On refait le match du 22 avril 2023

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Regardez On refait le match du 22 avril 2023 avec Philippe Sanfourche.

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00:00:00 Vous êtes sur RTL.

00:00:02 18h30, 20h, on refait le match sur RTL. Présenté par Philippe Sanfourche.

00:00:10 Bonsoir à tous, ravi de vous retrouver comme chaque samedi et tout d'abord un grand merci, un immense merci à tous les auditeurs

00:00:26 puisque vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter, 430 000 chaque semaine.

00:00:31 On refait le match et tout simplement la première émission de sport en radio de 18h30 à 20h tous les samedis donc merci

00:00:38 aux auditeurs d'abord, merci un peu beaucoup aussi à tous les chroniqueurs, ceux qui sont autour de moi, ceux qui sont là

00:00:44 toutes les semaines et puis

00:00:47 belle pensée aussi à tous ceux qui ont fait vivre cette émission depuis le début, que ce soit évidemment son créateur de génie Eugène

00:00:53 Saccomano et tous ceux qui ont participé

00:00:56 de près ou de loin. J'envoie des bons soirs à

00:00:59 Pascal Praud évidemment, à Christian Olivier mais aussi Denis Balbir, tous ces gens qui ont fait vivre cette émission

00:01:05 et qui font qu'aujourd'hui on est tous très fiers d'être là autour de cette table pour continuer à

00:01:10 essayer de faire vivre la flamme. Je salue donc mes camarades de classe ce soir, le procureur évidemment, Gilles Verdez, historique.

00:01:17 Bonsoir !

00:01:19 Comment tu vas être là ?

00:01:21 Un peu vieux non ? Enfin j'accepte le compliment.

00:01:23 C'est bien les historiques.

00:01:25 J'ai vu un peu sur le site que Gilles a son fauteuil, son rond de serviette.

00:01:27 Il ne s'agit pas de déroger.

00:01:29 Mathis Desprez !

00:01:31 Paul Figaro qui est également là ce soir.

00:01:33 Bonsoir Philippe, j'ai failli me faire engueuler en arrière.

00:01:35 Je lui ai laissé son fauteuil.

00:01:37 Ça s'est fait un mica grand mais j'ai les tocs, c'est vrai.

00:01:39 Dominique Sévrac évidemment !

00:01:41 Bonsoir, bravo Philippe pour ces chiffres.

00:01:43 Je suis responsable à peu près de 200 000, 250 000 sur les 430 000.

00:01:45 Tu m'avais dit 300 000.

00:01:47 Vous venez avec vos amis toujours.

00:01:49 Les 200 000 c'est pour le reste.

00:01:51 C'est pour François Mallardon ?

00:01:53 Oui, c'est pour François Mallardon.

00:01:55 Bonsoir.

00:01:57 Ravi d'être toujours autour de cette table avec vous.

00:01:59 Alors messieurs, l'heure est grave.

00:02:01 Cette semaine,

00:02:03 a vu le dernier représentant français

00:02:05 sur la scène européenne,

00:02:07 Nice, tomber

00:02:09 royalement face à un ogre européen.

00:02:11 Je plaisante évidemment,

00:02:13 le FC Baal,

00:02:15 sixième du championnat de Suisse.

00:02:17 Les raisons de ce fiasco.

00:02:19 Quelle solution tenter d'apporter

00:02:21 au football français

00:02:23 qui peut perdre sa cinquième place

00:02:25 au classement UFA, l'indice UFA.

00:02:27 Ce sera notre grand dossier du soir.

00:02:29 On parlera aussi après 19h

00:02:31 du duo Messi-Bappe

00:02:33 qui a encore brillé hier

00:02:35 et qui commence à fonctionner

00:02:37 manifestement alors que

00:02:39 l'argentin partant la saison passée.

00:02:41 Est-ce que vous êtes déjà nostalgique ?

00:02:43 La saison prochaine. La saison passée il n'est pas venu.

00:02:45 Oui, il n'est pas venu parce qu'il ne jouait pas au foot.

00:02:47 La saison prochaine effectivement,

00:02:49 il y a le match de Messi.

00:02:51 Est-ce que c'est un gâchis tout ça ?

00:02:53 Est-ce que vous aimeriez peut-être relancer la flamme ?

00:02:55 On en parlera aussi de ce Paris-Saint-Germain

00:02:57 qui nous invente toujours un truc chaque semaine

00:02:59 avec cette lettre envoyée aux supporters

00:03:01 de cette tribune boulogne pour leur dire

00:03:03 de ne pas supporter en fait.

00:03:05 De ne pas venir habiller en supporter,

00:03:07 de ne pas prendre de drapeau.

00:03:09 C'est ubuesque mais c'est le Paris-Saint-Germain.

00:03:11 Est-ce que c'est grotesque ou est-ce que c'est légitime ?

00:03:13 On rentrera dans les détails de cette affaire

00:03:15 et on parlera de l'Olympico

00:03:17 à la veille de ce match Lyon-Marseille ou LOM.

00:03:19 Et on se penchera grâce à notre baromètre

00:03:21 au Doxa de la semaine

00:03:23 sur tous ces classiques, ces derbies

00:03:25 qui font vivre le foot.

00:03:27 Est-ce qu'il y en a un que vous préférez plus que d'autres ?

00:03:29 Que ce soit en France ou à l'étranger.

00:03:31 On essaiera de faire le tri dans tout ça.

00:03:33 C'est parti pour 4h30 de foot

00:03:35 puisqu'on est ensemble jusqu'à 23h.

00:03:37 Vous retrouverez Eric Gillesvespo et sa bande

00:03:39 à 20h pour notamment un très beau match

00:03:41 ce soir, lance Monaco décisive

00:03:43 dans la lutte pour la Ligue des Champions.

00:03:45 Le match à 21h.

00:03:47 Et puis au Cerlil, c'est toujours du 1 partout.

00:03:49 On est en fil rouge, évidemment.

00:03:51 On retrouvera Baptiste Durieux à la baie des Champs

00:03:53 dans un courant à ce temps. A tout de suite.

00:03:55 On refait le match

00:03:57 jusqu'à 20h sur RTL.

00:03:59 On refait le match

00:04:11 qui va se pencher sur le fiasco

00:04:13 du football français en Coupe d'Europe

00:04:15 dans quelques minutes maintenant.

00:04:17 Mais avant cela, le match du jour.

00:04:19 Depuis 17h au Cerlil.

00:04:21 Un but partout, 79 minutes de jeu.

00:04:23 On va retrouver Baptiste Durieux dans un instant.

00:04:25 Mais on va déjà revenir sur cet avant-match

00:04:27 qui a fait polémique

00:04:29 puisque les Auxerrois

00:04:31 ont cru faire une attaque en apprenant

00:04:33 que Stéphanie Frappard a été désignée pour les arbitrer.

00:04:35 Il faut dire que ça se passe généralement

00:04:37 très mal en chiffres,

00:04:39 statistiquement, à chaque fois.

00:04:41 Ils ont perdu 11 de leurs 12 derniers

00:04:43 matchs dirigés par la française.

00:04:45 On peut même réécouter

00:04:47 le joueur bourguignon Quentin Bernard

00:04:49 après le dernier match contre Toulouse.

00:04:51 C'était chez nos confrères de BIN Sport.

00:04:53 On ne va pas parler du trio magique

00:04:55 mais bon, c'est comme ça.

00:04:57 Quand des professionnels sont arbitrés par des amateurs,

00:04:59 le match, c'est plutôt

00:05:01 une bonne ambiance.

00:05:03 Il n'y a pas d'enfoirés sur le terrain.

00:05:05 C'est dommage qu'il y a une fête comme ça.

00:05:07 Mais on la connaît. Elle est coutumèe à du fête.

00:05:09 Ils n'ont pas leur langue

00:05:11 dans leur poche, nos amis bourguignons.

00:05:13 Envers Stéphanie Frappard.

00:05:15 On va tout de suite retrouver Baptiste Durieux

00:05:17 puisqu'on joue depuis 80 minutes à la Baie-des-Champs.

00:05:19 Bonsoir Baptiste.

00:05:21 Salut Philippe, bonsoir à tous.

00:05:23 Est-ce qu'il y a eu des faits de match ?

00:05:25 Est-ce que Stéphanie Frappard a eu une rencontre difficile

00:05:27 à diriger du fait

00:05:29 de cet avant-match sulfureux ?

00:05:31 Non. Après, il faut bien noter

00:05:33 qu'il y a un partout, que c'est deux buts sur pénalty

00:05:35 de la part de Jonathan David d'une part

00:05:37 et de la part de M'Ban-Yang.

00:05:39 La faute de Rémi Cavella sur le pénalty d'M'Ban-Yang

00:05:41 est assez évidente. Le premier pénalty, c'est une main

00:05:43 de ce même M'Ban-Yang

00:05:45 qui est assez limpide aussi à perpétrage vidéo.

00:05:47 Donc il n'y a pas forcément de situation

00:05:49 qui a été très polémique.

00:05:51 Après, le seul truc, c'est qu'effectivement

00:05:53 on a entendu un certain nombre de sifflets.

00:05:55 Ce n'est pas non plus un public hostile

00:05:57 avec des chants toutes les 5 minutes sur Mme Frappard.

00:05:59 Mais on sent qu'il y a un certain passif.

00:06:01 Bon, ça s'est plutôt bien passé.

00:06:03 Et donc, comme on l'a dit, un partout,

00:06:05 à 10 minutes de la fin,

00:06:07 Baptiste, dès qu'il se passe quelque chose,

00:06:09 évidemment, on revient vers vous

00:06:11 à laver des chants. Alors, je voulais faire ce petit débat

00:06:13 avant de rentrer dans notre gros dossier

00:06:15 du fiasco du foot français

00:06:17 parce que je dois admettre que moi,

00:06:19 ça m'a choqué de voir

00:06:21 autant d'articles

00:06:23 autour de cette affaire. C'est-à-dire

00:06:25 déjà de partir

00:06:27 du principe qu'on fait des statistiques

00:06:29 sur les matchs gagnés ou perdus

00:06:31 selon que ce soit tel ou tel arbitre.

00:06:33 De manière que, de manière très tangible,

00:06:35 les arbitres

00:06:37 peuvent décider du sort d'un match,

00:06:39 ont une influence et que l'identité de l'arbitre fait que

00:06:41 c'est plus difficile avec l'un qu'avec l'autre.

00:06:43 Quelque part, c'est dangereux parce que c'est la suspicion

00:06:45 que les arbitres ont des préférences

00:06:47 et qu'ils ont

00:06:49 clairement une manière d'influer

00:06:51 sur le résultat de la rencontre.

00:06:53 - Je partage entièrement votre analyse et j'ajouterais que

00:06:55 ce n'est pas un hasard si ces

00:06:57 si ces "oui",

00:06:59 si ces propos indignes que l'on

00:07:01 vient d'entendre s'adressent à une femme.

00:07:03 Donc pour moi c'est tout simplement de la misogynie,

00:07:05 du sexisme, c'est lui

00:07:07 reprocher qu'elle ne serait pas compétente.

00:07:09 C'est odieux.

00:07:11 C'est presque... ça pourrait même

00:07:13 être traduit en justice parce que

00:07:15 c'est de la discrimination pure et simple.

00:07:17 Donc c'est honteux. Et pour moi, Adam Frappard

00:07:19 est un arbitre du top élite

00:07:21 mondial. - Je ne sais pas si c'est de la

00:07:23 misogynie comme dit Gilles, mais

00:07:25 il y a un côté où il n'y a zéro remise en question.

00:07:27 Ça peut faire le lien même avec ce qu'on va dire tout à l'heure

00:07:29 sur le fiasco des clubs français.

00:07:31 C'est qu'il n'y a zéro remise en question des supporters

00:07:33 au Serre-Roi. Parce qu'en fait, ils sous-entendent

00:07:35 qu'avec Frappard, ils ont match perdu.

00:07:37 Donc pas besoin de venir sur la pelouse et terminer.

00:07:39 Rideau, elle a quelque chose contre nous, je ne sais pas quoi.

00:07:41 Elle n'aime pas au Serre ou Giroud, je ne sais pas.

00:07:43 Mais en tout cas, il y a un gros problème là-dessus.

00:07:45 Et nous, Média, je trouve que c'est

00:07:47 aussi... pas une faute,

00:07:49 mais en tout cas on devrait se poser des questions. Est-ce qu'il faut

00:07:51 relayer les messages de tous les réseaux sociaux,

00:07:53 des supporters qui se disent "Mais non, avec

00:07:55 Madame Frappard, on ne va pas réussir à gagner, ce sera un match perdu".

00:07:57 Très franchement, il y a des questions à se poser aussi.

00:07:59 - C'est montrer leur bêtise en fait.

00:08:01 Parce que c'est 11 défaites avec Madame Frappard,

00:08:03 c'est ça Philippe ? - Alors 11 défaites sur les 12

00:08:05 derniers matchs. - Mais s'ils pensent que sur 11 fois,

00:08:07 c'est 11 fois le fait d'un arbitre

00:08:09 ou d'une arbitre...

00:08:11 - On rappelle qu'au Serre, elle parle de 3 en plus.

00:08:13 Donc les statistiques, globalement, elles sont plutôt mauvaises.

00:08:15 - Si c'est arrivé 11 fois, c'est que au Serre

00:08:17 a des problèmes. Au Serre n'arrive pas à gagner

00:08:19 des matchs en fait. Et donc c'est pas l'arbitre qui

00:08:21 dit "11 fois, c'est trop

00:08:23 régulier". Cette sate en fait,

00:08:25 elle ne veut rien dire par sa profusion.

00:08:27 Si c'est arrivé 11 fois, c'est bien que

00:08:29 11 fois, elle n'a pas pu décider du sort d'un match.

00:08:31 Tout le monde le saurait, tout le monde l'aurait vu.

00:08:33 Donc ce sont des gens qui se trompent de combat,

00:08:35 ce sont des gens qui ne sont pas clairvoyants,

00:08:37 ce sont des gens qui... Il y a une part de sexisme

00:08:39 et de misogynie, parce que je n'ai jamais

00:08:41 entendu ça contre Monsieur Turpin, ou je l'ai

00:08:43 entendu, mais... - Bah pour le coup,

00:08:45 vous vous tombez mal quand même, parce que c'est un des acteurs

00:08:47 de la semaine, non seulement il a fait...

00:08:49 - Il a fait polémique...

00:08:51 sur la scène européenne.

00:08:53 - Au Bayern ! - C'est-à-dire que maintenant, on en parle partout en Europe

00:08:55 de Monsieur Turpin. - Oui d'accord, mais moi j'ai

00:08:57 jamais vu une espèce de vindicte

00:08:59 virale qui concerne un homme.

00:09:01 - Alors je suis pas d'accord avec vous. J'ai même l'impression

00:09:03 qu'en fait, vous faites un procès

00:09:05 frappard. C'est-à-dire qu'on n'a pas le droit de dire

00:09:07 qu'elle est mauvaise, parce que c'est tout le temps... - Non, je constate,

00:09:09 Philippe, je constate. - Ah d'accord, donc je constate.

00:09:11 - Donc Mme Frappard, Blançin,

00:09:13 quoi qu'il arrive, c'est formidable,

00:09:15 elle est magnifique. - Non parce que ceux qui disent ça

00:09:17 disent qu'elle est mauvaise parce que

00:09:19 c'est une femme. - Non, non, non.

00:09:21 - On n'a pas le droit de dire qu'elle est mauvaise.

