Finale de la Coupe de France: l'attitude d'Emmanuel Macron moquée par l'opposition

  • l’année dernière
Pas de descente sur le terrain, pas d'image de lui diffusée sur les écrans géants. Emmanuel Macron a assisté en toute discrétion ce samedi à la finale de la coupe de France. Un moyen pour le président de la République d'éviter les sifflets et cartons rouges prévus par les syndicats. Une attitude moquée par l'opposition.
Transcript
00:00 Pas de descente sur le terrain, pas d'image de lui diffusée sur les écrans géants.
00:04 Emmanuel Macron a assisté en toute discrétion hier à la finale de la Coupe de France.
00:09 Un moyen pour le président de la République d'éviter les sifflets et cartons rouges prévus par les syndicats.
00:14 Une attitude moquée par l'opposition.
00:17 On a un président de la République qui fait signer des arrêtés par les préfets
00:22 pour dire qu'il ne faut pas des casseroles, qui mène une bagarre contre les sifflets, contre les cartons rouges,
00:27 qui salue les joueurs dans les vestiaires sans qu'on voit son image à l'affiche.
00:31 Tout ça devrait entrer dans le Guinness Book du Ridicule.
00:35 Ces dernières semaines, concerts de casseroles et sifflets ont accompagné presque chacune des visites du chef de l'État,
00:41 en France comme à l'étranger, l'obligeant à se déplacer sous très haute sécurité
00:46 et à modifier à la dernière minute son agenda.
00:49 Mais du côté de la majorité, on réfute toute volonté d'éviter la confrontation.
00:54 Là, on a un président qui a multiplié les déplacements,
00:57 des déplacements dont les bains de foule étaient parfois tout à fait prévus.
01:00 Et il y a eu des casseroles, il y a eu des contestations, il y a eu des échanges qui étaient très vifs.
01:04 Et là, on nous dit, mon Dieu, mais est-ce que le président est empêché ?
01:06 Mais le président, il fait de la politique.
01:08 Et le propre de la politique, c'est d'aller à la rencontre des gens.
01:11 Des déplacements présidentiels maintenus mais rendus compliqués.
01:14 Et la situation pourrait durer encore longtemps.
01:17 Tout se passe depuis quelques semaines comme si finalement le principal moteur de la contestation et de la mobilisation,
01:21 c'était plus la personnalité du président de la République.
01:23 Là, on est vraiment rentré dans un face-à-face, une partie de la rue,
01:26 enfin une partie de la France face au président de la République.
01:28 Quand il y a des casserolades, quand il y a d'éventuels sifflets,
01:31 ce n'est plus uniquement contre un projet de réforme, c'est contre un président de la République.
01:35 En chute libre, la cote de popularité d'Emmanuel Macron est au plus bas depuis la crise des gilets jaunes.

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