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Le Vercors Music Festival vous prépare une édition plus vivante que jamais ! La coordinatrice Laurine Clauzier vient nous présenter l'esprit et la programmation de cette 9e édition.
L'Isère et sa tradition cycliste trépigne à l'idée de retrouver les plus grands espoirs de la discipline et les coureurs confirmés sur les 5 étapes du Alpes Isère Tour... Les détails avec l'organisateur Michel Baup.
Et pour les plus intrépides, les cols de la Chartreuse sont tellement plus sympa à dévaler, sur un skate, une étape du championnat de France y est même traditionnellement organisée... On en parle avec Baudouin Montfort !



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00:00 L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moiran et Chérole Comboire, Saint-Martin-d'Air
00:06 vous présentent "Si on parlait". L'entrepôt du bricolage, l'esprit entrepôt, ça change tout.
00:10 Avec Giltrinia Résidence, vous êtes confortablement installé pour regarder "Si on parlait".
00:17 (Générique)
00:42 Bienvenue à tous sur "Si on parlait" et sur "Si on se bougeait" avec nos invités qui donnent tout pour vous régaler sur votre territoire et vous nourrir de musique actuelle.
00:51 Le Vercors Musique Festival vous prépare une édition plus vivante que jamais.
00:55 L'Isère et sa tradition cycliste traversée par les plus grands espoirs de la discipline garçons et filles sur les cinq étapes du Alpe-Isère-Tour.
01:03 Et pour les plus intrépides, les cols de la Chartreuse sont tellement plus sympas à dévaler sur un skate.
01:08 Une étape du Championnat de France y est même traditionnellement organisée car on parle de tradition au bout de deux.
01:14 - Oui, ça y est, on peut. - Eh bien super, bienvenue Baudouin.
01:17 - Merci beaucoup. - Baudouin, mon fort, vous organisez l'étape de descente de longboard à... C'est au col du Coq.
01:24 - C'est ça. - Les 19, 20 et 21 mai prochains. On en garde un peu quand même pour tout à l'heure.
01:30 La descente des cols, on s'y connaît. Désormais sur le Alpe-Isère-Tour et sa fameuse étape de montagne d'arrivée.
01:36 - Bienvenue Michel Baud. - Bonjour. - Et comme on se retrouve, ravi de vous retrouver.
01:40 - Organisation du 32e, c'est ça ? - Absolument. - Alpe-Isère-Tour sur... - Et pas seulement.
01:46 - C'est ça, oui. La Classique, la Grésivaudan Classique aussi pour les femmes, etc. C'est vraiment la grande...
01:52 - Qui a lieu vraiment sous le territoire du Grésivaudan. C'est tellement proche de chez vous qu'il ne faut pas les oublier.
01:56 - Exactement. Et c'est partout en Isère, vous allez le voir aussi dans le Nord, Isère traditionnellement, du 24 au 31 mai.
02:02 On en parle dans un petit moment, car on va voir Laurine. Bienvenue. - Merci.
02:07 - Laurine Closier, coordinatrice du Vercors Musique Festival qui va donc nous faire remuer du 30 juin au 2 juillet.
02:15 On a hâte là, ça arrive bientôt ? - Oui, on a hâte. Et en même temps, on est dans les derniers préparatifs.
02:23 - Alors l'été fait remuer évidemment tous les festivaliers un peu partout. Alors le Vercors Musique Festival, c'est un des plus jeunes,
02:29 un des plus récents. C'est la 9e édition. Alors son ADN, c'est quoi ? Est-ce qu'il y a un genre ou plusieurs ?
02:35 Ça s'adresse à un public ou à tous ? - Ça s'adresse à tout le monde, c'est ça. C'est l'inclusivité la plus totale.
02:40 Et grand-père, je regarde Michel, mais on parlait tout à l'heure de grands-parents. C'est pour ça.
02:45 - Voilà, c'est ça. - Jeune, moins jeune, famille, voilà. C'est adressé à tout le monde.
02:50 - L'idée de base, c'était faire la fête pour les vertacos, comme on le dit, les vertacos micoriens, donc les habitants du Vercors.
02:57 C'était ça, l'idée de base ? - Oui, l'idée de base, c'était surtout au départ une commande politique aussi par la collectivité
03:02 de lancer aussi la saison estivale avec un événement plutôt culturel, parce qu'on est souvent sur un territoire
03:08 plutôt sportif historiquement. Donc là, c'était d'amener un peu de culture et de musique actuelle sur le plateau.
03:13 - Oui, alors on a vu ici un chapiteau. Le chapiteau, aujourd'hui, il n'y est plus. C'est devenu une vraie scène ouverte.
03:21 Au départ, ça brassait beaucoup des têtes d'affiches, c'est-à-dire il y avait des non connues. Il y en a toujours ?
03:27 - Il y en a toujours eu, il y en a toujours, effectivement. C'est aussi une découverte de jeunes artistes.
03:32 C'est aussi ça, le festival, c'est de découvrir des pépites, des jeunes artistes qui sont en devenir.
03:36 Et voilà, donc c'est un peu un bon mix entre les deux.
03:40 - Alors cette année, on est sur quoi ? Sur du reggae, du urban, de la pop ? On a Isia qui est là. Chouette tête d'affiche, ça !
03:47 - Oui, trop chouette. On est ravis. Elle va dépoter sur scène. On est plutôt sur musique du monde. Cette année, c'est assez éclectique.
03:55 Il y a de la pop, du hip-hop, beaucoup de reggae, du rock aussi avec Isia qu'on voit là. Donc c'est vraiment tout genre mélangé.
04:03 - Alors le reggae, un pape du reggae, Tikanja Fakoli.
04:07 - Oui, engagé, militant. Il n'a pas bougé depuis 25 ans. On est ravis de l'avoir.
04:12 Ça va être une bête de scène et je pense que ça va être un très bon concert pour attaquer le vendredi soir.
04:16 - On parlait de musique du monde. C'est vrai que c'est un festival qui va faire le tour du monde. On a Fatoumata, Diawara, Sublime.
04:24 On est ravis. D'ailleurs, en descendant pour voir, elle était sur une radio nationale ce matin. Elle discutait encore et elle est hyper...
04:32 Voilà, elle est magique. Cette femme est magique. Elle a une voix de dingue. On est ravis de la voir aussi avec tous ses musiciens.
04:37 Ça va être une belle scène. Bien, bien jolie.
04:40 - Son univers hyper coloré, c'est ça qui est beau et c'est ça qui est chouette à vivre aussi.
04:44 C'est vraiment du spectacle sur la scène en fait, plus qu'un artiste qu'on vient découvrir.
04:48 - Oui, c'est ça. C'est du spectacle vivant. C'est des découvertes. On a un public qui est hyper agréable parce que justement,
04:54 ils vont certainement voir Tikan Jam et ils vont découvrir peut-être d'autres artistes et ils sont hyper à l'écoute et ça danse et ça fait plaisir.
05:01 On est au milieu des montagnes. C'est génial.
05:04 - Des passerelles aussi entre les générations. Romeo Elvis, ça c'est une sacrée tête d'affiche aussi.