00:09:23 - Gilles, je te rejoins pas là-dessus. - En somme, Alvaro.

00:09:25 - Tous les moyens ne sont vraiment pas bons

00:09:27 pour disqualifier un arbitre,

00:09:29 que ce soit un homme ou une femme, je m'en fous complètement.

00:09:31 Et c'est ce que

00:09:33 l'OGC Nice avait fait la même chose avec

00:09:35 Mme Frappard la saison passée.

00:09:37 Les hauts serrois sont mal

00:09:39 inspirés des niçois.

00:09:41 Donc le fait de jeter l'eau propre

00:09:43 comme ça sur un arbitre et que ce soit un joueur

00:09:45 qui le fasse, moi je rappelle une chose,

00:09:47 peut-être que vous ne le savez pas, mais Rudy Garcia

00:09:49 érigeait ça en stratégie quasiment

00:09:51 quand il était l'entraîneur de Lille. Il mettait les statistiques

00:09:53 des arbitres dans le vestiaire Lillois,

00:09:55 il mettait les statistiques des arbitres qu'allait arbitrer

00:09:57 le LOSC pour mettre la pression

00:09:59 par rapport au match précédent. Je trouve que

00:10:01 c'est vraiment, vraiment un...

00:10:03 c'est plus qu'un mauvais moyen,

00:10:05 c'est de la malhonnêteté intellectuelle.

00:10:07 Tu as qualifié ça de bien de manières mais pas...

00:10:09 - C'est de la malhonnêteté intellectuelle et c'est de la paranoïa

00:10:11 dans ce milieu est extrêmement

00:10:13 coutumier. Les entraîneurs sont parano,

00:10:15 les joueurs sont paranoïaques,

00:10:17 les supporters sont paranoïaques

00:10:19 parce que vous allez aussi,

00:10:21 vous êtes journaliste, ils vous ont vu,

00:10:23 ils ont entendu à la radio, ils ont vu à la télé,

00:10:25 vous êtes forcément anti-ceci,

00:10:27 pro-cela. Si vous

00:10:29 couvrez le Paris Saint-Germain,

00:10:31 on ne demande jamais à quelqu'un qui couvre le parti socialiste

00:10:33 ou l'estrain droite s'il est socialiste

00:10:35 ou d'estrain droite. Mais quand vous couvrez le Paris Saint-Germain,

00:10:37 forcément, vous devez dire "amène"

00:10:39 à tout ce que dit le Paris Saint-Germain et onire tout ce qui vient

00:10:41 de Marseille par exemple. Parce qu'en France, il y a une révélité "bah non,

00:10:43 c'est un peu plus compliqué que ça

00:10:45 en fait si Marseille gagne la Coupe du Monde".

00:10:47 - Mais c'est plus grave sur l'arbitrage Dominique parce que

00:10:49 sur les clubs, il y a

00:10:51 le curseur émotionnel.

00:10:53 Mais sur l'arbitrage, ce sont les gens quand même

00:10:55 qui "rendent" la justice sur le terrain.

00:10:57 - Ça les arrange. - Ils doivent être parfaitement dans la neutralité

00:10:59 et mettre cette neutralité,

00:11:01 la soupçonner, ça c'est intolerable.

00:11:03 - Et parce que ça les arrange en fait,

00:11:05 au lieu de réfléchir "pourquoi

00:11:07 l'Osser perd des matchs", ils préfèrent se dire "bon,

00:11:09 c'est arrivé en soi avec telle personne, donc c'est

00:11:11 forcément qu'il y a un lien". - C'est un peu le jeu du bouc émissaire.

00:11:13 - Et comme ça, ça évite de se demander si le recrutement est bon, si l'entraîneur est bon,

00:11:15 si les dirigeants sont bons, si la communication est bonne,

00:11:17 si l'équipe joue bien, si elle a

00:11:19 pris le bon latéral droit. Voilà, donc comme ça,

00:11:21 c'est bien, on met la poussière sous le tapis

00:11:23 et voilà. - Il faut noter dans le délire

00:11:25 des supporters, des joueurs, que

00:11:27 l'entraîneur lui est resté mesuré.

00:11:29 L'entraîneur d'Osser, je trouve, est resté digne.

00:11:31 - Pellissier. - Pellissier, voilà, est resté

00:11:33 digne, n'a pas voulu alimenter

00:11:35 cette polémique délirante. Donc ça, il faut

00:11:37 lui rendre hommage, parce que, on le disait,

00:11:39 les entraîneurs, souvent, eux-mêmes

00:11:41 qui gambergent beaucoup, ils peuvent tomber là-dedans.

00:11:43 - Il a même dit que c'était un non-sujet, l'influence de presse.

00:11:45 - Absolument. Donc ça c'est bien, il faut le souligner aussi.

00:11:47 Et les supporters Osser-Roi... - Bon, une fois que le mal est fait...

00:11:49 - On est allé tant de fois à Osser

00:11:51 entendre ça, non, ça c'est pas les supporters

00:11:53 qui sont à Osser. - Heureusement, c'est à Osser

00:11:55 et c'est pas l'endroit le plus sulfureux

00:11:57 parce qu'effectivement, ce genre de propos peut déclencher

00:11:59 après des violences.

00:12:01 N'oublions pas que la saison

00:12:03 passée a été maillée, heureusement un peu moins

00:12:05 cette année, mais la saison passée, c'est pas si loin que ça,

00:12:07 a été maillée quand même de nombreuses

00:12:09 affaires de violences dans les stades.

00:12:11 Et à ce niveau-là, on n'est pas loin d'être champion

00:12:13 d'Europe. - C'est ça. - On va faire une petite

00:12:15 pause et on va parler des résultats, justement,

00:12:17 en Coupe d'Europe de nos

00:12:19 clubs français cette saison, après

00:12:21 l'élimination piteuse, une nouvelle fois,

00:12:23 de l'OGC Nice en Ligue Europe

00:12:25 à conférence face au FC Baal.

00:12:27 Pourquoi un tel fiasco ? Quelles solutions

00:12:29 pouvons-nous tenter d'apporter modestement ?

00:12:31 On en parle après la pause.

00:12:33 - RTL. - On refait le match.

00:12:35 - Avec Philippe Sanfourche.

00:12:37 - 18h30, 20h. - On refait

00:12:43 le match sur RTL. - Présenté

00:12:45 par Philippe Sanfourche.

00:12:47 - On refait le match jusqu'à 20h avec

00:12:53 Gilles Verdez, avec Dominique Sévrac, avec

00:12:55 Baptiste Despré et avec François

00:12:57 Malardeau. On va donc

00:12:59 se replonger maintenant dans ce

00:13:01 grand livre des échecs français

00:13:03 avec un dernier chapitre écrit

00:13:05 jeudi dernier, aussi

00:13:07 lénifiant que peu surprenant,

00:13:09 l'élimination de l'OGC Nice à domicile

00:13:11 par le FC Baal, donc en quarte

00:13:13 finale de Ligue

00:13:15 Europa. Conférence Nice

00:13:17 menée à zéro, tout allait bien devant son public,

00:13:19 plus de 30 000 spectateurs,

00:13:21 la joie à l'Allianz Riviera

00:13:23 et puis, voilà, égalisation des Suisses

00:13:25 à 4 minutes de la fin, prolongation

00:13:27 et nouveau but suisse,

00:13:29 c'est le moment d'aventure terminée,

00:13:31 au revoir et merci, pour le club français

00:13:33 et donc cette épée de Damoclès, désormais,

00:13:35 au-dessus de nos têtes, c'est-à-dire

00:13:37 voir les Pays-Bas passer à la 5ème place

00:13:39 de l'indice UEFA en fin de saison,

00:13:41 si la Zalcma remporte

00:13:43 cette Coupe d'Europe, il y a pas mal

00:13:45 de conjonctions de choses, mais en tout cas c'est tout à fait possible

00:13:47 que les Pays-Bas nous passent devant.

00:13:49 Tiens, on va se réécouter la réaction

00:13:51 de Didier Diga, l'entraîneur

00:13:53 niçois, c'était juste après la rencontre et donc

00:13:55 l'élimination ce jeudi soir.

00:13:57 - Une grosse déception,

00:13:59 on avait toutes les cartes en main

00:14:01 et on a gâché

00:14:03 la fête de beaucoup de monde,

00:14:05 alors qu'on avait tout mis en œuvre pour que ça se passe

00:14:07 bien, donc c'est une grosse déception.

00:14:09 Oui, c'est forcément difficile, parce que

00:14:11 on sait que c'est tout un pays

00:14:13 qui peut souffrir

00:14:15 de notre résultat de ce soir.

00:14:17 - Voilà, du dépit, de l'abattement,

00:14:19 Didier Diga,

00:14:21 on a un joyeux

00:14:23 supporter niçois,

00:14:25 affilé en tout cas,

00:14:27 François Mallardot, autour de cette table, ça tombe bien,

00:14:29 pour hasard du casting. Et François,

00:14:31 il est tellement touché par

00:14:33 cette élimination et globalement l'incidence

00:14:35 sur le

00:14:37 football français, qu'on en a

00:14:39 parlé avant l'émission et il m'a appelé, il m'a dit

00:14:41 "j'ai envie de donner deux, trois

00:14:43 éléments quand même de compréhension,

00:14:45 je voudrais qu'on se penche sur ce qui est

00:14:47 finalement ce constat

00:14:49 d'échec permanent

00:14:51 du football français en Coupe d'Europe".

00:14:53 - Oui, parce qu'au-delà de l'élimination de Nice, ce qui n'intéresse quasiment

00:14:55 que moi, c'est l'absence,

00:14:57 une nouvelle fois répétée, du football français

00:14:59 sur la scène internationale.

00:15:01 On est tous des Européens convaincus,

00:15:03 mais en ce qui concerne notre football, on est tous

00:15:05 des frexiters du foot

00:15:07 français convaincus et ça fait

00:15:09 68 ans

00:15:11 quasiment que ça dure, puisque tout le monde connaît ce chiffre,

00:15:13 deux trophées européens remportés

00:15:15 en 68 ans. Déjà,

00:15:17 ça creuse un gouffre, mais en fait

00:15:19 quand on gratte le vernis, on s'aperçoit que c'est

00:15:21 un abîme, un abîme

00:15:23 de médiocrité. Je vais vous

00:15:25 avancer ce chiffre,

00:15:27 qui est parfaitement éloquent.

00:15:29 Depuis la première

00:15:31 saison internationale de football

00:15:33 de club, parce qu'on ne parle ici que de football

00:15:35 de club, l'UFA

00:15:37 a mis en jeu

00:15:39 ces trois trophées

00:15:41 à 172 reprises.

00:15:43 Il y a eu 172 finales

00:15:45 de Coupe d'Europe, entre la Coupe des Clubs Champions,

00:15:47 feu la Coupe des Coupes,

00:15:49 la Coupe

00:15:51 Europale, qui avant était la Coupe UFA

00:15:53 et puis même encore avant, la Coupe des Villes

00:15:55 de Foire, et puis la

00:15:57 dernière année, la Conférence

00:15:59 League, donc depuis deux ans.

00:16:01 172 finales, le foot français n'en a

00:16:03 remporté que deux.

00:16:05 Ça vous donne une idée très précise

00:16:07 de cette médiocrité

00:16:09 et il faut se cramponner, on ne sait plus

00:16:11 si c'est à notre football... - Si on essaie de donner un petit peu

00:16:13 le podium,

00:16:15 les Espagnols, les Anglais, ça doit le faire.

00:16:17 Le podium, c'est le suivant.

00:16:19 Les Espagnols sont en tête avec

00:16:21 45 trophées glanés

00:16:23 par leur club, suivis par les Anglais

00:16:25 avec 35 trophées. Ensuite

00:16:27 viennent les Italiens, qui reviennent d'ailleurs sur le devant de la scène,

00:16:29 29 titres européens,

00:16:31 l'Allemagne,

00:16:33 15 titres, et puisqu'on a

00:16:35 cette idée froco-française

00:16:37 qui est une vraie escroquerie

00:16:39 de croire qu'on est dans les cinq grands championnats,

00:16:41 il faut rappeler juste que les Pays-Bas

00:16:43 ont remporté 11 titres européens

00:16:45 contre le Portugal, 7.

00:16:47 Même nos voisins d'outre-crise, nos amis belges

00:16:49 ont le double de trophées européens,

00:16:51 ils en comptent 4, donc...

00:16:53 - On est à la cave, quoi !

00:16:55 - On est plus qu'à la cave !

00:16:57 On a jamais existé !

00:16:59 Il y a sur 172 titres,

00:17:01 donc les Anglais, les Espagnols, les Italiens

00:17:03 et les Allemands,

00:17:05 on en a gagné 142.

00:17:07 Donc les 30 dernières miettes,

00:17:09 on en a même gagné que 2, on est au niveau de la Suède,

00:17:11 ou au niveau de la Hongrie,

00:17:13 on a gagné deux Coupes d'Europe, sauf que par exemple

00:17:15 pour la Suède qui a gagné autant de Coupes d'Europe que les Français,

00:17:17 que le football français, le foot, c'est pas le sport

00:17:19 numéro 1 en Suède.

00:17:21 J'ai d'autres stats comme ça à partager avec vous, les amis.

00:17:23 - On est justement dans 2018 et finaliste...

00:17:25 - Oui, alors ça c'est une inconduité, si je peux y venir

00:17:27 maintenant ou... - On va y revenir un petit peu plus tard,

00:17:29 on va en profiter, on va revenir à finalement

00:17:31 à notre repas quotidien,

00:17:33 notre petite Ligue 1, finalement,

00:17:35 qui est à notre niveau.

00:17:37 - Qu'on aime bien ! - Qu'on aime bien !

00:17:39 Baptiste Durieux, c'est terminé entre Serre et Lille !

00:17:41 - Absolument, résultat final

00:17:43 un partout, donc entre la GIA

00:17:45 et le LOSC, c'est Jonathan David qui avait ouvert le score

00:17:47 sur pénalty en première période, égalisation

00:17:49 de M'Ban Niang sur pénalty également

00:17:51 en attaquant au Serre-Roi, deux points de perdus

00:17:53 littéralement pour Lille, c'est à l'image de toute

00:17:55 cette saison, extrêmement séduisant, qui a

00:17:57 dominé, qui a imposé son jeu, qui a

00:17:59 multiplié les occasions, David a tiré

00:18:01 8 fois dans cette rencontre, mais qui n'est

00:18:03 pas parvenu à mettre ce but du break si important

00:18:05 du côté de la GIE au Serre, la dynamique est

00:18:07 super positive, il y avait 3 victoires

00:18:09 de suite, avec ce match nul en plus

00:18:11 c'est un point qui est immense dans cette course

00:18:13 au maintien, on rappelle que au Serre est 14ème

00:18:15 et que Lille est 5ème, mais va

00:18:17 potentiellement laisser soit Monaco, soit Lens

00:18:19 tout à l'heure s'envoler très loin devant

00:18:21 au classement. - Oui, parce qu'il y a 5 points

00:18:23 désormais entre Lille et

00:18:25 Monaco, donc si Monaco fait un résultat

00:18:27 bon, on se doutait bien que

00:18:29 le match se limitait à Marseille

00:18:31 Lens-Monaco pour la Ligue des Champions, mais là on s'aperçoit

00:18:33 que c'est désormais quasiment

00:18:35 terminé, Baptiste Després, me poussez une

00:18:37 petite note pour l'arbitrage de Madame Frappin

00:18:39 sur ce match ? - Ah il veut remettre une couche

00:18:41 - Juste pour conclure - Tu dis que c'est pas

00:18:43 l'immédiat - Non, pour être factuel, pour conclure

00:18:45 - Pour être factuel, moi ça

00:18:47 m'a... bon, il y a 2-3 petits trucs qui se

00:18:49 discutent, mais c'est pas... j'ai trouvé son match tout

00:18:51 à fait cohérent, dans un public

00:18:53 où c'était relativement hostile et

00:18:55 pas forcément évident en terme de contexte

00:18:57 je sais pas, 6/10, 7/10 ça me semble être

00:18:59 - C'est parfait, ça veut dire que son expérience

00:19:01 finalement désormais des grands

00:19:03 événements, elle qui

00:19:05 arbitrait en Coupe du Monde, en Ligue

00:19:07 des Champions - Elle est allée aux Coupes de France

00:19:09 - Lui a forgé une carapace et que du coup elle a été

00:19:11 imperméable à cette

00:19:13 polémique, donc c'est tant mieux. Gilles Verdez

00:19:15 - Alors, je peux revenir sur la nullité des clubs français ?

