SI ON PARLAIT - 04/05/23 - Picky Banshees, UT4M et 3 Jours Cyclistes

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Après 9 ans d'absence les 3 Jours cyclistes de Grenoble reviennent en piste au Palais des Sports de Grenoble, l'Ultra Tour des 4 Massifs, UT4M pour les intimes, fête ses 10 ans et le groupe Picky banshees sort son premier album avec un extrait en live en fin d'émission.

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Transcription
00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présentent "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder "Si on parlait".
00:17 [Musique]
00:41 Bonjour à tous, bienvenue dans "Si on parlait", l'émission qui vous donne la parole chaque jour
00:45 pour savoir ce qui se passe près de chez nous.
00:47 Et aujourd'hui, on va parler du retour en piste d'un événement emblématique,
00:52 les 3 jours cyclistes de Grenoble.
00:54 On va célébrer également la sortie du premier album du groupe zéro, Piqui Punchs,
01:00 et partir au pas de course sur les chemins des 4 massifs grenoblois à l'occasion des 10 ans de l'UT4M.
01:07 Et pour parler de ces sujets, j'ai à mon côté Samuel Chafange et Cindy Ladakis.
01:11 Bonjour, bienvenue à tous les deux.
01:13 - Merci. - Bonjour.
01:14 Membre de Piqui Punchs qui sort son premier album, je l'ai là, vous l'avez même sorti physiquement, c'est bien.
01:19 On en parlera au cours de cette émission.
01:21 En face de vous, Sébastien Acarié. Bonjour Sébastien.
01:23 Bonjour.
01:24 Créateur de l'UT4M, l'ultra-tour des 4 massifs, c'était il y a 10 ans, en 2013.
01:30 Ce sera une forme d'anniversaire qu'on va célébrer dans cette émission.
01:34 Il vous manque encore quelques éditions Sébastien, pour faire aussi bien Guy Chanal.
01:38 Bonjour Guy Chanal, organisateur des 3 jours cyclistes de Grenoble.
01:43 Un événement emblématique de notre territoire qui revient en piste en octobre prochain,
01:49 après presque 10 ans d'absence, en version un petit peu plus courte que les 6 jours cyclistes
01:54 qui ont été à l'origine de cet événement.
01:57 Première édition, ça remonte à 1971 à Grenoble.
02:01 Beaucoup d'entre nous n'étions pas nés à cette époque.
02:06 C'était une épreuve un peu unique en son genre, qui mêlait du cyclisme sur piste
02:12 avec des animations.
02:14 Tout à fait, il y avait Paris et Grenoble, grâce à Georges Cazeneuve et Albert Fontaine.
02:20 J'ai retrouvé quelques images, pas de la toute première édition, je crois que c'était 1973.
02:24 Mais bon, on est bien dans les années 70, les vélos ne sont pas forcément
02:28 ce qu'on voit aujourd'hui sur piste.
02:31 Mais voilà, il y avait déjà ce Palais des sports de Grenoble qui avait été inauguré
02:35 quelques années avant pour les Jeux Olympiques.
02:37 C'est ça, 68.
02:39 Et puis, le concept de ces six jours qui, à l'époque, mettaient en piste
02:45 les grands noms du cyclisme international.
02:47 De la route.
02:48 Il y avait les grands routiers, des gens comme Edi Merckx ou Bernard Hinault, un peu plus tard.
02:52 Bernard Thévenet.
02:53 Là, je crois que c'est Cyril Guimard qu'on voyait dans un fauteuil en train de se reposer
02:57 entre deux courses.
03:00 Vous, vous avez repris l'organisation de ces six jours en 1990,
03:04 en leur rapportant une petite touche, une grosse touche, j'ai envie de dire, de modernité,
03:09 notamment au-delà de l'aspect vélo, avec des spectacles et pas mal d'animations.
03:14 Oui, on avait repris ça derrière McBryant, parce qu'ils avaient été trois organisateurs.
03:20 Et le constat, c'était qu'il y avait des courses de vélo, bien sûr, de haut niveau.
03:23 Puis il y avait un restaurant central.
03:25 Et à l'époque, le restaurant, il était cinder en deux.
03:27 On va dire qu'il y avait le snack et puis il y avait les nappes blanches et tout.
03:31 Ça ne m'a pas plu.
03:32 Donc, je me suis dit, c'était l'époque du Club Méditerranée.
03:34 Si les gens qui connaissent un peu le Club Méditerranée, c'était les buffets à volonté.
03:38 Je me suis dit, on va peut-être faire un buffet à volonté.
03:40 On va mettre un petit peu...
03:41 À l'époque, c'était des chanteurs.
03:42 Donc, on a revisité tous nos anciens qui font aujourd'hui la tournée de Star 80.
03:47 Ils sont tous venus.
03:48 Et puis, on a mis un petit peu de pom-pom girl et puis on a mis un orchestre.
03:52 Et puis, tout ça a pris.
03:54 Alors, c'était très macho au départ.
03:57 Et je crois que la formule du restaurant à volonté a fait que c'est venu en famille.
04:02 Et aujourd'hui, on a beaucoup d'entreprises, beaucoup de familles.
04:05 Et quand on a fini en 2014, on était tombé à trois jours parce que c'est l'économie
04:11 qui, à mon avis, correspond le plus parce que les gens ne peuvent pas sortir six jours
04:15 de suite.
04:16 Et aujourd'hui, je crois que ça nous donne raison parce qu'on est pour 2023 bien enclenché.
04:21 Alors, on a revu, corrigé un petit peu avec les nouveaux coureurs parce qu'on ne mettra
04:24 pas de routiers parce qu'il n'y a aucun intérêt.
04:27 C'est comme si dans le Tour de France, on mettait un sprinter.
04:30 Ça durerait trois kilomètres.
04:31 Donc, c'est toute la jeune classe qui sera sur Paris 2024 qui est là, qui sont déjà
04:36 tous au moins champions du monde, champions d'Europe et tous en équipe de France.
04:39 Le concept de la restauration va évoluer encore un petit peu dans le concept.
