Salon VIP (03/05) avec Philippe Guillard

  • l’année dernière
Transcript
00:00 [Musique]
00:12 Bonsoir, ravie de vous retrouver sur Be In Sport pour votre salon VIP.
00:16 Notre invité du jour est à la fois un sportif et un artiste.
00:20 Il a été champion de France de rugby en 90 avec le Racing
00:24 et il vient nous présenter son cinquième film pour l'honneur
00:27 qui est en ce moment aujourd'hui même au cinéma.
00:30 Philippe Guillard, l'invité de salon VIP.
00:32 Bonsoir Philippe.
00:33 Bonsoir Claire.
00:34 Ravie de vous recevoir.
00:36 Venez vous installer tranquillement.
00:38 Et Clara Pavan, bonsoir à vous.
00:40 Bonsoir Philippe, bonsoir Claire.
00:41 Bonsoir Clara.
00:42 Alors, bonsoir tout le monde.
00:43 Philippe, pour votre venue, le plateau a un petit peu changé.
00:46 La déco est un petit peu différente.
00:48 Une déco Star Wars puisque c'est la journée mondiale de Star Wars.
00:53 Demain.
00:54 Demain, le 4 mai.
00:55 Et donc Clara nous a préparé un biscuit savoureux pour nous présenter
00:59 tout ce qu'il y a à avoir.
01:01 Évidemment.
01:02 On va parler ensemble de ce film pour l'honneur
01:05 qui est aujourd'hui dans les salles,
01:07 mais aussi de votre parcours de sportif professionnel.
01:11 Avant ça, Philippe Guillard en quelques dates.
01:13 Voici la rétro.
01:14 Philippe, en 1982, vous jouez pour la première fois
01:21 en première division de championnat de France de rugby.
01:24 En 1990, vous êtes champion de France avec le Racing.
01:27 C'est une finale remportée face à Agen, 22 à 12.
01:31 En 1998, vous êtes l'auteur et le réalisateur des sketchs
01:35 "Les Golden Boys" qui ont été diffusés durant la Coupe du Monde.
01:38 En 2006, vous coécrivez "Camping" réalisé par Fabien Antoniante.
01:42 Plus de 5 millions d'entrées.
01:44 En 2009, vous écrivez et réalisez "Le fils à Joe".
01:47 C'est votre premier long métrage.
01:48 C'est une pépite.
01:50 Comme tous les autres.
01:51 Merci.
01:52 C'est un résumé.
01:54 Fallait prendre quelques dates ramassées.
01:56 On va revenir un peu plus longuement sur votre carrière.
02:00 Avant de parler rugby, je voulais vous montrer...
02:04 Je ne sais pas si vous êtes un fan de Formule 1.
02:06 J'adore.
02:07 Vous adorez Charles Leclerc ?
02:09 Oui, j'adore.
02:10 Vous adorez le pilote Charles Leclerc.
02:12 Mais est-ce que vous connaissez le musicien Charles Leclerc ?
02:14 C'est un carton sur les plateformes musicales.
02:16 J'ai vu ça un peu sur...
02:18 Vous l'avez entendu ?
02:19 Non, mais j'ai...
02:20 Écoutez.
02:21 Allez-y.
02:22 Elle a été vue, entendue, plus d'un million et demi de fois sur les plateformes.
02:28 On peut dire qu'une fois qu'il aura terminé sa carrière de sportif, il peut se mettre à la musique.
02:34 Il y a un petit côté du film...
02:39 C'est un peu romantique.
02:42 Non, mais il y a un côté...
02:43 Mélancolique ?
02:44 Fantastique, peut-être.
02:46 Oui, sur la planète Mars, le père de famille qui part...
02:49 On ne connaît que ça.
02:50 Star Trek ?
02:51 Non, non.
02:52 Le père de famille qui part à Star Trek.
02:54 Non, c'est à me revenir.
02:55 Le pitch est très mal...
02:56 Très mal vendu.
02:57 On va enchaîner.
02:58 C'est à me revenir, c'est à me revenir.
03:00 Dans quelques jours, le défi d'Elle fera escale pour la première fois à Saint-Tropez.
03:04 Je vous parle de ce raid 100% féminin et solidaire qui se déroulera du 12 au 14 mai avec des guests
03:10 que l'on connaît ici sur le plateau, Valérie Trierweiler, Alice D'Otto-Lénard, la compagne de Camille Lacour,
03:17 mais qui d'autre ? Clara Paband, qui fera équipe avec sa fille Olivia.
03:21 Et votre nom d'équipe, c'est ?
03:23 Lécourbich.
03:24 Lécourbich, c'est un événement qui va soutenir l'association Keep Abreast pour la prévention du cancer du sein
03:30 et la préservation de l'environnement.
03:32 Voilà pour cette belle initiative.
03:34 On va vous suivre, hein Clara ?
03:36 Vous nous mettez tout ce qui se passera sur les réseaux.
03:39 Je ne vous inquiétez pas, je vais souffrir.
03:41 Je voulais vous montrer aussi quelques images du téléfilm qui sera diffusé demain sur TF1,
03:47 le téléfilm "Colosse aux pieds d'argile", un film qui retrace le parcours de Sébastien Boël,
03:52 rugbyman violé à l'adolescence par un proche au retour des entraînements.
03:56 Eric Cantona tient le rôle principal.
03:59 Sébastien Boël qui a créé une association, "Colosse aux pieds d'argile".
04:03 Elle a pour mission de sensibiliser aux violences sexuelles.
04:07 Vous connaissiez l'histoire de Sébastien Boël ?
04:09 Oui, je le connais bien parce que j'ai été parrain et je le suis encore de son association.
04:13 Et j'ai présidé deux des dîners qu'il a fait déjà, enfin des soirées,
04:18 qu'il a fait pour sensibiliser tout le monde.
04:20 Donc je connais bien Sébastien.
04:22 C'est important.
04:23 Ouais.
04:24 Et puis le rugby et tout le milieu du sport est endeuillé aujourd'hui.
04:28 L'ancien président de la Fédération Bernard Lapassé est décédé à 75 ans.
04:32 Il a été le président de la FFR entre 1991 et 2008
04:35 et puis ensuite président de la Fédération internationale jusqu'en 2016.
04:38 De nombreuses figures du sport lui rendent hommage.
04:40 Est-ce que vous l'aviez rencontré ? Vous le connaissiez ?
04:42 Oui, moi je baigne dans le rugby depuis que j'ai l'âge de 14, 15, 16 ans.
04:48 Et entre ma carrière et mon passage à Canal+, il était président de la FED.
04:54 Donc après la FED international, il a amené le set.
04:58 Il a réussi à convaincre les instances olympiques à faire du rugby à set, un sport olympique.
05:05 C'est un mec majeur. C'est quelqu'un qui était extrêmement gentil,
05:09 qui était extrêmement humain et qu'on aimait beaucoup.
05:12 On passait beaucoup de soirées à parler et il adorait les contacts.
05:17 C'est bien dommage. Je pense qu'il est parti déjà trop tôt parce que 75 ans, c'est jeune.
05:22 Il aurait pu encore faire beaucoup de choses.
05:24 Il ne verra pas les JO à Paris ou de très haut si jamais ça existe encore.
05:29 Mais ouais, un grand hommage parce que c'est un grand bonhomme.
05:33 Un grand bonhomme, un vrai pacifiste.
05:36 - Merci pour ces mots-ci.
05:38 - Je suis assez ému. En plus, il parle le jour...
05:43 Voilà quoi. Moi, je suis plutôt dans la liesse parce que je sors un film.
05:48 Je suis plutôt dans l'énergie positive.
05:51 - Vous savez s'il l'avait vu votre film ?
05:52 - Non, il ne l'a pas vu parce que ça fait un petit moment.
05:54 J'avais envoyé quelques messages à son épouse et ça fait un petit moment qu'il est dans le dur, comme on dit.
06:01 Donc malheureusement, il n'est pas... Voilà.
06:04 - On va parler du film. En tout cas, merci pour ces mots et cet hommage à Bernard Lapesse.
06:09 Le sport, j'adore.
06:11 On parle beaucoup de rugby quand on évoque votre nom, Philippe Guillard.
06:20 Mais c'est d'abord le foot que vous avez testé.
06:22 - Ouais. - Et c'était en Guadeloupe.
06:24 - Ouais. - Vous vous intégrez.
06:26 - Oui, en fait, c'est vrai que moi, je l'ai connu... Je suis né en 61.
06:32 Je suis né en Guadeloupe. Mon père était gendarme.
06:34 Il y avait à l'époque très, très peu de ce qu'on appelle les gens de la coopération,
06:40 donc de blancs, on va dire. On nous appelait les oreilles là-bas.
06:44 Et au fur et à mesure, je me suis intégré parce que j'étais bon foot.
06:48 C'est que j'étais un peu le seul blanc à l'école quand on faisait choux-fleurs.
06:54 - Tu t'es connu, choux-fleurs ? - Un plouf !
06:58 Quand on faisait choux-fleurs, en principe, on me prenait en 2 ou 3e maximum
07:02 parce que j'étais pas mauvais.
07:04 Et du coup, ça a pu m'amener...
07:06 Et puis, c'est vrai, la langue, que j'ai parlé très vite,
07:08 mais c'est vrai que le foot et puis mon père, c'était footeux.
07:11 Toute la famille de mon père, qui est breton, catholique, c'était le Stade Rennais.
07:16 Et toute la famille de ma mère, qui était juive, pied-noir, algérien,
07:20 c'était mon grand-oncle, qui est décédé aujourd'hui,
07:24 qui s'appelait Jacques Zawouche, et il a joué à Ajaccio, à Marseille.
07:29 C'était un très bon joueur de football.
07:31 Donc moi, j'étais vraiment foot.
07:33 Le jour où je suis parti au rugby, mon père a fait une gueule comme ça.
07:35 D'abord parce qu'il pouvait plus m'engueuler sur le bord du terrain
07:38 parce qu'il n'y connaissait rien.
