéquipier de Félix Gall.
03:15 Sacré Tour de Suisse de Clément Berté également. C'est bien de le souligner Patrick, vous avez raison.
03:21 On va réagir en plateau sur qui a perdu, qui a gagné.
03:24 Vous savez, c'est l'éternelle question qu'on pose après ces magnifiques étapes de montagne du Tour de Suisse.
03:28 Ça se bagarre déjà en off.
03:30 Pour l'instant, ils n'osent pas trop le faire devant vous, mais ils vont le faire juste après, promis, notamment à propos de Remco Evenepoel.
03:35 D'abord, je voulais surtout revenir, on en a parlé sur le Tour de Roumandie déjà, avec sa victoire sur le Contre-la-Montre.
03:41 Juan Ayuso qui est en train d'exploser.
03:43 Il est en train de cocher les cases, Pierre, qu'on attendait depuis un moment.
03:47 Ça a mis du temps, on l'avait expliqué, il faut quand même le réexpliquer.
03:50 Il a été blessé un moment, c'était compliqué de trouver exactement ce qu'il avait.
03:54 Notamment, toute sa première partie de saison n'a pas existé, inexistante.
03:58 Il n'a pas pu reprendre la compétition.
04:00 Il a 20 ans et là, on l'attend, je l'ai dit tout à l'heure, mais comme le futur vainqueur espagnol maintenant du Tour de France.
04:06 Il est en train, ça y est, de montrer qu'il est bon en chrono, qu'il passe les 2000 mètres plutôt facilement et plutôt bien.
04:12 Et qu'en plus, pour l'instant, il est plutôt en train de gérer ça.
04:15 C'est ça aussi votre conclusion ou vous avez un doute ?
04:17 Non, c'est ça. Il rattrape un peu du temps perdu.
04:19 Sa blessure était en réalité plus grave que prévu.
04:22 On l'avait expliqué à la faveur du Tour de Romandie où il s'était imposé dans le Contre-la-Montre.
04:26 Ce n'était pas simplement un petit problème de tendons.
04:29 Non, non, c'était une neuropathie, donc un problème beaucoup plus sérieux.
04:32 Il disait qu'il en avait souffert une forme de martyr.
04:35 Il avait des mots à l'époque très durs dans la presse espagnole.
04:37 C'est dur à 20 ans de dire ça.
04:39 Oui, oui, et puis il s'en est suivi manifestement au début de dépression quand même.
04:43 Ils ont été obligés d'en diguer du côté de son équipe.
04:46 Là, ça revient. Ça reste quand même fragile, mais ça revient.
04:50 Objectif plein pot Vuelta, je pense, dont il a terminé 3e l'an passé.
04:53 Oui, il a des chances.
04:55 3e, peut-être favori de la Vuelta, où il retrouvera Roglic, peut-être Evenepoel.
04:59 Mais là, sur Evenepoel, j'ai des doutes sur la suite de son calendrier.
05:02 Et puis, c'est le prochain champion que l'Espagne attend.
05:06 Lui s'inscrit dans les pas de Contador, coureur explosif, attaquant.
05:11 On l'a comparé à plein de coureurs. On l'a comparé à Valverde aussi.
05:14 À ses débuts sur quelque chose, etc.
05:17 Il répondait à lui-même, j'ai mon style, j'ai mon propre style.
05:21 Il a aussi un sacré caractère.
05:24 Je pense qu'il a clairement son style.
05:26 On ne peut pas le comparer parce qu'il est quand même grand.
05:29 Il est beau, non ?
05:30 Il est élégant, il va vite, il est aéro.
05:32 Il va vite en chrono, il descend super bien.
05:35 Il n'a pas de lacunes, à part son tendon.
05:37 Son tendon d'Achille.
05:38 Vous ne voyez pas de lacunes pour l'instant ou de points un peu plus faibles ?
05:41 Hier, il nous a fait une petite journée un peu particulière.
05:44 Salut Patrick Chassé qui, quand même sur ce plateau,
05:47 hier, Patrick, je ne le dis pas souvent, a déclaré juste à côté de vous
05:50 "Si Raino Yuzo était dans un jour 100, demain, il va tout exploser par vos pèches."
05:53 C'est très rare. Profitons-en.
05:56 Oui, oui, oui. La bonne parole.
05:58 Mais on ne sait pas ce qu'il nous a fait hier.
06:00 C'était un peu particulier, son attitude, avec son équipe qui roule,
06:03 lui, il est derrière, il se fait lâcher, il revient,
06:05 après, il se fait lâcher de bonheur et au final, il finit,
06:07 on était même très étonné avec Christophe de le voir vraiment arriver très vite.
06:10 Donc, voilà, une gestion un peu particulière.
06:13 On sait, ces coureurs, ils sont souvent en altitude, des longs stages
06:16 et des fois, l'allumage, il est un petit peu compliqué.
06:19 Et là, aujourd'hui, il a trouvé, clairement, ses longues ascensions
06:23 avec son gabarit. Il s'est régalé.
06:26 Il était sur son terrain de jeu.
06:28 On va revoir le dernier kilomètre en même temps.
06:30 On va continuer à papoter en même temps.
06:32 - Christophe ? - Mentalement, c'est intéressant,
06:34 ce qui s'est passé avec Ayuso hier.
06:35 C'est vraiment la marque des grands champions, ça.
06:37 Avoir des journées 100, mais malgré tout, de finir quand même assez proche,
06:40 de ne pas tout perdre ce jour-là.
06:42 Je pense qu'on l'a vécu avec Pierre.
06:44 Quand on est vraiment sur une journée 100, c'est vite fait,
06:47 de perdre 10, 12, 15 minutes et c'est terminé.
06:49 Mais ça, c'est la force des champions.
06:51 Ils ont un caractère, ils ont une force en eux.
06:53 - À 20 ans. - Pardon ?