00:19:17 - Ah bah on va y revenir, oui, on va saluer Baptiste

00:19:19 pour la soirée, qui va aller

00:19:21 nous faire des belles réactions qu'on écoutera

00:19:23 dans RTL Foot ce soir

00:19:25 et dans les émissions de demain, salut Baptiste

00:19:27 - Salut les amis, bonne émission ! - Bravo

00:19:29 - Et on va revenir donc sur ce dossier

00:19:31 ce grand dossier, d'ailleurs qu'on continuera

00:19:33 après 19h

00:19:35 sur ce fiasco

00:19:37 du foot français en Coupe d'Europe. Gilles Verdez

00:19:39 - Alors moi je vais prendre, je vais sortir

00:19:41 de l'histoire, l'analyse est très intéressante

00:19:43 mais je vais prendre l'actualité, le temps présent

00:19:45 et je suis très fâché contre vous, vous

00:19:47 Philippe, vous Baptiste, vous

00:19:49 Dominique - Merci - Mon ami

00:19:51 je t'exonère de ça, parce que

00:19:53 - Touchez ma bosse ! - Alors le procureur en France

00:19:55 - Non, non, non, non, non pas

00:19:57 de manière nominative, vous êtes adorables

00:19:59 mais comme représentant des plus grands médias français

00:20:01 - C'est vrai - Vous êtes

00:20:03 en permanence, et j'ai entendu ça de votre part

00:20:05 Philippe à l'instant même, en train de nous dire "c'est de bonne vieille

00:20:07 de Ligue 1, tac tac tac, on aime bien"

00:20:09 c'est une nullité abyssale ce championnat

00:20:11 et vous ne le dénoncez pas, vous avez laissé

00:20:13 - Vous avez pas senti qu'il y avait un brin d'ironie dans mon propos

00:20:15 - Ah, vous avez laissé des entraîneurs incompétents

00:20:17 mettre à mal

00:20:19 toutes nos traditions, vive la défense

00:20:21 on était bons parce qu'on défendait

00:20:23 on ne sait pas attaquer, on est nuls, et maintenant

00:20:25 pour faire du pseudo-spectacle et plaire à 3

00:20:27 abrutis, on se met à jouer des matchs

00:20:29 pas vous, on se met à jouer des matchs

00:20:31 à faire semblant d'attaquer et on est

00:20:33 plus crédibles du tout - Mais c'était pas mieux avant

00:20:35 les chiffres de France-Malardos sont même mieux

00:20:37 - Il y a encore quelques années, Marseille était en finale

00:20:39 - Alors je peux vous donner un

00:20:41 - Il y avait des finales - Je peux vous donner un élément

00:20:43 chiffré sur les finales - Arrêtez d'attaquer

00:20:45 on ne sait pas attaquer, défendons

00:20:47 voilà notre vieille tradition - J'aimerais bien que ça soit

00:20:49 l'analyse de Gilles qui soit la bonne

00:20:51 mais sauf qu'elle marche pas

00:20:53 - Comment ça ne marche pas ? - Elle marche pas, puisque de toute façon

00:20:55 même quand on en défendait, si jamais on a été un championnat

00:20:57 défensif à un moment donné, en tout cas post-coupe du monde

00:20:59 98 oui, ben ça n'a pas

00:21:01 apporté de résultats

00:21:03 - On était meilleurs quand même - Malheureusement

00:21:05 - On n'était pas éliminés par Rannes - Il y a un double problème

00:21:07 il faut dissocier le Paris Saint-Germain du reste, le Paris Saint-Germain

00:21:09 a l'ambition et les moyens

00:21:11 pour remporter la coupe d'Europe, mais dépense très mal

00:21:13 de son argent, donc c'est un problème de compétence

00:21:15 le PSG ne gagne pas la coupe d'Europe, parce que

00:21:17 il a un problème de compétence, l'argent est mal utilisé

00:21:19 on achète des stars, on les empile pour

00:21:21 vendre des maillots, on veut pas faire du foot, donc faut mettre le PSG

00:21:23 à part, pourquoi le PSG

00:21:25 ne gagnera jamais la coupe d'Europe tant que cet actionnaire

00:21:27 voudra vendre des maillots ?

00:21:29 - Ah vous prenez l'engagement ?

00:21:31 - Ils ont quand même été en finale, ils ont dit qu'ils ne gagneraient pas la Ligue de Conférence

00:21:33 je l'avais dit, ici

00:21:35 - Bon mais vas-y, ouvre le spectre - Le reste, pourquoi

00:21:37 ça marche pas quand c'est Rennes, quand c'est Nantes, quand c'est

00:21:39 Marseille, tout ça ? Ça marche pas parce que

00:21:41 c'est un problème culturel

00:21:43 la France n'est pas un pays de football

00:21:45 la France est éliminée, Marseille se termine 4ème

00:21:47 de sa poule, est-ce qu'il y a un

00:21:49 concert de casserole ? Est-ce qu'il y a une pression

00:21:51 sur l'actionnaire, sur les joueurs

00:21:53 sur le... Quand vous perdez la Juve

00:21:55 quand vous perdez à Milan, quand vous perdez dans les

00:21:57 pays de foot en Espagne, les gens

00:21:59 sont révoltés, là ça passe crème

00:22:01 le PSG est éliminé, ça passe crème, parce qu'on

00:22:03 est dans un pays - Vous appelez à l'insurrection ?

00:22:05 - Non, je vous dis simplement qu'il faut mettre

00:22:07 une pression, la presse, les supporters

00:22:09 tout le monde

00:22:11 la Ligue n'en repart, on ne la joue pas

00:22:13 "Oh c'est le jeudi, je vais rejouer le dimanche"

00:22:15 mais on n'est qu'en France où on entend ce discours

00:22:17 "Je peux pas jouer le dimanche" - Depuis quelque temps on avait l'impression

00:22:19 qu'il les jouait - Mais non, tu peux

00:22:21 - C'est concernant d'ailleurs - Oui et non

00:22:23 - On ne joue pas la Coupe d'Europe, on n'est pas intéressé par la Coupe d'Europe

00:22:25 il n'y a pas de pression pour jouer la Coupe d'Europe

00:22:27 Sinez s'est éliminé, Bonbani s'est éliminé, Diguère est déçu

00:22:29 Anis, bon bah les gens retournent au restaurant

00:22:31 Place Masséna, et puis voilà, c'est tout

00:22:33 ça change pas la vie des Niçois

00:22:35 ça change pas la vie des Parisiens à Paris

00:22:37 - L'actionnaire Niçois lui, il est peut-être un peu moins content

00:22:39 - L'actionnaire du PSG peut-être que...

00:22:41 "Bon, Paris est éliminé contre le Bayern, l'année dernière

00:22:43 c'est contre le Real, l'année prochaine ce sera contre City

00:22:45 bon très bien, on est éliminé, comme d'habitude"

00:22:47 - Alors oui et non - Mais donc il n'y a pas de pression

00:22:49 - Dominique - La presse, l'équipe

00:22:51 le parisien, France Football, le Figaro

00:22:53 "Paris est éliminé"

00:22:55 on dit "l'entraîneur il ne sera plus là"

00:22:57 "Luis Campos il a échoué le sol recrutement"

00:22:59 voilà, mais bon, même les supporters

00:23:01 qu'est-ce qu'ils font depuis que Paris est éliminé ?

00:23:03 On se fait un petit peu mécite, de temps en temps comme ça

00:23:05 ils se protestent

00:23:07 "Est-ce qu'il y a des banderoles ?" Il n'y a rien !

00:23:09 - Dominique il faut se dire que la France n'est pas... - Bon je vous coupe messieurs parce que

00:23:11 vos cachets sont

00:23:13 au moins aussi importants que ceux du Paris Saint-Germain

00:23:15 pour un résultat tout aussi bon, je ne sais pas

00:23:17 toujours est-il que

00:23:19 nous allons nous quitter quelques instants

00:23:21 le flash des informations

00:23:23 à 19h

00:23:25 et on se retrouve évidemment après jusqu'à 20h

00:23:27 pour refaire le match, à tout de suite

00:23:29 "Célib sans fourche"

00:23:31 "On refait le match sur RTL"

00:23:33 "Célib sans fourche"

00:23:35 "On refait le match jusqu'à 20h sur RTL"

00:23:37 "On refait le match jusqu'à 20h sur RTL"

00:23:39 "On refait le match jusqu'à 20h sur RTL"

00:23:41 "On refait le match jusqu'à 20h sur RTL"

00:23:43 On est ensemble jusqu'à 20h

00:23:45 avec Gilles Verdez, avec Dominique Sévrac

00:23:47 avec Baptiste Dépré et avec

00:23:49 François Manardo

00:23:51 après 20h vous retrouverez évidemment Eric Silvestre

00:23:53 avec Xavier Domergue, Karine Galli

00:23:55 pour le grand match, l'Anse-Monaco

00:23:57 jusqu'à 23h ce soir

00:23:59 on rappelle que

00:24:01 au CRL ils se sont quittés sur un match nul

00:24:03 un but partout

00:24:05 on en était donc à ce constat

00:24:07 de ce fiasco, à essayer de trouver

00:24:09 des raisons pour lesquelles, année après année

00:24:11 on n'avance pas manifestement en Coupe d'Europe

00:24:13 alors Dominique Sévrac

00:24:15 nous a un petit peu dépeint la situation

00:24:17 le Paris Saint-Germain à part

00:24:19 si on résume, qui dépense son argent n'importe comment

00:24:21 qui ne fait pas du sport

00:24:23 le manque de culture intrinsèque

00:24:25 là ça concerne tous les clubs en France

00:24:27 et alors je crois qu'il y a une troisième raison

00:24:29 un troisième développement dans votre

00:24:31 dans votre thèse que vous avez d'ailleurs

00:24:33 en développant l'université

00:24:35 - Ça a un trait à la formation à la française, nous formons pour les autres

00:24:37 nous sommes un pays formateur

00:24:39 un des meilleurs pays au monde pour la formation

00:24:41 et nous formons pour disséminer ces joueurs là

00:24:43 dans les autres championnats

00:24:45 notamment Italie, Angleterre, Espagne

00:24:47 ce qui fait que nous remportons des titres nationaux

00:24:49 avec la sélection, puisqu'ils redeviennent plus forts

00:24:51 à part Mbappé aujourd'hui

00:24:53 qui était titulaire en 2018 à la Coupe du Monde en Russie

00:24:55 aucun des 11 joueurs choisis à l'époque par Deschamps

00:24:57 joué en Ligue 1

00:24:59 et en 2022, retournant en finale

00:25:01 un seul joueur en finale joué en Ligue 1

00:25:03 toujours Kylian Mbappé

00:25:05 et en 1998 c'était exactement le même profil avec Zidane, Barthez et tout ça

00:25:09 donc nous nous formons pour les autres

00:25:11 à la fois ça améliore leur club

00:25:13 et ça améliore notre sélection

00:25:15 donc c'est la troisième raison

00:25:17 qui fait que vous prenez le PSG, vous prenez la culture

00:25:19 vous prenez le fait qu'on ait un pays qui a besoin d'exporter

00:25:21 pour son business model

00:25:23 parce que nous on vend les joueurs français

00:25:25 c'est comme ça que les clubs peuvent vivre

00:25:27 au Serre ils vendent des joueurs

00:25:29 à part Paris encore une fois qui est à part

00:25:31 Monaco vend ses joueurs, Marseille vend ses joueurs, ainsi de suite

00:25:33 et donc à la fin

00:25:35 vous ne gagnerez jamais de compte de remboursement

00:25:37 - Moi j'entends toujours ça

00:25:39 - On ne forme pas de compétiteur

00:25:41 - C'est ce que tu veux dire

00:25:43 - Non mais on ne forme pas des compétiteurs

00:25:45 dans le...

00:25:47 au sein du football français

00:25:49 - Non mais on le vend

00:25:51 - On le vend des actifs, des joueurs

00:25:53 qu'on va vendre et de plus en plus jeunes

00:25:55 suite à...

00:25:57 - Vous voulez dire qu'en fait les joueurs ne se...

00:25:59 - On n'est pas compétiteurs, on ne forme pas

00:26:01 - Pré-formation et formation

00:26:03 - C'est à dire quand ils sont jeunes joueurs en club

00:26:05 ils pensent déjà qu'ils vont le faire en Angleterre ou en Espagne

00:26:07 - Vous le savez, moi je suis journaliste depuis trop d'années maintenant

00:26:09 mais vous le savez, combien de fois quand vous rencontrez des joueurs français

00:26:11 qui débarquent dans des grands clubs étrangers

00:26:13 ils vous disent qu'ils découvrent ce que c'est que de jouer au football

00:26:15 pour gagner et pas simplement pour jouer

00:26:17 - Mais comment on peut faire ?

