La Première ministre a adressé aux syndicats des invitations pour des entretiens bilatéraux, les 16 et 17 mai. La CGT a finalement accepté cette proposition mais maintient que "la première des exigences de l'intersyndicale sera le retrait de la réforme des retraites", selon Céline Verzeletti, secrétaire confédérale de la CGT.
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00:00 Alors, comme je l'ai dit, il y a plusieurs choses, donc j'y tiens quand même parce qu'on voit bien que certains disent "ça y est, donc voilà, on tournerait la page en effet de la réforme des retraites".
00:08 Pas du tout, puisque je l'ai dit, la première des exigences communes à l'intersyndicale sera bien le retrait donc de la réforme des retraites et les mobilisations continuent d'ailleurs, que ce soit en entreprise...
00:20 Ça veut dire que chaque bilatéral va commencer par une prise de parole des différentes centrales syndicales pour dire "retirez la réforme des retraites".
00:25 Tout à fait. Ça, c'est toujours en cours, puisque vous l'avez dit, le processus de mobilisation est toujours en cours et bien évidemment, nous attendons du gouvernement, comme on le dit, il doit revenir à la raison.
00:37 Et je pense qu'il ne peut pas se payer le luxe, ce gouvernement, de toute manière, de continuer comme il a pu faire jusqu'à présent, c'est-à-dire imposer des mauvaises réformes coûte que coûte à une majorité de la population.
00:49 Il ne peut pas se payer ce luxe, il est affaibli, il ressort affaibli de cet épisode qui n'est pas encore terminé.
00:55 Par contre, nous, organisation syndicale, nous ressortons renforcés, nous sommes renforcés actuellement par rapport à toutes les mobilisations qu'on a pu mettre.
01:02 Donc bien évidemment, nous avons d'autres exigences au-delà donc du retrait de la réforme des retraites.
01:07 Et oui, nous ne ferons pas imposer, par exemple, un agenda social régressif.
01:12 Ça, il en sera hors de question et pour le coup, je pense que ça, le gouvernement le sait, comme je le dis, il a une image particulièrement affaiblie.
01:23 Donc il ne peut pas se payer le luxe de vouloir nous imposer un agenda social.