Si On Parlait surfe sur les souvenirs !
Si le HeroFestival vous plonge dans vos souvenirs d'enfance, nos invités cultivent leur passion pour Star Wars au quotidien ! Maître du sabre laser ou créateur d'objets et de costumes, rien de les arrête !
Jérôme Hallot, lui va encore plus loin... pour le souvenir des Compagnons de la Libération, il se lance dans une course extrême sur les cimes du Vercors et de la Drôme...
Enfin, la Compagnie L'oiseau à Plumes va transformer vos souvenirs douloureux de flûte à bec ! En rendant sa noblesse à ce magnifique instrument...
Si le HeroFestival vous plonge dans vos souvenirs d'enfance, nos invités cultivent leur passion pour Star Wars au quotidien ! Maître du sabre laser ou créateur d'objets et de costumes, rien de les arrête !
Jérôme Hallot, lui va encore plus loin... pour le souvenir des Compagnons de la Libération, il se lance dans une course extrême sur les cimes du Vercors et de la Drôme...
Enfin, la Compagnie L'oiseau à Plumes va transformer vos souvenirs douloureux de flûte à bec ! En rendant sa noblesse à ce magnifique instrument...
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00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et chez Rolls-Conbois, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présente "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder "Si on parlait".
00:17 - Bienvenue à tous, ravie d'être avec vous pour ouvrir encore le champ de votre curiosité,
00:47 pour retrouver votre âme d'enfant et peut-être transformer de vieux souvenirs.
00:51 Les héros de leur enfance ne sont pas des souvenirs, c'est leur quotidien.
00:55 Combattants de sabres lasers ou maîtres des costumes, ils sont à la fête au Héros Festival de Grenoble.
01:01 Le souvenir des compagnons de la Libération, ils veulent le garder vivant et intact.
01:05 Ce coureur de l'extrême se lance dans un nouveau périple dédié à leur mémoire.
01:10 Et à moins que vous ayez craqué pour la flûte à bec en salle de classe, ils vont refaire vos souvenirs.
01:15 Et changer enfin une image bien désuète de ce bel instrument.
01:20 Et c'est pour cela que vous êtes avec nous, Myriam. Bienvenue.
01:24 - Bonjour. - Bonjour. Myriam Courbet, vous êtes flûtiste.
01:27 Vous sauriez la reproduire, la musique de notre générique, là, vous avez... Non ?
01:30 C'est un peu... C'est un peu dense. C'est juste pour... On peut tout faire avec la flûte.
01:37 Allez, on enchaîne tous ensemble.
01:41 Bah voilà ! Vous entendez ? Attention, on va se retrouver en salle de classe, là.
01:46 Non, non, non. Vous organisez justement les journées de la flûte à bec à Grenoble et son agglomération.
01:50 C'est du 5 au 7 mai prochain pour refaire vraiment la réputation de ce très bel instrument
01:57 et redécouvrir aussi tout son champ de compétences, comme on peut dire.
02:01 Jérôme Allaud, bienvenue. - Merci. Bonjour.
02:03 - A vous d'être ici. Vous faites étape, une étape salutaire sur notre plateau.
02:08 Quelques jours avant de vous lancer dans un nouveau défi de 420 km sur les cimes du Vercors,
02:14 en hommage aux 16 compagnons de la Libération, Dromois et Iserois. - C'est bien ça.
02:19 - 20 000 m de dénivelé positif en 8 jours. - Oui. C'est ça.
02:22 - Bravo. Vous allez tout nous dire dans un petit instant. Merci beaucoup.
02:25 Et Claude et Laurent, bienvenue. - Bonjour.
02:27 - Comment ça va ? Claude Rico. - Très bien.
02:29 - Et Laurent Sougey-Lardin, vous êtes combattant de sabre laser.
02:33 Mais oui, un vrai. Je ne sais pas d'où vous venez, mais vous allez tout nous dire.
02:36 Et créateur de costumes et d'objets artistiques de cinéma. - Tout à fait.
02:40 - Ça porte un nom d'ailleurs, un LSL... - Alors, LSL Maker, c'est l'étiquette que je me suis mis
02:46 pour la création des objets et des reproductions de cinéma.
02:49 L'objectif, c'est d'amener les visiteurs dans un univers du cinéma avec des reproductions fidèles
02:55 et d'autres un peu dérivées, avec un univers steampunk dont j'ai amené quelques exemplaires.
03:00 - Le steampunker, ça, c'est génial. On en parle dans un petit instant.
03:02 Les objets, c'est cela. Donc, on a compris que vous étiez à la fête.
03:06 Les 6 et 7 mai prochains à Alpexpo, c'est la fête des héros.
03:10 Le héros festival qui est dédié aux héros de votre enfance, aux héros manga,
03:14 mais aussi à la pop culture, au cinéma culte.
03:17 Et donc, la particularité, c'est qu'en fait, les visiteurs, ils ne sont pas des spectateurs.
03:21 On est tous des héros, en fait. On est tous des acteurs de ce festival.
03:24 - Exactement. Les visiteurs sont à la fois aussi acteurs parce que beaucoup de visiteurs viennent costumer
03:29 avec des costumes dont ils ont pris plusieurs années, plusieurs mois de conception.
03:33 C'est vraiment le rassemblement de la pop culture, des geeks multi-univers.
03:37 Ça va de la Japan Expo aux Vikings en passant par Star Wars, les super héros.
03:44 Qu'est-ce que j'ai oublié encore ? - Harry Potter.
03:45 - Les jeux vidéo de Harry Potter. - Malcolm, ici, d'ailleurs aussi.
03:49 C'est toute la pop culture, en fait.
03:50 Pendant deux jours, il y a deux scènes. Il y a des concerts, des shows, des karaokés,
03:54 des rencontres avec des comédiens, avec des doubleurs, avec des cosplayers aussi
03:58 parce que c'est assez fascinant, cet univers.
04:00 Des gamers parce qu'on peut jouer aussi, des illustrateurs, des influenceurs, même des tatoueurs.
04:05 On a vu ça. Donc on achète, on joue et on s'amuse. On décomplexe, en fait, complètement.
04:11 - Complètement. Et on fait aussi du sabre laser.
04:13 - Ah oui, bien sûr. On l'a vu là, d'ailleurs.
04:15 Donc de manière complètement décomplexée, mais aussi d'une manière très, très sportive.
04:20 - C'est très, très sportif. C'est quand même un sport de combat à la base.
04:26 - C'est un vrai, ça ?
04:30 - C'est un vrai.
04:31 - Alors, c'est pas un vrai sabre laser.
04:32 - C'est un vrai sabre de combat.