00:26:19 - De toute façon ils ne resteront pas en France Philippe

00:26:21 même s'ils envahissent la compétition, il y a l'Agnac en eux

00:26:23 ils ne resteront pas en France, ils sont bons à part Mbappé

00:26:25 qui a encore un exemple, mais après il a 24 ans

00:26:27 donc il va bientôt partir du championnat de France

00:26:29 mais tout de même la casette est partie assez tard

00:26:31 il est parti à Arsenal

00:26:33 de toute façon même s'ils ont l'Agnac

00:26:35 l'animalité de la compétition en eux

00:26:37 ils finiront par partir pour l'Angleterre, pour l'Espagne

00:26:39 pour l'Italie, pour l'Allemagne

00:26:41 donc de toute façon c'est pas vraiment le problème

00:26:43 qu'ils ne faisaient pas l'Agnac en France

00:26:45 c'est que le modèle fait qu'ils l'auront ailleurs

00:26:47 et ils reviendront en sélection

00:26:49 - Ils n'ont pas envie de goûter à cela tout de suite

00:26:51 c'est à dire que quand vous êtes un joueur à Nice

00:26:53 et que vous avez un stade plein, qui n'est pas toujours plein

00:26:55 - Quand Monaco fait demi-finalise de la Ligue des Champions

00:26:57 avec Ampos et Jardim

00:26:59 l'actionnaire décide de dilapider ça

00:27:01 Fabinho, Falcao

00:27:03 Mbappé

00:27:05 Djibril Sidibé, Benjamin Mendy

00:27:07 qui n'est plus footballeur aujourd'hui

00:27:09 José Moutinho, tous ces joueurs qui étaient extraordinaires

00:27:11 qui sont allés en demi-finales et qui ont été champions de France

00:27:13 l'actionnaire russe les a vendus

00:27:15 parce que lui ce qu'il voulait c'est rentrer dans son argent

00:27:17 peut-être qu'il avait raison

00:27:19 mais peut-être qu'en continuant 2-3 ans

00:27:21 cette équipe-là aurait peut-être gagné la Ligue des Champions

00:27:23 mais ils n'ont pas voulu

00:27:25 - C'est vrai qu'ils sont au niveau et puis malheureusement depuis quelques années

00:27:27 on commence un petit peu à la perte de vue

00:27:29 mais je voudrais revenir à cette saison particulièrement

00:27:31 où on a vu des scénarios quasiment toujours identiques

00:27:33 c'est-à-dire des équipes qui sont

00:27:35 très franchement quand on prend tout l'effectif de Nice

00:27:37 il n'y a pas beaucoup de joueurs

00:27:39 qui joueraient à balle

00:27:41 et puis on le voit bien sur les deux matchs

00:27:43 sur les premières périodes quand on voit les équipes rentrer sur le terrain

00:27:45 on voit bien que Nice est meilleure à peu près

00:27:47 dans tous les domaines

00:27:49 on voit bien que Monaco aurait dû battre le Bayern et la Vercusenne

00:27:51 et pas perdre au tir au but

00:27:53 à chaque fois que ça va en prolongation

00:27:55 ou au tir au but, c'est-à-dire à chaque fois que la notion de mental

00:27:57 entre en jeu

00:27:59 ça s'effondre et comme toujours la pièce

00:28:01 retombe du mauvais côté

00:28:03 sauf que la pièce si elle tombe toujours du mauvais côté

00:28:05 c'est qu'on n'a pas soufflé dessus comme il faut

00:28:07 - Moi pardon, je vais vous donner un exemple

00:28:09 parce que ça fait 14 ans maintenant et il y a prescription

00:28:11 donc je vais citer le joueur qui était à l'époque

00:28:13 un grand joueur français, Johan Gourcuff

00:28:15 il est avec Bordeaux

00:28:17 je le récupère en équipe de France

00:28:19 et puis Bordeaux joue match d'Europa League

00:28:21 à Galatasaray

00:28:23 entre les deux tours

00:28:25 je parle de la compétition avec lui

00:28:27 il me dit textuellement, je ne peux pas l'oublier ça fait 14 ans

00:28:29 "Ah oui mais à quoi ça sert de jouer ces matchs ?"

00:28:31 Je lui dis "Mais Johan, mais tu plaisantes ou quoi ?"

00:28:33 C'est vrai que le foot français on en a gagné tellement

00:28:35 des trophées européens qu'on peut se permettre de lever le pied

00:28:37 - Donc il n'était pas motivé par la France ? - Mais non, il me dit

00:28:39 "Il n'est pas motivé ?" Mais je lui dis "Mais t'es joueur de foot

00:28:41 pour gagner des titres, bon sang !

00:28:43 En plus t'es bon joueur toujours en équipe de France !"

00:28:45 À ce moment-là, très régulièrement, et on parle de lui

00:28:47 c'est mon futur crack, qui n'est pas devenu malheureusement

00:28:49 mais il me dit "Mais voilà, cette phrase

00:28:51 elle est ubuesque, mais ça fait partie

00:28:53 de sa formation !" Et pourtant son père est entraîneur

00:28:55 "Ça fait partie de cette formation

00:28:57 où tu ne formes pas des compétiteurs

00:28:59 avec des joueurs avec un esprit club"

00:29:01 - Je trouve qu'on forme des bons joueurs

00:29:03 - Non, des bons joueurs, oui !

00:29:05 - Avec les Brésiliens, c'est dans la tête

00:29:07 - Avec les Brésiliens, c'est dans la tête

00:29:09 - Ce qui se porte le mieux, c'est le football français

00:29:11 - C'est vrai

00:29:13 - On a beaucoup entendu le côté gauche, on va passer au côté droit

00:29:15 on n'est pas en période électorale, mais il faut quand même

00:29:17 un petit peu l'égalité du temps par an

00:29:19 - Non mais je suis d'accord avec Dominique et Gilles sur différents points

00:29:21 et j'ajouterais quand même la suffisance

00:29:23 à la fois des médias, je suis d'accord avec Gilles

00:29:25 et à la fois, forcément, c'est ce que vient de dire François

00:29:27 sur le côté club et culture de club

00:29:29 sur ce que vient de dire Dominique, parce que quand on voit

00:29:31 le fiasco, on pense par exemple au Paris Saint-Germain

00:29:33 là, ils ont terminé quand même deuxième

00:29:35 de leur poule de Ligue des Champions, pourquoi ils terminent deuxième ?

00:29:37 Parce que Christophe Galtier, pendant le match

00:29:39 contre la Juve, Dominique qui y était

00:29:41 ne connaissait pas le point de règlement

00:29:43 du nombre de buts inscrits, ils passent deuxième

00:29:45 parce que Benfica met une tôle à

00:29:47 Maccabi Haïfa, je crois, c'était ça

00:29:49 donc ça, comment un entraîneur

00:29:51 peut ne pas savoir ça ? Derrière, vous avez

00:29:53 l'Olympique de Marseille, qui est capable de se qualifier

00:29:55 d'assurer une place pour la Ligue Europe

00:29:57 mais non, on essaye de jouer pour être deuxième

00:29:59 en Ligue des Champions, après vous avez

00:30:01 derrière Rennes, vous parlez à chaque fois de la pièce qui tombe

00:30:03 du mauvais côté, nous en France

00:30:05 la séance de tir au but c'est de la loterie

00:30:07 c'est que de la loterie, à chaque fois c'est ça, ils se combattent

00:30:09 par le Shakhtar, qui est quand même dans un pays

00:30:11 on sait comment ça se passe en Ukraine

00:30:13 ils sont complètement déconnectés de ça, ils prennent cette but

00:30:15 derrière, dans la foulée. - Monaco éliminé

00:30:17 par le PSV en play-off

00:30:19 le PSV éliminé par le Celtic

00:30:21 - Il y a un paquet comme ça

00:30:23 d'exemples - Bah tous en fait

00:30:25 - Mais tous, et après c'est ce que dit Dominique

00:30:27 à la fois mettre de côté le PSG, mais si vous mettez

00:30:29 le côté du PSG, on est combien ? On est septième

00:30:31 ou huitième au classement UFA ?

00:30:33 - Ah oui, le Paris Saint-Germain - Parce que s'il n'y a pas le Paris Saint-Germain

00:30:35 et le problème c'est qu'on voit ça, nous

00:30:37 avec l'illusion "équipe de France"

00:30:39 on se dit "il y a l'équipe de France qui est

00:30:41 en 2022, 2018, etc.

00:30:43 etc. et on se dit "pourquoi pas

00:30:45 ça va être la même chose" sauf que non

00:30:47 derrière vous avez le Paris Saint-Germain, il ne se passe pas grand-chose

00:30:49 c'est deux défaites en huitième de finale sur les deux

00:30:51 dernières saisons, mais deux victoires en Coupe d'Europe

00:30:53 et très sincèrement

00:30:55 je trouve que c'est bien moi, pour le football français

00:30:57 qu'on perde des places

00:30:59 aux coefficients UFA parce que ça ne sert

00:31:01 strictement à rien - Vous êtes formidable - Mais non, mais ça ne sert à rien

00:31:03 - Ça fait 15 ans qu'on se bat pour avoir un grand terrain

00:31:05 - D'avoir quatre bons, avec des champions l'année prochaine

00:31:07 et l'année où ça va arriver on va perdre la queue du Mickey

00:31:09 - Super !

00:31:11 - Il y a un problème

00:31:13 mental absolu dans nos clubs

00:31:15 ça je suis d'accord, il y a aussi un problème d'incompétence

00:31:17 au niveau de nos dirigeants

00:31:19 président de la Ligue, président de la FED

00:31:21 ils ne savent pas quoi faire, ils sont perdus

00:31:23 on ne sait pas pourquoi ils sont là - Vous mettez tout ça dans le même sac

00:31:25 - Bien sûr, là on fait le constat terrible de l'échec

00:31:27 du football français, sauf de l'incommensurable

00:31:29 extraordinaire d'Igné Deschamps

00:31:31 et de son équipe de France, mais sinon

00:31:33 c'est le ramassis des nuls

00:31:35 le président de la Fédération française

00:31:37 on ne sait même pas qui c'est, c'est un intérimaire

00:31:39 le président de la Ligue, à part défendre ses intérêts

00:31:41 - Philippe Diallo, il est pas parti pour Estégane

00:31:43 - Il est parti pour Estégane, on ne se fera que s'enfoncer

00:31:45 - L'équipe de France compte plus aux trophées

00:31:47 que l'ensemble des clubs français, donc c'est pas l'FFF qui est dans le coup

00:31:49 - Et quand il y a des incompétents

00:31:51 - Mais ils sont à la formation

00:31:53 - L'équipe de France c'est Igné Deschamps

00:31:55 on n'est pas dirigé, ça c'est la première chose

00:31:57 et je vous répète

00:31:59 que c'est une folie pour nous de tenter

00:32:01 de faire ce qu'on appelle le football spectacle

00:32:03 on s'ennuie dans les stades il y a quelques années

00:32:05 alors maintenant on dit on va tout faire

00:32:07 pour s'amuser dans les stades, on ne sait pas faire ça

00:32:09 la seule chose qu'on sait faire dans le foot

00:32:11 à part Mbappé qui est un génie, c'est défendre

00:32:13 on le faisait si bien, on a rompu l'équilibre défensif

00:32:15 - Mais ça changera quoi ?

00:32:17 - Mais oui, mais vous êtes nuls

00:32:19 vous voulez pas ouvrir les yeux, donc vous n'ouvrez pas les yeux

00:32:21 on sera nuls

00:32:23 - Tu penses que c'est en défendant qu'on ira chercher une Coupe d'Europe ?

00:32:25 - Bien sûr, tout part de la défense dans les clubs

00:32:27 tout part de la défense, à part quelques génies

00:32:29 - Oui d'accord mais alors

00:32:31 - Et nous, tout partait de la défense

00:32:33 et on a détruit ça au nom d'un spectacle

00:32:35 qui n'est même pas là, et on est foutus

00:32:37 on est foutus

00:32:39 - Le Jeu de finale de France

00:32:41 c'est ça que vous vouliez, vous l'avez

00:32:43 - Le Jeu de finale de France, il y a bien connu Arthur George

00:32:45 c'est un entraîneur qui était qualifié de défensif

00:32:47 Arthur George n'a pas permis

00:32:49 - Au moins il faisait l'ennemi final

00:32:51 - Il avait gagné avec Porto

00:32:53 - Il a fait victoire avec Porto

00:32:55 - Après je ne vois pas pourquoi

00:32:57 - Les Tommys Sladminich

00:32:59 - Les Rangers qui font Europa League

00:33:01 - Et Feyenoord contre la S-Rom en Conférence League

00:33:03 - Je ne vois pas pourquoi leur défense leur permet

00:33:05 - Alors peut-être la S-Rom avec Corrido

00:33:07 - Parce que nous on ne sait faire que ça

00:33:09 - On ne le fait plus

00:33:11 - Ouna Guimery qui a gagné plus de Coupes d'Europe que l'ensemble du football français

00:33:13 - Il a gagné 4 Ligues Europa

00:33:15 - La dernière avec Villarreal

00:33:17 - Villarreal a priori, c'est pas destiné ou prédestiné

00:33:19 pour gagner la Ligue Europa

00:33:21 - Mais parce que Villarreal, ils étaient conditionnés

00:33:23 - Parce qu'ils sont dans un pays qui s'appelle l'Espagne

00:33:25 - Ils sont conditionnés par un entraîneur

00:33:27 - Pour remporter cette Coupe d'Europe

00:33:29 - Mais en France, ce serait impossible

00:33:31 - Ce serait pas transposable

00:33:33 - Parce qu'on a deux priorités

00:33:35 - On va dire Villarreal c'est Rennes

00:33:37 - Et Rennes ils s'en foutent de gagner la Ligue Europa

00:33:39 - Comme ils s'en foutent de la jouer

00:33:41 - Mais parce qu'il n'y a pas d'autorité au plus haut niveau

00:33:43 - Maintenant qu'on a fait ce constat

00:33:45 - J'ai bien compris que vous aviez bien disséqué les choses

00:33:47 - Mais qu'est-ce que vous proposez ?

00:33:49 - Qu'est-ce que vous proposez pour que ça aille mieux demain ?

00:33:51 - Par exemple, Gilles Verdel

00:33:53 - Changez de dirigeant tout de suite

00:33:55 - J'ai mis une épiste

00:33:57 - La Ligue 1 par exemple, elle va passer à 18

00:34:00 - Est-ce qu'il ne faut pas carrément la faire passer à 16 ?

00:34:03 - Je ne vois pas que ça change personnellement

00:34:05 - Ils la font passer à 18 pour répartir plus le gâteau

00:34:07 - Ils le font pour une raison économique

00:34:10 - Jean-Michel Lelasse il se dit qu'il y a de moins en moins de droits de télé

00:34:13 - Plus de gâteau, plus de moyens pour les clubs

00:34:15 - Le gâteau risque d'être ou le même

00:34:17 - Mais le gâteau risque ou d'être le même ou de se restreindre

00:34:19 - Donc on va se le partager à 18

00:34:21 - Comme ça on aura à peu près ce qu'on avait avant

00:34:23 - C'est pas pour des raisons de foot et d'élite qu'ils font ça

00:34:25 - Attention parce que vous allez perdre

00:34:27 - Toute une partie de la France du football historique

00:34:30 - Les clubs représentant les villes moyennes

00:34:32 - Qui vont se retrouver en Ligue 2

00:34:34 - Qui vont sombrer parce que certains vont descendre en national

00:34:36 - Et vous allez rayer des pans entiers du football français

00:34:38 - En resserrant sur une élite

00:34:40 - Mais c'est faux !

00:34:42 - Le rugby s'est structuré avec le Top 14

00:34:45 - En resserrant l'élite

00:34:47 - Et aujourd'hui le rugby français n'a jamais été aussi fort

00:34:49 - Oui mais c'est pas ça que la France fait

00:34:51 - C'est pas comparable Philippe là-dessus

00:34:53 - Il y a 4 ligues en rugby

00:34:55 - Vous avez les anglais, les écossais, les irlandais

00:34:57 - Mais après c'est terminé

00:34:59 - Alors que comme l'a dit François

00:35:01 - Aujourd'hui on n'est même pas au niveau des Pays-Bas

00:35:03 - Alors qu'est-ce qu'on fait ?

00:35:05 - Vous me rayez mon aligna à 16

00:35:07 - Et si on fusionnait avec la Belgique ?

