Retrouvez le replay de la 2e étape du Tour de Sicile du 12/04/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:09 Le tour de Sicile pour la deuxième étape, voilà ce qui vous attend maintenant.
00:00:13 On n'oublie pas également la Flèche Brabantson à 15h15, Benoît Cosnefroy à Warenberg,
00:00:18 Guillermo Deli, ils seront présents notamment, et puis l'équipe de Greg exceptionnellement à 17h45 tout à l'heure après l'arrivée.
00:00:25 On se concentre sur le profil avec vous Nicolas, vous êtes toujours accompagné de Johan Offredo et Cyril Guimard.
00:00:31 Je suis très bien accompagné, qui pour la Vittoria, à Vittoria, 193 km aujourd'hui,
00:00:38 avec un profil pour sprinter sauf sur la première partie, comme vous pouvez le constater, ce sera sur des routes très sinueuses.
00:00:46 Et comme l'a souligné très justement Cyril Guimard, sur les routes siciliennes c'est mal plat,
00:00:52 comme on dit chez les cyclistes, 2100 m de dénivelé positif, avec la dernière partie, les pilotes, les 20 derniers kilomètres,
00:01:01 pour les sprinters où les trains vont pouvoir se mettre en place.
00:01:04 Mais attention, parce que tout à l'heure on aura peut-être Morgane Lamoisson au téléphone, le directeur sportif de l'équipe Tudor,
00:01:12 qui nous a signalé qu'il y avait du vent enregistré sur les derniers kilomètres dans des parties découvertes.
00:01:18 Affaire à suivre sur ces 193 km qui s'annoncent palpitants.
00:01:24 Tommaso Bergagna qui est allé chercher les points tout à l'heure devant Mickaël Belleri.
00:01:33 Mickaël Belleri d'ailleurs c'est l'un des coureurs qui se trouve à l'avant de la course.
00:01:38 Ils sont plusieurs à avoir pris les deux vents et attention à s'être échappé, parce qu'ils sont nombreux.
00:01:44 Et de nombreux coureurs italiens ont pris les deux vents.
00:01:49 C'est une pelle échappée qui comptait tout à l'heure 3 minutes d'avance.
00:01:54 Parmi ces coureurs de tête on retrouve Riccardo Ciccarelli, le coureur de l'équipe Biese Carrera.
00:02:01 Deux coureurs de cette même formation puisqu'on retrouve le Dossar 32, Mickaël Belleri.
00:02:08 Son compatriote est juste là, vous le voyez, et qui se trouvait en dernière position de cette échappée.
00:02:15 On retrouve également à l'avant Giannicola Dinella pour l'équipe d'Amico U.M.Tools.
00:02:21 Tommaso Bergagna qui a fait les points un peu plus tôt, le Dossar 73 pour l'équipe General Store.
00:02:28 Parmi les hommes de tête nous comptons un Colombien, Andres Liber Manchipe, le coureur de l'équipe GW Shimano Sidermec.
00:02:37 Cette formation chère à Gianni Salvio qui a notamment "formé" coureurs comme Egan Bernal.
00:02:48 Et puis parmi les hommes de tête on retrouve également Ben Granger.
00:02:52 L'échappée est composée de Luca Cretti pour l'équipe Colpac.
00:02:56 Gabriel Petrelli pour l'équipe Technips.
00:03:00 Emilia Romagna, je ne sais pas si c'est exactement comme ça qu'on prononce.
00:03:05 Et Charles Planet, un Français qui se trouve à l'avant de la course, le Dossar 195 du team Novo Nordisk.
00:03:12 Charles Planet, justement, le voilà, c'est lui qui vient de prendre son relais appuyé.
00:03:18 On voit que, à l'avant de cette échappée, à l'avant de cette course, les coureurs de tête s'entendent plutôt bien Cyril.
00:03:27 Oui, ça tourne bien, ils ont tous d'ailleurs intérêt, personne n'est placé au classement général.
00:03:32 Donc c'est toujours une possibilité supplémentaire de voir cette échappée arriver au bout.
00:03:39 Le peloton maîtrise quand même bien les écarts, 1 minute 35.
00:03:44 Alors maintenant, à savoir si cette échappée, à quel tempo, à quelle intensité elle roule par rapport au peloton.
00:03:51 Parce qu'en fait, c'est elle qui détermine la vitesse du peloton.
00:03:54 Et surtout pour savoir si dans les derniers kilomètres, ils n'auront pas trop puisé dans leur réserve.
00:03:58 Garder suffisamment justement de réserve pour résister au retour du peloton.
00:04:02 Ce sont des équipes qui n'ont pas de gros trains à part UAE.
00:04:07 Donc il faut faire attention, il y a du vent pour finir.
00:04:11 C'est pas impossible que cette échappée puisse aller loin.
00:04:14 Je m'adresse à l'homme qui aimait prendre ce genre d'échappée.
00:04:18 Un homme qui n'était pas forcément un très bon sprinter, mais quel baroudeur.
00:04:24 Alors du coup, il allait se glisser dans ces échappées initiales.
00:04:29 On l'a vu à plusieurs reprises sur les routes du Tour de France, Johan Offredo.
00:04:32 Est-ce que Johan, l'échappée va au bout aujourd'hui ?
00:04:36 En fait, sur ce Tour de Sicile, il y a 4 étapes.
00:04:39 4 étapes bien distinctes de par le profil.
00:04:42 Hier, on a vu une arrivée pour Kutcher, où Finn Fischer-Black s'est imposé d'une merveilleuse manière.
00:04:47 Aujourd'hui, c'est une étape qui est promise au sprinter sur le papier, effectivement, parce que c'est relativement plat.
00:04:52 Comme l'a dit Cyril, on est en Sicile.
00:04:54 En Sicile, ça monte, ça descend, et il y a ce peloton.
00:04:57 Ce peloton, on voit Marc Kamendic, pour un ennui mécanique.
00:05:00 On est encore loin de l'arrivée, 54,6 km.
00:05:03 Pas de stress, le peloton n'a pas mis en ordre de route.
00:05:07 C'est les formations UAE, la formation Astana et la sélection d'Italie, dont Elia Viviani fait partie.
00:05:14 Forcément, on a en tête d'arriver au sprint.
00:05:17 Ça, c'est les plans.
00:05:19 Dans les faits, on n'est pas beaucoup de coureurs à pouvoir prendre les devants et à pouvoir mener ce peloton-là,
00:05:27 puisqu'on voit qu'il y a dans des formations comme UAE, on n'est que 6 coureurs sur ce genre de course dans la formation Astana.
00:05:35 Effectivement, il y a Marc Kamendic qui fait office d'épouvantail, puisqu'il va pouvoir compter sur notamment Manuele Boirot.
00:05:44 Honnêtement, aujourd'hui, si on veut arriver au sprint sur ce Tour de Sicile,
00:05:49 et si on n'a pas envie d'être venu pour rien et de repartir bredouille, il faut que ça arrive au sprint.
00:05:54 Effectivement, je pense qu'il y a peu de chance pour s'échapper, une 42 d'avance à 53 km de l'arrivée,
00:06:00 sachant, comme le disait Cyril, qu'on ne sait pas pour l'instant si les coureurs de tête se sont employés
00:06:08 ou ont décidé d'en garder pour vraiment dans le final, vu qu'il y a du vent prévu, de pouvoir accélérer.
00:06:13 D'autant plus que c'est la seule occasion. Effectivement, Termini Imerese, demain, sur 150 km, ce sera une arrivée en lacets.
00:06:23 Il y a 10 lacets avant d'arriver au-dessus de Termini Imerese. 1,2 km à 6,3 %, où les sprinters auront sans doute du mal à passer.
00:06:36 Même si je sais que Cyril Guimard n'est pas forcément d'accord avec moi. Mais c'est bien, ça.
00:06:41 On n'est pas là pour être d'accord. Exactement. Comme le disait Voltaire, je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites,
00:06:49 mais je me battrai pour que vous puissiez le dire librement. C'est beau, ça.
00:06:54 C'est loin aussi. Je ne sais plus si c'est exactement Voltaire.
00:06:59 Ou si c'est Cyril Guimard, peut-être qu'il y a pas. C'est peut-être une de vos citations.
00:07:05 J'aurais pu le dire, mais je ne l'ai pas dit. Je vais vérifier.
00:07:09 Oui, il faut noter, pour revenir au débat que nous avions sur la possibilité de réussite de cet échappé,
00:07:15 il y a quand même un indice qui est important, c'est qu'ils sont neuf.
00:07:18 Neuf, s'ils ont gardé beaucoup de gaz. Sur les derniers kilomètres, si chacun compte pas ses coups de pédale,
00:07:25 ce n'est pas toujours évident de boucher le trou.
00:07:28 Allez, 53 kilomètres. Et en ce qui concerne le peloton, nous avons quelques équipes qui vont tenter, pourquoi pas,
00:07:38 d'aller chercher eux aussi une bonne place parmi les meilleurs sprinters.
00:07:45 C'est le cas de l'équipe Sauffeur Savigny. Cette formation qui est venue avec un coureur grec.
00:07:51 Plutôt une bonne petite pointe de vitesse. C'est peut-être la raison pour laquelle on les voit rouler au peloton.
00:07:57 C'est Nikiforos Arvanitou. Les équipes de sprinters, elles, sont pour l'instant dans un second volet.
00:08:08 Avec Mark Cavendish ici, en pleine discussion avec son directeur sportif, avec ses liserés de champions du monde.
00:08:15 Le cav, le coureur de l'île de Man, qui tout à l'heure a été sujet à débat sur le plateau de Savas Frotté,
00:08:22 sur le plateau de Claire Bricogne. Est-ce que le cav est toujours en pleine possession de ses moyens ?
00:08:27 Pierre nous a dit qu'il n'était pas de bonne humeur. Effectivement, Pierre Carré nous a dit qu'il n'était pas de bonne humeur.
00:08:31 Mark Cavendish, il n'a pas l'air de très bonne humeur. Est-ce que c'est un bon signe pour un sprinter ou est-ce que c'est un mauvais signe ? Je ne sais pas.
00:08:37 Je pense que pour Cavendish, il doit plutôt être positif. C'est quelqu'un qui n'aime pas perdre, qui a besoin de victoire,
00:08:47 qui a besoin aussi de prouver un certain nombre de choses et entre autres, pourquoi il est encore coureur cette année.