07:40 Donc je pense que c'était une des raisons pour lesquelles je me suis placé.
07:43 - Le rugby, vous découvrez ce sport quand vous arrivez en métropole ?
07:46 - Pas du tout. En fait, moi, je fais des séjours de 3 ans, 4 ans, on revient.
07:49 On était en Guadeloupe, 2 fois en Guadeloupe,
07:52 une fois, 4 ans en Guyane, 4 ans en Martinique.
07:54 Et entre-temps, on passait en métropole, on faisait les 6 mois de vacances de mon père.
08:01 Mais je ne connaissais que le football à ce moment-là.
08:04 Et en Martinique, je suis dans une gendarmerie,
08:08 la gendarmerie de la Redoute, à Fort-de-France,
08:12 et il n'y a que des militaires, il n'y a que des gendarmes du sud-ouest.
08:16 Donc, les mecs, c'est le rugby, eux, c'était pas le foot.
08:21 Donc, ils m'ont vu jouer au foot 2-3 fois comme un rugbyman.
08:25 Et j'avais 14 ans, et ils m'ont dit "Pourquoi tu viens pas jouer au rugby avec nous ?"
08:28 Je dis "Qu'est-ce que c'est le rugby ?" parce que j'étais pas du tout prêt.
08:31 Je voyais de temps en temps, mon père regardait les matchs,
08:34 peut-être un petit peu du tournoi des 5 nations à l'époque,
08:37 mais en noir et blanc avec le RTF et Roger Coudert, donc c'était il y a longtemps.
08:42 Et du coup, j'ai dit "Ok, un jour".
08:45 En plus, je suis arrivé, toute ma vie, je m'en souviendrai,
08:49 c'était mon premier entraînement, je suis arrivé en plein milieu d'un terrain à Fort-de-France,
08:53 et c'était le club colonial, il s'appelait.
08:56 C'était le club des militaires, en fait.
08:58 Et donc, je jouais quand même avec des mecs qui avaient 30 ans,
09:01 qui avaient une moustache, des billes, comme ça, ils étaient costauds comme tout.
09:04 Et j'avais 14 ans, et j'ai commencé à jouer, et ça a été un coup de foudre,
09:09 parce que j'étais totalement introverti, moi, en fait.
09:12 Donc, le jour où j'ai plaqué le premier mec dans ma vie,
09:15 je me suis dit "Il ne peut plus rien m'arriver après".
09:17 Ça a été important pour moi, ça a changé le regard que j'avais sur moi,
09:24 la confiance que j'avais sur moi.
09:26 Donc, j'ai adoré, et puis après, c'était le seul...
09:29 Mon père, c'était le seul...
09:32 Le rugby, pour moi, c'était les militaires,
09:36 c'était la 3ème mi-temps, 14-15 ans, ils me sortaient, les gamins.
09:39 Le gamin, il sortait.
09:41 Et mon père, il me laissait, parce que c'était des militaires.
09:43 Il n'aurait jamais dû.
09:45 - Si, ça vait fracasser. - Il n'aurait jamais dû.
09:49 Parce que c'est là où j'ai fait mes premières armes.
09:51 À quel moment vous vous imaginez pro ?
09:53 Alors déjà, on n'était pas pro, nous.
09:56 On était semi-pro, c'est-à-dire qu'on gagnait un petit peu d'argent,
09:59 mais bon, par rapport à ce qui se fait aujourd'hui,
10:01 mais on avait un statut d'amateur.
10:03 Le rugby professionnel est arrivé en 95,
10:05 et moi, j'ai arrêté juste avant.
10:08 - La guigne. - C'est con.
10:10 Mais nous, on avait un statut d'amateur marron, on va dire.
10:14 On avait un petit peu des dessous de table,
10:16 on trafiquait des trucs, on nous filait une bagnole.
10:19 Après, il y avait la peinture de l'appartement que les mecs refaisaient.
10:21 C'était quand même un rugby, mais même à très haut niveau.
10:25 Je me souviens que quand vous jouiez en équipe de France,
10:28 il y avait un dédommagement de 3 000 francs,
10:31 c'est-à-dire combien ? 400 euros, aujourd'hui.
10:33 Un dédommagement.
10:34 Et avec ça, il fallait prendre le billet d'avion,
10:37 il fallait prendre tout ça.
10:38 - Il restait plus rien ? - Il restait plus rien.
10:40 Il y avait des mecs qui étaient médecins,
10:42 il y avait des mecs qui étaient dentistes.
10:44 Jérôme Gallion, à Toulon, il était dentiste.
10:46 Et il ne pouvait pas partir en tournée,
10:48 parce qu'une tournée en Nouvelle-Zélande, en Australie,
10:50 c'était cinq semaines, et que lui, il avait une clientèle.
10:52 Et il avait des... Voilà, il réparait les dents.
10:55 Donc les mecs, ils avaient besoin d'un dentiste, à Toulon.
10:57 Donc ils ne partaient jamais,
10:58 parce qu'il n'y avait pas de frais de dédommagement.
11:00 Donc on n'avait pas le statut de pro,
11:02 mais on était à haut niveau, on s'entraînait quand même
11:05 trois, quatre fois par semaine, et on jouait le samedi ou le dimanche.
11:09 Mais à aucun moment, parce que j'ai commencé dans un petit club,
11:13 à Fontainebleau, quand je suis arrivé de Martinique.
11:15 Après, j'ai fait un an au SCUF.
11:18 C'est un club mythique, le SCUF,
11:22 parce que c'est eux qui ont créé le bouclier de Brenus,
11:25 qui est distribué tous les ans aux Champions de France.
11:27 Et j'ai joué un an, et puis là, il y avait des mecs qui me disaient
11:29 "il faut que tu partes au racing", j'avais 21 ans.
11:31 Et je suis parti au racing, avec mon baluchon,
11:34 j'ai pas été recruté, il y avait pas vraiment ça.
11:36 Donc je suis parti au racing, je suis arrivé, j'ai payé ma licence,
11:39 j'ai mis mes deux photos, et personne ne me connaissait, pratiquement.
11:43 - Et quelques années après, vous êtes Champion de France ?
11:46 - Ouais, c'est un joli parcours, je me suis accroché.
11:49 Après, j'étais pas mauvais quand même, je courais vite.
11:54 - Les discours qui ont précédé la finale 90,
11:57 l'année où vous êtes Champion de France, vous ont marqué particulièrement.
12:00 Quels souvenirs vous en avez ?
12:02 - Ah, des grands souvenirs, ouais.
12:04 Déjà, moi j'étais blessé, donc moi c'était une catastrophe,
12:07 parce que le mardi, je me pète la...
12:12 - Maléole ?
12:13 - Pas la maléole, mais la gaine, qui permet aux longs perronniers,
12:18 tu vois comme ça, qui passent sous la maléole, d'avoir l'extension du pied.
12:22 - Ça doit être tout le long, hein ?
12:24 - Le mardi soir, je peux plus marcher.
12:26 Et il y a Robert Papard en borde à l'époque, dans les WCR,
12:28 je suis en larmes, parce qu'on joue le samedi,
12:30 et il me dit "t'inquiète pas, tu vas jouer".
12:32 Je dis "bien, je sais pas comment encore, Robert, ça va être compliqué".
12:36 Là, j'ai Jean-Bernard Cruchet, c'était à l'ancienne, le rugby, à l'époque.
12:40 On avait vraiment un mental de dingue, quoi.
12:44 Et il me disait "écoute, je vais te faire une maléole en plastique,
12:47 on va caler le long perronnier sous la maléole,
12:51 on va se traper, on va piquer, et tu vas jouer".
12:54 Le mercredi matin...
12:56 - Et là, vous vous dites pas "peut-être que je vais perdre ma jambe à forcer dessus".
12:58 - Alors, on est allé voir un chirurgien, d'abord,
13:00 qui devait m'opérer après.
13:02 Le docteur Christelle, il me dit
13:04 "écoute, Lagui, je ne sais pas quoi te dire,
13:06 parce que je n'ai jamais vu ce cas de figure".
13:08 Donc voilà.
13:11 Et moi, je m'entraîne pas, et le samedi matin,
13:14 le jour de la finale, le samedi matin,
13:16 je fais, dans les conditions du direct, on dirait, en télé,
13:21 je me strape, enfin, on me strape, on met le truc,
13:24 on me pique, j'ai plus mal nulle part,
13:26 et de toute façon, je ne sens plus tout ça.
13:28 Et à 10h, avec mon pote Jean-Baptiste Laffront,
13:31 je te jure, il vient avec moi,
13:33 on va sur le terrain annexe à la voisine,
13:35 et il y a l'ENTAL, l'entraîneur, le président, tout le monde,
13:39 et évidemment, je fais des tests,
13:43 et je suis testé pendant une demi-heure,
13:45 parce qu'en plus, c'était une finale.
13:47 Donc il fallait vraiment que je prouve que je pouvais jouer,
13:49 et que je prouve que je pouvais pas mettre en danger l'équipe.
13:55 Et il y avait un moment, ils m'ont mis deux plots,
13:57 c'était la fin, je me dis, putain, c'est bon,
13:59 j'ai passé l'examen, et ils m'ont mis deux plots comme ça,
14:02 et l'ENTAL, Christian, qui me regarde et qui me dit,
14:04 c'était l'entraîneur, il me dit, tu vas aller chercher le plot là,
14:07 tu vas prendre ton appui, là à droite,
14:09 tu vas revenir, tu vas faire 10 allers-retours comme ça.
14:11 Et là, je les ai faits, j'ai dit, putain,
14:13 là, c'est fini, je passe pas à l'oral.
14:17 J'avais l'écrit, je passe pas à l'oral,
14:19 et d'un seul coup, je joue.
14:22 Après, je suis naze, parce que je vais dormir,
14:25 parce qu'il faut que je dorme, parce que je suis fatigué,
14:27 parce que j'ai pas dormi, j'étais en sous-tension pendant 4 jours,
14:30 parce que je savais pas si j'allais jouer,
14:32 et je me lève à 17h, on avait la collation,
14:34 en bas, je me souviens, je me lève, en panique,
14:37 ils sont partis sans moi, ils ont fait ce coup-là
14:39 parce qu'ils se sont dit, il peut pas jouer, donc comme ça.