00:35:11 - Non mais sérieusement

00:35:13 - Je vous écoute religieusement

00:35:15 - Mais à cette question je n'ai pas de réponse

00:35:19 - Parce que je n'arrive pas à deviner l'origine du mal

00:35:23 - Si on prend ne serait-ce que les finales françaises

00:35:27 - En Coupe d'Europe on a joué 14 finales

00:35:29 - C'est pas un chiffre infamant 14 finales

00:35:31 - On a le taux d'échec le plus important

00:35:35 - Pour un pays qui dispute des finales

00:35:37 - Donc 2 sur 14

00:35:39 - C'est le mental

00:35:41 - Sur le mental

00:35:43 - Parce qu'on n'a pas la haine de la défaite

00:35:45 - Sur le mental c'est préformation

00:35:47 - Mais carrément aller sur la préformation

00:35:49 - Et former des compétiteurs

00:35:51 - Parce que finalement dans le foot féminin

00:35:53 - La France tire plutôt très bien son épingle du jeu

00:35:55 - Grâce à l'Olympique Lyonnais

00:35:57 - 7 titres internationaux

00:35:59 - Mais sur les mecs

00:36:01 - La solution Philippe

00:36:03 - Déjà le PSG vous me laissez l'argent

00:36:05 - Et vous me laissez m'en occuper

00:36:07 - Mais avec l'argent du 4a

00:36:09 - Je ne veux pas une équipe avec 3 stars devant qui défendent

00:36:11 - Je ferai au moins pire

00:36:13 - Au moins pareil

00:36:15 - Je ne veux pas une équipe avec Daniel Violol

00:36:17 - Mais n'importe qui, même un enfant de 4 ans

00:36:19 - Sait qu'on ne peut pas gagner l'équipe des champions

00:36:21 - En mettant Messi, Neymar, Mbappé

00:36:23 - Ce n'est pas possible

00:36:25 - L'argent il est là depuis longtemps

00:36:27 - 1 ou 2 milliards dépensés depuis 10 ans

00:36:29 - Quand il y a Messi, Neymar et l'attaquant Swan

00:36:31 - On va en parler après la pause

00:36:33 - Juste pour conclure

00:36:35 - Ce que j'entends là

00:36:37 - Je l'entends dans tous les sports

00:36:39 - J'entends des formateurs de tennis nous expliquer

00:36:41 - Que les gamins on leur apprend à faire les plus beaux revers

00:36:43 - On leur apprend jamais à gagner le point qu'il faut

00:36:45 - Pour gagner le tournoi

00:36:47 - Et le résultat, on n'a pas gagné en Languierrose depuis 80 ans

00:36:49 - On va faire des super papiers sur Noa

00:36:51 - On n'a pas gagné depuis 40 ans

00:36:53 - Ça va être magnifique, on va être dans la nostalgie

00:36:55 - Mais on n'a pas un gars qui touche une liste

00:36:57 - Au Jeux Olympiques on a tout gagné en sport-co

00:36:59 - Mais parce qu'il y a 3 équipes

00:37:01 - Sinon on n'a qu'à mettre la Marseillaise

00:37:03 - Avant tous les matchs de grève

00:37:05 - On n'a qu'à mettre la Marseillaise

00:37:07 - Mais ça va peut-être motiver

00:37:09 - Allez faisons une petite pause

00:37:11 - On va faire un short à 19h18

00:37:13 - Et puis après, vous m'avez évoqué

00:37:15 - Messi, Bappé, tout ça

00:37:17 - J'aimerais bien savoir s'il ne faudrait pas continuer l'aventure

00:37:19 - Plutôt que de vouloir chasser Lionel Messi

00:37:21 - Des terres françaises, bande d'ingrats

00:37:23 - A tout de suite

00:37:25 On refait le match

00:37:27 Avec Philippe Sanfour

00:37:29 Philippe Sanfour

00:37:33 On refait le match

00:37:35 Jusqu'à 20h sur RTL

00:37:39 On refait le match

00:37:41 Avec Gilles Vernez, Dominique Sévrac

00:37:43 Baptiste Despré et François Manardo

00:37:45 On se penche quelques instants

00:37:47 Petit débat sur le Paris-Saint-Germain

00:37:49 Et sur ses 106 buts

00:37:51 Le PSG depuis le début de saison

00:37:53 Mbappé impliqué sur 42

00:37:55 Lionel Messi sur 41

00:37:57 Les deux derniers, c'était encore hier soir

00:37:59 Et il y a quand même une occasion

00:38:01 Pour Mbappé qui marque

00:38:03 Mbappé, première occasion

00:38:05 A la 9ème minute

00:38:07 Le marqueur de Bayeron

00:38:09 Mbappé pour le doublé

00:38:11 Il sait faire mélange

00:38:13 Mais il marque le doublé

00:38:15 Pour Mbappé sur une contre-attaque

00:38:17 - Voilà, c'était le formidable Philippe Audouin

00:38:19 Qui nous faisait vivre hier dans RTL

00:38:21 C'est le début du Paris-Saint-Germain

00:38:23 Ca commence à marcher

00:38:25 Mbappé-Messi

00:38:27 - On l'y a

00:38:29 - Messi va marquer le dernier

00:38:31 - Contre la lanterne rouge

00:38:33 Ca avait marché à Marseille aussi

00:38:35 En fin de séance, 2 buts de Mbappé

00:38:37 1 but de Messi

00:38:39 Qui est le passeur pour Mbappé ?

00:38:41 C'est 2 fois Messi

00:38:43 Qui est le passeur pour Mbappé ?

00:38:45 C'est Mbappé

00:38:47 A Marseille, grand match

00:38:49 C'était juste avant le match retour de Ligue des Champions

00:38:51 On croyait que Paris pouvait renverser le Bayern

00:38:53 On avait un peu des illusions

00:38:55 Ca peut marcher en Ligue

00:38:57 Ca peut marcher cinéma ré-blessé

00:38:59 Ce qui est en général le cas

00:39:01 Mais parce que Messi devient passeur

00:39:03 Il délise un terrain

00:39:05 Il comprend exactement les déplacements de Mbappé

00:39:07 Il parle le même langage

00:39:09 Il est à 15 passes décisives

00:39:11 Quand il va partir

00:39:13 Neymar joue quasiment jamais

00:39:15 Il est à l'infirmerie ou au poker

00:39:17 Mbappé va se retrouver orphelin

00:39:19 D'un joueur qui lui donne des ballons

00:39:21 Verratti décline

00:39:23 Messi ne sera plus là

00:39:25 Le PSG, quand Messi va partir

00:39:27 aura un grand problème à servir

00:39:29 Mbappé, s'il ne prend pas Bernardo Silva

00:39:31 Ce qui est leur choix prioritaire actuellement

00:39:33 en joueur passeur

00:39:35 J'ai voulu faire ce débat

00:39:37 Parce que je me dis

00:39:39 On va se repencher sur cette période

00:39:41 Dans 2 ans, 3 ans, 5 ans

00:39:43 10 ans, et on se dira

00:39:45 Pendant 2 saisons, on a eu Lionel Messi

00:39:47 Et Kylian Mbappé

00:39:49 En Ligue 1, dans le même club

00:39:51 Et finalement on est resté sur notre fin

00:39:53 Et là au moment où on sent que ça va prendre

00:39:55 Et qu'on est peut-être à l'orée de quelque chose d'exceptionnel

00:39:57 On s'habitue déjà à l'idée que Messi va partir

00:39:59 Ça ne vous déprime pas ?

00:40:01 Sauf qu'on n'a pas eu Lionel Messi

00:40:03 On a eu l'ombre de Lionel Messi

00:40:05 Il n'a jamais voulu être à Paris

00:40:07 Il ne s'est jamais intégré à Paris

00:40:09 Il n'a jamais apporté ce qu'il aurait dû apporter à Paris

00:40:11 Moi je l'adore, mais ce n'est pas Messi qui est venu à Paris

00:40:13 Toute cette saison, son seul objectif c'était la Coupe du Monde

00:40:15 Là il l'a remporté

00:40:17 Il est tellement talentueux qu'il continue à faire des passes

00:40:19 Mais il ne s'investit pas dans le projet parisien

00:40:21 Donc hélas, hélas, hélas, hélas

00:40:23 C'est un fiasco monumental

00:40:25 Le meilleur joueur du monde

00:40:27 C'est Messi là

00:40:29 Et si c'était pour qu'il soit à l'ombre de lui-même

00:40:31 Malheureux et qui n'apporte pas ce qu'il doit apporter

00:40:33 Même un minima

00:40:35 C'est un échec, c'est terrible

00:40:37 Mais il vaut mieux qu'il parte pour lui et pour le PSG

00:40:39 Parce qu'il n'apporte rien, vous vous rendez compte ?

00:40:41 Messi qui a tous les ballons d'or

00:40:43 Qui va sans doute l'avoir cette saison

00:40:45 Il va avoir le ballon d'or pour avoir été formidable en Coupe du Monde

00:40:47 Mais il n'aura rien fait de sa saison parisienne

00:40:49 C'est très triste, mais il faut qu'il parte

00:40:51 Vas-y c'est déprimant, on en revient

00:40:53 C'est un gâchis sur toute la ligne

00:40:55 Ce que j'ai dit à Dominique tout à l'heure, c'est qu'avec trois joueurs comme ça

00:40:57 Vous ne pouvez pas jouer

00:40:59 Quand vous discutez avec les plus grands entraîneurs de la planète

00:41:01 Notamment celui qui dirige l'équipe de France

00:41:03 Il vous dit, avec trois joueurs de ce talent

00:41:05 Ok très bien, mais qui ne défendent pas, ce n'est pas possible

00:41:07 Vous allez perdre Messi, mais c'est un gâchis total

00:41:09 Il y a deux ans, effectivement, nous en tant qu'amoureux du foot

00:41:11 On se dit, purée Messi, Neymar, Mbappé

00:41:13 Pourquoi pas, ça va être extraordinaire

00:41:15 Et vous le dites Philippe, peut-être que dans un an

00:41:17 Deux ans, trois ans, on se dira, purée, on a assisté à ça

00:41:19 On avait Messi tous les mardis et mercredis

00:41:21 Avec le PSG et le samedi dimanche

00:41:23 Et finalement, il y a quoi ?

00:41:25 Il y a deux éliminations en huitième de finale de Ligue des Champions

00:41:27 Est-ce que autour de la table, vous Philippe et Dominique

00:41:29 Qui suivez le PSG quasiment tous les jours

00:41:31 Vous vous souvenez d'un match, avec les deux, voire les trois

00:41:33 Où ils ont été rayonnants en Ligue des Champions

00:41:35 Sur un match à l'élimination directe

00:41:37 Rayonnant en Ligue des Champions

00:41:39 Rayonnant et décisif

00:41:41 À l'élimination directe, le général Neymar est à l'infirmerie

00:41:43 Donc il n'était pas là au match allé contre Madrid

00:41:45 Puisqu'il était blessé l'année dernière

00:41:47 Là il n'était pas là au match retour puisqu'il était blessé

00:41:49 Et il a oublié Neymar qui n'est quasiment jamais là quand ça compte

00:41:51 Messi en Ligue des Champions

00:41:53 L'année dernière comme cette année

00:41:55 Il n'a pas été bon

00:41:57 Et Mbappé, l'année dernière, il essaie de se qualifier

00:41:59 Par exemple, jamais lui tout seul contre le Real Madrid

00:42:01 Mais visiblement les dix autres ne sont pas d'accord

00:42:03 Puisque Donnarumma donne le ballon à Benzema

00:42:05 Marquinhos préfère le donner à Benzema

00:42:07 Quasiment tous les autres le donnent à Benzema

00:42:09 Donc Mbappé lui dit "Je joue pour Paris, vous avez l'ordre du jeu pour Madrid"

00:42:11 Donc non, ça n'existe pas

00:42:13 Un match où tous les trois ont été formés

00:42:15 Même en phase de poule contre Benfica

00:42:17 Les trois étaient décevants

00:42:19 Donc Messi a mis un but contre Benfica

00:42:21 Mbappé a mis un but contre Benfica en retour

00:42:23 Mais jamais les trois ensemble ont été là

00:42:25 Et bon, d'un point de vue marketing, publicitaire

00:42:27 C'est exceptionnel

00:42:29 Parce que le PSG, il y a des maillots de Messi à Buenos Aires

00:42:31 Un trio mondial fantastique

00:42:33 C'est extraordinaire, mais sportivement

00:42:35 Il est venu pour faire pincer un cap au PSG

00:42:37 Deux éliminations, huitième de finale

00:42:39 Il déclinait déjà avec Barcelone

00:42:41 Et moi contrairement à vous

00:42:43 En tout cas contrairement à vous

00:42:45 Je n'ai pas été convaincu

00:42:47 Parce que tu as parlé du triptyque

00:42:49 Non, à Paris

00:42:51 Parce que tu as parlé du triptyque

00:42:53 Il y avait un quatrième élément, c'était Di Maria

00:42:55 L'année dernière

00:42:57 Et autant en Ligue 1, avec ces quatre-là

00:42:59 Tu n'as pas forcément besoin qu'ils défendent

00:43:01 Parce que tu n'as pas forcément besoin d'un jeu formé

00:43:03 Quand tu es en Ligue 1 avec le PSG

00:43:05 Quand tu arrives sur la Ligue des Champions

00:43:07 Tu as besoin d'un jeu plus formé

00:43:09 Di Maria allait plutôt sur le banc

00:43:11 Et voilà, on fait tous le même constat

00:43:13 Quand tu défends pas en Ligue des Champions

00:43:15 En face de poule, c'est compliqué

00:43:17 A partir des huitièmes

00:43:19 Tu ne passes plus

00:43:21 Et c'est ce constat objectif qu'on a tous

00:43:23 Parce que Benzema, Vinicius et Rodrigo

00:43:25 Ça défend, parce que le Liverpool de club

00:43:27 Qui a été champion d'Europe avec Mané

00:43:29 Salah, Firmino, ça défendait

00:43:31 Comme des chiens, parce que City

00:43:33 Avant qu'ils aient Allende, ça défendait

00:43:35 Mais c'est quand il était avec Neymar à les soirées

00:43:37 C'est une équipe qui avait 60% du point sur le ballon

00:43:39 Il faut confisquer le ballon

00:43:41 Je me rappelle que cette attaque-là

00:43:43 Elle a gagné une fois Ligue des Champions en 2015

00:43:45 Parce que moi, vous ne pouvez pas me faire croire

00:43:47 Que Neymar, Messi et Suarez

00:43:49 C'est bien d'en gagner une

00:43:51 Mais vous savez que Messi n'a pas gagné Ligue des Champions depuis huit ans

00:43:53 C'est pas que le problème du Paris Saint-Germain

00:43:55 Messi a pris une trompette

00:43:57 Non mais c'était pas le même Messi

00:43:59 Et c'était surtout pas le même Neymar

00:44:01 Neymar sortait

00:44:03 Mais c'était quand même encore un joueur de foot

00:44:05 Alors que là, il fait n'importe quoi

00:44:07 Alors après, ce qu'il faut se dire

00:44:09 C'est que le Qatar ne regrettera jamais, lui

00:44:11 D'avoir fait venir Messi

00:44:13 Parce qu'il est venu pour des raisons extrasportives

00:44:15 Et ça c'est formidable pour le PSG

00:44:17 Au PSG, c'est extraordinaire d'avoir ces trois joueurs-là

00:44:19 Mais ils sont contents de venir le Metcalf, Ramos

00:44:21 Mais le rendement sur le terrain

00:44:23 Il est calamiteux

00:44:25 Et peut-être que là, s'il s'en va

00:44:27 C'est uniquement parce qu'à un moment

00:44:29 Ils se disent "Bon, on a été tellement au sommet"

00:44:31 "On a vendu tout ce qu'on a vendu, on a tiré la quintessence de Messi"

00:44:33 "On peut le laisser partir, c'est pas grave"

00:44:35 "On en a tiré le maximum"

00:44:37 Mais encore une fois, sportivement, pour eux, c'est pas l'essentiel

00:44:39 - Qu'est-ce qui va en rester de ce passage en Ligue 1 ?

