Retrouvez le replay du prologue du Tour de Romandie du 25/04/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 Allez, on est ravis de lancer ce tour de Romandie,
00:00:10 et ça sera jusqu'à dimanche avec des Français qui ont de l'ambition,
00:00:13 mais pas que, il y a aussi Ayosso, il y a aussi Bernal notamment,
00:00:16 et tous les favoris que nous ont donnés nos consultants.
00:00:18 Il fallait être là à la prise d'antenne pour savoir, sinon on fera un petit rappel.
00:00:21 On ne se privera pas, dimanche, on est sur le prologue pour l'instant,
00:00:24 vous le voyez, mais nos envoyés spéciaux sont également du côté de Romain Bardet,
00:00:29 sur le Ham Trainer, pour un décrassage à côté de ça.
00:00:32 Charles-Antoine, Nora et Amaury Lhermitte, est-ce qu'on va lui parler à Romain, pour l'instant ?
00:00:37 Et oui, Claire, première intervention du jour, Romain qui est monté dans son bus après son arrivée au bus,
00:00:44 après avoir répondu également aux médias suisses,
00:00:46 et là, il est en train de discuter, de débriefer évidemment son chrono de 6 km avec un coéquipier.
00:00:52 On va essayer de l'interrompre, Romain, Romain, on peut t'interrompre maintenant ?
00:00:56 Comment ça a été ce chrono, un chrono assez court, un peu plus de 6 km ?
00:01:00 Et normalement, vous avez aussi décidé, il faut le rappeler, de partir tôt.
00:01:03 Oui, oui, c'était la mise en route aujourd'hui, je suis encore bien fatigué de Liège
00:01:10 et de la semaine Ardennaise, du trajet pour venir ici,
00:01:12 donc le but c'était de partir tôt et d'avoir une vraie après-midi de récupération.
00:01:17 Et ce chrono, sur ce chrono, vous vous êtes senti comment ?
00:01:19 Pas terrible, honnêtement, ça m'exercise ce que je n'ai pas encore fait cette année,
00:01:24 j'ai juste fait un chrono sur Paris-Nice, chrono par équipe,
00:01:28 et il faut avoir de la fraîcheur, du dynamisme, et après 260 km dimanche,
00:01:34 ce n'est pas vraiment ce que j'avais aujourd'hui, mais voilà,
00:01:38 j'essaie de bien récupérer ce début de semaine, j'ai encore demain et après-demain,
00:01:43 ça va aller crescendo dans la difficulté, mais c'est surtout à partir de,
00:01:46 j'espère, de vendredi et de samedi, surtout, qu'il faudra essayer d'avoir bien récupéré,
00:01:53 d'être en forme.
00:01:54 Donc montée en pression avec, pourquoi pas, comme objectif,
00:01:56 l'étape de Tion 2000 avec cet arrivée au sommet ?
00:01:58 Oui, c'est mon objectif majeur de la semaine, d'essayer d'être bien là-bas,
00:02:04 sur une montée d'une heure, pour essayer d'être le plus près possible de la victoire de ce jour-là.
00:02:10 Et puis après ce tour de Romandie, ce sera aussi la fin d'un bloc ?
00:02:13 Oui, il y a vraiment deux parties dans cette première partie de saison,
00:02:18 une pour le Tour de Catalogne et une pour les Classiques cardinaises et le Romandie,
00:02:22 donc je suis très content de revenir ici pour finir, j'espère, sur une bonne note cette première partie de saison.
00:02:28 Merci Romain, bonne récup !
00:02:29 Merci à Romain Bardet, merci Charles-Antoine et à Amaury également.
00:02:33 Je précise qu'il a terminé 15e de Liège-Bastogne-Liège dimanche, il était un petit peu déçu.
00:02:38 D'ailleurs Romain, vous l'avez compris, il est en fin de cycle.
00:02:40 Attention à Romain ce week-end !
00:02:42 Allez, on bascule sur les images du direct maintenant pour ce prologue
00:02:45 avec Patrick Chassé, Cyril Guimard et Pierre Roland.
00:02:48 Merci Claire, avec Yann Stockli que l'on est en train de suivre,
00:02:53 qui porte les couleurs de la sélection helvétique.
00:02:57 On va voir ce qu'il est capable de réaliser, ce coureur suisse,
00:03:03 sur cet exercice du contre la montre qui n'est pas vraiment sa spécialité.
00:03:09 Yann Stockli qui appartient habituellement à l'équipe Coratec,
00:03:13 une équipe pro série qu'on a eu l'habitude de voir ces derniers temps.
00:03:19 Pour l'instant, le meilleur temps au classement provisoire du tour de Romandie,
00:03:28 c'est toujours Ivo Olivera qui est en première position.
00:03:33 On vous l'a indiqué tout à l'heure.
00:03:35 Ces premières images avec Yann Stockli vont nous permettre de se familiariser avec le parcours.
00:03:41 Voici l'image d'Ivo Olivera qui a fait mieux que l'Autricher Reiner Keplinger.
00:03:49 4 secondes de mieux, une différence assez sensible puisque c'est un prologue.
00:03:55 La distance est réduite, un peu plus de 6 km.
00:03:58 Les écarts ne seront pas très importants.
00:04:00 C'est pour ça aussi que les impressions sont intéressantes de Romain Bardet.
00:04:05 Il nous dit qu'il ne se sentait pas très bien, manque de fraîcheur après Liège-Bastogne-Liège disputé dimanche.
00:04:11 Mais c'est vrai que sur un résultat brut, il est difficile parfois de se faire une impression.
00:04:16 Le coureur est mieux renseigné sur son état de forme que l'on atteste quand même les écarts ou les résultats.
00:04:21 Oui, les coureurs vont avoir un vrai ressenti, une sensation malgré le fait que ça ne dure que 7 minutes.
00:04:28 Pour les meilleurs, on sait où on en est. Après, c'est un effort qui est un peu particulier.
00:04:36 Les sensations, il faut un peu passer outre.
00:04:39 C'est vraiment, pour expliquer, une très très grosse journée, une très longue journée pour toute l'équipe, tout le staff, tous les coureurs.
00:04:48 Ils sont là depuis ce matin 8h jusqu'à 18h30 ce soir.
00:04:53 C'est vraiment une très très longue journée pour 7 minutes de vélo et des écarts vraiment infimes.
00:04:58 Il y a tout ça à prendre en compte. C'est une journée très très fatigante pour l'ensemble de la caravane et d'une équipe de vélo.
00:05:06 C'est tout le paradoxe de Cyril Guimard. Plus c'est court, plus c'est long.
00:05:11 Voilà, ça dure 7 minutes, 7-8 minutes d'effort et l'équipe est à bloc parce qu'on a toujours peur qu'il y ait un petit grain de sable.
00:05:19 Je dirais qu'il y a pire, il y a le chrono par équipe.
00:05:22 Là, c'est la grosse tension, en plus si on est sur une grosse épreuve.
00:05:26 Il n'y en a pas beaucoup des chronos par équipe dans la saison d'une manière générale.
00:05:31 Le chrono individuel, c'est quelque chose qui est plus fréquent, le prologue aussi.
00:05:35 Quoi qu'il en soit, c'est vrai que tout le monde est sur le pont.
00:05:38 Oui, il faut dire qu'entre le premier coureur qui prend le départ et le dernier, il y a souvent 3h voire 4h.
00:05:47 C'est-à-dire que l'ensemble des mécanos, l'ensemble du staff, toutes les 10 minutes, enfin on va dire toutes les 20 minutes, il y a un coureur qui part.
00:05:57 Donc il y a toute la période échauffement, le départ de l'hôtel ou du bus pour aller sur le point de départ, etc.
00:06:05 Pour le personnel, c'est quelque chose d'atroce.
00:06:08 Le contrôle à monte par équipe, c'est vrai qu'il y a énormément de stress et surtout au niveau du directeur sportif, car la grande crainte, c'est qu'on ait un coureur en deuxième ou troisième position qui touche une roue et vous avez l'ensemble de l'équipe par terre.
00:06:25 Et là, vous n'êtes pas sûr de repartir le lendemain avec la totalité de l'équipe.
00:06:32 Ça c'est quelque chose de terrible pour le directeur sportif et les coureurs le savent aussi, si il y en a un qui touche, vous êtes mort.
00:06:40 Donc c'est beaucoup de stress.
00:06:43 A la limite, on préfère perdre 30 secondes que de perdre 3 coureurs.
00:06:47 Le choix du matériel est évidemment, je m'éloigne un petit peu du sujet, pour un autre, est évidemment prépondérant.
00:06:54 Je le disais, les différences sont très minces vu que la distance est courte, quelques secondes.
00:06:59 Parfois, il est arrivé dans l'histoire de ces prologues, y compris d'ailleurs, je crois sur ce tour de Romandie, que les deux premiers soient dans la même seconde.
00:07:08 Donc il faut faire très attention au choix du matériel.
00:07:11 Justement, quel... bon, je ne sais pas si vous saurez répondre à cette question, je ne veux pas vous envoyer dans le mur, Pierre Roland, mais quel choix de matériel ont fait la majorité des coureurs ?
00:07:23 Là, c'est tout ce qu'il y a de plus aéropossible, tout ce qui roule le plus vite possible.
00:07:28 Même des casques un peu particuliers.
00:07:31 Des casques de cosmonautes.
00:07:33 D'ailleurs, il y a un problème, il a déraillé.
00:07:35 Ah oui, la chaîne était d'occasion.
00:07:38 Là, il faut savoir, le matériel le plus aéropossible, donc des coupes chaussures, une combinaison, un casque profilé, le vélo profilé avec des jantes très hautes.
00:07:49 Là, on voit ces nouveaux casques avec une... on a remplacé la sangle par un espèce de... comme de cache-colle, parce que c'est plus aéro, voilà, c'est...
00:07:59 Tout ça reste à démontrer.
00:08:01 S'ils l'utilisent, certainement.
00:08:03 En tout cas, ce n'est pas pour le style.
00:08:05 Donc j'espère au moins que c'est aéro, au vu de l'esthétique, mais voilà.
00:08:11 Et on met des développements, là on voit le coureur à l'image.
00:08:15 On a parlé de 58.11, il faut savoir que 58.11, ça représente 11 mètres par tour de pédale.
00:08:24 Ils font 100 mètres, ils font 10 tours.
00:08:27 En fait, en gros, aujourd'hui, ils vont faire 600, 700 tours de manivelle sur le Prolox, s'ils roulent à 55, 60 à l'heure.
00:08:35 En restant sur le même braquet.
00:08:37 Et voilà, il faut se dire, tout ce qui est mis en place la veille, on fait des reconnaissances, on roule, on refait des reconnaissances le matin, on fait un réveil musculaire, on fait le chrono, on fait une décontraction derrière.
00:08:51 Et puis quand la journée est terminée, on se dit "Tout ça pour ça".
00:08:55 Les petits détails, c'est quelques dixièmes de seconde, quelques secondes grand maximum.
00:09:01 - On est en train toujours de suivre Stockli, 100 coureurs sont attendus encore sur la ligne d'arrivée.
00:09:08 Et c'est lui, justement, qui va se présenter maintenant sur la ligne.
00:09:12 Il y a au total 154 coureurs engagés dans la compétition.
00:09:17 Stockli qui se bat.
00:09:18 Alors, normalement, on doit rester bien profilé.
00:09:20 À l'arrivée, on est forcément un peu désuni par la violence de l'effort.
00:09:24 Et lui, d'ailleurs, sera relégué quand même assez loin.
00:09:27 43 secondes de retard.
00:09:29 - Normal.
00:09:30 - Normal, effectivement.
00:09:31 Comme vous dites, je ne l'ai pas dit, mais Nick Odens, tout à l'heure, dans son style totalement débridé,
00:09:36 est allé chercher le meilleur temps sur la ligne d'arrivée.
00:09:41 En 7 minutes et moins de 30 secondes.
00:09:44 On tourne une page de publicité et on se retrouve dans un instant.
00:09:56 Le prologue du Tour de Romandie, c'est à partir d'aujourd'hui jusqu'à dimanche.
00:10:01 Enfin, pas le prologue, mais bien sûr l'épreuve.
00:10:03 Cette grande épreuve par étapes qui appartient au World Tour,
00:10:07 qui regroupe, on vous le rappelle, toutes les grandes épreuves.
00:10:09 Les épreuves d'un jour, mais aussi des épreuves par étapes.
00:10:12 Et évidemment, les trois grands tours.
00:10:14 Luis Mentes, le Sud-Africain, s'était lancé.
00:10:18 On attend encore sur la ligne d'arrivée 80 coureurs qui vont en terminer.
00:10:24 80 coureurs après Luis Mentes, qui passe avec un retard assez important sur Nico Dens.
00:10:30 Mentes qui a pourtant eu l'occasion parfois de sortir de bons chronos dans le passé.
00:10:36 Y compris d'ailleurs en Suisse, peut-être pas sur le Tour de Romandie,
00:10:39 mais sur le Tour de Suisse l'année dernière.
00:10:41 Il avait été chercher une place, il me semble.
00:10:45 Quoi qu'il en soit, en tout cas, on était en train de suivre maintenant Eddie Dunbar.
00:10:50 Eddie Dunbar, qui est un coureur de la formation Jumbo.
00:10:54 On se souvient que le coureur irlandais avait porté auparavant les maillots de la formation Ineos.
00:11:00 Lui, il est habitué des podiums sur son championnat national, deuxième du dernier en date.
00:11:08 Mais il ne dispute plus ce championnat depuis 2019.
00:11:12 Et voici Nance Peters, qui en termine maintenant avec 16 secondes de retard sur Nico Dens.
00:11:18 C'est une bonne performance.
00:11:21 Oui, mais le problème c'est que le temps de référence, on ne sait pas s'il va tenir longtemps.
00:11:26 Le temps de référence, à mon avis, il va tomber.
00:11:29 C'est évident, puisque déjà il a perdu au moins 3 secondes avec son saut de chaîne dans les 50 derniers mètres.
00:11:36 Même s'il était bien lancé.
00:11:38 Donc déjà, il aurait dû faire aux environs de 7,26 à peu près.
00:11:45 Donc ça veut dire que son temps sera battu.
00:11:48 Et Nico Dens n'est pas quand même la référence en termes de contrôle à montre.
00:11:54 Donc je pense qu'il va être entre 10 et 15 secondes du meilleur temps.
00:12:01 Même s'il y a un prologue, Pierre Roland reste un contrôle à montre.
00:12:04 Il a failli se scratcher tout seul.
00:12:06 Oui, même s'il y a un prologue, reste un chrono quand même un petit peu particulier, évidemment.
00:12:10 Qui concerne une typologie de coureur pas tout à fait identique à celle des chronos longs.
