• l’année dernière

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Transcription
00:00 Comment ça va après tes deux semaines et demie?
00:22 Je me suis entraîné quand même la semaine dernière.
00:24 Après, la veille de match, c'était un peu…
00:27 Avant Sochaux, c'était un peu compliqué, donc on a décidé de faire l'impasse sur Sochaux
00:33 et de reprendre cette semaine.
00:36 On verra demain.
00:37 L'ultime test, ce sera demain, veille de match.
00:41 Rien de certain?
00:43 Rien de certain, non, non.
00:44 Après, il y a des douleurs maintenant.
00:46 Il reste un mois.
00:49 C'est le bon time.
00:50 S'il faut forcer, c'est maintenant.
00:51 Ça ne sert à rien d'essayer de trop calculer non plus.
00:55 Donc on verra demain, mais il reste un mois, il faut forcer.
00:58 Ce n'est pas le temps de calculer.
01:00 Mais il faut aussi des joueurs à 100%, donc à voir.
01:03 Du coup, c'est adducteurs précisément?
01:08 Oui, adducteurs.
01:09 C'est les adducteurs qui font un peu mal.
01:12 Ça pourrait se transformer en pubologie.
01:17 C'est pour ça qu'il faut gérer.
01:19 Est-ce qu'il y avait un peu plus de sourire cette semaine?
01:24 Oui, forcément, ça soulage.
01:26 Mais après, on sait que rien n'est fait.
01:29 Au contraire, même.
01:30 Le plus dur, c'est d'entamer une série.
01:31 On le savait.
01:32 On a eu une grosse série négative.
01:36 On sait que pour s'en sortir, il faut qu'on fasse une série.
01:38 Donc on a bien fait de gagner contre Sochaux,
01:43 je vais dire, pour rester en vie.
01:44 Et maintenant, on doit aller concierner et prendre des points à gagnants.
01:48 Il y a ce petit regret de finalement, tu restes en vie, tu ne gagnes pas de points.
01:52 Ce n'est pas la super opération.
01:55 Oui, après, on sait de combien de points il faut pour se maintenir.
01:59 Donc, qu'on reste en vie ou pas, ce n'était pas trop ça le projet.
02:04 Le projet, c'est qu'on sait il faut combien de points.
02:06 Donc voilà, c'est à nous d'aller les chercher.
02:09 Et en entamant une série, ce sera plus facile.
02:11 Après, il nous reste trois matchs à domicile.
02:13 On ne va pas mentir aux gens.
02:13 Si on gagne nos trois matchs à domicile, on sera maintenu.
02:16 On en a déjà gagné un et on reste trois.
02:19 Mais on doit aller faire des coups à l'extérieur et ça passe par gagnant.
02:23 Samedi, c'est une belle équipe avec des bons joueurs.
02:25 Il n'y a plus trop rien à jouer, mais on a vu contre Grenoble
02:29 que ça ne voulait rien dire, les équipes qui n'avaient plus rien à jouer.
02:31 Est-ce que ce n'est pas l'adversaire idéal, justement ?
02:34 Non, non, non, ce n'est pas l'adversaire idéal.
02:36 Non, ils sont chez eux.
02:36 Je ne sais pas si vous êtes déjà allés au Roud-de-roue,
02:38 mais c'est un stade où ce n'est jamais facile d'aller jouer.
02:41 Je peux en témoigner.
02:42 Je crois que je n'ai jamais gagné là-bas.
02:43 Donc voilà, c'est dur d'aller jouer là-bas.
02:46 Ce n'est pas facile.
02:47 Ils ont une bonne possession de balles.
02:48 Ils ont une bonne maîtrise technique.
02:50 Après, on voit que contre Sochaux,
02:52 il ne faut pas forcément avoir le ballon pour gagner les matchs.
02:54 Donc voilà.
02:55 Après, c'est à nous d'aller là-bas avec un état d'esprit conquérant, guerrier,
03:00 comme on a fait contre Sochaux, j'ai envie de dire.
03:01 Et puis les points viendront d'eux-mêmes.
03:05 C'est ça, contre Sochaux, c'était loin d'être le plus grand match dans le jeu.
03:08 Il y a eu cet esprit, beaucoup de combativité, beaucoup d'engagement.
03:12 Peut-être que c'est ça.
03:13 Un bloc un peu plus bac d'habitude.
03:15 Voilà, une bonne défense, fort dans les duels.
03:17 Et on a piqué sur notre première action.