04:45 Orchestre, ça sera celui du Festival du Cirque, des deux numéros de cirque, du close up à
04:50 table comme dans un cabaret.
04:51 En fin de compte, c'est le plus grand spectacle et le plus grand cabaret qui dure le plus
04:54 longtemps en France.
04:55 Quatre heures et demie de spectacle.
04:56 Quatre heures et demie, effectivement, sur la piste et hors de la piste.
05:00 Il y a parfois eu dans les courses sur piste, au six jours, des petites chutes, même des
05:08 gros chutes.
05:09 J'en ai retrouvé quelques-unes là, assez spectaculaires.
05:12 Ça faisait aussi partie du spectacle dans la soirée.
05:15 Oui, il y a une époque, on avait des coureurs qui étaient un petit peu fous seulement.
05:19 Vous voyez le virage qui est avant l'arrivée là-haut.
05:21 Ils venaient me voir en me disant "Et si on tombe et qu'on passe la ligne d'arrivée
05:25 à Plavante, qu'est-ce qu'on gagne ?"
05:26 Au début, je dis "Ils ne sont pas finis ces gars-là".
05:28 Ils m'ont dit "Tiens, si tu veux une bouteille de champagne".
05:30 C'est qu'ils avaient pris goût et tous les soirs, ça me coûtait une bouteille de champagne.
05:33 Si ils se mettaient à Plavante, tu as plus de 60 km/h quand même.
05:35 Donc c'était Darrocha, c'était Collas, c'était tous ces anciens pistards.
05:39 Et aujourd'hui, les chutes font beaucoup plus attention parce qu'ils ont des échéances.
05:44 Et surtout là, il y aura quand même 2024 derrière.
05:46 Ils vont quand même faire attention.
05:47 Mais ça va très, très vite.
05:49 On sera à quelques mois, effectivement, des Jeux Olympiques de Paris.
05:53 Parité entre hommes et femmes.
05:54 - Alors là, on voit quelques images de la dernière édition, 2014.
05:59 C'était une édition qui mêlait, comme on l'a dit, le show et puis les paillettes et le spectacle sur piste.
06:08 Tout s'est arrêté en 2014 alors que l'événement fonctionnait et puis fait partie du patrimoine de la ville.
06:15 Pourquoi cet arrêt brusque en 2014 ?
06:18 - Nous, on avait une association qui gérait ça avec un conseil d'administration et tout.
06:23 Et avec l'arrivée de la nouvelle municipalité pour les élections, ils ont souhaité reprendre la gestion du Palais des Sports.
06:29 Ça peut se comprendre.
06:31 Que j'ai dirigé pendant 24 ans.
06:33 Et à ce moment là, nous, nous sommes partis.
06:34 Moi, j'ai monté ma société.
06:36 J'ai repris le festival du cirque.
06:37 Je suis parti sur Voiron.
06:38 Et puis, petit à petit, on s'est recroisés à différents moments.
06:44 On m'a demandé si éventuellement je pouvais refaire le cirque sur Grenoble.
06:47 J'ai dit pourquoi pas.
06:48 Je l'ai fait une année à l'Esplanade et je suis revenu au Palais des Sports.
06:51 Donc, je vais le faire jusqu'en 2026.
06:53 Et après, les trois jours cyclistes.
06:55 Et quand j'ai vu la pétition de Daniel Ball, qui est l'ancien président de la FED.
06:58 Et qui est aujourd'hui le président national des CIC du Crédit Mutuel, qui a dit "on ne peut pas démolir une piste comme celle-là".
07:05 Donc, j'ai demandé si la date du mois d'octobre était libre.
07:08 Et j'ai loué le Palais des Sports.
07:09 - Parce que la ville voulait détruire cette piste qui ne servait plus à rien depuis une dizaine d'années.
07:15 - Oui, alors c'est toujours pareil.
07:16 Une piste ne sert à rien quand on ne veut pas s'en occuper.
07:18 Alors après, il y avait les discussions entre la ville.
07:21 Et c'est normal, elle veut louer.
07:22 C'est vrai que dans le sport, on a toujours tendance à dire "oui, on ferait bien, mais il faudrait nous donner".
07:28 Je crois qu'aujourd'hui, pour moi, je suis contre le gratuit.
07:30 Parce que le gratuit tue le payant.
07:31 Donc, à un moment donné, il faut comprendre qu'il faut payer.
07:34 Mais il faut aussi qu'après, le mouvement sportif s'organise pour dire "on peut trouver de l'argent à tel endroit, mais il faut discuter".
07:40 Au lieu de se rentrer dedans, ça ne sert à rien.
07:42 Donc, pour moi, c'est de dire "relançons les trois jours cyclistes".
07:45 Et puis après, on se mettra autour de la table.
07:46 Si on réussit, on pourra discuter.
07:47 On aura au moins des arguments.
07:49 Et puis, il faut que ça continue.
07:50 Elle a encore des choses à dire, cette piste.
07:52 - Est-ce qu'elle est en bon état, justement, aujourd'hui ?
07:54 - Disons qu'elle est en état, parce que le bois est sec.
07:57 - Il a été protégé, notamment, pendant des années.
07:58 - Il a été protégé par une moquette.
08:00 On l'a vu.
08:01 Donc, là, nous, nous interviendrons techniquement dessus le 5, 6, 7 juin pour tout contrôler.
08:06 Ce qui est une évidence.
08:07 Puis après, je ne suis pas inquiet.
08:10 - Elle fait 200 mètres, cette piste.
08:11 C'est Bernard Thévenet, là, qu'on voit en train de la caresser sur ces images, quand vous aviez inspecté l'équipement, avant de prendre la décision de relancer l'épreuve.
08:20 - Il y a même encore, je crois, les sponsors de l'époque.
08:22 - Oui, il y en a certains, d'ailleurs, que je vais juste refaire.
08:24 - Ça n'a pas été touché depuis pratiquement 10 ans, cette piste, qui fait partie de l'histoire du bâtiment.
08:35 La formule va un peu changer.
08:37 C'est du 26 au 28 octobre, à part la réduction sur trois jours.
08:41 - On aura parité entre les hommes et les femmes, c'est-à-dire sprint hommes-femmes, record du tour hommes-femmes.