04:34 - C'est un vrai sabre de combat qui est monté avec une lame en polycarbonate,
04:40 un manchon d'aluminium, une batterie à l'intérieur,
04:42 un petit interrupteur pour allumer la LED qui se trouve par là.
04:44 - Alors, vous n'allez pas vous battre tout de suite, là, parce que là, Laurent, direct, il parle au cœur de tout.
04:47 - On est plutôt amis pour l'instant.
04:49 - C'est vrai ? Pour l'instant ?
04:49 - Il n'y a pas de raison, mais on peut croiser le fer.
04:51 - Messieurs, dames, vous munissez tous de vos flûtes. Je sens que ça va partir là.
04:55 On commence très, très bien cette émission.
04:57 Vous allez nous décrire tout dans un petit instant, justement, sur ce combat de sabre laser,
05:03 mais qui, effectivement, a l'air d'un véritable sport et un sport artistique.
05:08 - C'est très physique.
05:09 - Vous, vous êtes cosplayer vous-même, Laurent ?
05:11 - Alors, je l'ai été, je le suis avec là, je le suis un peu moins, mais je l'ai été dans les années 90,
05:16 parce qu'on faisait souvent des animations.
05:18 Moi, j'ai créé la plupart de mes costumes avec des matériaux de récupération.
05:21 C'était des artisanales.
05:24 Et donc, aujourd'hui, j'ai une collection de costumes, mais je représente aussi des miniatures.
05:29 Là, vous avez parlé du salon de la miniature la semaine dernière, je crois.
05:33 Ça va du diorama à la miniature, aux costumes et aux objets de reproduction des films de l'univers Star Wars.
05:40 - On peut les voir au Héro Festival, vos objets ?
05:42 - L'objectif, c'est ça. Il y a toute une grande exposition avec, je dirais, plus de 50 mètres carrés
05:48 avec des objets en exposition, des costumes. Et donc, c'est vraiment ça.
05:51 Il y a d'autres associations, il y a d'autres artistes aussi qui nous rejoignent au Héro Festival.
05:55 Donc, il y a un spécialiste dans l'univers Stimpern qui va nous présenter le chronical, je crois.
05:59 - Je pense qu'il y a beaucoup de mots que vous dites que les gens ne comprennent pas forcément.
06:02 Alors déjà, "cosplayer", c'est "joueur avec un costume".
06:05 C'est-à-dire, on joue avec un costume, c'est pas un déguisement.
06:08 Malgré ce qu'on croit ici, on parle de costume, c'est ça ?
06:12 - Oui, parce qu'il y a un soin qui est apporté particulièrement à ces costumes.
06:15 Et l'objectif, c'est d'être le plus fidèle possible au film.
06:18 - Là, on est dans le Chapelier. - Voilà, par exemple.
06:21 Donc, vous avez des pièces qui sont reproduites en cuir, en plastique.
06:25 C'est très, très large et très éclectique comme domaine.
06:28 - Des animaux fantastiques. Regardez, il y a un vrai Harry Potter qui s'est glissé au milieu.
06:31 C'est Victor Krum, vous vous rappelez ? Le champion de Quidditch.
06:33 Oui, c'était le vrai. Le vrai qui était là.
06:35 Ça, c'est votre activité, ça ?
06:36 - Voilà, avec un ami pianiste qui est venu faire une prestation.
06:39 Là, on voit certains de mes objets en exposition.
06:42 Et puis, avec les gens qui viennent contribuer à l'animation pour l'événement.
06:46 - Alors, ça, c'est ce que vous fabriquez. Vous les fabriquez, ces costumes ?
06:49 Ce n'est pas des costumes de Star Wars qu'on peut trouver dans le commerce.
06:51 - Alors, ceux que moi, je présente, ce sont des costumes fabriqués.
06:53 Tout à fait. Toutes les pièces que je présente sont fabriquées main, artisanales,
06:57 avec des matériaux de récupération, des dérives.
06:58 Et ça, par exemple, est une partie qui a été sculptée.
07:02 Oui, le R2-D2 est fait maison avec...
07:05 Alors là, c'est une anecdote qui est très particulière.
07:06 C'est que ce R2-D2, le dome est en titane et vient de la fusée Ariane.
07:11 Donc, c'est déjà... Il y a une partie de l'espace dedans.
07:14 Pour l'histoire et...
07:16 Et là aussi, là, ce sont 2 amis qui portent des costumes qui ont été fabriqués maison.
07:21 Donc, le latex, la sculpture, les pièces en plastique.
07:24 - Donc, vous pouvez faire des soirées assez marrantes ?
07:27 Vous pouvez faire des jeux drôles ?
07:28 - On peut faire des jeux drôles. On fait plein de choses.
07:30 Et d'ailleurs... - Des jeux drôles en soirée aussi.
07:32 Des jeux drôles, voilà. C'est comme ça. - Drôle et drôle.
07:34 - Exactement. Mais ce n'est pas votre métier. C'est un hobby.
07:37 - Ah, là, c'est un total hobby.
07:38 Là, c'est reproduction métallique de... Là, on voit de Terminator.
07:43 C'est très divers et varié dans le monde du cinéma.
07:47 - Et il faut tout connaître du personnage, justement, quand on le fabrique, quand on l'incarne ?
07:51 - Pas forcément. Mais connaître beaucoup de la technicité des créateurs d'Hollywood
07:58 qui ont des talents très particuliers sur l'usage des matières, sur la méthodologie.
08:02 Donc là, il y a de la recherche, effectivement, sur comment ils ont fait,
08:05 qu'est-ce qu'ils ont utilisé comme matière, comme peinture.
08:08 Ça peut aller très loin.
08:08 - Vous les avez rencontrés ?
08:10 - Non, malheureusement. Ah si, j'en ai rencontré quelques-uns, mais pas tous.
08:12 - C'est quoi le rêve ultime, Georges Lucas ?
08:14 - Ça aurait été bien, ça aurait été sympa.
08:16 - Ça serait bien, il vit toujours.
08:17 - Il faudrait pouvoir discuter de la passion.
08:19 Je pense que nous, dans notre univers, et Claude ne me contredira pas,
08:22 c'est que si on rencontre ces gens-là, c'est qu'on a envie d'échanger aussi de la passion
08:25 que l'on vit avec eux.
08:27 Et ça serait des sujets techniques qu'on aborderait avec eux.
08:30 Comment ils font ? Qu'est-ce qu'ils utilisent ?
08:32 - Oui, alors je ne sais pas si vous l'avez contacté.
08:34 Avant de réaliser cette reproduction de Star Wars au Fort de Combois, on est en quelle année, là ?
08:41 - Alors le tournage avait été commencé en 2000 et sorti en 2006.
08:45 Donc là, on est quand même sur du vintage.
08:46 Là, c'est très ancien.