00:12:17 On est presque sur un effort de pistard.
00:12:20 Il n'y a pas de virage, c'est vraiment de la cadence, de la puissance pure.
00:12:23 C'est une poursuite un tout petit peu plus longue.
00:12:25 Il n'y a rien de technique aujourd'hui.
00:12:27 À part deux virages.
00:12:28 Il y a le virage où Cavagna va perdre 2 secondes.
00:12:31 Mais voilà, un coureur comme Etan Haïter, on n'a pas parlé de lui, spécialiste de la piste.
00:12:37 Même Viviani, il va se régaler, ça se trouve là-dessus.
00:12:39 Comment ça on n'a pas parlé d'Etan Haïter ?
00:12:41 C'est le favori de qui ?
00:12:43 De notre serviteur !
00:12:46 On n'en a pas beaucoup parlé !
00:12:48 Mais oui, concrètement, aujourd'hui il va se régaler s'il trouve la bonne cadence, le bon rythme.
00:12:55 C'est un effort que les pistards ont l'habitude de faire, même si c'est un tout petit peu plus long qu'une poursuite.
00:13:02 Pour les sprinter, c'est un tout petit peu long.
00:13:05 C'est un peu long, mais ils ne seront pas désavantagés.
00:13:10 S'ils font un bloc, non.
00:13:12 Eddie Dunbar ne réalisera pas le meilleur temps.
00:13:15 Il est toujours propriété de Nico Denz.
00:13:19 Et pour le coureur irlandais, 22 secondes de retard sur le temps de l'ancien coureur de la formation AG2R, Nico Denz.
00:13:32 Qui désormais appartient à la formation Bora-Hansgrohe.
00:13:37 Un coureur qui a disputé en début de saison Tireno-Adriatico.
00:13:42 James Knox qui s'élance maintenant dans ce contre la montre.
00:13:47 On va voir ce que James Knox peut réaliser sur ces 6 kilomètres et quelques.
00:13:53 Et on voit les coureurs actuellement à l'échauffement.
00:13:58 Ici Tom Bolli de la formation Tudor.
00:14:02 Cette équipe helvétique appelée à devenir l'équipe de référence, l'équipe phare de la Suisse.
00:14:10 Sous la houlette de Fabian Cancellara qui, faut-il le rappeler, était un grand spécialiste du contre la montre.
00:14:18 Un des plus grands.
00:14:19 Un des plus grands, quand vous dites ça, au-delà de sa génération.
00:14:22 Oui, au-delà de sa génération.
00:14:26 James Knox, le britannique, qui n'est pas non plus considéré comme un spécialiste du chrono.
00:14:33 Quand on regarde ses références, il est généralement autour de la 15ème, 20ème place.
00:14:40 Ce qui est déjà pas mal.
00:14:41 Finalement, ça veut dire qu'il fait les chronos à bloc quand il y participe.
00:14:47 On est sur une chaussette très aéro.
00:14:52 On est presque sur un protège-tibia.
00:14:54 C'est pas aéro un protège-tibia ?
00:14:58 Non, peut-être que si ça l'était, ils en mettraient.
00:15:01 On sait qu'il y a des règles là-dessus.
00:15:05 C'est un petit peu discutable.
00:15:08 Ça a changé la règle ? Avant c'était mi-mollet, non ?
00:15:13 Parce que là, il y a la moitié du mollet qui est quand même...
00:15:15 Là, on est presque sur un bas de compression.
00:15:17 Les bas de compression, c'est ce que les gens âgés mettent pour le retour veineux.
00:15:22 On est presque sur ça.
00:15:24 Les coureurs en utilisent aussi en récupération et pour les voyages.
00:15:27 Regardez cet homme qui s'élance la pépite espagnole, Juan Ayuso, pour sa course de rentrée.
00:15:34 Il souffrait d'une tendinite.
00:15:36 C'est la raison pour laquelle il n'a pas couru.
00:15:38 Il avait différé son retour à la compétition pour cette saison 2023.
00:15:43 Celui qui, à moins de 20 ans, a été capable de monter sur le podium de la Vuelta.
00:15:51 On n'avait pas vu ça depuis Henri Cornet.
00:15:53 Et Henri Cornet, ça nous ramène évidemment à l'époque héroïque du cyclisme au début du siècle.
00:15:58 Mais le siècle dernier.
00:15:59 Donc, c'est vous dire si c'est complètement inhabituel.
00:16:02 Et bien oui, derrière Pogacar, derrière Evenepoel, on parle déjà d'une nouvelle génération avec celle d'Ayuso.
00:16:09 Même si, bien sûr, ils n'ont que 3-4 ans de différence.
00:16:13 C'est tout simplement impressionnant.
00:16:15 Le niveau aussi jeune, performant sur des courses d'endurance, ultra-endurance, des courses à étapes de 3 semaines.
00:16:24 Ce sport qui a été longtemps donné comme un sport de maturité.
00:16:29 On voit des jeunes sortir de la catégorie junior et performer tout de suite sur ces courses à étapes très difficiles.
00:16:35 C'est quelque chose de nouveau.
00:16:38 Moi, du moins, je n'en ai pas à souvenir, peut-être Cyril.
00:16:41 Mais de performer sur ces courses à étapes aussi jeunes, je trouve tout simplement ça impressionnant.
00:16:49 Oui, mais c'est logique puisqu'on a énormément modifié les programmations d'entraînement sur les plans de carrière.
00:16:58 Et aujourd'hui, si on prend les charges de travail d'un coureur de 17-18 ans,
00:17:03 c'était les charges de travail qu'on faisait faire aux coureurs seulement à partir de 20 ans.
00:17:09 Dans le vélo, tout le monde disait "Faut pas te cramer, n'en fais pas trop, tu vas te cramer".
00:17:16 Donc on en faisait le moins possible pour ne pas se cramer.
00:17:19 Sauf que si vous ne développez pas à un certain âge certaines qualités de vitesse et de force, vous ne les développerez pas à 27 ans.
00:17:27 C'est-à-dire qu'en fait, si on fait le rapport avec d'autres sports, je ne suis pas sûr qu'on ne soit pas encore en retard.
00:17:33 Prenez l'exemple d'Evanepoul.
00:17:36 Il fait du foot. Il quitte le terrain, il arrive sur le vélo, les premières courses, il tâtonne un petit peu,
00:17:44 et après il fait les écarts et chez les juniors, il a gagné jusqu'à 10 minutes d'avance.
00:17:48 Parce que les charges des footballeurs sont plus importantes dans les classes jeunes que dans le cyclisme.
00:17:54 Demandez à un gamin de 14 ans ou 13 ans de faire 15 heures la semaine, on va vous dire "Vous êtes fou, vous allez finir en prison".
00:18:02 Vous prenez dans les centres de formation les footballeurs, 15 heures la semaine, c'est normal.
00:18:08 Toute activité mis les unes au bout des autres.
00:18:14 Je le sais puisque mon fils a fait les centres de formation de foot.
00:18:18 A 14-15 ans, il était déjà à 14 heures.
00:18:22 On n'a jamais imaginé un coureur cycliste à 14 heures, à 14 heures semaine, jusqu'à aujourd'hui.
00:18:30 Donc ceux qui ont pris le risque de faire le pas, ils ont sorti des coureurs à 18-19 ans, au moment où on approche du maximum de sa maturité physiologique et biologique.
00:18:42 Attention avec le départ de Tom Bolli qui vient de s'élancer dans ce chrono.
00:18:50 Tom Bolli est parti pour l'équipe suisse Tudor.
00:18:54 Je vous rappelle que c'est toujours Nico Denz, l'allemand de la formation Bora-Onsgrohe, qui a le meilleur temps.
00:19:02 Pour l'instant, on a 6 coureurs qui se tiennent en 10 secondes.
00:19:06 En ce qui concerne les premiers coureurs qui figurent en tête au classement provisoire de ce contre la montre.
00:19:16 On attend maintenant sur la ligne d'arrivée Luis Mentes.
00:19:20 En ce qui concerne les Français, le mieux placé c'est Romain Bardet.
00:19:28 Derrière lui, son ancien coéquipier dans Speters de l'équipe AG2R Citroën.
00:19:32 Julien Bernard pour la formation Trek-Segafredo, 17ème, est déjà repoussé à 20 secondes.
00:19:38 Lilian Kelmejan à 23 secondes.
00:19:41 Ça dépend, vous voyez quand même qu'il y a des écarts parfois qui sont assez minces.
00:19:44 En tout cas, Nico Denz a mis son adversaire le plus direct à pratiquement 5 secondes.
00:19:50 Sur un chrono qui fait 6 km, ça fait presque une seconde plus rapide.
00:19:54 Une seconde au kilomètre, c'est évidemment sensible.
00:19:56 Oui.
00:19:57 Là, on voit Ayuso, on l'a vu de dos.
00:20:00 C'est tout simplement impressionnant.
00:20:02 Il bouge un petit peu, il fait un petit peu plus de chemin que ce qu'il faudrait.
00:20:06 Le chemin le plus court, ça reste la ligne droite.
00:20:08 En tout cas, de dos, on ne voit pas du tout sa tête.
00:20:10 On sait que la tête, dans un compte-la-monde, c'est un frein.
00:20:14 Vraiment, il arrive à rentrer, à avoir cette position, on voit bien de côté,
00:20:18 cette position du skieur, du saut à ski très aéro.
00:20:24 Cette position, elle est très difficile à tenir.
00:20:26 Ça demande énormément de travail en soufflerie, en vélodrome,
00:20:30 pour réussir à avoir cette position parfaite de pénétration dans l'air.
00:20:34 Cyril Guimard, la position du skieur,
00:20:37 c'est ce que l'on appelait jadis la position de l'œuf, en quelque sorte.
00:20:42 Vous, vous connaissez bien ça, puisque à votre époque,
00:20:46 lorsque vous étiez le manager de l'équipe Renault,
00:20:50 les coureurs allaient en soufflerie.
00:20:53 Maintenant, ça paraît ordinaire, mais vous étiez pionnier dans ce domaine,
00:20:58 grâce à la régie Renault.
00:21:00 Oui, et les moyens techniques et technologiques de la régie.
00:21:05 On a travaillé énormément, et ça a duré presque un an et demi.
00:21:14 On travaillait sur la biomécanique et sur l'aérodynamisme.
00:21:21 D'ailleurs, si vous regardez tous les coureurs de l'équipe Renault,
00:21:26 vous verrez qu'ils rentrent tous, à quelques exceptions près,
00:21:31 pour des problèmes morphologiques, rentrer tous dans l'air,
00:21:34 que ce soit Bernard Rinault, Charlie Mottet, Laurent Fignon, Thierry Marie.
00:21:40 C'est vrai que le fait de partir dans cette recherche,
00:21:47 on a eu la chance d'avoir ces moyens techniques.
00:21:50 Aujourd'hui, qui peut avoir les mêmes moyens que la régie Renault ?
00:21:53 Ma question, c'était, est-ce que justement, entre ce qui se passait avant
00:21:57 et ce qui s'est passé après ces premiers essais en soufflerie,
00:22:01 il y a eu une modification sensible de la position sur le vélo
00:22:08 ou des accessoires qui sont nécessaires pour accomplir un bon contre-la-montre ?
00:22:13 On avait déjà commencé...
00:22:15 Je rappelle que ça, là, on se situe au début des années 80.
00:22:19 Oui, d'ailleurs, on va dire pratiquement le guidon tel qu'il est fait aujourd'hui.
00:22:28 On avait déjà commencé avec le Delta.
00:22:32 Le Delta, c'était un vélo de contre-la-montre,
00:22:35 mais avec un guidon qui ressemblait à une aile presque.
00:22:38 C'était une aile.
00:22:40 Une aile, certes, pas très large, pas comme une aile d'avion, évidemment.
00:22:43 Une aile de la taille, de la largeur d'un guidon, mais qui était profilée.
00:22:48 Les guidons d'aujourd'hui ne sont pas sans rappeler ces ailes Delta qu'il y avait
00:22:55 il y a une bonne quarantaine d'années.
00:22:58 C'est une évolution vers laquelle on a abouti.
00:23:01 Attention avec Ayuso, qui va être battu, mais qui va réaliser néanmoins un bon temps
00:23:06 puisqu'il franchit la ligne avec 7 secondes de retard,
00:23:10 ce qui le situe à la 4e place du classement provisoire,
00:23:14 toujours avec en première position l'Allemand Nikodens.
00:23:18 Et bien voilà, un bon départ.
00:23:19 Rappelons que c'est sa course de rentrée à ce jeune prodige espagnol
00:23:23 dont on va beaucoup parler, soyez-en sûr.
00:23:26 Il était déjà présent sur le Tour de Romandie.
00:23:29 Pour l'instant, le classement provisoire, vous l'avez ici à l'image,
00:23:33 mais évidemment il reste encore beaucoup de coureurs attendus
00:23:36 puisque derrière Ayuso, il y a pratiquement 80 coureurs
00:23:39 qui n'ont pas encore franchi la ligne d'arrivée.
00:23:41 On tourne une page de publicité.
00:23:43 Thomas Dorent ne devrait pas être parmi les tout meilleurs de ce prologue.
00:23:46 Et on se retrouve juste après avec Cyril Guimard et Pierre Roland.
00:23:51 Allez, avec le départ de Caruso, Damiano Caruso.
00:23:57 On se rappelle, il y a deux ans, il était monté sur le podium du Tour d'Italie.
00:24:01 Damiano Caruso, qui en plus, est un excellent spécialiste du contre-la-montre,
00:24:07 peut-être sur des distances plus longues que sur un simple prologue.
00:24:10 Quoi qu'il en soit, on va voir si Damiano Caruso est capable de rivaliser
00:24:14 avec le meilleur temps pour l'instant en propriété de l'Allemand Nikodens
00:24:18 de la formation Bora-Hansgrohe.
00:24:21 Nikodens qui devance de pratiquement 5 secondes Ivo Oliveira.
00:24:26 Et puis en troisième position, on retrouve Arthur Kluckers.
00:24:31 Juan Ayuso a pris la quatrième place, le coureur de l'équipe UAE,
00:24:37 qui fait partie des favoris ou des outsiders, comme vous voulez, de ce Tour de Romandie.
00:24:43 Ayuso, quatrième pour l'instant, à 7 secondes, c'est le mieux placé des favoris.
00:24:50 Mais la plupart des favoris n'ont pas encore pris le départ de ce prologue.
00:24:54 Il y en a un qui en a terminé, c'est Romain Bardet, par rapport à Ayuso.
00:24:59 Romain Bardet est 4 secondes derrière Ayuso.
00:25:02 Ce qui n'est pas mal.
00:25:04 Ce qui n'est pas mal, oui.
