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Xavier Iacovelli, sénateur Renaissance des Hauts-de-Seine, est l'invité de BFMTV ce samedi. 

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Transcription
00:00 Marine Le Pen, en fait, la réalité, c'est qu'elle s'est cachée pendant toute l'arrivée des retraites.
00:03 Elle s'est cachée, elle a fait du populisme pas cher,
00:06 où d'ailleurs sa position sur la question des retraites a changé tous les ans depuis plus de 10 ans.
00:09 Et en fait, le populisme pas cher, c'est l'ADN du Front National.
00:13 C'est comme ça que le parti s'est construit depuis des années.
00:16 Et vous continuez à surfer sur les crises, les différentes crises que nous pouvons vivre,
00:20 et en l'occurrence la crise sociale que nous vivons intimement.
00:23 Moi, je pense qu'effectivement, quand on revient sur la question des déplacements
00:27 et sur la question de Marine Le Pen qui se déplace, qui n'a pas de casserole.
00:30 Mais moi, je vous note aussi, et d'ailleurs BFM a suivi le président dans sa sortie inopinée,
00:36 dans les roues ensuite, c'est-à-dire qu'il y avait l'accueil d'un LFI avec les casseroles.
00:39 Et puis, quand il a décidé de s'arrêter dans un village de 4 000 habitants
00:43 qui n'était pas prévu et que BFM a suivi effectivement en direct,
00:46 là, il a été à la confrontation des Français,
00:48 des Français qui n'avaient pas prévu d'être militants et qui ont pu lui dire les choses
00:52 et qui lui ont dit effectivement qu'ils étaient parfois en désaccord avec la réforme,
00:55 d'autres qui donnaient des encouragements. Et c'est ça, la réalité du terrain.
00:58 Quand il n'y a pas effectivement d'actes militants organisés par les LFIs
01:01 avec des casseroles qui n'apportent rien au débat,
01:03 les Français peuvent effectivement exprimer un certain nombre de points
01:07 de désaccord ou d'approbation avec le président de la République.
01:10 – Quand un de vos adversaires principaux politiquement,
01:12 si ce n'est votre adversaire principal, le Rassemblement national,
01:15 est plus haut qu'il ne l'a jamais été après 6 ans de votre exercice du pouvoir,
01:19 ça ne vous questionne pas, vous puisque vous le déterminez comme votre adversaire principal.
01:23 – Vous savez, moi je me suis engagé en politique le 20 avril 2002.
01:26 – Donc j'imagine que c'est une résonance particulière pour vous.
01:29 – C'est une résonance très particulière pour moi.
01:31 Mais en l'occurrence, je pense que c'est par des mesures à la fois sociales
01:34 pour continuer à réformer le pays qu'on lutte contre…
01:37 quand on reprend aussi l'ADN du macronisme, l'ADN d'Emmanuel Macron en 2017,
01:42 c'est-à-dire de lutter contre l'assignement à résidence,
01:45 de lutter contre les inégalités sociales, de faire en sorte que la politique de la ville
01:48 soit une réalité dans notre pays. – Il faudra lui rappeler le mot.
01:50 – Et donc oui, effectivement, ce sont toutes les mesures aujourd'hui
01:52 que nous mettons en place sur l'éducation, sur le dédoublement des classes pour CP, CE1…
01:58 – Est-ce qu'il y a un mandat d'avance ?
01:59 – Les REP et les REP+ pardon ?
02:00 – Est-ce qu'il y a un mandat d'avance ? Depuis vous n'avez rien fait, vous l'avez fait une fois.
02:02 – Donc là on ne fait rien sur l'éducation ?
02:04 3 milliards pour l'éducation qui nous permet effectivement de faire les devoirs faits
02:08 pour les collégiens, pour permettre d'avoir des enseignants, pour faire en sorte que les enseignants
02:17 soient mieux rémunérés et pour pouvoir qu'il y ait des remplacements réguliers de nos écoliers
02:23 pour qu'il n'y ait plus d'enseignants qui ne puissent pas faire classe.
02:27 Oui, ce sont des mesures qui permettent de lutter contre l'assignement à résidence.
02:31 Et ce sont les propositions du président de la République et celles depuis 2017 que nous mettons en place.
02:36 Vous savez, on ne rase pas gratis ce domaine de M. President.

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