05:09 Si on peut parler de tête d'affiche parce qu'aujourd'hui, dans les festivals, on dit non, on n'a pas de scène locale, de tête d'affiche.
05:16 C'est un petit peu tout pareil. Romeo Elvis, ça parle à tout le monde quand même. En tout cas, surtout aux jeunes.
05:20 - Oui, on espère que les jeunes vont venir nous voir avec cette tête d'affiche. Il y a Romeo Elvis, 47 R aussi, Luigi.
05:26 C'est quand même du hip hop et j'inviterai Michel à aller voir Romeo Elvis aussi.
05:32 - Hein Michel, on ira voir, on ira découvrir un peu tout ça.
05:35 - Maintenant qu'elle m'a dit que c'était Ova O'Rampère.
05:37 - Voilà, on est peut-être deux à ne pas trop connaître ça.
05:40 - Je suis sensible quand même parce que je vois qu'il y a Koli qui est là et Koli, c'est quelqu'un de ma famille
05:44 puisque ma fille est mariée avec un Sénégalais qui s'appelle Koli.
05:48 Donc c'est quelqu'un de sa famille.
05:50 - Oui, c'est quand alors ?
05:51 - Quoi, le mariage ?
05:52 - Non, non, non, non, non. Alors oui, déjà, c'est quand le mariage ?
05:55 Non, ça sera... Parce que là, donc on disait Ticanja, ça c'est le vendredi 30.
05:59 On a Romeo Elvis, ça, ça sera le 1er. Fatoumata Diawara, c'est le 2 juillet.
06:04 Alors, il y a aussi, il y a de l'électro, hein, qui est plutôt sympa avec Raccoon.
06:09 Alors, je ne sais pas si ça s'écrit pareil. En tout cas, ça veut dire raton laveur, je crois.
06:13 - Non, non, non. Là, c'est vraiment une électro bien sympa.
06:17 Je crois qu'il y a Clay and Friends aussi qui est plutôt sympa, un peu plus pop aussi.
06:21 Et ce sont des Canadiens ?
06:22 - Oui, c'est ça. Ils viennent du Canada, oui, tout à fait.
06:24 - Donc ça, c'est vraiment, ça symbolise aussi toute l'ouverture.
06:27 Il y en a vraiment pour tout le monde ?
06:28 - Oui, il y en a pour tout le monde. Et après le Covid, on avait un peu refermé.
06:32 On s'était dit que c'était compliqué aussi de programmer des artistes hors territoire
06:35 parce qu'on a eu pas mal de soucis pendant le Covid, justement,
06:37 de faire venir des artistes internationaux.
06:39 Donc là, on repart un peu sur l'extérieur et ça fait du bien.
06:42 - Oui, c'est sûr que ça fait du bien. Alors, ça sera à découvrir.
06:45 C'est tout doux, Clay and Friends.
06:46 Donc, c'est sur cette fameuse dimanche, cette fameuse journée du dimanche de juillet.
06:50 Donc, avec Isia, Fatoumata Diawara, entre autres, il y aura HK également.
06:54 Et puis, voilà, une belle programmation.
06:58 Ce n'est pas encore définitif. Il faut s'informer encore pendant quelques jours.
07:02 En tout cas, c'est un festival qui est porté par une association
07:05 qui s'appelle Vercore En Scène, mais qui est franchisée.
07:09 Comment on peut expliquer ça, en fait ? C'est un festival, Spédi-Dame ?
07:12 - C'est ça, en fait. L'association Vercore En Scène est labellisée Spédi-Dame.
07:16 Donc, c'est comme une franchise, effectivement.
07:18 Donc, on doit répondre à un cahier des charges.
07:20 Et en contrepartie, on a une certaine somme qui nous est allouée pour organiser le festival.
07:25 Voilà, c'est aussi simple que ça.
07:27 Donc, ça fonctionne bien. On s'entend très bien.
07:29 C'est un vrai beau partenariat. Donc, voilà.
07:32 - C'est, on va dire, presque une garantie, en fait.
07:34 - C'est une garantie parce qu'on a aussi le côté professionnel
07:37 qui accompagne les bénévoles de l'association.
07:39 Donc, c'est vrai que c'est toujours agréable de se faire accompagner.
07:43 L'idée, effectivement, c'est qu'au fil des années,
07:46 eh bien, la Spédi-Dame reste à nos côtés avec un minimum budgétaire
07:50 et que nous, on propose aussi d'autres alternatives pour développer le festival.
07:55 - C'était indispensable, ce type de fonctionnement, dans une structure,
07:58 en tout cas sur un plateau, sur le plateau du Vercore.
08:01 C'était indispensable ?
08:03 - Oui, c'est indispensable.
08:04 Tous les bénévoles ont des travails à côté.
08:07 Donc, c'est juste, oui, impossible d'organiser un festival de cette envergure-là.
08:12 Avec juste des bénévoles, il faut quand même des savoir-faire,
08:14 des compétences qu'on acquiert au fil des années.
08:16 Mais en l'occurrence, oui, c'est des vrais métiers.
08:18 C'est du professionnalisme qu'il faut pour accueillir autant de monde.
08:21 - Oui. Alors, qui dit Vercore, dit nature, bien sûr.
08:25 Et donc, dit festival éco-responsable.
08:27 Je ne sais pas si ça plaisait à tout le monde,
08:29 l'idée d'avoir un festival de rock, de musique actuelle sur le plateau du Vercore.
08:33 Vous êtes là pour le prouver aussi.
08:35 Il y a des packs famille et amis, du covoiturage, des food trucks locaux.
08:39 C'est un festival qui est pour tout le monde
08:41 et qui se veut vraiment protecteur, dans le respect de la nature en tout cas.
08:45 - Voilà, c'est ça.
08:46 On sait que notre démarche, forcément, quand on organise quelque chose,
08:50 on est tous autour de la table, on le sait,
08:51 on va forcément avoir des répercussions.
08:53 Mais en tous les cas, on voulait être engagés et raisonnés.
08:56 Un exemple, on n'accepte plus de bouteilles d'eau,
08:59 ni pour les artistes, ni pour les festivaliers.
09:00 On autorise les gourdes avec des points d'eau.
09:02 Les food trucks répondent à un engagement
09:04 avec 50% au moins des produits issus du local.
09:08 Pas forcément bio, mais en tout cas de saison.
09:10 - Il faut un effort, en tout cas.
09:12 C'est peut-être pas du 100%, mais c'est un effort.
09:13 - Voilà, c'est ça.
09:14 On n'est jamais toujours, effectivement, à 100% bon.
09:17 Mais en tout cas, on fait tout ce qu'il faut pour être raisonnés.
09:20 Et en fait, quand le terrain part le lundi,
09:23 il faut qu'il soit aussi propre, voire mieux, en tout cas, organisé
09:27 que quand on l'a trouvé.
09:29 - Ça vous parle, ça.
09:30 - Exactement.
09:31 - C'est les contraintes, c'est normal.
09:32 - C'est les contraintes.
09:33 Et c'est important aussi de respecter ça auprès des communes
09:36 pour qu'elles continuent à nous accueillir.
