À bord de sa remorque aménagée, Lucie Sonrier s’installe chaque week-end dans un village différent du nord vosgien. Une façon de recréer de la vie et du lien social dans des secteurs qui ne disposent plus d’un tel espace de convivialité.
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00:00 Dama au bois, c'est un village de 280 âmes où le calme règne.
00:04 Mais depuis un mois, une de ses habitantes a voulu lui donner un petit coup de fouet.
00:10 C'est Lucie, 26 ans, qui a décidé d'ouvrir un bistrot itinérant.
00:14 Chaque week-end, elle s'installe dans un village différent dans les Vosges.
00:18 L'idée a commencé à Germay il y a un an.
00:20 L'idée c'est d'apporter un lieu de convivialité pour créer du lien.
00:25 Moi je voulais toujours ouvrir un bar et je me suis dit comment ouvrir un bar
00:28 et que ça ait vraiment un impact pour les gens qui habitent dans des villages.
00:32 Et donc c'est venu de fil en aiguille et puis il y a peut-être 4-5 ans,
00:36 j'avais vu une personne qui faisait ça en Belgique et ça m'avait beaucoup plu.
00:42 Et vu l'effervescence autour, ce n'est pas la seule à qui le concept plaît.
00:47 Ah bah c'est super ! Nous on adore les amis, rencontrer des gens.
00:51 Tout le monde se retrouve sur le même lieu, les enfants viennent aussi,
00:57 les personnes un peu plus âgées aussi qui ne peuvent pas forcément bouger.
01:02 Une manière de recréer du lien social et donc de redynamiser
01:05 des zones rurales de plus en plus désertées.
01:07 Dans le temps il y avait des cafés, il y en avait par an.
01:12 Moi je me rappelle quand j'étais jeune il y en avait 5 ou 6.
01:15 Donc le dernier a fermé il y a une dizaine d'années, une quinzaine d'années peut-être.
01:18 Lucie a investi 43 000 euros dans son bistrot itinérant.
01:21 Il rencontre un tel succès qu'elle devrait pouvoir se rémunérer dès le premier mois.