06:55 - À 20 ans. - À 20 ans, oui.
06:56 Mais c'est vraiment le signe, pour moi, des grands champions
06:58 et des coureurs de course par étape.
07:00 Les journées 100, ils arrivent soit à se cacher,
07:02 soit vraiment à perdre très peu de temps et à toujours être là.
07:04 - Je voudrais qu'on regarde quand même l'arrivée de Juan Ayuso,
07:06 parce qu'il va arriver, il est content, il savoure.
07:08 - Oui, il se relève un petit peu tôt.
07:10 J'espère qu'il ne va pas le payer.
07:11 - Est-ce que ça, on peut lui reprocher ?
07:13 Alors peut-être, vous allez me dire, oui, ça se joue à quelques secondes.
07:15 C'est une erreur ou pas ? Est-ce qu'on peut lui dire ?
07:17 - Là, on lui dit, regardez, là, il va lever les bras
07:19 et là, dans la royette, on lui dit "continue, continue".
07:21 Hop, là, il refait un petit sprint.
07:23 - Oui, c'est une erreur.
07:25 - On voit bien sur le Stor de Suisse, là, on a 3 coureurs en 18 secondes.
07:30 Remco est à 46 secondes.
07:32 Tout est très resserré.
07:34 Je pense que la moindre seconde va compter.
07:36 On l'a bien compris depuis le départ de Stor de Suisse.
07:38 Donc oui, c'est une erreur.
07:39 - Allez, on va en direct rejoindre Romain Bardet
07:41 avec nos envoyés spéciaux.
07:42 Merci à Romain de répondre.
07:44 - Romain qui fait sa récup après étape.
07:48 Comment ça s'est passé cette étape, Ren,
07:50 pour vous finissez dans le groupe des favoris, finalement ?
07:52 - Oui, c'était une étape difficile, mais de l'altitude.
07:58 Je suis déjà très, très fier de mon équipe.
08:01 On a vraiment essayé de durcir dès le départ
08:04 et aussi le pied de l'ascension.
08:06 J'ai dormi une journée correcte, mais sans plus.
08:10 Alors, j'ai pas...
08:11 J'ai un peu subi le rythme...
08:13 Je savais qu'il fallait essayer d'être...
08:16 Il me manquait, dès les derniers...
08:18 Il me manquait vraiment un peu de force pour vraiment attaquer.
08:23 Donc j'ai pris un rythme qui était correct.
08:26 J'arrive devant, mais j'ai eu très, très peur dans la descente.
08:28 Je sais pas si vous avez vu.
08:29 Magnus Schäffel a chuté très lourdement
08:31 et assisté de qui vient de l'arriver.
08:33 À partir de là, honnêtement, j'ai vraiment eu très peur pour lui
08:37 parce que je pense qu'il s'est fait mal.
08:39 Très, très mal.
08:40 - Ce matin, avant le départ, vous nous disiez
08:43 "J'attends cette étape".
08:44 C'est vrai que j'ai travaillé en altitude.
08:45 J'aime bien les effets de l'altitude sur ce genre d'étape difficile.
08:49 On vous a vu attaquer, on vous a vu suivre les bons coups
08:52 puis vous lâchez à un moment opportun, un moment important dans cette étape.
08:56 Vous pensez qu'il vous manque quoi encore pour aller chercher les meilleurs ?
08:59 - Ouais, je préférais gérer un petit peu la montée.
09:02 Je savais que dans le dernier kilomètre, je pouvais faire un dernier effort pour revenir.
09:05 C'est ce qui s'est passé.
09:06 On avait basculé Excalmozo à moins de 5 secondes.
09:11 Il y avait vraiment Ayuso qui était au-dessus du lot aujourd'hui.
09:13 Et derrière, je pense qu'on se tenait tous un petit peu.
09:16 J'ai eu un petit coup de moins bien à 3 bornes du sommet.
09:19 J'ai eu besoin de souffler 30 secondes.
09:20 Mais après, ça allait mieux.
09:23 Donc voilà, on enchaîne les jours difficiles.
09:26 On teste l'équipe et aussi le corps parce que c'est difficile.
09:31 J'ai souffert aussi dans la montée.
09:34 On n'est pas très loin de la vérité quand même.
09:39 C'est difficile.
09:40 Il y a quand même un très bon niveau ici.
09:42 On se rapproche des tout meilleurs.
09:45 Merci Romain.
09:46 Merci à Romain Bardet.
09:48 On va essayer d'avoir des nouvelles de ce que nous a annoncé Romain.
09:52 La chute de Magnus Scheffield.
09:54 Une chute impressionnante d'après ce qu'il a dit.
09:56 Ce n'est pas anodin.
09:57 Bien sûr, pour Magnus, on va essayer d'avoir des nouvelles.
09:59 On déteste évidemment apprendre ça et savoir ça.
10:02 Ce n'est pas anodin pour Romain.
10:03 On se souvient de l'année dernière de la chute de Julien Laphilippe sur l'Iège Bastogne-Liège.
10:06 C'est lui qui est allé le chercher.
10:08 Il avait expliqué derrière à quel point ça avait été traumatisant.
10:11 Je reviens là-dessus parce que ce n'est pas évident de voir quelqu'un comme ça.
10:14 Il a dit qu'il s'est fait très très mal.
10:16 Quand on dit ça, c'est qu'en général...
10:18 On ne sait pas.
10:19 On n'a pas vu du tout à l'image.
10:22 Je parle de la réaction de Romain.
10:24 Oui, bien sûr.
10:25 Il s'est fait très très mal.
10:27 On ne sait pas s'il est tombé sur la route, s'il a basculé de l'autre côté, s'il a tapé la falaise.
10:33 Ce que je voulais dire, c'est que ce n'est pas facile à la place de Romain.
10:36 On est bloqués.
10:37 C'est quasi traumatique.