08:46 - Ce qui n'était pas le cas à l'époque.
08:47 - Pas du tout.
08:48 - C'était vraiment essentiellement une décision masculine.
08:49 - On aura, bien sûr, avec la venue de Mathilde Gros, qui est championne du monde, tous les grands, quand elle est devenue championne du monde.
08:55 - Tout le monde ne la connaît peut-être pas, Mathilde Gros, mais c'est le grand espoir du sprint français et international.
09:03 On revoit des images d'elle lors des derniers championnats du monde.
09:06 Elle est devenue championne du monde.
09:07 C'est la femme la plus rapide, aujourd'hui, du monde, sur un vélo.
09:10 Une sprinteuse très jeune, 23 ans, qui remporte là son premier titre mondial.
09:17 Ça faisait très longtemps, je crois plus de 20 ans, qu'une Française n'avait pas été championne du monde de cycliste sur piste en sprint.
09:22 - La dernière, c'était Félicia Ballanger.
09:24 - Oui, donc ça remonte à plus de 20 ans.
09:25 - Qui sera la marraine de l'édition.
09:26 - Ah, ça tombe bien.
09:27 Les deux générations qui vont se côtoyer, Félicia Ballanger, qui a été trois fois championne olympique aussi,
09:32 qui maintenant doit avoir à peu près mon âge, autour d'une cinquantaine d'années,
09:36 et qui viendra mariner ces jeunes championnes.
09:41 Parce qu'il n'y aura pas que Mathilde.
09:44 - Paralympique.
09:45 - Il y aura les handisports aussi.
09:46 - Oui, le tandem paralympique.
09:47 Ils sont tous champions mondiaux paralympiques en tandem, c'est les non-voyants.
09:53 Et puis l'omnium, c'est-à-dire ce sont des routiers, pistards, mais il n'y aura pas d'américaines.
09:59 Il y aura course au point, élimination, pas d'américaines.
10:02 C'est voulu, on en a discuté avec Bernard Thévenet, avec Laurent Buondy, qui sont avec moi, et Philippe Tarantini,
10:08 parce que c'est une course qui est très difficile à suivre pour le public.
10:12 Et c'est un petit peu frustrant quand une course dure une heure.
10:15 Si les gens mangent et qu'ils s'amusent, à la fin on leur disait "est-ce que vous savez qui est en tête ?"
10:21 Donc il vaut mieux les laisser faire les championnats du monde.
10:23 Par contre, ils seront là pour faire d'autres courses.
10:25 - Sur des formats plus courts.
10:26 - Voilà, Thomas Boudin qui sera présent, donc des beaux routiers aussi.
10:29 - Et puis parmi les femmes, il y a Marion Borras, qui est une jeune cycliste iséroise de Ponchara,
10:36 qui a failli sont ses images remportées il y a quelques jours par Éroubé,
10:39 alors qu'elle débute une carrière professionnelle.
10:41 Elle est en jaune sur ses images, à quelques centaines de mètres de la ligne,
10:44 et elle était en tête sur le vélodrome.
10:46 Elle part un peu trop tôt.
10:47 Elle est jeune aussi, mais ça aurait été un super exploit d'avoir porté cette course.
10:50 - Et elle va s'attaquer au record de Jeannie Longo, des 3 km.
10:54 Et le record, il est fait pour être battu.
10:56 Je lui souhaite de le battre.
10:57 Jeannie nous pardonnera, mais je pense qu'elle a tout pour battre le record de Jeannie.
11:02 - Mais elle ne va pas le tenter pendant les 3 jours ?
11:04 - Si, si.
11:05 - Ah oui, ils auraient un événement dans l'événement.
11:08 - Oui, l'événement dans l'événement.
11:09 Puis il y en aura d'autres, mais on est en train de travailler dessus,
11:11 donc on vous tiendra au courant de tout ce qui va se passer.
11:14 - Si elle arrive à effacer Jeannie Longo des tablettes, ça sera aussi un bel exploit.
11:18 - C'est fait pour ça, mais je pense qu'elle a tout pour y arriver.
11:22 - Les réservations sont déjà ouvertes pour l'événement ?
11:24 - Le restaurant, il y a 1 000 couverts par soir, donc 3 000 sur 3 sars.
11:28 Et aujourd'hui, on a 2 000 de vendus.
11:31 - À 6 mois de l'événement, ce n'est pas mal.
11:33 - Ce n'est pas trop mal.
11:34 Il faut que tout le monde se mobilise pour surtout gagner le pari
11:37 qu'il y en ait aussi mis en restaurant qu'il y en ait dans les gradins
11:40 pour que cette piste puisse continuer.
11:42 Et ensuite, mon rôle, ce sera de transmettre.
11:45 - Je garde des bons souvenirs de cet événement auquel j'ai participé à divers titres.
11:51 J'ai retrouvé cette petite image.
11:53 C'était l'une des premières émissions de Télé Grenoble qu'on avait fait au sein des 6 jours.
11:57 Ce ne sont pas les cyclistes, ce sont plutôt les danseuses qui animaient les soirées
12:04 qui étaient venues envahir notre plateau.
12:06 À l'époque, on était en direct dans les coulisses des 6 jours cyclistes.
12:10 Et puis, je fais un petit clin d'œil aussi, c'est toute une époque, à cette Speed Gazette.
12:15 Guy, ça doit vous évoquer quelque chose.
12:19 - Oui, ça, c'est sûr.
12:20 Thibault, il travaillait toute la nuit.
12:23 - On faisait ça la nuit après l'événement.
12:26 Et c'était diffusé le lendemain aux spectateurs qui revenaient voir la soirée suivante.
12:32 Et 6 jours, effectivement, c'était un peu long.
12:33 Ceux qui feront la Speed Gazette cette année, 3 jours, ils devraient s'en sortir assez facilement.
12:39 Merci, on croise les doigts pour que l'événement reparte pour une nouvelle épopée.
12:45 Le circuit dont on va parler maintenant est un petit peu plus long que les 200 mètres de la piste du Palais des Sports.
