Spéciale Jeux Olympiques
Regardez Le Journal Inattendu avec Nathalie Renoux du 14 septembre 2024.
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00:0012h30, 13h30, le journal inattendu spécial Jeux Olympiques et Paralympiques avec Nathalie Renoux sur RTL.
00:16C'est terminé, elle est là, elle est là la première médaille d'or française, elle est pour les bleus du rugby A7,
00:22ils sont champions olympiques pour la première fois de leur histoire.
00:26Et c'est fait, et c'est fait, voilà une nouvelle médaille d'or, la première pour le taekwondo français,
00:32et elle vient de Althea Lorrain, 22 ans.
00:35Quatrième médaille d'or pour Léon Marchand !
00:40Oui, formidable ! Il est champion olympique !
00:43Tadegoshi, Denis Rineur, formidable ! Le pion de ces championnats ! Formidable Denis !
00:51Cet hymne, vous le reconnaissez tous, ces moments de joie et d'émotions fortes, vous les avez vécu cet été,
00:58bonjour à toutes et à tous, et oui, ce journal inattendu est un peu spécial,
01:02en raison de la grande parade qui va animer les Champs-Elysées cet après-midi
01:07pour mettre à l'honneur les championnes et les champions des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris.
01:12Ils nous ont fait vibrer, rire, pleurer, exulter,
01:15et surtout, ils ont réussi l'exploit de rendre fiers et joyeux les Français ensemble, ce qui n'était pas gagné !
01:21Dans ce studio, j'ai l'honneur d'accueillir des médaillés, les paysistes,
01:25Oriane Malot-Breton, bonjour !
01:28Vous pouvez nous dire, ou dire à nos auditeurs qui n'ont pas l'image, ce qu'il y a juste devant vous ?
01:33Mes deux belles médailles d'argent !
01:36Vos deux belles médailles d'argent !
01:38Ce n'est pas anodin qu'on vous ait invité dans le journal inattendu,
01:41car cette émission a changé le cours de votre vie sportive,
01:44et nos auditeurs comprendront pourquoi dans quelques instants.
01:48L'homme qui a électrisé le stade de Para Badminton, Charles Nox, bonjour !
01:53Bonjour !
01:54Alors vous, c'est une médaille d'or que vous avez devant vous ?
01:56C'est ça, une médaille d'or.
01:57Elle n'est pas tout à fait la même, elle a un petit cordon rouge ?
01:59Oui, un petit cordon rouge, et ce n'est pas la même couleur aussi.
02:02On a quand même le petit morceau de Tour Eiffel.
02:04De Tour Eiffel, ça, ça ne change pas.
02:06Et puis, un autre champion olympique, Benjamin Thomas, en cyclisme sur piste,
02:10en omnium, bonjour !
02:12Bonjour, bonjour à tous !
02:13Et vous n'êtes pas venu seul, vous êtes venu avec vos parents, ils sont là, ils nous écoutent.
02:17À mes côtés également pour cette émission spéciale, les spécialistes de la rédaction d'RTL,
02:21ceux dont vous avez entendu les voix absolument délirantes lors des victoires,
02:25Isabelle Langer et Jean-Michel Rascol, bonjour à tous les deux !
02:29Bonjour !
02:30Et sans plus tarder, eh bien, c'est le journal !
02:35Au sommaire de l'actualité, un supplément de fêtes pour les athlètes olympiques et paralympiques,
02:39on le disait, pour les bénévoles, pour les organisateurs des Jeux et pour le public français.
02:44Grande parade sur les Champs-Elysées cet après-midi, 300 sportifs et 70 000 spectateurs attendus.
02:50La première grande braderie de ces Jeux, organisée à Saint-Denis.
02:54Vous y trouverez des tenues de bénévoles et aussi des objets qui ont servi lors de la compétition.
03:00Ce document de l'arrestation de Dominique Pellicot,
03:03alors qu'il filmait sous les jupes de femmes dans un supermarché,
03:06c'était en 2020, le tout début de l'affaire.
03:10L'abbé Pierre, l'église anticipe la levée du secret des archives.
03:15Notre journaliste a pu les consulter, elle nous le dira,
03:18les autorités de l'église connaissaient depuis bien longtemps les déviances du fondateur Démahus.
03:24La météo, avec Valéry Quintin, il ne fait pas chaud aujourd'hui,
03:28mais heureusement, il y aura du soleil sur les Champs-Elysées.
03:31Des soleils sur les Champs-Elysées, comme partout en France cet après-midi.
03:34Cela dit, c'est vrai que la moitié nord aura un ciel peut-être un petit peu plus mitigé,
03:38partagé entre gris et bleu du nord jusqu'au bassin parisien,
03:42ainsi que dans les régions du nord-est jusqu'à la Bourgogne et à la Franche-Comté,
03:45mais sans aucune dégradation et sans bien sûr la moindre goutte d'eau.
03:48A noter dans le midi, des vents toujours assez forts.
03:51Mistral et Tramontane vont rester très soutenus,
03:53et notamment le Mistral entre la vallée du Rhône et les côtes provençales.
03:56Un Mistral qui pourra atteindre les 90 km heure en pointe.
03:59Est-ce que les températures seront encore un petit peu trop basses
04:02pour la saison de 5 à 6 degrés sous les moyennes ?
04:0515 degrés prévus à Besançon au meilleur de la journée,
04:0817 à Paris, 18 degrés à Lyon, à Mâcon ou encore à Limoges,
04:1120 degrés pour Lorient ou Poitiers, 22 degrés à Mont-de-Marsan,
04:1424 à Marseille et quand même 27 degrés à Bastia.
04:2170 000 spectateurs sont attendus sur les Champs-Elysées
04:24pour fêter une dernière fois la réussite de ces Jeux Olympiques et Paralympiques.
04:29Antoine Decarnes, vous vous trouvez aux abords de la plus belle avenue du monde.
04:33Le défilé commence à 16h cet après-midi, mais est-ce que ça bouge déjà Antoine ?
04:37Oui, déjà pas mal d'activités ici aux abords du secteur,
04:40complètement fermée à la circulation sous le ciel bleu parisien.
04:44Il y a des barrières partout, entre le milieu de l'avenue des Champs-Elysées
04:48et la place de l'Etoile.
04:49Les premiers spectateurs sont en train d'arriver.
04:52J'ai pu rencontrer Anaïs avec son petit drapeau français à la main.
04:55Elle fait partie des 70 000 chanceux qui assisteront à la cérémonie.
04:59J'avoue que je suis très contente, je voulais vraiment y aller.
05:02J'ai scruté l'ordinateur, je peux vous dire que j'ai attendu toute la journée
05:07et au final j'ai eu de la chance.
05:08Ça va être super, c'est incroyable les JO.
05:10Vous voulez poursuivre en fait ce bon moment ?
05:13Exactement, je ne veux pas que ça finisse les JO,
05:15je voudrais que ça dure tout le temps, les gens sont heureux,
05:18c'est incroyable, ça devrait être comme ça toute l'année, toute la vie.
05:21Et pour célébrer cela, juste devant moi, il y a l'Arc de Triomphe
05:25où une immense scène en forme d'anneau a été installée
05:28permettant de circuler à 360 degrés autour de l'arc.
05:31Et puis il y a aussi ce gigantesque podium blanc,
05:34une longue allée de 300 m comme un tapis rouge installé sur l'avenue
05:37à un mètre de hauteur.
05:39À partir de 17h, les athlètes surplomberont la foule,
05:42non pas en bus comme les footballeurs en 2018,
05:45mais à pied, en prothèse ou en fauteuil roulant.
05:47Avant eux, une heure plus tôt, ce sont près de 2000 volontaires
05:50qui déambuleront sur l'avenue, accompagnés de tous ceux
05:53qui ont contribué à la réussite de ces Jeux.