00:25:06 Mais on situe aussi ce chrono en relation avec un autre contre-la-montre
00:25:10 qui sera disputé.
00:25:12 Vous le disiez tout à l'heure, Cyril Guimard, c'est assez rare d'avoir sur une épreuve de moins d'une semaine,
00:25:17 deux contre-la-montre à disputer.
00:25:20 D'abord, est-ce que vous êtes favorable à ça ?
00:25:22 Est-ce que vous trouvez que c'est une bonne idée ?
00:25:24 Ce qui est rare, est-il précieux finalement dans le vélo ?
00:25:28 Belle expression !
00:25:30 C'est un sophiste.
00:25:32 Je pense qu'il faut essayer d'équilibrer.
00:25:34 Mais aujourd'hui, là, vous allez avoir deux contre-la-montre, ce prologue,
00:25:39 même 7 km.
00:25:41 Et vous allez avoir 18 km sur le deuxième contre-la-montre.
00:25:46 Ce qui fait en gros 25 à 26 km sur l'ensemble de l'épreuve.
00:25:52 Je n'ai pas le sentiment qu'il y ait un déséquilibre.
00:25:57 25, 27 km contre-la-montre sur une épreuve de 5 jours, 6 jours,
00:26:04 il n'y a pas scandale.
00:26:07 D'habitude, à une époque, on faisait 78 mètres contre-la-montre.
00:26:10 Ce n'est plus la même époque non plus.
00:26:12 Contre-la-montre, c'est l'épreuve de vérité.
00:26:14 À une époque, on faisait des étapes de 500 bornes aussi.
00:26:17 Ce n'est pas la vôtre, bien avant.
00:26:19 Là, c'était Bordeaux-Paris.
00:26:21 Oui, mais même les premières étapes du Tour de France.
00:26:23 Paris-Lyon, Lyon-Marseille.
00:26:25 Voilà, c'est ça.
00:26:26 Même un peu après.
00:26:28 Sérieusement, aujourd'hui, on a des grands tours où on a parfois 0 contre-la-montre.
00:26:34 Moins de 100 km en règle générale.
00:26:36 Même moins de 50 km contre-la-montre sur un grand tour.
00:26:39 C'est quelque chose d'assez...
00:26:40 Ce n'est pas normal.
00:26:42 C'est un point de vue.
00:26:44 Vous avez un avis sur la question, Pierre-Roland ?
00:26:47 Je ne le partage pas forcément.
00:26:49 Forcément, je n'étais pas un grand adepte des contre-la-montre.
00:26:53 On a compris, tu étais contre, c'est normal.
00:26:56 Je trouve que ça fige un peu la course, les contre-la-montre.
00:26:59 Il y a une disparité dans le matériel entre certaines équipes.
00:27:04 On sait qu'il y a beaucoup de matériel à puissance égale.
00:27:08 Un coureur mieux équipé va aller beaucoup plus vite.
00:27:11 Oui, parce qu'on sait aussi qu'aujourd'hui, le matériel est prépondérant.
00:27:16 Ce qui était moins le cas, Cyril, on est d'accord, il y a quelques années.
00:27:21 Dans le temps, c'est ça.
00:27:23 Je parle d'il y a quelques années.
00:27:24 Il y a 10 ou 20 ans, la différence était beaucoup moins sensible, dit-on, qu'aujourd'hui.
00:27:29 Oui, dit-on.
00:27:31 Ça reste à démontrer.
00:27:33 Il y a trop de marketing derrière pour qu'on s'appuie sur ce qu'on peut lire.
00:27:37 Je ne me fie pas à ce que disent les marques, mais plutôt à ce que disent les utilisateurs.
00:27:43 Les utilisateurs sont obligés de dire ce que la marque leur demande de dire.
00:27:47 Quand tu as arrêté, tu peux dire.
00:27:50 Je peux dire qu'il y a une grosse différence entre les marques.
00:27:53 Mais tu es obligé de dire que tu as le meilleur vélo.
00:27:56 Quand tu es coureur, je ne suis plus coureur.
00:27:59 Il y a des marques qui développent les Contes-la-Monde parce qu'ils les vendent, ils les commercialisent.
00:28:03 Il y a des marques qui ne les développent pas parce qu'ils ne les commercialisent pas.
00:28:05 Ils n'en vendent pas, tout simplement.
00:28:07 Il y a des grandes marques spécialistes dans le triathlon, notamment.
00:28:10 Et encore, les vélos triathlon et les vélos des coureurs, ce n'est pas les mêmes.
00:28:13 Il n'y a pas les mêmes règles.
00:28:16 En triathlon, il n'y a aucune règle au niveau des reculs, des hauteurs de guidon, etc.
00:28:20 Alors que nous, on est très limité.
00:28:22 Et au final...
00:28:23 Nous, on norme tout.
00:28:24 Donc peut-être que pour que toutes les marques aient envie de développer un vélo de Contes-la-Monde,
00:28:29 peut-être interdire toutes ces réglementations un peu compliquées en termes de position,
00:28:35 pour ouvrir un peu plus le champ de la vente de ces vélos de Contes-la-Monde,
00:28:41 qui sont au final des vélos de triathlon restylés pour les courses cyclistes professionnelles.
00:28:48 Vaste sujet.
00:28:49 Je suis sûr que parmi les gens un peu âgés qui nous écoutent devant leur poste de télévision,
00:28:54 ça va forcément réveiller des souvenirs.
00:28:56 Cette querelle sur le matériel est vieille pratiquement comme le vélo.
00:29:01 Depuis 1903.
00:29:03 Et c'est un témoin qui vous le dit.
00:29:06 C'est moi le premier avec la régie Renault, donc à l'époque de Bernard Rinault et de Laurent Fignon,
00:29:14 où on a commencé à faire ce type de vélo.
00:29:17 Et aujourd'hui, je me dis que le vélo de Contes-la-Monde permet de niveler certaines valeurs.
00:29:27 Et aujourd'hui, je serais pour interdire ce type de vélo.
00:29:32 Et qu'on fasse les Contes-la-Monde avec son vélo de route.
00:29:35 Je suis tout à fait d'accord.
00:29:36 D'ailleurs, ça ferait un camion de moins pour les équipes.
00:29:40 Ah oui, ça c'est peut-être pas une bonne chose.
00:29:43 C'est vrai aussi que ce n'est pas la première fois qu'on entend ce discours.
00:29:47 Et même que les réglementations font un recul en l'air.
00:29:51 Regardez sur la piste, quand par exemple, il y a eu cet envolé vers des positions archi sophistiquées.
00:29:59 La position Superman dans les années 2000.
00:30:03 Avec justement ensuite un coup de frein impulsé par l'Union Cycliste Internationale.
00:30:09 Et Chris Borman qui rebat un record de l'heure avec, non pas un vélo, mais une position comparable à celle que Eddy Merckx avait lorsqu'il avait battu lui-même ce même record de l'heure.
00:30:21 Et puis après, on redonne un petit peu.
00:30:25 Et c'est normal, parce que le vélo, la technologie, ça reste un sport mécanique.
00:30:30 Et on sait que le sport de compétition est fait aussi pour évoluer la mécanique.
00:30:34 Je vais vous donner quand même une règle de l'UCI.
00:30:39 Où vous ne pouviez utiliser en compétition que des vélos qui pouvaient être commercialisés dans les magasins.
00:30:48 Or, ce vélo là, à part les triathlètes et quelques... parce qu'ils vautent très cher en plus.
00:30:54 Ça vaut combien ça Pierre Roland ? Enfin, pas celui-là en particulier.
00:30:58 Normalement, les vélos que les coureurs utilisent, tout le matériel, ce n'est pas que les vélos, ça peut être les guidons, les casques, etc.
00:31:06 Tout doit être commercialisé à au moins quelques exemplaires.
00:31:09 Et voilà, c'est là qu'il y a la subtilité.
00:31:13 C'est-à-dire qu'il y a des grands spécialistes comme Gana.
00:31:17 On va peut-être regarder l'arrivée de Damiano Caruso.
00:31:20 Oui, il est battu, il est battu Damiano Caruso.
00:31:22 Il n'aura pas le meilleur temps.
00:31:24 Il est derrière pour une poignée de secondes et il ne sera peut-être pas sur le podium non plus du provisoire de ce contrôlement.
00:31:33 13 secondes, ça le situe quand même au-delà de la deuxième place.
00:31:36 13 secondes, c'est 13ème le classement. Voilà le tarif.
00:31:40 La subtilité, c'est qu'on fait quelques exemplaires, des vélos très très très chers.
00:31:46 Et au final, ils sont commercialisés mais...
00:31:49 28 à 10 000 euros.
00:31:51 C'est ça.
00:31:52 Allez, Adam Yates qui s'élance.
00:31:55 Adam Yates qui est sur un format de course qu'il apprécie.
00:32:00 Lui qui n'a jamais inscrit le Tour de Romandie à son palmarès mais qui a eu l'occasion de remporter le Tour de Catalogne notamment.
00:32:10 Ou le Tour d'Allemagne l'année dernière.
00:32:12 Le Tour de Catalogne dont il a remporté d'ailleurs de nombreuses étapes.
00:32:18 On va voir ce qu'il est capable de faire, Adam Yates qui vient de s'élancer dans cette épreuve.
00:32:25 Avec l'équipe UAE qui décidément est venue avec une très belle équipe.
00:32:31 On tourne une page de publicité, on se retrouve dans un instant.
00:32:33 Et voici mesdames et messieurs, Chris Froome qui s'était lancé dans ce prologue du Tour de Romandie.
00:32:42 Chris Froome de l'équipe israél première tech, formation qu'il a rejoint en 2021 après avoir quitté l'équipe Ineos.
00:32:50 Maillot Ineos sous lequel il a remporté quatre Tours de France.
00:32:55 A l'arrivée donc Kasper Pedersen qui va réaliser un bon temps.
00:32:59 Kasper Pedersen sixième temps pour l'instant en ce qui concerne le coureur de la formation Sudal Quick-Step.
00:33:07 Derrière Nico Dens qui reste avec le meilleur temps de ce contre la montre.
00:33:12 On disait que Nico Dens allait être battu mais pour l'instant son chrono il résiste.
00:33:16 Et il résiste ma foi plutôt bien puisque le deuxième est toujours le même depuis encore plus longtemps.
00:33:21 En tout cas il en a fini depuis plus longtemps, c'est l'ancien leader Ivo Oliveira.
00:33:27 Alors que l'on retrouve ici Yanis Voisard de l'équipe Tudor en action sur ses six kilomètres.
00:33:36 Très beau virage.
00:33:38 Sûrement de tous ceux qu'on a vu passer c'est celui qui est passé le plus rapide dans ce virage là.
00:33:45 Allez je vous rappelle qu'on suit ce chrono mais que tous les grands noms, quasiment à l'exception de quelques uns qu'on a vu s'élancer comme Adam Yates,
00:33:54 auparavant Juan Ayuso ou Romain Bardet, les autres grands noms de ce Tour de Romandie vont maintenant s'élancer dans les minutes qui viennent.
00:34:04 Alors que Van Emden, lui spécialiste des grands contre la montre, est très loin sur ce prologue quand même vu ses qualités intrinsèques.
00:34:13 Quand je parlais des grands noms, on va avoir Adam Yates justement qui va arriver dans quelques instants.
00:34:21 Alors je suis en train de vous vendre la suite de ce contre la montre.
00:34:26 C'est cher ?
00:34:27 Ça va, pour l'instant c'est gratuit sur la chaîne d'équipe, c'est ça qui est bien pourvu que ça dure.
00:34:33 Et je vous rappelle évidemment qu'on aura l'occasion de débriefer en compagnie de Claire Brécoigne.
00:34:37 Ça va frotter qui suivra donc l'arrivée du dernier coureur à s'élancer, en l'occurrence Ethan Hayter, celui qui va s'imposer bien sûr dans ce contre la montre.
00:34:46 Et ensuite on retrouvera l'équipe de Greg à 17h45.
00:34:50 Il y a du basket ce soir, je vous le rappelle, il y a du basket avec les quarts de finale de l'Euroleague Monaco-Maccabi.
00:34:55 C'est le match 1 pour décrocher une place dans le Final 4.
00:34:58 On suivra tout ça tout à l'heure. Il est battu Adam Yates, il est battu avec, vous allez le voir, une quinzaine de secondes, 14,49 secondes sur la ligne d'arrivée.
00:35:08 Et bien voilà, l'un des favoris qui franchit la ligne et qui sera, ça peut surprendre, derrière par exemple un coureur comme Romain Bardet.
00:35:19 Pour ce prologue, Adam Yates n'a pas réalisé un grand prologue.
00:35:24 Non, non, non, non, après voilà c'est quand même très particulier, il faut beaucoup de puissance, il n'est pas très grand.
00:35:30 Je ne pense pas qu'il ait trouvé terrain, il n'a pas trouvé peut-être la bonne cadence.
00:35:36 Sur un effort comme ça, il n'y a pas de second souffle, de deuxième rythme, c'est soit on part, on est dedans, soit sinon c'est un calvaire.
00:35:44 C'est 7 minutes de galère qui sont juste interminables.
00:35:48 Oui, puis ce n'est pas sa spécialité, sur le plat en plus.
00:35:51 Oui, tu as raison de le dire, effectivement c'est un petit yabari, il a du mal à développer des puissances énormes sur le plat.
00:36:00 Et dans les ascensions, bien sûr, son rapport poids-puissance lui permet de rééquilibrer par rapport à des coureurs qui font 3 ou 4 kilos, voire 5 kilos de plus.
00:36:09 On va dire que ça l'est de moins en moins sa spécialité.
00:36:12 Au fil des années, Adam Yates ne réalise plus de top 10 dans des contre-la-montre du World Tour.
00:36:19 Alors que c'était le cas, quand même, il y a quelques années pour ce coureur britannique.
00:36:24 Allez, on est en train de suivre bien sûr les coureurs qui continuent de s'élancer dans ce contre-la-montre.
00:36:29 Bricosta, un problème pour Bricosta, il a perdu le plateau.
00:36:32 Ah bah alors, on ne met pas de double plateau.
00:36:34 Il a tout arraché.
00:36:36 Il a du seins mal.
00:36:38 Il s'est fait mal apparemment.
00:36:39 Bon bah là, de toute façon, il n'y a plus d'urgence, si ce n'est de terminer dans les délais, parce qu'il sait qu'il ne pourra pas réaliser une performance.
00:36:50 Quand ça commence comme ça...
00:36:52 Il a tapé le genou ou la cuisse.
00:36:54 Ça fait très très mal dans le guidon.
00:36:56 On va voir ce qui lui est arrivé.
00:36:58 Voilà le plateau.
00:37:00 Le plateau qui est tombé.
00:37:02 Le plateau du pédalier.
