Gérald Darmanin : «Il n'est pas normal qu'en République des policiers, des gendarmes et des pompiers soient pris à partie»

  • l’année dernière
Gérald Darmanin : «Il n'est pas normal qu'en République des policiers, des gendarmes et des pompiers soient pris à partie». Selon le ministre de l'Intérieur, 108 policiers et gendarmes ont été blessés lors de la manifestation du 1er-Mai. 
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00:00 Cependant, dans certaines villes, à Paris, à Lyon, à Nantes, à Angers, il y a eu des événements graves.
00:07 Et je voudrais ici avoir d'abord une pensée pour les 108 policiers et gendarmes qui sont actuellement blessés,
00:13 dont une vingtaine à Paris, un grievement, un homme de la compagnie d'intervention qui a été brûlé,
00:21 dans cette image que l'on voit, un cocktail molotov qui est jeté sur lui.
00:24 Je veux d'abord condamner évidemment le plus fermement possible ces violences contre les forces de l'ordre.
00:28 108 gendarmes et policiers blessés un 1er mai, c'est extrêmement rare.
00:32 Et je souhaiterais que tous ceux qui interviennent dans le débat public puissent en premier lieu condamner ces violences
00:38 contre les policiers et les gendarmes. Malheureusement, j'ai peu entendu ça depuis le début de l'après-midi.
00:42 Et je veux dire qu'il n'est absolument pas normal en République que des policiers, que des gendarmes,
00:47 que des sapeurs-pompiers se fassent prendre à partie, se fassent jeter des cocktails molotov ou des pavés.
00:51 Si je prends l'exemple de Paris, ces 19 policiers et gendarmes sont envoyés aujourd'hui à l'hôpital.
00:56 Évidemment, nous pensons à eux.
00:58 [Musique]
01:01 [SILENCE]

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