05:55Il y aura même les friches que vous aimez tant Nathalie !
05:58Beaucoup de sourires évidemment !
06:01Les forces de l'ordre sont-elles aussi mobilisées
06:03pour sécuriser cet événement festif Antoine ?
06:05Eh bien oui, près de 4000 policiers et gendarmes
06:08sont mobilisés pour sécuriser la zone.
06:10Un périmètre antiterroriste a été mis en place
06:13et 6 stations de métro autour de l'arc sont fermées toute la journée.
06:17L'entrée dans le périmètre est de toute façon très surveillée,
06:20je peux vous le dire, impossible d'entrer sans QR code.
06:23Mais tout cela n'a qu'un seul objectif,
06:25fêter comme il se doit nos champions jusqu'au bout de la nuit.
06:28Merci Antoine Descarnes en direct des Champs-Elysées.
06:31Alors c'est une tradition, les médaillés olympiques et paralympiques
06:34vont être décorés, 170 au total, et ça va se passer en plein air.
06:38Isabelle Langeais, Légion d'honneur ou Ordre du mérite,
06:42ça dépend de la couleur de la médaille.
06:44Oui, c'est surtout une grande première Nathalie,
06:46puisque d'habitude c'est sous les ors de la République,
06:48dans l'intimité de la salle des fêtes du Palais de l'Elysée,
06:50que les athlètes olympiques et paralympiques reçoivent leurs décorations.
06:53Alors en fin d'après-midi, ce sera au pied de l'Arc de Triomphe,
06:56sur la place de l'Étoile, en public, vous l'avez dit,
06:58seront 170 à être décorés, de l'ordre de la Légion d'honneur ou du mérite,
07:02ça dépend de la médaille qu'ils ont eue.
07:03Les insignes leur seront remises des mains du chef de l'État, Emmanuel Macron,
07:06ou de leur père.
07:07Des illustres championsnes et champions qui ont déjà eu cet honneur,
07:10comme Laura Flessel, Didier Deschamps, Thierry Omeyer, pour n'en citer que quelques-uns.
07:14Et avec sa troisième médaille d'or en individuel, je suis désolée pour nos invités,
07:17mais Teddy Riner sera le seul qui sera élevé ce soir,
07:20au grade de commandeur de l'Ordre National du Mérite.
07:24Merci Isabelle, alors comme on a trois champions autour de la table,
07:27je vais vous demander à chacun, vous savez ce que vous allez avoir comme décoration ?
07:31Vous Charles Nox ?
07:33Non, pas encore.
07:35Vous ne savez pas encore ? C'est une surprise.
07:37Vous ne savez pas si c'est la Légion d'honneur ?
07:40Les médailles d'or sont Chevalier de la Légion d'honneur,
07:44et les autres officiers de l'Ordre du Mérite.
07:48Donc vous, vous allez être officier de l'Ordre du Mérite avec vos deux médailles d'argent ?
07:51Oui.
07:52Et donc vous, les deux hommes Benjamin Thomas et Charles Nox,
07:55Chevalier de la Légion d'honneur ?
07:56Oui, c'est ça.
07:57Vous ne l'êtes pas encore ?
07:59Quelques heures à attendre.
08:01Allez, cette grande parade referme la parenthèse olympique,
08:04preuve qu'une page se tourne.
08:06Paris 2024 organise des grandes braderies dans 24 villes de France.
08:10Si vous voulez acheter des costumes des volontaires,
08:13des drapeaux ou encore des verres en plastique aux couleurs des Jeux,
08:16c'est le moment.
08:17Première de ces braderies à Saint-Denis aujourd'hui.
08:19Bonjour Célestin Bougère.
08:20Bonjour.
08:21Alors qu'est-ce que vous avez trouvé sur cette braderie ?
08:24Alors moi j'ai craqué pour le Bob des volontaires à 24 euros.
08:27Vous savez, celui qui se vendait sur internet pour plusieurs centaines d'euros parfois.
08:31Mais il y a plein d'autres produits ici.
08:33Il y a énormément de monde aussi qui vient s'arracher tous ces objets.
08:37La file d'attente fait plusieurs centaines de mètres.
08:39Cédric sort de la braderie avec un sac rempli.
08:42J'ai acheté plein de choses pour plein de cadeaux pour plein de gens.
08:44Mais racontez-moi en détail, qu'est-ce que vous avez ?
08:46Est-ce qu'on peut regarder ?
08:47Bah des Bobs déjà, parce que si t'as pas le Bob, t'es pas équipé en fait.
08:50Les cordons, vestes et pantalons.
08:53Et justement, pourquoi c'était aussi important pour vous d'aller prendre ces petits souvenirs ?
08:56Bah c'est maintenant ou jamais.
08:58C'est les Jeux olympiques, c'était en France, principalement aussi à Paris.
09:01La barre était très haut et ils l'ont atteinte.
09:03Chacun vient chercher un petit bout des Jeux.
09:05Le stock est en train de partir à vue d'œil.
09:07Et c'était tout l'objectif de l'organisation.
09:09Caroline Louis, manager de l'économie circulaire des Jeux,
09:12met en avant ce volet écologique.
09:14Les braderies, c'est le volet grand public de notre démarche de seconde vie
09:17avec vraiment cette idée que rien ne part à la poubelle
09:20et qu'on fasse des heureux encore avec les équipements des Jeux.
09:23Qu'est-ce qui vous inspire le plus dans ces objets ?
09:24Alors moi, c'est mon coup de cœur.
09:26C'est des drapeaux, des cérémonies des victoires.
09:28Certains ont été hissés pour des médailles d'or, des médailles d'argent, des médailles de bronze.
09:31Les drapeaux, les serviettes des athlètes, la tenue des volontaires,
09:34tout s'arrache pour un prix compris entre 1 et 60 euros maximum.
09:38Si vous voulez quelque chose, Nathalie, c'est maintenant ou jamais.
09:41Écoutez, moi je veux bien, les habits des athlètes,
09:45ils sont autour de moi et je les trouve très beaux, en beige.
09:48Je vais essayer de me renseigner, je vais faire chauffer la carte bleue pour vous.
09:51C'est parfait, merci Célestin, on se tient au courant.
09:54Merci d'avoir été en direct de Saint-Denis.
09:56Autre braderie et non des moindres, l'une des plus grandes d'Europe, la braderie de Lille.
10:00Elle s'est ouverte ce matin, 15 jours plus tard que les années précédentes,
10:03en raison des Jeux Paralympiques.
10:052,5 millions de visiteurs attendus.
10:07Nous irons y flâner dans le flash de 13h.
10:10Un mot de politique, la situation ne peut pas tenir.
10:14A estimer ce matin Marine Le Pen, qui a appelé à une nouvelle dissolution l'an prochain,
10:18à l'occasion de la rentrée parlementaire des élus de son groupe à l'Assemblée Nationale.
10:23Le président du RN, Jordan Bardella, a quant à lui souhaité que les députés RN
10:29incarnent une opposition constructive et influente.
10:33Ce sont ses mots.
10:35Chaque jour, Gisèle Pellicot apparaît pleine de dignité au procès de ses agresseurs.
10:40Des manifestations sont organisées aujourd'hui pour la soutenir.
10:43On en parle dans un instant.
10:45Restez avec nous.
10:46Le journal inattendu spécial Jeux Olympiques.
10:51Le journal inattendu spécial Jeux Olympiques sur RTL.
10:56Le procès Pellicot fait la une de l'actualité ces derniers jours.
11:00Une audience hors norme pour des faits abjects.
11:02Dominique Pellicot est accusée d'avoir drogué son épouse et de l'avoir fait violer par des dizaines d'hommes.
11:08Ils sont d'ailleurs 50 à être jugés.