10:38 C'est vraiment...
10:39 Il y a eu un coup de pied dans l'Iège l'an dernier.
10:41 Depuis, il y a Laphilippe qui tombe dans l'Iège.
10:43 Il parle quand même de la peur d'un grand plateau qui viendrait passer près de la carottide.
10:46 À l'issue de la chute de Julien Laphilippe l'an dernier, il s'était fendu de propos qui étaient assez forts.
10:51 Très très forts de la part d'un coureur qui a quand même été...
10:53 Beaucoup d'émotions.
10:54 Oui.
10:55 Et parler de sa peur, ce qui est évidemment des tabous du vélo.
10:56 Parler de sa peur pour l'un des meilleurs descendeurs du peloton, je pense que ça peut peser aussi.
11:01 Oui.
11:02 100 km/h.
11:03 Ils ont pris 100 km/h.
11:04 Des grandes courbes, des courbes plus serrées, beau revêtement.
11:07 Ça va très vite.
11:08 On n'a pas le droit à la moindre erreur.
11:09 On n'a pas le droit de se distraire.
11:11 Il faut éviter le moindre danger.
11:13 Le moindre gravillon, c'est un danger.
11:15 Donc quand on est coureur cycliste, on est aux premières loges.
11:17 On les voit.
11:18 On voit des choses qu'on ne voit pas à la télé.
11:20 Et forcément, ça fait froid dans le dos.
11:22 Et on sent que là, il va avoir besoin de quelque temps pour récupérer des images qu'il a vues.
11:27 On nous donne des informations en direct, en tout cas de la part de Charles-Antoine et de Charlie Fortboursereau qui sont sur place.
11:33 Ça a l'air d'aller en tout cas.
11:35 Il est ok.
11:36 Il est touché, mais il est ok, Magnus Schäffel.
11:38 Mais c'est vrai que c'était important aussi de rappeler ça.
11:41 Puis vous l'avez dit, il y a des choses que nous, on ne voit pas à la télé aussi.
11:44 Vous passez juste à côté.
11:45 Ce n'est pas toujours évident.
11:46 On a l'impression qu'il faut s'en séparer parce que vous êtes coureur cycliste et qu'il faut oublier ça.
11:50 Sauf que c'est impossible, évidemment, de faire la distraction.
11:52 Et puis là, c'est plus que passer à côté.
11:53 Apparemment, Romain l'a vu tomber.
11:55 C'est ce qu'il en disait.
11:56 Donc, oui, clairement, le traumatisme, il peut être parfois grand.
12:01 Il y aura un coureur de baragne.
12:03 J'apprends les choses, évidemment, par nos envahis spéciaux.
12:05 Une à une de l'équipe de baragne qui se répartit en hélico parce que touché, lui également.
12:10 Évidemment, dès qu'on aura plus d'informations, on vous les donnera au fur et à mesure.
12:14 On est aussi là pour ça et on est encore ensemble.
12:16 Un petit moment, je vais ouvrir un baromètre du Tour de France.
12:20 Puisque vous savez qu'on est à deux semaines maintenant du Tour de France.
12:23 Romain Bardet, justement, fait partie des coureurs qui vont s'aligner avec Ambition sur le Tour de France.
12:28 Je vais vous donner quelques noms comme ça, messieurs.
12:29 Et puis, on va faire un petit point.
12:31 Est-ce qu'on est...
12:32 En fait, la question est claire.
12:33 Est-ce qu'on est en retard ? Est-ce qu'on est dans les temps ? Est-ce qu'on est en avance ?
12:35 Est-ce qu'on est bien ? Est-ce qu'on n'est pas bien ? Est-ce que ça va ? Est-ce que ça ne va pas ?
12:38 Romain Bardet, on en est où, Pierre ?
12:40 Il est à son niveau.
12:41 Là où il faut être avant le Tour ?
12:43 Là où il faut être.
12:44 Je pense qu'il ne peut pas être beaucoup plus fort.
12:46 Il peut augmenter un tout petit peu son niveau, mais pas grand-chose.
12:49 Sur le Tour de France, il pourra l'augmenter un tout petit peu, ça ?
12:51 Oui, avec le retour d'altitude, les bénéfices de l'altitude qui vont intervenir dans quelques semaines.
12:58 Pour moi, sur le Tour, en fin de première semaine, il sera au top.
13:01 Christophe ?
13:02 Oui, il est dans les temps.
13:03 Il est dans les temps pour un bon Tour de France.
13:05 On est encore loin du départ.
13:07 On est encore plus loin de l'arrivée du Tour de France.
13:10 Non, non, ça va bien.
13:11 On l'a déjà vu hier très à l'attaque.
13:13 Aujourd'hui, il était un peu moins offensif.
13:16 On l'a vu un peu plus juste, mais on était sur des très hautes altitudes.
13:19 Il y a de l'adaptation à faire.
13:20 En plus, dans sa réponse d'après cours, j'ai l'impression que Romain a l'air quand même très serein.
13:23 Lui-même dit qu'il se sent dans les clous.
13:26 Donc, voilà, il est dans les temps.
13:27 Je rappelle qu'il est arrivé dans le groupe pour la deuxième place, un 54 secondes.
13:31 Pierre, vous pensez la même chose ?
13:32 Oui, et puis il faut savoir ce qu'il vise.
13:34 Cinquième, sixième, septième, entre cinq et sept.
13:36 Ça serait un Tour magnifique.
13:37 Pour le Tour de France.
13:38 Oui, oui, ça serait un Tour magnifique.
13:39 Mais il ne se rate pas.
13:40 L'an dernier, Augiro, s'il n'a pas son abandon, il est parti pour faire une belle course.
13:44 Il fait un podium sûr.
13:45 On l'annonçait très haut.
13:47 On le sentait pouvoir aller très haut.
13:49 Il ne vieillit pas si mal.