00:37:04 C'est vraiment très moderne ces vélos.
00:37:07 Il faut qu'ils arrêtent.
00:37:09 Regardez, le plateau il est par terre.
00:37:11 Tu nous as vendu tout à l'heure qu'on travaillait énormément sur les vélos.
00:37:15 Il y a plusieurs marques.
00:37:17 On a dit qu'il y avait des disparités entre les marques.
00:37:19 Là, on ne va peut-être pas la citer quand même.
00:37:20 Ce sera indélicate, d'autant qu'on n'est pas sûr.
00:37:22 Et alors, c'est de l'objectivité.
00:37:24 L'objectivité, ce serait d'avoir réellement l'information.
00:37:26 Pas de la spéculer.
00:37:28 Mais juste une précision.
00:37:30 Il peut y avoir deux raisons.
00:37:32 Soit le plateau, c'est tellement fin, il a cassé.
00:37:34 Soit c'est une erreur humaine.
00:37:37 Mal serré, non ?
00:37:38 Qu'est-ce que vous en pensez ?
00:37:39 Oui, ça paraît compliqué de dire tout de suite ce qui s'est passé.
00:37:42 C'est inhabituel en tout cas.
00:37:43 Mais non, je n'ai jamais vu ça.
00:37:45 Il faut savoir que les plateaux, les coureurs les changent à chaque course.
00:37:49 On fait 58, 56, 54.
00:37:52 Là, il y a peut-être un 64.
00:37:53 Peut-être on a mis quelque chose de nouveau.
00:37:56 Ou un prototype.
00:37:57 Ou je ne sais trop quoi.
00:37:59 On dirait que les cheminées qui servent à tenir le plateau ont lâché.
00:38:04 Allez, 14 secondes de retard pour Yanis Voisard, le vainqueur de l'Alpes-Zertour l'an passé.
00:38:11 Une course par étapes qu'il avait brillamment remportée devant Romain Grégoire.
00:38:16 Pour ce coureur, c'est un résultat tout à fait encourageant.
00:38:22 Et pour l'équipe Tudor également.
00:38:24 On l'a vu disputer le Tour de Sicile.
00:38:27 Il avait d'ailleurs pris une place dans le top 10 cette épreuve que vous aviez suivie sur la chaîne.
00:38:31 Envoye Costa, il va falloir commencer à s'inquiéter des délais.
00:38:34 Parce que là, il est à l'arrêt.
00:38:36 Il vient de se faire doubler par le coureur d'AG2R, Bouchard.
00:38:41 Geoffrey Bouchard.
00:38:42 Et là, la sanction.
00:38:44 Donc ça fait déjà une minute de retard.
00:38:46 Il a bien tapé.
00:38:48 Oui, non, le genou, là, ce n'est pas joli.
00:38:51 Après, les délais sur un compte Lamont, c'est vraiment énorme.
00:38:54 25% du temps du premier.
00:38:58 Oui, mais sur 10 minutes, ça ne fait que 2 minutes 30.
00:39:01 Il y en a déjà une.
00:39:04 Et là, il en a déjà perdu une, puisque Geoffrey Bouchard est parti.
00:39:07 Et Geoffrey Bouchard ne va pas terminer premier de la course.
00:39:09 Donc, voilà, là, ça risque d'être compliqué pour Rui Costa.
00:39:13 Lui qui affectionne particulièrement les courses en Suisse, le Tour de Suisse, le Tour de Romandie.
00:39:17 Il performe toujours sur ces épreuves-là.
00:39:20 Et lui qui s'est refait une santé cette année avec son transfert à Intermarché Wattie Cooper.
00:39:25 L'arrivée de Froome.
00:39:27 L'arrivée de Chris Froome qui sera battu, largement battu.
00:39:30 Il faut savoir que Chris Froome ne réalise plus de performances dans les contre-la-montre
00:39:34 depuis le terrible accident dont il avait été victime sur les routes du Criterium du Dauphiné il y a quelques années.
00:39:40 Et bien, cette fois, il perd, vous le voyez, 46 secondes par rapport à Nico Dens,
00:39:45 dont on ne sait s'il sera le lauréat de ce chrono,
00:39:48 mais dont le temps résiste pour l'instant aux coureurs qui franchissent la ligne.
00:39:55 C'est un ancien vainqueur du prologue du Tour de Romandie qui termine à cette modeste place.
00:40:00 Chris Froome qui avait remporté le prologue du Tour de Romandie en 2012.
00:40:05 Il l'avait remporté également en 2013.
00:40:09 Et je me demande, oui, c'est bien ça, deux années, donc, deux victoires sur le prologue de cette épreuve.
00:40:17 Et Radac, il me fait une très bonne impression pour l'instant.
00:40:20 Chris Froome dans les six derniers du classement provisoire.
00:40:26 Il n'avait pas la gueule en biais. J'ai l'impression qu'il l'a fait traquette.
00:40:32 Mais attendez, regardez, il ne pédale pas. Maintenant, il a repris.
00:40:35 Mais on voit qu'il marque des arrêts dans sa façon de pédaler.
00:40:41 Est-ce qu'il est... ?
00:40:43 Là, il fait comme il peut. Il a dû se faire très mal.
00:40:47 En plus, il a eu un petit choc psychologique.
00:40:50 Mais je pense que le genou... Voilà, deuxième coureur.
00:40:52 Donc là, ça fait déjà deux minutes.
00:40:54 Ce n'est pas bon. Il faut qu'il aille jusqu'à l'arrivée.
00:40:58 Et puis, il va voir avec son staff médical ce qu'il faut faire pour la suite de l'épreuve.
00:41:04 Surtout les délais d'abord.
00:41:06 Il y aura peut-être une indulgence.
00:41:08 Des fois, il y a de l'indulgence au niveau des commissaires quand il y a un incident mécanique comme ça.
00:41:12 Surtout que là, l'incident est tout à fait vérifiable, comme on a pu le voir sur l'image qui nous a été proposée.
00:41:18 Niklas Arndt qui va s'élancer à son tour pour la formation Bahrein.
00:41:24 Victorius Niklas Arndt qui est un coureur allemand, comme l'actuel leader Nico Dens.
00:41:30 Que l'on a parfois vu sortir de très bons chronos dans des épreuves comme le Tour de France.
00:41:38 On l'avait vu il y a quelques années faire top 10 d'un contre la montre du Tour de France.
00:41:42 On va voir s'il est capable de réaliser une bonne performance en Suisse également.
00:41:46 Notamment sur le Tour de Suisse, des top 10 sur les chronos du Tour national de la Confédération.
00:41:52 Allez, Arndt.
00:41:55 Arndt qui n'a pas réalisé de grandes performances depuis le début de la saison.
00:42:09 Et je dirais même qu'il reste sur quelques saisons mitigées, puisque c'est un coureur qui a obtenu de beaux succès.
00:42:20 Notamment sur deux des trois grands tours, le Tour d'Italie et le Tour d'Espagne.
00:42:24 Mais ça commence déjà à dater.
00:42:26 On suit maintenant Ressus et Radda.
00:42:29 Les téléspectateurs de la chaîne équipe suivent Ressus et Radda.
00:42:35 Ils l'ont vu se placer sur les épreuves dans le Jura.
00:42:41 Il a remporté le Tour du Doubs, en tout cas.
00:42:43 C'était le dimanche, le Tour du Doubs.
00:42:46 Il y a deux semaines qu'il s'est imposé.
00:42:53 Ressus et Radda qui vont terminer maintenant.
00:42:55 Qui vont faire un bon temps.
00:42:57 Oui, toujours assez régulier dans le contre la montre.
00:43:01 Ressus et Radda.
00:43:02 Et bien voilà, 14 secondes de perdue par rapport à Nicodemus.
00:43:10 Si vous nous rejoignez maintenant, on vous rappelle que parmi les favoris qui en ont terminé,
00:43:19 pour rester dans le top 20, puisque Ressus et Radda ont fait 19e,
00:43:24 on retrouve derrière Nicodemus Juan Ayuso qui défavorit et est le mieux placé.
00:43:29 Juan Ayuso qui est quatrième pour l'instant de ce classement.
00:43:33 Et qui devance, alors là les coureurs que vous regardez sur cet écran ne sont pas forcément les coureurs
00:43:40 que l'on verra au sommet de la hiérarchie de ce Tour de Romandie.
00:43:44 Romain Bardet se trouve seulement relégué à 4 secondes derrière Ayuso.
00:43:50 Caruso est à 6 secondes.
00:43:53 Adam Ietz est à 7 secondes.
00:43:59 Ce sont les favoris pour l'instant, les mieux placés du classement provisoire.
00:44:07 Simon Carr, si vous étiez devant votre écran de télévision lors du Tour des Alpes la semaine dernière,
00:44:18 vous avez sûrement vu les belles échappées de Simon Carr.
00:44:23 Il enchaîne donc le Tour des Alpes et le Tour de Romandie.
00:44:29 Tour des Alpes disputée en Autriche et dans le nord de l'Italie.
00:44:33 Et le Tour de Romandie qui, rappelons-le, se situe dans la partie francophone de la Suisse.
00:44:40 Il va pouvoir profiter de sa très bonne forme.
00:44:44 Il a été très offensif sur les routes du Tour des Alpes.
00:44:47 Trois échappées dont une qu'il a menée victorieusement le dernier jour.
00:44:52 Un coureur très opportuniste qu'on risque de voir cette semaine à son avantage.
00:44:57 C'était Tabrouniko.
00:44:59 Et pour compléter ce que vous venez de dire, il fait partie des coureurs qui ont disputé un contre-la-montre depuis le début de la saison.
00:45:09 On pourrait même dire deux avec le chrono du Tour UAE.
00:45:13 Mais c'était un chrono par équipe.
00:45:15 Le chrono individuel d'Ales sur l'étoile de Bessèges. On l'avait vu prendre la 15ème place.
00:45:22 Simon Carc est un coureur âgé de 24 ans qui a grandi en France dans le sud-ouest, même s'il est originaire du Pays de Galles.
00:45:35 Notre ami Rui Costa n'est toujours pas arrivé.
00:45:41 Il n'a toujours pas été signalé dans les arrivées.
00:45:45 Ça devient plus qu'inquiétant pour le Portugais.
00:45:48 A vérifier quand même, puisqu'on parlait du règlement et des délais.
00:45:59 C'est peut-être la raison pour laquelle on a vu Rui Costa prendre son temps sur un contre-la-montre.
00:46:06 Il y a des délais qui laissent une marge.
00:46:11 Vous le citiez, 25%.
00:46:13 Sur un prologue, Christophe Riblon, qui nous a informé,
00:46:17 lui, sans avoir pu vérifier sur le règlement, nous dit qu'il n'y aurait pas de délais.
00:46:23 Parce que c'est un prologue.
00:46:24 Un prologue reste une épreuve un peu particulière.
00:46:29 Un prologue, rappelons-le, a été dans l'historique...
00:46:33 Bon temps d'Alberto de Inezia !
00:46:36 Je croyais qu'il était au passage sur la ligne.
00:46:38 A 50 mètres, cela dit, il va faire une performance tout à fait honorable.
00:46:42 Moins de 10 secondes de retard sur Nico Dens.
00:46:45 Les prologues, c'est une attraction qu'on avait mise pour hiérarchiser la course.
00:46:51 Mais c'était une façon aussi de lancer une épreuve.
00:46:56 Ça se situait un peu en dehors de la compétition à l'origine.
00:46:59 Même si les temps étaient réellement pris et considérés pour le classement général.
00:47:04 Qu'il n'y ait pas de délai sur un prologue, ça paraît tout à fait logique finalement.
00:47:08 Non.
00:47:09 Vous n'êtes pas d'accord ?
00:47:10 Il y a une ligne de départ qui est la ligne de départ du prologue.
00:47:14 Et puis il y a une ligne d'arrivée finale le dernier jour.
00:47:18 Sur une étape aussi courte ?
00:47:20 Pourquoi ? Parce qu'elle est courte.
00:47:24 Justement, elle est courte, donc du coup les délais d'élimination,
00:47:27 même s'ils sont très importants, deviennent éliminatoires si le coureur a un problème.
00:47:32 Tout le monde connaît la règle.
00:47:33 Je sais bien.
00:47:34 Mais un coureur qui est obligé de s'arrêter pour un incident mécanique,
00:47:38 proportionnellement par rapport à la durée de l'épreuve, va passer beaucoup de temps...
00:47:42 Compte tenu de la qualité du matériel, tu ne dois pas avoir de problème mécanique.
00:47:46 Je vais vous raconter quand même l'origine du prologue.
00:47:49 Oui, parce que c'était un peu là-dessus que je voulais vous lancer.
00:47:51 Et non pas sur cette espèce de compétition.
00:47:53 Je l'avais compris. En fait, la première fois qu'il y a eu un prologue contre la montre, c'est Jean Leliot.
00:48:02 Sur Paris-Nice, donc ?
00:48:04 Oui, sur Paris-Nice et peut-être l'Étoile des Espoirs, enfin bref.
00:48:10 Et en fait, c'était quoi la philosophie de Jean Leliot ?
00:48:16 C'était de dire, écoutez, c'est bien, mais quand on fait une étape en ligne le premier jour sur le plein,
00:48:24 on se retrouve avec un classement dans les 10 ou 15 premiers où vous n'avez pas un seul favori.
00:48:30 Donc, attendez, si vous n'avez pas un seul favori, parce que c'est arrivé au sprint, bref.
00:48:36 Et Jean Leliot voulait que dès le premier jour, on se retrouve avec les meilleurs du classement général,
00:48:44 c'est-à-dire Angty, Baldini et les meilleurs rouleurs, car il considérait que si les stars étaient dès le premier jour dans le top 10,
00:48:54 eh bien c'était plus vendeur que, je ne sais pas moi, Jean Guenche, le breton,
00:49:00 qui va gagner devant un autre sprinter allemand ou italien que personne ne connaît, ça dévaluait son épreuve.
00:49:06 Et c'est comme ça que Jean Leliot a inventé, et c'est pour ça que Jean Leliot a inventé le prologue.
00:49:12 Alors, je lui en veux un petit peu, moi, à Jean Leliot sur cette affaire, parce qu'en fait, il a dénaturé un petit peu ma philosophie à moi,
00:49:22 c'est que sur la ligne de départ, tout le monde doit être ensemble le premier jour.
00:49:28 Dès que vous faites un prologue, vous retirez cette part un petit peu logique et normale d'une compétition.
00:49:36 Après, vous avez des contrôles à montre pendant la course, pendant les différentes étapes,
00:49:40 oui, ok, ça a toujours existé. Et puis, ce qui m'ennuie, moi, c'est que quand je fais mon premier tour,
00:49:47 il y avait un prologue à Limoges, le lendemain, il y avait une arrivée à La Rochelle, je gagne l'étape, et logiquement...