11:10Cette affaire a démarré le 2 novembre 2020.
11:14Dominique Pellicot est arrêté alors qu'il filme sous les jupes de femmes au supermarché.
11:19Nous allons vous faire écouter ce document du moment où il est arrêté.
11:23Il prend des bonnes prises de vue votre téléphone. Il est en train de filmer sous votre robe.
11:27Non, non, non.
11:28Si, si, si. Vous portez plainte.
11:29Il est en train de filmer sous votre robe le téléphone comme ça, à l'instant.
11:32Vous portez plainte.
11:34C'est vrai ?
11:35Allez, police. Police direct.
11:37Tu me les appelles maintenant. Vous restez là, vous.
11:39Madame, je compte sur vous. Vous portez plainte.
11:42Et les autres clients, putain, il aurait fallu les retrouver. Il y en a trois autres.
11:45Vous êtes un gros dégueulasse, vous, en fait.
11:47Ouais, vous êtes un gros dégueulasse.
11:49Vous avez de la chance. Je vous jure, c'est ma mère, je vous arrache la tête.
11:52On va les attendre en salle d'intervention.
11:54Madame, comment on va faire, là ?
11:56Je vais vous laisser finir vos courses.
11:58Je prends vos coordonnées. Je vous rappelle dès que la police arrive pour le dépôt de plainte.
12:01Parce que là, il faut aller jusqu'au bout.
12:03Des comportements comme ça, c'est...
12:05Là, il n'a pas pu passer les vidéos. Je l'ai confisqué, le téléphone.
12:07Ouais, c'est la troisième fois qu'il le fait avec les dames.
12:10Parce que malheureusement, on n'a que vous, là, pour le flagrant délit.
12:12Les autres clients, on a attendu que ça soit confirmé.
12:14A de suite, madame. Encore désolé pour ce qui se passe.
12:17Allez, vous venez avec moi.
12:19Voilà le point de départ de cette incroyable affaire.
12:22Gisèle Pellicot a souhaité que les débats soient publics à Avignon.
12:26Elle apparaît chaque jour digne.
12:28Et des manifestations de soutien sont organisées dans une trentaine de villes en France aujourd'hui.
12:33Soutien à Gisèle Pellicot et à toutes les victimes de viol.
12:38Après les plaintes de 24 femmes contre l'abbé Pierre, accusées d'agression sexuelle et de viol,
12:43l'Église a décidé d'ouvrir ses archives privées de manière anticipée,
12:47sans attendre le délai habituel de 75 ans.
12:50Bonjour, Lise Tavelet.
12:52Bonjour.
12:53Vous avez pu consulter certaines de ses archives.
12:55Alors, à quoi est-ce que ça ressemble ?
12:57Alors, le dossier, c'est une chemise cartonnée jaune de 3 cm d'épaisseur.
13:00Elle est conservée dans les locaux du Centre National des Archives de l'Église de France.
13:05C'est à ici les Moulineaux.
13:06Sur le dessus, il y a écrit « Abbé Pierre 1947-1972 ».
13:11Et à l'intérieur, des lettres, des centaines de lettres.
13:14La plupart d'actylographies sur du papier très fin et fragile.
13:17Ça s'appelle du papier pelure, ça ressemble à du calque.
13:19Et les autres lettres, elles sont rédigées à la main.
13:21Certaines sont quasiment illisibles, mais elles portent l'entête souvent d'un archevêché.
13:25Alors, ce que vous y avez lu, c'est que la hiérarchie de l'Église savait.
13:29Oui, toute la hiérarchie de l'Église.
13:31Et elle était mise au courant souvent par le biais du secrétaire général de l'Épiscopat français.
13:36Il s'appelle Mgr Jean Villot.
13:38Dès 1956, il va alerter les différents archevêques, souvent à l'approche d'une visite de l'abbé Pierre dans leur diocèse.
13:45En janvier 1958, il insiste sur la psychologie inquiétante, trouble de l'abbé Pierre,
13:51qui minimise la gravité de ses faiblesses, ajoute-t-il dans un courrier auprès de l'archevêque de Lyon.
13:56Un an plus tard, c'est au cardinal de Limoges qu'il écrit « L'assemblée des cardinaux et archevêques a été informée, une ou plusieurs fois, de la situation de l'abbé Pierre, affirme-t-il.
14:06Avant d'aller plus loin, je ne pense pas qu'un seul évêque soit encore exposé à accorder son patronage. »
14:12Mgr Jean Villot échange de nombreuses lettres, principalement avec l'archevêque de Grenoble, Mgr Fougera.
14:18Pour l'avenir, lui dit-il, il faudra trouver une clinique ou un asile pour abriter l'abbé Pierre jusqu'à la fin de ses jours.
14:24Il l'envisage comme hypothèse, mais nous sommes déjà le 27 juin 1958.
14:29Par la suite, des solutions plus douteuses sont avancées au cas où son internement psychiatrique à Genève ne porterait pas ses fruits.
14:36Peut-être faudrait-il l'orienter au sein d'un pays sous-alimenté, peut-on lire, je cite encore, dans un hôpital de Brousse, voire dans un village de lépreux.
14:44L'archevêque de Grenoble, lui, sera relancé plusieurs fois.
14:47« Si l'abbé Pierre était un inconnu, je classerais le dossier », lui écrit Jean Villot en décembre 1958.
14:53« Mais devant le grave danger de scandale, je ne crois pas, en conscience, pouvoir rester purement passif », termine-t-il.
15:00Merci, Lise Tavelet. Incroyable document, l'abbé Pierre est mort le 22 janvier 2007.
15:06Une icône tombée de son pied des salles, il ne pourra pas être jugé puisqu'il est décédé.
15:11À Nantes, un lycéen de 17 ans a été mis en examen hier soir pour apologie de terrorisme et menace de mort contre une enseignante.
15:18Sur un réseau social, il avait fait part de sa volonté de s'en prendre physiquement à sa professeure.
15:22Il affichait aussi son adhésion à l'État islamique. Un drapeau de l'EI, un pistolet airsoft et deux couteaux ont été retrouvés dans sa chambre.
15:30Le jeune homme n'a pas été incarcéré mais placé en foyer. L'enseignante, elle, bénéficie d'un accompagnement et d'une protection.
15:37On revient au sport avec la quatrième journée de Ligue 1. Elle a commencé par la première victoire de la saison pour Saint-Etienne hier soir face à Lille 1 à 0.
15:46A suivre aujourd'hui Marseille-Nice à 17h, Auxerre-Monaco à 19h et PSG-Brest à 21h.
15:5412h30, 13h30. Le journal inattendu spécial Jeux Olympiques et Paralympiques avec Nathalie Renou sur RTL.
16:03Et du sport, il en est question. Vous entendez cet hymne parade, hymne des Jeux Paralympiques et Olympiques.
16:11La parade, c'est cet après-midi à partir de 16h sur les Champs-Élysées et les trois champions qui se trouvent à mes côtés vont y participer.
16:19Charles Nox, champion de parade à Badminton. Oriane Malot-Breton, double médaillée d'argent à l'épée.
16:27Et Benjamin Thomas, champion de l'omnium, c'est du cyclisme sur piste.
16:31Cette dernière danse, est-ce qu'elle vous plaît ? Est-ce que vous aviez absolument envie d'être là ?
16:38Oui, c'est un moment de fierté. On travaille pour nous, mais aussi pour la France.
16:43Et voir tous ces gens heureux, ça fait vraiment plaisir.
16:46Oriane ?
16:47Je pense que ça va vraiment être une grande fête. C'est avec beaucoup de joie que je vais participer à cette journée.
16:56Et le fait qu'on soit tous athlètes olympiques et paralympiques, médaillés et non médaillés, tous ensemble, je trouve que c'est vraiment une image forte et un beau symbole.