09:38 Et c'est essentiel pour que ça fonctionne
09:41 et qu'on respecte tout le monde, les habitants, la nature.
09:44 Donc, oui, c'est quelque chose qu'on essaye de mettre aussi en place
09:48 pour nos événements qui sont une autre échelle.
09:50 Mais on a les mêmes...
09:51 On se met les mêmes contraintes.
09:52 - C'est ça.
09:53 C'est même pas toujours des contraintes,
09:54 c'est même une volonté.
09:55 Et ça part aussi de la volonté de chacun des participants.
09:58 C'est un festival à vivre aussi.
10:00 On a dit, on vient faire la fête.
10:01 On peut aussi juste venir,
10:03 même si on n'accroche pas forcément avec la programmation.
10:09 Il y a toujours un moment pour les festivaliers.
10:12 - Je crois que oui, c'est ça.
10:13 C'est toute la force de la programmation.
10:15 C'est que si on n'aime pas Isia, par exemple,
10:18 on pourra peut-être aimer Tikanjafakoli.
10:20 Et on vient en famille, il y a de quoi se restaurer, se poser.
10:24 Il y a beaucoup d'animations sur le village d'Autran aussi
10:26 qui se font l'après-midi.
10:28 Et il y a le Vercors Summer Camp.
10:31 C'est-à-dire qu'à travers l'événement,
10:32 on voulait aussi montrer que dans le Vercors,
10:35 on y vit à l'année.
10:37 Il y a des savoir-faire, il y a des personnes qui y travaillent.
10:39 Et donc quand vous avez votre bracelet de concert,
10:41 vous avez des réductions, voire des gratuités sur des activités
10:43 comme faire du canyoning, de l'initiation au ski,
10:48 sur le tremplin d'Autran qu'on valorise.
10:50 - La luge.
10:51 - La luge, effectivement.
10:52 La luge, la tyrolienne, la méaudre.
10:54 Il y a beaucoup d'activités qu'on met en avant
10:57 à travers le festival.
10:59 Il y en a vraiment pour tous les goûts.
11:01 - Oui, alors et le foot ? On en parle ?
11:03 Alors là, on y va.
11:05 On est en 2016, forcément, qui dit juillet 2016,
11:08 dit finale France-Portugal.
11:11 Visiblement, la France devait gagner.
11:13 Mais non, le Portugal a gagné.
11:14 Rien n'est jamais écrit sur le papier.
11:16 Mais le Vercors Music Festival s'était adapté,
11:18 avait adapté son planning pour que les festivaliers
11:24 puissent venir et ne restent pas devant la finale.
11:27 Voilà, ça n'a pas été au goût de tout le monde, d'ailleurs.
11:31 Mais en tout cas, ce soir-là, les gens ont regardé.
11:33 - Oui.
11:34 Non, ça n'a pas été au goût de tout le monde, c'est vrai.
11:36 Mais en tout cas, l'ADN du festival,
11:38 c'est de rassembler tout le monde et de faire en sorte
11:40 que les fans de foot puissent être à côté de quelqu'un
11:43 qui écouterait du rock ou du reggae
11:45 et qui n'a absolument pas envie de voir l'équipe de France.
11:48 Et moi, je crois en ça.
11:49 En tout cas, je crois que la musique,
11:50 ça peut rassembler tout le monde.
11:52 Donc c'était aussi ça, l'idée, oui.
11:53 J'ai voulu que la France se gagne, mais bon, c'était pas possible.
11:55 - Non, mais c'est vrai qu'il y a souvent des écrans géants
11:57 un petit peu partout.
11:58 Là, il y en avait un, il y avait du monde.
12:00 Bon, ben voilà, on a fait une petite parenthèse.
12:03 Il y avait quand même de luxe derrière, c'était pas mal.
12:05 Charlie Winston, juste avant, c'était une belle soirée
12:07 qui s'est adoptée.
12:09 Charlie Winston était allé voir le match entre-temps.
12:11 - Oui.
12:12 - Comme quoi, il y avait beaucoup de contents.
12:14 En tout cas, cette année, il y a un vrai partenariat
12:16 avec un vrai sport, c'est le vélo.
12:18 Avec le Vercors Bike, comment ça s'articule ?
12:21 - Alors, le Vercors Bike Festival, c'est la 2e édition.
12:23 C'est la grande fête du VTT qui est implantée sur le Vercors.
12:26 Maintenant, voilà, c'est un événement soutenu par la Comcom.
12:29 Et l'idée, c'était d'avoir un vrai village festival
12:32 à l'encent Vercors avec ce Vercors Bike.
12:34 Donc les épreuves de vélo, les draisagnes pour les petits
12:36 et d'avoir un espace festif.
12:38 - Là, il y a de la neige, mais c'est pas la même année.
12:41 - Voilà, exactement.
12:43 Et l'idée, c'était que le Vercors En Scène,
12:45 l'association du Vercors Musique, propose de programmer
12:48 un groupe, en fait, de musique pour le Vercors Bike.
12:50 Voilà, donc c'est un joli partenariat.
12:52 C'est une première.
12:53 C'est un biford pour le Vercors Musique.
12:55 Et ça se passera, donc, le 20 mai à l'encent Vercors.
12:58 Et on reçoit El Gato Negro.
13:00 Donc, ça sera de la cumbia, salsa, avec des sonorités un peu pop.
13:04 Et ça va être sympa, ouais. J'espère.
13:06 - Il y aura pas de neige ? - Non. Grand soleil. Grand soleil.
13:08 - Grand soleil. Bien sûr.
13:10 Comme quoi, voilà, on se répond, on fait écho, hein,
13:13 entre le sport et la culture.
13:14 Et puis, entre les différents sites sur le Vercors,
13:18 on vous souhaite quoi ? Qu'il y ait du monde.
13:21 Et que ce soit tout un tas de bien beaux concerts,
13:25 avec donc Michel.
13:26 - Avec Michel qui sera là. - Voilà.
13:28 - Absolument. Elle m'a donné envie, en tout cas.
13:30 Belle programmation. Je suis surpris de découvrir ce festival
13:33 que je ne connaissais pas encore.
13:35 Mais elle en parle tellement avec coeur et avec brio
13:37 qu'elle peut ne que donner envie d'y aller.
13:40 - Eh bien, voilà. Et en plus, on reste à vélo,
13:42 avec vous, tout de suite, Michel. - Absolument.
13:44 (musique)
13:52 - Le vélo pour aller faire un tour et un grand tour.
13:55 Le Alpe-Isertour 2023, il vous attend sur le bord des routes
13:58 du 24 au 31 mai, sur Télé-Grenoble, en direct.
14:02 C'est pas beau, ça ?
14:04 Et car le Alpe-Isertour, c'est donc une transition
14:08 sur notre antenne désormais.
14:09 C'est une petite course à étapes qui se regarde
14:12 comme une grande. D'ailleurs, c'est une grande.
14:14 C'est une épreuve UCI classe de 2. Qu'est-ce que ça veut dire ?