13:50 Il n'arrête pas de dire le niveau élevé.
13:51 On voit bien un petit peu cette stratégie d'évitement comme ça, verbale, mais le corps résiste encore plutôt bien.
13:56 Son transfert chez DSM lui a fait du bien à ce niveau-là.
13:58 Ah oui ?
13:59 Ça l'a vraiment relancé.
14:00 Dans des nouveaux objectifs, il a réussi à passer le 1-2% qu'il avait plus chez AG2R.
14:07 Ce n'est pas toujours facile de changer comme ça de projet ?
14:09 C'est une remise en question complète.
14:10 Plein de choses.
14:11 C'est une remise en question complète.
14:12 Chapeau d'avoir pris cette décision et de la mettre en œuvre comme ça.
14:16 Il y en a un autre qu'on a vu et qui fera le Tour de France également.
14:19 Comment ne pas l'avoir vu aujourd'hui ?
14:21 Comment ne pas l'avoir pointé du doigt, voire même l'avoir mis dans les favoris ?
14:24 Également aujourd'hui quand on l'a vu devant sur cette étape de montagne, il s'appelle ?
14:28 Wout van Aert.
14:30 Oui, on dit Wout, mais vous avez le droit.
14:32 Wout van Aert.
14:33 Pardon.
14:34 Pardon.
14:35 Wout van Aert, il en est où ?
14:37 Il a encore un petit peu de boulot.
14:39 C'est dur.
14:40 C'est hyper dur.
14:41 Après Wout van Aert, le problème c'est qu'on ne sait pas ce qu'il fait.
14:44 On ne sait pas s'il s'entraîne, on ne sait pas s'il fait la course.
14:47 C'est délicat de le juger.
14:49 Je pense que peut-être demain, pas sûr, mais peut-être après demain, il peut nous faire un numéro.
14:54 Il peut gagner les deux dernières étapes, il peut gagner le chrono.
14:57 Ou peut-être il peut se relever tous les jours.
14:59 Donc Wout van Aert, on n'a aucune information très honnêtement.
15:02 C'est difficile à dire.
15:04 Après moi je fais confiance à l'équipe Jumbo-Visma qui se loupera rarement sur les grands objectifs.
15:07 Il est en train de se préparer depuis un mois et demi maintenant.
15:11 Là il est là pour parfaire sa condition.
15:14 Je n'ai aucun doute sur le fait que van Aert sera au top sur le tour.
15:17 A l'aine déchiffrable.
15:19 On verra sur le Tour de France, mais il est quand même rarement passé à côté.
15:23 Il a dit qu'il n'allait pas jouer le maillot vert cette année,
15:25 et qu'il était prêt à abandonner si sa femme a couché de deuxième enfant.
15:29 Exactement.
15:30 Un autre état d'esprit et le Championnat du Monde derrière.
15:32 Oui, c'est vrai que ça va venir très vite.
15:34 On rappelle que le Championnat du Monde n'a pas lieu en septembre cette année, mais bien deux semaines après le Tour de France.
15:38 Si je puis me permettre, vous savez qu'aujourd'hui,
15:42 ce n'est pas exclu que Remco et Venepool prennent le départ très sérieusement.
15:48 Non.
15:49 Mais si, parce qu'au moment du giro, quand ils abandonnent,
15:52 alors évidemment ils ont fait tout ce foin, mais non pas du tout.
15:57 Alors Patrick Lefeuvert, j'y ai arrivé, quand il vous dit quelque chose,
16:00 vous avez intérêt quand même à vous méfier.
16:02 S'il vous donne l'heure, vérifiez que ce soit bien 17h15.
16:05 Patrick Lefeuvert, non, non, non, le Tour de France, non, puis d'ailleurs la Vuelta non plus.
16:09 Non, jusqu'à il n'y a pas longtemps, c'était une hypothèse qu'il considérait très sérieusement.
16:14 Et moi aujourd'hui, franchement, je ne vais pas tomber de ma chaise si lundi ou mardi,
16:18 on nous dit Remco finalement fait le Tour parce qu'ils font plein de calculs.
16:21 D'abord, ils ont des données qu'on n'a pas, physiologiques, sur son état de santé,
16:24 comment il a récupéré du Covid ou pas.
16:26 Ils se calquent aussi sur Pogacar.
16:28 Ils disent bon, aujourd'hui, il y en a un qui se balade, c'est Vingorde,
16:30 mais la deuxième place du Tour, elle nous tend les bras.
16:32 Et puis peut-être que Vingorde, on peut le battre.
16:35 En fait, ils font des calculs sur la base de nouveaux, de données.
16:38 Ça voudrait dire rebasculer sur une équipe complètement différente de ce qu'on a prévu aujourd'hui sur le Tour de France.
16:42 Ce n'est pas exclu à 100%.
16:44 C'est une info ou c'est…
16:45 Les gens dans son équipe, ils travaillent, ils réfléchissent.
16:48 Et bien voilà.
16:50 Et bien voilà, ça c'est fait.
16:51 Ça veut dire que sur le prochain baromètre du Tour de France, je mets Remco Evenpool,
16:55 possiblement sur le Tour de France.
16:58 De toute façon, plus ils vous disent que c'est ridicule,
17:00 mais qu'ils ne vous dévoilent pas le programme,
17:02 et plus vous pouvez vous dire qu'il y a toutes les options sur la table.
17:04 C'est des décisions qui se prennent comme dans un bunker avec une carte d'état-major.
17:08 C'est très sérieux.
17:09 Oui, tu as les entraîneurs et tout.
17:11 On verra.
17:12 En tout cas, on en reparlera évidemment de cette possible annonce.
17:16 Mais c'est vrai que pour l'instant, le discours avait plutôt été clair.
17:18 A voir si on retourne…
17:20 On prend les notes.
17:21 La veste de ce côté-là.