14:41 Et donc, je descends en panique,
14:43 je les vois, ils sont tous au réfectoire,
14:46 il y a le discours du président,
14:48 et moi, j'arrive, parce que moi, quand je me lève,
14:50 j'ai juste pas oublié que...
14:52 J'ai oublié que j'avais quand même une cheville
14:54 où je pouvais pas marcher.
14:56 Donc, quand je me lève,
14:58 l'effet de l'antidouleur n'est plus là.
15:02 Et j'ai une cheville comme ça, quoi.
15:04 Parce que j'ai forcé pendant une demi-heure, quoi.
15:06 Et je rentre, et je me boite comme ça,
15:09 et il y avait le jambon, les oeufs,
15:11 je me suis fait chier toute ma vie.
15:13 Et tout le monde, tu sais, c'était en retard, quoi,
15:15 de 5 minutes, mais...
15:17 Et là, tous les regards vers moi, comme ça,
15:19 et j'essaye de pas boiter, quoi, tu vois.
15:21 On joue la finale à 21h, hein.
15:23 C'est-à-dire qu'il est 17h, là.
15:25 - Là, il faut qu'on mette un coup de piqûre.
15:27 - Non, mais tu peux pas, parce que tu vas non plus faire
15:29 que de la piqûre pendant toute la journée.
15:31 Et donc, je m'installe à la première à droite, là,
15:33 je me souviens, sur le strapentin,
15:35 je mange un peu mon jambon, j'écoute les discours,
15:37 et là, Robert vient me voir, il me fait "Bon, tout va bien ?"
15:39 Je lui dis "Ouais, tout va bien, mais le problème,
15:41 c'est que je peux pas marcher. Vous m'avez mis de la piqûre,
15:43 je peux pas marcher, je peux pas marcher, je peux pas marcher."
15:45 "OK, d'accord." Donc, du coup, je fais le trajet,
15:47 je suis arrivé au Parc des Princes, avec les béquilles,
15:49 et c'était Geoffrey Abadie, mon pote, malheureusement,
15:53 voilà, on va pas revenir là-dessus,
15:55 mais qui portait mon sac,
15:57 et je me souviens, il y a deux, trois journées,
15:59 des copains, parce qu'à l'époque, on était tous potes,
16:01 ils me disent "Ah, putain, tu joues pas, là ?"
16:03 J'ai dit "Si, si, je joue."
16:05 - Avec les béquilles ! - Avec les béquilles dans le couloir
16:07 du Parc des Princes. - Fabuleux.
16:09 - Et je suis pas sur la photo de l'équipe,
16:11 parce que j'attends le dernier moment pour me faire piquer,
16:15 pour pouvoir tenir, si jamais il y a des prolongations.
16:17 J'ai bien fait, parce qu'il y a eu des prolongations.
16:19 Et j'avais une cheville comme ça,
16:21 je me dis "Mais comment ?" Et l'autre qui me met la malléole,
16:23 qui m'écrase tout ça comme ça,
16:25 je me dis "Mais tu joues au bar de faire un match comme ça, quoi ?"
16:27 T'es inconscient.
16:29 Mais en même temps, t'es dans l'adrénaline,
16:31 c'est une finale,
16:33 tu vas jouer au parc, t'en fous, quoi,
16:35 t'es avec les copains,
16:37 et c'est vrai que tout le monde m'appelle en disant "Oh, y a la photo,
16:39 tu sais, juste avant, pendant l'échauffement,
16:41 normalement on fait la belle photo, avec écrit
16:43 "Championnat de France 90" et tout,
16:45 et moi je suis pas sur la photo.
16:47 Parce que je rêve, c'est gênant, moi j'en ai rien à foutre de la photo,
16:49 moi c'est la finale.
16:51 Et je m'échauffe en 5 minutes, et on joue,
16:53 et on gagne. Voilà. Je me souviens que...
16:55 C'est particulier, quand même.
16:57 - Mais attendez, parce qu'il paraît que le titre
16:59 a surtout été gagné lors d'une 3ème mi-temps
17:01 d'un tournoi de rugby à 7, 3 mois avant de cette finale.
17:03 - Ouais.
17:05 - Alors, ce qui s'est passé dans cette 3ème mi-temps
17:07 de match de rugby à 7...
17:09 - En fait, c'est ce que je dis toujours,
17:11 au Racing, on avait
17:13 un très beau pack d'avant,
17:15 avec des mecs super, dans les années
17:17 87-88, tu vois,
17:19 et des Lizaria qui étaient
17:21 super. Mais,
17:23 on avait un problème d'osmose entre l'un
17:25 et l'autre, on jouait un petit peu trop séparément.
17:27 Et tu peux pas être champion,
17:29 enfin, on peut pas être champion si on joue pas à 15.
17:31 Et souvent, c'est dans les
17:33 3ème mi-temps à Paris,
17:35 on était souvent les gros,
17:37 on appelle les gros, on faisait l'apéro
17:39 ensemble, mais après, vers
17:41 23, 20 minuits,
17:43 chacun partait un petit peu
17:45 dans ses zones d'action.
17:47 Et du coup, les gros, ils allaient
17:49 plutôt dans un endroit à eux,
17:51 et puis nous, on allait plutôt dans des endroits...
17:53 Et on fait un stage,
17:55 on fait un tournoi à 7
17:57 à Melrose, on avait fait l'année d'avant,
17:59 on avait été en finale, on avait perdu
18:01 contre les Ecossais, et l'année d'après, on se retrouve
18:03 en guest,
18:05 invité, et ils avaient
18:07 tout fait, les mecs, c'est un tournoi
18:09 qui est sur une journée, en Ecosse, c'est magnifique,
18:11 c'est un très beau tournoi à 7, à l'époque,
18:13 et ils avaient tout fait pour nous faire rencontrer
18:15 à la fin, en finale,
18:17 les Australiens.
18:19 Sauf que...
18:21 Sauf qu'on a perdu
18:23 contre une équipe de
18:25 ratagasses, quoi, le premier tour.
18:27 Donc à 10h, on est éliminés.
18:29 Donc à 10h, on avait
18:31 les avants, les gros, tout le monde, tout le club
18:33 était là, le président qui nous
18:35 fait la honte,
18:37 qui nous insulte,
18:39 - Vous vous en soyez ? - C'est la honte,
18:41 on a été invités spécialement,
18:43 vous n'avez aucun respect,
18:45 et on s'est mis sous la tribune, à Melrose,
18:47 il y a un pub sous la tribune,
18:49 et de 10h du matin à minuit,
18:51 on n'a pas quitté l'endroit,
18:53 on n'a pas mangé, et on s'est
18:55 tout dit en face, et on s'est
18:57 parlé, et on s'est fait des promesses,
18:59 et on s'est dit qu'on était vraiment des
19:01 pauvres types, et que si jamais
19:03 on n'allait pas jusqu'au bout, cette
19:05 année-là, on exploserait tous, et
19:07 on serait plus potes, quoi.
19:09 - C'est une belle histoire, est-ce que
19:11 vous pouvez me faire l'anecdote du coucou suisse
19:13 le plus rapidement possible, ou pas ? - Qui c'est qui t'a dit ça ?
19:15 - Parce que je ne sais pas
19:17 de quoi il s'agit,
19:19 mais il faut vraiment être
19:21 plutôt rapide pour l'explication,
19:23 Philippe, s'il vous plaît.
19:25 - Non, je ne peux pas, non.
19:27 - C'est quoi le coucou suisse ? - L'explication, c'est que
19:29 j'ai un truc génétique qui fait
19:31 que j'ai une testicule, sur les deux,
19:33 j'en ai une... - Je ne m'y attendais pas !
19:35 - Ouais, c'est...
19:37 - Qu'est-ce qu'elle a ?
19:39 - J'arrive à faire monter
19:41 sans bouger l'autre.
19:43 - Incroyable ! - Et donc,
19:45 tout le monde me surnomme le coucou suisse, et à l'époque,
19:47 quand on jouait, et qu'on avait gagné, et que tout le monde était content,
19:49 dans les vestiaires,
19:51 j'étais assis, évidemment, après la douche,
19:53 et tout le monde se mettait en place. - Du coup, j'hésite
19:55 à vous demander la défaite sur "Plaboum" ?
19:57 - Non, enfin, ça...
19:59 - Non, je ne peux pas. - Non, ça n'a rien à voir, ça.
20:01 Non, ça, c'est la journée la plus triste de ma carrière.
20:03 - Ok.
20:05 On reste sur le coucou suisse ? - Ouais.
20:07 On ne peut pas couper, je suis désolé. - Non, on ne coupera pas.
20:09 Bah, écoutez, bravo,
20:11 en tout cas, pour...
20:13 - Pour cette performance, incroyable.
20:15 - J'y suis pour rien. - Quel talent.
20:17 - Qui c'est qui vous a... - Mais je crois que c'est vous,
20:19 Philippe. Pardon.
20:21 - C'est moi qui ai vu le coucou suisse ? Ah non.
20:23 - Classe au coach
20:25 de Salon VIP, sans transition,
20:27 Vincent Parisi, ça va aller. Il est avec
20:29 coach Joe pour de l'électro-stimulation
20:31 boxing. Voici le coach.
20:33 - Salut les amis, aujourd'hui, mon invité,
20:47 c'est Joël Bouraïba !
20:49 Et coach Joe,
20:51 notre coach du jour.
20:53 C'est un ancien athlète,
20:55 Salah Eddin Ghi !
20:57 - Normalement, il n'a jamais essayé
20:59 l'électro-stimulation. - Ouais, non.
21:01 - Tu passes vite fait, mais... - Ouais, mais là,
21:03 on prépare une belle séance. - Allez, go !
21:05 - Ça dure 5 minutes, que tu t'habitues un peu,
21:07 et après,
21:09 on va balancer.