17:06Finalement, ça ressemble, Benjamin Thomas, à ce que pouvait être la cérémonie d'ouverture avec l'ensemble des sportifs rassemblés.
17:12Mais en fait, par un et non par un, ensemble.
17:15Oui, c'est ça. Ça va être un peu en condensé. On a eu des cérémonies d'ouverture, de clôture.
17:19Un été formidable avec ces Jeux olympiques et paralympiques.
17:24Et ça va permettre de boucler tout ça en beauté et vraiment de profiter tous ensemble.
17:30Et une dernière fois, ça va être incroyable.
17:33Vous avez les yeux qui pétillent. Est-ce qu'on se remet facilement d'une période olympique comme celle que vous avez vécue avec autant d'intensité, Oriane ?
17:41Franchement, je suis encore dans l'euphorie. Je trouve qu'on a vraiment vécu une période, oui, effectivement, folle et pleine de joie.
17:51Et du coup, pour l'instant, je suis encore en train d'en profiter et j'essaie vraiment de profiter de chaque instant.
17:58Et je pense que cette journée, il va falloir vraiment qu'on la savoure parce que, comme vous le dites, c'est la fin.
18:03Alors, avant qu'on en finisse, Oriane, cette émission, elle a compté dans votre vie sportive.
18:09C'était en 2022. Vous, le 2 juillet 2022, très précisément, vous lanciez cet appel. Écoutez.
18:17Bonjour, Monsieur Bompard. C'est Oriane Malot.
18:19Si vous voulez accompagner une maman athlète très, très motivée pour aller aux Jeux de Paris, essayez d'y décrocher les plus belles médailles.
18:30Je suis votre femme. Je serais ravie de faire partie de votre team Carrefour et de faire briller les couleurs de la France.
18:39Mets vos couleurs au Grand Palais en 2024.
18:42Voilà, c'était il y a deux ans. Dans le journal inattendu, vous lanciez un appel à Alexandre Bompard.
18:48Il y a répondu le patron de Carrefour. Et figurez-vous qu'on vous fait la petite surprise.
18:52Il est en direct avec nous pour vous saluer, Oriane. Bonjour, Alexandre Bompard.
18:57Bonjour. Bonjour, Oriane. Bonjour à tous.
19:00Alors, qu'est-ce que vous avez à lui dire, à votre athlète qui a si bien représenté la France lors de ses Jeux olympiques ?
19:08D'abord, c'est très émouvant pour moi de réécouter ce son. Je faisais ce jour-là mon journal inattendu que présentait à l'époque Ophélie Meunier.
19:17Et j'ai entendu cette athlète, cette maman lancer cet appel, raconter ce qu'est la vie d'un athlète qui se prépare pour des Jeux olympiques.
19:26Et je me souviens que ça m'avait incroyablement touché. J'avais immédiatement pris la décision qu'on accompagne Oriane, qu'on ne connaissait pas bien à l'époque.
19:34Et ça a été une aventure formidable parce qu'elle est hors norme, Oriane. Elle a une vie hors norme.
19:41Elle va reprendre, je ne sais pas si elle l'a déjà dit, mais sa vie de kinésithérapeute.
19:46Elle est jeune maman. Et puis, c'est une athlète formidable.
19:50Elle vient de faire deux fois vice-championne olympique, deux fois à une touche, deux fois avec une intensité incroyable.
19:58Et puis, elle est incroyablement généreuse, je le dis, et ce n'est pas une formule.
20:02Elle est allée à la rencontre de nos équipes, de nos clients avec une gentillesse tout à fait unique, une joie de vivre, une joie aussi d'expliquer ce qu'est le sport de haut niveau.
20:13Et donc, tout ça me procure une grande émotion et ça me fait tout drôle de réécouter ce son d'il y a deux ans et de savoir où nous en sommes aujourd'hui.
20:22Eh bien oui, c'est une aventure exceptionnelle. Effectivement, il y a deux ans, vous auriez sûrement signé pour ces deux médailles d'argent, j'imagine.
20:30Oui, c'est sûr, on se bat pour l'or, mais quand on arrive à avoir quand même deux belles médailles, on est quand même très heureux.
20:40Beaucoup de fierté pour vous, Auriane, et pour vous, Alexandre Bompard. Merci d'avoir été en direct avec nous pour cette petite surprise à Auriane Le Breton.
20:47Merci, très bonne parade, j'y serai aussi cet après-midi. Et comme tout le monde, j'écoute parade du matin au soir depuis hier.
20:53Évidemment, nous aussi.
20:54En version longue, c'est là encore mieux en version longue. Donc à cet après-midi, Auriane, et bravo à tous.
20:59A tout à l'heure.
21:00Merci, Alexandre Bompard. On se retrouve avec nos athlètes et parathlètes olympiques pour ce journal inattendu spécial parade, évidemment.
21:09Le journal inattendu spécial Jeux olympiques et paralympiques avec Nathalie Renaud sur RTL.
21:24C'est la grande parade des athlètes, mais aussi des bénévoles cet après-midi sur les Champs-Elysées.
21:29Ces Jeux olympiques, on n'a pas vraiment envie de les refermer, on a envie de prolonger la fête.
21:34Antoine Decarnes, vous êtes aux abords des Champs-Elysées et vous, vous êtes avec quelqu'un qui a participé à cette ambiance magnifique qu'il y a eu à Paris.
21:43Vous êtes avec une leader d'ambiance, Antoine.
21:46Tout à fait, et elle s'appelle Marina. Elle vient de retrouver sa voix après un été mouvementé.
21:52Marina, vous allez défiler cet après-midi, vous aussi. Comment ça va se passer ? Est-ce que vous savez un petit peu comment ça va se passer ?
21:58Les leaders d'ambiance, on va être une centaine à entrer en scène vers 15h.
22:03On va se joindre au cortège et on aura tout ce qu'il faut, tout ce qui a participé à l'ambiance des tribunes cet été.
22:08Les tambours, les mégaphones, les drapeaux, les grosses têtes à l'effigie des athlètes.
22:12Ça va être génial.
22:13Ça représente quoi pour vous d'être là aujourd'hui ?
22:15C'est vraiment une grande fierté, un honneur.
22:18C'est aussi une façon de remercier, de célébrer encore une fois nos athlètes et tous les acteurs de la réussite de ces Jeux.
22:24Avec le public, parce que le public a aussi répandu présent pour les animations, pour les ambiances de tribunes.
22:28On veut encore les remercier et faire la fête avec eux.
22:31Vous étiez d'ailleurs à la demi-finale de Charles Nox.
22:33Tout à fait, et c'était un des moments les plus forts de ces Jeux paralympiques.
22:37Bravo encore Charles, c'était un super moment.
22:40Ça a participé à cette belle médaille.
22:42Tous les acteurs de ces Jeux seront bien mis à l'honneur cet après-midi.
22:45Merci Antoine.
22:46Charles, une réaction ?
22:48Merci beaucoup pour ce commentaire.
22:50Ça fait très plaisir d'entendre ça.
22:53C'est un projet qui travaille depuis quelques années.
22:55Moi j'ai commencé en 2019.
22:57Aujourd'hui, gagner cette médaille d'or, c'est une véritable fierté.
23:00Tu peux être fier de moi, mais aussi d'être fier pour toutes les personnes qui m'ont aidé pour atteindre cette super médaille d'or.
23:06Les personnes qui vous ont aidé, c'est évidemment vos entraîneurs.
23:09Votre entraîneur est là, d'ailleurs, il nous écoute.
23:11Mais cette ambiance dont on parle tant, cette fièvre qu'il y avait dans les stades, est-ce que ça vous a porté Charles Nox ?
23:18Oui, c'était une ambiance incroyable.