12:52 Ça pourrait aussi devenir un événement mythique de notre ville.
12:57 [Musique]
13:04 - Il n'a pas la même ancienneté que les 6 jours cyclistes, mais du T4M.
13:08 Faites ces 10 ans cet été.
13:10 Sébastien Carrier, vous êtes le créateur, le fondateur de cette course d'ultra-trail
13:15 dont le principe est de faire le tour de Grenoble, mais en passant par la montagne, sinon ce n'est pas marrant.
13:21 10 ans, vous savez combien de kilomètres ont été parcourus par l'ensemble des participants depuis 2013, date de la première édition.
13:29 Est-ce que ça se calcule, ça, quand on est le créateur d'une épreuve comme celle-là ?
13:33 - Ça pourrait se calculer. Alors là, c'est une colle. Non, je n'ai pas fait de calcul, mais il va falloir que je m'y plonge.
13:40 - Je n'ai pas la réponse non plus, mais bon, on sait que le T4M, pour la course la plus longue, c'est 173 kilomètres à parcourir,
13:49 avec 11 000 et quelques mètres de dénivelé. On part de Sessin, là, ce sont les images qu'on voit.
13:55 On arrive à Grenoble. Alors entre les deux, il y a 3 ou 4 kilomètres tout plats, mais Sébastien a choisi de faire un parcours un peu différent
14:01 en passant par les 4 massifs grenoblois.
14:04 - On a de quoi faire, en fait, autour de Grenoble. Quoi qu'on en dise, effectivement, c'est la ville la plus plate de France,
14:09 mais à côté de ça, on a quand même des belles montées et puis 4 massifs qui sont si différents que ça vaut le coup d'aller tous les visiter.
14:15 Donc voilà, c'est effectivement comme ça qu'on a construit le parcours.
14:19 - On tourne autour de Grenoble dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
14:23 - Oui, on commence par le Vercors et puis on enchaîne par le Taillefer.
14:27 - Ce parcours, vous l'avez imaginé il y a plus de 10 ans, ça correspondait, ce que vous aviez en tête à l'époque correspond à ce que vous avez réalisé aujourd'hui ?
14:37 - Non, je crois que les choses, elles ont évolué au fil du temps.
14:39 On avait la première idée, c'était de faire le tour de Grenoble et puis de chercher quels étaient ces sentiers par lesquels on pouvait passer,
14:46 passer par les points hauts parce qu'en étant grenoblois, on avait quand même avec les copains l'habitude d'aller là-haut et puis de profiter de la vue.
14:55 Donc c'est ce qu'on voulait partager avec les gens qui ne connaissent pas.
14:58 Et puis voilà, au fil des années, c'est aussi des autorisations à obtenir.
15:01 Donc le parcours a évolué et aujourd'hui, ce qu'on a, c'est sympa.
15:07 La valeur sur le fil rouge, c'est les quatre massifs.
15:10 On les voit dérouler sur ces images.
15:13 Dans l'ordre, c'est le Vercors, le Taillefer, Beldone et puis on finit par la Chartreuse, luxuriante Chartreuse, comme on voit sur ces images.
15:20 Ça fait un bon programme, Guy ?
15:23 - Oui, je vais peut-être m'inscrire, oui.
15:26 - C'est ouvert à tout le monde, l'UT4M, peut-être pas la version extrême dont on parle sur 173 kilomètres, Sébastien,
15:33 mais il y a des courses adaptées à tous les profils.
15:37 - Il y en a pour tous les goûts, oui. On a 12 courses différentes.
15:40 - Et les petites, c'est quoi ?
15:42 - C'est un peu moins de 20 kilomètres. C'est une course...
15:46 - C'est une bonne question.
15:49 - C'est une course de nuit sur un profil plutôt descendant. Donc elle, elle plaît bien, celle-ci.
15:55 - Entre le Sapé et Grenoble.
15:58 - D'ailleurs, quand on part sur des distances aussi longues, Guy Chanal plaisantait sur le nombre de jours,
16:02 mais c'est pas tant une plaisanterie que ça, puisque ceux qui partent sur 100 kilomètres ou 170 kilomètres
16:08 sont quasiment sûrs de passer au moins une nuit en montagne.
16:11 - Alors jusqu'à présent, oui, une nuit en montagne, c'était le cas de tous les participants.
16:16 On n'en a aucun qui a fait moins de 24 heures.
16:19 - Certains passent même deux nuits. Courir en montagne, ça change un peu la donne de ce qu'on a l'habitude de faire,
16:27 même pour l'organisateur. Il ne faut pas perdre les coureurs dans la nuit iséroise.
16:33 - Oui, on les suit régulièrement tout le long du parcours. On a des points de contrôle qui sont répartis régulièrement.
16:40 Et puis, quand même, ils ne sont pas très loin de Grenoble. On la voit régulièrement, cette ville, illuminée de nuit ou en plein jour.
16:47 Donc on reste... En fait, c'est un peu la chance de l'UT4M, puisqu'on est à la fois dans un environnement très citadin,
16:55 on a une grande agglomération, ce qui en fait une particularité par rapport à l'ensemble des autres courses d'ultra-trail qui existent.
17:01 Mais en même temps, on va dans les montagnes, on va dans des single tracks, on est sur des lignes de crête, on passe par des sommets.
17:07 On en prend plein la vue, donc on prend plein les yeux.
17:10 - Et même la nuit, vous voyez sur les images de nuit, les coureurs qui sortaient leur appareil photo pour faire des images de Grenoble à leurs pieds.
17:18 Pour parler du temps de course, on disait 24 heures minimum pour les meilleurs. Est-ce qu'il y a une limite pour les derniers ?
17:26 Vous imaginez que ce n'est pas open bar pendant une semaine ?
17:29 - Non, mais cette limite, cette année, on a choisi de l'étendre parce qu'on a voulu rendre la course encore plus accessible.
17:35 - Vous savez qui va être au départ ? - Exactement, exactement.
17:38 - Je pensais à Brudiel.
17:40 - Donc du coup, vous aurez 59 heures. - 59 heures ?
17:44 - Oui, c'est un départ vendredi matin, dorénavant 9h du matin. Et puis les derniers arriveront le dimanche 19h.