08:47 Mais c'est pour montrer qu'il y avait déjà des effets spéciaux numériques
08:52 qui avaient été faits sur un ordinateur.
08:53 Mais à l'époque, c'était...
08:55 - C'est des vrais Stormtroopers ?
08:56 - Un sacré challenge, oui, tout à fait.
08:57 C'était des amis d'une association qui avaient des costumes qu'on a...
09:01 Il faut savoir qu'il n'y en avait que quatre.
09:02 Quand vous en voyez plein, là, c'était un truquage numérique.
09:05 - Donc ça a commencé en 2000, c'est pas mal.
09:07 C'est quand même très bien.
09:08 - Il fallait 6 ans pour faire le montage.
09:10 - Et les effets spéciaux.
09:11 Il y a 250 plans d'effets spéciaux.
09:12 Donc ça, c'était un événement sur la région de Grenoble.
09:14 Mais en tout cas, c'était pour une mise en scène des costumes.
09:16 Moi, j'avais fait les costumes parce que je faisais des animations costumées.
09:19 Et avec les copains, je me suis dit, mais ça serait bien de faire un film.
09:22 Ça vous dit pas ce week-end, vous faites quoi ?
09:23 Et ça finit avec 50 participants quand même.
09:26 - Pas de blessés, pas de morts, en tout cas.
09:28 Enfin, j'espère pas parce que normalement...
09:29 - C'était un collègue qui s'est fait mal dans une cascade,
09:31 mais bon, il n'a pas porté plainte.
09:32 - Sûrement.
09:33 Et tout ça pour redevenir un enfant ?
09:35 - Oui, et puis c'est surtout que même ceux qui voulaient pas le faire
09:39 étaient super heureux parce qu'ils se sont retrouvés dans une situation.
09:42 Vous êtes dans un cockpit d'un vaisseau spatial avec des fonds bleus.
09:45 Vous savez pas ce qui va se passer,
09:46 mais quand vous voyez le film et que vous êtes dans l'espace
09:49 en train de battre avec vos copains, ça laisse une mémoire.
09:52 Et pour l'autre anecdote, je vais raconter ça
09:54 parce que c'est assez extraordinaire.
09:55 J'avais un ami qui faisait le Jedi.
09:58 Quand il a eu ses enfants, son fils était persuadé
10:01 que son père était un Jedi.
10:02 - Un vrai.
10:03 - Et qu'il voulait pas l'avouer parce qu'il l'avait vu dans le film.
10:05 Il était convaincu que c'était un vrai Jedi.
10:06 - Ah, c'est ça.
10:07 Il faut continuer de nourrir l'imaginaire.
10:09 - Ça transmettait un peu ça.
10:10 Et d'ailleurs, son fils est aujourd'hui passionné de tout ça.
10:12 - Sait-on jamais ? C'était peut-être un vrai aussi ?
10:14 - Oui, il y a un petit côté.
10:15 Je pense qu'il faut l'être.
10:16 Quand même, il me fume le sabre dans les airs.
10:17 Moi, j'essaye, j'y arrive pas.
10:18 - Et un Jedi, c'est aussi un enfant parce qu'on est tous des enfants.
10:22 Et c'est ça qui est assez génial aussi au Héro Festival.
10:25 C'est qu'on peut faire des gros câlins à lapin.
10:27 Vraiment, cette image, c'est la paix incarnée d'ailleurs.
10:30 Et c'est l'enfance et l'insouciance.
10:33 On joue.
10:34 C'est ça aussi que vous allez rechercher dans vos activités.
10:38 Laurent et Claude aussi.
10:42 On est complètement décomplexés.
10:44 On est tous des enfants aussi.
10:45 C'est ça, ce festival ?
10:46 - Oui, aussi.
10:47 C'est vrai que moi, j'ai découvert ça quand on a créé le club.
10:50 Parce qu'avant, je n'étais pas du tout dans cet univers-là.
10:53 Pas du tout.
10:54 J'ai toujours aimé le côté Star Wars.
10:56 Mais j'ai découvert ce Héro Festival quand on a créé le club, il y a maintenant 7 ans.
11:02 Et c'est vrai qu'on retombe en enfance.
11:05 On retombe vraiment en enfance.
11:06 Et puis quand on est cosplayé, quand on met le costume et non pas le déguisement, parce
11:09 que ça, il faut faire attention à ce qu'on dit.
11:11 Quand on met le costume, on est dans le personnage qu'on a choisi.
11:14 Et puis voilà, après c'est parti.
11:16 - Et quand on voit le personnage de Marie-Rose, en l'occurrence, Chantal Goya, là, moi j'avoue,
11:21 c'est un coup de cœur.
11:22 Ça, c'est sûr.
11:23 Et puis on se regarde tous.
11:24 On est tous des enfants.
11:26 Et on le reste.
11:28 C'est ça qui est important.
11:29 Alors, des enfants ou des athlètes de haut niveau ? Parce que pour pratiquer ce sabre
11:34 laser, ce n'est pas une blague.
11:35 C'est véritablement un sport que vous pratiquez non seulement au Héro Festival en démonstration,
11:39 mais aussi en club, en fait, en association.
11:41 - Oui, tout à fait, en club.
11:42 Comme je l'ai dit tout à l'heure, ça fait 7 ans, au mois de mai, que nous avons créé
11:46 le club avec ma fille Jennifer.
11:48 - Et ça ne rigole pas.
11:52 - Non, ça ne rigole pas.
11:54 Et on pratique un sport de combat.
11:57 Donc, c'est relativement physique.
11:58 On fait deux fois par semaine, le mardi et le vendredi.
12:04 Le mardi à Grenoble et le vendredi à la Buisse.
12:07 - À la Buisse.
12:08 Et avec des règles qui sont édictées par le manuel Star Wars, où c'est complètement
12:14 créé de toutes pièces, inspiré un peu de capoeira, de kendo.
12:17 Qu'est-ce que c'est ?
12:18 - Alors, c'est inspiré de différents arts martiaux qui sont du kendo.
12:23 J'ai perdu les noms.
12:26 - Le bâton, le nunchaku.
12:29 - Pas forcément le nunchaku, mais tout ce qui touche le sabre, le katana et autres.
12:34 Donc, c'est inspiré de tous ces arts martiaux-là.
12:36 Après, on est parti quand même sur certaines choses au niveau Star Wars.
12:41 On a récupéré un peu l'univers Star Wars pour faire cette pratique-là.
12:45 Mais on fait beaucoup, beaucoup d'arts martiaux avec beaucoup d'entraînements et des combats
12:51 qui sont relativement forts.
12:52 - Et celui qui est perdu, qu'est-ce qui lui est arrivé ?
12:55 - Non, on ne va pas à la touche.