00:08:53 Donc pour lui, sur des courses à ce niveau-là, tant qu'il vient de terminer un troisième du Grand Prix de l'ESCO avec un magnifique sprint,
00:09:01 je pense qu'aujourd'hui, il va tout faire pour aller à la gagne. Et il a une équipe qui peut l'emmener à une des meilleures équipes pour cela.
00:09:09 Alors là, on a la réponse de ce que nous disait Cyril. On a changé de physionomie en tête de course. On a mis les mains en bas du guidon et les relais se font beaucoup plus appuyés.
00:09:20 Et l'écart est monté. Il est carrément monté déjà à 2 minutes 05 et le temps que l'information parvienne, même si les télés sont présentes dans la plupart des voitures des directeurs sportifs
00:09:29 et que les oreillettes sont aussi présentes, le temps que l'information passe, on va avoir un écart qui va continuer de grandir.
00:09:39 Neuf coureurs en tête, ça peut faire effectivement une bonne opération.
00:09:44 Il va y avoir match ! Il va y avoir du suspect ! Entre le cav ! Entre les sprinters !
00:09:50 Je vais regarder la télé alors !
00:09:52 Il faut rester devant la télévision ! Restez bien avec nous ! On va marquer une courte pause et on se retrouve juste après pour la suite de cette belle aventure sur les routes du Tour de Sicile. A tout de suite !
00:10:02 De retour sur les routes du Tour de Sicile. La deuxième étape aujourd'hui. Plus de 190 km au programme.
00:10:14 C'est une grosse journée de cyclisme qui vous attend puisqu'il y a sept étapes aujourd'hui, promises aux sprinters.
00:10:23 Et il y a, juste après à 15h15, la Flèche Rabanson avec Patrick Chassé que vous retrouverez en compagnie de Christophe Riblon et également de Pierre Roland.
00:10:34 La première des classiques dites "Ardènes" pour lancer la campagne des Ardènes.
00:10:39 Et pour lancer les coureurs du Tour de Sicile sous les meilleurs auspices.
00:10:46 Vous savez qui est-ce qu'ils ont envoyé à l'avant de la course ? Les managers ?
00:10:52 Le manager et l'autre directeur sportif de l'équipe Tudor Pro Cycling.
00:10:56 Ils ont envoyé Morgane Lamoisson en éclaireur un petit peu plus tôt pour aller voir si le vent était assez fort et s'il pouvait y avoir une tentative de bordure.
00:11:07 On va en parler avec lui puisqu'il est avec nous au téléphone.
00:11:10 Morgane Lamoisson, bonjour !
00:11:12 Bonjour !
00:11:14 Alors, c'est bien ça ! On vous a demandé de partir un petit peu à l'avant de la course pour voir si on pouvait jouer un petit peu avec le vent aujourd'hui, Morgane ?
00:11:33 Oui, effectivement. La particularité c'est que la Sicile c'est une île.
00:11:39 Donc on sait que le vent peut se lever rapidement. Les prévisions météo annonçaient plus de vent sur la seconde partie de course.
00:11:48 En ce moment, c'est en train de s'avérer puisque au début il y avait vraiment un vent neutre.
00:11:54 Et puis maintenant, on sent qu'il y a de plus en plus de rappels.
00:11:58 Et sur cette dernière partie, notamment à 25 km de l'arrivée, on a une partie qui est propice pour des bordures ou en tout cas pour autre quelque chose.
00:12:10 Donc l'objectif déjà avant toute chose c'est de regarder un petit peu s'il n'y a pas des problèmes sur la route ou autre.
00:12:17 Et puis la seconde partie, ce sera de confirmer ou non si les conditions sont optimales pour tenter une manœuvre collective.
00:12:23 Et justement, je pense qu'on n'est pas les seuls à faire ça puisqu'il y a d'autres voitures devant moi.
00:12:28 C'est une étape qui est promise aux sprinters aujourd'hui, notamment l'équipe nationale d'Italie qui route depuis le début pour Viviani,
00:12:35 Altana pour Cavendish et puis après il y a encore de bons sprinters avec Bonifacio et autres.
00:12:42 Notre premier objectif c'est de ne pas se faire piéger et pourquoi pas tenter une manœuvre collective en tout cas.
00:12:47 Et alors si sprint il y a, ce sera pour Tom Bolli aujourd'hui ?
00:12:52 Oui, on n'a pas de pur sprinter aujourd'hui sur ce tour de Sicile.
00:12:56 Par contre, on a à cœur de toujours jouer les étapes à 100%.
00:13:02 Tom c'est le plus rapide de notre groupe.
00:13:05 Les années passées, il faisait partie des trains de sprinters.
00:13:08 Donc c'est sûr que ce n'est pas le coureur le plus rapide.
00:13:11 Mais par contre, pour aller chercher un résultat, en tout cas aujourd'hui nous on va miser sur Tom.
00:13:15 Est-ce qu'il y a de la place lorsqu'on est une équipe où on a certes de très bons coureurs,
00:13:21 mais on n'a pas forcément dans son équipe un coureur de la 30 de Marc Cavendish ou d'Elia Viviani ou d'Alvaro Hodge ?
00:13:32 Comment on gère ça quand on est directeur sportif ?
00:13:35 L'ambition première clairement c'est de faire un résultat au classement général.
00:13:41 Et pour ça on a deux ou trois coureurs qui sont encore bien placés.
00:13:46 Ça c'est le premier objectif de notre séjour.
00:13:49 Et le second, ça sera de pouvoir essayer de remporter une épreuve, une étape.
00:13:55 Donc aujourd'hui c'est sûr qu'on n'a pas les meilleures cartes, mais pourquoi pas demain avec une échappée au long cours.
00:14:02 Ou le dernier jour avec Sébastien, Yannis ou Luc.
00:14:07 En tout cas on ne s'interdit rien.
00:14:09 Et puis dans la dynamique, je pense que c'est important quand même de mettre une stratégie,
00:14:13 de désigner un leader, même si on n'a pas le meilleur de la course.
00:14:16 À partir du moment où on est présent sur une course, c'est pour la gagner.
00:14:19 Donc on va, même s'il n'y a qu'un seul pourcent, on va le jouer jusqu'au bout.
00:14:23 Donc avant le sprint, il y aura peut-être des parties exposées au vent.
00:14:29 Donc déjà ça c'est un peu ma mission du jour.
00:14:32 A regarder s'il y a des possibilités, s'il y a des risques.
00:14:35 Et puis après dans un second temps, le briefing a été fait.
00:14:38 Donc on sait qu'on va tout miser pour Tom.
00:14:41 Et pourquoi pas essayer de se placer dans le train des sprinters.
00:14:44 Une dernière question. Je crois que vous avez reconnu l'étape de demain.
00:14:48 Ou en tout cas vous l'avez regardée sur internet.
00:14:53 Est-ce que les sprinters passent cette ascension d'un kilomètre 300 ?
00:14:57 Déjà la particularité de l'étape de demain, c'est que le départ est difficile.
00:15:02 Donc il y a deux scénarios possibles.
00:15:04 Soit ça se fait à la jambe et ça sera une belle échappée avec des coureurs de qualité.
00:15:09 Soit c'est une échappée un peu fleuve, sans leur faire offense, des continentales italiennes.
00:15:16 Clairement, nous notre objectif, ça fait que ça soit une échappée qui parte à la jambe.
00:15:20 Surtout que dès le départ, on a deux petits postes avec 6 et 7% de moyenne.
00:15:26 Au regard de ce qu'on voit depuis hier, je ne pense pas que ça soit un sprinter qui l'emporte demain.
00:15:33 Je peux me tromper.
00:15:35 L'arrivée, un kilomètre 100, il y a une dizaine de virages dans cette piste finale.
00:15:40 Donc j'opterais plutôt pour un profit de puncher.
00:15:44 Et pourquoi pas une échappée qui puisse aller au bout avec des coureurs qui ne sont pas plateaux généraux.
00:15:48 Cyril Guimard avait une question pour vous.
00:15:50 Au niveau du classement général, qui se retrouve véritablement leader ?
00:15:55 Parce qu'il y a l'étape de demain, c'est une chose.
00:15:58 Mais il y a aussi la dernière étape avec l'Etna.
00:16:02 Oui, c'est ça.
00:16:03 En fait, nous, clairement, dès le début, on n'a pas voulu mettre tous les deux dans le même panier.
00:16:07 C'est pour ça qu'on n'a pas désigné Sébastien Le Rechenpart unique leader.
00:16:12 On se permet d'avoir 2 ou 3 quarts pour le dernier jour.
00:16:18 Puisque l'étape reine se joue le dernier jour.
00:16:21 Donc on aimerait encore avoir au moins 2 ou 3 coureurs pour pouvoir essayer de créer une tactique sur cette dernière étape.
00:16:28 On n'a pas le meilleur grimpeur de l'épreuve.
00:16:30 Mais par contre, si on arrive à être en surnombre, ou en tout cas avec des coureurs qui sont encore classeurs général,
00:16:35 pourquoi ne pas tenter une offensive de loin ?
00:16:37 Merci beaucoup Morgane.
00:16:39 Ça ne nous rajeunit pas, les années CAC 41.
00:16:42 Merci à vous.
00:16:43 Très bonne course à vous et on vous souhaite le meilleur pour la suite.
00:16:50 42 km de l'arrivée, l'écart se stabilise aux alentours des 2 minutes maintenant.
00:16:58 Il était redescendu sous les 1 minute 30.
00:17:02 Il y a eu ce petit moment de flottement avec la zone de ravitaillement aussi qui a été passée.
00:17:08 On a vu que pas mal de coureurs sont descendus aux voitures des directeurs sportifs.
00:17:14 Ça joue encore entre l'avant de la course et le peloton.
00:17:20 Et ça devient nerveux.
00:17:21 On a pu voir tout à l'heure sur certaines images, il y a quand même un vent très fort.
00:17:27 Et s'il se renforce encore, la course n'est plus que pas finie.
00:17:32 Mais on sent bien en tête de peloton qu'on ne s'occupe pas trop de l'échapper en ce moment.
00:17:37 On se méfie plutôt entre les différentes équipes de leaders.
00:17:40 Johan, elle a une particularité cette course.
00:17:44 C'est qu'elle réunit des équipes World Tour et des équipes dites aujourd'hui Pro Team et Continental.
00:17:51 C'est un joli mélange, c'est un joli melt-in-pot entre ceux qui apprennent leur métier
00:17:56 parce qu'on a beaucoup de coureurs qui sont d'ailleurs encore juniors ou encore espoirs.