14:18 - La classe de 2, c'est la particularité, c'est qu'elle permet
14:21 de se mélanger à des professionnels et des amateurs.
14:23 Ce qui fait qu'on a toujours des courses qui sont hyper intéressantes
14:26 puisque les jeunes coureurs amateurs veulent montrer
14:29 qu'ils auraient le niveau pour être professionnels.
14:31 Et inversement, les professionnels veulent montrer
14:33 que s'ils sont professionnels, c'est qu'il y a une différence
14:35 de niveau qui est assez évidente.
14:38 Donc le fait de pouvoir faire ce mélange-là,
14:42 ça nous garantit d'avoir des courses qui sont hyper disputées
14:45 et toujours très intéressantes.
14:47 - Donc c'est à la fois avec des futurs grands,
14:49 avec des anciens, avec des presque retraités ?
14:52 - Certains vont faire le Tour de France derrière.
14:54 D'autres sont des jeunes qui aspirent à franchir le Rubicon
14:59 et aller au-delà. Donc c'est ça qui fait la force
15:02 de notre événement et qui fait que tout le monde y trouve son compte.
15:05 - Et ça se regarde sur notre antenne dans les mêmes conditions
15:07 que le Tour de France, bien sûr.
15:09 L'après-midi, vous assistez nécessairement à la fin de l'étape.
15:13 Cette fois, c'est entre Charvieux-Chavagneux
15:15 et Saint-Pierre-de-Chartreuse.
15:17 Alors un peu d'histoire, c'est une course qui est
15:19 traditionnellement organisée dans le Nord-Isère.
15:21 Là, on parle vraiment de tradition puisque ça a duré 30 ans.
15:24 - Absolument, pendant 30 ans, on était assez contingentés
15:28 dans ce territoire du Nord-Isère qui nous est cher.
15:31 Et puis, à l'appel du département, on a accepté effectivement
15:35 d'ouvrir notre course à d'autres secteurs, d'autres territoires
15:41 du département de l'Isère qui est tellement magnifique.
15:43 Et c'est presque une récompense pour nous que de venir effectivement
15:46 maintenant dans ces massifs montagneux.
15:49 Et l'idée avec Jean-Pierre Barbier, le président du département de l'Isère,
15:52 c'est d'aller à tour de rôle dans chacun des massifs montagneux.
15:54 Alors on n'est pas encore allé dans le Vercors.
15:56 Je ne comprends pas d'ailleurs que quelqu'un qui est aussi perspicace
16:00 que notre ami Lorine n'y est pas encore ouvert les portes.
16:04 - On va discuter après.
16:06 - Une arrivée en direct sur la scène du Vercors Music Festival.
16:09 - Ça pourrait être sympa.
16:10 - Là, on va être magnifique.
16:11 Donc, autant dire, vous êtes descendu vers le sud pour grimper d'école.
16:15 - Tout à fait. Voilà, c'est ça.
16:16 - J'ai mis la journée à la préparer celle-ci.
16:18 - Elle est belle.
16:19 - Oui, elle est très, très belle.
16:20 Alors, le parcours de cette année, charvieux, chavagneux,
16:23 ce n'est pas un petit conte la montre autour du...
16:25 Ce n'est pas un petit prologue. C'est une belle étape déjà.
16:28 - Oui, oui, chacune des étapes va aller crescendo dans la difficulté
16:31 de façon à arriver justement en apothéose dans les massifs montagneux
16:34 qu'on découvre chaque année.
16:36 Cette année, les tables de charvieux, c'est une table symbolique et historique
16:39 puisque ça fait plus de 25 ans qu'on arrive à charvieux.
16:42 Mais c'est aussi une commune qui s'investit beaucoup par rapport au vélo.
16:45 Et donc, on devait de maintenir ce partenariat avec eux.
16:49 Et on s'est forcés d'ailleurs de maintenir,
16:51 même si on a eu des volontés d'aller vers d'autres territoires du département,
16:56 notre volonté, c'était de maintenir les partenariats historiques
16:59 qu'on a des avions avec toutes les communautés de communes
17:02 et communes du Nord-Isère. - Depuis toujours.
17:04 - C'est ce qu'on a maintenu et on a bien fait de le faire
17:06 parce que tout le monde y trouve son compte.
17:09 Et aujourd'hui, on a une course qui a pris une ampleur extraordinaire
17:12 parce qu'effectivement, on a pu changer l'ADN de l'épreuve
17:16 tout en conservant ce qui avait fait sa force.
17:18 - Elle fait toujours l'affaire des baroudeurs plutôt, des finisseurs ?
17:23 - Aujourd'hui, on ne va pas se mentir, celui qui va gagner la course,
17:26 au final, ce sera forcément un grimpeur parce que la dernière étape
17:29 qu'on a concoctée, on n'a été qu'à la première,
17:32 mais la dernière étape qu'on a concoctée avec plus de 4000 m de dénivelé positif
17:37 à la fois en Chartreuse et en Belle-Dôme, c'est quelque chose qui va piquer.
17:42 Honnêtement, je pense que le vainqueur final sera forcément quelqu'un
17:46 qu'on va découvrir après au plus haut niveau avec des qualités de grimpeur.
17:50 - Oui, avec cette fois une arrivée à Saint-Pierre-de-Chartreuse.
17:53 Combien de cols sur cette... Là, on va avoir un, deux, trois, quatre, cinq ?
17:57 - Cinq cols, oui. On a la trilogie du Vercors qui va se faire dans le désordre,
18:03 mais en tout cas, elle y sera. On va monter le col de Cucheron pour démarrer
18:07 avec un premier passage à Saint-Pierre-de-Chartreuse.
18:09 - Le Granier. - On va faire le Granier.
18:11 Et puis comme ça ne suffisait pas, on va quand même faire une petite visite
18:14 à la côte de Montagnole, dont chacun se souviendra que c'était la côte
18:17 des championnats du monde de 1989 à Chambéry,
18:20 donc c'est un petit clin d'œil historique. Mais on remonte tout de suite le Granier
18:24 parce que le monter une fois, ce n'était pas bien dans un sens.
18:26 Donc on remonte dans deux sens différents.
18:28 Et puis ensuite, on va aller basculer sur le Grésivaudan,
18:31 monter sur le plateau des Petites Roches qui est cher à notre invité suivant
18:36 et parcourir ce plateau des Petites Roches pour redescendre
18:40 sur la vallée du Grésivaudan et terminer par une petite côte
18:45 qui rejoint le col de Portes et on finira en apothéose à Sapir-de-Chartreuse.
18:51 Je vous disais, 4 millimètres de dénivelé positif,
18:54 c'est largement autant qu'une étape du Tour de France.
18:57 - Oui, c'est une classe élite finalement. - C'est une vraie étape de montagne.
19:01 - Le Critérium vous l'envie cette étape ?
19:04 - Alors le Critérium, c'est marrant, si vous regardez le parcours de cette année,
19:08 ils font exactement le même que nous quand on cumule à la fois celui de l'Alpizierto
19:12 et celui du Grésivaudan, ils font le même en sens inverse.