23:19Jouer devant 6 000 personnes, c'est quelque chose d'inédit pour nous.
23:22C'est d'habitude qu'on est en tournoi, on joue devant 10 personnes max.
23:26Je rappelle pour nos auditeurs que vous êtes en paralympique.
23:30Il y a peut-être encore moins de monde dans les épreuves para ?
23:33Oui, il y a moins de monde, il y a même moins de médiatisation, on parle peu de nous.
23:37Du coup, voir toutes ces personnes-là pour venir te voir jouer, c'est une véritable fierté.
23:41On n'a qu'une seule envie, c'est de rester sur le terrain et regarder le public en feu.
23:45J'ai même lu que vous vous étiez entraîné avec un public d'étudiants recrutés exprès
23:51pour vous entraîner à jouer alors que le public est en feu. C'est vrai ça ?
23:55C'est ça. Avec mon entraîneur et toute la ligue, on a organisé un tournoi au mois d'avril
23:59où il y avait 500 jeunes gamins qui sont venus me supporter pour jouer un match contre un jeune du Pôle Espoir.
24:06Et c'était vraiment une ambiance de feu où les jeunes, ils se crendaient mon nom, mon nom de famille.
24:11Ils faisaient en sorte de me déstabiliser.
24:13Du coup, c'est un exercice très difficile pour moi. Malheureusement, j'ai perdu mes deux matchs.
24:17Mais heureusement, vous avez gagné ceux du tournoi olympique, donc on s'en fiche.
24:22Oui, on s'en fiche, mais j'ai tiré les leçons et j'ai beaucoup travaillé avec mon préparateur mental
24:26et ma psychologue pour justement transformer cette véritable faiblesse en une grande force.
24:30Aujourd'hui, ça m'est beaucoup utile car j'ai emporté la médaille d'or
24:36et être devant 6000 personnes, c'est vraiment un rêve d'une irréalité.
24:39Oui, et puis on peut dire que le public, vous l'avez amené avec vous.
24:43Vous étiez devenu son chouchou.
24:45Oui, j'ai pris l'énergie du public pour m'en servir.
24:48Et je vois bien que mes adversaires, ils ont eu du mal à accepter ça.
24:51Et moi, j'ai demandé qu'une chose, c'est que le public réenchisse.
24:54Oui, et le public a répondu présent.
24:56Il a répondu présent aussi pour Oriane Malobreton et pour Benjamin Thomas.
25:01On va en reparler dans un instant, juste après les titres de 13h.
25:06Le journal inattendu sur RTL.
25:08Spécial Jeux Olympiques.
25:11RTL.
25:13Il est 13h02.
25:19Le journal inattendu spécial Jeux Olympiques.
25:2113h, les titres de l'actualité.
25:23Nathalie Renou.
25:2570 000 personnes attendues sur les Champs-Élysées cet après-midi.
25:28Une parade pour remercier une dernière fois quelques 300 champions olympiques et paralympiques
25:34jusqu'à 10 000 non-athlètes, des volontaires, des membres du comité d'organisation ou des agents publics
25:40défileront eux aussi dès 16h.
25:42Et c'est à suivre en fil rouge sur RTL jusqu'au grand concert prévu en fin de soirée.
25:47Après les révélations des archives de l'église sur le comportement de l'abbé Pierre,
25:51la conférence des évêques de France salue les déclarations du pape François.
25:55Le Saint-Père, hier soir, a qualifié l'abbé de « terrible pêcheur ».
26:00Les évêques appellent à continuer la lutte contre tous les types d'abus au sein de l'église.
26:05La situation politique ne peut pas tenir.
26:08Déclaration de Marine Le Pen, ce matin, lors de la rentrée parlementaire du Rassemblement National.
26:15Du football, la quatrième journée de Ligue 1 après la victoire de Saint-Étienne sur Lille, hier soir à 1-0.
26:22Trois rencontres aujourd'hui, à 17h au MNIS, à 19h au CER Monaco et à 21h PSG-Brest.
26:29Et puis la météo, des températures toujours aussi basses mais avec un temps plutôt ensoleillé.
26:34Notez des vents toujours violents dans le midi.
26:3714 à Langres, 15 à Besançon, 25 à Marseille, 26 à Bastia.
26:43Et puis on va faire un petit tour à Lille, où la célèbre braderie bat son plein depuis ce matin.
26:49Eli Bonin, vous êtes en direct sur place pour RTL.
26:52La braderie, c'est, on le rappelle, un événement international.
26:57Exactement Nathalie, pas mal de chineurs européens aujourd'hui, des belges forcément, quelques anglais et même des danois et des néerlandais conquis.
27:05C'est magnifique, c'est un événement très magnifique.
27:09Nous sommes venus il y a deux ans et on a beaucoup aimé la braderie.
27:14Nous avons deux restaurants au Danemark, en fait, donc nous venons trouver des bobby-blows à ramener chez nous.
27:20Ces visiteurs viennent parce qu'on trouve de tout ici.
27:24Vous avez tout ce qui est ancien appareil photo, horloge, ancien casque, machine à écrire, tout ce qui est scolaire, objets, il y a un peu de tout.
27:33Et c'est l'occasion pour certains de faire des très bonnes affaires.
27:36Une petite surprise, une petite lampe toute neuve, petite affaire, sympa, magasin 20 euros, là on l'a acheté 5 euros, vous imaginez ?
27:43Quand j'ai des gens un petit peu sympa, je vais baisser tout de suite le prix.
27:47Mauvais négociant du coup.
27:48Mauvais négociant, mais on est là aussi pour se faire plaisir.
27:51C'est le maître mot pendant ces deux jours non-stop de braderie.
27:54Et il y a un autre bon plan pour se régaler le midi, c'est évidemment le traditionnel moules frites.
28:01Merci beaucoup Elie Bonin de nous avoir fait vivre un peu de l'ambiance de cette braderie.
28:06Et on va continuer à vivre l'ambiance de la parade, cette fois à Paris.
28:1312h30, 13h30.
28:16Le journal inattendu spécial Jeux olympiques et paralympiques.
28:19Avec Nathalie Renou sur RTL.
28:27Ça vous fait quoi, les trois athlètes olympiques, d'entendre cette musique ?
28:31Benjamin, Thomas ?
28:32Moi ça me rappelle le podium.
28:34Le moment avant le podium où on entend cette hymne de la parade résonner.
28:39C'est des frissons, des souvenirs qui reviennent rapidement.
28:44Un grand bonheur, une joie d'entendre ça.
28:47On parlait tout à l'heure du public qui n'a pas ménagé son énergie.
28:52Est-ce que vous aussi vous l'avez ressenti ? Est-ce que ça vous a apporté ?
28:55Oui, énormément.
28:57Comme l'a dit Charles avant, on se prépare aussi à accueillir un tel événement.
29:02Avoir transformé l'énergie du public en énergie positive.
29:07Prendre toutes les ondes qu'on peut.
29:10Dans les moments vraiment importants, en fin de course ou quand on joue vraiment la médaille,
29:14c'est là où ça fait la différence.
29:16On sentait les adversaires anesthésiés et nous complètement en feu.
29:21Oui, ça fait la différence.
29:23Jean-Michel Rascol me le disait tout à l'heure.
29:25Vous auriez pu, la médaille aurait pu vous échapper.
29:28C'est possible que le public ait le cœur bien accroché.
29:30Parce qu'à 24 tours de l'arrivée, alors l'homium c'est quatre épreuves.
29:34C'est du cyclisme sur piste.
29:36Et à 24 tours de l'arrivée de la dernière épreuve, il tombe.
29:40Et à ce moment-là, on ne sait pas.
29:43Est-ce qu'il va pouvoir se relancer ? En quelle position ?
29:46Et ce suspense, il est insoutenable aussi pour le public.