00:49:55 - Attendez, je vous interromps, regardez, Nelson Oliveira, qui prend la quatrième place à moins de 6 secondes de Nick Coden's.
00:50:04 - Je vous laisse finir, bien sûr. - Et on va parler d'André Darigat, qui était le spécialiste des premières...
00:50:10 vainqueur des premières étapes, dont on vient d'ailleurs de fêter son anniversaire.
00:50:17 - 93-14, je vais regarder, je vais vérifier. - Le chiffre n'a plus d'importance. - Ah, pardon ! Bon anniversaire à André !
00:50:25 Voilà, s'il nous écoute également. - Et malheureusement, j'aurais bien aimé y aller, mais je n'avais pas la possibilité.
00:50:33 Parce que Darigat était quelque part mon idole, surtout chez les sprinters, et puis je l'avais vu gagner la première étape du Tour 57,
00:50:43 Nantes-Grandville, qu'il gagnait au sprint devant Miguel Poblet. Et je rêvais de gagner la première étape du Tour.
00:50:50 Je la gagne, mais je ne prends pas le maillot jaune ! Et ça, ça m'a frustré. Donc en 72, j'avais progressé contre la montre...
00:50:58 - Tout ça, parce que vous n'aimez pas les prologues. - Voilà, je n'aime pas les prologues...
00:51:04 - Mais en attendant, la question initiale, c'était de savoir si... - Il y avait des délais ou pas de délais.
00:51:09 Enfin, ça fait du bien de faire un petit peu d'histoire aussi de temps en temps, non ?
00:51:13 - Donc c'est confirmé, il n'y a pas de délai d'élimination sur les prologues, ce qui explique, après cet incident mécanique dont il a été victime,
00:51:21 que Rui Costa ait pris le temps, lui qui visiblement est touché au genou en raison de ce plateau qui a rompu, mal vissé ou qui s'est cassé sous la pression,
00:51:34 sous l'effet du démarrage, quoi qu'il en soit, il a pu terminer avec un temps de 4'47 de retard sans que sa participation sur la suite de la compétition
00:51:45 ne soit remise en question, en tout cas par son retard. Maintenant, il reste à être rassuré quant à son état de santé.
00:51:51 Bon, il y en a un qui n'aura pas le meilleur temps, c'est Simon Carr, mais qui va être un petit peu dans le ventre mou de ces bons coureurs qui en ont terminé,
00:52:03 toujours avec ce casque si particulier des IF, casque là aussi où l'on a cherché le meilleur aérodynamisme...
00:52:13 - Ça ne marche pas ! - Pas pour tout le monde, mais là, ce n'est peut-être pas le casque qui est en cause.
00:52:18 Allez, Sébastien Rechenbach qui va s'élancer. En France, on disait Rechenbach quand il courait dans une équipe française,
00:52:26 mais maintenant qu'il court dans une équipe suisse... - On dit ce qu'on veut maintenant ! - Je ne vous reprendrai pas là-dessus.
00:52:35 - Il faut savoir si on prononce à la française ou si pour chaque coureur, on le prononce avec les intonations et les sons émis dans chaque langue.
00:52:47 - On va essayer de bien le dire en français. - Oui, déjà, c'est déjà pas mal !
00:52:50 - Surtout qu'il est originaire du Valais. Nous sommes dans le canton du Valais, dans cette petite pointe nord qui vient jusqu'au lac Léman du Valais.
00:52:59 Il est valaisan, il est de Martigny. Il est venu en voisin sur cette épreuve qu'il affectionne et sur laquelle il sera sûrement vivement encouragé.
00:53:14 - Et dans trois minutes, le départ de Mark Cavendish sur le Tour de Romandie, c'est quand même quelque chose.
00:53:25 Je n'ai pas souvenir d'avoir vu Mark Cavendish beaucoup de fois aligné sur cette course, qui est quand même une course réputée montagneuse.
00:53:31 - Mais il a déjà gagné des prologues. - Oui, mais je ne le vois pas gagner aujourd'hui, moi, personnellement.
00:53:37 - Est-ce que tu penses qu'il n'est pas assez affûté ? - Je pense qu'il va viser l'étape de demain.
00:53:44 - Justement, Pierre ! - Pour se débloquer.
00:53:48 - Non, et s'il fait un bon temps avec les bonnives demain ? - Ouais, je n'y crois pas trop.
00:53:56 - Il s'est tiré par les cheveux, tu crois ? - Non, je pense qu'il va faire ça propre, de manière concentrée, professionnelle.
00:54:04 Mais il ne va pas non plus forcer le talent. Il va vraiment penser à l'étape de demain qui peut lui convenir, parce qu'il n'y a pas un gros plateau de sprinter.
00:54:13 - Marc Cavendish, qui a effectivement disputé déjà 4 fois le Tour de Romandie. Ce sera donc sa 5e participation.
00:54:19 Et ce sera d'ailleurs son 5e prologue. Donc on verra ce qu'il peut nous réserver.
00:54:25 Sa meilleure place, vous l'avez dévoilée, Cyril Guimard, il s'était imposé sur le prologue du Tour de Romandie.
00:54:31 - Ce n'est pas hier, quand même. 2008. - Oui, mais c'était il y a longtemps. C'était Dieu.
00:54:37 - Sa première année pro, non ? - En 2008, Marc Cavendish. Je suis en train de vérifier.
00:54:43 Non, ce n'est pas sa première année pro, quand même. Il n'était d'ailleurs plus chez T-Mobile, équipe du Pro Tour, où il avait débuté l'année précédente.
00:54:54 - Le temps de Nikodem s'est battu. - Vous avez bien fait de m'interrompre. J'étais plongé dans mes recherches sur Marc Cavendish.
00:55:03 Eh oui, Cerny. On est Cerny.
00:55:09 Allez, écoutez, changement en ce qui concerne la hiérarchie de ce prologue du Tour de Romandie avec Joseph Cerny,
00:55:20 qui vient d'obtenir le meilleur temps pour la formation Soudal Quick-Step. Il a fallu du temps.
00:55:27 3,72 secondes de mieux, exactement, sur la ligne d'arrivée. 3 secondes sur ce prologue, alors que Marc Cavendish, on en parlait un petit peu en avance.
00:55:38 - Il est dedans. - Il a l'air d'être déterminé. Il s'est mis en arrière de sa selle pour se donner une bonne impulsion au départ.
00:55:46 Marc Cavendish, qui appartient à cette équipe Astana, qui est un peu en dette de victoire. Il n'y a que 3 victoires pour l'équipe Astana depuis le début de la saison.
00:55:59 Lui, qui depuis le début de sa carrière, en compte plus de 160.
00:56:04 - Ce n'est pas non plus une grosse équipe, l'équipe Astana. - Ce n'est plus du tout l'équipe que ça a été, effectivement, dans un passé récent.
00:56:12 - D'ailleurs, je crois que Dino Kourov s'entraîne pour reprendre la compétition. - Il faudrait mieux encourager ses fistons, puisqu'eux sont assez professionnels maintenant.
00:56:21 Sergio Higuita, attention, c'est un homme à suivre sur le tour de Romandie. Il porte d'ailleurs l'as comme dessart.
00:56:29 Ça nous rappelle que Vlasov s'était imposé l'année dernière, mais Vlasov n'est pas présent. On a laissé l'as comme dessart au coureur colombien Sergio Higuita,
00:56:42 qui l'année dernière avait remporté sur ce tour de Romandie l'étape de Zinal dans le Val d'Anivier. Une étape donc remportée sur cette épreuve avec une arrivée qui était sur...
00:56:55 - Higuita, il est parti pour faire un très bon chrono, il me semble.
00:56:59 - Et là, c'était Jan Sommer alors que Rafa Maïka va en terminer pour la formation UAE. Assez loin, Rafa Maïka, c'est avant tout un grappeur.
00:57:15 - Équipier, surtout, maintenant.
00:57:21 - Et voici au départ Simon Gershke pour l'équipe Cofidis.
00:57:28 - Gershke qui va maintenant monter en puissance. On ne l'a pas beaucoup vu depuis le début de l'année, mais c'est surtout un coureur pour les grands tours.
00:57:46 - C'est le propre des épreuves du World Tour, c'est d'aligner au départ toutes les équipes qui appartiennent à la division mondiale.
00:57:55 - Et depuis le début de la saison, avec l'accession de Arkea Samsic, la France compte donc 4 équipes dans le World Tour.
00:58:03 - Les équipes Cofidis, mais aussi Arkea Samsic, Groupama FDJ et AG2R Citroën.
00:58:11 - Sergio Higuita, donc quand même, finalement, il est assez loin. 25 secondes de concédé pour le coureur colombien sur ce prologue.
00:58:32 - On va retrouver Marc Cavendish sur ce prologue qui est tout plat. Nous sommes au bout vrai. C'est donc au bout du lac Léman que l'on retrouve ces coureurs avec un parcours de seulement 6,8 km.
00:58:52 - Pourquoi Marc Cavendish a remporté au cours de sa longue carrière un prologue ?
00:59:02 - Parce que souvent les sprinteurs sont capables, vous parliez des poursuiteurs, mais les sprinteurs aussi, sur une intensité qui se réduit à quelques minutes, sont capables de sortir un temps sur un prologue.
00:59:13 - Ce qui ne sera pas le cas sur un long contre la montée.
00:59:15 - Marc Cavendish arrivait de la piste où il était un des 2 ou 3 ou 4 meilleurs sur le plan mondial pour les américaines.
00:59:25 - D'ailleurs il a été champion du monde, je ne sais même pas s'il n'a pas été champion olympique, du Madison avec Wiggins.
00:59:34 - Marc Cavendish, bien sûr qu'il a été champion olympique. Je me souviens qu'avec Wiggins il y avait une mésentente. Là on est à 30 secondes plus loin pour Ian Somer.
00:59:44 - Donc il est très loin des meilleurs temps. Possession de Joseph Cerny.
00:59:52 - Cerny, Marc Cavendish, qui est un coureur, effectivement, sprinteur sur la route, mais plutôt poursuiteur sur la piste, dans les disciplines qu'on appelle les disciplines de la poursuite.
01:00:06 - Et non, je me corrige, il n'a jamais obtenu le titre olympique, contrairement à ce que je vous disais il y a quelques instants.
01:00:16 - Ils se sont plantés en Chine là-bas, avec Wiggins.
01:00:20 - Ils étaient fâchés. Ils avaient reproché à Wiggins de ne pas avoir bien préparé cet objectif.
01:00:26 - Oui, parce que Wiggins avait déjà gagné la poursuite par équipe, et je crois que la poursuite individuelle... Parce que j'y étais moi, dans le vélodrome à ce moment-là.
01:00:36 - Et c'est vrai que Cavendish voltigeait et que Wiggins était plutôt en vacances.
01:00:43 - Mais bien sûr, Marc Cavendish reste un coureur qui a été plusieurs fois champion du monde de l'américaine, épreuve d'endurance, mais qui se court à chaque fois avec un coéquipier où l'on se passe des relais.
01:00:58 - Allez, encore 2 kilomètres pour Cavendish. - Il sera loin.
01:01:04 - Il ne sera pas dans les meilleurs temps. - 2 kilomètres à 60 à l'heure, ça fait 2 minutes, donc il est déjà battu.
01:01:12 - Matteo Sobrero qui va s'élancer maintenant. Sobrero qui est le favori, il me semble, de Charles-Antoine Nora pour les pronostics.
01:01:25 - C'est peut-être poisson. - Peut-être pas non plus le meilleur jeu de mots, mais bon, après tout ça est très sublime.
01:01:33 - Il faut commencer par un mauvais pour finir sur un bon. - Commencer par une syllabe.
01:01:38 - Matteo Sobrero qui a eu l'occasion de remporter le titre national du contre-la-montre. C'était non pas l'année dernière, mais l'année précédente.
01:01:48 - L'année dernière, il avait brillé en revanche sur un contre-la-montre lors de son tour national, le Tour d'Italie. Il avait remporté la dernière étape à Véronne.
01:01:59 - Eh bien, voilà peut-être un temps de référence.
01:02:04 - On peut peut-être expliquer pourquoi les coureurs roulent sur cette bande de 20-30 cm. C'est que le goudron est de meilleure qualité.
01:02:12 - En plus, les coureurs ont tendance à ne pas trop regarder très loin devant eux. Donc ils roulent sur cette bande, ils regardent la bande et ils peuvent foncer là-dessus.
01:02:20 - Et également, le rendement est meilleur. Ça veut dire que tout simplement, c'est plus facile, ça va plus vite sur cette portion.
01:02:27 - Allez, Egan Bernal qui s'élance maintenant. Egan Bernal qui a disputé depuis le début de la saison trois courses par étape.
01:02:34 - Ça rentrait sur le tour de San Juan au mois de janvier, au mois de mars le tour de Catalogne et au mois d'avril, début avril, le tour du Pays Basque.
01:02:43 - Toujours en recherche d'une bonne condition. Egan Bernal qui n'a pas été épargné par les pépins de santé.
01:02:50 - Je parle bien sûr de l'accident terrible qu'il avait connu. Lors de l'entraînement, il avait heurté un autocar.
01:03:00 - Mais même plus récemment, on l'a vu à nouveau confronter à des problèmes qui à chaque fois l'obligent à reporter ses ambitions à plus tard.
01:03:09 - Marc Cavendish qui va en terminer. Et comme prévu, il est assez loin des meilleurs.
01:03:13 - C'est Joseph Cerny qui a le meilleur temps. Joseph Cerny de l'équipe Sudal Quickstep. Je vous propose d'écouter sa réaction au micro de Charles-Antoine Nora.
01:03:22 - Joseph, first time for the moment. It's a nice improvement for such a short TT.
01:03:30 - Ça montre une belle performance contre un amont de six cours.
01:03:34 - Oui, écoutez, j'ai pris un bon départ. J'ai réussi à maintenir la cadence jusqu'au bout.
01:03:44 - Je suis un peu surpris finalement par ce résultat que j'ai à la fin.
01:03:53 - You are surprised but happy ?
01:03:56 - Oui, of course. It was quite a nice experience, nice prologue.
01:04:02 - So if I will be in the top 3, top 5, I will be so happy.
01:04:07 - You may think 6 km is not so hard but actually it's the opposite.
01:04:12 - Yes, it's such a short distance but really from the start to the beginning it's full gas.
01:04:18 - Yes, you know, here there is no management. We are at full throttle from the beginning to the end. It's quite easy.
01:04:26 - It's easy, it's easy. You just have to be at full gas.
01:04:29 - That's why I'm surprised. He says "easy" but in fact it's quite simple in the reasoning but obviously in the physical it's not easy.
