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Retrouvez "L'entretien - Dimitri Pavlenko" sur : http://www.europe1.fr/emissions/linterview-politique-dimitri-pavlenko

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00:00 pour rebondir sur ce que vous dites, vous faites un petit peu la leçon au ministre de l'Intérieur en disant
00:03 il devrait faire ceci, il devrait faire cela, mais...
00:05 - Non, je note ses échecs. Je liste ses échecs.
00:08 - Regardez ce qui se passe en Italie avec Giorgia Meloni par exemple,
00:11 implacable sur les migrants lors de sa campagne électorale,
00:14 elle parlait de blocus maritimes en Méditerranée, la réalité c'est qu'aujourd'hui elle recrée
00:18 les structures d'accueil qu'elle avait démantelées.
00:20 Bienvenue face à la réalité Sébastien Chenut.
00:23 Qu'est-ce qui passerait-il si le Rassemblement national était au pouvoir
00:26 sur ces questions de casseurs, sur ces questions d'immigration, sur ces questions de sécurité ?
00:29 - Je rappelle que lorsque c'était Matteo Salvini, il y avait des résultats sur l'immigration.
00:33 Matteo Salvini avait obtenu un certain nombre de résultats.
00:35 Nous on a une proposition de loi d'ailleurs qu'on soumettra à référendum aux Français
00:40 pour savoir exactement où on va, que ce soit sur la capacité à entrer sur le territoire,
00:44 comment on acquiert... - On peut parler d'immigration, on peut en parler de sujet immigration.
00:47 - Bien sûr, parce que nous considérons que le lien est très fort entre immigration et insécurité.
00:51 Sur l'insécurité je vous ai fait un certain nombre de propositions,
00:54 dissolution, pointage au commissariat,
00:59 le fait d'avoir des sanctions pénales beaucoup plus fortes, ça c'est sur la sécurité.
01:03 Sur l'aspect migratoire dont vous me parlez, oui je pense qu'effectivement il faut
01:06 un moratoire sur l'immigration, arrêter l'immigration.
01:09 On voit aujourd'hui, j'en parlais tout à l'heure, que les Alpes-Maritimes sont submergées de mineurs non accompagnés.
01:15 Tout ça a un coût très fort pour la puissance publique.
01:17 - En dépit d'un contrôle aux frontières qui n'est pas... - Il n'y a pas de contrôle aux frontières, ce sont des passoires.
01:21 - Depuis 2015 le fait est que le contrôle aux frontières existe.
01:23 - Mais alors quel résultat ? Il n'y a pas de moyens qui sont donnés.
01:27 - Vous savez qu'aujourd'hui on peut contrôler des frontières autrement uniquement que par des postes douaniers.
01:32 Aujourd'hui on a des tas de moyens qui permettent de contrôler des frontières,
01:35 mais je crois que c'est fondamentalement le rapport qu'on a à la politique migratoire
01:41 qui aujourd'hui nous différencie d'Emmanuel Macron.
01:43 Quand Emmanuel Macron voit celle-ci comme un projet,
01:45 il va ouvrir avec Gérald Darmanin une nouvelle voie d'immigration par le travail,
01:49 nous nous la voyons comme un problème.
01:51 Et les Français la voient majoritairement comme un problème,
01:53 même les Français de gauche d'ailleurs, dans les sondages,
01:55 disent que ce n'est plus possible de continuer ainsi.
01:57 Donc effectivement je pense qu'il faut reprendre à la base pour savoir
02:00 qui a le droit d'entrer, pour combien de temps, à partir de quand on sort,
02:04 le fait de pouvoir renvoyer chez eux les mineurs délinquants, 25%.
02:08 Je vous le rappelle, des détenus dans nos prisons sont de nationalité étrangère.
02:12 Eh bien ça ferait de la place, renvoyons ces gens qui n'ont rien à faire ici.
02:16 Mais pour ça il faut évidemment être autre chose qu'une carpette,
02:19 comme l'a été Gérald Darmanin devant l'Algérie.

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