19:16 Avec une arrivée qui sera symbolique aussi au Dauphiné
19:20 puisque l'arrivée à la Bastille, ça va être quelque chose d'intéressant aussi.
19:23 - Et vous avez pu partager la même étape alors, c'est ça ?
19:26 - C'est sur le même endroit, oui. - C'est avant le skate et après le vélo ?
19:30 - C'est ça, oui. - D'accord. C'est vrai ?
19:32 C'est exactement la même route au col du Coq ? - On n'est pas loin.
19:35 - On n'est pas loin, oui. On a un petit tracé similaire.
19:38 - Et oui, et cette fois-ci, en plus, il n'y aura pas de masque, pas de distance.
19:44 - Oui, ça, ça fait du bien. - Sauf bien sûr, si vous êtes malade,
19:47 on a pris l'habitude maintenant de respecter et de protéger son prochain,
19:50 c'est très important, mais c'est une course à vivre au bord de la route.
19:55 - Alors moi, je la vivrai au sein de la course. - Pour la voiture de direction de course, bien sûr.
20:00 - Nos invités également, nos partenaires aussi. - Mais vous allez être proche des gens.
20:04 - Le sport du vélo, c'est ça, c'est un sport qui va au-devant de tout le monde,
20:08 qui passe devant la maison de chacun. - Devant la maison de notre éditeur en chef,
20:11 d'ailleurs, qui nous a confié ces images, Thibault Leduc. Ça, c'est bien.
20:14 - C'est lui qui avait filmé devant chez lui, c'est ça. - Voilà, exactement.
20:17 - Et c'est l'avantage de ce sport-là, c'est qu'on va au-devant de tout le monde,
20:20 qu'il est gratuit, et quand on parle de pouvoir d'achat aujourd'hui,
20:23 on est fier de pouvoir apporter un peu de bonheur aux gens sans qu'il en coûte un seul argent.
20:28 - C'est vrai ? - Je ne suis pas sûr qu'au festival de musique du Vercors,
20:31 on ne soit pas obligés de payer une entrée, quand même.
20:34 - Non, mais vos 30 ans avaient été... - Non, mais là, je taquine, hein, bien sûr.
20:37 - Non, c'est sûr, mais encore, c'est accessible tout de même.
20:40 Vos 30 ans, ils avaient été balayés par la crise Covid, hein.
20:43 Mais finalement, vous vous étiez rattrapés l'année d'après.
20:46 Mais ça n'a pas été un frein à votre développement, finalement ?
20:49 - Non, non, ça a été... Vous savez... - Ce qui était une chance, parce que vous venez...
20:52 - Vous êtes obligés de vous réinventer dans ces cas-là, quand il y a de la difficulté.
20:55 C'est là qu'on se serre les coudes et qu'on trouve des solutions pour survivre, d'abord,
20:59 et pour se réinventer derrière.
21:01 Et ça a été plutôt un bien qu'autre chose, puisque, effectivement,
21:04 ça nous a permis de rebondir et de... - De réfléchir, de faire au mieux.
21:07 - De réfléchir, d'apporter un nouveau développement à l'épreuve
21:10 et d'en faire aujourd'hui une épreuve phare qui est enviée par beaucoup
21:14 et qui, en tout cas, donne envie aux jeunes de venir se dépenser
21:18 et de se montrer sur nos belles routes de l'Isère.
21:21 - Alors, je ne sais pas si on peut parler de course phare, bien sûr,
21:24 mais ce Alpizir Tour, on rappelle, c'est une course par étapes.
21:27 C'est à suivre sur notre antenne... - J'ai 24, 28 mètres.
21:31 - Voilà, c'est ça, les après-midi sur Télé Grenoble, à partir de 14h, 14h30.
21:36 Et c'est donc, bien sûr, en direct jusqu'à la ligne d'arrivée.
21:40 Ces coureurs, on l'a dit, ce sont des jeunes, des anciens,
21:43 donc il y a forcément beaucoup de combativité.
21:46 Et même si c'est une classe de deux, ça se regarde comme un tour.
21:48 - Absolument. - Un grand tour. - Oui.
21:50 - Et pas que. Donc il y a aussi l'agrésiveau.
21:53 Donc, la CIC, alors, dans le Alpizir Tour, c'est presque un pack, en fait, un pack de courses.
21:57 - Oui, en fait, nous, on a l'habitude de dire... - C'est écrit sur votre...
22:01 - On a l'habitude de dire qu'on organise un vrai défi alpin,
22:04 puisque l'Alpizir Tour, dans chacun des noms des épreuves qu'on organise,
22:09 on y retrouve tout à fait l'ADN de nos courses cyclistes,
22:12 à savoir qu'on veut quand même avoir une connotation montagneuse.
22:17 C'est le cas de l'Alpizir Tour, avec l'étape, la cinquième que je vous ai décrite
22:21 et qui est effectivement une étape digne des plus belles étapes du Tour de France.
22:25 Mais on organise également pour d'autres catégories, à savoir la Classique des Alpes Junior.
22:29 C'est une épreuve qu'on organise d'ailleurs à la demande de la Société du Tour de France,
22:32 qui en est propriétaire, et qu'on organise pour eux depuis une dizaine d'années,
22:36 puisque le modèle économique avec des juniors n'était pas évident pour des gens venant de Paris.
22:43 Donc c'est nous qui organisons l'épreuve bénévolement.
22:45 - Et il y a les femmes. - Et il y a, bien entendu,
22:48 on colle aussi à l'actualité du cyclisme avec le développement du Tour de France féminin l'année dernière.
22:54 On se devait de créer aussi des épreuves pour les filles qui permettent de découvrir la montagne,
22:59 ce qui n'était pas le cas jusqu'à maintenant.
23:01 Elles n'avaient pas l'occasion de découvrir l'école en course.
23:05 Donc c'était une solution qu'on a pu trouver grâce à la communauté de communes du Grésil-Vaudan.
23:11 On avait mis en place une très belle épreuve avec une vainqueur.
23:15 On a eu un peu de chance là, parce que c'est la championne de France en titre qui gagne l'épreuve,
23:19 qui derrière, après, s'illustre, puisqu'elle fait deuxième d'une étape du Tour de France.
23:23 Elle fait huitième du Tour de France. Elle vient de faire cette semaine sixième du Tour d'Espagne.
23:28 Donc vous voyez qu'on est tombé sur une belle championne qui nous permet d'avoir tout de suite un bel écho,
23:37 ce qui fait que l'épreuve passe déjà, dès sa deuxième année, en catégorie 1.
23:41 Donc ça veut dire que la souveraineté des équipes donne encore d'un plus haut niveau au niveau féminin,
23:46 même si le cyclisme féminin est en pleine structuration et qu'il met encore un petit peu de temps à éclore.
23:52 Oui, mais c'est soutenu déjà.
23:53 Ça commence à avancer et on est content d'avoir apporté notre petite pierre à l'édifice.
23:59 Mais tout à fait, il faut le montrer, il faut le voir et il faut le montrer,
24:03 comme le Paris-Roubaix féminin a un gros succès.
24:06 Elles sont magnifiques, elles font des prouesses physiques qui sont étonnantes.