21:11 - Ça arrive, ça arrive.
21:13 - Là, je vais être sur les fessiers des
21:15 disques jambiers.
21:17 Là, tu prends les abdos.
21:19 - Oh, ouais,
21:21 il est MC !
21:23 - C'est monté, c'est monté.
21:25 - On est bien, on est bien.
21:31 - Je suis dans les bras,
21:33 je ne dois pas tourner pour eux.
21:35 - Tu sais combien t'as de kilos, là, dans les mains ?
21:37 - Tu as juste un truc de 100 grammes.
21:41 - Je crois que c'est un mytho !
21:47 - C'est dur, ce qui se passe, là.
21:49 Tu ne te dis pas, "Allez, Joe !"
21:51 - Encore, encore, encore, encore !
21:53 - Plus tu mets de l'intensité, plus il est facile.
21:59 - Encore, encore !
22:01 - Allez, c'est bien !
22:03 - Encore, allez !
22:05 Accroche-toi, allez !
22:07 - Allez !
22:09 - Allez !
22:11 - Attention !
22:13 Tu pousses, simplement.
22:15 - Allez !
22:17 Ton coach, il est là !
22:19 - C'est en fichue, et c'est ton corps.
22:21 - Tu ne veux plus parler, toi !
22:25 - Tu repars !
22:27 - Allez, on y va !
22:29 - Avance !
22:37 - Allez !
22:39 - Encore, encore !
22:43 - Oui !
22:45 - Tu serres tout !
22:55 - Tu vas venir descendre.
22:57 - Allez !
22:59 - Encore !
23:01 - Allez !
23:03 - On va travailler un petit peu, là,
23:05 sur les obéissances.
23:07 - Allez, encore !
23:09 - Encore !
23:11 - Encore !
23:13 - Allez !
23:15 - Oui !
23:17 - Je n'ai jamais sous-estimé
23:19 l'électro-stimulation.
23:21 Plein de monde me posait des questions.
23:23 Je valide.
23:25 - Les amis, on était à la salle
23:27 des coachs experts, avec
23:29 Salah, ton mascotte, Jo !
23:31 Merci, les amis !
23:33 - Et oui, coach Jo,
23:37 alias Joël Bou Raïma,
23:39 qui a sorti son livre
23:41 "Toujours tout donner",
23:43 le 5 à 7 de Clara.
23:45 - Le 5 à 7, qu'est-ce qui est le plus
23:49 facile, avec Philippe Guillard ?
23:51 Plus facile d'être champion de France de rugby
23:53 ou d'écrire et réaliser un film ?
23:55 - D'écrire et réaliser un film, je crois.
23:57 - Quelle troisième mi-temps est la plus festive ?
23:59 Celle d'un après-match ou celle d'une fin de tournage ?
24:01 - Après-match.
24:03 - En France, c'est le rugby qui gagne.
24:05 - Oui. - Ouais.
24:07 - Quel est le mot qui se prétiche pour une victoire, après un match ?
24:09 - Je crois...
24:13 "We are the champions", mais...
24:15 Non, je pense...
24:17 "Cabrel".
24:19 - Ah ! - Ouais.
24:21 - Donc finalement, c'est la même que celle du film "Pour l'honneur" ?
24:23 - Oui, j'ai dit "oui", c'est un peu la même,
24:25 c'est pas tout à fait la même, mais ça...
24:27 Oui, ça, c'est la même, c'est la même.
24:29 Je croyais que tu parlais de celle qui nous a composés
24:31 pour le film.
24:33 - Vous avez inventé une version décalée du geste
24:35 technique dans les vestiaires "Foot rugby".
24:37 Quel geste technique vous pourriez décortiquer
24:39 lorsque vous réalisez un film ?
24:41 - Le clap.
24:45 - Ah, il faut bien le faire, le clap ?
24:47 - Comment ? - Parce qu'il a de la magie, ce clap.
24:49 - Parce que c'est un peu...
24:51 On sait qu'on est dans un film,
24:53 c'est-à-dire qu'on sait qu'on tourne un film.
24:55 À partir du moment où il y a "clac" comme ça,
24:57 avec écrit "le"...
24:59 - Il faut vraiment le petit geste. - Ouais, ouais.
25:01 - Vous pourriez le décortiquer ?
25:03 - Ah oui, parce qu'en plus, c'est un geste très simple,
25:05 mais extrêmement noble.
25:07 - Très bien. - C'est-à-dire,
25:09 t'es là, tu prends un truc comme ça,
25:11 tu fais... Alors tu fais en vitesse raide,
25:13 d'abord, tu fais...
25:15 Cinquième, troisième,
25:17 trentième, machin, je sais plus comment...
25:19 Et...
25:21 Séquence sept. Pam !
25:23 Et d'un seul coup, au ralenti, c'est...
25:25 C'est magnifique.
25:29 Et c'est le cadeau que font les machinos,
25:31 les réalisateurs. À la fin, moi,
25:33 j'ai tous les claps de tous mes films.
25:35 C'est quelque chose de magique pour moi, le clap.
25:37 - Le biscuit, Clara. - Le biscuit.
25:39 La journée Star Wars, c'est demain,
25:41 c'est le 4 mai, c'est la journée
25:43 mondiale Star Wars.
25:45 May the Force be with you.
25:47 Que la Force soit avec toi, prononce les chevaliers
25:49 Jedi pour se souhaiter bonne chance.
25:51 Alors, on en parle un petit peu de cette saga.
25:53 Vous avez les sabres lasers, allez-y,
25:55 vous pouvez vous battre. La célèbre saga
25:57 a été créée par George Lucas.
25:59 Le départ, c'est une commande de trois épisodes.
26:01 Le succès est phénoménal.
26:03 La saga a continué avec la même ferveur.
26:05 On a désormais la journée mondiale
26:07 Star Wars, c'est demain, c'est le 4 mai.
26:09 Et ça a tellement bien marché
26:11 pour George Lucas qu'il en a profité
26:13 pour s'acheter un domaine viticole,
26:15 le château Marguie, qui est dans le sud,
26:17 à côté de Kotignyak.
26:19 - C'est celui de Dark Vador. - Je peux vous dire
26:21 qu'il est très très bon, le 1. - Celui de Dark Vador.
26:23 - Tu sais que... - Et là, vous avez vu,
26:25 il y a plein de trucs sur le plateau, il y a plein de petits objets.
26:27 - Vas-y. - Je vais faire rapide, mais j'avais montré
26:29 à mon fils, à l'époque,
26:31 celui qui fait la musique de mes films,
26:33 à l'époque, il avait 6, 7, 8 ans,
26:35 j'avais été mon...
26:37 Enfin, on avait vu
26:39 Star Wars, et il voulait devenir
26:41 Jedi, Grand Jedi,
26:43 et je lui mettais des épreuves, il fallait qu'il range
26:45 la chambre, il fallait qu'il fasse...
26:47 - C'est le salaud. - Ses devoirs.
26:49 Et à chaque fois, on montait de Jedi en Jedi
26:51 comme ça, et il était naïf, le pauvre,
26:53 il me regardait, il me fait "Et Grand Jedi,
26:55 c'est... Ah bah là, c'est le ménage, c'est la totale."
26:57 - Là, c'est laver la voiture !
26:59 - Enfin voilà.
27:01 - Vous avez vu le casque, c'est magnifique.
27:03 Et là, tout ce qu'on a sur le plateau, c'est 20%
27:05 de la collection, vous pouvez vous faire plaisir, faire plaisir
27:07 à vos enfants. - Il y en a des fans, hein.
27:09 Ce sera demain, donc, pour cette
27:11 journée mondiale Star Wars. Vous ne
27:13 bougez pas, Philippe, puisque la suite de Salon VIP
27:15 arrive, et on va parler, évidemment,
27:17 du film, pour l'honneur, aujourd'hui
27:19 au cinéma, à tout de suite.
27:21 *Musique*
27:23 *Musique*
27:25 *Musique*
27:27 *Musique*
27:29 *Musique*
27:31 *Musique*
27:33 *Musique*
27:35 - Merci d'être avec nous dans Salon VIP
27:37 sur Be In Sport, toujours avec
27:39 notre invité Philippe Guillard, toujours
27:41 avec Clara, dans un instant, il sera question
27:43 de Pour l'Honneur, votre 5e
27:45 film, qui est au cinéma dès aujourd'hui.
27:47 Philippe, mais la sélection au livre du jour,
27:49 mes très chers monstres,
27:51 Dan Fulda, la journaliste qui a officié
27:53 30 ans au Figaro, a croisé
27:55 bon nombre de personnalités, elle dresse
27:57 les listes de ces monstres, beaux ou
27:59 laids, qu'elle a pu rencontrer
28:01 au fil des années.
28:03 Adieu Bordel de Julia Vignali,
28:05 comment gagner du temps, de l'argent
28:07 et des moments de bonheur ? L'animatrice nous explique
28:09 comment trier, désencombrer
28:11 et ranger pour se sentir mieux chez
28:13 soi et dans sa tête. Je ne sais pas si vous êtes un
28:15 maniaque à la maison ou pas. - Non, il demande
28:17 à son fils de le faire. - Voilà, c'est une bonne idée.
28:19 Chronique de l'asphalte
28:21 de Samuel Benchetrit, la bande de copains
28:23 est de retour, bienvenue dans le pays de l'adolescence
28:25 au milieu des années 80,
28:27 dans une cité HLM.
28:29 Un chat à trois pattes
28:31 de Camille Isler, l'histoire de Marianne
28:33 et Eva, une mère et sa fille
28:35 que tout oppose, on découvre leur parcours
28:37 alors que Lune vit ses
28:39 derniers instants dans une chambre d'hôpital.
28:41 Et puis enfin, regardez,
28:43 un verre de rosé très
28:45 clair, très frais,
28:47 dos de Hermès en quatre tomes,
28:49 je les ai dans la main, l'histoire
28:51 de vieilles rencontres, de grandes amitiés,
28:53 ça se lit comme des scénarii,
28:55 donc on s'est dit peut-être que ça allait vous plaire.