00:18:03 Cyril Guimard avait une statistique à ce sujet.
00:18:06 Il y a 10 coureurs qui sortent de juniors et 21 coureurs qui sont en deuxième année d'espoir.
00:18:16 Et on arrive à 61 coureurs de U23.
00:18:20 Ça fait de belles opportunités pour apprendre son métier de coureur cycliste.
00:18:25 Oui, exactement. Parce que le métier de coureur cycliste, il s'apprend.
00:18:30 Aujourd'hui, sur le Tour de Sicile, il y a beaucoup d'équipes continentales.
00:18:34 On va dire que c'est la troisième division du cyclisme.
00:18:37 C'est des équipes qui ont pour vocation de former des futurs grands coureurs.
00:18:41 Hier, je plaisantais en donnant mon pronostic avec Federico Di Moro.
00:18:46 On a regardé, c'est un coureur que je ne connaissais pas de l'équipe d'Amico, coureur italien.
00:18:51 Il a 18 ans, c'est un jeune coureur. Il va pouvoir sur ce Tour de Sicile apprendre.
00:18:56 Mais apprendre avec des coureurs d'expérience.
00:18:59 On le voit à l'image avec son bandage sur le bras droit, c'est Manuele Boirot.
00:19:05 C'est un homme d'expérience dans cette équipe Astana qui va faire du travail pour son leader, Marc Cavendish.
00:19:10 Il y a des coureurs comme Damiano Caruso qui sont présents.
00:19:13 C'est l'occasion d'apprendre le métier de coureur, mais aussi de pouvoir, pourquoi pas, briller et faire des premiers accessites.
00:19:20 Je me permets, pendant que j'ai la parole, on parlait avec Cyril tout à l'heure du vent.
00:19:26 Il y a du vent, on a vu des éoliennes.
00:19:28 On a tourné sur la droite au moment où vous étiez avec le directeur sportif de la formation, Tudor Morgane Lamoisson.
00:19:35 C'est pour ça qu'il y a eu un peu plus de nervosité.
00:19:38 Le vent va devenir désormais du côté gauche.
00:19:42 On a accéléré dans l'échappée et on a accéléré dans le peloton.
00:19:45 On a vu les coureurs de la formation Bingoles se porter à l'avant puisqu'ils ont Lennart Tuguls très bien placé au classement général.
00:19:53 Et surtout Matteo Malucetti pour une victoire au cible d'État.
00:19:57 Je vais faire juste une petite parenthèse.
00:19:59 Quel superbe village !
00:20:00 C'est vrai.
00:20:01 Quelle vue extraordinaire !
00:20:03 C'est magnifique.
00:20:04 On a presque envie d'aller vivre là-bas.
00:20:06 Ça c'est sûr, ça attire.
00:20:08 Je pense qu'à l'image du Tour de France et des images qui nous sont proposées durant ces trois semaines de périple,
00:20:17 c'est aussi une magnifique carte postale de la Sicile, ce Tour de Sicile,
00:20:22 parce que les paysages sont variés et ça nous permet, au-delà de regarder une course cycliste
00:20:28 et de comprendre les rouages de ce qui se passe dans le vélo,
00:20:32 de regarder des panoramas qui sont quand même exceptionnels.
00:20:36 Et on va en profiter.
00:20:38 Regardez ce qui se passe.
00:20:40 Pendant encore une quarantaine de kilomètres et pendant encore deux étapes et demie.
00:20:44 Qu'est-ce qui se passe ? On discute.
00:20:46 Non, on discute et c'est le maillot vert pistache qu'on voit à l'écran.
00:20:50 C'est le coureur Riccardo Giugarelli.
00:20:55 J'ai du mal à le prononcer.
00:20:57 C'est quoi ce maillot ?
00:20:58 C'est tout simplement le maillot du meilleur grimpeur.
00:21:00 Il avait cinq points hier.
00:21:02 Il y avait un « king of the mountain » et c'est cinq points supplémentaires dans sa besace.
00:21:09 Et il a envie que ça tourne, le coureur porteur du maillot à poids.
00:21:13 Ce n'est pas un maillot à poids, c'est un maillot vert pistache, comme l'appelle l'organisateur.
00:21:17 Et on fait tourner parce qu'on sent que la pression vient de derrière.
00:21:21 On est à 37 kilomètres de l'arrivée et s'il y a un coup de vis à mettre, c'est dans cette dernière heure.
00:21:27 L'équipe Astana, l'équipe Eolo-Kometa qui vient se replacer en tête de peloton.
00:21:34 Cette équipe Eolo-Kometa qui a Vincenzo Albanese.
00:21:37 Et deuxième hier derrière le surprenant Fischer Black qui est venu s'imposer dans une étape où il a surpris un petit peu tout le monde.
00:21:48 Et peut-être ses équipiers, ça aussi ça a été sujet à un sacré débat sur le plateau de Savas Frottey.
00:21:53 Hier a-t-on créé cette cassure délibérément ? A-t-on été surpris ? Personne ne le saura.
00:22:01 En tout cas, Fischer Black...
00:22:03 - Oh si, nous on le sait. Elle est tout à fait improvisée.
00:22:08 - Je suis d'accord avec vous. Vous savez, on est là pour faire du teasing. On est là pour faire rêver.
00:22:16 - Non mais il y a forcément des gens, alors ça ouvre forcément au débat.
00:22:20 Il y a des gens qui vont penser que non, d'autres que oui. Chacun est libre de penser comme il veut.
00:22:24 Quand on regarde l'image, on voit qu'effectivement, Diego Ulissi fait la cassure.
00:22:28 Maschka est un peu en retrait. Il voit que ça va trop vite.
00:22:32 Et Finn Fischer Black... J'ai regardé hier sur une application qui permet de regarder les watts et les temps de référence sur les montées.
00:22:41 Je me suis intéressé à la montée d'un coureur que je suivais.
00:22:46 Et je me suis rendu compte que ça montait très très vite.
00:22:51 Hier, on n'a pas battu le record de la montée de l'arrivée, qui est celui de Vincenzo Di Bali.
00:22:59 Mais en revanche, j'ai regardé les stats de Kobe Gosens.
00:23:01 Alors, ça ne parle peut-être pas au plus grand nombre, mais hier, c'est monté en 5 minutes 08.
00:23:06 5 minutes 08 à 194 puls de moyenne pour Kobe Gosens, qui arrive dans le premier groupe.
00:23:11 Et Finn Fischer Black qui arrive 8 secondes d'avance. Et il monte à 500 watts de moyenne.
00:23:16 Ce qui montre que c'est un effort assez remarquable pour les plus connaisseurs.
00:23:23 Et bien, c'est monté à fond la question.
00:23:26 Oui, 3 minutes à 500 watts, c'est pas mal.
00:23:28 5 minutes 08, Cyril.
00:23:30 À les 8 secondes, ils sont un fort temps d'arrivée.
00:23:32 Ce que je veux dire, c'est qu'on comprend que qui faisait le rythme devant à ce moment-là,
00:23:39 ou une partie de la montée, c'est celui qui va l'emporter, Fischer Black.
00:23:43 Or, quand il est à la barre et qu'il met en route, à mon avis, il est beaucoup plus haut que ça.
00:23:49 Et Mashka et Ulissi, ils ont une petite panne de cuisse et ils laissent partir.
00:23:54 Alors après, ils se regardent, on fait quoi ? On ne bouge plus, c'est parti.
00:23:58 Exactement, et c'est ce qu'a fait cette situation de course.
00:24:02 Ce n'était pas forcément prévu, mais quand on est dans un effort de 5 minutes,
00:24:06 comme celui d'hier, on est dans un effort de tolérance au lactate.
00:24:10 Et les compagnons de Fischer Black, à savoir, certainement, dans un premier temps,
00:24:19 Rafaël Mashka et Diego Ulissi, ont une petite panne de jambe.
00:24:25 Et quand on a son coéquipier qui part, on ne bouge pas l'écart.
00:24:28 Et Caruso aussi.
00:24:31 Ça discute beaucoup et...
00:24:35 Ça attaque même, ce n'est pas bon signe.
00:24:37 Exactement, et on s'attaque même au sein de cette échappée.
00:24:39 Il y a la cabane sulfi.
00:24:41 Quand ça commence comme ça, ce n'est pas très bon.
00:24:46 Ma gueule, pourquoi tout ne passe pas ?
00:24:50 On voit que dans une échappée, ce qui fait la force, c'est la cohésion.
00:24:55 Quand dans un contrôle à monde par équipe, par exemple,
00:24:59 il y a un coureur qui est trop fort, qui est plus fort que les autres,
00:25:02 il met en difficulté les autres coureurs.
00:25:04 Il ne faut pas rouler plus vite, il faut rouler plus longtemps devant
00:25:07 pour pouvoir soulager ses coéquipiers.
00:25:10 Dans une échappée, c'est pareil.
00:25:12 Il faut s'adapter aux plus faibles, peut-être passer des relais légèrement plus courts,
00:25:18 mais en tout cas, rester le maximum ensemble.
00:25:21 Si on est 8 coureurs, on va forcément beaucoup plus loin à l'huître
00:25:24 puisque les relais reviennent moins souvent.
00:25:26 Donc moins souvent dans le vent.
00:25:28 Moins souvent dans le vent et on a une possibilité de forcément d'aller plus loin.
00:25:33 Aujourd'hui, le maillot à poids décide d'accélérer,
00:25:39 pour certainement remotiver ses coéquipiers.
00:25:46 Mais ce n'est pas la bonne stratégie.
00:25:48 On rentre dans la province de Ragusa.
00:25:51 On a quitté la provincia di Catania pour rejoindre maintenant les derniers kilomètres,
00:25:58 les 35 derniers kilomètres de course.
00:26:00 Pas de sprint intermédiaire, pas de meilleur grimpeur,
00:26:03 mais des routes visiblement dégagées.
00:26:06 Si vous n'étiez pas avec nous précédemment,
00:26:08 si vous n'étiez pas avec nous il y a quelques minutes,
00:26:10 lorsqu'on a eu Morgane Lamoisson au téléphone,
00:26:12 il nous a dit que beaucoup de directeurs sportifs ont dépêché
00:26:17 leur deuxième directeur sportif pour aller voir quel était l'état de la route
00:26:23 et s'il y avait une opportunité de créer quelques éventails
00:26:27 pour pourquoi pas créer un coup de bordure, comme on dit chez les cyclistes.
00:26:33 En attendant, le peloton lui est toujours bien groupé.