24:10 Et l'étape que Dacroncote s'est étalée sur un parcours qui est différent de celui de l'année dernière
24:15 fera quand même 130 kilomètres et 3100 mètres de dénivelé positif.
24:19 Et l'année prochaine ?
24:21 L'année prochaine, ça sera une autre histoire.
24:23 Je ne sais pas si ça double à chaque fois, mais c'est aussi à suivre sur la scène de Télégramme.
24:28 C'était important de mettre ça en place et on est content de l'avoir fait.
24:31 Tout à fait. Merci pour elles tous, bien sûr.
24:35 Et donc, encore une fois, c'est sur l'autre page.
24:38 Le Alpes-Isertour et donc toutes les courses associées, on l'a dit,
24:43 c'est du 24 au 31 mai sur les routes de l'Isère.
24:48 Pas mal du Nord-Isère avec 4 étapes.
24:50 24-28 mai pour l'Alpes-Isertour et 3 et 4 juin pour la Classique des Alpes.
24:54 Et l'Alpes-Grazie, vous êtes en Classique.
24:56 Tout à fait.
24:57 Une belle quinzaine en perspective.
24:58 Et maintenant, on reste sur l'école, mais sur des roulettes. D'accord ?
25:01 Avec plaisir.
25:03 J'ai mis "insolite" là, mais pour vous, c'est pas insolite.
25:06 Pour nous, oui, quand même, parce qu'on n'a pas tout l'envie,
25:09 les quatre matins, toujours l'envie d'aller descendre un col en skateboard.
25:14 Oui.
25:15 Vous, oui.
25:16 Nous, étant dans le milieu, ça fait un petit moment que je connais ça.
25:19 C'est vrai que la plupart des gens, quand ils découvrent ça,
25:21 que ça se passe devant chez eux ou qu'on les croise de partout en montagne,
25:25 c'est toujours assez surprenant pour eux.
25:27 Ils se demandent ce qu'ils font, ce qu'ils font.
25:29 C'est toujours assez surprenant pour eux.
25:31 Ils se demandent ce qu'on fait sur un skate en pleine montagne, à descendre.
25:35 Du coup, c'est...
25:36 C'est dangereux, surtout, si c'est pas protégé, si la route n'est pas fermée.
25:39 C'est dangereux d'une certaine manière,
25:41 mais après, c'est vrai qu'on arrive toujours à se donner des règles de sécurité très strictes,
25:45 qu'on soit en route ouverte ou sur événement,
25:48 avec des voitures qui ouvrent et qui ferment, des talkie-walkies pour communiquer.
25:51 Il y a plein de choses qu'on met en place pour limiter au maximum les risques.
25:55 Et au final, c'est un sport qui paraît dangereux,
25:58 mais qu'on arrive à vraiment limiter au niveau risque.
26:01 - Et c'est parce qu'on n'a pas l'habitude, finalement.
26:03 C'est comme à vélo, ça chope. - Les gens n'ont pas l'habitude.
26:05 - Mais oui, ça chope pas.
26:06 - Mais au final, tout se passe très bien, on a très peu d'accidents.
26:08 Donc c'est super.
26:10 - Bon, ce sont donc les 19, 20 et 21 mai.
26:13 Une étape, hein.
26:15 C'est la 1re étape du... - C'est la 2e édition.
26:17 - C'est la 2e édition, mais de la 1re étape du Championnat de France.
26:20 - C'est ça, exactement.
26:21 - Voilà. De skate, de descente.
26:23 Et c'est à Saint-Hilaire-du-Touvé, donc au col du Coq, en fait.
26:26 - C'est ça, c'est sur une partie de la route du col du Coq,
26:29 au niveau du hameau, du bord, sur 1,6 km.
26:33 - Et ça décoiffe, on peut le dire. - Et ça décoiffe.
26:35 - Eh oui. - Ça décoiffe énormément, oui.
26:36 - Donc alors, expliquez-nous, qu'est-ce que c'est qu'un longboard ?
26:38 On a l'impression que c'est court.
26:39 Pourtant, on dirait plutôt un largeboard.
26:41 - C'est ça, en fait, il y a beaucoup de différents types de skate
26:43 pour faire de la descente,
26:45 mais en général, c'est un peu plus large et plus long qu'un skate classique.
26:49 Donc là, on en a un sur la table.
26:51 - Hop, et maintenant, dans les mains, on va regarder ça dans un petit instant.
26:54 - C'est ça, c'est un petit peu... Attention.
26:56 - Il faut descendre, donc c'est un peu comme le principe, de toute façon,
26:58 il faut serrer le plus possible les virages.
27:00 - C'est ça, c'est un peu comme une course de moto, une course de cyclisme.
27:03 Il faut avoir la bonne trajectoire, freiner au bon moment.
27:06 C'est vraiment... C'est très tactique.
27:08 Ça apparaît pas forcément comme ça quand on regarde,
27:10 mais il faut aussi se mettre derrière les opposants pour avoir de l'aspiration.
27:14 - Ça, ce sont des rollers, hein, mais c'est pareil, en fait.
27:16 C'est le même principe. - Ouais, c'est ça.
27:17 - Donc, c'est le skate qui est la discipline où on a le plus de gens.
27:20 Et après, on a aussi du roller et de la luge.
27:22 Donc là, la luge, ils sont allongés sur une planche en métal.
27:25 - Ouais, c'est ça. - C'est ça.
27:27 Là, on en voit à l'image.
27:29 Et aussi quelques engins un peu exceptionnels.
27:31 - Ça, c'est un peu plus marginal, mais ça peut être marrant aussi.
27:35 - Oui, oui, c'est vrai. - Donc, il est là, hein, le longboard.
27:38 Donc ça, c'est un artisan qui fabrique ça, hein ?
27:40 - Alors ça, c'est un artisan sur Annecy qui fabrique ça,
27:42 donc en bois brut, qui taille à la main.
27:45 C'est des pièces qui sont assez rares.
27:47 C'est un peu des prototypes qu'il fait tester aux amis.
27:49 Sinon, c'est des planches un peu standard comme le skate.
27:51 Plus longues, plus grandes, un peu plus rigides quand même,
27:53 avec des roues qui sont généralement plus larges.
27:56 - Mais avec les mêmes dimensions.
27:57 Là, on est dans le standard.
27:59 Enfin, c'est un bel objet en bois, mais on est dans le standard.
28:01 - C'est un peu le standard du skate de descente, ouais.
28:02 On est sur le même type de planche qu'on retrouvera sur les événements,
28:05 avec différents éléments, mais ça sera toujours un peu la même construction.
28:09 C'est un peu le même principe, ouais.
28:10 - Et donc, c'est plus large, alors, aussi ?
28:12 - Un peu plus long et un peu plus large.
28:13 - Avec un peu plus de relief pour bien être en appui sur la planche,
28:16 vu qu'on atteint des vitesses de 70, 80, 90 km/h.
28:20 Il faut être bien positionné dessus, pas risquer de glisser.
28:24 Donc, c'est un peu plus technique que le skate qu'on a l'habitude de voir
28:28 en skate park ou ce genre de choses.
