Laurent Cappelletti : «Je crois au retour au plein emploi si, en parallèle, il y a un choc d'attractivité du travail».
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00:00 - Le taux de chômage, c'est vrai qu'il est le plus faible aujourd'hui depuis 2008, c'est 7,2%.
00:06 En 2008, c'était juste avant la crise des subprimes, ensuite le chômage a augmenté.
00:11 Le plus haut que l'on ait atteint, c'est en 1997, 10,4%, et en 2015, 10,6%.
00:18 Alors 7,2%, c'est plutôt faible, mais c'est légèrement supérieur à la moyenne des pays de l'euro.
00:23 Donc vous y croyez, retour au plein emploi d'ici 4 ans, Laurent Capaletti ?
00:29 - Alors oui, si en parallèle, il y a un choc d'attractivité du travail,
00:32 parce que le principal problème, en fait, c'est d'attirer, de réattirer les gens au travail.
00:37 Comme on l'a dit, il y a des pénuries partout, c'est lié à deux problèmes principaux,
00:42 une adéquation de la formation avec l'emploi, et également, en fait, ce défaut d'attractivité de management
00:50 qui font que les gens ne sont pas résistants.
00:52 - Il y a aussi peut-être des secteurs qui recrutent qui ne sont pas très attirants par eux-mêmes.
00:56 - Exactement.
00:57 - Les gens n'ont pas envie de faire ces métiers-là.
00:58 - Pour résumer, j'y crois, si.
01:00 Et en plus, c'est nécessaire, par rapport à l'édition qu'on a eue avant,
01:03 la meilleure façon de se désendetter, d'échapper à l'emprise, en fait, des marchés financiers,
01:10 c'est de travailler pour créer la valeur nécessaire à notre, j'allais dire, auto-financement.
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