17:53 Si j'ai bien compté, ça fait 59.
17:55 - Alors ceux qui vont pourrir pratiquement 3 jours, du vendredi au dimanche soir, comment ils s'organisent ? Pour la nuit, par exemple, ils s'arrêtent ?
18:03 - Tout le long du parcours. Donc là, on parle des coureurs de la course femme à 173 km.
18:08 Et donc ceux-là ont accès à des bases vie. Il y en a 3 sur le parcours avant de revenir sur Grenoble.
18:15 Donc en fait, ils peuvent choisir finalement à quel moment ils vont passer un peu de temps pour se reposer,
18:21 enfin déjà pour se ravitailler, s'alimenter. Et puis éventuellement, voilà, se coucher.
18:28 - Et on met leur temps comme il veut. - Exactement.
18:32 Enfin, il y a des barrières horaires régulièrement quand même tout le long du parcours parce qu'effectivement,
18:36 on pourrait difficilement rester trop longtemps sur l'ensemble du parcours.
18:42 Donc la première partie, ils ont des barrières horaires.
18:45 Et puis ensuite, ces barrières horaires, elles laissent de plus en plus de temps pour terminer à l'arrivée.
18:51 - Il y en a qui passent encore plus de temps que les 59 heures des coureurs.
18:55 Ce sont les bénévoles qui doivent être là avant et après la course pour faire en sorte que ça se passe bien.
19:00 C'est d'ailleurs la clé de la réussite. Et j'imagine la complexité à organiser un événement comme ça,
19:05 d'avoir assez de monde sur le terrain. 173 kilomètres, vous disiez, par rapport au palais des sports,
19:09 où tout est concentré autour d'une piste de 200 mètres, ça change un peu les paramètres.
19:14 - Oui, effectivement, 173 kilomètres, c'est une chose, mais c'est également 4 jours de course.
19:21 C'est même 5 jours d'accueil des coureurs. C'est une dizaine de jours de logistique finalement.
19:26 Donc voilà, dans toutes ces étapes-là, il y a besoin de plein de gens.
19:30 - Combien il faut de bénévoles pour gérer un événement comme celui-là ?
19:34 - Idéalement, c'est 800 bénévoles. Après, on s'organise en fonction du nombre de bénévoles.
19:40 C'est difficile d'estimer parce que ça dépend aussi du temps que chacun va pouvoir y consacrer.
19:45 On peut réorganiser les choses. Il y a tout un tas de missions aussi qui sont accessibles et qu'il faut tenir.
19:54 Donc voilà, c'est très large, très diversifié. Il y en a vraiment pour tous les goûts.
19:59 Aussi bien coureurs que bénévoles.
20:01 - D'ailleurs, en ce moment, vous incitez, vous cherchez des bénévoles pour renforcer l'équipe de l'édition 2023.
20:07 - Complètement. Donc voilà, on fait un appel à volontaires. Vous êtes les bienvenus.
20:13 Puis c'est un moment qui, je crois, est apprécié.
20:16 C'est-à-dire qu'année après année, on a un tas de bénévoles qui reviennent, qui ont découvert, qui ont pris plaisir.
20:22 C'est un moment de partage. C'est aussi un moment dont on donne et on reçoit.
20:27 Et on en ressort heureux et avec l'envie de renouveler généralement.
20:34 - En tout cas, le travail des bénévoles est très, très souvent félicité par les coureurs et par ceux qui participent à l'épreuve.
20:42 Parce que quand on l'a fait, ce tour de Grenoble, sur ces 173 kilomètres,
20:49 on prend conscience de toute la difficulté d'organiser tous ces points de ravitaillement.
20:54 Et c'est vrai que ça fait partie, même si on ne les voit pas forcément toujours, ça fait partie de la réussite d'un événement.
20:59 - C'est essentiel. L'événement ne peut pas avoir lieu sans les bénévoles. C'est clair. Ils font partie de... Ils font l'événement.
21:06 Et puis l'autre point aussi que je voulais mentionner, c'est qu'il y a des coureurs qui, les années suivantes,
21:12 ou y compris à l'issue de leur épreuve, participent en tant que bénévoles.
21:18 Voilà, il y a vraiment en fait cet état d'esprit de famille. Et on rentre dans une grande famille.
21:25 - J'ai l'impression que Guy voudrait passer directement du statut de coureur à bénévole, non ?
21:30 - Je ne suis pas à la hauteur, là, je pense.
21:33 - Bon, en tout cas, l'édition 2003 est prévue du 20 au 23 juillet à Grenoble.
21:40 Le camp de base a été une époque, le palais des sports, où se dérouleront les trois jours cyclistes cette année.
21:45 Il y a eu quelques arrivées de l'UT4M au palais des sports.
21:49 Depuis deux ans, vous avez migré vers le centre-ville de Grenoble.
21:53 - Alors ça, il y a aussi une évolution cette année, puisque l'arrivée se fera à Place Victor Hugo,
21:58 comme ça a été le cas l'année dernière déjà, pour la première édition, enfin, à Place Victor Hugo.
22:03 Mais l'autre partie du camp de base, le retrait de Dossard, lui, aura lieu dans l'âle Clémenceau.
22:09 Donc là, c'est un retour aux sources, puisqu'on a commencé à Clémenceau.
22:12 Et donc, cette année, on sera là-bas pour accueillir les coureurs, pour accueillir le village aussi,
22:17 puisqu'il y a un village de l'UT4M. - C'est partenaire.
22:21 - Et puis, vous êtes les bienvenus aussi.
22:23 Enfin, le public pourra également venir à la rencontre et des coureurs et de l'événement à Clémenceau et Place Victor Hugo, où il y aura des animations.
22:32 - Bon, puis on rappelle qu'il y a 12 courses. Donc il y a effectivement le 173 km et 11 000 m de dénivelé qui focalisent un peu la tension.
22:39 Il y a des parcours de 40 km ou de 20 km sur chacun des massifs qui peuvent permettre à un public moins expérimenté de participer à la fête,
22:49 de se tester aussi sur une distance de trail plus accessible.
