• l’année dernière
Transcription
00:00 Il y a 20 ans, j'ai repris le vidéoclub de mon enfance
00:02 et depuis, c'est l'un des derniers à Paris.
00:04 Ce n'était pas forcément mon rêve d'enfant d'avoir un vidéoclub,
00:10 mais je venais au vidéoclub de la Butte depuis que je suis gamin,
00:13 parce que je suis mon mère 3.
00:14 Et il s'est trouvé que le vidéoclub allait fermer
00:16 et je me suis dit, on va tenter l'aventure.
00:18 Et avec ma femme, on l'a repris.
00:19 On nous a traité de fous, la famille, tout le monde.
00:21 On nous a dit, vous êtes complètement fous de reprendre un vidéoclub.
00:23 Cette personne y croyait.
00:24 On s'est dit, on va trousser nos manches
00:25 et on va essayer de continuer de faire vivre ce lieu.
00:30 Nous, on a eu les parents enfants, adultes,
00:32 et maintenant, on a leurs enfants.
00:33 C'est vraiment un lieu de vie où les gens du quartier se retrouvent.
00:37 On a plus de 25 000 films.
00:39 Donc, quand ils voient ces étagères remplies de films,
00:42 déjà, ils se disent, là, normalement, on devrait trouver assez facilement
00:45 quelque chose qui devrait faire la soirée.
00:47 Et puis, surtout nos conseils.
00:49 On discute, on papote.
00:50 C'est un petit peu différent que d'être sur un listing à chercher un film.
00:54 On a aussi une mission de sauvegarder un peu dans un même lieu
00:58 des films rares, même des films qui ne sont plus édités en DVD
01:00 et des films qu'on ne trouve pas sur les plateformes.
01:02 Donc, il y a peut-être un petit côté nostalgie,
01:04 aussi un petit peu comme pour les vinyles,
01:06 où on revient à racheter le vinyle de la bande-son
01:09 qui a bercé une partie de notre vie.
01:11 Ce qui m'a fait une Jemma abandonner, c'est la passion.
01:14 Quand on voit les gens qui rapportent un film
01:16 et que ça a changé, on sent que ça a changé quelque chose,
01:19 ça fait plaisir.
01:20 [Générique de fin]
01:22 [Musique]