28:57 - Ah ouais, j'aime bien le titre. - Pour vous,
28:59 nous aussi, avec
29:01 modération toujours, vous pouvez dévorer
29:03 les livres, mais voilà, le reste on le fait
29:05 attention. Philippe, vous avez réalisé
29:07 votre cinquième film, Pour l'honneur,
29:09 qui est sorti aujourd'hui au cinéma,
29:11 un film sur le rugby, plus de
29:13 six ans après Le fils à Joe, ça vous démangeait
29:15 depuis un moment de refaire un film
29:17 sur le rugby ? - Ouais, ça me démangeait parce que je trouvais
29:19 que...
29:21 On m'avait un peu... Le deuxième film
29:23 après Le fils à Joe, on m'avait dit
29:25 "arrête avec le rugby", puis je me suis laissé faire
29:27 alors que finalement, Olivier Marchal
29:29 il fait des films... C'est un ancien flic, il fait des films de
29:31 flics, et pourquoi
29:33 moi je ferais pas des films à base de
29:35 décors de rugby, quoi ?
29:37 Je me suis laissé faire, puis au bout
29:39 d'un moment, je me dis quand même
29:41 ce que tu racontes le mieux,
29:43 c'est pas tellement le côté de la technique
29:45 du rugby ou du jeu, mais les personnages
29:47 quoi, parce que j'ai
29:49 une panoplie...
29:51 Le rugby c'est une boîte de crin de couleur,
29:53 il y a de toutes les couleurs, et de toutes
29:55 les grosseurs, c'est magnifique.
29:57 - L'idée de Pour l'honneur vous vient
29:59 lorsque vous échangez avec un autre réalisateur et
30:01 scénariste, Eric Fourgnol,
30:03 il vous raconte une histoire en Italie,
30:05 qui est à peu près l'histoire de Pour l'honneur mais version
30:07 foot, vous dites
30:09 Allez !
30:11 - C'est Eric qui m'a fait ce cadeau là, parce que Eric est plus qu'un
30:13 ami, c'est comme un frère.
30:15 Ca fait longtemps qu'on
30:17 travaille, que lui fait
30:19 des scénarios, écrit des scénarios,
30:21 et ça fait longtemps qu'on se connait, puisqu'on avait
30:23 fait la finale en 87, l'un contre l'autre.
30:25 Lui il jouait à Toulon.
30:27 Et du coup, quand il m'a
30:29 parlé de cette histoire,
30:31 il avait envie de le faire lui aussi, donc il m'a vraiment
30:33 fait un cadeau parce qu'il m'a dit "écoute, on le fait
30:35 ensemble et ok,
30:37 on est parti". Moi j'avais besoin, j'avais envie de
30:39 revenir sur le rugby, mais j'avais besoin d'une
30:41 belle histoire. Sinon,
30:43 le fils d'Ajo avait tellement
30:45 cartonné que je prenais
30:47 un peu la pression sur le dos. - Alors là, c'est
30:49 l'histoire de deux villages du sud de la France, qui ont
30:51 eu une grande rivalité autour des équipes
30:53 locales de rugby. Et
30:55 l'arrivée de demandeurs d'asile va
30:57 renforcer les clivages. Voici
30:59 la bande-annonce.
31:01 - Depuis près d'un siècle,
31:03 deux petits villages du sud de la France
31:05 se livrent une impitoyable guerre
31:07 de cloches.
31:09 - Ok, ça va, j'ai
31:11 compris. - Il a sorti le maillot
31:13 du grand-père. Il sent pas bon, les gars.
31:15 - Et là, je lui dis "stop, on met une branlée à ces
31:17 gros cons de Trocpon, dans trois mois,
31:19 on marche retour". - Alors
31:21 les trompettes, on est venus prendre une branlée ?
31:23 - Dédé, t'es taillé comme un criquet,
31:25 pourquoi tu t'en prends toujours au gros, putain ?
31:27 - Entre Trocpon la bourgeoise
31:29 et Tourtour la ritale, tous les
31:31 coups sont permis.
31:33 - Avant qu'une arrivée ne vienne
31:35 bouleverser la vie de ces
31:37 deux villages. - Arrêtez
31:39 de les appeler des immigrés, ce sont des demandeurs
31:41 d'asile. - Il est hors
31:43 de question que ces gens-là débarquent ici. - On peut pas
31:45 laisser faire ça, Marco. - Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ?
31:47 - On est vraiment très heureux de vous accueillir
31:51 et que vous êtes ici, chez vous.
31:53 - Vous êtes double championne du monde. Vous avez
31:57 Bappé, vous avez Pogba, il n'y a pas de terrain de
31:59 football. - Non, il n'y a que des terrains de rugby.
32:01 - Ah bah ça c'est ton tour. - Il y a un problème
32:03 où ça se... - Marco, vite !
32:05 - Marco, moi je veux jouer pilier comme gros loulou.
32:09 - Quand tu vas vers l'avant, il faut toujours
32:11 rester derrière.
32:13 À une condition, c'est que la passe soit faite à la main
32:15 parce que si elle est faite au pied, elle peut être en avant.
32:17 Tu comprends ?
32:21 - Jette un oeil.
32:23 - Au départ des migrants.
32:25 - L'immigrant que t'essaies de virer au nom de tes
32:27 idées à la con, je te garantis qu'ils vont te mettre
32:29 la misère le jour du derby.
32:31 - Ça fera y aller au Massif Dimanche-Saint-Denis.
32:33 On sait même pas si il est courageux.
32:35 - Vous voyez, le petit, il a été emprisonné
32:37 et torturé pendant deux ans. Ça lui fout de le sauver.
32:39 Et comme le petit il avait pas de famille, il en a fait son petit
32:41 frère. C'est ça que j'appelle le courage, moi.
32:43 - Gagné ou perdu ?
32:49 Pour moi, la vraie victoire, elle est là.
32:55 Devant nos yeux.
32:57 - Bonjour !
32:59 - Maintenant, tu passes ton bras gauche entre les cuisses
33:01 de Jawad et tu agrippes son short
33:03 juste au-dessus des parties génitales.
33:05 - Je suis désolé.
33:07 Ça, je peux pas faire.
33:09 - Un film avec Olivier Marshall,
33:11 Mathieu Madénian, Olivia Bonhamy,
33:13 entre autres. Vous pensez à eux
33:15 quand vous avez écrit le film ?
33:17 - Alors, Olivier, oui.
33:19 D'entrée, parce que je sais que c'est lui
33:21 le personnage.
33:23 Olivia, non, parce que
33:25 je la connaissais en tant que comédienne
33:27 mais je n'avais pas encore
33:29 décidé de qui jouerait la femme
33:31 d'Olivier. Et d'ailleurs, à ce propos,
33:33 c'est à Olivier que j'ai dit
33:35 "il faut que ce soit toi qui choisis ta femme".
33:37 - C'est lui qui a choisi ?
33:39 - Oui, tant qu'à faire.
33:41 Il a le feeling, c'est un réalisateur,
33:43 il a envie que le film soit beau.
33:45 Donc,
33:47 il m'a proposé Olivia, je la connaissais en tant que
33:49 comédienne, mais je la connaissais pas
33:51 personnellement. Et il l'a bien fait, il s'est pas emmerdé,
33:53 il a fait la plus belle.
33:55 - Elle est canon. Mais tous les acteurs
33:57 sont superbes, mais vous pensez pas qu'il manque
33:59 peut-être un acteur dedans ?
34:01 - Qui ?
34:03 - Bah, écoutez, il a un message.
34:05 - "Chère Philippe,
34:07 j'ai eu plaisir de tourner avec toi
34:09 dans Le Fils à Joe, c'était pour moi
34:11 mes premiers pas sur le grand
34:13 écran, le cinéma, enfin,
34:15 j'y étais !
34:17 Qu'est-ce qui se passe depuis ? J'attends un coup de fil
34:19 pour que je puisse jouer
34:21 dans un de tes films de nouveau.
34:23 Personne m'a jamais appelé depuis,
34:25 j'étais aussi nul que ça.
34:27 Est-ce que
34:29 tu peux m'expliquer pourquoi c'était
34:31 mon premier et mon dernier film,
34:33 Philippe ? Et sinon, juste pour
34:35 t'aider à... évidemment, je vais aller voir
34:37 ton nouveau film, il est absolument formidable.
34:39 J'ai passé un super moment
34:41 et je le recommande à tout le monde, et je t'embrasse."
34:43 - T'as besoin d'un anglais dans le film, quoi.
34:47 - Non, c'est pas ça, mais...
34:49 il a pas le look d'un émigré
34:51 spistiflique,
34:53 africain, qui arrive de Côte d'Ivoire,
34:55 il a pas ce look-là.
34:57 En revanche, moi j'ai une idée pour lui,
34:59 j'ai pensé à une série qu'on pourrait faire qui s'appelait
35:01 "Les Chapemelons et Botte de cuillard".
35:03 Je sais pas si ça vous dit quelque chose, mais...
35:05 - Oui, ça serait pas mal. - Je pense que là, il serait pas mal.
35:07 Mais version, évidemment, version...
35:09 - 2.0. - 2.0.
35:11 - Oui, mais parce que dans le film, vous aviez besoin
35:13 aussi de
35:15 rugbymen professionnels.
35:17 Alors, on a vu, on peut voir
35:19 Nance Ducoin en arbitre,
35:21 Vincent Clerc, Dimitri Hachevilly,
35:23 ils ont tous accepté de suite,
35:25 on est d'accord ? - Oui, ça c'est
35:27 les potes, ça c'est les...
35:29 C'est 20 ans de canal,
35:31 c'est 10 ans de racing, au rugby,
35:33 c'est ma famille, quoi.
35:35 Donc quand je leur propose,
35:37 ils sont contents, ils ont envie, ils viennent.