17:23 Du coup, j'ai rien dit.
17:25 Mais pourquoi ils sont au Tour de Suisse ?
17:28 En fait, c'est ça la question.
17:29 Pourquoi ils sont au Tour de Suisse ?
17:30 À quoi ils vont ?
17:31 Il a l'air content.
17:32 Ils discutent.
17:33 Ils se relèvent.
17:34 On pouvait se permettre de ne pas le laisser courir pendant deux mois avant de faire la Vuelta ?
17:37 En ayant abandonné le Giro sur maladie,
17:40 est-ce qu'on pouvait se dire qu'on ne le laisse pas courir ?
17:42 Il n'y a pas grand-chose.
17:43 Il veut être champion de Belgique déjà entre les deux.
17:45 Oui.
17:46 C'est son souhait.
17:47 Après, sur la Vuelta, il disait un truc qui n'est pas complètement idiot.
17:49 Il a déjà gagné.
17:50 Pourquoi y revenir ?
17:51 Parce que c'est le destin d'un champion d'affronter ce qui se trouve en travers de sa route.
17:56 Mais pour un coureur qui a peu de temps,
17:59 qui veut gagner très vite et prendre sa retraite très vite,
18:02 il est programmé.
18:03 Dans trois ans, Evenpool n'est plus programmé pour jouer le Tour.
18:06 Est-ce que vous pensez aussi que la forme de Pogacar peut jouer là-dedans ?
18:10 Oui, justement.
18:11 Il y a une place à prendre.
18:12 Intéressant.
18:13 Intéressante en tout cas cette réflexion.
18:15 On a ouvert un sujet.
18:16 Ce n'est pas moi qui le pense, c'est eux.
18:18 On a ouvert un sujet.
18:19 Ils ne pensent pas, mais ils le disent.
18:20 Dans trois ans, ils retournent jouer au foot ?
18:22 Ils prendront une retraite dorée.
18:24 Ça dépend où.
18:26 Ils vont jouer aux Emirats Arabes Unis.
18:29 En Arabie Saoudite.
18:30 Ce n'est pas une mauvaise idée.
18:31 En Arabie Saoudite, oui.
18:32 On continue notre baromètre du Tour de France avec Félix Gall.
18:35 Par rapport à ce qu'on a connu, sa victoire d'étape,
18:39 aujourd'hui, est-ce qu'il est dans le tempo ?
18:42 Pour le Tour ?
18:43 Oui.
18:44 Oui, on n'est pas dans le…
18:46 Si, il y est.
18:47 Après, je ne sais pas pour quel objectif.
18:49 Vous ne définissez pas de…
18:52 Vous pouvez le définir en ce cas-là.
18:53 On ne peut pas dire qu'il n'est pas bien.
18:55 Ça, c'est sûr.
18:56 C'est une certitude.
18:57 Après, pour quel objectif ?
18:58 De toute façon, il y aura Ben O'Connor aussi dans l'équipe Azez-Lazar Citroën.
19:03 Mais oui, non, ça va.
19:05 Après, aujourd'hui, c'était une autre course.
19:08 Il avait un maillot à assumer.
19:10 Il a été moins fort qu'hier.
19:12 Ou les autres, meilleurs.
19:13 Je pense que c'est surtout que les autres ont été meilleurs.
19:15 Et notamment Ayuso.
19:17 Mais en tout cas, tout va bien pour Félix Gall.
19:20 Et c'est pareil, on l'a dit.
19:22 On lui a enlevé le giro pour préparer ce Tour de France.
19:25 Et pour l'instant, il est en bonne voie d'être en très grandes conditions sur le Tour de France.
19:30 Je pense qu'il est bien au-dessus de ce qu'on avait imaginé du côté de la formation à G2R.
19:35 On ne sait pas où il peut s'arrêter.
19:36 Vincent Lavenu, on lui aurait dit Félix Gall, il va avoir ce niveau-là à deux semaines du Tour.
19:40 Il aurait signé dès demain.
19:41 C'est sûr.
19:42 Je vous propose qu'on l'écoute.
19:43 Félix Gall, est-ce que vous entendez ?
19:44 On est en train de me sonner derrière.
19:45 Claire, Claire, on l'a en interview, Félix Gall.
19:47 Allez, réponds-nous Félix, à toi.
19:51 On imagine que vous êtes un peu déçu du scénario de cette étape.
19:57 Vous savez, on a fait notre meilleur.
20:00 C'était vraiment agréable d'avoir toute l'équipe derrière moi comme ça.
20:07 On a donné notre meilleur.
20:09 À la fin, ça s'est raté pour quelques secondes.
20:15 J'ai dit aux gars qu'on allait essayer quelque chose avant la dernière montée.
20:23 Parce que si on attend la fin, ce ne sera pas la bonne chose.
20:27 Il fallait essayer quelque chose avant.
20:33 C'était une bonne journée.
20:36 Ça a été quand même une bonne journée.
20:39 Je n'avais pas une fin extraordinaire.
20:43 Mais c'était quand même une bonne journée.
20:45 Bien sûr, je suis un peu déçu.
20:48 Vous avez perdu le maillot jaune, mais en même temps, vous avez gagné quelques secondes sur Remco.
20:56 Je n'ai aucune idée de la qualité du classement général à StarCity.
21:04 Je vais vérifier ça avec l'équipe.
21:07 Mais bien sûr, c'était une bonne journée.
21:09 Au sein de l'équipe à Jeux de la Mondiale, on n'est pas surpris du niveau où il est.
21:16 C'était vraiment là qu'on l'attendait.
21:18 On avait eu des prémisses déjà.
21:20 Et en fait, il était programmé pour arriver à ce niveau-là.
21:22 C'est là où on travaille pour le faire arriver à ce niveau-là.
21:24 On en attend de lui, un futur leader sur les courses par étapes et les grands tours.