01:04:35 - You know this thought. You start at full gas and you finish at sprint.
01:04:39 - Accelerate at the middle too.
01:04:44 - Yes, what he means is that there is no tactics, no technique.
01:04:49 - You have to be a brute, lower your head, push the elbows and push as hard as possible with the best cadence to go as fast as possible.
01:04:57 - So for the moment on the road, you see, there is still beautiful world with Egan Bernal here in the picture.
01:05:05 - Egan Bernal, we will see what he is able to do.
01:05:08 - It's not bad.
01:05:09 - Simon Gueschke will finish.
01:05:10 - It's not bad. I had times 2'46" whereas he had 10 seconds ahead.
01:05:16 - But that doesn't mean that on the points I made, it was on the best races.
01:05:21 - Gueschke, we will have the opportunity to find him during this week maybe on more advantageous terrain than those he...
01:05:32 - Hey, Thibaut Piedot !
01:05:33 - Well, there you go ! You can see the best riders who are starting or the headliners.
01:05:39 - On the chrono, Thibaut Piedot, we didn't forget that he was champion of France.
01:05:42 - Now, to see him compete with the best time, we will dare to hope for it.
01:05:47 - We will see anyway. Once again, a prologue Pierre-Roland, as short as it is, this time against the clock, denotes anyway the current condition of the rider.
01:05:59 - If a rider is in good shape, it's enough to see him on a prologue.
01:06:04 - It's a bit unfair to judge him, but he will feel it. During the 7 minutes, there is no moment when it's pleasant, except when it's over.
01:06:15 - Especially on days as long as this. But Thibaut, for him, it's a bit short, a bit flat. I think the second chrono will be much better for him.
01:06:26 - Yes, and he won in 2016 a race against the clock on this Tour de Romandie.
01:06:31 - A very hard race against the clock. To have competed it, it was about 30 km, with long ascents and beautiful descents.
01:06:38 - At the time, he had just a brand new bike and the whole team was really propelled in the high ranking on the race against the clock.
01:06:47 - And you, how much did you finish on this chrono ?
01:06:50 - I didn't finish very far, around the 40th. In my team, there was a work on the uphill races, because normally I would have finished more in the "etc, etc".
01:07:06 - So 40th, for me, it was a small performance.
01:07:09 - In conclusion, it's the bike that makes the race.
01:07:13 - I know him a bit, Mr. Leclerc.
01:07:18 - This bike is extraordinary.
01:07:22 - It's going to be Cyril Guimard's running gag during the six days of this Tour de Romandie.
01:07:27 - To answer a question you asked a few minutes ago to Pierre, concerning a race against the clock, we can see the level of performance, the physical condition of a rider.
01:07:42 - At the time, we had a prologue, the first day, because it's called prologue, and we had a race against the clock per team behind.
01:07:51 - Practically, I could do the race against the clock per team by taking the time of all the riders of each team.
01:07:58 - So, what means that in the race against the clock, a few seconds before, and while putting the motivation of each rider.
01:08:08 - Some riders, even if they put the motivation of each rider, they will take 15 or 20 seconds.
01:08:16 - They don't fight for the win, they know it's not possible.
01:08:20 - They don't go with the same will to do the best time.
01:08:26 - There are those of the general ranking who put their best, and there are those who, for the victory, even if in the general ranking, in the mountain, they will explode, they do their best.
01:08:37 - So, you have 30 riders who will do their best, and some also, possibly, to work.
01:08:44 - Thibaut Pinot, who started now, since a little more than 3 minutes, was the 20th last rider to start.
01:08:50 - I'm clear by saying that, he's behind him, so 19 riders to go.
01:08:55 - Joseph Cerny has the best time, Sobrero won't do better, and even relatively...
01:09:01 - 3rd time.
01:09:02 - ...clearly beaten by Cerny, Sobrero, we saw him a little higher, because Cerny admits it himself, he doesn't think he can win this against the watch.
01:09:14 - He sees himself in the top 5. On paper, he's right, compared to the riders who have to start, and who we will see now in action,
01:09:24 - Or it's false modesty, or it's modesty, simply.
01:09:28 - He doesn't have a clear analysis, he just finished, he doesn't realize the performance he just achieved,
01:09:35 - After, we have to start to look at the riders who are still to come, and there are some great machines,
01:09:42 - There's Eiter, Fos, Vauclin, Luchenko, he can give us a stratospheric watch, we never know with Luchenko, so some riders are going very fast.
01:09:55 - There's Jungels too.
01:09:56 - And Bernal, who's coming, who's going to do, probably, 7.50.
01:10:00 - We're going to look for him, compared to the other favorites, of this final ranking, expected Sunday, at the end of the week.
01:10:11 - He's losing today, 25 seconds, compared to the current leader, Egan Bernal, 7.51, so, after his 6 km of race.
01:10:21 - I think it's not bad, considering the circumstances we know.
01:10:26 - In the riders to come, there's also Michael Bjerg, Duae, Magnus Kornilsen, Rémi Cavagna, so there are still customers on this last part of the riders.
01:10:38 - We're following Ginnomadère, so who's his favorite friend, Ginnomadère, nobody chose him.
01:10:48 - Pierre Carre, for the general.
01:10:49 - Pierre Carre, yes, for the general ranking, so there too, just like Egan Bernal, a rider to follow, in the perspective of this week of races, in its entirety.
01:11:00 - Not even in it.
01:11:01 - Ginnomadère, who was present on the Flesch-Wallen, but quite far, who didn't race Liege, and who's going to lose 21 seconds at the finish.
01:11:10 - Since the beginning of the year, we've seen him on Paris-Nice, where he took 5th place, behind Pogacar, Godu, Wingergaard and Simon Nietz.
01:11:20 - For the moment, it's Juan Ayuso who's the best of the favorites in the temporary rankings at the end of this prologue, but we're going to be patient, because there's still Thibaut Pinot, who we see here in action.
01:11:37 - We're also waiting for riders like Michael Woods, like Alexey Lutsenko, you said it, Kevin Vauclin, Yonizaki Irei for Cofidis, also Simon Nietz for the Jaiko formation, and Etana Hitter for the Ineos team.
01:11:54 - Yes, Cavania and Tobias Voss, Bjerg, it's only the last three, who are simply at risk of coming on the podium.
01:12:04 - I remind you that at the end of this stage, since there are 20 riders left, we'll have time to debrief with Claire Brécoigne, and the show will be over.
01:12:24 - The match will be at 5pm, then Greg's team will be around his guests, and at 8pm, the basketball with the Euroleague quarterfinals.
01:12:35 - Match 1 will be Monaco-Maccabi-Tel Aviv, to get a place in the Final Four, 26 years after Las Velles.
01:12:45 - Don't forget, 22h15, the evening team. And tomorrow, at 8.55pm, the semi-final of the Italian Cup, the Italian derby, Inter Milan-Juventus-Turin.
01:13:03 - With the arrival of Thibaut Pinot.
01:13:06 - Thibaut Pinot, who will lose a little more than 25 seconds on the finish line.
01:13:14 - 26.94 seconds, so 27 seconds given by Thibaut Pinot on the finish line.
01:13:23 - If we compare the times, it's 15 seconds behind Ayuso on the best of the favorites.
01:13:38 - We have to be careful with Ayuso, he's doing his best, it's not easy to see if he can keep up with the pace in the big climbs.
01:13:51 - Here we have a rider who doesn't have any ambition, unless he had a puncture, but he doesn't seem to be fighting.
01:14:02 - He took a turn in the square, I don't know if we can see it again, but he drew a nice square in the last turn.
01:14:09 - He's finishing with everything on the left, but he's sprinting. He's still hurt.
01:14:16 - He didn't have fun, he's going to ride at 47 or 48 km/h, maybe a little more.
01:14:24 - He's been doing it for more than 8 minutes. - 51 km/h on average.
01:14:29 - First reaction from Thibaut Pinot, microphone from Charles-Antoine Nora.
01:14:33 - Exactly Patrick Thibaut, first reaction after this time trial.
01:14:38 - It's very short, it's going fast. It's a specialist time trial, so I don't know my time, but it's correct.
01:14:48 - 26 seconds from the leader for the moment. - It's a lot, I wasn't expecting better.
01:14:56 - We know you were sick, how do you feel? - It's getting better.
01:15:01 - Today was my first intensity for 10 days, so there was a little apprehension.
01:15:06 - It didn't go too badly. We'll see each other as the week goes on, and especially on Friday and Saturday.
01:15:13 - Thank you Thibaut.
01:15:15 - You just heard the first positive and encouraging reaction from Thibaut Pinot.
01:15:20 - He's not complaining about the result for now, but he doesn't have the elements to compare yet.
01:15:27 - To be able to judge more deeply the delay given to the best among the favorites.
01:15:39 - We think especially of Ayuso.
01:15:42 - We'll talk about the differences between the main favorites.
01:15:47 - Once everyone has finished in this time.
01:15:53 - Michael Woods in action, the Canadian of the Israel First Tech training.
01:15:59 - In less than 2 minutes, it will be the departure of Alexei Lutsenko and Kevin Vauclin for the Arkea-Selzik team.
01:16:12 - And so there are still 10 riders, including Michael Woods.
01:16:17 - And in front of these 10 riders, the young Jan Christen, who is evolving in the Helvetic training.
01:16:28 - Jan Christen is a rider who belongs to the Espoir training.
01:16:36 - He is led by Axel Merckx in the United States.
01:16:43 - And Ethan Vernon, who will be beaten by the same team as Joseph Cerny.
01:16:56 - And who takes the 5th place of the provisional ranking in less than 10 seconds of his teammate.
01:17:03 - Vernon is a good rider in this type of exercise.
01:17:09 - He has already been able to demonstrate it, Ethan Vernon, who is 22 years old.
01:17:16 - Winner of this season, it was during a test of Palman Mayork.
01:17:22 - Alexei Lutsenko for the Astana team.
01:17:28 - And the teammate of Mark Cavendish, the leader of this Astana training on this Tour de Romandie.
01:17:35 - And winner of the Tour de Sicile.
01:17:41 - The Tour de Sicile that you have been able to follow on the channel "L'Equipe".
01:17:47 - Personally, I thought we were going to see another level on Liege-Bastogne-Liege.
01:17:55 - But it's not over yet.
01:17:59 - And the Fletch Wallon, he did not give up, but he was far.
01:18:04 - He followed the Sicile with the Amstel.
01:18:08 - And then he had the counter-blow of the Sicile in a row.
01:18:12 - 5th of the Amstel.
01:18:14 - And here is the young Frenchman, Vauclin.
01:18:16 - So Kevin Vauclin, Cyril Guimard, do you like this rider?
01:18:19 - We saw it on the Tour du Jura that he won brilliantly.
01:18:23 - Kevin Vauclin, under the colors of the Arkea-Semsik training.
01:18:27 - It's the test of greatnature for him in a WorldTour event.
01:18:31 - Yes, absolutely. He has the ability to express himself on this type of course.
01:18:38 - But we know now that he is one of the best Frenchmen, best young Frenchmen, that's for sure.
01:18:46 - He should soon cross a few more levels.
01:18:53 - A good time by Fischer Black.
01:18:56 - Phil Fischer Black, yes.
01:18:58 - Who will be in the top 10?
01:19:00 - No, 11th, just at the door of the top 10.
01:19:02 - But it's a temporary ranking, since behind Fischer Black there are still 13 riders waiting for everyone to be closed this prologue.
01:19:14 - Fischer Black who lost the jersey in the last stage of the Tour de Sicile.
01:19:18 - Bob Jungels, it's your favorite Cyril Guimard that we find here in action.
01:19:25 - The interval is good, otherwise...
01:19:27 - He won't win.
01:19:28 - Wait, it's nothing.
01:19:29 - Yes, look, the stage, the stage. At the turn, they still need about 25 seconds, and there he was already 7 minutes.
01:19:35 - No, 24, 24.
01:19:36 - It depends how you turn. Cavagna, he needs 26.
01:19:40 - Come on, be careful, we are with the last, Yonis Aguirre, that we saw on the roads of Liege-Bressigne.
01:19:48 - He's not going to win.
01:19:49 - No, he's not going to win, indeed. Bob Jungels who...
01:19:53 - Here we go, a favorite, so it's not good for Cyril.
01:19:59 - A general ranking for favorites, for predictions.
01:20:02 - He's one of them.
01:20:04 - Between us...
01:20:06 - It's the chrono, I'm on the street.
01:20:10 - Well, there's only Pierre left, your servant.
01:20:15 - Pierre who voted for the world champion, we'll see right away, we evaluate the huge risk.
01:20:22 - So he's not the world champion, you prologue.
01:20:25 - You prologue, we agree.
01:20:26 - I think that in terms of size, he's going to find a field, his size is going to be perfect for the field he's going to have to do.
01:20:34 - Nice straight line on a dig.
01:20:38 - Here for the moment in this straight line, it's Michael Woods that we find in the picture, double stage winner on the roads of the Tour d'Espagne.
01:20:49 - Winner in France also last year on the road of Occitanie.
01:20:53 - And on the Tour de Romandie, winner two years ago of a stage at Thion 2000.
01:21:00 - He's the winner of this stage that we'll find in the same place this year, it will be Saturday.
01:21:09 - Come on, Yann Christen who now will finish it.
01:21:15 - Yann Christen, I told you, a runner from Hagens Berman and who signed a four-year contract at UAE from next year.
01:21:25 - Oh, it's coming fast there.
01:21:28 - Yes, very fast even.
01:21:30 - Yes, there again he had...
01:21:32 - It's Joel Sutter that we find.
01:21:34 - He's almost 30 seconds late already on the best time.
01:21:37 - The Swiss champion of the time trial.
01:21:41 - And no, he's going to be beaten.
01:21:44 - And he's going to be beaten again.
01:21:46 - Oh, there, for four seconds. It's very tight, at least between the first three.
01:21:50 - And it's especially very tight compared to the second, to the third.
01:21:54 - And it's also very tight compared to the second.
01:21:56 - And it's especially very tight compared to the second of the provisional ranking, Nico Dens,
01:22:02 - since he is 45th behind the German runner.
01:22:08 - But in third place.
01:22:11 - And for now, the one whose time is very good,
01:22:16 - well, it's just...
01:22:21 - the time of Joseph Cerny.
01:22:26 - Magnus Kortnissen warming up.
01:22:28 - Kouram Daieff, very very powerful.
01:22:32 - And he's a sniper, as they say.
01:22:35 - When he's in front, in an escape or in a final to win, he rarely misses.
01:22:40 - Nice little moustache.
01:22:47 - Well, I just realized, I have to admit, I made a mistake, but those who are used to listening to me will not be surprised.
01:23:02 - There is a second page. So wait, there are not many names on the second page of the list of starters.