00:26:38 On a pu remarquer devant le manque de cohésion de l'échappée
00:26:44 qui passe beaucoup de temps à discuter, l'écart est tombé de 30 secondes.
00:26:49 Je me reprends, c'est Michael Bellery, le maillot vert pistache.
00:26:53 Je me suis trompé, c'est bien lui qui avait 5 points hier et qui a...
00:26:58 A égalité de points avec Finn Fischer...
00:27:01 Hier il était à égalité de points et désormais il a 10 points.
00:27:04 5 points d'avance sur Finn Fischer Black.
00:27:06 Merci pour la précision.
00:27:08 Notre échappée qui réussit un petit peu à s'entendre de nouveau
00:27:13 avec toujours cette équipe BSC Carrera qui roule.
00:27:16 C'est tendu, c'est pas franc du collier.
00:27:19 Mais parfois ça fait du bien aussi, une bonne gueulante pour remobiliser les troupes.
00:27:23 Oui, mais c'est par partie là.
00:27:25 Avec Charles Planet qui roule en tête de ce groupe, le français.
00:27:29 Le français originaire des Vosges qui se retrouve à l'avant de la course aujourd'hui.
00:27:35 Peut-être que Pierre, tout à l'heure, s'il s'est échappé, au bout, nous en parlera.
00:27:40 Ah, il va nous en faire trois quarts d'heure.
00:27:43 Oui, quand il est lancé.
00:27:45 Quand il est lancé, c'est difficile de l'arrêter.
00:27:48 Oui, mais c'est tellement agréable de l'écouter.
00:27:51 Et c'est la raison pour laquelle on est à chaque fois très heureux
00:27:55 de l'avoir avec nous en plateau sur le plateau de Savas-Frotté
00:28:00 que vous suivrez juste après.
00:28:02 Juste après la Flèche Brabantson, je vous le rappelle, à partir de 15h15
00:28:06 avec la première des classiques dites Ardennes.
00:28:10 Nous sommes pour l'instant sur les routes du Tour de Sicile.
00:28:13 Cette deuxième étape qui s'annonce prometteuse, qui s'annonce peut-être endiablée.
00:28:18 Les sprinteurs veulent en découdre.
00:28:20 Je vous rappelle que dans ce peloton, on a Marc Cavendish.
00:28:23 On a également Elia Viviani.
00:28:25 On a parmi les autres bons sprinteurs, Niccolo Bonifazio.
00:28:32 C'est sûr.
00:28:33 Et puis dans un second temps, on fera le tour justement des puncher sprinteurs
00:28:39 qui peuvent aussi prétendre à la victoire et déjouer un petit peu les pronostics
00:28:43 juste après une page de publicité.
00:28:46 Et ensuite, on revient sur les routes du Tour de Sicile
00:28:50 pour ensemble regarder dans sa totalité la start list.
00:28:53 De retour sur la chaîne l'équipe, de retour sur cette deuxième étape du Tour de Sicile.
00:29:02 Toujours en compagnie de Johan Offredo et de Cyril Guimard
00:29:05 qui m'ont rejoint en cabine commentateur pour vivre les 30 derniers kilomètres.
00:29:09 Alex Sigarin qui roule au peloton pour l'équipe Bingoal WB.
00:29:13 On prépare le terrain pour un certain Matteo Maluccelli, le coureur italien d'Ossar 44
00:29:19 qui va tenter d'être emmené dans un fauteuil par rapport à l'armada
00:29:26 si je puis m'exprimer ainsi des autres équipes dont certaines équipes qui évoluent dans le World Tour.
00:29:32 Nous avons, je vous le rappelle, Mark Cavendish,
00:29:34 qu'on a vu se replacer en tête de peloton il y a peu.
00:29:38 Nous avons Niccolo Bonifazio.
00:29:41 Nous avons également au départ Ilia Viviani pour la Squadra Azzurra,
00:29:45 cette équipe qui roule depuis de nombreux kilomètres.
00:29:48 Et nous avons également Alvaro Ocho, qui fait son retour
00:29:55 et qui fait partie de cette équipe UAE Team Emirates.
00:29:58 Charles Forcero l'a interviewé au départ de cette deuxième étape.
00:30:03 Je vous propose de l'écouter.
00:30:16 Je suis très heureux. J'espère que la course se passera bien.
00:30:19 Il n'y a pas de pression à avoir, ni moi, ni l'équipe.
00:30:22 Je suis très motivé évidemment pour gagner,
00:30:24 très content de retrouver l'adrénaline d'un sprint et de retrouver de bonnes sensations sur le vélo,
00:30:28 ce qui ne m'était pas arrivé depuis quasiment un an et demi.
00:30:31 C'est une émotion particulière pour vous de revenir à la compétition ?
00:30:39 Oui, bien sûr, la majorité des gens ne me voyaient même pas remarcher.
00:30:45 Être ici avec mes coéquipiers, avec Finn qui est leader,
00:30:48 Diego troisième, pouvoir profiter de la course.
00:30:51 Aujourd'hui que l'équipe me donne l'opportunité de revenir
00:30:53 et me refasse confiance pour le sprint,
00:30:55 je crois que c'est la plus belle victoire de ma vie.
00:30:57 Coureur de Patrick Lefebvre qui malheureusement n'a quasiment,
00:31:07 je crois même pas du tout couru avec cette équipe UAE Team Emirates.
00:31:11 C'est vraiment sa première participation sur une course cycliste avec ce maillot UAE Team Emirates.
00:31:19 Alors la question c'est, malgré le fait qu'il a très très peu de courses dans les jambes,
00:31:24 il a beaucoup beaucoup de sessions d'entraînement,
00:31:27 peut-il aller chercher la victoire aujourd'hui Alvaro ?
00:31:30 Ça me paraît difficile quand on voit avec quelle détermination Viviani et Cavett-Dich
00:31:40 font travailler leur équipe.
00:31:43 17 mois arrêtés sans compétition, c'est quand même très long.
00:31:48 Refaire l'ensemble, retrouver toute sa musculation cardiovasculaire,
00:31:55 les automatismes, retrouver la force, retrouver l'explosivité,
00:32:03 car les sprinters ont besoin d'explosivité.
00:32:05 Il faut peut-être un peu plus de compétition que cela.
00:32:08 Déjà quand vous êtes arrêté 2 ou 3 mois, c'est déjà très long pour revenir à son meilleur niveau.
00:32:14 Donc là il lui faudra un maximum de temps.
00:32:17 Je suis persuadé qu'au niveau des plannings d'entraînement,
00:32:21 il a fait ce qu'il fallait faire, donc il a travaillé toutes ses filières,
00:32:25 il a travaillé toutes ses qualités, mais il y a un moment, c'est la course qui fait la fin de la préparation.
00:32:32 Pour moi ce tour de Sicile pour lui est absolument extraordinaire.
00:32:37 Seulement 4 jours de course, il n'y a pas de très haute montagne.
00:32:40 Le dernier jour, bien sûr il y a l'Etna, et je pense qu'il se fera plaisir de basculer en haut,
00:32:46 parce que cela lui permettra de continuer à travailler et à se préparer.
00:32:51 Je pense qu'il lui faudra 2 ou 3 mois pour revenir à son meilleur niveau.
00:32:55 Le fameux rythme que l'on travaille chez les cyclistes,
00:32:58 Johan Offredo avec toutes ses sessions de derrière scooter,
00:33:01 mais rien ne vaut l'évolution dans un peloton.
00:33:05 Vous savez, les coureurs désormais courent de moins en moins.
00:33:08 On avait l'habitude d'avoir les anciennes générations qui parcouraient plus d'une centaine de jours de course par an.
00:33:14 Je regardais hier sur les statistiques, la plupart des champions courent une quarantaine de jours.
00:33:19 Maintenant, au maximum, ils passent leur temps à s'entraîner.
00:33:23 Mais comme le dit Cyril, on n'a pas les automatismes dans le final.
00:33:27 Pour avoir ce feeling du sprint, cette approche, ce ressenti avec surtout ses coéquipiers,
00:33:33 le train des sprinters qui est mis en place, c'est des automatismes très particuliers.
00:33:39 On a vu sur la vue que nous proposait l'hélicoptère,
00:33:43 l'écart a fondu complètement sur cet échappé, cet échappé qui ne s'entend pas.
00:33:50 Derrière, le peloton a repris une forme plus large.
00:33:53 On occupe désormais tout l'espace de la route.
00:33:56 Pour quelle raison ? C'est tout simplement qu'on a ralenti un peu l'allure
00:33:59 parce qu'à 25 km de l'arrivée et avec simplement un écart qui était descendu à 40 secondes,
00:34:05 on n'a pas envie de revenir tout de suite.
00:34:07 On n'a pas envie de revenir tout de suite, puisque on le disait tout à l'heure,
00:34:09 et vous le disiez Nicolas, il y a beaucoup d'équipes continentales.
00:34:12 Des équipes continentales qui ne sont pas toutes représentées à l'avant
00:34:15 et qui vont certainement vouloir relancer la course,
00:34:17 qui n'ont pas d'intérêt à ce que ça arrive au sprint,
00:34:20 puisqu'ils ne peuvent pas concurrencer un coureur de la trempe de Mark Cavendish ou d'Elia Viviani.
00:34:25 Et pour compléter mon propos, vous parliez des sprinters italiens et des équipes italiennes,
00:34:31 qui en a plein. Il y a les Maluccelli, il y a les Fiorelli, il y a les Colnaghi,
00:34:36 il y a les Lonardi, il y a les Jonathan Respetto.
00:34:39 Ça en fait des "i".
00:34:41 Et il y a même le frère de Viviani, Attilio Viviani, qui est lui-même coureur et lui-même sprinter.
00:34:48 Donc forcément, on a relevé un petit peu l'allure dans ce peloton afin de ne pas rentrer trop tôt.
00:34:53 Et c'est le quit de Vincenzo Albanese,
00:34:55 parce qu'on parlait à l'instant des coureurs qui sont en manque de rythme et d'automatisme.
00:35:02 Lui, il n'avait pas une seule course dans les jambes et hier il termine deuxième.
00:35:06 Oui, mais il ne sort pas d'une petite blessure, mais on est sur le début de saison.
00:35:12 C'est-à-dire que toute la saison dernière et toute la fin de saison,
00:35:15 elle a été la même pour lui que pour les autres coureurs.
00:35:19 Donc il n'a pas eu un arrêt trop long, d'autant que les reprises d'entraînement se sont faites relativement tôt.