03:19 C'est ce qui nous a fait défaut, je pense, sur notre série négative,
03:22 où on avait sûrement les premières occasions à chaque fois,
03:25 mais on ne marquait pas.
03:26 On voit que quand on arrive à ouvrir le score,
03:28 on est difficile à battre derrière.
03:29 Donc, on sait ce qu'il nous reste à faire.
03:31 Comme l'année dernière, finalement.
03:32 C'est un peu ça.
03:33 C'est exactement ça.
03:34 On ouvrait le score, on gagnait par un but d'écart.
03:36 Et ça nous allait très bien.
03:38 Il y a eu 20% de possession de balles, et total, c'est rare.
03:41 Surtout à domicile.
03:42 Est-ce que ce n'est pas un style justement à adopter un peu plus souvent ?
03:47 Peut-être lâcher justement le ballon.
03:48 Vous êtes très bon, pas forcément en transition,
03:51 mais en jouant dans le dos des défenses.
03:53 Je ne sais pas.
03:54 Là, je ne peux pas vous répondre sur ça, sincèrement.
03:56 Oui, j'ai regardé les stats.
03:57 On a eu 20% de possession.
03:58 On n'a fait que 169 passes dans un match.
04:01 Ce n'est pas beaucoup, mais on a gagné.
04:04 Le plus important, c'est de gagner des matchs.
04:05 Là, il ne faut plus calculer la tactique, les passes,
04:08 les passes réussies, les machins.
04:10 Ce qu'il faut, c'est gagner des matchs, avoir trois points.
04:12 Voilà.
04:13 S'il faut adopter cette tactique-là sur les cinq derniers matchs,
04:15 on le fera.
04:16 Sur les six derniers matchs, pardon, on le fera.
04:18 "Jouer moche", entre guillemets.
04:20 Oui, mais il n'y a pas de jouer moche.
04:21 Ça, c'est...
04:24 On n'est pas au Barça, ici.
04:26 On n'est pas au PSG, on n'est pas au Barça.
04:28 Et encore, même le PSG, cette année,
04:29 ils ne dominent pas tous leurs adversaires.
04:32 Nous, ce qui nous importe, c'est de gagner des matchs,
04:33 c'est de maintenir le club.
04:35 Et ce sera ça, le plus important.
04:37 Maintenant, si vous me demandez si, sur une saison entière,
04:39 ce style de jeu peut marcher, je ne suis pas certain.
04:44 Mais il ne reste que six matchs.
04:44 Et s'il faut faire ça pour se maintenir,
04:46 on fera ça pour se maintenir.
04:47 Tu parles de ces équipes qui n'ont plus rien à jouer,
04:49 comme Guingamp et tout.
04:50 Toi, avec ton expérience, tu en ressors quoi,
04:52 de ces équipes qui n'ont rien à jouer ?
04:54 C'est sûrement le plus dur à jouer,
04:56 parce qu'ils n'ont rien à perdre.
04:58 Alors, souvent, leurs joueurs offensifs jouent un peu la carotte,
05:02 défendent moins.
05:02 Ils se disent que, dans tous les cas,
05:04 c'est un match où il faut qu'ils fassent leur statistique.
05:06 Donc, eux, ils jouent un peu la carotte,
05:07 les joueurs de devant de l'équipe adverse.
05:09 Et quand ils ont la balle, ils sont là pour attaquer.
05:12 Ils sont en ombre.
05:13 Ils jouent souvent un peu plus libérés.
05:15 Ils tentent des choses, les frappent de loin,
05:16 descendent.
05:18 Et des fois, ça fonctionne.
05:19 Il faut aller me demander pourquoi.
05:20 Je n'en sais rien.
05:22 Après, ils laissent aussi des espaces.
05:23 Ils défendent un peu moins, puisqu'ils sont un peu moins concernés.
05:26 Mais je ne suis pas dans leur état d'esprit.
05:28 Je ne sais pas ce que leur demande leur coach.
05:30 On va surtout se concentrer sur nous-mêmes.
05:31 Et nous, ce qu'on a bien fait contre Sochaux,
05:33 c'est qu'il faut reproduire ça.
05:35 Il faut combien de points pour se maintenir ?
05:37 Est-ce qu'il y a une barre ?
05:38 Oui, on avait dit qu'une barre, je pense, à 42-43,
05:44 ce serait la barre.
05:47 Cette année, ça va se jouer à ça.
05:48 On voit que déjà, l'équipe au-dessus de nous,
05:50 elle a deux points de plus que nous.
05:51 L'équipe encore au-dessus de nous a trois points, Valenciennes.