00:44:41 - Ils font semblant de vouloir construire une équipe autour d'Mbappé

00:44:43 C'est pour ça qu'il s'en va

00:44:45 C'est pour faire semblant de tenir une promesse à Mbappé

00:44:47 De reconstruire autour de lui

00:44:49 Mais bon, ça n'a pas marché la première année

00:44:51 Ils ne le feront pas la deuxième non plus

00:44:53 - La Ligue 1, pour Messi, finalement, c'était...

00:44:55 - C'est un peu comme inviter Mozart en balle des pompiers

00:44:57 - Non, mais le fiasco, je trouve que le fiasco

00:44:59 Est un peu élevé

00:45:01 Il n'a qu'un space décisif là

00:45:03 - Gâchis

00:45:05 - Comme l'a dit Gilles, c'est vrai, c'est qu'il ne voulait pas venir

00:45:07 Il est venu parce qu'on l'a chassé de Barcelone

00:45:09 Donc bon, je pense que les gens ont été contents

00:45:11 Parce que nous, on parle avec notre regard parisien

00:45:13 Mais je pense quand même que

00:45:15 Là où ils l'ont vu à Toulouse

00:45:17 À Bordeaux

00:45:19 À Lille, à Auxerre

00:45:21 Ils vont le voir la semaine prochaine

00:45:23 Je pense que les gens sont contents d'avoir vu le plus grand joueur de l'histoire

00:45:25 Sur leur pelouse

00:45:27 - Mais comme une relique !

00:45:29 - Non, pas comme une relique, il a été champion du monde quand même

00:45:31 - On peine à le croire quand on le voit sur les pelouses de Ligue 1

00:45:33 - Oui mais c'est parce qu'il n'est pas impliqué

00:45:35 Ça ne l'intéresse pas fondamentalement

00:45:37 Je ne dis pas qu'il brade les matchs, il est consciencieux

00:45:39 Mais regardez, à l'entraînement, on se demande s'il s'entraîne vraiment

00:45:41 Il n'est pas là, sa famille, ses moyens

00:45:43 Il n'est pas dans Paris

00:45:45 Il n'est pas dans le truc, il n'est pas dans la pulsation

00:45:47 - Pourquoi ça ne l'intéresse pas aussi ?

00:45:49 - À tel point qu'il est prêt à repartir à Barcelone pour beaucoup moins d'argent

00:45:51 Parce qu'il sait que là-bas il sera bien

00:45:53 Et ça c'est important pour lui

00:45:55 - Attendons de voir que ça se fasse déjà

00:45:57 - Oui, il est prêt à repartir potentiellement

00:45:59 - Je crois qu'il a tellement pu gagner le même salaire qu'aujourd'hui à Paris

00:46:01 autour de 35 millions d'euros par an

00:46:03 Je ne suis pas sûr que Barcelone puisse lui offrir ça

00:46:05 - On verra

00:46:07 - Ça ne l'intéresse pas également

00:46:09 Parce que le championnat de France n'est pas prestigieux

00:46:11 On revient sur le sujet des Coupes d'Europe

00:46:13 - Petite pause, nouvelle pause

00:46:15 On reste avec le Paris Saint-Germain dans un instant

00:46:17 Mais on va revenir sur les affaires, les coulisses

00:46:19 Avec cette lettre envoyée aux supporters

00:46:21 Pour ne pas supporter

00:46:23 A tout de suite

00:46:25 - Philippe Saint-Fourche

00:46:27 On refait le match jusqu'à 20h sur RTL

00:46:29 18h30, 20h

00:46:33 On refait le match sur RTL

00:46:35 Présenté par Philippe Saint-Fourche

00:46:37 La dernière demi-heure

00:46:41 d'On refait le match

00:46:43 On parlera dans quelques minutes de l'Olympico

00:46:45 qui aura lieu demain

00:46:47 Lyon-Marseille, est-ce que c'est un match désormais

00:46:49 qui s'est inscrit dans le panorama du foot français

00:46:51 qui vous fait rêver ? Quels sont les derbies, les classiques

00:46:53 qui vous font rêver ?

00:46:55 On va regarder la dernière demi-heure

00:46:57 qui nous fera découvrir les résultats du baromètre

00:46:59 pour savoir quel est le glacement de ces matchs

00:47:01 qui comme ça, hérissent le poil

00:47:03 de tous les supporters de foot

00:47:05 en France, mais aussi les derbies, les classiques

00:47:07 qui font rêver les gens

00:47:09 au-delà de nos frontières

00:47:11 Avant cela, j'aimerais qu'on termine sur le Paris Saint-Germain

00:47:13 avec la petite affaire de la semaine

00:47:15 qui n'a pas fait non plus grand bruit

00:47:17 parce que ça ne peut pas non plus être

00:47:19 toutes les semaines, les unes de journaux

00:47:21 mais quand même, ça a animé un peu les gazettes

00:47:23 que la direction a envoyé

00:47:25 à l'attention des différents fan-clubs

00:47:27 alors pas les ultras

00:47:29 parce que c'est là qu'est la différence

00:47:31 les fan-clubs qui sont pour beaucoup

00:47:33 réunis dans la tribune boulogne

00:47:35 qui était anciennement une tribune très chaude

00:47:37 on s'en souvient

00:47:39 la dissolution des mouvements de supporters

00:47:41 quand il y a eu les drames, il y a de ça plusieurs années

00:47:43 et donc pour informer

00:47:45 ces fan-clubs qu'il n'était plus

00:47:47 question finalement de ressembler à des supporters

00:47:49 à des ultras, avec ces termes-là

00:47:51 par exemple nous vous informons que nous nous réservons

00:47:53 le droit, en collaboration avec

00:47:55 le service sécurité du club

00:47:57 de mettre un terme à notre relation avec un fan-club

00:47:59 dont l'apparence globale

00:48:01 s'apparenterait plus à celle d'un groupe de supporters

00:48:03 ultras, en clair

00:48:05 pas de drapeau

00:48:07 pas d'habits

00:48:09 ultra, donc

00:48:11 la direction du Parc-Ais Saint-Germain

00:48:13 veut gérer le comportement

00:48:15 l'habillement

00:48:17 de ses supporters en tribune, est-ce que ça va trop loin ?

00:48:19 - Moi ça ne me choque pas, la lettre ne me choque pas

00:48:21 alors elle a été mal reçue par beaucoup de gens

00:48:23 qui sont des supporters formidables, mais il se trouve

00:48:25 que si le PSG fait ça

00:48:27 c'est parce qu'ils ont noté

00:48:29 entendu, été avertis

00:48:31 d'un risque potentiel d'infiltration d'anciens

00:48:33 ultras dans la tribune au Boulogne

00:48:35 donc du coup ils prennent les devants

00:48:37 - Du coup des frigotes, pour être précis

00:48:39 - Oui, absolument, donc ils se disent du coup, autant prendre les devants

00:48:41 autant ne pas repolitiser

00:48:43 une tribune qui posait

00:48:45 des problèmes avant le plan Le Prou

00:48:47 autant ne pas faire revenir des gens

00:48:49 qui en avaient été chassés

00:48:51 c'est un public familial, c'est un public qui est moins

00:48:53 actif, un peu à l'anglaise

00:48:55 moins de supporters, mais qui a changé

00:48:57 et le Qatar ne veut pas prendre le risque

00:48:59 de repolitiser cette tribune, donc ils prennent les devants

00:49:01 - En fait, comme d'habitude, le PSG

00:49:03 communique très mal Philippe, c'est-à-dire que

00:49:05 au lieu de préparer le terrain en appelant quelques rédactions

00:49:07 en expliquant pourquoi il va faire cette démarche-là

00:49:09 qu'il y a le retour d'un mouvement

00:49:11 politique plutôt issu de l'extrême droite

00:49:13 qui se rend en part de Boulogne

00:49:15 que du côté d'Auteuil, on est plutôt

00:49:17 de l'autre bord du

00:49:19 chiquet politique, on est plutôt d'extrême gauche

00:49:21 donc vous pouvez reconstituer une bataille

00:49:23 violente avec le... en 2023

00:49:25 le monde n'est plus violent qu'en 2015 ou en 2012

00:49:27 et donc refaire une bataille

00:49:29 extrême droite, extrême gauche

00:49:31 avec Le Cube d'un côté et ces gens

00:49:33 visiblement issus de la mouvance identitaire

00:49:35 ça serait explosif

00:49:37 dans une France qui elle-même n'est pas très apaisée

00:49:39 donc au lieu d'expliquer tout ça

00:49:41 - C'est complexe quand même ! - Bah oui c'est complexe

00:49:43 pour une direction

00:49:45 d'un club de foot

00:49:47 même avec

00:49:49 on va dire, la connivence c'est pas le terme

00:49:51 mais en étant

00:49:53 en étroite collaboration avec les médias

00:49:55 d'expliquer qu'il y a possiblement

00:49:57 le retour d'un affrontement

00:49:59 extrême droite, extrême gauche au sein du

00:50:01 Parc des Princes, c'est quelque part avouer

00:50:03 - C'est ce qui s'est passé il y a quelques années - Le vert est revenu dans le fruit !

00:50:05 - Il y a eu deux morts autour du Parc des Princes

00:50:07 vous avez vu que cette saison

00:50:09 on a vu dans des stades français

00:50:11 des banderoles et des drapeaux

00:50:13 très dangereux

00:50:15 - Est-ce que c'est pas prendre un risque justement que de l'exposer publiquement ?

00:50:17 - Non parce que ça leur permet de dire

00:50:19 "Regardez nous avons agi"

00:50:21 "Nous agissons"

00:50:23 - Et puis là la personne ne l'a comprise

00:50:25 - Là on a rien compris

00:50:27 - Ils ont rien compris, ils ont dit "c'est quoi on peut pas s'habiller comme on veut"

00:50:29 "c'est quoi cette discrimination"

00:50:31 au lieu d'avoir préparé le terrain, d'avoir une vision politique

00:50:33 parce que encore une fois

00:50:35 l'argent est mal dépensé au Paris Saint-Germain

00:50:37 on communique mal, on fait tout mal en fait

00:50:39 on ne peut pas se cacher, parce qu'on n'explique pas aux gens

00:50:41 "C'est quoi un journal ?"

00:50:43 C'est un vecteur

00:50:45 un média qui va expliquer les choses

00:50:47 qui va permettre de comprendre les choses

00:50:49 il ne s'agit pas de faire la communication du Paris Saint-Germain

00:50:51 il s'agit de la décrypter

00:50:53 mais comme nous nous sommes des vilains petits canards justement

00:50:55 les médias sont méchants, ils vont communiquer de leur côté

00:50:57 ils font leur truc tout seul

00:50:59 un jour ils font une campagne de pub avec Mbappé autour de lui

00:51:01 autour de lui Mbappé n'est pas content

00:51:03 maintenant ils font un communiqué, personne ne le comprend

00:51:05 ils sont absolument nuls

00:51:07 et si vous ne comprenez pas, vous vous amenez à cette incompréhension

00:51:09 il y a un fossé qui va se creuser

00:51:11 parce que la tribune

00:51:13 elle va comprendre ce qu'on veut dire

00:51:15 il n'y a qu'eux qui ont compris

00:51:17 tous les autres vont se dire "mais c'est quoi ce club qui empêche aux gens de se mettre

00:51:19 un sweat noir

00:51:21 une chemise bleue, un truc comme ça"

00:51:23 Tous les messages qu'on a pu voir circuler

00:51:25 sur les réseaux sociaux, tous les amoureux du PSG

00:51:27 ont tous à peu près la même lecture

00:51:29 c'est-à-dire n'ayant pas connaissance de ces faits-là

00:51:31 la lecture c'est de dire

00:51:33 voilà, le Paris Saint-Germain, une fois de plus

00:51:35 veut virer les vrais supporters

00:51:37 veut faire de l'argent pour que

00:51:39 l'ensemble des tribunes soient

00:51:41 finalement des tribunes VIP

00:51:43 où on puisse mettre des places à des prix exorbitants

00:51:45 virer les abonnés

00:51:47 uniquement on laisse un peu les ultras à hauteuil

00:51:49 parce qu'il faut la paix sociale, mais voilà, ça s'arrête là

00:51:51 - Pardon Gilles, on parle de quoi ?

00:51:53 Dizaines, de centaines de personnes ?

00:51:55 - Moi je ne suis pas en lien avec le service

00:51:57 sécurité du PSG et avec la police

00:51:59 donc je ne peux pas m'avancer, mais je sais qu'ils craignent

00:52:01 le retour de ces supporters

00:52:03 qui ont alimenté la tribune, notamment

00:52:05 basse de Boulogne pendant des années

00:52:07 qui était... - Boulogne rouge

00:52:09 - Voilà, et donc

00:52:11 qui avait amené à la fin

00:52:13 c'est des morts, c'est des bagarres

00:52:15 contre les CRS, c'est des bagarres entre

00:52:17 les deux copes Boulogne et Hauteuil

00:52:19 c'est un stade qui n'était pas pacifié

00:52:21 on disait même, s'il n'y avait pas eu

00:52:23 le plan LePron, on disait que le Qatar ne serait pas venu

00:52:25 racheter le Paris Saint-Germain, parce qu'à un moment donné

00:52:27 c'était tellement pétodière, le Paris Saint-Germain

00:52:29 c'était tellement violent que les gens disaient

00:52:31 l'actionnaire va acheter un club où les gens, les supporters

00:52:33 se tapent entre eux, quoi.

00:52:35 - LePSG préfère un

00:52:37 supportariat calme

00:52:39 et qu'on peut lui reprocher, plutôt

00:52:41 que de prendre le risque du retour de quelques

00:52:43 dizaines d'individus qu'il juge dangereux

00:52:45 mais quand vous disiez "les supporters ne comprennent pas"

00:52:47 attention, ceux qui sont

00:52:49 infiltrés d'extrême droite, ils comprennent

00:52:51 parfaitement, et ils font semblant de dénoncer

00:52:53 ça, alors qu'ils savent parfaitement ce que

00:52:55 le Qatar fait, donc voilà, Philippe, faut pas non plus

00:52:57 être dupe, ces gens-là, ils sont

00:52:59 parfaitement au fait, eux,

00:53:01 de la communication, et donc ils manipulent

00:53:03 un peu en disant "quelle honte", etc.

00:53:05 alors qu'eux, ils tentent d'infiltrer doucement

00:53:07 la tribune. - La communication du PSG est maladroite

00:53:09 mais le but est intéressant, le but de

00:53:11 éviter... - Ah oui, il y a longtemps, mais c'était important

00:53:13 de le dire ce soir, non ? - Il communique

00:53:15 très très mal, mais l'idée que de ne pas reformer

00:53:17 un noyau d'extrême droite à Boulogne ou ailleurs

00:53:19 ou s'ils font la tribune de Paris où ils veulent

00:53:21 c'est quand même une bonne idée.

00:53:23 Le foot, le

00:53:25 cup, on peut aimer ou pas aimer, mais ils mettent une

00:53:27 ambiance géniale au Parc des Princes, donc quand ça reste

00:53:29 une ambiance de foot, c'est super. C'est pour

00:53:31 entendre le retour des

00:53:33 cris de singes, des chants racistes et des trucs comme ça

00:53:35 comme j'ai vécu dans les années 90. - Non, c'est à peu près le seul truc

00:53:37 qui fonctionne mieux aujourd'hui qu'avant

00:53:39 dans le Paris Saint-Germain, donc on va...