35:39 Ils courent pas, c'est pas le mot, parce que ça serait prétentieux
35:41 de dire qu'ils courent, mais ils viennent,
35:43 on s'organise, ils prennent la bagnole,
35:45 voilà, c'est... Mais bon,
35:47 y'a tout qui va avec, c'est-à-dire ils viennent pas juste
35:49 2 heures pour passer, pour faire
35:51 la scène, on passe 3 jours,
35:53 ils participent au tournage, ils sont avec
35:55 moi, ils regardent comment, ils sont curieux,
35:57 c'est une expérience, le soir on se fait des bonnes bouffes,
35:59 c'est aussi un moment...
36:01 Moi, je devrais pas dire ça comme ça,
36:03 parce que mes producteurs, ils vont me vouloir, mais moi je fais des films
36:05 pour partager des trucs avec mes amis, quoi.
36:07 Je suis pas que pour ça, mais c'est
36:09 le premier public, moi, ce sont mes amis,
36:11 ce sont mes potes, et
36:13 ils aiment partager ça, donc du coup, quand je fais des tournages,
36:15 je fais des tournages, alors déjà,
36:17 je choisis toujours des régions
36:19 où c'est très compliqué de rentrer à Paris,
36:21 donc comme ça, ils sont tous coincés,
36:23 comme ça, le week-end,
36:27 les mecs, ils hésitent, le premier week-end,
36:29 ils font un week-end, tu vois, ils partent à...
36:31 Mais ils font à 16 heures de train pour
36:33 rentrer, donc ils restent 4 heures
36:35 à Paris, donc le deuxième week-end, ils restent,
36:37 et c'est plutôt les familles qu'on fait descendre,
36:39 et on crée vraiment
36:41 une équipe de rugby, quoi, on crée un tournée,
36:43 un tournage, c'est une tournée, c'est pareil,
36:45 et eux,
36:47 quand ils arrivent, et j'ai envie, en plus, parce que
36:49 d'abord, ça a donné une caution au film,
36:51 puisque c'est un film, quand même, estampillé rugby,
36:53 ça a donné une caution, et puis en même temps,
36:55 mon équipe technique,
36:57 ils sont fans de rugby,
36:59 tous, c'est...
37:01 les techniciens, c'est des
37:03 mecs que j'ai, des nanas que j'ai depuis
37:05 3 films, déjà, et ils adorent
37:07 le rugby, donc en même temps, ça met une sorte de...
37:09 ça met une sorte de magie sur le tournage,
37:11 et voilà, quoi, en fait,
37:13 en fait, c'est ça, quoi,
37:15 moi, j'essaie de faire des tours de magie.
37:17 - Il y a un des membres de votre famille rugby
37:19 qui vous a laissé un message. - Ah, ça,
37:21 c'est Guilhem, il était là la semaine dernière,
37:23 je suis sûr. - Salut, la Guille,
37:25 merci de m'avoir fait découvrir un petit peu
37:27 les plateaux de ciné, voilà,
37:29 je savais pas qu'il y avait des 3e mi-temps
37:31 aussi dans le cinéma, donc
37:33 heureusement qu'on a bien fêté avant,
37:35 et qu'on a repris du présent sur
37:37 cette journée de tournage, et
37:39 j'espère que tu me prendras pour ton prochain film
37:41 en tant qu'acteur principal, parce que, bon,
37:43 là, tu m'as fait juste
37:45 venir pour quelques secondes,
37:47 et malheureusement, j'ai pas le moindre
37:49 discours, donc je me suis fait un peu moquer,
37:51 donc la prochaine fois, j'espère
37:53 que ça sera acteur principal, et
37:55 que je sois, voilà, sur
37:57 tous les producteurs. Merci beaucoup, et je t'embrasse,
37:59 la Guille. - Voilà, il y a pas
38:01 mal de demandes, hein, on a... - Avec tout ce qu'on peut dire.
38:03 - On les a triées. - J'espère
38:05 qu'il y aura un autre film. - Ah ouais. - Mais ça, c'est, voilà, c'est la famille, quoi.
38:07 Pour moi, c'est la famille, ça. - Ah bah dans ce cas-là,
38:09 nous aussi, on postule avec Clara, on a vachement
38:11 envie de diatre, quoi, famille...
38:13 - C'est cela, oui. - La famille, ça grandit
38:15 vite avec vous, Philippe, vous allez voir.
38:17 Philippe, juste un mot de ce film.
38:19 C'est une comédie, on rit énormément,
38:21 mais il y a quand même un beau message
38:23 derrière, un message sociétal sur
38:25 l'acceptation,
38:27 l'inclusion, accepter l'autre,
38:29 et...
38:31 Bah voilà, aimer son prochain aussi,
38:33 finalement. - Ouais, ouais, alors c'est...
38:35 Il y a les détracteurs qui vont me dire...
38:37 Parce qu'il y en a un... Ouais, c'est des bons sentiments,
38:39 c'est angélique, mais...
38:41 - Moi, il en faut aussi. - Mais ouais, moi, j'aime...
38:43 Moi, je... Enfin... - Il faut pas toujours
38:45 être négatif, hein. - Moi, je suis là, je suis là pour
38:47 rassembler, moi, je suis pas là pour diviser.
38:49 Je... J'aime rassembler.
38:51 Je suis... Voilà, je... J'aime
38:53 rassembler, et j'aime...
38:55 - C'est le rugby, le sport, en général,
38:57 qui est vecteur de l'inclusion. - Ouais, mais c'est... En fait, je vais aller plus loin que ça.
38:59 Alors, ce sont des...
39:01 Des demandeurs d'asile, mais ça pourrait être aussi
39:03 des handicapés, ça pourrait être
39:05 d'autres franges de la population
39:07 qui est un petit peu délaissée
39:09 ou qui est un petit peu en contre, parce qu'on n'a pas
39:11 envie, spécialement. Mais moi,
39:13 j'ai fait un film d'amour, en fait. Et c'est pas
39:15 un film politique, c'est un film d'amour.
39:17 Et voilà, et dans un film d'amour, les gens, ils s'aiment.
39:19 Et ils se le prouvent.
39:21 Et même si il peut y avoir
39:23 des hauts, des bas, machin, bah, un film d'amour,
39:25 c'est un film où il y a de l'amour.
39:27 Donc, là, c'est pas entre un couple,
39:29 c'est pas entre une femme ou un homme,
39:31 ou un homme et un homme, une femme et une femme, bref,
39:33 on s'en fout, mais c'est plusieurs personnages.
39:35 Et c'est, voilà...
39:37 Moi, j'ai vécu le rugby comme une histoire d'amour.
39:39 L'amour du ballon,
39:41 le ballon, il faut... Quand on l'a,
39:43 on l'aime, le ballon. On veut pas
39:45 le donner, on veut pas le partager, on le garde, quoi.
39:47 Et du coup, tout ça, c'est de l'amour.
39:49 Moi, c'est pas politique.
39:51 Il y a le message, évidemment, contre le racisme
39:53 primaire, mais même plus que ça, contre le racisme...
39:55 Ce que j'appelle
39:57 le racisme d'a priori.
39:59 C'est-à-dire qu'on a l'impression, qu'on a peur d'eux,
40:01 on a peur... Et puis, finalement,
40:03 tout le monde est...
40:05 Tout le monde est pareil, en effet.
40:07 On est tous faits... Alors, il y en a qui ont pas
40:09 le coucou suisse, je sais.
40:11 - Oh, putain ! - Il y a des particularités.
40:13 - Vous êtes peu à l'avoir. - Mais
40:15 on est tous faits pareil, quoi.
40:17 Et tous, donc... Il y a que la couleur
40:19 qui change, la culture et tout,
40:21 et si jamais... - Et la bêtise.
40:23 - En fait, il faut faire la guerre aux cons, c'est ça.
40:25 Et il y en a partout, comme on le dit dans le film.
40:27 Un marchand, il le dit, les cons sont plutôt bien répartis.
40:29 Ça, c'est pas de notre faute, donc...
40:31 Voilà. - Pour l'honneur,
40:33 c'est, dès aujourd'hui, au cinéma, courez voir
40:35 ce film, en tout cas avec Clara. On a beaucoup ri.
40:37 Et ça fait du bien de rire
40:39 pendant une heure et demie,
40:41 comme ça, devant un film. Ça fait énormément de bien.
40:43 - On n'a pas du tout passé le temps. - Très rapidement,
40:45 je vous ai pas vraiment demandé
40:47 votre regard, Philippe, sur le 15 de France
40:49 actuel. Est-ce que
40:51 c'est la plus belle des équipes
40:53 qu'on ait pu avoir en France ?
40:55 Et est-ce que vous le sentez bien
40:57 pour la Coupe du Monde qui arrive au mois
40:59 d'octobre ? - Je crois qu'on a
41:01 jamais été aussi prêts. - Septembre.
41:03 - On peut pas comparer les époques, mais on a jamais
41:05 été aussi prêts d'avoir l'équipe
41:07 qui a la possibilité de gagner
41:09 la Coupe du Monde. En plus, on va
41:11 jouer chez nous.
41:13 Donc, j'ai un regard
41:15 d'abord très affectif,
41:17 en tant qu'ancien, parce que je trouve
41:19 que c'est un rugby qui
41:21 vient de là, pour l'honneur.
41:23 Parce que les Duponts et toute
41:25 la Clique, c'est des joueurs qui étaient dans des petites
41:27 écoles, dans les écoles de rugby, dans
41:29 des petits villages. Donc, ils ont cet ADN.
41:31 Et ça,
41:33 c'est super. Et en plus,
41:35 ils ont du talent.
41:37 Et il y a jamais eu autant de talent
41:39 réuni dans la même équipe
41:41 avant une Coupe du Monde. Donc, je pense qu'on est pas mal.
41:45 Après, un match...
41:47 - Bon, on se fera ça dès septembre,
41:49 en tout cas, avec attention.
41:51 Les dossiers de Clara.
41:53 (musique)
41:55 - Philippe,
41:57 vous êtes un beau mélange. Votre père, très catholique,
41:59 épouse votre mère, juive, sous les cris
42:01 des deux familles, qui se demandent si ce
42:03 couple va fonctionner. Votre père,
42:05 gendarme, est régulièrement muté.