12:58 On ne touche pas.
12:59 On fait du combat soit chorégraphié, ce qu'on fera au Héro Festival, ou alors du combat
13:03 instinctif.
13:04 Le combat instinctif, c'est tout simplement, on connaît nos attaques et nos défenses
13:11 et puis on part en combat comme ça, on se tape dessus.
13:13 Quand il y en a un qui attaque, l'autre, il défend.
13:15 - Bon, ça défoule.
13:16 - Ça défoule vraiment, mais ça peut faire mal.
13:18 - Et ça, on peut se le procurer dans le commerce alors, ce sabre ?
13:21 - Oui.
13:22 - C'est quoi ?
13:23 Allez, on va voir au hasard le rose.
13:25 Evidemment.
13:26 Voilà, merci.
13:27 Et donc, il ne fait pas le "voum" celui-là.
13:31 - Il y en a qui font le "voum".
13:33 - Oui, ceux qu'on achète chez Mickey.
13:36 - En contre.
13:37 - Ça ne dure pas longtemps.
13:39 Je vous le dis, dès le premier soir, il n'y en a plus.
13:42 - Alors, on a des sabres comme ça qui sont équipés d'électronique et qui font le fameux
13:47 "voum".
13:48 Mais en combat, ce n'est pas possible.
13:50 Si tout le monde a le même sabre et avec le même bruit, le bruit que fait le sabre,
13:54 c'est insupportable.
13:55 On ne peut pas se combattre.
13:56 - Donc, le but, c'est, il ne faut pas...
13:57 Si on se touche...
13:58 Ah non !
13:59 - On peut toucher.
14:00 - Ah, on peut se toucher, d'accord.
14:01 - Oui, mais on se touche.
14:02 C'est ce que vous avez vu sur la vidéo.
14:03 - Ah !
14:04 - Non, on n'a par contre pas de...
14:05 - Non, non, non.
14:06 Alors, je vais me tenir tranquille.
14:07 Attention, Myriam, avec la flûte.
14:08 - Si vraiment, on veut faire du combat à la touche, il faut avoir des protections.
14:10 - D'accord.
14:11 - Parce que ça m'a fait mal.
14:12 - Pardon ?
14:13 - Je confirme parce que quand j'avais testé, j'ai été pris sur les doigts comme ça.
14:14 - Quand on prend des coups, ça fait très mal.
14:15 Ici, on se loupe les mains, ça fait mal.
14:16 - Mais c'est fou quand même Star Wars parce que j'avoue que j'y connais pas grand-chose.
14:17 C'est un univers.
14:18 C'est plus qu'une culture.
14:19 C'est vraiment un univers et au point de créer un sport qui va reproduire les règles des
14:20 combats de ce sport, comme d'autres peuvent apprendre la langue du Seigneur des Anneaux
14:21 ou essayer de pratiquer le Quidditch comme Harry Potter.
14:22 Et c'est vraiment un univers.
14:23 - Oui.
14:24 - C'est vraiment un univers.
14:25 - Oui.
14:26 - C'est vraiment un univers.
14:42 C'est plus qu'une passion.
14:43 C'est une véritable culture pour vous ?
14:44 - C'est à la fois aussi une passion qu'une véritable culture.
14:45 Et c'est vrai que moi, je suis passionné des arts martiaux parce que j'en ai fait pendant
14:46 très longtemps.
14:47 Et quand on a créé le Quidditch, c'est vraiment une passion.
14:48 Et c'est vraiment un univers.
14:49 - C'est vraiment un univers.
14:50 - Oui.
14:51 - C'est vraiment un univers.
14:52 - Oui.
14:53 - C'est vraiment un univers.
14:54 - Oui.
14:55 - C'est vraiment un univers.
14:56 - Oui.
14:57 - C'est vraiment un univers.
14:58 - Oui.
14:59 - C'est vraiment un univers.
15:00 - Oui.
15:01 - C'est vraiment un univers.
15:02 - Oui.
15:03 - C'est vraiment un univers.
15:04 - Oui.
15:05 - C'est vraiment un univers.
15:06 - Oui.
15:07 - C'est vraiment un univers.
15:08 - Oui.
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15:10 - Oui.
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15:12 - Oui.
15:13 - C'est vraiment un univers.
15:14 - Oui.
15:15 - C'est vraiment un univers.
15:16 - Oui.
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15:20 - Oui.
15:21 - C'est vraiment un univers.
15:22 - Oui.
15:23 - C'est vraiment un univers.
15:24 - Oui.
15:25 - C'est vraiment un univers.
15:26 - Oui.
15:27 - C'est vraiment un univers.
15:28 - Oui.
15:29 - C'est vraiment un univers.
15:30 - Oui.
15:31 - C'est vraiment un univers.
15:32 - Oui.
15:33 - C'est vraiment un univers.
15:34 - Oui.
15:35 - C'est vraiment un univers.
15:36 - Oui.
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15:38 - Oui.
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15:40 - Oui.
15:41 - C'est vraiment un univers.
15:42 - Oui.
15:43 - C'est vraiment un univers.
15:44 - Oui.
15:45 - C'est vraiment un univers.
15:46 - Oui.
15:47 - C'est vraiment un univers.
15:48 - Oui.
15:49 - C'est vraiment un univers.
15:50 - Oui.
15:51 - C'est vraiment un univers.
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17:39 - C'est vraiment un univers.
17:40 - C'est vraiment un univers.
17:41 - C'est vraiment un univers.
17:42 - On ne peut pas se laisser aller dessus quand même parce qu'on ne sait jamais.
17:43 - Il faut faire attention.
17:44 - Il faut faire attention.
17:45 - Du héros festival au héros tout court.
17:47 D'ailleurs, on glisse tout de suite.
17:48 - Grenoble est une des cinq villes de France faites compagnon de la Libération.
17:59 C'est un ordre créé par le général de Gaulle en 1940 pour récompenser les personnes,
18:05 les militaires, militaires ou civils d'ailleurs, signalés dans l'œuvre de la Libération
18:10 de la France et de son empire.
18:12 Et Gérôme Allaud, vous voulez leur rendre hommage en courant.
18:17 Pourquoi ?
18:18 - C'est bien ça.
18:19 Ça a commencé l'année dernière, en 2021, quand le dernier compagnon de la Libération
18:22 est décédé, Hubert Germain, en octobre 2021.
18:24 J'ai commencé à travailler sur un défi qui s'est trouvé être sportif et mémorial
18:28 en même temps.
18:29 Et le premier défi, c'était de courir 1038 kilomètres comme les 1038 compagnons.
18:33 - Vous étiez militaire vous-même ?
18:35 - Non, je suis toujours réserviste.
18:38 - De la Marine nationale.