00:53:41 - Vous savez qu'en Italie et en Espagne, il y en a encore

00:53:43 des cris de singes, malheureusement.

00:53:45 - Malheureusement, on le déplore encore

00:53:47 très régulièrement, notamment dans le

00:53:49 championnat italien. Donc,

00:53:51 c'était bien de faire le point

00:53:53 sur ce dossier et d'apporter les vraies

00:53:55 raisons à ce début

00:53:57 de polémique. A 19h40,

00:53:59 on refait le match.

00:54:01 On va désormais passer

00:54:03 au dossier de l'Olimpico

00:54:05 puisque demain soir, c'est un

00:54:07 grand match entre l'OL et

00:54:09 l'OM avec Marseille en plus au niveau du

00:54:11 classement qui doit absolument faire

00:54:13 un résultat à Lyon pour rester dans la

00:54:15 course avec les Lançois qui jouent ce soir

00:54:17 face à Monaco.

00:54:19 Or, je regardais un petit peu les statistiques,

00:54:21 Marseille n'a plus gagné depuis...

00:54:23 Petit quiz là, depuis combien de temps à Lyon ?

00:54:25 Selon vous ? - 12 ans.

00:54:27 - Bonne question. - Au moins 10 ans.

00:54:29 - 2015, moi je dirais. Donc, ça fait 8 ans, je dirais.

00:54:31 - 2007. - Ah oui, c'est...

00:54:33 - 2007 ! Plus de victoire de billes

00:54:35 2007. - Mauvaise réponse !

00:54:37 - C'est bien la preuve que c'est pas un match comme

00:54:39 les autres. Tiens, écoutez, le Marseillais

00:54:41 chançait le même bas.

00:54:43 - 400 supporters, c'est rien du tout. Dommage

00:54:45 mais on n'a pas le choix. Ça va pas être

00:54:47 facile mais on part à la guerre. On regarde

00:54:49 pas derrière nous. Nous, on regarde devant.

00:54:51 La championnat, c'est pas terminé.

00:54:53 - Voilà, on part à la guerre. Les mots sont

00:54:55 forts. Alors, les 400 supporters qu'il évoquait,

00:54:57 c'est que le déplacement

00:54:59 de supporters marseillais sera seulement de

00:55:01 400. C'est déjà pas mal parce que, sur ce genre

00:55:03 de match, parfois, il n'y a pas de supporters

00:55:05 du tout. Et on a vu par le passé

00:55:07 que ça pouvait générer de

00:55:09 sacrées tensions dans ces affrontements

00:55:11 entre Lyon et Marseille.

00:55:13 Je vous propose d'accueillir Émile Leclerc

00:55:15 avec nous ce soir. Bonsoir, Émile.

00:55:17 - Bonsoir, Philippe. Bonsoir à tous.

00:55:19 - De l'Institut Odoxa, donc, qui

00:55:21 nous délivre le baromètre pour Winamax

00:55:23 et RTL chaque semaine.

00:55:25 Émile, on s'est penché

00:55:27 déjà sur ce match, sur

00:55:29 l'Olimpico. Est-ce qu'il est

00:55:31 pour les Français considéré comme

00:55:33 un vrai rendez-vous ? Est-ce que dans les

00:55:35 matchs qui comptent, les derbies,

00:55:37 les classiques, est-ce que c'est un produit de

00:55:39 choix, cet Olimpico ?

00:55:41 - Bah oui, sur le territoire français, c'est

00:55:43 la troisième grande

00:55:45 rivalité. Alors, on peut les appeler

00:55:47 les derbies, les Olimpico, les Classico,

00:55:49 il y a toute une sorte de nom. On les a regroupés

00:55:51 dans différentes rivalités. - Dans Classico, c'est

00:55:53 banni de cette émission. Christian Olivier nous

00:55:55 écoute... - C'est la

00:55:57 troisième grande rivalité du

00:55:59 foot français, après l'inévitable

00:56:01 PSG-OM, évidemment. Et puis,

00:56:03 les Lyonnais sont aussi dans une grande

00:56:05 rivalité, une autre grande rivalité,

00:56:07 qui arrive en deuxième position selon les

00:56:09 Français, les amateurs de football. C'est

00:56:11 OL, Saint-Étienne, évidemment.

00:56:13 - Ce qui veut dire qu'il y a, en numéro

00:56:15 1, on l'imagine, le

00:56:17 classique. - Le PSG-OM,

00:56:19 qui est le numéro 1

00:56:21 des numéros 1. Et c'est même

00:56:23 le numéro 1 au niveau international,

00:56:25 d'après les Français et les amateurs de football,

00:56:27 devant le Barça-Real, le

00:56:29 Manchester United-Liverpool,

00:56:31 le duel des Milanais.

00:56:33 Pourquoi ? Parce que, alors, c'est évidemment

00:56:35 des Français qui répondent à l'enquête. En fait,

00:56:37 mon explication, c'est qu'une

00:56:39 rivalité, ça se vit aussi.

00:56:41 Donc, elle est d'autant plus ressentie par les Français

00:56:43 que, lorsqu'il y a un classique

00:56:45 entre le PSG et l'OM, eh bien

00:56:47 les Français le ressentent davantage qu'un

00:56:49 Barça-Real, par exemple, et les amateurs de

00:56:51 football le pensent aussi. - Alors,

00:56:53 Emile, on va s'en rentrer dans

00:56:55 les détails, on peut expliquer à nos auditeurs

00:56:57 qu'il y a toujours une

00:56:59 ventilation dans les baromètres entre

00:57:01 les Français, d'ordre général,

00:57:03 et les amateurs, les fans de foot.

00:57:05 Est-ce qu'il y a une différence sur ce chiffre, ou

00:57:07 est-ce que même les fans de foot estiment que

00:57:09 le PSG-OM est une rivalité plus

00:57:11 exacerbée que

00:57:13 le Real-Barça ? - Eh bien

00:57:15 oui. Alors, c'est un petit peu plus serré

00:57:17 chez les Français, 64% des

00:57:19 Français citent PSG-OM,

00:57:21 43% citent Barcelone-Real.

00:57:23 Chez les amateurs de football,

00:57:25 on est à 67 et 55, c'est

00:57:27 un petit peu plus serré, mais là encore, comme

00:57:29 je le disais tout à l'heure, eh bien, quand on

00:57:31 vit chaque année

00:57:33 un match comme ça, eh bien

00:57:35 c'est d'autant plus fort qu'un

00:57:37 match à retentissement bien

00:57:39 plus important au niveau international, évidemment,

00:57:41 comme un Barça-Real ou même

00:57:43 un Manchester-Liverpool, mais pour

00:57:45 les Français, et les amateurs de football en particulier,

00:57:47 c'est la plus grande

00:57:49 rivalité du football international.

00:57:51 - Eh bien voilà ! - C'est comme si vous alliez dire, si

00:57:53 vous voulez, en Argentine,

00:57:55 si vous alliez demander en Argentine, il y a

00:57:57 beaucoup de chances que les Argentins vous répondent que, évidemment,

00:57:59 c'est Boca River qui est

00:58:01 la plus grande rivalité du football international.

00:58:03 - Il est gentil avec les sons d'Emile

00:58:05 Leclerc.

00:58:07 - Merci beaucoup, Emile, pour

00:58:09 cet éclairage sur ce baromètre

00:58:11 qui, à mon sens,

00:58:13 messieurs,

00:58:15 nous fait un peu revenir quand même à la première

00:58:17 partie de l'émission, sur la culture

00:58:19 de ce sport

00:58:23 et de la manière dont on apprécie

00:58:25 le Real Barça,

00:58:27 c'est un siècle de

00:58:29 rivalité. - Pas vu d'ici ! La loi de proximité

00:58:31 n'est pas vue d'ici, vu que je pense que c'est PGOM !

00:58:33 - Non mais là, c'est au

00:58:35 niveau international.

00:58:37 - Il faut s'ouvrir, il faut sortir, il faut valider !

00:58:39 - Oui, je valide totalement,

00:58:41 c'est PGOM ! Moi, c'est PGOM !

00:58:43 - Au niveau international ? Sur la planète

00:58:45 foot ? - Bien sûr ! - En France, en Angleterre ?

00:58:47 - Bien sûr ! Le match qui me fait rêver

00:58:49 depuis Canal,

00:58:51 contre Tapie, début des années 90,

00:58:53 c'est PGOM ! Avant, il n'y en avait pas,

00:58:55 les PGOM, enfin, voilà !

00:58:57 - Excusez-moi, je voulais dire que c'est un ersatz,

00:58:59 c'est un petit peu dur. - Il y a vraiment un ersatz ?

00:59:01 - Puisqu'on l'appelle le classique, en fait,

00:59:03 c'est un classico, mais en

00:59:05 version française, pas le classique.

00:59:07 - Oui, Canal qui l'a bâti. - Non mais c'est pas idiot, parce que c'est vrai qu'il y a

00:59:09 à peu près tous les ingrédients. - Ils ont bien fait, ils ont bien vendu.

00:59:11 - C'est deux clubs majeurs, c'est le nord

00:59:13 contre le sud, c'est des cultures différentes.

00:59:15 - Ce qui n'est pas le cas de Marseille-Lyon,

00:59:17 parce qu'à part

00:59:19 sur la culture de la Pègre marseillaise ou lyonnaise,

00:59:21 je vois pas de rapprochement,

00:59:23 évidemment, c'est pas la même région, c'est pas le même temps de fête,

00:59:25 c'est la même ville !

00:59:27 - C'est la capitale ! - Oui, oui,

00:59:29 Lyon-Marseille !

00:59:31 - Vous allez vous faire des amis de position !

00:59:33 - Vous êtes à Nice, c'est ça ? - Ah non mais... - C'est ça, à Nice, y'a pas du tout

00:59:35 de problème à ce niveau-là. - Non ? - C'est un image à

00:59:37 Borsalino, le lit de Gilles Sacomagne.

00:59:39 - Non mais c'est PSG-OM, moi, qui me fait rêver.

00:59:41 Voilà, c'est les grands matchs que j'attends.

00:59:43 - Mais de très loin, Gilles, par rapport à

00:59:45 Olympique de Marseille et Olympique Lyonnais, c'est de très loin

00:59:47 PSG-OM. - Oui, bien sûr, mais même face à Real

00:59:49 Barça, tout ce que vous voulez,

00:59:51 Manchester City, Manchester United,

00:59:53 Milan Inter, moi c'est PSG-OM, voilà.

00:59:55 - Moi j'ai grandi dans la culture des

00:59:57 Barça Real Madrid, avec

00:59:59 Bernd Schuster d'un côté,

01:00:01 Zamorano de l'autre,

01:00:03 mais moi c'était ma génération,

01:00:05 mais ça aurait pu être quelqu'un d'encore plus vieux,

01:00:07 dirait les matchs des années 50.

01:00:09 - Ah oui, mais il a toujours existé. - Il a toujours existé en fait,

01:00:11 donc même dans une époque où

01:00:13 le football était moins télévisé, avec moins de chaînes, moins

01:00:15 de droits, moins de ceci, moins de diffusion internationale,

01:00:17 j'ai quand même vu des Barça Real

01:00:19 toute ma vie en grandissant. Pour moi,

01:00:21 c'est le match mythique, quoi, mais je comprends que les Français

01:00:23 disent que leur classique à eux,

01:00:25 ça soit PSG-OM, c'est le match le plus

01:00:27 médiatisé, c'est celui qui fait les meilleurs audiences

01:00:29 sur les diffusions d'aujourd'hui,

01:00:31 que ça soit Canal+ ou Prime Vidéo,

01:00:33 donc c'est normal. - Cette année, ça a

01:00:35 fonctionné. - Il y en a eu un en clair,

01:00:37 parce qu'ils se sont rencontrés en Coupe de France,

01:00:39 en huitième de finale, le match a fait

01:00:41 un carton. - C'est la France ! - Pour que les gens puissent voir

01:00:43 Mbappé, Messi, Dimitri Payet,

01:00:45 et, comment il s'appelle,

01:00:47 le Chilien attaquant de l'OM,

01:00:49 - Sanchez. - Sanchez, Alex Sanchez.

01:00:51 Voilà, et bien, les gens

01:00:53 étaient contents de voir ces étoiles-là.

01:00:55 Après, moi, en France,

01:00:57 j'ai adoré les Lyon-Saint-Etienne,

01:00:59 parce que ça, c'est un vrai débat.

01:01:01 - Ça, c'est l'année. - C'est un pré-derby.

01:01:03 - C'est celle-là. - Il y a

01:01:05 45 minutes qui séparent en voiture

01:01:07 Saint-Etienne, Le Forest,

01:01:09 de Grône, c'est génial.

01:01:11 - La capitale contre la plus grande ville,

01:01:13 la capitale contre la province,

01:01:15 la capitale contre le reste de la France,

01:01:17 - Le pouvoir centralisé contre... - Voilà,

01:01:19 c'est ça, la mythification absolue de PSG-OM.

01:01:21 - Gillet d'air récente. - Gillet d'air récente,

01:01:23 parce que quand on a les PSG-Marseille

01:01:25 des années 80, il n'y a pas grand monde.

01:01:27 - Depuis 91, il n'y a pas de bruit.

01:01:29 - C'est le canard et les tapis.

01:01:31 - Deniso et Tapie. - Arjeu, Georges,

01:01:33 - Le port de Marseille, qui était une grande rivalité.

01:01:35 - Baise-Tapie. - Le baise et Tapie.

01:01:37 - Je vois que ça vous a chaud, président.

01:01:39 - On propose de faire une petite pause,

01:01:41 et puis on revient,

01:01:43 et on va parler de vos derbys,

01:01:45 de vos classiques préférés. Votre classement, Alain.

01:01:47 - Philippe Saint-Faust.

01:01:49 - On refait le match

01:01:51 jusqu'à 20h sur RTL.

01:01:53 ...

01:01:55 - Philippe Saint-Faust.

01:01:57 - On refait le match

01:01:59 jusqu'à 20h sur RTL.

01:02:01 ...

01:02:03 - On refait le match avec Gilles Verdes, Dominique Cédrac,

01:02:05 Baptiste Despré et François Malardeau.

01:02:07 Messieurs,

01:02:09 votre classement, à vous.

01:02:11 Quel est le match, le classique, le derby,

01:02:13 l'affrontement, la rivalité,

01:02:15 qui vous excite le plus,

01:02:17 qui vous dérange le plus,

01:02:19 qui vous fait peur à son approche, parce que c'est sulfureux ?

01:02:21 Qu'est-ce qui éveille chez vous

01:02:23 le plus d'émotion ?

01:02:25 - Moi, c'est PSG-OM.

01:02:27 C'est le match de décembre 1992,

01:02:29 Arthur Georges qui dit "on va leur marcher dessus",

01:02:31 Marseille qui gagne, la rivalité tapie canale,

01:02:33 depuis c'est le mythe. Tous les PSG-OM,

01:02:35 OMPG, rendez-vous absolu.

01:02:37 - Pareil, avec le faux pénalty sur Ravanelli,

01:02:39 qui se crochet de lui-même,

01:02:41 et qui nous fait croire qu'il y a un pénalty qui se roule par terre,

01:02:43 dans une espèce de préquel d'un Aimar,

01:02:45 avant l'heure.

01:02:47 C'est des matchs qui ont toujours été extraordinaires.

01:02:49 - Pas toujours les plus beaux matchs.

