Les JO 2024 prévus à Paris pourront-ils avoir lieu ?
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00:00 [Musique]
00:04 Dans un peu plus d'un an, Paris accueillera les Jeux Olympiques 2024.
00:07 Les Jeux Olympiques seront un élément dans la relance économique de Paris, de l'île de France et de la France.
00:12 Mais ces Jeux, censés être une grande opportunité pour la France, sont aujourd'hui menacés en cause.
00:17 La réforme des retraites contestée par de nombreux Français.
00:19 Cette réforme est-elle acceptée ?
00:22 A l'évidence, non.
00:24 Car depuis la promulgation de cette loi, un hashtag a fait son apparition sur les réseaux sociaux et a été relayé massivement.
00:29 - Pas de retrait, pas de JO ? - Pas de retrait, pas de JO.
00:32 Entre grèves, blocages et manifestations, plusieurs personnes prévoient de perturber l'événement en l'absence d'un retrait de la réforme des retraites.
00:39 Une menace choc qui a même fait réagir la ministre des Sports, Amélie Ouéda-Casterat.
00:43 C'est les Jeux des Français, c'est en aucun cas les Jeux de l'État, en aucun cas les Jeux du gouvernement.
00:49 À leur réforme des retraites écolaires des Français, les JO 2024 prévues à Paris pourront-ils avoir lieu ?
00:54 [Applaudissements]
00:56 - Pourront-ils avoir lieu ? - Bien sûr, ils pourront-ils avoir lieu ?
00:59 - Alors est-ce que vous comprenez qu'en pleine réforme des retraites, et bon on a été voté, que certains fassent un chantage aux Jeux olympiques ?
01:06 - Quelle est la question ? - Est-ce que vous comprenez cette façon de se positionner ?
01:11 - Non. - Est-ce que voilà, est-ce qu'on doit perturber les JO sous prétexte que la loi pour les retraites est passée ?
01:17 - Il faut vraiment faire une trêve, on a déjà assez la honte devant tous les autres pays, j'espère vraiment, les gens vont être appelés à la raison.
01:25 Vous vous rendez compte qu'il y a un appel en ce moment, parce qu'on cherche beaucoup de bénévoles par exemple pour la cérémonie d'ouverture,
01:30 il y a des choses qui circulent sur les réseaux sociaux pour que les gens s'engagent comme bénévoles et ne viennent pas le jour de la cérémonie pour foutre en l'air la cérémonie d'ouverture.
01:37 Moi je trouve ça scandaleux, après il y a plein de choses que fait le gouvernement que je trouve scandaleuses, mais là il faut arrêter, il faut plus qu'on soit la honte.
01:44 - La ministre a bien parlé, elle a dit que c'est pas ça qu'il faut attaquer, c'est pas représentatif en gros de l'État ou des décisions.
01:50 - Les JO c'est rassembleur, c'est le monde, c'est la France. - Et surtout c'est rassembleur mais ça n'empêchera pas des sportifs et même des sportifs français de prendre position,
01:58 comme ça a été fait à une autre époque, on peut aussi manifester. - Bien sûr, on peut passer des messages. - On peut le faire avec un brassard.
02:05 - Oui, madame. - Oui, globalement, je trouve qu'il ne faut pas se servir des événements sportifs comme un message, pour faire passer un message politique.
02:12 Je trouve que le sport doit rester apolitique. Donc voilà, c'est mon idée, c'est mon avis. - Petite parenthèse, vous recevriez les attêtes russes ? - Non.
02:21 - Oui. - Oui. - Oui. - Non, non, non, non, pour moi non, je l'ai déjà dit, c'est une position minoritaire, mais moi aucun sportif russe ne devrait participer à quelle compétition que ce soit,
02:32 foot, tennis, tout ce que vous voulez. - Ils sont contre la politique de police. - Alors à ce moment-là, s'ils sont contre, ils affichent ostensiblement qu'ils sont contre,
02:42 ils le déclarent publiquement et là, ils peuvent pas participer. - Oui, ils vont vous la guiser. - Non, non, non, non. - Pas pour famille, pour les jeunes.