01:23:08 - But I calculated everything. I thought it was Ethan Haighter who was the last to start.
01:23:13 - No, it's Eutebrooks who will be the last to start.
01:23:16 - He was the youngest of the race.
01:23:19 - There were more than ten left in the race, not at all. There are still a dozen others.
01:23:23 - So it's not more than ten, it's more than twenty.
01:23:26 - It's twenty-something on the time of the result.
01:23:29 - He is twenty years old, the one who will leave in last position.
01:23:33 - Michael Woods, the addition is salty for the overall ranking.
01:23:36 - We know that the countdown is really not his strength.
01:23:39 - 8.13, 47 seconds.
01:23:41 - He's on vacation.
01:23:43 - Two years ago, he was on track to win the Tour de Romandie.
01:23:46 - He finished fifth, he had taken a very salty addition on the countdown.
01:23:52 - He was from first to fifth place.
01:23:55 - A big disappointment, the countdown is really not his strength.
01:23:58 - He is the puncher, the puncher climber of the Israeli team.
01:24:02 - And during this time, Simon Yetz, we saw Adam Yetz, his brother.
01:24:07 - Well, the brother Simon has just started.
01:24:11 - He is the former winner of the Vuelta.
01:24:14 - Double winner of the stages also on the roads of the Tour de France.
01:24:19 - Ethan Haither, the champion of Great Britain of the time trial.
01:24:24 - Who is leaving now.
01:24:26 - And yes, the runners, including the last ones, start from minute to minute.
01:24:30 - So Ethan Haither, well, he's actually a runner you can expect to see a lot of miracles.
01:24:39 - First of all, because on this Tour de Romandie, he's doing pretty well.
01:24:42 - He has already won in the past two stages.
01:24:47 - Ethan Haither, he's a runner we're going to follow from this first day, from this prologue.
01:24:54 - I don't dare do too much because I did my favorite.
01:24:57 - So you're going to think I'm not objective.
01:24:59 - Very clearly, we are on a terrain that will suit him.
01:25:03 - Here, the cadence is perfect, the position is perfect.
01:25:07 - You just have to manage these seven minutes that are going to be long for him.
01:25:13 - But he has a perfect terrain for him.
01:25:16 - Lutsenko will be far from the end of this timeline.
01:25:20 - And he's going to lose time compared to Joseph Cerny, but especially compared to the other favorites of this Tour de Romandie.
01:25:29 - He's behind runners like Thibaut Pinot, like Egan Bernal too.
01:25:34 - I'm going to check that we know he's going to finish pretty far.
01:25:37 - He's better Bernal.
01:25:39 - So it's not good news at all for the leader of the formation.
01:25:44 - He exploded on Liege-Bastogne, it may not be by chance.
01:25:48 - We must also explain that we are on a end of cycle for most of the runners, except for those who are going to start the Giro.
01:25:55 - The runners will start to cut after this race.
01:25:59 - They will go to rest for a few days and then go back to training to prepare for the other stages, like the Tour de Suisse, the Dauphiné and the Tour de France.
01:26:09 - So there, 7.48, 7.50, he lost 25 seconds.
01:26:15 - It's a lot when you have ambitions for the overall ranking.
01:26:20 - I remind you that Ayuso only lost 11 seconds.
01:26:28 - He's a little bit ahead.
01:26:30 - 14 seconds behind the best placed of the favorites.
01:26:33 - He's in Thibaut Pinot's time, one or two seconds better.
01:26:37 - Simon Yates, despite his small size, sometimes he gives us very nice accounts of the watch.
01:26:54 - He can finish at 40 seconds, like he can finish 10 seconds behind the second today.
01:27:02 - His leg is fine for now, he's at more than 100 laps, so it's fine.
01:27:08 - Last year, he won the first race against the watch of the Tour d'Italie, in Budapest.
01:27:21 - Ion Izagire, a little bit behind.
01:27:25 - 34 seconds, 34, 35 seconds.
01:27:29 - It's a lot.
01:27:34 - And Ion Izagire, we can see the difference between a racer who is comfortable on long efforts against the watch,
01:27:43 - Ion Izagire has sometimes obtained very good results in the past,
01:27:47 - and on a prologue where the intensity is much stronger, and on a much shorter time lapse.
01:27:57 - It seems to be going fast for Ethan Haiter.
01:28:01 - The pace is good, the position, everything is done to go fast.
01:28:07 - I would say he looks at the road from time to time, that's not good.
01:28:10 - Keep your head down.
01:28:13 - The sports director's role is to tell him to go fast, keep your head down.
01:28:17 - You look like a coward.
01:28:19 - It's all right, don't worry.
01:28:21 - The most beautiful mustache of the peloton, Magnus Kortnilsen,
01:28:25 - starts in this time with this jersey of the IF Easy Post team.
01:28:32 - It's a team that is making a very good start to the season.
01:28:38 - We'll see what Magnus Kort can do this week.
01:28:44 - Let's remember that he finished second in a time lapse on the Tour of Spain two years ago.
01:28:49 - Kevin Vauclin for a first reaction live.
01:28:51 - Kevin, you told us that this time lapse would be a real test.
01:28:57 - You are almost 25 seconds behind the temporary leader.
01:29:00 - Yeah, it's not crazy.
01:29:02 - It sucks.
01:29:04 - I didn't have a good day.
01:29:06 - It started early.
01:29:08 - I had a little problem here and there.
01:29:10 - I don't remember who was stuck with the train.
01:29:13 - It was the same.
01:29:14 - I finished a minute earlier.
01:29:16 - That's an excuse more than anything else.
01:29:18 - I think I was missing some time lapse practice.
01:29:21 - It's a new mount.
01:29:23 - We had to change the position earlier.
01:29:25 - I don't understand why, but it's not the same as Paris-Nice.
01:29:28 - We're not going to understand the rules all the time.
01:29:32 - It was a lot of little things.
01:29:35 - I was struggling with the bike earlier.
01:29:37 - I think it's time to play.
01:29:39 - I think so psychologically.
01:29:41 - It's very disappointing.
01:29:43 - Is this effort not suitable for you?
01:29:46 - It's a short effort.
01:29:48 - I think I lost some quality as a pursuer.
01:29:51 - With the last few kilometers I did this year.
01:29:54 - Maybe I didn't work a lot.
01:29:57 - We know the stages and the times that come.
01:30:00 - I think longer times are better for me.
01:30:03 - I'm not moving too far ahead.
01:30:06 - We'll see.
01:30:08 - Thank you Kevin.
01:30:10 - It's the second time he's competing this year.
01:30:13 - He competed on the Ales time on the Étoile de Bessèges.
01:30:16 - It's a special time, the time on the coast.
01:30:19 - He says interesting things.
01:30:21 - We changed the position.
01:30:23 - It's not the team that changed the position.
01:30:26 - All the bikes are checked before the time.
01:30:29 - The UCI commissioner said that your bike is not good.
01:30:32 - He said that it was the same position as Paris-Nice.
01:30:35 - Yes.
01:30:37 - The teams and the mechanics will check the bikes
01:30:40 - several hours before the rider starts.
01:30:43 - Sometimes we see differences.
01:30:46 - For the little anecdote,
01:30:49 - the same thing happened to me on the Tour de Robandy.
01:30:52 - We talked about my time trial.
01:30:55 - I was cut from my position.
01:30:58 - It was a disaster.
01:31:01 - We asked him to change everything.
01:31:04 - It's complicated.
01:31:07 - We were mentally unstable.
01:31:10 - He didn't live a dream.
01:31:13 - He didn't live a complicated day.
01:31:16 - He knows that his position is fast.
01:31:19 - If we change everything, it changes everything.
01:31:22 - We'll talk about it later.
01:31:25 - But now, Rémi Cavagna is competing.
01:31:28 - He is a good rider.
01:31:31 - He is a good rider.
01:31:34 - He is a good rider.
01:31:37 - He is a good rider.
01:31:40 - He won the Tour de Fribourg 2 years ago.
01:31:43 - He won the Tour de Fribourg 2 years ago.
01:31:46 - He is a good rider.
01:31:49 - He is a good rider.
01:31:52 - He is a good rider.
01:31:55 - A disappointment for Ineos.
01:31:58 - The result is here.
01:32:01 - No one saw it coming.
01:32:04 - But he is a famous rider.
01:32:07 - He is a famous rider.
01:32:10 - He is a famous rider.
01:32:13 - He is a famous rider.
01:32:16 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:19 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:22 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:25 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:28 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:31 - Pierre Roland is his favorite.
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01:32:40 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:43 - Pierre Roland is his favorite.
01:32:46 - He is a good rider.
01:32:49 ça c'est sûr ! Price-Pettersen alors qu'il est encore relativement loin de la ligne.
01:32:55 Lydie Martinez après l'arrivée de ce coureur qui va pas tarder à arriver dans moins d'une minute.
01:33:01 Dans un peu plus d'une minute. 12 secondes. C'est l'effort, l'effort total.
01:33:08 Voilà là maintenant on est avec les dix derniers en compétition.
01:33:11 Johan Price étant le dixième avant la fin alors que dans l'ère de départ et bien c'est l'avant dernier qui s'élance maintenant.
01:33:19 Mikkel Bjerg, le danois de la formation UAE.
01:33:25 Bjerg qui est un coureur qui a eu l'occasion d'être champion du monde à trois reprises dans cet exercice du contre la montre.
01:33:32 C'était dans la catégorie espoir. Je crois d'ailleurs que depuis la catégorie espoir existe que c'est le seul coureur à avoir été
01:33:40 trois ans de rang 2017, 2018 et 2019 champion du monde.
01:33:44 Ça veut dire qu'en espoir 1 il était déjà champion du monde de cette discipline.
01:33:50 Depuis on l'a vu monter sur le podium du chrono des nations.
01:33:57 C'est un coureur qui ne gagne pas de course depuis qu'il est passé professionnel y compris dans les contre la montre mais qui est quand même toujours là.
01:34:06 Il a un travail pour ses leaders impressionnant. Il en prend des bouts de roi.
01:34:11 Il est infatigable, inusable, inoxydable. Il y a plein d'adjectifs mais en tout cas il a un travail notamment pour Poker Guard.
01:34:18 La petite merveille allemande qui va partir.
01:34:22 Allez on va retrouver effectivement maintenant le dernier. Il est belge, il n'est pas allemand.
01:34:27 C'est presque les mêmes couleurs. Alors après on va voir quel est son état de forme parce que sur ce qu'il nous a montré ces derniers temps,
01:34:39 il n'était pas au meilleur de sa forme. Heuttebrockx on l'a vu notamment sur le tour des Alpes.
01:34:47 Il l'avait abandonné donc il y avait peut-être une bonne raison.
01:34:52 C'est pour ça que j'ai cette idée en tête mais c'est vrai qu'auparavant il avait fait top 10 sur le tour de Catalogne et top 10 également sur le tour de Man en tout début d'année.
01:35:04 Donc on va dire que le tour des Alpes c'était un accident, on n'avait pas toutes les infos et que peut-être il va nous démontrer qu'il reste sur un standard quand même très élevé ce coureur qui est âgé de 20 ans.
01:35:17 C'est assez amusant qu'on le retrouve chez Bora alors que compte tenu du nombre d'équipes belges, ça n'a pas fait l'affaire.
01:35:28 Je pense que la concurrence est Venepool qui joue aussi.
01:35:33 Donc Magnus Korn-Nielsen ce sera derrière, il ne pourra pas gagner ce prologue.
01:35:41 Il sera en plus de 40.
01:35:44 Le Danois le plus populaire sur les premières étapes du Tour de France l'an dernier.
01:35:52 Oui, attaquant, valeureux, avec beaucoup de panache, Magnus Korn-Nielsen dont le tour s'est lancé de son pays, le Danemark.
01:36:02 Il passe la ligne avec 18 secondes de retard. Il est parmi les 30 meilleurs coureurs de ce chrono.
01:36:11 Encore, parce que sur ceux qui vont arriver maintenant, je pense qu'il va être sorti du top 30.
01:36:20 C'est un coureur complet. Qui est capable de réaliser des races dans l'école ?
01:36:25 Le TGV de Clermont-Ferrand.
01:36:32 Rémi Cavagna, on va voir, ça va nous donner une indication sur son état de forme.
01:36:41 Je vous disais qu'il avait remporté il y a deux ans le chrono du Tour de Rwanda.
01:36:46 Alors pas le prologue, mais un contre la montre qui faisait 16 km à Fribourg.
01:36:52 A son palmarès, on a également une victoire dans un autre chrono en World Tour.
01:37:01 C'était sur le Tour de Pologne la même année.
01:37:04 Et quelques accessites. Une place de deuxième sur le dernier chrono du Giro il y a deux ans.
01:37:10 Et l'année dernière, une troisième place sur le contre la montre d'Alicante lors de la Vuelta.
01:37:16 Remporté par Remco Evenepoel.
01:37:18 Allez, revenez sur Rémi avec les caméras, parce que je pense qu'il est dans le coup.
01:37:22 Cyril, je crois qu'il regrette d'avoir choisi Bob Jungels plutôt que Rémi Cavagna.
01:37:31 Il y a des jours où on se rate.
01:37:34 Il y a un regard.
01:37:36 Belle cadence.
01:37:38 Et on voit la montagne derrière. C'est là que les coureurs vont se régaler dans quelques jours.
01:37:47 Et nous aussi.
01:37:48 A commenter.
01:37:50 Je ne suis pas sûr qu'ils regardent.
01:37:52 Donc Cavagna, ils ne veulent pas nous le montrer.
01:38:00 On va le voir un petit peu plus tard.
01:38:03 Le voici.
01:38:06 6'44.
01:38:07 Rémi Cavagna qui a fait cette saison
01:38:16 Déjà un excellent résultat sur la semaine Copibartali puisqu'il y a remporté le contre la montre.
01:38:21 C'est jouable.
01:38:23 Il est dans le temps.
01:38:25 On a dû lui dire très certainement que c'était au sprint de la fin pour aller chercher peut-être la meilleure performance.
01:38:32 Celle de son coéquipier Joseph Cerny.
01:38:35 Allez, allez, allez, c'est bon.
01:38:39 Est-ce qu'il va faire mieux ?
01:38:41 Rémi Cavagna qui va passer la ligne dans quelques instants.
01:38:44 Je ne suis pas sûr que ce soit bon.
01:38:46 Cyril, non, il est derrière.
01:38:47 Il est battu.
01:38:48 Il est battu pour moins d'une seconde.
01:38:50 Oh là là, il en a eu des accessites au cours de sa carrière dans l'exercice du chrono.
01:38:56 Là, la décession sera peut-être moins importante.
01:38:58 Là, ce n'est pas la première fois qu'il se fait battre de une ou deux secondes.
