Geoffroy Roux de Bézieux (MEDEF): "Il y un sujet sur lequel il faut qu'on travaille qui est les minimas de branches"
Geoffroy Roux de Bézieux, président du MEDEF, était l’invité de BFMTV ce mardi soir, après avoir été reçu par Emmanuel Macron à l’Élysée plus tôt dans la journée, au lendemain de l’allocution du président de la République, à travers laquelle ce dernier appelait notamment aux “100 jours” de l’apaisement pour tourner la page de la réforme des retraites.
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00:00 sur les salaires, on ne peut pas, ça ne veut rien dire de faire un grand
00:03 grenelle des salaires comme on faisait dans les années 68 parce que, vous l'avez
00:07 dit d'ailleurs, les situations sont très hétérogènes et que les salaires ça se
00:10 négocie dans les entreprises. Il y a un sujet sur lequel il faut qu'on travaille
00:14 qui est les minima de branches, qui ne correspondent pas à des salaires réels
00:18 puisque vous savez qu'on est rattrapé entre guillemets par le SMIC. Pourquoi ?
00:22 Parce que le SMIC augmente maintenant trois fois par an et donc les branches
00:25 elles courent derrière. Donc à chaque fois que le SMIC augmente il faut
00:28 augmenter les minima de branches. Il y a trois, quatre, cinq, six mois de
00:32 négociation et donc il y a un système de cours. Et ça Emmanuel Macron avait déjà
00:35 d'ailleurs appelé les entreprises à faire... Oui mais c'est pas les entreprises, c'est les branches.
00:39 Mais au fond c'est plus une question de logistique en quelque sorte.
00:44 La capacité à négocier plus vite que de fond. Ça ne change rien pour le
00:49 pouvoir d'achat des gens qui de toute façon... Dernier point sur les salaires, on
00:52 n'est pas indexé en France mais le SMIC est indexé. Et donc ça, ça crée un
00:56 écrasement des hiérarchies de salaire. Le SMIC rattera des effets salaires.
01:00 Bien sûr parce que les très bas salaires en France ont été très protégés de
01:04 l'inflation. Et tant mieux, par l'augmentation du SMIC.