18:39 - Oui, à Grenoble, à la préparation militaire marine de Grenoble.
18:42 Et Grenoble étant compagnon de la Libération, le centre ayant choisi de prendre le nom
18:46 d'un compagnon de la Libération, André Morel, tout s'est fait pour que je puisse faire
18:52 un défi sportif et mémorial.
18:54 - Parce que vous êtes trailer également ?
18:55 - Oui, à la base c'est ça.
18:57 - Donc vous courez et donc vous avez déjà réalisé un premier défi sur les côtes,
19:02 alors d'abord Normande puis Bretonne.
19:05 En quoi il consistait celui-ci d'ailleurs ? Il y avait un peu moins de dénivelé ?
19:09 - Il y avait un peu moins de dénivelé, il y avait 12 000 mètres de dénivelé,
19:11 il y avait beaucoup plus de jours de course, il y en avait 15.
19:14 15 étapes de 70 à 75 kilomètres qui m'ont emmené du Mont-Saint-Michel jusqu'à l'Île-de-Sein,
19:19 compagnon de la Libération également, à travers les côtes d'Armor, l'Île-et-Vilaine,
19:24 les côtes d'Armor, le Finistère, en partant du Mont-Saint-Michel, point de départ du GR34.
19:30 - Et vous allez donc vous lancer vers un nouveau défi, c'est du 13 au 20 mai prochain,
19:35 avec, là on le dit ici c'est tout plat, bien sûr, il y a la marée, c'est pas facile aussi,
19:39 donc il faut quand même courir assez vite. - Oui, mais il y aura un petit peu plus de côtes.
19:41 - Oui, un peu plus de côtes, 20 000, 22 000, 22 000 mètres de dénivelé positif.
19:46 - 22 000 mètres de dénivelé, plus les 420 kilomètres à peu près.
19:51 - C'est ça, en 8 jours. - En 8 jours.
19:53 - C'est un gros défi physique ? - Oui, on s'y prépare toute l'année.
19:56 En fait, moi je ne fais pas de préparation particulière, je fais une préparation à l'année,
20:00 donc en fait, les dernières, je ne savais pas comment on pouvait faire pour courir 1 000 kilomètres en 15 jours.
20:05 Et bien, en fait, il faut être prêt à tout, à gérer tout un tas de problèmes.
20:09 Donc, il faut être prêt à tout moment.
20:11 - De Vassieux en vacances ? - Là, ça va être de Vassieux,
20:14 donc le départ, c'est le 13 à Vassieux, le matin à 7 heures,
20:17 et j'arriverai sur Grenoble, le 20, en fin de journée, au hôtel de ville.
20:23 - Mais vous ne faites pas que courir, le but, c'est aussi de rendre hommage.
20:26 - Oui. - Il y a 1 038 compagnons de la Libération, vous l'avez dit,
20:30 il faut médiatiser aussi, entretenir le souvenir, comment vous faites ?
20:34 - Il faut créer des événements pour que ça se passe comme ça.
20:36 Enfin, moi, le premier événement, j'ai eu un peu de chance,
20:39 parce qu'en partant du Mont-Saint-Michel, la presse locale a relayé l'information assez rapidement,
20:45 et j'ai pu parler des compagnons de la Libération, qui sont pour beaucoup de gens inconnus.
20:50 Et en passant dans différentes villes, comme là, la photo avec Abinik,
20:53 on a pu faire une petite commémoration qui, cette année, va être beaucoup plus grosse,
20:57 puisqu'il y aura 4 jours de commémorations sur Binik.
20:59 Là, la mairie organise quelque chose.
21:01 Donc, en fait, c'est en passant qu'on arrive à réveiller des fois des communes
21:04 qui ont des compagnons de la Libération et qui souhaitent faire quelque chose par la suite.
21:09 - Vous arrivez à mobiliser leurs familles ?
21:11 - Oui, les familles, c'est pas un souci, c'est plus l'environnement extérieur.
21:14 - Les collectivités ou les institutions ? - C'est ça.
21:16 - C'est difficile aujourd'hui encore ? - Oui, oui.
21:18 - Pourquoi ? - Parce que les gens ont du mal à déjà comprendre les compagnons de la Libération,
21:23 qui sont les compagnons de la Libération.
21:25 Le nombre est faible, enfin, 1 038,
21:27 et aujourd'hui, les gens ne savent même pas qu'il y a un compagnon de la Libération
21:29 qui est né ou qui est décédé dans la commune.
21:32 - Et pourquoi est-ce que vous avez été particulièrement sensible à cette page de l'histoire ?
21:38 - Parce que je m'intéresse à cette page de l'histoire depuis tout petit.
21:41 Et c'est vrai que sur un ordre qui a existé et qui n'existe plus,
21:45 aujourd'hui, on sait que c'est des gens qui vont disparaître de la mémoire dans très peu de temps,
21:48 si rien n'est fait.
21:49 - Il ne peut pas y en avoir de nouveau ? Il a été créé et refermé ?
21:53 - Il faut que l'on... Donc, maintenant, il n'y aura plus de compagnons de la Libération.
21:56 Donc, les villes, il y en a cinq qui, aujourd'hui, entretiennent le devoir de mémoire.
22:01 - On peut les dire ? Il y a Grenoble. - Grenoble, Vassieux, Lille-de-Sein, Nantes et Paris.
22:06 - Et alors, Grenoble, qui est quand même une des cinq villes compagnons de la Libération,
22:10 beaucoup de Grenoblois ne le savent pas. - Oui, je sais.
22:13 - Des jeunes ou des moins jeunes.
22:15 - Tous les ans, j'ai des jeunes, tous les ans, en préparation militaire.
22:18 Et tous les ans, très peu de jeunes savent que Grenoble est compagnon de la Libération.
22:23 - Et pourtant, des cérémonies ont lieu, celle-ci encore récemment.
22:28 Grenoble a été faite ville compagnon de la Libération à la suite d'une mobilisation héroïque le 11 novembre 1943.
22:36 On peut rappeler ce qui s'était passé ?
22:37 - En fait, les Grenoblois, la résistance grenobloise a commencé la Libération,
22:43 enfin, en tout cas, a souhaité commencer sa Libération.
22:45 Il y a eu des représailles assez importantes.
22:47 Et suite à ça, Grenoble a reçu la croix de l'ordre de la Libération.
22:53 Donc, aujourd'hui, dans Grenoble, quand vous passez à l'hôtel de ville, vous pouvez voir la croix.
22:58 Vous rentrez dans l'hôtel de ville et vous verrez la croix et le décret.
23:02 Et tous les ans, il y a une commémoration qui se fait pour rappeler que Grenoble est compagnon de la Libération.
23:06 - Mais c'est pas assez. C'est pour ça que vous courez.