42:07 Vous apprenez très vite à vous faire de nouveaux
42:09 amis et vous parlez d'ailleurs couramment
42:11 le créole, souvenir de vos périodes
42:13 dans les Antilles. Et j'en veux pour preuve.
42:15 Comment dit-on ? Claire, vous êtes ravissante.
42:17 Que faites-vous ce soir ?
42:19 J'aimerais bien vous inviter à dîner en créole.
42:21 - Ça, on fait. - Alors ?
42:23 - Ah, vous êtes tellement jolie,
42:25 tellement bien.
42:27 Si vous voulez,
42:29 on peut dîner ce soir.
42:31 Si vous voulez, bien sûr. - Bien sûr.
42:33 Je trouve que c'est assez rapide et simple.
42:35 C'est simple et efficace.
42:37 On va passer vos invitations en créole.
42:39 Vous avez eu des prédispositions
42:41 pour le rugby et une passion
42:43 pour l'écriture. Partout où vous allez, vous prenez des notes,
42:45 vous écrivez sur vos petits cahiers
42:47 avec beaucoup d'amour et de sensibilité.
42:49 Au rugby, la troisième mi-temps,
42:51 elle est sacrée à votre époque. Un petit peu moins maintenant,
42:53 mais à votre époque, c'est vraiment sacré.
42:55 Vous êtes sélectionnée pour une tournée
42:57 équipe de France universitaire. La veille,
42:59 vous jouez à Paris avec vos amis Eric Fourgnol
43:01 et sélectionnée également pour la tournée.
43:03 Après son match à Montauban, il est
43:05 rapatrié à Paris rapidement.
43:07 La troisième mi-temps, ce n'est un secret
43:09 pour personne. Ça se passe rue de la Soif
43:11 à Paris. Eric se perd
43:13 dans la nuit. Il est donc en retard le lendemain
43:15 pour la tournée. Il appelle
43:17 la fédération, se confond, une excuse.
43:19 Oh, mais vous n'êtes pas le seul. Philippe Guillard
43:21 manque également à l'appel. Vous trouvez
43:23 ensemble le moyen de rejoindre l'équipe
43:25 au moment de passer la douane. Vous n'avez pas votre passeport.
43:27 Là, le président, il commence à être
43:29 un petit peu à fleur de peau, mais vous parvenez
43:31 quand même à entrer dans le pays.
43:33 - Incroyable. - Avec le rugby,
43:35 vous avez trouvé des amis pour la vie, mais il y a des règles
43:37 à respecter lors des rassemblements. Lorsqu'un mec
43:39 fait une blague nulle, il a la couronne.
43:41 La couronne du crétin.
43:43 - Oui. - Vous l'avez eu souvent ? - On joue tous à ça.
43:45 - Oui, on joue tous à ça.
43:47 - La dureté de ce sport, les coups, les après-matchs
43:49 font que vous faites très attention
43:51 à votre santé. Vous allez régulièrement
43:53 voir un médecin et votre cardiologue
43:55 vous demande un jour de porter un Walter
43:57 durant 24 heures. C'est un appareil
43:59 qui vérifie les battements cardiaques.
44:01 Il vous demande de noter également tout ce que vous faites
44:03 dans la journée pour éventuellement
44:05 décrypter un souci qui pourrait
44:07 vous arriver. Début de journée, 7h,
44:09 7h30 café, déjeuner léger à 12h30
44:11 et là, stop ! Vous appelez
44:13 votre ami Eric, vous l'expliquez. "Je ne peux pas
44:15 dire au cardiologue que je me couche à 22h.
44:17 Sortons, je veux de vraies
44:19 statistiques." Bim ! Rue de la soif,
44:21 coup de chance pour vous ce soir-là,
44:23 pour les stats. C'est un soir où vous découchez,
44:25 vous dormez chez l'habitante.
44:27 Alors, qu'a dit le médecin ? Est-ce que vos pulsations
44:29 cardiaques ont été rassurantes ?
44:31 Au-delà du coucou suisse, évidemment.
44:33 - Ouais, c'est vrai que j'avais fait ça,
44:35 parce que je m'étais dit...
44:37 Un moment, j'ai fait...
44:39 Je pense que c'était une question de stress, mais je faisais des
44:41 estracistoles, c'est-à-dire un petit peu de...
44:43 Pas de tachycardie, mais des
44:45 changements de rythme du débattement de coeur.
44:47 Et donc j'ai paniqué, quand même, parce que c'est le
44:49 coeur, c'est le moteur. Si j'appuie le coeur, on vit plus.
44:51 Et le cardio, qui est un pote,
44:53 il me dit "Écoute, je vais te mettre un... Voilà."
44:55 Et puis j'arrive chez moi à 19h,
44:57 je me dis "Bon, si je reste chez moi, que je regarde la télé,
44:59 que je regarde la télé couché comme ça,
45:01 le coeur, il va battre à 60, 70 tout le temps,
45:03 je vais me lever le lendemain, et puis voilà."
45:05 Et après, je lui ai amené un truc, il m'a dit "Bon, ben voilà,
45:07 t'as rien, quoi." Donc je l'ai mis un peu
45:09 à l'épreuve, on va dire. - Et alors ?
45:11 - Donc on a fait apéro, on a fait... - Là, il t'est rassuré, ça va ?
45:13 - Et ouais, ouais, alors ce qu'il y avait,
45:15 le plan, évidemment, le plus comique, c'était que je mettais
45:17 exactement tout ce que je faisais à chaque
45:19 fois qu'il y avait un changement d'action. - Il y a 2h du matin,
45:21 vous avez mis quoi ? - J'ai mis...
45:23 [Rires]
45:25 J'ai mis "Coucou".
45:27 - "Coucou Suisse".
45:29 - Oui, oui, j'ai fait...
45:31 Tant qu'à faire, il fallait tester dans tous les éléments.
45:33 - Bien sûr, on est rassuré, vous êtes en bon coup, du coup ?
45:35 - Non, un bon coup,
45:37 je suis pas sûr, mais alors pas du tout.
45:39 - Vous êtes professionnel jusqu'au bout. - J'ai un bon coeur.
45:41 - Voilà. Alors...
45:43 - Après, il faut que vous choisissiez, hein, les filles,
45:45 entre le coeur, c'est comme vous voulez.
45:47 - Je pense que c'est le moment de passer soit au record,
45:49 soit aux Olympiades,
45:51 je ne sais pas trop. Alors on passe aux Olympiades,
45:53 puisqu'à priori, j'ai dû dépasser sur le temps
45:55 les Olympiades.
45:57 - Ah bah oui, mais là...
45:59 - Voilà pour les Olympiades.
46:01 Alors, les Olympiades, ce sont 5 épreuves,
46:03 Philippe, il faudra être très très bon.
46:05 Il faut gagner 19 points
46:07 pour égaler les meilleurs.
46:09 18, si vous voulez être juste derrière.
46:11 Il va falloir, dans la première épreuve,
46:13 l'épreuve du Jenga,
46:15 enlever un maximum de petites bûchettes,
46:17 sans faire tomber la tour
46:19 et sans toucher la ligne du haut.
46:21 Vous avez 30 secondes pour cela.
46:23 - Sans toucher ? - Ah oui, la ligne du haut,
46:25 c'est trop facile. - On enlève pas celle-là.
46:27 - Ah oui, moi je suis rugbyman, je suis débile,
46:29 je fais le truc comme ça. - Ah oui, bah oui, non.
46:31 - Ah ouais, comme ça. - Oui, dès que vous êtes prêt,
46:33 il faut y aller, mais sur les deux mains, il faut aller très très vite.
46:35 C'est là où tout se décide. - Voilà, c'est pas la peine.
46:37 - Allez, c'est parti, le chrono
46:39 est lancé. - Hop, 1.
46:41 - Ouf, oula.
46:43 - On va pas aller loin.
46:45 - On va pas aller loin.
46:47 - Si la tour ne tombe pas, c'est un petit miracle.
46:49 3, je vais compter comme ça. - 4.
46:51 - 5. - 5, oulala.
46:53 - 6. - Ça, c'est pour s'épater, Claire.
46:55 - 6, il vous reste 10 secondes.
46:57 - Ouf, ouf.
46:59 - 6.
47:01 - 6, je dois être le dernier, je pense.
47:03 - 6, je vais laisser sur 6.
47:05 - On les a. - Voilà.
47:07 - 6. - Vous êtes pas le meilleur.
47:09 Vous partez avec un handicap quand même.
47:11 - Ouais, mais là,
47:13 je suis pas manuel.
47:15 - OK, rangez pas votre fils Valterre.
47:17 - Non. - On l'a fait, on l'a fait.
47:19 - Alors, on va enchaîner sur
47:21 l'image. Alors voilà, qu'est-ce qui va se passer ?
47:23 On va vous montrer une image de foot.
47:25 Et il va falloir deviner ce qu'il se passe.
47:27 Regardez en face de vous.
47:29 Alors là, il y a célébration,
47:31 a priori. Un entraîneur à joie
47:33 va plaquer le joueur. Le joueur
47:35 va arrêter l'action et faire une promo
47:37 face caméra pour le film Pour l'honneur.
47:39 Le joueur va venir face caméra
47:41 faire une demande en mariage à Claire.
47:43 Ce serait inédit. Joker et Philippe
47:45 doivent nous dire une anecdote inavouable.
47:47 - Je crois que la D, il l'a déjà fait.
47:49 - Ouais, la D, c'est bon. - La D, elle est
47:51 remportée, donc il y a déjà du point bonus.
47:53 - Le joueur va venir face caméra.
47:55 Ah oui, un mariage à Claire, on peut pas y croire.
47:59 Malheureusement. - Non, personne n'y croit.
48:01 - C'est con, mais... - C'est con,
48:03 c'est ce que je vous dis tous les jours.
48:05 C'est vraiment con.
48:07 - Ah bah là... - Là, ah.
48:09 Allez, la réponse
48:11 en image. Voilà, hop, le plaquage.