28:29 - D'accord.
28:30 Et par rapport à la discipline olympique, donc,
28:33 est-ce que c'est pas ce type d'engin ?
28:36 Parce que c'est quand même assez lourd, votre...
28:38 - Pour l'instant, on est...
28:39 Le skate de descente n'est pas une discipline olympique.
28:42 On espère que ça le sera un jour, parce que c'est un sport qui est spectaculaire.
28:46 Assister, participer, c'est quand même assez exceptionnel.
28:49 - Contrairement aux pipes ou aux...
28:51 - C'est différent.
28:52 Après, le skate park, enfin, le street, c'est vraiment super,
28:55 mais c'est pas encore olympique.
28:57 Et on a quand même des championnats du monde qui se sont organisés.
29:00 Donc, l'année dernière, on avait, en Argentine, à San Juan,
29:03 on a envoyé une équipe de neuf Français et Françaises
29:06 qui nous ont ramené un titre de championne du monde et quelques médailles.
29:09 - Donc, c'est pas impossible. Un jour, peut-être, en fait.
29:12 - C'est pas impossible. - Ça peut être une évolution.
29:14 - C'est ça. Mais ça sera pas pour JO 2024 ou 2028.
29:18 Il y a encore un petit peu de travail,
29:20 mais c'est possible que ça vienne un jour dans les JO, ouais.
29:23 On l'espère.
29:24 - Alors, je veux bien que vous nous montriez un gant aussi,
29:27 puisque c'est pas la première chose qu'on voit sur ces images.
29:29 Mais vous avez des gants. Hop, allez-y, jetez-le moi. Hop, voilà.
29:33 - Il y a donc un gant, on dirait presque un petit palais.
29:37 - C'est presque un palais, ouais.
29:38 Ça ressemble un peu à un palais de hockey.
29:40 C'est donc une petite plaque en plastique qui est sous la main
29:44 et ça permet, quand on vient faire des freinages ou des dérapages,
29:46 il est un petit peu usé, c'est vrai.
29:48 - C'est le vôtre, celui-là, ou pas ?
29:49 - Oui, c'est le mien. Ça, c'est mon matériel.
29:50 - Ça, c'est quand on est puni, on enlève le gant et voilà.
29:53 - C'est quand on est puni et on met les doigts trop bas
29:55 et ça permet de prendre appui sur le sol quand on vient freiner
29:58 pour s'équilibrer et trouver la bonne position sur la planche.
30:02 - C'est une technique qui est souvent faite comme une démonstration par l'image.
30:06 Ça a l'air quand même vraiment dangereux.
30:08 C'est obligé vraiment de poser la main ?
30:11 - C'est pas forcément obligé.
30:12 En fait, ça dépend de la technique des différents athlètes.
30:15 Il y en a qui font sans poser la main, qui restent debout.
30:19 Ce qu'on appelle du stand-up slide.
30:22 - Stand-up slide, d'accord.
30:23 - Et après, sinon, on peut mettre la main au sol.
30:25 Ça permet vraiment de trouver un troisième appui
30:27 en plus de la planche qui est au sol pour vraiment guider sa trajectoire
30:31 et prendre les courbes et faire aussi attention aux différents athlètes
30:34 qui sont à côté.
30:36 - Mais alors, vous avez des accidents ?
30:38 Parce qu'on a cherché sur ces images, on n'en avait pas trouvé.
30:40 - Il y en a très peu.
30:41 - Un papa, là, voilà, c'est tout ce qu'il y avait.
30:43 Une petite chute, c'est pas un...
30:45 - En fait, il y a des petites chutes, mais c'est vrai qu'en fait,
30:48 les athlètes sont habitués à tomber.
30:51 En fait, on apprend quand on fait du skate de descente à tomber.
30:53 - C'est rien de grave parce qu'en fait, on court et ça fait pas...
30:55 On apprend à tomber.
30:56 - C'est ça, en fait, on tombe en glissant.
30:58 Et comme on est souvent très protégés, soit on a une combinaison intégrale
31:01 pour la compétition qui est obligatoire, en cuir, comme un motard.
31:04 Soit on a un set de protection avec joue-nueillère, coudière, casque, dorsale.
31:08 Et ça nous permet, en fait, de venir glisser sur les protections.
31:11 - Pas de bobo, quoi.
31:13 - Personne se fait mal, on n'a quasiment jamais d'accident grave.
31:16 C'est souvent des petites brûlures, mais c'est...
31:18 On n'envoie quasiment personne à l'hôpital.
31:20 Sur tous les événements français qui se passent en France,
31:22 on a peut-être une dix ou vingtaine par an.
31:24 Les accidents rares, par rapport à d'autres sports,
31:26 c'est... Enfin, ça n'existe pas, quoi.
31:28 - Tout s'était bien passé l'an dernier, justement, pour la 1re édition.
31:31 - Tout s'était super bien passé.
31:33 Les habitants ont vraiment adoré le spectacle.
31:35 C'était tout nouveau pour eux.
31:37 En plus de la Coupicard qui se passe en septembre,
31:40 là, on leur a apporté un nouvel événement.
31:42 Donc tout le monde était ravi. Un public formidable. C'était génial.
31:45 - Alors là, on montre... C'est vrai que le gant fait un peu causer.
31:48 Le casque aussi, hein. - Oui.
31:50 - Donc c'est le vrai casque de Dafoe, qu'Assassin's Creed vit toujours.
31:52 - C'est le vrai casque de descente homologué pour le skate.
31:55 Donc c'est quand même assez réglementé, aussi.
31:58 On a des normes à respecter sur les équipements.
32:00 Et c'est vérifié aussi par la fédération.
32:02 Quand on fait une compétition, la fédération se déplace avec des juges
32:06 qui valident tous les équipements de protection.
32:08 Sinon, on n'a pas le droit de participer.
32:10 - C'est sérieux. C'est sûr.
32:12 Alors, il y a une centaine d'athlètes, hein, qui va venir de partout.
32:15 Partout en France. - Alors, partout en France...
32:17 - Et même au-delà. - Et de monde. - C'est ça.
32:19 - Là, cette année, on a 12 nationalités représentées.
32:22 20, 25, 30 personnes, à peu près.
32:24 - J'ai vu qu'il y a des Ukrainiens.
32:26 - Alors, on a des Ukrainiens, des Autrichiens, Néo-Zélandais,
32:29 Portugais, Slovaques, Italiens, un peu toute l'Europe.
32:31 - Suisses, Allemands, Espagnols. J'avais aussi des Anglais.
32:34 - Donc on a vraiment du monde de partout.
32:36 - C'est un championnat de France, mais avec des étrangers.
32:38 - C'est ça. En fait, ce qui se passe, c'est que quand on organise des compétitions,
32:41 traditionnellement, dans le skate de descente et les sports de descente,
32:44 on a une catégorie qu'on appelle "open" et qui est ouverte à toutes et tous.
32:48 Donc on a femmes, hommes, toutes les nationalités et toutes les tranches d'âge.
32:53 Donc on va avoir des femmes contre des hommes en skate de 16 à 50 ans.