01:39:00 Oui, c'est vrai, effectivement.
01:39:01 Mais bon, que voulez-vous ?
01:39:03 Je pense qu'il était parfaitement renseigné.
01:39:05 De toute façon, virage, tout le monde sait qu'après le virage, grosso modo, il y a 25 secondes pour aller jusqu'à la ligne.
01:39:10 25, 26.
01:39:11 On ne lui donne pas le chrono dans le virage.
01:39:14 Vous êtes sûr ?
01:39:15 On ne va pas perturber un coureur en plein virage.
01:39:18 Non, pas dans le virage, mais on lui dit qu'il est dans les temps pour aller chercher le meilleur temps.
01:39:21 Bien sûr, bien sûr.
01:39:22 Tobias Fosse, ça va être…
01:39:24 Ils ont tous les points de passage.
01:39:26 Ça va être derrière, mais tout juste.
01:39:28 Voilà, il devrait être derrière, normalement.
01:39:31 Le champion du monde va être battu.
01:39:34 Est-ce que ça va être confirmé ?
01:39:37 Là aussi, ça va être de toute façon quand même assez serré.
01:39:41 Voilà, effectivement, Tobias Fosse qui se présente devant la ligne.
01:39:46 Ça va être aussi serré, oh là là !
01:39:47 Oh, 29 centièmes de plus.
01:39:50 Incroyable !
01:39:51 3 coureurs !
01:39:52 3 coureurs dans la même seconde, les 3 premiers de ce chrono, de ce prologue.
01:39:57 Quand on vous disait que ça se jouait parfois sur ce tour de Romandie dans la seconde,
01:40:02 eh bien, on en a eu l'illustration.
01:40:04 Mais attention, ce n'est pas terminé.
01:40:05 Il reste encore 2 coureurs qui vont franchir dans les minutes qui viennent la ligne d'arrivée.
01:40:10 Le Tannoy de l'équipe UAE, Michael Bjerg, et le Belge, Eutebrock.
01:40:16 On va quand même être prudent, même si là, on a mis la barre très haut.
01:40:19 Enfin, on a mis la barre très haut.
01:40:20 On a eu un match de très haut volet entre ces 3-là.
01:40:23 Ces 3 qui se disputent les places sur le podium.
01:40:27 Premier pour l'instant, Joseph Cerny en 7'25.
01:40:31 Deuxième, Tobias Voss à 29'00.
01:40:34 Troisième, Rémi Cavagna à 97'00.
01:40:37 Derrière, c'est presque une éternité.
01:40:39 Nico Denz, imaginez, t'as pratiquement 4 secondes.
01:40:41 Pierre qui va être à 5-6 secondes du premier.
01:40:45 Très bon chrono pour le cours de l'UAE.
01:40:48 Oui, Pierre qui va venir lui aussi à prendre place dans les premières positions, dans le top 10.
01:40:55 Voilà, 8 secondes de concédé.
01:40:59 Et Joseph Cerny qui s'imaginait top 3, top 5, pour l'instant, il est toujours leader.
01:41:05 Il est toujours top 3.
01:41:07 Oui, c'est vrai.
01:41:09 Eutebrock qui…
01:41:11 Oh là là, c'est pas bien posé, ça.
01:41:13 Oui, là, lui, il y a une prise au vent.
01:41:15 Il est loin.
01:41:17 Bon, il a un grand gabarit.
01:41:18 Il est loin, il a la flamme rouge.
01:41:20 Il est déjà en 7'00.
01:41:21 Il va être loin, donc on peut déjà dire que Cerny a remporté ce prologue.
01:41:25 Il faudrait dire à la Bora quand même qu'un contre-la-montre, c'est pas du VTT.
01:41:29 C'est un peu dur de dire ça.
01:41:31 Non, non, c'est un contre-la-montre, tu dois être allongé.
01:41:34 Au moins sur ton vélo, tu as tes deux points d'appui avec les deux bras.
01:41:38 C'est normal qu'il soit aussi loin.
01:41:41 Et Joseph Cerny qui va donc aller chercher un succès.
01:41:45 C'est pas le premier qu'il remporte dans un contre-la-montre.
01:41:49 Mais c'est quand même rare en WorldTour, même s'il avait obtenu la victoire à Asti l'année du confinement sur le Giro.
01:42:01 Dans le dernier contre-la-montre de ce premier Grand Tour de la saison.
01:42:06 Allez, Ultebrooks qui passe la ligne.
01:42:12 Vous voyez qu'il ne rentre pas dans le vent.
01:42:14 Il est à 36 secondes. Il n'est pas considéré comme un spécialiste du chrono.
01:42:20 Je peux vous le dire maintenant.
01:42:22 Il n'y avait pas beaucoup de suspense.
01:42:24 Le suspense, on l'a surtout vécu avec Tobias Foss et Rémi Cavagna qui sont venus flirter avec la meilleure marque.
01:42:31 Celle de Joseph Cerny.
01:42:33 Finalement, qui s'impose et qui va prendre le premier maillot de leader de ce Tour de Romandie.
01:42:40 On est sur les bords du lac Léman.
01:42:42 On est au bouvret avec un contre-la-montre qui nous aura fait vibrer parmi les derniers coureurs à cette relancée.
01:42:50 On voit que l'équipe Sudal Quick-Step place deux hommes dans les trois premiers.
01:43:00 Obtient la victoire avec Joseph Cerny.
01:43:02 Mais qui a dit que cette équipe Sudal Quick-Step était un peu dans la difficulté sur les grandes épreuves.
01:43:07 Le Tour de Romandie est une épreuve du World Tour et c'est un succès supplémentaire remporté par les coureurs de Patrick Lefebvre.
01:43:16 Au moment où on a vu sur Liège-Pasteur-Liège cette catégorie de coureurs de course par étapes.
01:43:24 Et notamment le plus emblématique d'entre eux, Remco Evenepoel, s'imposer sur la doyenne des classiques.
01:43:29 Tout va bien, en tout cas cette semaine en ce qui concerne l'équipe Sudal Quick-Step.
01:43:36 Oui Patrick, on est sur le plateau de Savas-Frotter, on a des choses à se dire.
01:43:40 On se redira aussi un des choses demain à 14h45.
01:43:42 On a vécu un final incroyable, final épique.
01:43:47 Avec Rémi Cavania, on y a cru, qui termine quand même troisième sur le podium.
01:43:51 L'ancien champion de France et la victoire de Joseph Cerny.
01:43:54 Cerny qui a été trois fois champion de République tchèque de la discipline.
01:43:58 Donc on n'est pas non plus sur une totale surprise, même s'il n'avait pas du tout été cité.
01:44:03 Il faut le dire par nos spécialistes tout à l'heure.
01:44:06 On va aller écouter peut-être déjà celui qui a terminé deuxième, le champion du monde de la discipline.
01:44:12 On a cru un temps aussi qu'il arriverait peut-être à aller embêter Joseph Cerny.
01:44:17 Il s'agit donc bien sûr de Tobias Foss.
01:44:19 Tobias, raconte-nous comment ça s'est passé ?
01:44:26 C'était vraiment très serré.
01:44:29 J'ai eu la meilleure semaine de la semaine dernière. J'ai eu des problèmes dans le ventre.
01:44:35 C'était un bon ouverture pour le jeu. J'ai trouvé que j'avais un bon coaching de la voiture.
01:44:42 Je sais que je peux toujours compéter là-haut.
01:44:45 Ça me donne de la motivation. Malheureusement, Haud n'a pas eu de bonnes chances.
01:44:50 Je savais qu'il y avait une bonne représentation dans cet exercice. Je voulais absolument rivaliser.
01:44:55 Ce n'est pas agréable de perdre quand la marche est si étroite.
01:45:02 Mais je pense que ça ne part pas trop mal. J'espère même un peu mieux cette semaine.
01:45:09 Il faut que je m'améliore. Il faut que je m'améliore ma condition en vue du Giro, surtout après avoir été malade.
01:45:20 C'est ça que j'attends de cette compétition.
01:45:25 Mais en tout cas, on a beaucoup d'attentes au-delà de ce Contre la Monde sur cette semaine.
01:45:35 Et Tobias Foss qui était au micro de nos envoyés spéciaux.
01:45:39 Deuxième aujourd'hui, le champion du monde, la victoire de Joseph Cerny.
01:45:43 Qu'est-ce qu'on retient ? Les deux pierres, les pierres au carré.
01:45:47 Qu'est-ce qu'on retient là ? Parce qu'on a vécu un final assez incroyable.
01:45:51 Trois coureurs en une seconde.
01:45:53 Que ça ne se joue à rien. Que ça se joue à des détails, à un virage, à peut-être baisser la tête un tout petit peu.
01:45:59 C'est moins d'une seconde. Je pense que Tobias Foss va les trouver. Les 0,33 centièmes, il va les trouver.
01:46:05 C'est ça un prologue. C'est le suspense d'avoir laissé partir les meilleurs à la fin.
01:46:10 Pour nous, c'est génial.
01:46:12 Pierre, qu'est-ce que vous retenez là ?
01:46:14 Que Foss se fasse dominer, c'est embêtant parce qu'il était champion du monde en titre, régnant comme on dit chez les Anglais.
01:46:21 Mais il l'est toujours.
01:46:23 Oui, il l'est toujours, à priori. Mais en fait, il s'est fait battre aujourd'hui par quelqu'un qu'on n'attendait pas.
01:46:29 Peut-être que la discipline aussi aujourd'hui n'a pas de gros coureurs très identifiés, très dominateurs comme on a pu le connaître par le passé.
01:46:39 Avec un Suisse qui s'appelait Cancelara notamment.
01:46:42 Oui, avec Juan Neniz quand il était champion du monde, comme Dumoulin également.
01:46:46 Tony Martin.
01:46:47 Ces coureurs-là ne sont plus là parce que les chronos sont aussi gagnés par des coureurs de course à étapes qui sont aussi des coureurs de classique,
01:46:52 comme Pogacar par exemple ou Evenepoel.
01:46:54 Ça montre que quand les très très gros ne sont pas là, derrière, la course reste relativement ouverte.
01:47:00 Déception pour Tobias Foss qui, en plus, dit-on, serait en partance de l'équipe Jumbo-Visma, à la recherche aussi peut-être d'un capitana dans une nouvelle équipe.
01:47:09 Cyril, qu'est-ce que vous retenez en 30 secondes, vous, de ce prologue ?
01:47:12 La première chose que je retiens, c'est que Cavania reste très performant.
01:47:17 Malheureusement, il lui manque souvent une demi-seconde, une seconde.
01:47:22 Il a quand même quelques places de deuxième ou troisième pour seulement quelques secondes.
01:47:26 Parfois moins.
01:47:27 Comment ?
01:47:28 Parfois moins.
01:47:29 Parfois moins.
01:47:30 Je pense qu'il y a des petites choses à régler.
01:47:34 On sait que malheureusement, ce n'est pas un grand vireur, ne serait-ce que les deux virages qu'il y a là, vraisemblablement, il y a la seconde.
01:47:42 On va refaire le classement, justement, de cette course avec vous, Patrick.
01:47:46 On va le revoir à nouveau, histoire de tous donner en termes de cartes pour bien prendre l'émission demain à 14h45.
01:47:52 Oui, et puis on va essayer de… On a beaucoup de temps, pas beaucoup ?
01:47:55 Il va falloir aussi parler un petit peu des favoris et des écarts entre les principaux favoris.
01:48:00 Pendant qu'on voit le classement de l'étape, je vous signale quand même que dans ce top 10, on retrouve bien sûr Rémi Cavania, le Français de la même équipe que Joseph Cerny, l'équipe Soudal Quick-Step.
01:48:10 Mais dans ce top 10 également, nous allons retrouver… Non, il n'est pas dans le top 10, il est derrière.
01:48:18 Juan Ayuso, il y a eu tellement de temps amélioré dans le final.
01:48:21 Ayuso, le mieux placé des favoris. On est d'accord avec Joel Suter, peut-être, attention, qui est là aussi.
01:48:30 Donc voilà, en ce qui concerne les principaux favoris.
01:48:33 Et puis derrière, effectivement, Ayuso, on va retrouver des coureurs français.
01:48:39 Romain Bardet, qui est peut-être côté français, sûrement même celui qui est le mieux placé.
01:48:43 A cinq secondes seulement d'Ayuso.
01:48:45 C'est vrai. En tout cas, il y a aussi Rémi Cavania qui est placé pour sa presse prologue, troisième pour l'instant pour les Français.
01:48:52 On va accueillir l'autre préféré du plateau. L'autre préféré du plateau.
01:48:57 Je n'aurais jamais été avec deux autres dans la même seconde. Je leur aurais mis au moins une seconde et demie de plus.
01:49:02 Quel final !
01:49:03 Bonjour messieurs, dames. Bonjour. Bonjour.
01:49:06 Franchement, c'était chaud. C'était chaud.
01:49:08 Ils braillaient à la rédac. Ah oui ?
01:49:10 Moi, j'avais Patrick à côté, je suis à côté. Les commentaires quand c'est "all", comme ça, je l'aime bien.
01:49:13 Et vous aussi, on vous entend quand vous vous demandez comment on va.
01:49:15 On parle beaucoup. On parle très fort. Mais bon, c'est l'énergie, c'est la folie.
01:49:19 Ça va très bien et vous ?
01:49:20 On va parler de Lyon, parce que le texteur veut tout changer. Avec Olas ou pas Olas ?
01:49:24 Qu'est-ce qu'on fait de Jean-Michel Olas ? Le PSG qui a plein de retours de prêt.
01:49:28 Alors, qui peut s'imposer ? Trois grands mondes, peut-être un ou deux.
01:49:31 Marseille a tout pris sur Sanchez et puis le baromètre des Bleus.
01:49:34 La petite Lucarne, le marquage de la culotte, des Jeux, du Zap, du LOL.
01:49:38 Voilà. Et puis à 20h10, il y aura du basket.
01:49:41 Le Roli. Le match pour tenter la vive.
01:49:43 Ça va être chaud.
01:49:44 Après vous. Juste après vous.
01:49:45 Et on va jusqu'à 20h pour aller jusqu'à l'avant-match. Ça va être génial.
01:49:48 Et bien, c'est parfait. Et nous, on se retrouve demain à 14h45.
01:49:51 Et on sera ravis de vous avoir à nouveau demain dans la fin de l'extrait de l'extrait.
01:49:55 Je viens de rébrailler dans le casque de Patrick.
01:49:57 Allez, c'est à vous Patrick.
01:50:01 Non, moi c'est à Greg. Ne vous embêtez pas Anne-Sophie. Allez, salut.
01:50:04 Salut.
01:50:06 Sous-titres par Juanfrance
01:50:08 *Musique d'outro*