00:35:27 Mais quand on parlait, par exemple, tout à l'heure des automatismes,
00:35:30 je suivais avec beaucoup d'attention, comment il s'appelle, notre sprinter d'Arkea.
00:35:39 Hugo Ofstetter ?
00:35:40 Non, zut !
00:35:41 Nasser Bouhanni ?
00:35:42 Nasser Bouhanni. Avec tous les "i", j'étais perdu.
00:35:45 Il n'est pas italien, Nasser.
00:35:47 Il n'est pas italien.
00:35:49 Voilà un coureur qui a été sérieusement blessé l'an dernier, très sérieusement,
00:35:53 et qui avait déjà eu des problèmes auparavant.
00:35:57 Il a repris en début de saison et on s'est rendu compte,
00:36:00 moi personnellement je sais que je lui aurais demandé de faire un certain nombre de courses sans venir dans le final.
00:36:07 Dès la deuxième course, il vient un peu dans le final, hop, il tombe.
00:36:11 Et puis là, récemment, il a encore été victime d'une grave chute
00:36:15 parce qu'il faut retrouver les automatismes,
00:36:19 mais surtout dans le cas de Bouhanni, il faut ne plus avoir peur.
00:36:26 Et tant que vous avez peur, il ne faut pas y aller.
00:36:29 Alors si on vous met de la pression en disant "si, allez, il faut retravailler, il faut revenir, il faut essayer,
00:36:34 bon ça va être tout ce qu'on peut utiliser comme mot pour motiver quelqu'un pour y aller",
00:36:40 moi j'aurais plutôt eu le discours inverse.
00:36:43 "Non, attends, bosse pour l'équipe, si tu te fous aller rouler en tête, il n'y a pas de problème,
00:36:47 mais tant que tu auras peur, tu n'y vas pas.
00:36:50 Le jour où tu n'as pas peur et le jour où tu es à 100%, tu peux y aller dans le sprint.
00:36:54 Si tu es à 90% et que tu as de l'appréhension, tu sais que de toute façon,
00:36:57 il y a un moment ou un autre, tu vas aller par terre."
00:37:00 On vous propose de cette belle ville de Vitoria, et c'est la ville, vous savez de quel sprinter ?
00:37:07 De Danilo Napolitano.
00:37:09 Vous êtes incollable Nicolas, incroyable, effectivement.
00:37:11 Et de Luca Marra, le nageur italien.
00:37:14 En tout cas, dans cet échappé, on a vu que ça discutait beaucoup,
00:37:20 ça s'est certainement un peu trifouillé, et ça a permis à l'échappé de se relancer.
00:37:27 On a mis les mains en bas du guidon, on discute un petit peu,
00:37:30 mais on a compris qu'on va arriver sur des parties, des longues lignes droites,
00:37:34 notamment pas loin de l'aéroport, et des routes qui vont être dégagées,
00:37:40 et on a peur que derrière ça revienne, on a senti forcément un écart qui est arrivé,
00:37:46 regardez les lignes droites dont je vous parlais, très rectilignes,
00:37:49 le poteau va les avoir en point de mire, et ça c'est pas bon signe.
00:37:53 C'est une jolie partie de manivelle pour nos échappés qui ont mis quelques temps supplémentaires
00:37:59 pour essayer de déjouer les pronostics aujourd'hui.
00:38:03 22 km de l'arrivée, on a par exemple Riccardo Ciuccarelli,
00:38:07 très entreprenant depuis le début, vous le voyez là, il est en dernière position,
00:38:10 il a pris de gros relais, l'ex-vainqueur d'étapes sur les routes du Tour d'Italie Espoir,
00:38:15 c'était en 2021, on en a beaucoup des coureurs Espoir qui ont participé au "baby Giro"
00:38:20 comme on l'appelle, qui ont participé au Tour du Val d'Aoste,
00:38:23 et qui viennent apprendre leur métier sur les routes siciliennes,
00:38:26 face à des coureurs comme Marc Cavendish, face à des coureurs comme Niccolo Bonifazio,
00:38:33 ou encore comme Diego Ulissi et Damiano Caruso,
00:38:38 qui joueront le classement général.
00:38:39 Bart Lehmann, le coureur néerlandais, victime au mauvais moment,
00:38:43 à 21 km de l'arrivée d'un problème avec sa machine, obligé de changer de vélo.
00:38:49 - Ciel nous faisait remarquer qu'effectivement il y avait un rond-point,
00:38:52 certains coureurs n'ont pas pris la bonne option en prenant à droite,
00:38:55 il fallait prendre à gauche, c'est pas sans nous rappeler un épisode tragique
00:39:00 sur le Tour de France, avec cette équipe FDJ qui s'était un peu trompée sur un rond-point.
00:39:07 Ça fait partie aussi du métier de coureur, de connaître son livre de course.
00:39:12 - Ça s'excite de plus en plus au sein du peloton,
00:39:15 et est-ce que ça s'excite sur les routes de la Flèche Brabantson, Claire Bricogne ?
00:39:19 - J'ai peur du lancement terrible Nicolas Latouille,
00:39:21 alors je suis plutôt bien accompagnée, tout à l'heure on était beaucoup en plateau,
00:39:25 et maintenant il y a Patrick Chassé qui est avec moi.
00:39:28 Patrick vous allez commenter la Flèche Brabantson juste après la deuxième étape du Tour de Sicile.
00:39:33 Je rappelle que l'année dernière c'est Magnus Schäffel qui s'est imposé
00:39:36 devant Benoît Kosnefroy et Warren Barguil, et que les deux Français sont encore au départ aujourd'hui.
00:39:40 - Exactement, et on va voir.
00:39:42 Alors les Français, on a quand même effectivement Kosnefroy et Barguil,
00:39:46 j'ai pas oublié que l'un de nos consultants a mis Axel Zinglet en favori également, pour Cofidis,
00:39:51 on est plutôt bien équipés.
00:39:53 Pour l'instant en tout cas on n'en est pas là, les coureurs ont fait à peu près 120 km,
00:39:57 ça veut dire qu'il en reste à peu près 80,
00:39:59 oui parce qu'il y a 200 km en total, vous avez bien compté.
00:40:03 Et on a 4 coureurs qui sont échappés, 4 coureurs, l'échappé à Libye en quelque sorte,
00:40:08 avec deux Belges, il s'agit de Johan Meens de l'équipe Bingle Wallonie Bruxelles,
00:40:13 et puis on a Sander de Pestel de l'équipe Flanders Baloise,
00:40:17 accompagné d'un Irlandais Rory Tossund et du Norvégien Tord Gutmannstad.
00:40:23 Voilà, on vous épargnera le palmarès de tout cela.
00:40:27 Tout va bien pour Benoît Costefroy, il a changé de vélo, il est reparti,
00:40:30 pour l'instant l'écart, on l'a laissé quand même plus de 5 minutes d'avance par rapport au peloton,
00:40:34 écart stable pour l'instant.
00:40:36 Donc tout reste à faire, c'est ça qu'on va voir tout à l'heure dans la prise d'antenne,
00:40:40 juste après le Tour de Sicile,
00:40:42 moi j'en profite pour vous préciser que vous ne manquerez rien, ni bien sûr de ce final du Tour de Sicile,
00:40:46 des interviews avec Charlie Forbour-Soreau qui ira à la pêche aux réactions pour le vainqueur notamment du Tour de Sicile,
00:40:52 et également notre envoyé spécial du côté de la Belgique, Charles-Antoine Noura,
00:40:56 qui nous donnera les dernières infos aussi.
00:40:58 Merci Patrick, à tout de suite.
00:41:00 Nicolas, c'est à nouveau à vous, puisqu'en effet, ça s'agit maintenant dans ce final.
00:41:04 Exactement, 43 secondes maintenant d'avance pour nos échappés qui tentent de donner le tout pour le tout maintenant.
00:41:12 Mais quelle partie de manivelle, là aussi dans le peloton,
00:41:16 pour revenir sur les fuyards du jour à moins de 20 km.
00:41:20 Là, clairement, Cyril, Johan, on est en mode préparation du sprint au sein du peloton.
00:41:28 On est sur ces lignes droites caractéristiques, on voit l'aéroport sur la droite, on l'imagine au loin.
00:41:35 Une petite remarque, on ne voit plus les coureurs de la formation Astana,
00:41:40 devant c'est désormais les coureurs de la formation Aeolo et la formation Bingolls,
00:41:44 avec le français Alex Iguerin désormais en deuxième position,
00:41:47 puisque on a Matteo Maluccelli, l'italien de cette formation belge,
00:41:51 qui a une belle pointe de vitesse, qui a des grandes capacités au sprint,
00:41:55 mais les coureurs de la formation Astana ont reculé.
00:41:57 On a vu Marc Cavendish poser sa main sur son plexus,
00:42:01 pourquoi ? Il a demandé à ses coéquipiers certainement de se relever.
00:42:05 Est-ce qu'il n'est pas bien ? Est-ce qu'il est bien ? Est-ce qu'il a décidé de simplement rester au milieu du peloton ?
00:42:10 On n'a pas encore la réponse.
00:42:12 Oui, mais je pense que dans la mesure où il a vu qu'il y avait de la main d'oeuvre qui arrivait,
00:42:16 ses coéquipiers ont beaucoup roulé, peut-être les mettre un petit peu au chaud
00:42:20 pour qu'ils refassent une petite santé, pour être un peu plus performants sur les trois derniers kilomètres.
00:42:28 Non, je pense que sur le plan stratégique, c'est pas mal.
00:42:32 Oui, c'est pas mal, et d'autant plus que c'est vrai qu'on peut bénéficier justement du travail des autres.
00:42:38 Ils ont roulé depuis le début de cette étape, les coureurs de la formation Astana,
00:42:42 et notamment Emmanuel Boirot. Pourtant, un sprint ne peut pas avoir lieu sans poisson pilote.
00:42:50 Et il me semblait que Emmanuel Boirot, c'était le poisson pilote de Marc Kamendic.
00:42:54 Il va falloir faire autrement, certainement avec David Martinelli dans le final.
00:43:00 Lounzenko qui a de la force quand même.
00:43:03 Et du côté de l'équipe Intermarché Circus Wampi, on les a vu se replacer avec, pourquoi pas,
00:43:09 des coureurs qui ont pu tirer leur épingle du jeu hier et qui vont se muer en équipiers de luxe.
00:43:15 Je pense à Kobi Gussens, pour pourquoi pas, Niccolo Bonifazio.