32:58 Donc c'est vraiment très, très ouvert.
33:00 Et l'année dernière, c'est le champion du monde, Diego Poncelet,
33:04 qui a gagné en catégorie "open".
33:06 Et chaque année, on a toujours un peu des gens qui viennent de partout pour...
33:09 - Il sera là. - Il sera là.
33:10 Il y aura le champion du monde.
33:12 Il y aura aussi la championne du monde, Laureline,
33:14 qui a gagné en Coupe du monde... - Laureline.
33:18 - Laureline. - Voilà. Laureline, bientôt. Voilà.
33:21 Et pas mal de champions français aussi, avec Yanis Markarian,
33:25 le champion français depuis 4 ans.
33:27 Donc il y a de la belle tête d'affiche dans les athlètes.
33:30 - Le détenteur du record du monde de stand-up slide,
33:33 comme tu disais tout à l'heure, Ambroise.
33:35 - Oui, Ambroise Troué, qui sera là aussi, à 117 km/h,
33:38 en faisant un dérapage de vitesse.
33:40 - Ça décoiffe.
33:42 Et justement, parce que ça décoiffe, c'est aussi un moment à vivre
33:46 et à vivre ensemble. - Oui, oui, oui.
33:48 - Si on... Voilà. Si il faut pas...
33:50 Ce n'est pas parce qu'on pratique pas qu'on peut pas aller
33:52 passer un bon moment ici.
33:54 C'est un vrai appel, en plus, que vous lancez.
33:56 Il y a la possibilité, vraiment, de se poser le long des virages.
34:00 - C'est comme une course de cyclisme.
34:02 On a des zones publiques où les gens peuvent se mettre,
34:04 avec des personnes qui font la sécurité
34:06 pour pas qu'il y ait n'importe quoi qui se passe.
34:09 Et après, vous pouvez voir descendre les athlètes au bord de la route.
34:12 On va mettre aussi une buvette en place à un virage
34:15 pour que les gens puissent se restaurer.
34:17 Et après, tout le monde est bienvenu.
34:19 On n'a pas de restrictions. C'est gratuit, accès au public.
34:22 Et aussi, il y a un concert le samedi soir qu'on organise
34:25 au niveau du camping, juste à côté.
34:27 Pareil, accès au public pour tout le monde.
34:29 - Avec toujours cette notion d'écoresponsabilité
34:31 qui est indispensable. - Toujours. C'est l'objectif.
34:33 Et c'est quelque chose qu'on essaye de mettre en place
34:35 depuis des années et qu'on pousse à attendre
34:38 à chaque événement qu'on réalise.
34:40 - Donc, que... Alors, elle porte pas de nom particulier, en fait,
34:43 cet état. - C'est le championnat de France
34:45 du col du coq. - Voilà.
34:47 - Pour l'instant, on n'a pas forcément de nom spécifique.
34:49 Ça fonctionne bien. Les gens savent où ils vont.
34:51 Donc, ça parle. C'est efficace.
34:53 - Et ça ressemblera bientôt à la Alpe d'Huez, alors, hein !
34:55 Avec les camping-cars. - Peut-être, ouais.
34:57 - Je pense qu'avec tout le spectacle,
34:59 il devrait y en avoir, ouais. - Bientôt.
35:01 - Très bien. Alors, on rappelle, donc, les dates, c'est...
35:04 Vous savez, les... Parce qu'il y a 3 étapes,
35:06 ça veut dire qu'il y aura 3 jours, donc 19, 20, 21.
35:09 - C'est ça. - Ça veut dire qu'il y a
35:11 3 catégories différentes, alors.
35:13 - Alors, c'est pas exactement comme ça. En fait, le vendredi,
35:15 il est dédié à la... Donc...
35:18 À l'entraînement des athlètes et à la découverte de la route.
35:21 - À la reconnaissance. - C'est ça. Donc, ça leur permet
35:23 un peu de se familiariser avec la route, le tracé,
35:25 de s'entraîner, savoir ce qui est mieux à prendre
35:27 comme trajectoire. - Et l'accueil du public.
35:29 - C'est ça aussi. Et le samedi-dimanche,
35:31 c'est là dédié à la compétition.
35:33 Et donc, on a des phases de qualification chronométrée
35:35 où les athlètes passent un par un.
35:37 Et après, on a des phases éliminatoires
35:39 où les athlètes passent à 4 en ligne.
35:41 Donc, c'est un départ en parallèle.
35:43 Et c'est les 2 premiers qui passent la ligne d'arrivée
35:45 qui montent à l'étape suivante,
35:47 jusqu'au final.
35:49 - Très bien. Et il y a des démos aussi ?
35:51 - Ben, il y a des démos toute la journée.
35:53 En gros, de 9h à 18h, vous pouvez voir les gens
35:55 descendre toute la journée. Donc, c'est...
35:57 C'est de la démonstration
35:59 et tout le monde peut venir, oui.
36:01 - Et c'est organisé, on l'a pas dit.
36:03 C'est une association, la Familia, en fait.
36:05 - C'est ça. C'est la Familia qui existe depuis 2009
36:07 à Grenoble. Donc, on a fait pas mal d'événements par le passé
36:09 à Chambon, à Pipe. Et puis là, on s'est dit
36:11 on va changer un peu de massif.
36:13 La Chartreuse qui nous tient à coeur.
36:15 Et donc, on s'y est installé. Ça se passe très bien
36:17 avec les habitants, la mairie. Donc, on continue.
36:19 Pour l'instant, c'est super. - Eh ben, bonne chance aussi
36:21 pour vos partenaires. - Merci. - Il en faut.
36:23 Il faut du soutien. - Il en faut. - C'est sûr.
36:25 Et peut-être, qui sait, un jour,
36:27 en direct sur Télé Grenoble. Voilà. - Ça serait bien.
36:29 - Hein ? - Le champion du monde à Grenoble, peut-être.
36:31 - Peut-être bien. Allez, c'est parti.
36:33 L'idée est lancée. En tout cas, ça a l'air bien sympa.
36:35 Merci beaucoup de nous avoir présenté
36:37 ce bel événement et cette belle activité
36:39 qui donne... Ça donne envie. C'est quand même
36:41 très sympa. Merci beaucoup.
36:43 - Merci. - Baudouin,
36:45 encore une fois, merci, Laurine et merci, Michel.
36:47 Beaux événements à vous tous.
36:49 Et on se retrouve l'an prochain pour en reparler.
36:51 À très vite. Merci. - Merci beaucoup.
36:53 (Générique)
36:55 (...)
36:57 (...)
36:59 (...)
37:01 (...)
37:03 - Vous avez profité de "Si on parlait"
37:05 avec Gilles Trignan Résidence.
37:07 (Générique)
37:09 (...)
37:11 - L'entrepôt du bricolage de Saint-Jean-de-Moirant
37:13 et chez Rolls-Combard, Saint-Martin d'Air
37:15 vous a présenté "Si on parlait".
37:17 L'entrepôt du bricolage,
37:19 l'esprit entrepôt, ça change tout.
37:21 *Musique*

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