21:28 Et bien voilà, ça c'est dit.
21:29 Restez avec nous.
21:30 On ne va pas se quitter comme ça.
21:31 On va continuer notre baromètre du tour, notamment pour parler de Thomas Pitcock.
21:34 Parce que oui, Thomas Pitcock est bien dans la course.
21:37 Et puis, on parlera également de sa stratégie maintenant pour aller gagner le Tour de Suisse.
21:41 A tout de suite.
22:04 Et Juan Ayuso qui s'est imposé aujourd'hui.
22:08 Juan Ayuso qui s'impose après le contre-la-monde du Tour de Romandie sur cette magnifique étape du Tour de Suisse.
22:13 Et oui, beaucoup d'émotion évidemment quand on va chercher une telle étape.
22:16 Aujourd'hui, Juan Ayuso qui est bien sûr attendu comme le messie par tout le peuple espagnol.
22:21 On va faire le classement général avec vous Patrick Chassé.
22:23 D'abord, je rappelle que sur le compte Twitter de Savasrote, il y a,
22:26 ah, je ne l'ai pas mis dans le bon sens,
22:27 deux maillots à gagner comme ça tous les jours jusqu'à demain.
22:31 Donc allez-y aujourd'hui, évidemment, maillot de la sécurité entière.
22:34 Respectons les règles.
22:35 1m50 Patrick, on n'oublie pas, et 1m seulement en ville.
22:38 Mais en tout cas, on fait très attention bien sûr.
22:40 Très important de le rappeler à chaque fois.
22:42 Je ne sais pas sur quoi je vous lance, sur ça ou le classement général, vous choisissez.
22:45 - Ah non, le classement général.
22:47 Non, le maillot, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
22:49 Oui, on fait attention aux cyclistes.
22:51 On est sur des routes qui sont neutralisées sur une course de vélo en ville, à l'entraînement, pour aller au travail.
22:57 On est à la merci de n'importe quel écart d'une voiture.
22:59 - Alors, le classement général.
23:01 À nouveau, un changement de leader.
23:03 Ça n'arrête pas, effectivement.
23:05 Mathias Schelmose redevient le leader de la course.
23:07 Il l'avait été il y a 48 heures à Loèche-les-Bains.
23:10 Eh bien, après un interlude avec le bail de Félix Gall qui n'aura duré que 24 heures.
23:17 Attention, Félix Gall n'a peut-être pas encore perdu.
23:19 Il est à 8 secondes l'Autrichien de la formation AG2R Citroën.
23:23 Et puis, Rwana Juso, vainqueur de l'étape, qui remonte à la 3e place de ce classement.
23:28 Voilà les principaux changements.
23:30 Evenpool qui perd une place du coup et qui se retrouve 4e.
23:32 Tout comme Bilbao et Kelderman qui reculent d'un rang.
23:35 Romain Bardet, lui, reste à la 7e place.
23:37 Et puis derrière, eh bien, on a le leader de EIF, Origo Berthouran, toujours très régulier,
23:42 qui progresse dans ce top 10.
23:44 À noter également, encore un belge.
23:46 Il sont nombreux, talentueux, sur ce tour de Suisse.
23:49 Eutebrooks et Thunz qui sont respectivement 9e et 10e.
23:53 Allez, on va écouter celui qui a repris le maillot jaune qu'il avait laissé il y a deux jours à Félix Gall.
23:58 Mathias Skjelmoze, au micro de Charles-Antoine Norah et Charlie Fervore-Soir.
24:02 Mathias, congrats, you got the yellow jersey back.
24:05 Mathias, bravo, vous avez récupéré le maillot jaune.
24:07 C'est vraiment un jour parfait pour vous ?
24:09 C'était pas vraiment ce qu'on avait prévu.
24:13 Mais finalement, une bonne journée pendant l'autre.
24:17 Qu'est-ce que vous aviez prévu alors ?
24:19 On avait prévu d'attaquer,
24:23 pas forcément lâcher Félix, mais prendre quelques secondes sur Remco.
24:29 Au final, je n'ai pas perdu de temps.
24:34 Il n'y a qu'un seul qui a gagné du temps sur nous, c'est Ayuzo.
24:38 Donc franchement, c'est un beau succès pour nous.
24:41 Vous allez encore attaquer avant le time trial de Senda ?
24:44 Oui, bien sûr, je vais essayer de reprendre du temps.
24:53 Merci à François-Xavier Bunel également pour la traduction.
24:57 On vous l'a dit, Mathias Skjelmoze qui est leader, Félix Gall à 8 secondes,
25:01 Juan Ayuzo à 18 secondes, Remco Evenpool à 46,
25:04 Peio Bilbao à 57 secondes.
25:06 Actuellement, on va se pencher sur les stratégies pour aller gagner ce Tour de Suisse.
25:12 On rappelle qu'il y a encore deux étapes pour Puncher,
25:15 au demain et après-demain, et un contre la montre dimanche.
25:18 Je vais vous donner des noms, messieurs, je vais vous citer un à un,
25:21 et vous me dites ce qu'il doit faire pour aller gagner le Tour de Suisse aujourd'hui.
25:25 Je me demande bien qui je vais piéger dans l'histoire.
25:27 Mathias Skjelmoze, Pierre Carré.
25:29 Ah, on va continuer ce qu'il fait.
25:32 Franchement, là, il n'est pas comme Thibaut Pinot dans son chalet,
25:36 les pieds sur la table basse, en train de nous écouter.
25:39 Non, non, non, il se...
25:41 Il faut enlever les pieds à table basse, après ça laisse des traces.
25:44 Non, Skjelmoze, il a l'air vraiment bien, parce qu'il s'accroche.
25:50 Franchement, aujourd'hui, on se disait...
25:52 Depuis le début, il pense, lui, Skjelmoze, que ce n'est pas du tout un coureur de course d'une semaine.