48:13 Allez, c'est... Allez.
48:15 Vous étiez à 6. - Il y a bagarre
48:17 après. - On va passer à...
48:19 Allez, 9 points. - 9 points.
48:21 - Voilà, on est à 9.
48:23 Vous avez 4 canettes
48:25 derrière vous, il faut toutes les mettre dans le panier
48:27 en face de vous.
48:29 Si vous les mettez toutes, je double les points.
48:31 Alors, c'est non. - Triple ?
48:35 - T'as compris pourquoi j'ai pas
48:39 fait basket ? - Ouais, ouais. - Ouais, on comprend très bien.
48:41 - Ouh là là, essaye de mettre le dernier.
48:43 Ah bah voilà, c'est ton 0, je crois.
48:45 - Je crois qu'il y a rien à faire.
48:47 - On va rester à 9.
48:49 - Mettez-moi un ballon de rugby. - C'est pas fini.
48:51 Qui a dit "le rugby,
48:53 c'est comme en amour, il faut donner avant
48:55 de prendre" ? Est-ce que c'est Eric
48:57 Cantona, est-ce que c'est Jean-Pierre Rives
48:59 ou est-ce que c'est Patrick Sébastien ?
49:01 Allez sur le plus simple. - Je pense que ça sera
49:03 Patrick Sébastien. - Sur le plus simple.
49:05 - Rives.
49:07 - Ah, Jean-Pierre Rives. - Oui. - Ah ouais.
49:09 - C'est Jean-Pierre Rives et c'est... - 2 points parce qu'il y croit pas.
49:11 - Non, je vais peut-être pas multiplier
49:13 là les points parce que c'est...
49:15 - Ouais, en plus c'est pas une phrase, c'est pas un mot.
49:17 Voilà, c'est pas... - Allez, on va dire 10
49:19 difficiles. Un 10 difficiles.
49:21 Et alors le dernier, la dernière épreuve,
49:23 il faut aller en face de vous, vous allez devoir
49:25 nous faire dessiner, nous faire deviner
49:27 en dessin ce qu'il y a
49:29 dans l'enveloppe. On n'est pas au courant
49:31 du petit message de l'enveloppe.
49:33 - Faut pas nous le montrer, hein.
49:35 - Bah non.
49:37 Je suis catastrophique. - Plus on devine vite,
49:39 plus les points sont... - J'ai peur.
49:41 - Ça a mis 2 secondes à trouver. - Oui.
49:43 - Dépêchez-vous, Philippe, soyez efficace, vous avez 30 secondes
49:45 mais dans les premières secondes, tout se décide.
49:47 On n'a pas le droit d'écrire
49:49 normalement, mais... - Ah bon ?
49:51 - Bah si, c'est une expression. Une chèvre !
49:53 - Voilà. - T'es
49:55 comme hier ! - Quoi ?
49:57 Bah tu m'as pas dit que je pouvais pas écrire, donc...
49:59 - Donc on ne connaît pas les règles du
50:03 Pictionnary, a priori.
50:05 - Je sais pas, je voulais dessiner un barbecue.
50:09 - Donc on était à quoi ? 10 ? Un barbecue
50:11 pour une chèvre ? - Bah oui.
50:13 - 11 ? Est-ce qu'on a beaucoup de choix ?
50:15 C'est la première fois que je vous entends parler d'un
50:17 méchoui de chèvre. Bon, allez,
50:19 ce sera 11 points.
50:21 - Un seul point, j'ai deviné si vite.
50:23 - Pardon ? - J'ai deviné si vite,
50:25 un seul point ? - Ouais, ouais, un seul point,
50:27 parce qu'on a quand même bien triché.
50:29 - Faut pas toucher les points.
50:31 - Qu'est-ce qu'on fait ? On fait victime de la mode ?
50:33 On a les records du jour,
50:35 évidemment. C'est maintenant, au programme
50:37 des records du jour, une barre fixe
50:39 en mouvement, un grand château
50:41 de cartes et du cassage de
50:43 battes avec Guillaume Palacio.
50:45 - Le sport,
50:47 c'est la santé, paraît-il. Alors
50:49 Mohamed Karimanovitch, il en a une
50:51 sacrée santé. A 63
50:53 ans, Mister Hammerhands,
50:55 les mains marteaux comme on l'appelle en Allemagne,
50:57 tient quelques records du monde de fracassage
50:59 en une minute chrono. 148
51:01 noix de coco, 24 dalles de béton,
51:03 97 canettes remplies, et ce soir-là
51:05 à la télévision italienne,
51:07 68 battes de baseball.
51:09 Bon, la dernière lui a résisté, quand même.
51:11 Cette fois, il s'agit
51:17 plus d'une question de patience, de précision
51:19 et d'un petit côté maniaque
51:21 aussi. Tian Hui, puisque
51:23 c'est de lui dont il s'agit, est le champion
51:25 du château de cartes,
51:27 et même le chat sait qu'il ne doit pas s'approcher
51:29 de son maître quand il construit son château.
51:31 En une heure, le Chinois a réussi à construire
51:33 un château de 27 niveaux,
51:35 mais comme d'habitude, le moment le plus drôle,
51:37 c'est quand on met tout par terre.
51:39 Et pour finir, voici
51:41 une épreuve que personne ne réussirait à Fort Boyard
51:43 même une seule fois.
51:45 Sauter d'un point A à un point B avec
51:47 la seule aide des bras et d'une barre fixe.
51:49 Grantlin McCartney,
51:51 lui, l'a fait 15 fois de suite.
51:53 Ça n'excuse pas la coupe et la barbe
51:55 de hipster, mais question force physique et agilité,
51:57 respect.
51:59 [Musique]
52:01 Philippe, je sais que vous aimez le soleil.
52:07 - J'adore. - Vous adorez.
52:09 Clara aussi. Résultat, elle a concocté
52:11 un Victime de la Mode pour vous,
52:13 pour elle et pour nous toutes.
52:15 [Musique]
52:17 Effectivement, l'été est là, un achat
52:21 par an s'impose et c'est le maillot
52:23 de bain, c'est le costume de l'été, celui
52:25 qu'on ne doit pas rater lorsque
52:27 l'on le choisit. Je vais vous en présenter quelques-uns
52:29 pour celles qui aiment nager.
52:31 J'ai le maillot Clore, regardez comme il est beau,
52:33 magnifique, pour la natation
52:35 haut de gamme. Le maillot est performant,
52:37 élégant, la natation à l'honneur. 75%
52:39 polyamide et recyclé
52:41 dans ce maillot.
52:43 Je vous en présente un autre, regardez celui-là.
52:45 C'est une collaboration Anja La Redoute,
52:47 une collaboration qui a été signée
52:49 au salon Who's Next. On reconnaît
52:51 le maillot Anja de loin. Les coupes s'adaptent
52:53 à celles de votre corps.
52:55 Vous avez trois possibilités, la culotte,
52:57 le triangle ou le une-pièce
52:59 en différentes coloris.
53:01 Ils sont tous unis, deux matières,
53:03 une lisse, une piquée abeille, le basique
53:05 de la marque. La nouvelle, c'est la
53:07 collection Eco Responsable.
53:09 Avec plaisir.
53:11 Le Big Star, c'est votre choix.
53:13 Zéro produit chimique,
53:15 chez la nouvelle, cycle court de la création
53:17 à la vente. La marque est certifiée
53:19 au Ecotex, belle sur le sable
53:21 et on protège également l'environnement.
53:23 Ça vous ira très bien, Philippe.
53:25 Très très bien. J'ai un faible pour celui-là.
53:27 Je jure. Et celui-là,
53:29 quand même jaune, il est solaire.
53:31 Oui, j'ai mis tout l'été.
53:33 Ici, il y a un côté rétro
53:35 que j'aime bien. On termine celui-ci.
53:37 C'est un anniversaire, ce sont les 20 ans
53:39 de Blue Lobster, la marque marseillaise.
53:41 20 ans qu'on achète les maillots, autant vous dire
53:43 qu'ils sont de très belles qualités. Les coupes
53:45 sont parfaites. L'une-pièce, on a du bustier,
53:47 on a du autour du cou, on a
53:49 la coupe échancrée, on mélange
53:51 le haut, le bas, on fait son mix.
53:53 Parce qu'on sait ce qu'on veut, on sait ce qui nous va.
53:55 Regardez, c'est hippie chic cette année.
53:57 Est-ce que ça vous plaît ? Vous voulez voir si c'est bien porté ?
53:59 Oui, j'aimerais bien voir porté ce que ça donne.
54:01 Waouh !
54:03 Vous êtes prêtes. Le micro
54:05 gâche un peu la cambruche,
54:07 je dois le dire. Mais en revanche...
54:09 Je vais plomber un peu plus ou qu'on enlève ?
54:11 Non, vous êtes très bien.
54:13 Super, Clara. Merci.
54:15 On peut dire de plus.
54:17 On valide un petit peu tous ces maillots.
54:19 Le verre est pour vous, Philippe. J'ai l'impression
54:21 que vous avez un petit crush.
54:23 Merci, Philippe, d'avoir été avec nous.
54:25 Je rappelle votre film "Pour l'honneur"
54:27 pour passer un moment de convivialité,
54:29 un moment où on rigole,
54:31 un moment d'amour, un moment de partage.
54:33 Un bon moment, quoi.
54:35 C'est bien résumé. Comme celui qu'on vient de passer avec vous
54:37 dans Salon VIP. Merci à vous.
54:39 Merci à vous d'être venu. Clara, merci.
54:41 On se retrouve dès la semaine prochaine, mardi,
54:43 avec Sofiane Kames et
54:45 avec Ophélie Beau, les acteurs de la
54:47 série BRI qu'on a hâte de recevoir.
54:49 On a hâte aussi de recevoir
54:51 Erwin Engapet, la star du
54:53 volet français, qui sera là en plateau
54:55 avec nous d'ici la bonne fin de semaine.
54:57 Bon week-end. Ciao.
54:59 [Musique]
55:01 *musique*

Recommandée