02:47 - C'est pas toi qui disais avant la pub, je lutte contre les discriminations, contre les marchands, etc. - Non, non, non, non, non. - Pour les JO, tu veux discriminer les joueurs.
02:54 - Non, non, non, non. - Mais est-ce que les athlètes russes, scientifiques, courent avec tout ça ? - Qui, pour la normale, comprennent l'otage des JO ? Vous ? - Alors, c'est pour ça que je trouve...
02:59 - Mais oui. - Non, alors, je... - Portez vos viols. - Non, mais en réalité, moi, je comprends que des gens, sans donner mon avis sur la réforme des retraites,
03:09 je comprends que des gens qui en ont marre et qui ont du mal à se faire entendre, on voit, voilà, le président qui va au contact, mais sans aller voir les manifestants, etc.,
03:18 qu'ils essaient de trouver des solutions annexes pour se faire entendre. J'ai discuté hier avec un conducteur de métro... - Vous, vous prenez le métro.
03:28 - Comment ? Non ? - Vous prenez le métro. - Alors non, mais j'ai un ami qui est conducteur de métro et qui m'expliquait qu'ils sont en train de monter une fronde qui va peut-être bloquer les JO,
03:38 parce qu'ils ne veulent plus... - C'est catastrophique, voilà, France. - Ils ne veulent plus... Ils disent qu'en fait, déjà, le service n'est pas normal pour les Français en temps normal.
03:47 - C'est vrai. - Et que là, ils ne voient pas comment, avec le manque de personnel ou avec des salaires qui sont un peu trop faibles, comment ils vont réussir à assurer le transport
03:55 avec un événement supplémentaire ? Et il y a un très gros test qui arrive. C'est la Coupe du monde de rugby qu'aura lieu en France à la rentrée. Et là, déjà, ça va être un énorme test pour savoir
04:03 si Paris est capable d'organiser un événement planétaire comme celui-ci. - Ça, c'est différent. - Ça, c'est un autre sujet. - C'est différent. - Vous comprenez qu'on prend un otage des JO ?
04:10 - C'est pour ça que je... Je m'avoue que c'est un sujet compliqué. Non, je pense pas que ce soit bien de prendre en otage une cérémonie et des athlètes, etc.
04:21 - En même temps, est-ce que c'était vraiment... Est-ce que c'est le bon moment pour avoir des JO ? - C'est que les 4 ans. - Mais l'état de la France... Attendez.
04:29 Les mouvements sociaux qu'on a en ce moment, je suis désolée, c'est assez inédit. On est dans un contexte explosif. Je comprends que les gens soient désespérés et essayent d'avoir recours à tout
04:44 parce qu'il n'y a pas de dialogue, en fait. Il n'y a pas de dialogue. - Mais c'est quoi la solution, alors ? - Est-ce que c'est le sujet des Jeux olympiques ? - On s'en fout de ça.
04:50 - Non mais si, est-ce que c'est un rapport... - C'est un moyen de pression, en fait. Ce serait les JO, ce serait autre chose, ce serait autre chose.
04:54 - Donc, ils vont rebloquer. Tous les commerçants qui espéraient se refaire un petit peu sur l'événement, ils vont avoir... - Encore enfumer la France. C'est toujours pareil.
05:00 - Franchement, je vois pas l'intérêt. - Oui, mais le problème, c'est le manque de dialogue. Le manque de dialogue. On impose des choses et donc, les gens finissent par être désespérés.
05:09 - Ils sont en train de faire une erreur de quoi qu'il arrive. De toute façon, ça n'ira pas. Je pense que quoi qu'il arrive, ils ne seront pas plus entendus que ce qu'ils le sont maintenant.
05:16 Et pour le coup, là, on a une image quand même assez négative à l'étranger. Il va y avoir un vrai focus sur la France pendant les JO.
05:23 Et je pense que c'est vraiment le moment de pouvoir aussi montrer une autre image que celle qu'on a à présent et en ce moment.
05:27 - Et il y a beaucoup de syndicats qui sont contre, complètement. Il y en a un, Laurent Berger, qui a dit hors de question de faire de ce type de menace ni ce type d'action.