29:49J'imagine pour l'acteur, c'est très difficile.
29:51Mais lorsque l'on est dans les tribunes, c'est aussi vraiment difficile à vivre.
29:55Oui, parce qu'en fait, il y a ce règlement.
29:57Les gens ne connaissent pas forcément.
29:59C'est qu'on a cinq tours pour reprendre sa place à l'endroit où on est tombé.
30:02Ma chute a eu lieu dans le peloton.
30:05J'ai pu reprendre ma place dans ce même peloton
30:09et repartir sans tour de pénalité ou sans perte de points.
30:13L'important, c'était de ne pas m'être fait mal.
30:16J'avais mal partout, j'étais brûlé, mais rien de cassé.
30:19J'ai changé de vélo parce qu'il était également cassé sur la chute.
30:23C'était, je pense, pour le public, vraiment insoutenable.
30:28Moi, bizarrement, je l'ai géré assez calmement.
30:31Je ne me suis pas affolé.
30:33Peut-être parce que vous êtes un grand sportif, tout simplement.
30:35Je pense que l'expérience...
30:38Je me suis dit, de toute façon, paniquer, ça ne sert à rien.
30:40J'ai juste regardé que tout allait bien, repartir calmement.
30:44Je connaissais les règlements.
30:46Après, c'était tout de suite me remettre dedans,
30:49ne pas sortir de la course.
30:51Au final, toutes les planètes étaient alignées ce jour-là avec moi.
30:55Benjamin Thomas.
30:56Orianne, vous êtes double médaillée d'argent à l'épée.
31:00Vous participez à ces Jeux sous les voûtes du Grand Palais.
31:04Est-ce que la majesté des lieux a joué aussi dans votre compétition ?
31:10Oui, c'est sûr que quand on a découvert ce Grand Palais comme ça,
31:14j'avais l'impression d'être une enfant de 5 ans.
31:17C'était vraiment magnifique.
31:19Ce public a été présent du début à la fin.
31:24C'est vrai que j'ai eu un départ un peu compliqué.
31:28Je me disais, Orianne, au bout d'un moment, il va falloir mettre des touches.
31:32Je savais que le public allait répondre présent si j'arrivais à remonter,
31:40comme je l'avais entendu sur les matchs de mes copines avant.
31:44Franchement, c'était un combo parfait entre le public et ce lieu majestueux.
31:50Ça n'aurait pas pu être plus beau.
31:56C'était vraiment deux jours parfaits.
31:59Finalement, cette communion qu'on a sentie entre les sportifs français et le public français,
32:04c'est quelque chose qui sera difficile de retrouver dans d'autres compétitions, hélas.
32:08Ça va être dur quand on revient à la compétition habituelle,
32:11quand on va aller au Quai Coin du Monde et qu'on joue devant 10, 20 personnes, en Paris notamment.
32:16Ça va être très dur de retomber sur terre.
32:18Et à Kingston-Lewis, c'est de rester en France
32:20et aussi de développer le para-badminton, même le handisport en général en France,
32:24pour retrouver cet engouement.
32:26Est-ce que vous pensez que ces Jeux, qui ont été très médiatisés, très réussis,
32:30et cette compétition paralympique, va changer le regard sur le parasport ?
32:35Je pense que ça va changer le regard sur le handicap notamment.
32:38Et aussi, c'est à nous en tant que sportifs de haut niveau,
32:41d'aller à la rencontre de jeunes, dans les écoles primaires, dans les collèges et dans les lycées,
32:44pour justement parler de notre handicap,
32:46montrer aux autres que même si on a un handicap, on peut faire du sport,
32:50on peut avoir des projets dans notre vie.
32:52Mais aussi montrer le quotidien d'un sportif,
32:55et vraiment donner envie aux autres d'avoir des projets dans leur vie,
32:59et vraiment qu'ils aillent au bout de leurs rêves.
33:01Votre quotidien dans le village olympique et au cours de cette compétition,
33:05on va continuer d'en parler dans ce journal inattendu,
33:08spécial Jeux olympiques et spécial parade.
33:11A tout de suite !
33:23Alors, comment nos athlètes ont-ils vécu ces Jeux olympiques de l'intérieur ?
33:28Moi, je voudrais qu'on parle du village olympique.
33:31Oriane Malot-Breton, Charles Nox, vous y viviez, c'était comment ?
33:35C'était comme si on était à Disneyland.
33:38On avait plein de choses à notre disposition,
33:41pour justement qu'on soit dans les meilleures conditions possibles,
33:44pour être focus sur nos compétitions.
33:46Oriane ?
33:47C'était vraiment une vraie petite vie de village,
33:51et c'est sûr que se retrouver tous ensemble,
33:54tous les sportifs de tous les sports olympiques,
33:57c'est hyper sympa, parce qu'on est beaucoup à l'INSEP,
34:01et du coup on est ensemble,
34:03et en fait on ne vit pas les compétitions des autres.
34:06Et du coup là, de pouvoir tous se rassembler,
34:09et pouvoir suivre sur grand écran les compétitions des copains,
34:12c'était vraiment top.
34:14Alors vous Benjamin Thomas, vous n'y étiez pas,
34:16parce que c'était trop loin de votre lieu de compétition.
34:19Le cyclisme on l'a fait un peu bain d'appart,
34:21nos lieux de compétition étaient un peu éloignés du village.
34:24On y a quand même été lors de la cérémonie d'ouverture,
34:27on est resté aussi à la cérémonie de clôture.
34:30On a pu partager quand même.
34:32Oui, on a fait le tour du village,
34:34c'est vraiment un village où il y a tout.
34:37Il y a une poste, il y a un coiffeur,
34:40c'est incroyable.
34:42Même si on n'y est resté que quelques heures,
34:45une seule ou deux journées,
34:46on a senti toute l'énergie,
34:48je pense que c'était un grand privilège
34:50pour tous les athlètes qui ont pu y résider.
34:52Est-ce que vous seriez prêt à acheter un appartement au village ?
34:54Il y a d'ailleurs un escrimeur qui est sur le point.
34:56Je trouve qu'il y a Enzo Lefort qui est sur le point.
34:58Moi je viens d'acheter une maison,
35:00donc là c'est un peu compliqué.
35:03Mais Enzo a fait le boulot pour les escrimeurs alors.
35:07Et puis Charles Nox, il vit du côté de Nantes,
35:09donc ça marche pas, c'est trop loin.
35:11Moi c'est trop loin, je préfère être à côté de la mer.
35:13Vous avez raison, je dis ça en bonne Vendéenne.
35:16En tout cas, ce qui a fait aussi le charme de ce village,
35:19ce sont évidemment les volontaires.
35:20Pas que du village d'ailleurs,
35:21de la compétition de manière générale.
35:23On n'a pas arrêté de s'extasier sur le sourire,
35:25la bonne humeur des volontaires
35:27qui ont donné le ton à ces Jeux Olympiques.
35:30Et ça tombe bien, Antoine Decarnes,
35:32vous êtes en direct avec un volontaire.
35:34Oui, avec Jonathan,
35:36il était volontaire au Stade de France pendant les Jeux,
35:39et il a fait un peu de route ce matin pour être là, Jonathan.
35:41Oui tout à fait, j'arrive de partouner dans les Deux-Sèvres.
35:43D'accord, et ce matin le train, la voiture,
35:45comment vous avez fait ?
35:46Un peu de voiture et puis après le TGV.
35:48Bon, que faisiez-vous pendant ces Jeux,
35:50quel était votre rôle ?
35:51J'étais Team Leader sur le placement des haies
35:53au Stade de France sur l'athlétisme.
35:55D'accord, donc le 110 mètres haies, c'était vous ?
35:57Le 110 mètres haies, le 100 mètres haies,
35:59avec notre belle médaille d'argent, c'était moi.
