Matthieu Valet, commissaire de police : «Il y a des vagues migratoires qui posent difficulté et dont on a parfaitement identifié les pays»
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00:00 Pour être très pragmatique, il y a deux mesures importantes dans ce projet de loi qu'on nous propose depuis presque un an.
00:04 C'est d'abord diviser par trois le nombre de recours que les étrangers en situation régulière peuvent faire auprès notamment des juridictions administratives.
00:10 De 12 à 4.
00:12 Et ensuite, la fameuse double peine qui en est en réalité pas une, c'est qu'on puisse expulser des délinquants étrangers qui ont fait leur peine de prison.
00:18 Les centres de rétention administrative aujourd'hui débordent d'individus qui ont été condamnés suite aux instructions depuis un an du ministère de l'Intérieur
00:24 sur le fait qu'il faut expulser en priorité ces personnes qui commettent des infractions avec une situation explosive.
00:28 Dans nos centres de rétention administrative, pour nos collègues de la police au Front de Cher.
00:31 Et je donne un exemple très concret pour terminer.
00:33 Pourquoi ces deux mesures sont importantes ?
00:35 Le ministre de l'Intérieur et le préfet Duneau ont communiqué hier sur un délinquant issu de l'Algérie, un ressortissant algérien,
00:41 qui en 20 ans a commis 16 délits et crimes du proxénétisme, des vols, des violences contre les policiers.
00:47 Donc il a fallu attendre 20 ans pour qu'une personne qui avait rien à faire sur le territoire de la SNAP,
00:50 puisqu'il vient pour commettre des infractions et faire des victimes, puisse être expulsée.
00:53 Donc ces deux mesures, une expulsion rapide, une expulsion simple, avec une priorité donnée à ceux qui font des infractions sur notre territoire.
00:59 D'abord, c'est faire honte à toutes ces personnes issues d'immigration qui s'intègrent et avec qui il n'y a pas de souci.
01:04 Vous prenez les vagues polonaises, italiennes, espagnoles, dont je suis issu, il n'y a jamais eu de souci.
01:09 Il y a d'autres vagues migratoires qui posent difficulté et dont on a parfaitement identifié les pays problématiques,
01:15 puisque dans les interpellations qu'on fait, on établit la nationalité factuellement des personnes interpellées
01:20 et on permet d'avoir des pays qui malheureusement, jusqu'à présent, ne récupéraient pas facilement leur autorisation.
01:25 Vous pensez qu'ils font que les pays acceptent aussi ?
01:26 Bien sûr, c'est les laisser passer qu'on suive.
01:28 Voilà, tout à fait.
01:29 [Musique]
01:32 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]