22:54 Toutes les inscriptions, toutes les courses sont encore ouvertes. Il y a encore de la place.
22:58 - Oui, alors, on a certaines courses qui sont déjà relativement bien remplies. C'est 80, 90 % pour certaines d'entre elles.
23:04 Après, il y en a d'autres où il reste de la place, n'ayez crainte. Donc voilà, n'hésitez pas à vous inscrire.
23:10 Moi, je voulais juste rajouter que parmi les particularités, on a ces histoires de courses par étape.
23:14 On parlait des 3 jours. Nous, en fait, on a 2 courses sur 4 jours.
23:18 Et un de leurs intérêts, je trouve, c'est de permettre à des coureurs qui n'ont peut-être pas l'habitude de faire des très longues distances d'y venir progressivement.
23:28 Découpons ça en 4 jours. On peut faire le tour complet.
23:31 - Entre 40 et 50 km par jour.
23:33 - Et c'est une autre approche de l'ultra-trail, pour le coup.
23:36 - On rentre dormir chez soi le soir, le peu de temps qui reste, et puis on retourne le matin avec les courbatures au départ de la 2e étape.
23:43 - Le démarrage est peut-être un peu dur, mais tout de suite, en fait, ça réchauffe.
23:46 - Il y a du vécu. - Je confirme. Il y a du vécu pour les 6 jours. Il y a du vécu aussi pour l'8e et 4e.
23:51 Et je voulais parler du vainqueur de l'an dernier, qui est quelqu'un d'un peu atypique dans le milieu de la course.
23:58 On le surnomme "Casquette verte". C'est lui qu'on voit sur ces images. Il s'appelle Alexandre Bouchex.
24:03 Il s'est mis à courir très tard, à plus de 23 ans. Il fume un paquet de cigarettes par jour.
24:07 En tout cas, il fumait encore, il y a quelques années, un paquet de cigarettes par jour.
24:10 Un Parisien qui n'avait pas une hygiène de vie de trailer et pourtant qui devient performant depuis quelques années sur ce type d'ultra-course.
24:18 - C'est un très bon coureur, un très bon coureur. Et super sympa en plus. Donc là, il a tous les avantages.
24:25 - Et effectivement, il démontre que la course à pied, on peut s'y mettre. Il faut prendre le temps probablement pour se lancer sur un ultra.
24:32 Mais il y a plein d'autres manières de profiter de la pratique. Et les montagnes, c'est quand même sympa d'y aller.
24:38 - 28h28, voilà Alexandre Bouchex qui remporte au Place Victor Hugo l'édition 2022. Il sera au départ de l'édition 2023 ?
24:47 - Oui, c'est ce que j'ai entendu, qu'il serait là à nouveau sur l'extrême.
24:50 - Ça devient une figure un peu dans le monde du trail parce qu'il a cette pratique un peu en marge. Il n'a pas de plan d'entraînement.
24:56 Il fait au feeling et puis il arrive quand même à faire des performances. Guy, est-ce que vous savez ce qu'Alexandre a fait l'an dernier
25:02 quand il a franchi la ligne après 170 km de course ? Vous pouvez jouer aussi, piqui benches.
25:07 - Il a fait des pompes. - Il a bu une bière, alors je ne sais pas si c'est ça.
25:09 - Alors il a peut-être bu une bière. - Il a fait des pompes ?
25:11 - Eh bien non, enfin il a peut-être fait des pompes aussi. Mais incroyable, il s'est inscrit à une autre course de l'IT4M qu'il avait lue le lendemain matin, c'est ça Sébastien ?
25:18 - Oui, il est fatigué quand même. - Un 40 km, bon juste pour se dégourdir les jambes.
25:23 Il était au départ de la dernière course de la série, le 40 km Chartreuse, qu'il a bouclé en 6h30.
25:31 Donc il s'est rajouté 6h30 de course. Il n'a pas traîné en route.
25:37 Alexandre Bouchex, donc casquette verte, qui est un phénomène un petit peu dans le monde de l'hydratrail et qui a inscrit son nom au palmarès de l'IT4M.
25:45 Je crois qu'il y aura des burgers frites aussi, on parlait de la bière, mais il y aura des burgers frites, j'ai vu ça dans le programme.
25:49 - Oui, cette année on a un partenaire en fait qui est la chaîne de burgers. - C'est pour faire plaisir à Alexandre Bouchex.
25:54 - Mais je crois que ça ne va pas faire plaisir qu'à lui. Non, je pense qu'effectivement l'idée c'est, enfin lorsqu'on est coureur,
26:01 quand on est en montagne, quand on mange sur les ravitaux, il y a un moment où on se dit on aimerait bien manger autre chose.
26:05 On en rêve, on est nombreux. Donc la pizza, le burger, enfin plein de choses qui ne sont pas forcément toujours l'alimentation idéale.
26:13 Mais il n'empêche que là on parle de burgers bio et qu'on aura fait l'effort avant pour pouvoir se permettre de manger un bon burger frite.
26:22 Et l'avantage, c'est que cette chaîne qui est à proximité, elle va installer des bornes de commande à l'arrivée, sur la ligne d'arrivée.
26:31 Et les coureurs se verront livrer finalement le burger qu'ils ont choisi. Donc ça devrait être sympa pour eux.
26:35 - Au bout de 48 jours. - Et pour les bénévoles parce qu'effectivement on ne les oublie jamais.
26:39 Donc ils auront droit également à... Parce que somme toute c'est un effort remarquable aussi.
26:44 Pour certains d'entre eux c'est beaucoup de kilomètres. Donc voilà, tout le monde mérite son burger frite.
26:49 - Cindy, Samuel, ça vous a donné envie de participer à l'UT4M ?
26:53 - Pas sûr. - Ou on préfère courir après nos rêves, ce genre de choses comme ça.
26:57 - Non mais ça fait, en tout cas bravo. - C'est notre kilomètre. - C'est impressionnant.
27:01 - Vous savez qu'il y a des musiciens qui participent à l'UT4M en jouant de la musique. Regardez.
27:06 *Musique*
27:13 - Bon je ne sais pas s'il a fait les 163 kilomètres comme ça Sébastien. Si ?