23:08 - C'est pas assez parce qu'aujourd'hui, il y a très peu de gens qui oeuvrent pour ça.
23:14 C'est un ordre qui est aussi parisien.
23:16 Donc, l'ordre de la Libération se trouve aux Invalides.
23:18 Donc, c'est vrai que dans les communes en France, très peu de gens ont connaissance de l'ordre de la Libération.
23:23 Donc, on essaie de le faire. On le fait pour les compagnons.
23:27 On essaie aussi de récupérer des fonds pour l'association Invaincus, qui gère des militaires blessés.
23:33 Donc, c'est vrai que c'est... - Blessés ou traumatisés aussi ?
23:36 - Invaincus ou pluriels.
23:38 Et c'est vrai que c'est deux choses sur lesquelles on doit communiquer et en tout cas, faire des choses.
23:46 Donc, les événements sportifs, c'est ce qui aujourd'hui rapproche le plus de gens aussi.
23:50 Donc, c'est vrai que quand vous passez, vous courez, vous sollicitez plus facilement des gens.
23:54 Des gens viennent plus vers vous aussi.
23:56 Et c'est plus parlant que de faire uniquement des conférences.
23:59 On a besoin d'en faire aussi, des conférences.
24:01 Mais c'est vrai que l'événement sportif crée aussi quelque chose à côté des compagnons.
24:05 - Un événement sportif est fédérateur par essence. - C'est ça.
24:08 - Il y a une victoire, il y a une défaite. Et vous êtes un vecteur.
24:11 - Les gens peuvent m'accompagner. Ils l'ont fait en Bretagne.
24:14 Des unités militaires, mais peu importe.
24:16 Des gens qui souhaitent passer un moment dans le Vercors, comme là.
24:19 - Et même quand c'est dur. - Même quand c'est dur.
24:21 Mais c'est dur.
24:24 - C'est dur, mais c'est fait exprès. - Oui, c'est fait exprès.
24:28 Le but, c'est d'atteindre certaines limites, enfin, dépasser ces limites.
24:32 Et aussi d'y prendre un certain plaisir.
24:36 Ça paraît bizarre, mais bon, on y arrive.
24:38 - Bien sûr. Et alors, on rêve peut-être un petit peu de cette image.
24:41 Vous le savez, dans Forrest Gump, il est rejoint par Forrest Gump,
24:45 donc qui court sans aucune raison.
24:47 Lui, qui court pendant des années et qui est rejoint par tout un tas de gens
24:50 qui inspirent et tout le monde se met à courir avec lui.
24:52 On peut le faire avec vous ?
24:54 - On peut courir avec moi. Après, il faut rappeler que le Vercors,
24:56 on va passer dans la réserve naturelle.
24:58 Donc le but, c'est pas de générer... - Il ne faut pas tout écraser.
25:01 - C'est pas de générer, mais on peut le faire. Il n'y a pas de souci.
25:02 Moi, du 13 au 20, j'ai un certain nombre d'étapes
25:06 qui sont consultables sur ma page Facebook.
25:08 Et après, les gens qui souhaitent courir, ne serait-ce que 10 km,
25:12 1 km, 500 m, oui, peuvent me retrouver.
25:14 - Et il y a une cagnotte aussi pour vous aider à accomplir cet exploit.
25:17 On peut le dire, c'est pas qu'un défi, c'est un véritable exploit.
25:20 - J'ai des partenaires, mais en même temps, j'ai aussi une cagnotte.
25:22 Une grosse partie de la cagnotte est reversée aux invaincus.
25:25 Donc c'est sur le site Hello Assos, Association 1038.
25:28 Il y a une association qui a été créée maintenant pour gérer les événements aussi.
25:31 Et Association 1038.
25:33 - Et si tout va bien, on vous retrouve à quel moment à Grenoble le 20 mai ?
25:37 - En fin de journée, je pense vers 19h.
25:40 Ça devrait être faisable.
25:41 - Très bien. - Si tout va bien.
25:42 - On essaye de mobiliser tout le monde et de vous faire une arrivée héroïque.
25:45 - Très bien. Mais écoutez, oui, pas de souci.
25:47 Je vous dis, hôtel de ville, général.
25:48 Je pense que ça sera l'hôtel de ville.
25:50 Mais 19h, 19h30, je serai sur Grenoble.
25:52 - Bon, et bien, vous savez ce qu'on vous souhaite.
25:54 On touche du bois, il y en a beaucoup.
25:56 Non, pas là, mais il y en a là.
25:58 Et merci. Et puis au nom de la mémoire, bien sûr, de ces pages de l'histoire,
26:02 un grand bravo d'avance et on espère que tout va bien se passer.
26:05 - Merci. - Merci, Géraud Malot.
26:07 Je suis désolée, on va avoir mal aux oreilles dans 30 petites secondes,
26:10 mais voilà, c'est pour la bonne cause. Tout de suite.
26:12 Je ne parlais pas de vous, bien sûr.
26:23 Non, alors j'avoue que moi, j'y ai échappé,
26:25 mais beaucoup d'entre vous gardent des séquelles d'un moment difficile de votre enfance.
26:30 * Extrait de "La Flûte à becs" de Jean-Michel Blanquer *
26:43 - Voilà, c'est pas chez nous, c'est pas dans la région.
26:46 Un supplice pour certains, un traumatisme pour d'autres.
26:50 On a tout entendu dans la rédac, notamment tout à l'heure.
26:52 La flûte à becs, ça fait gris.
26:55 Pour vous, notamment, Laurent.
26:57 - Moi, ça m'a empêché de faire de la musique pendant 15 ans.
27:00 - Ah, vraiment ? - Ah oui.
27:02 - À ce point ? Parce qu'on vous a forcé ?
27:03 - Ah oui, mais je ne suis même pas capable de faire ce que feront les enfants.
27:07 Vous avez compris, hein ?
27:07 - Eh bien, moi non plus, parce que je n'ai pas appris.
27:09 Mais grâce à vous, Myriam, on va tout apprendre.
27:12 Et sachez que la flûte, pour vous qui avez encore mal aux oreilles, c'est aussi ça.
27:16 Regardez, écoutez.
27:17 * Extrait de Myriam *
27:38 Voilà, hein ? C'est du Telemann.
27:40 C'est très doux.
27:41 C'est une caresse pour les oreilles, pour les vôtres, notamment Myriam.
27:44 Myriam, vous jouez aussi de la flûte électro-acoustique.
27:47 Regardez, on élargit encore le chant de la flûte avec.
27:50 C'est vous, là, qui interprétez ce morceau ici, dans les studios de Télé Grenoble.
27:57 Et là, on est vraiment dans une version très moderne de la flûte.