05:54 Et ceux qui sont au-dessus, ils ont déjà 40.
05:58 Donc, ça va se jouer sur les 42-43, à mon avis.
06:00 Mais je ne suis pas Yerma.
06:01 Je n'ai pas la science infuse.
06:03 Je n'arrive pas à prédire l'avenir.
06:06 Donc, on verra.
06:07 Si c'est 40, tant mieux pour nous, j'ai envie de dire.
06:10 À nous d'aller chercher ces points-là.
06:12 Aujourd'hui, ça se joue avec Amsive, Valenciennes,
06:14 mais les gens, là, le vent est en avance.
06:17 Oui, les autres ont 40 points,
06:18 mais on a vu qu'une série négative est vite arrivée quand même.
06:20 Il ne faut pas se sentir intouchable.
06:22 Il ne faut pas se sentir intouchable.
06:24 Parce que ça peut aller très vite dans l'Ile-de-Deux.
06:28 C'est pour ça que la dernière fois que je suis venu ici,
06:29 je vous ai dit qu'il ne fallait pas fanfaronner.
06:33 Il fallait faire attention parce que je ne connais pas bien ce championnat
06:35 et ça va vite dans l'Ile-deux-Sans.
06:38 Tant mieux.
06:39 Oui, tant mieux, bien sûr.
06:40 Non, mais là, c'est à nous d'entamer une série.
06:41 Voilà, c'est ça.
06:42 Il faut entamer une série.
06:43 Il faut, il faut.
06:45 Il le faut.
06:47 Qu'apporte Sébastien Desmasaux au quotidien ?
06:49 Oui, il met un vent de fraîcheur.
06:51 Il met un vent de fraîcheur.
06:52 C'est un formateur dans l'âme, mais pas que.
06:55 Les gens le mettent dans une case de formateur,
06:57 mais pour moi, c'est plus que ça.
06:58 C'est quelqu'un qui connaît très, très bien son métier.
07:01 Ça fait 25 ans qu'il est dedans et il apporte de la fraîcheur.
07:04 Il met beaucoup de voix dans les entraînements, beaucoup de dynamisme.
07:07 Gilles en mettait, mais voilà, peut-être qu'un peu de fraîcheur
07:11 dans une situation où on était la semaine dernière, ça nous a fait du bien.
07:14 Il est encore là cette semaine.
07:16 La réserve n'a pas de match, je crois, ce week-end.
07:18 Donc voilà, il est dévoué pour le club et c'est tout à son honneur.
07:21 On fait appel à lui, il répond présent.
07:22 Mais pour ceux qui connaissent Séb, ça fait partie de lui, ces choses-là.
07:27 C'est des conseils techniques ?
07:29 Oui, c'est beaucoup d'encouragement.
07:30 Il met beaucoup de vie dans les entraînements,
07:32 beaucoup de voix, beaucoup d'encouragement, de replacements.
07:35 Il essaye de mettre beaucoup de dynamisme dans la séance.
07:37 Ça évite aussi au coach de perdre de l'influx
07:40 et de se concentrer sur l'équipe, sur de la tactique.
07:43 Éviter de trop crier pour le coach.
07:46 Plus Séb et Gilles qui prennent ça en main.
07:48 Olivier Frappoli avait dit "quand la VAL gagnera, on en sortira très fort".
07:52 Est-ce que c'est ton sentiment ?
07:54 Oui.
07:54 Une série comme ça, on est obligé d'en sortir renforcé ?
07:57 Bien sûr, on voit que personne n'a lâché
07:59 parce que les matchs qu'on a perdus, on n'a pas pris de valise.
08:01 On a perdu quasi que par un but d'écart.
08:04 Et souvent, c'est des matchs où on aurait dû au moins accrocher le nul.
08:07 On ne va pas mentir, ce n'est pas se voiler la face en disant ça.
08:10 C'est la vérité, vous avez été les premiers à le dire.
08:12 Ça n'a pas tourné en notre faveur, mais oui, bien sûr,
08:16 quand on se regrandit des situations où on a sept défaites d'affilée,
08:20 on arrive à relever la tête derrière et à gagner un match.
08:22 Maintenant, il reste encore des matchs à gagner.
08:25 On est toujours dans les quatre derniers.
08:27 Ce n'est pas parce qu'on a gagné un match qu'il faut se relâcher.
08:29 Au contraire, j'ai vu cette semaine d'entraînement des gars
08:33 et c'est super l'investissement qu'ils ont mis.
08:35 J'espère qu'on sera récompensé samedi.
08:37 Merci.

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