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Après trois mois de crise autour de la réforme des retraites, le président de la République affirme vouloir renouer le contact avec les Français. En déplacement dans le Bas-Rhin, Emmanuel Macron a pourtant subi les huées des manifestants.

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Transcription
00:00 Avec leur casserole, une centaine de manifestants s'est massée à quelques mètres de l'usine
00:07 que vient visiter les providence.
00:10 Carrefour, démission ! Carrefour, démission !
00:14 Un petit groupe, repoussé au maximum par les gens rassurés.
00:18 On vous demande de reculer jusqu'au prochain carrefour, et vous pouvez rester au carrefour.
00:22 Vous êtes toujours dans la zone arrêtée, interdisant toute manifestation.
00:26 On a eu tout le mal du monde à accéder même à Muttersols.
00:30 On a des camarades actuellement qui sont bloqués aux différentes entrées de Muttersols,
00:35 qui n'arrivent pas à nous rejoindre.
00:37 Alors après le monarque va continuer à dire qu'il y avait une poignée de manifestants,
00:41 mais tout a été fait pour dissuader les gens d'y aller.
00:44 Nous ne sommes pas prêts absolument pas à tourner la page.
00:47 Cette page-là, au contraire, il faut qu'ils l'arrachent,
00:50 et il faut qu'on en écrive une plus belle tous ensemble.
00:53 Après trois mois de crise et la promulgation le week-end dernier de la loi sur la réforme des retraites,
00:58 Emmanuel Macron affirme vouloir renouer le contact avec les Français.
01:02 Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France.
01:12 C'est notre devoir. Et je vous fais confiance. Je nous fais confiance pour y arriver.
01:18 Et pour ça, il multiplie les déplacements.
01:22 Hier en Seine-Saint-Denis...
01:24 Emmanuel Macron ne veut pas nous en débarquer !
01:28 Bonjour.
01:31 Demain dans l'héros, aujourd'hui dans le barin.
01:35 Une volonté affichée de se montrer proche des gens.
01:39 Une stratégie risquée.
01:42 Alors qu'il échange sur la réindustrialisation du pays au sein d'une usine spécialisée dans la construction en bois,
01:48 un élu de la France Insoumise, en arrière-plan, s'affiche avec un baillon sur la bouche, siglé 49-3.
01:56 J'ai accueilli le président en lui disant que j'étais présent ici pour vérifier si le premier jour de l'apaisement était réel,
02:03 si l'apaisement démarrait bien, l'apaisement des fameux 100 jours.
02:06 Et bien je lui ai dit qu'en entendant les cris et les chants des manifestants depuis le moment où on échangeait,
02:11 depuis l'endroit où on échangeait, et bien ça n'avait pas l'air d'être le cas.
02:15 Et je lui ai dit également que j'étais ici pour représenter cette majorité de Françaises et de Français qui refusent et sa réforme des retraites et ses méthodes de gouvernement.
02:23 Une opposition que le président dit entendre, parfois avec un peu d'humour.
02:28 - 79 je suis là.
02:31 - C'est pas vrai.
02:33 - D'accord.
02:34 - Vous prenez la retraite.
02:35 - Bientôt.
02:36 - Prenez-la, c'est moi qui vais me faire engueuler encore.
02:38 Mais qui est loin de le paralyser.
02:40 Ça doit pas nous empêcher d'avancer, c'est ce que je disais, on a des tas de défis.
02:43 C'est pas les casseroles qui feront avancer la France.
02:46 On peut relancer massivement l'industrie de casseroles aussi, qui ne produit pas assez.
02:51 Moi ce qui m'intéresse, je suis toujours, vous me connaissez, j'étais prêt à entendre les oppositions, j'aime bien, je veux convaincre, etc.
02:58 Mais on peut convaincre des gens qui vous écoutent.
03:00 Pourquoi chercher à convaincre des gens qui ne vous écoutent pas ?
03:02 Sauf qu'à moins de 10 kilomètres de là, à Célestat, c'est encore sous les huées qu'arrive le président.
03:12 - On n'en veut pas de la retraite, qu'est-ce que tu comprends pas là-dedans ? On n'en veut pas !
03:24 Dans un chahut indescriptible, Emmanuel Macron va au contact.
03:28 - Ce qu'on vous demande, c'est dès l'état fond le pays qu'il faudra vraiment retirer sa présidence.
03:33 Y'a personne qui a les mobilisés.
03:35 - Je sais, je sais.
03:37 - Moi je suis vraiment inquiète de la façon dont le pays s'est mouillé aujourd'hui.
03:41 - On vous demande une seule chose, c'est un signe d'apaisement.
03:46 - Mais ma question c'est, qu'est-ce qu'on fait du coup ? On a un système de retraite, votre génération aujourd'hui.
03:52 Si on fait pas cette réforme, elle n'aura pas de retraite.
03:54 Interpellés de toutes parts, il tente de minimiser.
03:58 - Y'a des gens qui saluent qu'ils sont contents, y'a des gens qui sont pas contents.
04:01 Je vais pas ne pas aller au contact parce qu'il y a des gens pas contents.
04:04 Il faut que tout le monde puisse... que tout le monde puisse dire "non ça va, regardez".
04:08 Il faut que tous les gens puissent s'exprimer librement.
04:12 Après il faut aussi que le pays avance et qu'on continue à progresser.
04:16 Bonjour à vous, je suis là.
04:18 Le chef de l'état a prévu de continuer à remplir son agenda avec un à deux déplacements par semaine d'ici à l'été.
04:26 - Si. - Si.

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