00:43:19 Je vous propose de l'écouter également, Niccolo Bonifazio,
00:43:23 qui nous parle de l'objectif d'être bien placé, évidemment, à l'entame de ce sprint final.
00:43:31 Il y a deux ou trois équipes très bien organisées pour le sprint, et aussi de bons sprinteurs.
00:43:39 Mon objectif, c'est de chercher un bon placement pour faire un bel sprint.
00:43:46 Je pense que c'est le moment pour faire quelque chose.
00:43:50 Niccolo Bonifazio qui n'a pas mis la balle au fond depuis pas mal de temps,
00:43:54 le coureur italien de cette équipe belge, emmené notamment par Louis Menckis,
00:43:59 qui n'a pas pris de cassure hier avec la victoire de Finn Fischer-Black.
00:44:04 On va voir comment va se comporter cette équipe intermarché qui aime ce genre d'effort,
00:44:08 qui aime frotter à l'amorce des sprints finaux.
00:44:13 J'aimerais bien qu'il ne me déçoive pas et que son équipe soit très performante.
00:44:18 Petit rectificatif aussi par rapport à ce qu'a dit tout à l'heure Patrick Chassé,
00:44:21 on est à 120 km de l'arrivée sur la flèche Brabantson, mais non à 80 km de l'arrivée.
00:44:28 Ça veut dire que les téléspectateurs de la chaîne L'Equipe auront du plaisir et du roi.
00:44:35 Ils pourront avoir des deux courses, double dose de plaisir.
00:44:38 Une crevaison du côté des coureurs de la formation Green Project Bardiani.
00:44:43 Et c'est marqué l'outil.
00:44:46 Ce n'est pas le sprinter de cette équipe, mais c'est un des éléments clés dans la préparation du sprint.
00:44:51 À 16 km de l'arrivée pour pouvoir rentrer, il va falloir faire un effort.
00:44:55 Il va pouvoir bénéficier de l'abri des voitures.
00:44:59 Deux sprinters pour l'équipe Green Project, Filippo Fiorelli et Luca Colnaghi.
00:45:05 Il a une belle pointe de vitesse également.
00:45:08 Je me suis amusé hier à regarder celui des sprinters qui avaient le mieux passé la bosse.
00:45:15 Ce n'est pas forcément un indice, loin de là, puisque les sprinters peuvent complètement se relever.
00:45:20 En tout cas, celui qui a fait la meilleure des montées hier, c'est Elia Viviani.
00:45:26 Il a fait une très bonne montée. Il s'est écarté seulement très tard.
00:45:30 Petit top 50, je crois.
00:45:32 Petit top 50, voilà.
00:45:34 Sans ambition, mais ce n'est pas forcément un bon signe.
00:45:38 Il y a Matteo Fiorelli aussi qui termine à 54 secondes.
00:45:42 Viviani à 1 minute 06.
00:45:44 Maluchelli, lui, en deuxième rideau.
00:45:46 Et Hodge qui s'est complètement relevé avec Bonifazio.
00:45:50 Bonifazio, on en a parlé brièvement dans cette formation intermarchée Wanti.
00:45:55 Il était l'année dernière coureur de cette équipe Total Energy.
00:46:01 Donc, il faut désormais trouver ses marques.
00:46:03 Il parlait de l'importance et ses propos sont avérés,
00:46:08 puisqu'on rentre désormais dans une partie un peu plus urbaine, plus citadine.
00:46:13 Le mobilier urbain est très présent, beaucoup de ronds-points.
00:46:17 L'importance d'être devant est vraiment primordiale.
00:46:20 Et ça, c'est les coureurs de l'équipe Bingolls qui l'ont compris pour l'instant,
00:46:24 puisqu'ils sont en tête et on ne voit toujours pas les coureurs de la formation InstaDat de Mark Cavendish.
00:46:28 Le Nert Tuggles hier a pris une très belle place.
00:46:31 Surprenant ou pas, parce que c'est un coureur qui a de belles qualités.
00:46:40 Mais par rapport à des Diego Ulissi, des Damiano Caruso et à l'équipe UAE Team Emirates,
00:46:49 il est venu se placer parmi les meilleurs.
00:46:52 Et aujourd'hui, c'est pour Matteo Maluccelli que les coureurs de l'équipe Bingolls WB roulent en tête de peloton
00:46:59 dans cette équipe Marco Tizza, Tom Portsmouth, Rémi Mertz, Alex Siguérin, Lucas Demester et Lennert Tuggles.
00:47:08 Il y a peut-être un double intérêt quand on se porte à l'avant du peloton.
00:47:12 C'est pour son sprinter, mais c'est aussi pour son leader du classement général,
00:47:17 de le mettre dans les meilleures dispositions, parce que les chutes, c'est à l'arrière,
00:47:20 ce n'est pas à l'avant que ça se passe généralement.
00:47:22 Et les coureurs de tête...
00:47:24 Ah, regardez, toujours ce maillot des meilleurs de grimpeurs qui incite, qui relance.
00:47:29 Il faut un élément moteur dans l'échappée, c'est lui, le porteur du maillot vert pistache.
00:47:33 Il a décidé de relancer, il encourage Michael Birelli.
00:47:37 Il n'est pas content, il a des fourmis dans les jambes.
00:47:41 Et il essaie de relancer cette échappée, visiblement ça ne lui convient pas.
00:47:45 Je ne suis pas sûr que ce soit la meilleure des solutions.
00:47:51 Sans vouloir tomber dans les clichés, on va dire que les Français sont souvent ronchons,
00:47:57 mais les Italiens, vous qui avez couru dans les pelotons italiens,
00:48:03 ce n'est pas du tout la même ambiance à chaque fois.
00:48:05 C'est, je crois, beaucoup plus nerveux.
00:48:07 Oui, mais il y a toute une part de comédien.
00:48:11 On parle fort, on parle avec les mains.
00:48:15 Ok, ok.
00:48:17 C'est vrai qu'il y a toujours une...
00:48:19 Et on parle fort.
00:48:21 On parle fort et...
00:48:23 Au début de ma carrière, je me souviens qu'on n'était pas très bien vus en tant que Français
00:48:28 quand on arrivait en Italie.
00:48:30 Mais souvent, il y avait des patrons dans le peloton,
00:48:33 qui ont souvent été Italiens, je pense à Mario Cipollini notamment,
00:48:37 qui, avec leur voix forte, imposaient aussi leurs intentions dans un peloton.
00:48:44 Savoir quand il n'avait pas envie que ça démarre trop fort une étape,
00:48:47 notamment sur Tireno-Adriatico, il se mettait devant et il disait "non, non, tranquille aujourd'hui".
00:48:53 Et c'est un peu lui qui décidait. Il y en a eu quelques-uns des coureurs comme ça.
00:48:57 Le vent qui est de côté, mais visiblement pour le peloton, on reste toujours bien organisé.
00:49:02 On a aussi du mal à forcément se mettre en éventail,
00:49:05 parce que les routes sont de moins en moins dégagées.
00:49:07 On est dans la périphérie de Vittoria, avant de rentrer dans le cœur de la cité,
00:49:11 à 13 km de l'arrivée, cette pelle échappée qui continue son aventure,
00:49:17 malgré le retour, maintenant quasi irrémédiable, du peloton.
00:49:23 On voit sur la gauche les coureurs de la formation Bahreïn, de Damiano Caruso.
00:49:26 Ils ne sont plus que 5 au départ qui viennent se replacer. Pourquoi ?
00:49:28 Vous l'aviez dit, Nico, le vent vient de l'ouest, il est à 20 km/h,
00:49:34 alors ça ne peut pas forcément permettre les bordures,
00:49:36 mais les coureurs vont obliquer légèrement sur la gauche dans le final,
00:49:39 ils vont reprendre un vent quasiment 3/4 d'eau.
00:49:41 Et là, malgré qu'on soit dans une périphérie urbaine de cette ville de Vittoria,
00:49:46 il y a un risque de chute et un risque d'accélération surtout.
00:49:50 L'ensemble des ronds-points et de succession des ronds-points va étirer le peloton.
00:49:56 Il peut provoquer des cassures.
00:49:58 Là, on a un vent de côté qui pourrait effectivement provoquer des bordures,
00:50:03 mais comme vous le voyez, il y a trop de végétation qui coupe ce vent au niveau de la route.
00:50:09 Donc il est fort au-dessus, mais pas au niveau d'où sont les coureurs.
00:50:16 Ça relance encore !
00:50:20 Avec toujours le même, Mickaël Bellery.
00:50:22 Porteur du maillot vert pistache, en tout cas, ça sera acquis pour lui aujourd'hui.
00:50:25 Ce ne sera certainement pas la victoire d'étapes escomptées,
00:50:28 mais ce maillot est bien assis sur ses épaules, il compte désormais 10 points au classement de la Vendée.
00:50:33 Il faudrait lui expliquer que le peloton est juste derrière.
00:50:36 Il s'est retourné !
00:50:38 À chaque fois, les échappées qui continuent et qui font preuve de beaucoup d'abnégation, vous les cassez.
00:50:49 Non, je ne les casse pas, mais il y a un problème de bon sens.
00:50:56 Ce n'est pas qu'un problème de bon sens, il y a d'autres paramètres qui expliquent ce genre de choses.
00:51:06 Il y a peut-être la prime de la combativité, non ?
00:51:08 Ah peut-être, en tout cas, c'est une des explications probables.
00:51:11 Il est en train de faire un bien large ce virage-là.
00:51:17 On voit ses grandes courbes, on va légèrement revenir sur la gauche.
00:51:22 Et après, il va y avoir une succession de ronds-points.
00:51:25 Je ne vois toujours pas Mark Cavendish, alors que désormais on jette ses dernières forces dans la bataille.
00:51:30 Souvenez-vous de Jack Bauer sur les routes du Tour de France.
00:51:33 Tout le monde pensait qu'il n'allait pas remporter cette étape.
00:51:36 Et il ne l'a pas remportée.
00:51:38 Mais il a été repris à quelques centimètres seulement de la ligne dans le sud-ouest de la France.
00:51:45 Alors pourquoi pas, à 10 km de l'arrivée, regarder Mickaël Pellerin qui jette ses dernières armes.
00:51:52 Il emmène dans son sillage deux autres coureurs de rescapés de cette échappée.
00:51:58 En tout cas, le coureur de la formation Biese-Carrera, Mickaël Pellerin, était le plus fort dans cette échappée.
00:52:05 Sur un profil qui ne lui correspondait pas forcément.