27:17 - Si, si. J'ai des images au sommet du Pic Saint-Michel. - Il continue à chanter. - Il continue de jouer et de chanter.
27:24 - Il n'était pas si juste alors. - Peut-être.
27:28 - Il va falloir du souffle. - Bon ben voilà, ça fait partie en tout cas de l'ambiance de cet événement.
27:32 20 au 23 juillet, toutes les infos sur le site ut4m.com ou .fr ? - .fr. - .fr.
27:39 - Ah voilà, on est chez nous en France. Allez, on termine avec, on va se poser un petit peu,
27:45 laisser les efforts à nos sportifs et puis se détendre un peu les oreilles.
27:50 *Musique*
27:59 - Eh chapeau l'artiste ou les artistes puisqu'ils sont deux aujourd'hui à représenter le groupe Piki Banshees.
28:05 Cindy Ladakis et Samuel Chaffange. Alors je me suis renseigné parce que je connais bien les 6 jours,
28:10 bien l'UT4M, ce que c'est moi, Piki Banshees. Je suis déjà allé voir ce que voulait dire Banshees.
28:15 Alors j'ai vu que c'est une créature féminine surnaturelle de la mythologie celtique irlandaise.
28:19 Je ne sais pas si c'est, si j'ai juste dans ma définition considéré comme une messagère de l'autre monde.
28:25 - C'est vous Cindy ? - C'est plus Samuel qui pourrait expliquer.
28:30 - C'est bien de laisser le mystère planer. Effectivement oui, c'est tout à fait la bonne définition.
28:39 - C'est elle là sur la pochette ? - C'est une des représentations, tout à fait.
28:45 On va dire que c'est la représentation de la femme d'aujourd'hui, de la femme d'avant.
28:51 On est beaucoup influencé aussi par les histoires que peuvent être véhiculées par cette mythologie, etc.
29:00 Voilà, je ne sais pas trop quoi dire de plus. C'est plus un côté mystérieux qu'on aime entretenir.
29:07 - J'ai une voile en allant sur Wikipédia, je m'excuse. - En tout cas, la définition, elle est bonne.
29:14 Votre musique sort un peu des standards du moment, que ce soit l'électro ou le rap,
29:21 qui cartonnent dans les concerts auprès du public friand de ce type de musique.
29:27 Vous développez un univers assez atypique aussi, qu'on n'a pas forcément l'habitude d'entendre sur nos ondes, ici en France, Samuel ?
29:37 En tout cas, on a à cœur de défendre une musique organique, c'est-à-dire qui est jouée entièrement par des vrais musiciens, des vrais instruments sur scène.
29:46 On aime beaucoup tout le répertoire folk américain, des songwriters, de tout cet univers-là.
29:53 Et on essaye, en toute modestie, de remettre ça un peu au goût du jour et à notre sauce.
29:58 Donc effectivement, ce n'est pas ce qui a le plus le vent en poupe en ce moment.
30:01 Mais en tout cas, on a toujours les mêmes réactions à la fin des concerts et ça encourage à continuer là-dedans.
30:07 Vous tracez votre route, le groupe existe depuis 7 ans. Vous étiez d'ailleurs venue, Cindy, dans cette émission en 2018.
30:14 Là, on est dans les images d'archives. Regardez, vous n'avez pas changé !
30:19 Oui, j'avais fait un brushing.
30:22 Samuel ne lui a pas fait de brushing.
30:24 Non, non, non, mais j'ai toujours amené une coiffure.
30:27 Alors, à l'époque, vous annonciez la sortie de l'album pour l'année suivante, donc 2019.
30:33 Il est là, l'album ? Il vient juste de sortir ? Ça a pris un peu plus de temps que prévu ?
30:37 Ou il y en a eu un autre entre temps ?
30:39 Il y en a eu un autre, mais c'était un EP au final.
30:41 Ah, des petites nuances entre un EP et un album.
30:45 Ça dure moins longtemps, il y a moins de titres.
30:46 C'est le nombre de chansons qui compte.
30:47 Voilà, il y a moins de titres. Mais oui, on a sorti un EP en 2019, dont on était très fiers.
30:53 Mais celui-ci, on en est encore plus fiers. C'est un vrai album, notre premier album.
30:57 La gestation a été un peu longue, mais l'accouchement s'est bien passé.
31:03 "Let's get higher", "Allons plus haut", c'est le titre de cet album.
31:07 Vous avez d'ailleurs choisi de le sortir en vrai CD, pas uniquement en version numérique,
31:10 comme ça se fait de plus en plus maintenant, quand un groupe sort un album.
31:13 Il est distribué à la sortie de nos concerts de main à la main,
31:16 mais aussi dans toutes les FNAC, les Cultura, avec Inouï Distribution,
31:20 qui distribue ça dans toute la France.
31:24 Écoute un petit extrait de ce premier album.
31:27 [Musique]
31:39 [Musique]
31:54 [Musique]
32:14 [Musique]
32:29 Il y a un beau mariage entre vos deux voix.
32:33 Merci.
32:34 La vraie musique.
32:36 Je crois que c'est revendiqué. C'est eux qui jouent avec des vrais instruments.
32:40 On peut faire de la vraie musique sans avoir besoin de semi-armoire,
32:44 de 300 kilos de matériel. Et là, il y a de la vraie musique.
32:47 Continuez, ne lâchez pas.
32:49 Merci beaucoup.
32:51 En tout cas, effectivement, il y a une belle harmonie.
32:54 C'est Samuel qui écrit et qui compose l'essentiel des...
32:58 En général, j'amène le squelette et puis après, tous les musiciens qui gravitent autour du projet
33:03 habillent tout ça et chacun met sa patte. C'est important aussi quand même.
33:07 Toujours en anglais, il n'y a pas de tentation ?
33:09 Pour ce projet-là, oui.
33:12 Toujours en anglais parce que c'est après, au bout d'un moment, c'est important aussi de rester cohérent
33:17 au niveau de ce qu'on propose pour la lisibilité de manière générale.