36:00Ah oui, c'était exceptionnel, un grand moment.
36:03Qu'est-ce que vous attendez de cet après-midi,
36:04de cette grande parade sur les champs ?
36:06Arriver à revivre l'ambiance qu'on avait dans le Stade de France
36:08avec 70 000 personnes qui hurlent, qui crient,
36:10c'était vraiment génial.
36:11C'est aussi un moment où on va célébrer,
36:13vous remercier quelque part, vous l'attendez
36:15après tout ce que vous avez fait pendant ces Jeux ?
36:17Oui, un petit peu, et puis après,
36:19déjà dans le Stade de France, le public nous a déjà
36:22beaucoup applaudis et tout, c'était vraiment sympa.
36:24Vous êtes remercié par tous les athlètes,
36:26tout le public, ça vous touche quelque part ?
36:28Oui, beaucoup, beaucoup, c'est super agréable
36:31et super touchant.
36:32Bon, je vous laisse y aller parce que là,
36:34il faut accéder à la zone, je ne voulais pas
36:36le mettre en retard.
36:37Allez, je vous laisse Jonathan, allez-y.
36:39Merci.
36:41Bon défilé à Jonathan, merci beaucoup Antoine.
36:44On a vraiment l'impression, Jean-Michel, Isabelle,
36:47que les Français n'ont pas envie de
36:49refermer cette parenthèse enchantée,
36:51on a l'impression que les sportifs, eux aussi,
36:53ont envie de prolonger la fête.
36:55Qu'est-ce qui va rester finalement de ces Jeux Olympiques ?
36:58Même physiquement, Jean-Michel Rascol,
37:00la vasque, les anneaux ?
37:02Il va rester d'abord un défi que l'héritage perdure,
37:05ça on le sait tous, mais il y a un sondage
37:08RTL Ouidamax, donc RTL Odoxa ce matin,
37:11qui montre que la majorité des Français
37:14aimerait que la vasque olympique reste aux Tuileries.
37:17En revanche, une majorité de Français,
37:1962% très précisément,
37:21n'ont pas un intérêt marqué à ce que
37:24les anneaux olympiques restent sur la Tour Eiffel.
37:26Qu'est-ce que vous en pensez ?
37:29Moi je pense que ça pourrait rester
37:31pour quelques temps,
37:33je pense que les anneaux quand même,
37:35la Tour Eiffel avec les anneaux,
37:37c'est un symbole fort de ces Jeux Olympiques.
37:39Peut-être jusqu'en 2028 et puis après ?
37:41Oui, pourquoi pas, les garder jusqu'à Los Angeles
37:43et puis vraiment passer le témoin après,
37:45pourquoi pas, c'est une idée.
37:47Quant à la vasque, vous la trouvez bien la vasque ?
37:49Elle est magnifique.
37:51Oui, elle est magnifique, c'est vrai.
37:53C'était vraiment des beaux symboles,
37:55et c'est sûr que nous en tant que sportifs,
37:57on aimerait bien les garder.
37:59De ces Jeux Olympiques,
38:01il restera aussi des souvenirs.
38:03Isabelle Langer, vous avez vécu je ne sais combien de...
38:06Jean-Michel.
38:08Jean-Michel aussi, évidemment.
38:10Je ne sais combien d'épreuves.
38:12Quelle est celle
38:14qui vous marque à tout jamais ?
38:16Là, sur ces Jeux ?
38:18Oui, sur ces Jeux.
38:20Ce n'est pas forcément les médailles d'or de Léon Marchand,
38:22moi je commentais la natation la première semaine,
38:24donc je me suis quand même régalé.
38:26Vous nous ménagez le suspense,
38:28ce que je vous propose, c'est que vous nous disiez
38:30quel est le souvenir qui vous a marqué
38:32après cette petite pause.
38:34Ça va être compliqué la victoire
38:36pour Ben Prande !
38:38Il est troisième !
38:40C'est le médaille de bronze !
38:42C'est le médaille de bronze !
38:44C'est le médaille de bronze !
38:46C'est super !
38:48J'étais avec Grégory Mallet.
38:50Grégory Mallet, c'est un ancien de l'équipe de France
38:52qui partageait la chambre de Florent Manaudou en 2012 à Londres.
38:54Et Florent, je l'ai vu grandir,
38:56j'ai suivi toute la carrière de sa grande sœur,
38:58de l'or,
39:00et on ne se regardait plus avec Grégory
39:02parce qu'on était en larmes de le voir faire cette médaille de bronze.
39:04Quatre médailles sur quatre Jeux Olympiques,
39:06c'est juste grandiose,
39:08c'est un grand monsieur !
39:10Jean-Michel, votre souvenir à vous ?
39:12Le souvenir français, c'est forcément
39:14Teddy Riner,
39:16et ce tirage au sort qu'il désigne pour être
39:18le dernier, celui qui va faire la différence
39:20dans la compétition par équipe,
39:22et puis en athlétisme, Armand Duplantis.
39:24Parce que battre le record du monde
39:26aux Jeux Olympiques en athlétisme, c'est très très rare,
39:28et il l'a fait d'une façon
39:30magistrale.
39:32Et puis en plus, c'était devant un stade de France plein,
39:34alors qu'on était en toute fin de soirée,
39:36et qu'il n'y avait plus que lui dans ce stade.
39:38Exactement, sur cette piste lavande,
39:40et puis cette course ensuite pour aller
39:42embrasser sa fiancée et ses parents, c'était vraiment
39:44majestueux.
39:46Et les meilleurs souvenirs de nos athlètes,
39:48je leur poserai la question.
39:50Restez avec nous, c'est un journal inattendu,
39:52spécial Parade Olympique.
40:0012h30,
40:0213h30,
40:04le journal inattendu spécial Jeux Olympiques
40:06et Paralympiques, avec
40:08Nathalie Renou sur RTL.
40:10Nous sommes en direct avec
40:12trois athlètes olympiques,
40:14et je vais leur demander
40:16quel est leur meilleur souvenir de la compétition.
40:18Alors j'imagine que c'est la victoire,
40:20ou que c'est le podium, mais quel est
40:22exactement le moment qui vous a fait le plus
40:24vibrer ? Benjamin Thomas,
40:26champion olympique de l'omnium.
40:28Alors moi, j'ai eu la chance
40:30d'avoir ma famille très proche dans
40:32les tribunes, et quelques
40:34secondes après avoir franchi la ligne, de pouvoir partager
40:36ce moment avec eux.
40:38Voilà, c'est des émotions qui
40:40resteront gravées à jamais,
40:42d'être si proche du public
40:44et des gens
40:46qui m'ont accompagné, qui m'ont toujours soutenu,
40:48mes proches, mes parents.
40:50C'était quelque chose
40:52que je ne peux plus me souvenir déjà.
40:54Vos parents qui sont là d'ailleurs,
40:56dans notre studio, et qui vont vous accompagner
40:58pour recevoir votre Légion d'honneur tout à l'heure.
41:00Oui, je suis très fier
41:02qu'ils m'accompagnent.
41:04Ils m'ont mis sur un vélo quand j'étais tout petit,
41:06sans jamais mettre de pression.
41:08Ils m'ont toujours fait voir
41:10le vélo comme un jeu, et comme une
41:12école
41:14de la vie.
41:16Maintenant, je les ai remerciés,
41:18et ça me fait vraiment plaisir de
41:20partager tout ça aussi avec eux.
41:22Je crois que vos remerciements les touchent.
41:24Je suis très émue, vos parents.
41:26C'est très beau à voir.
41:28Charles Nox, champion de Parabas de Minton,
41:30vous qui avez enflammé le public.
41:32C'est quoi votre meilleur souvenir ?