00:52:08 Certainement beaucoup de plats, alors que c'est en train d'exploser.
00:52:11 On va rapidement reprendre les éléments qui ont été distancés de l'échappée.
00:52:14 Toujours les coureurs de la formation Big Goals, aux avant-postes, et les coureurs de la formation Tudor.
00:52:19 On ne voit pas les pro-team pour l'instant.
00:52:21 Ils sont dans un deuxième rayon.
00:52:23 Regardez sur la gauche la formation de Jeyko Aloula.
00:52:26 On n'a pas parlé d'un coureur qui peut potentiellement s'exprimer.
00:52:32 C'est Ingelhart, le champion d'Europe Espoir, qui sur ce genre d'arrivée,
00:52:38 le coureur de la formation Jeyko peut effectivement prétendre un excès-cite, voire une victoire.
00:52:43 Exactement, avec Blake Quick, qui est le favori aujourd'hui de Pierre Carreil.
00:52:51 Félix Ingelhart a réalisé une belle montée hier.
00:52:56 Il est capable de tout, le champion d'Europe Espoir en titre dans la catégorie Espoir.
00:53:01 Un petit moment de flottement en tête de peloton.
00:53:03 Les coureurs de la formation Big Goals se sont écartés.
00:53:06 Ce qui permet aux quatre hommes de tête de reprendre un petit peu de champ.
00:53:10 Ça fait 9 secondes.
00:53:13 Les gens ne voient pas, mais Cyril a un vrai chronomètre.
00:53:20 Il mesure les écarts instantanés, qui ne sont pas les écarts GPS.
00:53:24 Il a compté un écart de 9 secondes.
00:53:27 Il avait déjà chez la Viclair.
00:53:30 Il a changé les piles depuis.
00:53:33 Mais non, ces chronos sont increvables de l'époque.
00:53:37 C'est comme les télécommandes. Il suffit de taper dessus.
00:53:41 Ça repart pour 10 ans.
00:53:44 Je n'ai jamais changé les piles de ma télé.
00:53:47 - Tu t'en sers pas ? - Non, je sers de temps en temps.
00:53:51 Moi, je n'ai plus de télé. Comment on fait ?
00:53:55 Le peloton prend la totalité de la surface de la route.
00:54:00 On est sur des routes très larges.
00:54:03 Il y aura de nouveau la possibilité de récupérer des places à 3 km de l'arrivée.
00:54:08 - 8 secondes. - Il continue de se battre devant.
00:54:15 Comment vous faites pour prendre des points de repère ?
00:54:19 - Je ne donne pas mes trucs. - Dommage.
00:54:27 Il y a des personnes sur place.
00:54:30 Je suppose qu'il prend des points de repère.
00:54:33 - Cette voiture rouge sur la droite. - Je ne l'ai pas faite.
00:54:38 - L'équipe Tudor. - Si ça avait été une Ferrari, oui.
00:54:42 Sébastien Reichenbach qui jouera le classement général.
00:54:48 Et Tom Bolli qui a une belle pointe de vitesse.
00:54:52 On ne veut pas prendre de risques.
00:54:55 La formation Astana qui s'est replacée avec Mark Cavendish.
00:54:59 Un des meilleurs cahiers de champions de Grande-Bretagne.
00:55:03 On a la possibilité de se replacer.
00:55:06 - C'est très aéro. - Le compteur ?
00:55:10 - Il ne veut peut-être pas voir les points. - Oui, mais il est plein face.
00:55:15 Messieurs, il y a une équipe dont on n'a pas parlé encore.
00:55:18 Je les imagine mal ne pas venir se frotter au sprint aujourd'hui.
00:55:22 L'équipe Parem Victorious.
00:55:25 - Ils sont 5. - Cameron Scott ne va pas aller faire le sprint ?
00:55:30 - Je pense que oui. - Non, t'as dit non pour le principe.
00:55:34 Nicolas, vous avez dit une équipe qui allait se mêler.
00:55:38 On n'est que 5 coureurs.
00:55:41 On ne voit pas d'équipiers de la formation Parem Victorious.
00:55:45 On a des idées pour le classement général avec Damiano Caruso.
00:55:50 Mais on va rester dans les avant-postes.
00:55:53 Il y a une équipe à surveiller, c'est Astana.
00:55:56 On ne voyait plus dans un deuxième temps.
00:55:59 La formation Bingles est toujours plein centre.
00:56:02 - C'est terminé ? - Il n'y a plus d'écart.
00:56:05 - Ça fait 0. - On a fait le point 0.
00:56:09 À 7,6 km, les coureurs de l'équipe UAE viennent se replacer pour Alvaro Ocho.
00:56:16 Morgane Lamoisson a bien repéré.
00:56:19 Il a permis au directeur sportif de la formation Tudor de donner des éléments.
00:56:26 Derrière, la foire d'emploi.
00:56:29 Beaucoup de petites équipes se replacent.
00:56:32 Damiano Caruso de la formation Bahrein vient chercher un équipier.
00:56:36 Elia Viviani de l'équipe de la sélection d'Italie.
00:56:39 Marc Cavendish, plein centre.
00:56:42 - Attention avec les équipes continentales.
00:56:45 Beaucoup moins d'expérience dans ce genre d'arrivée.
00:56:49 Dans ce genre d'arrivée au sprint, il manque beaucoup d'expérience.
00:56:55 Ça pourrait éventuellement toucher.
00:56:58 - Plein axe, nous avons les coureurs de l'équipe Green Project.
00:57:01 Bardiani pour Filippo Fiorelli.
00:57:04 On a encore un peu de temps avant l'emballage final.
00:57:07 - Pour moi, c'est plus une arrivée pour Elia Viviani et Cavendish.
00:57:12 Il a aussi une très belle équipe.
00:57:15 J'ai vu l'équipe italienne, elle est très performante pour ce genre d'arrivée.
00:57:19 - On n'a pas encore vu la squadra Azzurra.
00:57:22 On n'a pas encore vu l'équipe d'Elia Viviani.
00:57:25 - On se salue à l'arrière pour les coureurs qui étaient échappés.
00:57:28 - On s'excuse.
00:57:31 - On n'a pas vu les coureurs de la formation italienne.
00:57:34 On aperçoit Elia Viviani au milieu de votre écran.
00:57:37 Les coureurs de la formation Bahrein à gauche.
00:57:40 Les coureurs de la formation Tudor à droite.
00:57:43 C'est un peu la pagaille.
00:57:46 On n'a pas l'habitude pour certaines équipes de se mêler sur des sprints.
00:57:49 En revanche, Marc Cavendish, avec ses 171 victoires,
00:57:52 il a l'habitude. Il est placé sans trop être placé.
00:57:56 Il est dans les 15 positions.
00:57:59 Ce qui lui permet de ne pas subir cette relance de victoire sur la gauche.
00:58:02 En revanche, petite précision pour la sélection italienne,
00:58:05 c'est la sélection italienne de pistes.
00:58:08 Notamment Elia Viviani qui joue sur les deux tableaux.
00:58:11 Ils ont moins d'habitude de travailler ensemble.
00:58:14 - Ils ne sont pas là nos Bahreins.
00:58:17 L'équipe Bahrein victorieuse qui vient se replacer.
00:58:20 - Et replace Damiano Caruso.
00:58:23 On ne replace pas forcément son sprinter.
00:58:26 Les coureurs de la formation UAE Team Emirates.
00:58:29 Notamment avec Finn Fischer-Black en deuxième rideau.
00:58:32 On voit Rafal Maschka avec ses liserés de champion de Pologne.
00:58:35 Petite patate.
00:58:38 - Le sprinter colombien qui va peut-être se mêler à l'emballage final.
00:58:44 Niccolo Bonifacio sur la droite.
00:58:47 En jaune Marc Cavendish, le voici à l'aigran.
00:58:50 Avec son Dossar 11, le champion de Grande-Bretagne.
00:58:53 Il a un équipier devant lui.
00:58:56 C'est Alexey Lutschenko, le leader de cette équipe,
00:59:00 qui va certainement lui emmener vers la fin.
00:59:03 Il y a vraiment ce ventre mou.
00:59:06 Et derrière, les coureurs qui sont un peu à l'arrière.
00:59:09 - Et si on brouillait les cartes, encore une fois,
00:59:12 pour l'équipe UAE Team Emirates.
00:59:15 Parce qu'on a Alvaro Hodge, qui va très vite.
00:59:18 Sur le papier, on dit que c'est forcément tout pour lui.
00:59:21 Mais Ivo Oliveira, c'est celui qui s'est glissé aujourd'hui.
00:59:24 En tout cas cette année, dans les sprints des courses World Tour.
00:59:27 Avec les deux premiers points.
00:59:30 Quelques top 10, quelques top 15.
00:59:33 - Mouais. Il a dit "mouais".
00:59:36 - En tout cas, on a décidé de rester à l'avant pour cette équipe UAE Team Emirates.
00:59:40 Double enjeu.
00:59:43 Bien sûr, ne pas chuter.
00:59:46 Préserver le maillot rouge et jaune de Finn Fischer-Black.
00:59:49 Bien placé. Il va certainement travailler.
00:59:52 On a pas mal de temps pour lui.
00:59:55 - Il va se mettre à l'avant.
00:59:58 - Bien placé. Il va certainement travailler.
01:00:01 On a dit que c'était un sport d'équipe.
01:00:04 Aujourd'hui, on va peut-être échanger les rôles.
01:00:07 Il va peut-être plus avoir un rôle d'équipier en préparation du sprint.
01:00:10 - Moins de 5 km de l'arrivée. La deuxième étape du Tour de Sicile.
01:00:13 Avec un sprinter royal qui s'annonce maintenant dans les rues de Vittoria.
01:00:16 - Bonifacio qui joue des coups de l'a1 en plein centre de l'écran.
01:00:19 Avec son casque jaune fluo, le coureur de la formation intermarchée.
01:00:22 - Et l'équipe Humane Power Health qui est venue se replacer pour Christiane Heissvoldt.
01:00:25 Qui a une belle pointe de vitesse.
01:00:28 - Les routes sont assez larges pour permettre au coureur de remonter.
01:00:31 C'est pour ça qu'on ne s'affole pas forcément.
01:00:34 On voit Elia Viviani en plein centre avec son maillot de sélection d'Italie.
01:00:37 Toujours des passages pour remonter.
01:00:40 Est-ce que c'est Paul Debeul sur la droite qui remonte ?
01:00:43 La vitesse a clairement accéléré.