25:58 Il pense qu'il est capable de faire des grands tours,
26:00 il est capable d'exceller aussi bien contre la montre que dans la haute montagne.
26:03 Mine de rien, aujourd'hui, outre le fait qu'il reprend la tête du classement général,
26:06 il marque des points, il réussit un test et il se place, pour moi, dans la perspective du Tour de France.
26:11 Parce que, je pense, ça peut être une des révélations du prochain Tour.
26:14 Parce qu'on rappelle, bien sûr, l'altitude, aujourd'hui, c'est en partie pour ça que vous dites,
26:17 c'est un haut de table de montagne, capable d'enchaîner aussi trois étapes de montagne,
26:21 passer à 2000 mètres aujourd'hui trois fois.
26:22 Ce qui est drôle, c'est le sprint en haut.
26:23 En fait, on se dit, une étape où on passe autant de cols à 2000,
26:25 qui se termine en haut, le sprint entre favoris, et puis des écarts et des cassures.
26:28 Mais justement, c'est là qu'on voit ceux qui ont fait tout comme il faut,
26:31 la bonne descente, le bon placement, le vent, dans la vallée, les vallées c'est important,
26:34 les descentes c'est très important sur une étape comme aujourd'hui.
26:36 Il a couru parfaitement au millimètre, il faut qu'il continue.
26:39 Et le chrono, le chrono qui a son, il sera à priori à son avantage dimanche dans le contrôle à montre conclusif.
26:45 Comment doit faire Remco Evenpool Christophe Riblon pour aller gagner le Tour de Suisse ?
26:49 Vous voulez vraiment que je répète ?
26:51 Je veux dire, il faut qu'il arrête de parler du Tour, Remco.
26:53 On rappelle qu'il est à 46 secondes, maintenant, derrière Schkelmose.
26:56 Il est à 46 secondes de Schkelmose.
26:57 Et on rappelle que Christophe n'a pas du tout défendu Remco Evenpool dans la montée.
27:01 Il a raison.
27:02 Pour recontextualiser, pour 12,7 km, Schkelmose a perdu seulement 13 secondes sur Remco Evenpool,
27:08 donc à la première étape.
27:09 Il y en a 25, donc le double dimanche.
27:12 Non, il faut qu'il arrête de perdre du temps, clairement.
27:14 Donc déjà, il faut limiter la case.
27:16 Donc maintenant, jusqu'au contrôle à montre, rester dans ce laps de temps à 45 secondes,
27:21 déjà pour pouvoir avoir l'espoir de battre Schkelmose.
27:24 Espoir, mince espoir, gros espoir ? 45 secondes ?
27:27 Franchement, c'est compliqué de dire.
27:28 Non, non, non, non, non, non.
27:29 S'il est à 45 secondes, il y a match, en fait.
27:32 Il y a match, il n'y aura pas un gros écart à l'arrivée, mais il y a match entre les deux.
27:36 Non, tant qu'il reste là, franchement, il ne faut pas qu'il passe au-dessus de la minute,
27:40 sinon ce sera irrémédiable par rapport à Schkelmose.
27:42 Patrick Chassé, que doit faire Juan Ayuso, 3e actuellement, pour aller gagner ce Tour de Suisse ?
27:48 Juan Ayuso, il a des qualités indéniables dans le contrôle à montre, lui aussi.
27:52 Alors, peut-être par rapport à un Evenpool, un Schkelmose, il y a match,
27:56 mais on l'a vu d'ailleurs lors de la première étape.
27:58 Mais il ne faut pas oublier que c'est un coureur qui est pour l'instant relativement inconnu à ce niveau,
28:05 de la part de ses adversaires.
28:07 Donc, je ne vais pas jouer les stratégies, je n'en ai pas les compétences,
28:10 mais il me semble qu'ils doivent essayer de surprendre un petit peu leur monde.
28:13 Si je prends un exemple, ce n'est pas seulement valable pour Ayuso d'ailleurs, l'étape de demain,
28:18 on va remonter par où on est descendu.
28:21 Donc, ça veut dire qu'on commence d'entrée par un col.
28:23 Moins difficile l'Alboula que dans le versant opposé, mais quand même.
28:27 Puis derrière, il y en a un deuxième immédiatement.
28:29 Donc, ça veut dire qu'aujourd'hui, on est une échappée avec 30 coureurs.
28:32 Il va falloir filtrer avec beaucoup d'attention.
28:34 Je ne sais pas si c'est dans son intérêt directement,
28:38 mais ils ont quand même été assez discrets jusqu'à présent la UAE.
28:41 Je pense qu'une course de mouvement ne serait pas pour forcément le mettre en difficulté.
28:46 On va mettre le bazar, parce qu'en revanche, en tout cas, le leader a une équipe qui est très forte.
28:50 On peut mettre le bazar quand on a été aussi fort sur une étape comme aujourd'hui,
28:53 avec les écarts qu'on a creusés ?
28:55 Il n'y a pas d'équipe qui domine ce Tour de Suisse.
28:58 Il y a des leaders, certes, mais il n'y a pas véritablement d'équipe.
29:01 Et aujourd'hui, on a vu une échappée de 30 coureurs,
29:03 mais personne n'était du tout dangereux au classement général.
29:05 Imaginez demain qu'on ait 3-4 coureurs qui se glissent dans une échappée de 30,
29:09 qui arrivent à se glisser, à force de provoquer.
29:11 Parce que quand on part dans un col, ça se fait quand même à la pédale.
29:15 C'est pour ça que je dis que c'est plus difficile de filtrer.
29:19 Allez, on va l'écouter. Juan Ayuso au micro de Charles-Antoine Norat et Charlie Faurbourg-Sorant.
29:23 Juan Ayuso, vous avez gagné le contre-la-montre au Tour de Rouennée cette année.