05:34 - Je vous ai dit, moi, je suis partagée. On peut comprendre le désespoir, ça c'est sûr. Et que ce soit un coup, une espèce de coup d'action.
05:43 - Mais il ne faut pas se trouver pour combat. - Mais pour moi, ce n'est pas la bonne cible. Ça va desservir encore une fois la cause.
05:49 C'est comme d'aller siéger chez LVMH, c'est pareil. La cible n'est pas bonne.
05:54 - Mais Sophie, vous ne savez plus quoi faire. - Moi, j'adorerais que le gouvernement mette ses couilles sur la table et dise "OK, on va écouter les syndicalistes et on va trouver une réponse".
06:03 - Quand on met les gens dans une position désespérée, il se passe des bêtises. Voilà, c'est inévitable que les gens font des choses désespérées.
06:11 - Comme tu disais tout à l'heure, les victimes de tout ça, ce ne sera pas l'État, ce ne sera pas le gouvernement.
06:17 - Mais non ! - Ça va être les gens qui veulent aller voir un spectacle qui est magnifique, que pour une fois, on a la chance d'avoir en France.
06:23 - Ils économiseront de l'argent, ça coûte un blin de... - Oui, mais après, chacun fait ce qu'il veut de son argent.
06:27 - C'est une fortune, mais c'est peut-être le plaisir ultime pour quelqu'un d'autre qui se fait... - Ça fout un bordel dans tout Paris, des travaux, ça n'est pas possible.
06:37 - Il y a des gens qui vont travailler dans Michel. - Les lingers vont être malades, ils vont se baigner dans la Seine, il y a des rats et tout.
06:42 - C'est vraiment le rang de service que donne l'île et les jeux. - L'île marche des jeux.
06:46 - Et vous répondre à Gilles... Je suis désolé, je suis gêné pour toi que tu alignes autant de conneries dans une seule émission.
06:51 - Le fait d'empêcher les athlètes russes. Si tu empêches les athlètes russes, alors tu demandes à tous les autres athlètes comment ils se positionnent.
06:58 - Logiquement. - Est-ce qu'on se prend le russe ou le mien ? Parce qu'il y a plein d'athlètes qui ne sont pas russes et qui soutiennent la Russie.
07:03 - Le foot les empêche, ils ne jouent plus au foot. Le basket vient de les virer des épreuves qualitatives.
07:09 - Et la politique, tu fais comment pour les Turcs ? Avec Ardoğan, comment tu fais ?
07:13 - Le CIO voudrait les réintégrer potentiellement, mais il y a plein de Français de horizons politiques divers qui commencent à dire
07:20 qu'il n'y a pas de sportifs russes à Paris. Donc ça va faire une immense polémique.
07:23 - Les athlètes russes qui se sont positionnés officiellement pour Poutine, qui se sont exclus, pourquoi pas ?
07:30 - Non, non, excusez-moi, je reviens à la cérémonie d'ouverture. C'est quand même les JO, le seul moment où chaque pays défile avec son drapeau.
07:38 - Bannière neutre. Ceux qui défileront ne seront pas sous drapeau russe, ce sera sous bannière neutre, potentiellement, s'il y en a.
07:45 - C'est ça qui est vraiment gênant. - Le drapeau russe et le drapeau biélorusse, il n'y en aura pas.
07:48 - La bannière, je suis d'accord. Je suis d'accord avec vous sur la bannière neutre.
07:51 - Personne ne compte en avoir les JO à Montjuic ? - Si, si, bravo ! Allez la France !
07:56 - Vous allez avoir toute l'Ile-de-France qui va être bloquée, les travaux en France.
08:00 - Mais c'est toujours conduit, c'est le thé ! - Mais là, ça va être ça.
08:03 - Il y a Ramón Maris, c'était génial ! - Il n'y a aucun Français qui a réussi à avoir des places pour voir les belles disciplines.
08:08 - On est nuls, on est nuls. - On est nuls, on est nuls.
08:10 - Jetez des mots ! - C'est bon, c'est bon. C'est bon, ça suffit.
08:14 - Là, on est en train de glisser vers le balto du coin de la rue.
08:16 du coin de la rue.
08:16 [Musique]