01:02:51 - Non, pas les plus beaux matchs.

01:02:53 Parfois c'est un peu de la boucherie,

01:02:55 en début,

01:02:57 Eric Dimecco pourrait nous en parler.

01:02:59 - Celui de 1992, mais Dimecco fournier.

01:03:01 - Depuis, c'est le dernier,

01:03:03 quand il y a le récital Messi-Mbappé au Vélodrome,

01:03:05 c'est du foot, parce que c'est le match

01:03:07 que les joueurs attendent ce qu'il y a de bien.

01:03:09 Le PGA Boitre,

01:03:11 sous Pavillon Caterin, depuis 2012,

01:03:13 il y a une permanence de transmission

01:03:15 de cet héritage-là,

01:03:17 où Ibrahimovic a fini par comprendre que c'est important,

01:03:19 aujourd'hui Messi comprend que c'est important,

01:03:21 Neymar comprend que c'est important.

01:03:23 - Ça avait fait une affaire d'État d'ailleurs,

01:03:25 il y a quelques mois, quand Kylian Mbappé

01:03:27 avait osé dire en zone mixte

01:03:29 au Vélodrome que c'était

01:03:31 un match comme un autre.

01:03:33 Il avait très vite réclifié.

01:03:35 - Il arrête pas d'aller assez vite.

01:03:37 Après lui, il était formé au Monaco,

01:03:39 et même s'il est bondinois,

01:03:41 il n'a pas forcément vécu

01:03:43 dans cette rivalité-là.

01:03:45 Maintenant, il a compris.

01:03:47 - Personne ne me parle, parce qu'il y a quand même

01:03:49 une demi-finale qui va arriver de Ligue des Champions

01:03:51 entre l'Inter et Milan,

01:03:53 de Kylian Mbappé.

01:03:55 - Ah, on parlait en général !

01:03:57 - On a parlé tout à l'heure de Real Marseille,

01:03:59 il n'y a pas que Real Marseille en match.

01:04:01 - Moi, c'est PSG-OM aussi,

01:04:03 et j'ai un souvenir, en plus je bossais au PSG,

01:04:05 de Ronaldinho, qui décide de jouer au Vélodrome,

01:04:07 et qui éteint totalement le stade,

01:04:09 3-0, et tout seul !

01:04:11 Et notamment un but,

01:04:13 il crochette Jérôme Leroy

01:04:15 dans la surface,

01:04:17 un génie qui décide de gagner un match seul,

01:04:19 sinon au niveau international,

01:04:21 on sort de l'Europe même !

01:04:23 - Moi, franchement, arriver à Boca, j'ai jamais eu l'occasion.

01:04:25 - Et en Europe,

01:04:27 un Celtic Rangers, pour plein de raisons,

01:04:29 pas que le foot, parce que ça touche

01:04:31 dans une seule ville,

01:04:33 la religion,

01:04:35 les cultures, oui.

01:04:37 - J'ai eu la chance, il y a une dizaine d'années,

01:04:39 de faire un Boca-Rigo.

01:04:41 Et très sincèrement, je le conseille à tous,

01:04:43 même pas forcément les amoureux du foot,

01:04:45 tous ceux qui apprécient les émotions,

01:04:47 très sincèrement, c'était extraordinaire.

01:04:49 Parce que c'était, il y a une dizaine

01:04:51 d'années, mais c'était dans la fameuse

01:04:53 Bombonera, dans le quartier de la Boca,

01:04:55 à Buenos Aires,

01:04:57 et c'était fabuleux, parce que l'attente,

01:04:59 forcément, avant le match, la tension,

01:05:01 et puis l'ambiance, j'ai jamais vécu

01:05:03 une aussi grande et une aussi belle ambiance.

01:05:05 Pourtant, des PSG Marseille, des Marseille-PG,

01:05:07 qui sont extraordinaires aussi, mais

01:05:09 le Boca-River, c'était

01:05:11 vraiment fabuleux, et ça, si vous avez

01:05:13 un petit peu d'argent de côté, allez-y une fois dans votre vie.

01:05:15 - Je vous imagine, parce que pour avoir été en

01:05:17 Argentine, mais je n'ai pas vu le match,

01:05:19 mais rien que le quartier de la Boca,

01:05:21 visiter le stade, et voir,

01:05:23 en fait, il y a une vie permanente autour du stade,

01:05:25 même quand il n'y a pas de match, il y a des sosies

01:05:27 de Maradona, il y a des chanteurs,

01:05:29 des vendeurs de T-shirts. - Maradona, d'ailleurs, était là, ce jour-là,

01:05:31 ce jour-là, dans sa loge. - Mais je confirme qu'on est un

01:05:33 d'autre monde, Philippe, vous savez, la France avait

01:05:35 fait une tournée, l'équipe de France avec Didier Deschamps,

01:05:37 en Uruguay, et au Brésil.

01:05:39 J'avais vu un match uruguayen, la veille de la

01:05:41 - Un très courant de succès. - Premier rôle national, d'ailleurs.

01:05:43 - C'était un match extraordinaire.

01:05:45 - Le derby de Montevideo. - Le derby de Montevideo.

01:05:47 Alors là, je peux vous dire qu'en termes de fumée,

01:05:49 il y a une bataille pendant tout le match, on s'envoie des fumées

01:05:51 dans tous les centres. - Ça fait des gamins, hein.

01:05:53 Pour la LFP, là, c'est... - C'est incroyable.

01:05:55 - Je peux à peine imaginer ce qu'il y a à arriver à Boca.

01:05:57 - Au stade...

01:05:59 Centenario, non ? Comment il s'appelle-t-il ?

01:06:01 - C'est LE stade qui

01:06:03 est une ruine. - Oui, tout à fait.

01:06:05 - Mais c'est que le derby

01:06:07 de Montevideo, donc j'imagine

01:06:09 en Argentine et dans les pays où on est encore

01:06:11 plus fan, même si on est déjà très très fan,

01:06:13 à...

01:06:15 à...

01:06:17 Montevideo. - Montevideo. - En Uruguay.

01:06:19 - En Uruguay ! - L'Argentine, c'est peut-être le sommet, quoi.

01:06:21 - Voilà. - Au Brésil.

01:06:23 - C'est très très bien. - Cette petite page, vous nous avez offert

01:06:25 vos cartes postales, vos voyages,

01:06:27 vos souvenirs de voyage. On aime bien.

01:06:29 Dernière petite pause, et on va parler

01:06:31 de Paul Pogba, tiens, pour terminer. Est-ce qu'il peut revenir,

01:06:33 Paul Pogba, ou est-ce que son affaire,

01:06:35 l'a trop abîmée ?

01:06:37 A tout de suite.

01:06:39 - RTL. - On refait le match.

01:06:41 - Avec Philippe Sanfourche.

01:06:43 - 18h30, 20h.

01:06:47 - On refait le match sur RTL.

01:06:49 - Présenté par Philippe Sanfourche.

01:06:51 - Allez, on refait le match.

01:06:53 5 minutes de débat encore, express,

01:06:55 mais je ne voulais pas terminer cette émission

01:06:57 sans parler un petit peu de Paul Pogba,

01:06:59 parce que c'est quand même un joueur majeur

01:07:01 des dernières années en équipe de France.

01:07:03 Et on a tendance un petit peu à l'oublier,

01:07:05 c'était là qu'il y a eu cette affaire.

01:07:07 Paul Pogba, je regardais, c'est seulement

01:07:09 5 matchs et 64 minutes de jeu

01:07:11 cette saison, c'est-à-dire rien.

01:07:13 Et l'actualité de Paul Pogba, c'est que

01:07:15 le 28 mars dernier, il a encore été

01:07:17 entendu par les juges

01:07:19 pour revenir sur cette affaire

01:07:21 de raquette dont il a été victime.

01:07:23 Il est revenu dans les détails

01:07:25 sur les jours où il allait tirer

01:07:27 100 000 euros en espèces, alors qu'on lui demandait

01:07:29 13 millions, qu'il se prenait en photo,

01:07:31 qu'il faisait un selfie pour prouver qu'il avait bien fait

01:07:33 le retrait pour envoyer

01:07:35 aux gens qui le harcèlèrent.

01:07:37 C'est un récit assez terrible et on sent qu'il est

01:07:39 marqué psychologiquement,

01:07:41 que ça l'a évidemment, lui qui est fragile

01:07:43 physiquement déjà, ça n'a fait qu'empirer

01:07:45 la situation. Est-ce que vous croyez

01:07:47 ou non au fait que Paul Pogba

01:07:49 puisse revenir un jour au très haut

01:07:51 niveau, qu'on le revoit en gros un jour en équipe

01:07:53 de France ? Ah oui, moi totalement, mais il faut

01:07:55 que l'affaire soit jugée.

01:07:57 Il faut que l'instruction

01:07:59 se termine. Il y a encore là quelqu'un

01:08:01 qui a été intercepté revenant de Dubaï,

01:08:03 qui a été incarcéré, donc c'est pas fini du tout.

01:08:05 Et lui, il a même peur parce qu'il y en a d'autres

01:08:07 qui sont potentiellement encore en liberté.

01:08:09 Il reconnaît d'ailleurs que ses blessures sont

01:08:11 psychosomatiques. Il dit

01:08:13 "mon corps n'a pas supporté", donc c'est impossible

01:08:15 qu'il revienne au top tant que

01:08:17 l'affaire ne soit pas jugée

01:08:19 et que les responsabilités soient établies, et que toute

01:08:21 la filière soit démantelée, ce qui est très dur

01:08:23 parce qu'il y a de nombreuses personnes incriminées.

01:08:25 Tant que ce ne sera pas réglé, non.

01:08:27 - Mais dans le monde... - Pardon ?

01:08:29 - On peut en douter parce que malheureusement ça peut prendre du temps.

01:08:31 - Oui. - Il y a chez les sportifs de haut niveau

01:08:33 une fragilité émotionnelle qui est plus prononcée

01:08:35 que chez le commun des mortels, parce que

01:08:37 il n'y a plus de raison, ils ont des racines assez jeunes,

01:08:39 ils ont dans les 60 formations, ils sont coupés de leur famille.

01:08:41 Toujours est-il que même un divorce, par exemple,

01:08:43 chez un footballeur, ça peut créer

01:08:45 une saison, il peut être

01:08:47 complètement à côté de ses crampons...

01:08:49 - L'équilibre est fragile. - Alors là, imaginez...

01:08:51 - Il peut y laisser la moitié de sa fortune aussi.

01:08:53 - Oui, mais au-delà de ça, il peut être aussi très perturbé

01:08:55 par un divorce qui paraît

01:08:57 quelque chose de la vie plutôt

01:08:59 banale, un divorce aujourd'hui. Alors imaginez

01:09:01 l'affaire de racket, comme ça peut impacter

01:09:03 Paul Pogba, moi je suis

01:09:05 beaucoup plus inquiet que Gilles en termes de timing,

01:09:07 de durée, tant que ça ne sera pas fini,

01:09:09 si ça prend 3 ans, ça veut dire que Paul Pogba,

01:09:11 pendant 3 ans, on l'a plus ou moins

01:09:13 perdu, et donc 3 ans, vu qu'il a aujourd'hui

01:09:15 30 ans, c'est ça ? - Oui, oui.

01:09:17 - Ça commence déjà à sentir un peu le roussi.

01:09:19 - Baptiste Després, vous qui suivez l'équipe de France...

01:09:21 - Justement, j'allais y venir, tant que la porte

01:09:23 équipe de France est ouverte, je pense qu'il y a une chance.

01:09:25 Parce que c'est sa raison de vivre, c'est sa raison d'être,

01:09:27 parce que, effectivement, oui,

01:09:29 je suis d'accord avec Dominique et Gilles, il faut que ça se tasse

01:09:31 au niveau de l'affaire, ça peut durer X temps,

01:09:33 mais aujourd'hui, en équipe de France, c'est pas fermé,

01:09:35 Didier Deschamps est toujours... - Le lien est fort, même.

01:09:37 - Le lien est ultra fort avec Didier Deschamps,

01:09:39 avec l'ensemble du staff, il pourrait... - Il y a une autre histoire,

01:09:41 c'est écrit à Baptiste, attention, lui, là. - Oui, sauf qu'aujourd'hui,

01:09:43 un Pogba à 100% Dominique,

01:09:45 il a sa place en équipe de France tous les jours. - Même Kanté, déjà,

01:09:47 on se demande s'il va revenir, et lui, il a pas ce problème-là,

01:09:49 c'est juste son corps. - À l'instant T, non, je suis d'accord

01:09:51 avec Pogba, c'est plus qu'un joueur.

01:09:53 Pogba, c'est plus qu'un joueur. - Oui, oui.

01:09:55 - Kanté, c'est un extraordinaire joueur. - Oui.

01:09:57 - C'est plus qu'un joueur. - Mais, on est allé en finale de la Coupe du Monde

01:09:59 sans lui, alors qu'il y avait des doutes,

01:10:01 les gens disaient "mais alors, comment on va remplacer Pogba ?"

01:10:03 parce que tout le monde disait que, en fait, Laurie, c'est le capitaine, mais le vrai capitaine,

01:10:05 c'est Paul Pogba, c'est lui qui fait d'air

01:10:07 entre Griezmann. - Il serait rentré dans l'équation,

01:10:09 si on avait fait le dossier

01:10:11 du capitana

01:10:13 entre Mbappé et Griezmann, il serait rentré dans l'équation.

01:10:15 - Et le fait qu'il l'ait donné à Mbappé,

01:10:17 c'est qu'il pense qu'il reviendra pas tout de suite

01:10:19 ou quand même, aussi, Paul Pogba.

01:10:21 - Il l'aurait bien donné à quelqu'un, là, tout le monde ?

01:10:23 - Il aurait fait un capitaine à tournant, il nous aurait embrouillé,

01:10:25 on s'est dit des choses, s'il ne veut pas choisir, il n'aurait pas choisi.

01:10:27 - C'est vrai qu'une fois que tu connais Mbappé, après, c'est difficile.

01:10:29 - Paul Pogba, ma crainte

01:10:31 rejoint celle de Dominique.

01:10:33 Je crois que les victimes,

01:10:35 qui sont des athlètes de très très haut niveau,

01:10:37 les victimes ont

01:10:39 beaucoup plus de difficultés, ont plus de mal.

01:10:41 Moi, je fais un parallèle, aussi, avec

01:10:43 Mathieu Valbuena, pas le même joueur, pas le même

01:10:45 calibre que Paul Pogba, mais c'est un international

01:10:47 en puissance, quand l'affaire est classe,

01:10:49 il ne revient jamais

01:10:51 véritablement, malheureusement, on a dit

01:10:53 aussi l'âge de Paul Pogba, 30 ans,

01:10:55 on attaque la phase déclinante.

01:10:57 Si les pépins physiques, ils sont psychosomatiques

01:10:59 comme ça, s'additionnent, ça m'a l'air

01:11:01 très compliqué. - En tout cas,

01:11:03 on souhaite le revoir, parce que c'est un joueur

01:11:05 formidable, et puis c'est un homme aussi qui apporte

01:11:07 quelque chose dans le panorama du foot

01:11:09 français. Merci à vous

01:11:11 pour cette émission, on se retrouve évidemment

01:11:13 samedi prochain dans un petit temps.

01:11:15 RTL Foot, avec Eric Silvestro.

01:11:17 Bonne soirée foot sur RTL.

01:11:19 RTL.

01:11:21 On refait le mal.

01:11:23 [SILENCE]

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