29:33 Et là, maintenant, vous gagnez cette très grosse étape au Tour de Suisse.
29:37 Oui, j'aime bien la Suisse.
29:40 Je suis content d'être capable de gagner une étape par grande course que je cours.
29:50 Bien sûr, ça va être dur d'aller chercher le classement général, mais on va essayer.
29:54 Hier, vous disiez que vous n'aviez pas de bonnes jambes. Vous avez récupéré ?
30:00 Oui, parfois c'est compliqué de dire. Le corps est le corps.
30:06 Hier, je n'avais vraiment pas de jambe et j'avais juste à souffrir.
30:10 Aujourd'hui, je me suis senti beaucoup mieux. C'était une étape très longue, avec beaucoup d'altitude.
30:21 Je me suis senti de mieux en mieux au fur et à mesure de l'étape.
30:25 J'ai attaqué quand il restait encore 4 ou 5 kilomètres avant le sommet.
30:31 J'ai réussi à garder l'écart, donc je suis très content avec ça.
30:37 Maintenant, parlons un peu du classement général. Est-ce que vous pensez être le favori ?
30:43 Remco n'est pas loin derrière. Bien sûr, il y a le contre-la-montre final.
30:52 Félix n'a peut-être pas été présent, mais il est en bonne forme.
30:59 Il est très tié. Le dimanche sera très intéressant.
31:05 Il y a beaucoup de journées à faire, où tout peut se passer.
31:09 Je pense que c'est une course où tout peut arriver.
31:13 Ce sera le plus grand succès de ma carrière.
31:16 Si j'arrive à gagner cette course, ce sera un de mes plus grands succès.
31:28 Je vais me battre pour ça.
31:33 On finit sur le tour des stratégies. Comment on doit faire ses coureurs pour gagner ?
31:39 Vous savez qui je vais vous donner ?
31:41 - A votre avis, qui ? - Romain Bardet.
31:46 Comment il peut s'imposer ? Il a 1 minute 30.
31:49 Ça va être compliqué. Demain, il y a deux grandes ascensions.
31:54 Il faut mettre le bazar.
31:57 Après, le final en Danse qui s'apparente à une classique ardennaise.
32:02 Je vois bien Romain Bardet se propulser dans le haut du classement.
32:07 Soyez avec nous demain à 14h.
32:10 On va moins sourire car on va retrouver Charles-Antoine Norat et Charlie Fort-Boursereau.
32:16 On attendait des nouvelles de ce coureur de Bahrain Victorius.
32:20 Elliporté, c'est ce que vous nous aviez dit.
32:23 Vous allez nous donner son identité et les nouvelles les plus récentes.
32:28 On vient d'apprendre que c'était Gino Meder, le coureur suisse,
32:33 qui est tombé très lourdement avec Manus Sheffield dans la descente de l'Alp Boulapas.
32:37 Une descente qui a été décrite comme assez dangereuse.
32:40 Remco Evenepoel aussi l'a dit.
32:42 On attend des nouvelles du minute à l'autre.
32:44 Bahrain Victorius, par intermédiaire de son directeur sportif, Romain Kreuziger,
32:48 ne savent rien du tout. Il est encore en haut dans la montagne avec un hélicoptère.
32:53 Il n'a pas encore été pris en charge.
32:55 Le médecin de l'équipe est aussi sur place.
32:57 On a peur. On espère que ce n'est pas très grave.
33:00 Mais il reste aussi longtemps en haut dans la descente de ce col.
33:03 C'est quand même très sérieux. On vous donnera des nouvelles rapidement dès qu'on en a.
33:06 Merci Charles-Antoine. C'est vraiment des choses qu'on déteste.
33:09 Mais ça nous rappelle aussi à quel point le cyclisme reste un sport dangereux
33:12 et à quel point on admire ces cyclistes qui partent tout le temps sur les courses.
33:16 14 heures pour demain, cette 6e étape du Tour de Suisse.
33:19 Étape pour puncher, étape qui pourrait encore renverser le classement général.
33:22 On va accueillir Greg Achard, qui a une veste magnifique.
33:24 Mais qu'est-ce qu'il a fait votre Mickey ? Votre Donald ?
33:27 Je ne sais pas de répartie.
33:29 Comment ça va ? Tout le monde est en forme ?
33:31 Vous n'êtes pas avec une veste comme ça ? Je ne vous parlais que de ça moi.
33:34 Il est comme moi, il a passé la première avec ses enfants.
33:37 Regarde, il m'en a mis partout.
33:39 Tu as du style.
33:41 C'est gentil.
33:44 Tu veux faire le tour du propriétaire comme ça ?
33:47 Elle est sympa mais bon, elle est un peu…
33:50 Je vais vous la piquer en partant. Vous allez faire du charme pour les messieurs.
33:53 Non, parce que je vais la garder du coup. Ça va ?
33:55 On va parler de Bappé, il sera en conférence de presse.
33:57 Du coup, il y aura forcément des questions.
33:59 On se demandait déjà s'il allait y aller après sa semaine tumultueuse et complexe.
34:02 Et bien, il va. Il répondra, il n'échappe pas à sa responsabilité de capitaine des Bleus.
34:06 On aura le footeur Mercato, on aura Thierry-Antoine Damcour.
34:10 Et puis, on reviendra sur les Lignes Nations.
34:12 C'était super, on a une autre demi-finale ce soir.
34:14 Ça va être bien.
34:16 Et puis, Verratti, City contre…
34:19 Comment ils s'appellent déjà ?
34:21 Bernardo Silva.
34:23 C'est bon ? Vous êtes prêts ?
34:25 J'ai pas shooté dans votre gourde.
34:27 Vous partez avec le maillot ? Pour la sécurité, c'est très important.
34:29 Bravo pour la veste. Allez, 14h demain pour la suite du Tour de Suisse.
34:33 C'est à vos règles.
34:35 [Musique]

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