28:00 * Extrait de Myriam *
28:10 Le son est naturel et il est amplifié par cette flûte électro-acoustique, c'est ça ?
28:15 * Extrait de Myriam *
28:17 Oui, oui, vous pouvez parler.
28:19 Le son de la flûte est naturel.
28:23 Vous voyez le petit micro qui reprend le son au niveau de la fenêtre de la flûte,
28:26 c'est-à-dire la petite ouverture.
28:28 Et ensuite, on utilise un pré-ampli et puis des pédales d'effet, tout simplement.
28:35 Et comme une guitare électrique, il peut transformer le son.
28:37 Exactement, comme une guitare électrique.
28:38 D'accord. Alors, vous êtes professeure de flûte, Myriam Courbet ?
28:42 Oui, encore un petit peu, mais plus beau.
28:45 Vous allez l'être dans quelques secondes, dans quelques minutes.
28:49 Mais vous êtes surtout organisatrice des Journées de la Flûte,
28:54 qui sont organisées à Grenoble et dans son agglomération.
28:57 C'est du 5 au 7 mai prochain, les Journées de la Flûte à bec.
29:01 Avec l'objectif, bien sûr, de promouvoir cet instrument, de changer les idées aussi.
29:05 Ce que j'ai dit en introduction, peut-être un peu maladroite, c'est une réalité encore ?
29:12 Tout à fait. Oui, la flûte est très connue, mais très méconnue en même temps.
29:19 Et il y a énormément de gens qui ont pu toucher cet instrument
29:23 et le pratiquer dans des conditions pas forcément idéales.
29:28 Et ça a fait du tort à l'instrument.
29:31 Et on est là aussi, du coup, pour permettre de la redécouvrir sous toutes ses formes.
29:35 Comme ceux avec qui vous êtes venus ici,
29:38 nous avons Noemi, nous avons Garance, Bruno et Vincent,
29:42 qui ont apporté ici toutes les sortes de flûtes qu'on peut pratiquer, qu'on peut jouer.
29:47 Donc ça va de la très, très... La plus grosse, c'est elle, c'est celle qui est ici devant sur notre plateau.
29:52 C'est la plus grosse qu'on ait nous au Foll Orchestre,
29:54 qui est l'ensemble amateur de notre association.
29:57 Le Foll Orchestre, F.O.L. est plus loin "orchestre",
29:59 votre association, c'est l'Oiseau à plumes.
30:02 Voilà, c'est la compagnie l'Oiseau à plumes.
30:04 Nous avons cette grande basse en ut qui est le plus grand instrument qu'on ait nous,
30:10 mais il en existe des bien plus grands.
30:12 La plus grande au monde, c'est une sous basse en si bémol, je crois.
30:17 Oui, sûrement.
30:19 Qui doit faire un peu, à peu près 3 mètres.
30:21 Comme un corps des Alpes.
30:23 Un peu, mais c'est pas fait pareil.
30:25 Oui, c'est-à-dire qu'elle est verticale.
30:27 Et puis on a, je sais pas si vous voyez, cette partie-là,
30:32 qui s'appelle un bocal, puisque ça va jusqu'à la boca, la bouche.
30:36 Et le bocal sur la flûte sous basse, c'est évidemment très très long.
30:40 Ah d'accord.
30:41 Et vous aussi, Garance, je sais pas si on arrive à voir votre instrument
30:44 qui est dans votre main derrière Myriam.
30:46 Il y a aussi... Non, il y a pas un...
30:48 Non, il faut jouer de la flûte comme ça.
30:50 D'accord.
30:51 On vous entendra tout à l'heure.
30:53 Mais c'est vrai que...
30:55 Ça, c'est la classique.
30:57 Ça, c'est une soprano baroque.
30:59 Baroque.
31:00 Tout à fait.
31:02 Attention.
31:03 Ah, Laurent dit stop.
31:06 Je ne sais pas jouer de cet instrument.
31:08 Il faut mettre les doigts partout sur les trous ?
31:11 Alors le plus simple déjà, c'est de boucher le trou
31:13 qui est derrière l'instrument avec le pouce gauche.
31:15 Lui, d'accord.
31:16 Gauche.
31:17 Voilà. Et de poser votre index, par exemple, sur le trou.
31:20 L'index gauche.
31:21 L'index gauche, OK.
31:22 Tout en haut.
31:23 Très bien.
31:24 Et quand on va souffler, on va pas faire "f", mais on va faire...
31:31 Voilà.
31:32 Comme si on faisait un "t" ou un "d".
31:34 C'est un "do" ça ?
31:34 Pour démarrer le son.
31:36 C'est un "si".
31:37 Un "si" ?
31:38 Avec cette flûte, c'est un "si".
31:40 C'est un "si".
31:41 Oui, c'est juste à côté.
31:43 D'accord.
31:43 Et c'est tout ?
31:45 Hop. Et après ?
31:46 Alors après, avec le majeur gauche, on peut faire un "la".
31:50 Mais toujours sans souffler en faisant "f".
31:55 Mais toujours en rajoutant la petite consonne "d" ou "d".
31:59 Oui, parce que là, le "la", je...
32:00 Bref, on va évidemment pas faire un cours, mais on peut apprendre à tout âge,
32:04 et notamment au mien.
32:06 Mais par contre, au festival, est-ce qu'on peut apprendre ?
32:08 Pas forcément. On vient écouter de la flûte, c'est ça ?
32:10 On vient écouter, on propose quand même des ateliers.
32:12 Hum hum.
32:13 Donc des concerts de bienvenue, mais aussi des ateliers.
32:17 Comme concert, cette année, on n'est pas forcément dans le baroque,
32:20 on est plutôt dans les tendances un petit peu irlandaises alors.
32:23 Tout à fait.
32:24 On change de thématique chaque année, et cette année, ce sont les musiques celtiques.
32:29 Et on propose des ateliers autour de ces esthétiques-là.
32:34 Des conférences également, et tout se passe autour du salon d'exposition.
32:39 Des facteurs d'instruments, qui sont donc les artisans qui fabriquent ces instruments.
32:43 À quel endroit, le salon d'exposition ?
32:45 Au Conservatoire Jean Viennaire à Pont-de-Clay.
32:47 D'accord, à Pont-de-Clay.
32:49 Et donc, ces ateliers, il y a des rencontres, des ateliers du souffle,
32:52 comme on l'a vu ici.
32:54 Des ateliers même de découverte sur l'origine du son.
32:58 Des ateliers très divers, en fait, qui tournent autour de ce son, de cet instrument avant.
33:05 Oui, des ateliers pour les enfants, pour les adultes.
33:07 Des ateliers d'entretien aussi pour les flûtistes qui ont besoin de conseils d'entretien.