41:34Quand j'ai gagné,
41:36mais aussi le câlin que j'ai eu avec mon coach,
41:38et avec mon meilleur ami Abdoulaye Mbela.
41:40Nous, on a un petit truc à vous faire entendre.
41:44C'est un combat qui en valait la peine.
41:46C'est une journée exceptionnelle.
41:48C'est un des plus beaux jours de ma vie,
41:50et certainement le plus beau jour de sa vie aussi.
41:52Ça, c'est votre maman après votre victoire.
41:54Oui, c'est une fierté qu'ils soient là déjà,
41:56qu'ils aient pu avoir accès à l'enceinte
41:58pour venir me voir jouer.
42:00Au départ, je n'étais pas très friand
42:02qu'ils viennent me voir.
42:04C'était une pression supplémentaire ?
42:06Oui, c'était une pression supplémentaire,
42:08et je voulais vraiment les rendre fiers.
42:10Cette médaille d'or, c'est la plus belle des façons
42:12pour les remercier pour tout ce qu'ils ont fait pour moi.
42:14Ah, les parents, ils sont en première ligne
42:16ou en seconde ligne derrière les sportifs.
42:18Orianne Malon-Breton,
42:20vous, vous êtes fille,
42:22mais vous êtes aussi maman d'ailleurs.
42:24Est-ce que ça fait partie
42:26de ces souvenirs mêlés
42:28de ces Jeux Olympiques ?
42:30Oui, c'est sûr que l'objectif
42:32avant les Jeux, avant la calife,
42:34c'était vraiment d'être au Grand Palais
42:36avec mon fils.
42:38Après la première médaille, il m'a dit
42:40« Maman, j'en veux deux ».
42:42Déjà, pas l'enfant capricieux,
42:44mais c'est sûr que de pouvoir partager ça
42:46avec mon fils, c'était dingue.
42:48Je pense que le moment
42:50qui a été vraiment le plus fort aussi,
42:52c'est quand je mets la dernière touche de la demi-finale
42:54par équipe, parce que vraiment,
42:56aller chercher une médaille avec
42:58les filles, c'était vraiment quelque chose qu'on voulait faire.
43:00Et quand j'ai eu ma première médaille,
43:02ça me fait quand même quelque chose.
43:04On sent de votre voix l'émotion.
43:06D'aller chercher cette médaille en diff,
43:08c'était vraiment pour moi,
43:10mais je voulais vraiment aller donner
43:12tout ce que j'avais pour les filles.
43:14Je ne pensais pas que ça allait me prendre comme ça.
43:16La vie ou la mort,
43:18la touche
43:20ou la médaille d'argent.
43:22Oriane, Malot, Breton,
43:24le contrat éclaire.
43:26Les 8000 spectateurs
43:28poussent derrière notre française.
43:30J'ai les mains qui tremblent.
43:34Ça, c'est la touche
43:36qui vous fait perdre cette médaille d'or.
43:38Mais c'est beaucoup
43:40d'émotion tout ça, on le sent.
43:42On a vraiment de la chance
43:44d'avoir cette épreuve par équipe,
43:46parce qu'on fait un sport individuel,
43:48mais de pouvoir partager ça avec notre équipe
43:50avec qui on a grandi, les filles.
43:52On est rentré à l'INSEP ensemble
43:54et c'était vraiment dingue
43:56de pouvoir partager ça ensemble.
43:58En fait, quand je vous écoute tous les trois,
44:00je me dis que la plus grande des joies,
44:02c'est finalement de partager avec vos proches,
44:04avec l'équipe, avec les autres,
44:06avec l'entraîneur.
44:08Qu'est-ce qui va rester de tout ça
44:10et surtout, comment vous allez vous remettre
44:12à l'action ? Est-ce que vous avez déjà
44:14repris le sport, Benjamin ?
44:16Oui, j'ai repris déjà, j'ai recouru
44:18depuis l'IGEO. J'ai voulu également
44:20sur la route avec mon équipe Cophilis.
44:22Ils ne m'ont pas beaucoup vu cette année,
44:24ils m'ont laissé beaucoup de temps pour préparer
44:26ces Jeux Olympiques et maintenant,
44:28je finis la saison avec eux
44:30jusqu'au mois d'octobre,
44:32un hiver bien mérité pour me reposer
44:34et repartir l'an prochain avec des nouveaux
44:36objectifs.
44:38Mais surtout, c'est récupérer
44:40et compresser cet hiver.
44:42Charles, vous aussi, vous avez repris la compétition
44:44de Parabedminton, je crois ?
44:46Non, pas du tout.
44:48Je prends quelques semaines de vacances
44:50pour justement me reposer,
44:52pour profiter de mes proches,
44:54partir en vacances, mais aussi prendre le temps
44:56de construire un nouveau projet pour Los Angeles
44:582028.
45:00Mais vous avez en tête quand même
45:02de prolonger cet état de grâce.
45:04Oui, je suis encore jeune, j'ai 27 ans,
45:06je suis encore jeune dans ma discipline, donc j'espère faire au moins
45:08l'Olympiade.
45:10Vous voyez, j'avais voulu vous remettre avec une raquette
45:12à la main beaucoup plus tôt que prévu.
45:14Mais je peux vous inviter à
45:16faire une partie de badminton ?
45:18Avec plaisir !
45:20Orianne, vous souhaitez faire une pause peut-être ?
45:22Je fais une petite pause,
45:24je reprends le travail de kiné
45:26à partir de lundi.
45:28Je vais être référente santé de la femme dans un cabinet
45:30du sport, donc c'est vraiment quelque chose qui me tient
45:32à cœur, et de ne pas avoir
45:34travaillé pendant presque deux ans,
45:36c'était quand même
45:38un petit sacrifice sur
45:40ma vie professionnelle,
45:42et j'adore mon travail.
45:44Et du coup, de pouvoir me réoccuper
45:46un petit peu des gens,
45:48ça va me faire du bien.
45:50Et puis après, on verra
45:52ce que l'avenir me réserve.
45:54Mais je ne ferme clairement pas la porte
45:56à Los Angeles.
45:58Est-ce que vous pensez qu'il
46:00pourrait y avoir une sorte de
46:02baby blues, de petits spleens,
46:04de petite nostalgie après ces Jeux ?
46:06Est-ce que vous ressentez ça éventuellement ?
46:08Oui, forcément,
46:10ça va nous manquer.
46:12Cette musique-là, elle va vous manquer.
46:14Après, on peut la retrouver
46:16facilement maintenant,
46:18et c'est clair qu'il va y avoir
46:20des petits moments comme ça de nostalgie
46:22qui vont revenir, c'est normal, mais c'est parce qu'on a vraiment
46:24vécu un été exceptionnel.
46:26Il faut se dire que le meilleur souvenir à venir,
46:28c'est le prochain. Ça permet de rebondir,
46:30de repartir. Voilà le philosophe
46:32Jean-Michel Rascol qui vous met du baume au cœur.
46:34En attendant, on va vous souhaiter
46:36un très bon moment cet après-midi,
46:38une parade festive sur les
46:40Champs-Elysées. Vous allez être
46:42décorés légion d'honneur
46:44ou médaille de l'ordre du mérite.
46:46Profitez-en tous ensemble,
46:48et merci encore de nous avoir fait
46:50vibrer. Merci à tous les trois.
46:52Bravo !
46:54Kiffez cet après-midi !
46:56Et oui, kiffez cet après-midi, on vous regardera
46:58et on vous enviera même d'être sur les
47:00Champs-Elysées. Merci d'avoir
47:02participé à cette émission
47:04un peu spéciale, ce journal inattendu
47:06spécial Jeux Olympiques. Confidentiel
47:08dans un instant et je vous retrouve
47:10la semaine prochaine avec Gérard Darmon
47:12pour un nouveau journal inattendu.