01:00:46 On est à plus de 60 km/h.
01:00:49 - Pierre-André Côté dans la roue de son équipier.
01:00:52 - Pierre-André Côté.
01:00:55 - Avec le maillot de champion du Canada.
01:00:58 Et on continue d'essayer d'organiser cette préparation.
01:01:01 - Il y a des serrons-points. Attention.
01:01:04 Il n'y a qu'une possibilité de le prendre, c'est à droite.
01:01:07 - On va étirer le peloton à 3 km de l'arrivée.
01:01:10 Les coéquipiers des sprinters vont commencer à se déplacer.
01:01:13 - C'est un peu comme un jeu de foot.
01:01:16 - Les coéquipiers des sprinters vont commencer à s'écarter.
01:01:19 Il faut être dans les 30 premiers.
01:01:22 - Avec les serrons-points, si vous êtes plus loin, c'est fini.
01:01:25 - Comme il fallait s'y attendre.
01:01:28 On n'a pas une équipe qui prend les devants.
01:01:31 D'autant plus que certaines ne viennent en sous-nombre
01:01:34 sur ce tour de Sicile.
01:01:37 - En tout cas, les coureurs sont là.
01:01:40 - C'est un peu comme un jeu de foot.
01:01:43 - En tout cas, les coureurs de la formation Bingoles
01:01:46 ont fait un gros travail aujourd'hui.
01:01:49 Pour Matteo Maluccelli, l'Italien de cette formation belge.
01:01:52 Les coureurs de la formation Green Project
01:01:55 qui se replacent avec notamment Filippo Fiorelli.
01:01:58 - On a passé le panneau des 3 km.
01:02:01 Panneau tant espéré par les leaders de course.
01:02:04 Les leaders du classement général.
01:02:07 - L'équipe Green Project a fait un bon travail.
01:02:10 - La règle des 3 km s'applique aujourd'hui.
01:02:13 Elle ne s'appliquait pas hier.
01:02:16 C'était une montée de 5,8 km.
01:02:19 Si on a une crevaison ou une chute dans les 3 km
01:02:22 avant la ligne d'arrivée, on est classé dans le temps
01:02:25 dans le groupe dans lequel on se trouvait.
01:02:28 - Ça ne sera pas vrai demain non plus.
01:02:31 - Non, certainement pas.
01:02:34 - On est obligé de remonter sur la droite et sur la gauche.
01:02:37 Le peloton est très étiré sous l'impulsion des coureurs
01:02:40 de l'équipe Jaiko Alula.
01:02:43 - Quand on a de la force, on peut se permettre
01:02:46 de remonter dans le vent.
01:02:49 C'est le cas des équipiers de Vincenzo Albanese
01:02:52 qui a remonté sur la droite de l'écran.
01:02:55 - A 1,9 km, ça s'est bien étiré.
01:02:58 Et encore un rond-point.
01:03:01 - On le refait à chaque fois.
01:03:04 - Il y en avait 2 dans le dernier kilomètre.
01:03:07 - Et un virage serré sur la gauche.
01:03:10 - Après, 700 m de ligne droite.
01:03:13 - L'équipe est au locométa une nouvelle fois
01:03:16 pour Vincenzo Albanese.
01:03:19 - Avec le maillot violet, Nicolas Bonifacio,
01:03:22 le coureur d'intermarché bien calé dans la roue,
01:03:25 Fiorelli toujours bien parlé.
01:03:28 - Ça se retourne beaucoup.
01:03:31 - On va voir si leur sprinter est toujours là
01:03:34 dans un sprint un peu désorganisé aux 2-3 km.
01:03:37 - Un petit peu plus propre.
01:03:40 - Un virage à gauche, le peloton très étendu.
01:03:43 La victoire se trouve parmi les 25 premiers coureurs.
01:03:46 Il y a déjà des cassures qui s'opèrent
01:03:49 au niveau de la 20e position.
01:03:52 - On arrive à la flamme rouge.
01:03:55 - C'est parti pour le dernier kilomètre.
01:03:58 - C'est le mieux placé.
01:04:01 - L'équipe d'Albanese va essayer de remonter
01:04:04 sur la gauche de la route.
01:04:07 - Nicolas Bonifacio sans équipier,
01:04:10 mais dans la route.
01:04:13 - Bonifacio également.
01:04:16 - Les Baraïms aussi qui sont venus se replacer.
01:04:19 - Ça joue des coudes entre les coureurs de la formation.
01:04:22 - Un petit coup d'épaule.
01:04:25 - L'équipe UAE qui lance de loin pour Alvaro Hodge.
01:04:28 Il est en 4e position dans la route de Nicolas Bonifacio.
01:04:31 Cette ligne droite royale.
01:04:34 - Le sprint est lancé de très loin.
01:04:37 - L'équipe Jaikoua Lula pour Blake Pinkou.
01:04:40 - C'est Nicolas Bonifacio qui va.
01:04:43 - C'est trop loin, 100 m de la ligne.
01:04:46 - Il est sorti loin, il est fort.
01:04:49 - Est-ce que ça va suffire ?
01:04:52 - Il est puissant, il s'impose.
01:04:55 Victoire italienne.
01:04:58 Victoire de Nicolas Bonifacio pour cette équipe intermarchée Circus Wampi.
01:05:01 Sur cette deuxième étape du Tour de Sicile.
01:05:04 - Je remercie ce chèrement coureur.
01:05:07 - On en parlait, c'est un coureur qui sait faire dans le final.
01:05:10 Il n'a pas bénéficié du train de ses sprinters.
01:05:13 Il a bénéficié des coureurs de la formation Elo Cometa
01:05:16 qui lançaient Vincenzo Albanese.
01:05:19 Il a su frotter, il a lancé de très loin.
01:05:22 C'est un coureur qui vient de la formation Total Energy l'an dernier.
01:05:25 Transfer dans cette équipe intermarchée.
01:05:28 Très beau sprint.
01:05:31 Il était attendu, il nous l'avait dit.
01:05:34 Très belle équipe pour ce jeune coureur.
01:05:37 Il n'est pas si vieux que ça.
01:05:40 - Nicolas Bonifacio a 29 ans.
01:05:43 On va l'écouter.
01:05:47 - Nicolas Bonifacio.
01:05:50 On voit le sprint déjà.
01:05:53 - Nicolas, c'était le plan aujourd'hui.
01:05:56 Un super sprint.
01:05:59 - Oui, je me suis bien entraîné dans l'hiver.
01:06:02 Après la première partie de 60 ans,
01:06:05 j'ai fait mon entraînement.
01:06:08 Et voilà.
01:06:11 - Il est fort.
01:06:14 Il est fort Charlie Ford.
01:06:17 Il a récupéré la toute première réaction du vainqueur du jour.
01:06:20 Nicolas Bonifacio qui s'impose.
01:06:23 Il n'avait plus remporté de victoire depuis la Route d'Occitanie.
01:06:26 La dépêche du Midi l'année dernière.
01:06:29 Il avait brillé sur la dernière étape à Haute-Rive.
01:06:32 Le revoilà avec un bouquet de vainqueur.
01:06:35 - C'était un très beau sprint.
01:06:38 C'était un sprint qui a été très bien fait.
01:06:41 Il est déjà en tête à plus de 150 m de la ligne.
01:06:44 On a l'impression qu'il est parti de trop loin.
01:06:47 Et finalement, il a encore de la force.
01:06:50 Il creuse même l'écart sur le final.
01:06:53 - Albanese qui était bien calé dans la roue.
01:06:56 Avec son maillot violet.
01:06:59 Il n'a rien pu faire face au sprinter italien.
01:07:02 En tout cas, c'est de bon augure pour Nicolas Bonifacio.
01:07:05 Il est prévu sur le Giro d'Italia.
01:07:08 Comme beaucoup de coureurs.
01:07:11 Damiano Caruso sur la droite.
01:07:14 - Albanese, il fait combien ?
01:07:17 - Un vélo et demi à Vincenzo Albanese.
01:07:20 La 3e place pour le coureur de l'équipe J-Co Alula.
01:07:23 On va voir si c'est Félix Engelhardt ou Blake Quick.
01:07:26 Cette équipe intermarché qui remporte une 9e victoire.
01:07:29 - C'est Blake Quick qui termine à la 3e place.
01:07:32 Premier Bonifacio, deuxième Vincenzo.
01:07:35 Et Blake Quick, 3e.
01:07:38 - On n'a pas du tout vu dans ce sprint.
01:07:41 - Vous avez dit quoi ?
01:07:44 - Écoutez-moi si vous voulez.
01:07:47 - Le micro n'était pas encore totalement ouvert.
01:07:50 - On attendait Marc Cavendish.
01:07:53 Il est complètement absent de ce top 10.
01:07:56 - Je crois que le fait que l'équipe Eolo-Kometa
01:07:59 ait tiré à ce point le peloton à un qui est très bien
01:08:02 et que l'on a un peu de chance de l'arriver
01:08:05 a permis à Vincenzo Albanese d'aller chercher
01:08:08 la 2e place.
01:08:11 Mais a mis dans le rouge certains sprinteurs
01:08:14 dont Marc Cavendish.
01:08:17 - On ne l'a pas vu.
01:08:20 Déjà à la borne, il n'est pas là.
01:08:23 Aux deux bornes, je ne le vois pas.
01:08:26 - Pierre Carrey nous avait dit qu'il était de mauvaise humeur.
01:08:29 - On va pas le dire forcément.
01:08:32 Mais à noter les bonnes performances
01:08:35 de nos deux consultants.
01:08:38 Cyril Guimard, vainqueur avec son pronostic
01:08:41 de Nicolas Bonifacio et Pierre.
01:08:44 - C'est tronqué.
01:08:47 Quand on ne fait pas des plateaux,
01:08:50 on va vers les commentateurs en dernier.
01:08:53 - Nicolas, vous commencerez la prochaine fois.
01:08:56 - Je vous en fais la promesse.
01:08:59 On va revenir sur le plateau de Savatrothé
01:09:02 mais aussi sur la Flèche Brabantson.
01:09:05 On aura toutes les interviews.
01:09:08 On refera le point sur le classement général
01:09:11 à l'issue de cette 2e étape.
01:09:14 On partira retrouver Patrick Chassier,
01:09:17 Christophe Riblon et Pierre Roland.
01:09:20 On rappelle qu'il y a Benoît Cossnefroy,
01:09:23 le président de l'Assemblée nationale
01:09:26 de l'Etat.
01:09:29 Merci et à demain.