33:14 Pour entretenir, les flûtes sont en bois la plupart du temps,
33:18 ce qui nécessite un entretien, un huilage.
33:21 On peut refaire également, si vous démontez l'instrument,
33:24 si vous tournez légèrement, voilà.
33:26 Vous voyez que le joint, il est en fil, Noémie ?
33:29 Je ne vois pas de loin.
33:30 C'est toi qui l'as fait ?
33:32 D'accord, oui, il y a des trucs roulés là.
33:34 D'accord, donc ça, il faut changer.
33:35 Ça, on peut le refaire avec du fil, de la cire, et ça, ça prend.
33:39 Et les facteurs proposent justement de transmettre leur savoir-faire
33:45 pour qu'on puisse effectuer ces opérations nous-mêmes.
33:47 Ça veut dire que ce très bel instrument en bois a été fait à la main ?
33:50 Ou c'est industrialisé aussi ?
33:52 Celui-ci, je ne crois pas.
33:55 Non, Noémie, d'accord, ça, c'est industrialisé.
33:57 Parce que j'ai appris qu'il n'y a que 60 flûtiers, on dit, dans le monde.
34:03 Il y en a 12 en France et une trentaine en Europe,
34:07 qui fabriquent, qui usinent vraiment les instruments.
34:11 Ça se perd, justement, l'artisanat de la flûte ?
34:14 Alors, je ne sais pas si ça se perd, mais en tout cas, ça reste un petit secteur.
34:20 Mais la variété des instruments proposés est extrêmement riche.
34:25 Au Salon d'Exposition, on a des facteurs qui viennent de toute la France
34:28 et même de l'international.
34:30 Et on peut voir des flûtes médiévales comme celle-ci.
34:34 Je peux l'entendre très rapidement ?
34:36 Parce que le son, ça change vraiment.
34:40 Alors, c'est magnifique, c'est très doux, Laurent, ce son.
34:50 Je ne dis pas le contraire, mais quand c'est bien fait, forcément.
34:53 Ah oui, c'est un instrument qui est très doux, qui est magnifique.
34:58 Celtique, baroque, beaucoup de genres.
35:02 Oui, alors ça, c'est une flûte médiévale.
35:04 Celle-ci que tient Bruno, c'est une flûte alto en sol Renaissance.
35:08 D'accord, une alto un peu plus grande.
35:11 Alors, on n'entendra pas...
35:13 Quand même, je ne sais pas si on entend très bien, mais tout de même.
35:22 Nous, ici sur le plateau, oui.
35:23 Là, on peut avoir, Garance, un tout petit...
35:27 Ça, c'est la grande.
35:28 C'est une basse.
35:30 Il y a un petit côté orgue de barbarie un peu dans ce son-là.
35:40 Merci, Garance.
35:41 Alors, on va peut-être pas avoir le temps de toutes les voir.
35:43 Ah, qu'est-ce que c'est que ça ?
35:44 Si, on dirait un bambou.
35:46 Non, ce n'est pas moi qui le pense.
35:48 Alors, on ne vous entend pas, mais du coup, Myriam, vous pouvez nous dire.
35:50 Alors, c'est une...
35:52 Viens dans le micro, Myriam.
35:53 Ça, c'est une flûte en bambou.
35:54 C'est un whistle en bambou qui a été fait par Noemi lors d'un stage
35:59 où des facteurs, justement, nous ont appris à confectionner des instruments.
36:03 Whistle, ça veut dire un siffle ?
36:05 Oui, c'est souvent le whistle.
36:08 Donc, c'est un instrument traditionnel celtique irlandais en particulier.
36:13 OK. Et puis, un dernier qu'on peut regarder peut-être.
36:17 Oui, voilà, celui-ci.
36:18 Celui-ci, c'est un...
36:20 Viens dans le micro, Myriam.
36:21 Oui, pardon.
36:22 Celui-ci, c'est une flûte à trois trous qui peut se jouer aussi en jouant du tambour avec l'autre main.
36:27 Ah, d'accord.
36:29 Et le tambour ?
36:30 Le tambour est par là.
36:31 Il est là, sur ce plateau.
36:32 Ah, très bien. Donc, on peut faire l'homme orchestre, alors.
36:34 On peut... Fais voir.
36:36 [Musique]
36:51 C'est intéressant. Il y a presque une sono dans le...
36:53 Il y a de la réverbération, un peu, avec cet instrument.
36:56 Eh bien, c'est très chouette.
36:57 On a envie de vous entendre, d'ailleurs, puisque vous avez joué.
37:02 Vous nous avez préparé un petit morceau, rien que pour nous, ici à Télé Grenoble.
37:05 Vous l'avez enregistré ici en arrivant.
37:07 On l'écoute tout de suite pour vous donner envie d'aller aux journées de la flûte à bec.
37:10 Écoutez.
37:12 [Musique]
37:42 [Musique]
38:12 [Musique]
38:34 Et j'applaudis de tout mon cœur.
38:36 Bravo à vous.
38:37 C'est une pièce baroque et celtique à la fois ?
38:40 Tout à fait. C'est une pièce qui a été composée par Oswald,
38:44 qui est un compositeur écossais de l'époque baroque.
38:46 Et pour ce faire, il a utilisé du matériel traditionnel, en fait, des airs traditionnels écossais.
38:53 Et est-ce qu'on peut venir vous rejoindre à votre compagnie sans savoir vraiment bien,
38:57 comme vous l'avez vu, jouer de cet instrument ?
38:59 On peut s'épanouir aussi à tout âge au sein de votre compagnie, l'oiseau à plumes ?
39:04 Tout à fait, c'est possible.
39:05 À Grenoble.
39:06 On vous accueille avec grand plaisir.
39:07 Eh bien, merci beaucoup.
39:08 Donc accueillez avec plaisir aussi les grenoblois tout petits ou bien plus grands
39:13 du 5 au 7 mai prochain à Grenoble et dans son agglomération.
39:17 OK ? D'accord ? Bien.
39:20 Allez Laurent, on y retrouvera peut-être Laurent.
39:21 Vous avez fait un nouveau convaincu.
39:23 Merci beaucoup et très joyeux Héro Festival à vous.
39:26 Belle journée de la Flûte et surtout un magnifique défi pour vous, Géraud Malou.
39:30 Et à vous, merci encore.
39:31 Merci Maître Yoda d'avoir été avec nous et à vous à très vite.
39:35 [Musique]
39:47 Vitez de S'y on parlait avec Gilles Trignan Résidence.
39:50 [Musique]
39:54 L'Entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant et chez Rolle Comboire,
39:58 Saint-Martin d'Air vous a présenté S'y on parlait.
40:01 L'Entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
40:04 [Musique]
40:06 [SILENCE]