33:23 Ce n'est pas exclu qu'il y ait d'autres projets à l'avenir, peut-être en français aussi.
33:28 Cindy, est-ce que vous avez votre mot à dire sur la composition, sur les arrangements, etc.?
33:35 Oui, j'ai mon mot à dire.
33:37 Samuel arrive avec une idée à la guitare, souvent avec des idées de couplets.
33:45 Après, il vient me voir et me dit que je suis peut-être un peu bloquée
33:51 et je pars avec des inspirations mélodiques à la voix.
33:55 Moi, c'est plus la voix. J'arrive avec des idées de mélodies à la voix et au final, ça fonctionne bien comme ça.
34:03 Si je vous demande ça, c'est parce que j'ai l'impression qu'ils vous mettent la vie un petit peu dure.
34:08 Regardez cette image issue d'un de vos clips.
34:11 Lui, il marche tranquille et puis c'est Cindy qui porte tout le matos.
34:14 Et si ça avait été l'inverse, on nous aurait reproché le cliché de l'homme qui porte et la femme qui sourit.
34:19 C'est vrai que là, vous êtes hors cliché.
34:21 C'était long et j'avais mal aux pieds.
34:23 J'imagine.
34:24 Je vais me plaindre.
34:26 Non, ça veut pas dire que c'est pas...
34:28 C'est pas le même sujet.
34:30 Vous formez un beau duo à la scène comme à la ville, puisque vous partagez votre vie professionnelle et personnelle.
34:37 C'est simple d'arriver à faire justement le mélange des deux.
34:41 Pas du tout.
34:42 Non, c'est pas ça.
34:44 Là, il y a eu un petit break parce que j'étais enceinte et que j'ai été remplacée par la chanteuse musicienne Mélanie Petrarca.
34:51 Donc, il était un peu en vacances sans moi derrière sur scène.
34:56 Mais non, sinon, c'est pas tous les jours simple, mais après, ça aide aussi.
35:01 Ça ramène ce petit truc en plus aussi, la complicité qu'on retrouve en live sur scène.
35:06 Chez Guichardin, on travaille en famille aussi.
35:09 J'ai toujours dit que derrière un grand homme, il y avait toujours une grande femme.
35:12 Et vous en avez deux.
35:13 Il y a votre fille aussi, qui est derrière dans l'organisation.
35:17 Duo, donc je disais à la ville comme à la scène.
35:21 Justement, ça fait aussi partie normalement de l'univers des musiciens, des vrais musiciens qui ont des instruments, qui vont jouer avec le public.
35:28 On regarde un petit extrait de Picky Bunches en live.
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36:15 [Musique]
36:19 Vous pouvez retrouver le concert en intégralité sur le site Internet de Télégramme en replay,
36:22 puisque on avait capté ce concert un peu particulier, Samuel.
36:26 C'était pendant le Covid, il n'y avait aucun spectateur dans la salle.
36:30 C'était à l'Iliade de Cessiné-Parisais.
36:32 C'était un live en streaming.
36:34 Les gens étaient à l'époque derrière leur ordinateur.
36:36 Ça marchait plutôt bien, mais pour nous, c'est vrai qu'il manquait un peu de chaleur humaine.
36:40 Surtout pour le type de musique que vous faites, d'être dans une salle vide.
36:43 Alors, ça ne se voit pas trop sur les images, puisque les caméras étaient tournées vers la scène.
36:47 On peut applaudir.
36:49 On les applaudit.
36:51 On a un petit public ce soir qui regarde l'émission.
36:54 Donc, ça tombe bien.
36:56 Et puis, c'est aussi pour ça qu'on avait envie de les mettre en avant.
36:59 Picky Bunches avec ce nouvel album.
37:02 Il y a une page Facebook où on retrouve toutes les infos concernant le groupe.
37:06 Vous pouvez retrouver aussi le concert, je vous l'ai dit, sur Télégrenoble.net.
37:09 Il y a trois autres musiciens qui font partie du groupe.
37:12 On peut les citer. Aurélien Lebihan à la contrebasse.
37:14 Laurent Neja à la batterie.
37:16 Et puis David Elgali au clavier.
37:19 Et puis là, pour finir l'émission, vous allez nous proposer une version un peu différente.
37:23 A3.
37:24 Avec la remplaçante qui n'est plus une remplaçante, finalement, qui intègre un peu le trio.
37:29 Oui, parce qu'elle a apporté pas mal de belles choses.
37:32 Et puis, on n'a pas pris une copie conforme de Cyndi LaDakis.
37:36 On a pris une Mélanie Petrarca qui est très douée.
37:39 Au violoncelle et à la voix.
37:41 Elle a joué pas mal de nouvelles harmonies.
37:44 Elle est de cet univers folk, bluegrass.
37:47 Du coup, on s'est dit, reste avec nous.
37:50 On a proposé une formule trio.
37:53 Elle va nous rejoindre, Mélanie, pour terminer cette émission en live.
37:57 On la connaît bien sur Télégrenoble.net.
37:59 Elle est déjà venue plusieurs fois avec d'autres casquettes.
38:01 Parce qu'elle joue dans pas mal de groupes Iserois.
38:03 Le studio a le patiente pour finir cette émission en live.
38:06 Merci Guy, 26, 28 octobre pour les 3 jours cyclistes.
38:10 L'UT4N du 20 au 23 juillet à Grenoble.
38:13 Mais il faut s'entraîner un peu avant.
38:15 Donc, il faut déjà commencer à penser, à s'inscrire.
38:17 Et puis les bénévoles.
38:19 Si vous avez envie de participer, de donner un peu de votre temps et vivre un grand moment.
38:23 C'est un événement qui s'y prête très bien.
38:26 Allez, Benshi, Benshis, on termine avec vous.
38:28 Je crois que d'ailleurs, le titre qu'on va écouter, c'est ?
38:30 Benshi.
38:31 Tout simplement.
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42:29 Vous avez profité de "Si on parlait" avec Gilles Trignan Résidence.
42:33 [Musique]
42:37 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant et chez Rolls-Comboy, Saint-Martin d'Air, vous a présenté "Si on parlait".
42:44 L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
42:47 [Musique]

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