Fabien Roussel au soutien des salariés de Vencorex à Pont-de-Claix - La vente des oeuvres d'art aux enchères a remporté 80 000 euros pour les clowns du CHU - Habitants et commerçants de la Place Saint-Bruno choqués par la violence.
Le cortège des personnalités se poursuit en soutien aux grévistes de Vencorex menacés de perdre leur emploi. Le secrétaire nationale du PCF, Fabien Roussel est venu à son tour prendre des infos pour réclamer une nationalisation.
La vente aux enchères Gal'Art, avec des œuvres de plus de 50 artistes de renommée internationale a permis de récolter 80 000 euros au profit de l'association Soleil Rouge pour accueillir plus de clowns à l'hôpital couple enfants.
Et puis des commerçant et habitants de la place Saint Bruno se mobilisent pour dénoncer une situation alarmante. Depuis plusieurs semaines, leur lieu de vie et de de travail sont fortement perturbés par les violences liées au trafic de drogue. Deux d'entre eux viennent nous en parler.
Le cortège des personnalités se poursuit en soutien aux grévistes de Vencorex menacés de perdre leur emploi. Le secrétaire nationale du PCF, Fabien Roussel est venu à son tour prendre des infos pour réclamer une nationalisation.
La vente aux enchères Gal'Art, avec des œuvres de plus de 50 artistes de renommée internationale a permis de récolter 80 000 euros au profit de l'association Soleil Rouge pour accueillir plus de clowns à l'hôpital couple enfants.
Et puis des commerçant et habitants de la place Saint Bruno se mobilisent pour dénoncer une situation alarmante. Depuis plusieurs semaines, leur lieu de vie et de de travail sont fortement perturbés par les violences liées au trafic de drogue. Deux d'entre eux viennent nous en parler.
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00:00Le cortège des personnalités se poursuit à Pontcler en soutien aux grévistes de Brocorex menacés de perdre leur emploi.
00:15Le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, est venu à son tour prendre des infos pour réclamer à l'Etat une nationalisation.
00:22La vente aux enchères Gall Art avec des oeuvres de plus de 50 artistes de renommée internationale a permis de récolter 80 000 euros au profit de l'association Soleil Rouge pour accueillir plus de clowns à l'hôpital Couple Enfant.
00:35Et puis des commerçants et habitants de la place Saint-Bruno se mobilisent pour dénoncer une situation alarmante.
00:39Depuis plusieurs semaines, leur lieu de vie et de travail sont fortement perturbés par les violences liées au trafic de drogue. Deux d'entre eux viennent nous en parler.
00:48Bonsoir à toutes et à tous. Bienvenue dans ce JT du mercredi 27 novembre 2024.
00:54Du lundi au vendredi à partir de 18h, l'essentiel de l'actualité du Grand Grenoble.
00:59Déjà 35 jours de grève chez Vancorex à Pontcler.
01:04Si les 450 salariés de l'entreprise chimique en redressement judiciaire ne voient toujours rien venir de la part du gouvernement, ce n'est pas le cas des leaders syndicaux ou des partis de gauche qui se succèdent sur le piqué de grève.
01:16Après Sophie Binet pour la CGT ou encore Philippe Poutou pour le NPA.
01:21Lundi après-midi, pardon, mardi après-midi, c'est à Fabien Roussel, leader du parti communiste, qu'a été expliqué le problème.
01:28Ce qui pourrait mettre en péril toute la plateforme chimique.
01:32Aujourd'hui, notre état d'esprit, c'est toujours la bataille pour l'emploi.
01:35Donc ce qu'on demande aujourd'hui, c'est une prise en compte de la situation par les ministres.
01:40C'est une nationalisation au moins temporaire de l'activité pour pouvoir se permettre d'avoir du temps pour construire quelque chose pour l'avenir, d'avoir une reprise d'activité pérenne pour la plateforme.
01:53Mais de toute façon, quand un groupe étranger fait le choix de partir du jour au lendemain, il n'y a pas d'autre choix pour un pays pour conserver cette industrie que d'une nationalisation temporaire.
02:06Et je dis temporaire parce que c'est le moyen de la sauver tout de suite en attendant qu'un autre groupe, qu'un industriel français reprenne l'activité.
02:15Nous ne devons pas lâcher ça. C'est notre intérêt vital. Et l'industrie, c'est important pour notre pays.
02:21On ne peut pas simplement la rêver ou en rêver une nouvelle si on n'est pas capable de défendre celle qui est là aujourd'hui.
02:27Et demain, c'est quoi ? C'est d'acheter des produits chimiques qui viennent de Chine avec une signature écologique désastreuse ?
02:32Ça, c'est de l'écologie industrielle. Maintenir notre activité industrielle ici, c'est l'écologie de demain. C'est ça que nous devons défendre.
02:39Et c'est vrai qu'en venant ici, en écoutant les salariés, on comprend mieux ce qu'ils font et en quoi c'est essentiel pour notre industrie.
02:47Et donc je suis mieux outillé, j'ai de meilleurs arguments pour pouvoir convaincre demain le gouvernement.
02:54Et si pas, c'est tout. Il faut changer de gouvernement. Et puis on le fera nous-mêmes.
02:58Ça doit venir des ministres. Le Premier ministre, M. Barnier, on l'attend ici à Pontclet pour qu'il vienne se rendre compte.
03:09Voilà, Michel Barnier, ou qui sait, peut-être son successeur.
03:12Avant Pontclet, Fabien Roussel s'était rendu à Echirol, aux côtés de la maire Amandine Demors.
03:17Elle aussi présente avant Corex et des lieux ainsi que d'habitants réunis devant l'hôtel de ville.
03:22Entre 300 à 400 personnes rassemblées pour réclamer une nouvelle fois à l'Etat l'ouverture d'un commissariat de plein exercice.
03:29Dans cette commune où les trafiquants de drogue sont légion également, symboliquement, la première pierre citoyenne du commissariat a ensuite été dévoilée.
03:38Dernier exemple en date de l'impact du narcotrafic sur les habitants.
03:42Depuis lundi, les élèves de l'école maternelle Elsa Triolet, devant laquelle un point de deal s'est installé, ne peuvent plus aller à la cantine.
03:48Un trajet devenu trop dangereux pour les agents du périscolaire.
03:52L'arbre de Venon, victime de la tempête Berthe, symbole de la métropole grenobloise, le chêne, a perdu une partie de ses attributs.
03:59Une de ses deux branches principales, celle dans l'axe nord-sud, a cédé sous les fortes bourrasques dans la nuit de lundi à mardi.
04:06Classé arbre remarquable de France, il avait pourtant su résister à toutes les tempêtes depuis 380 ans, y compris celle de décembre 1999.
04:16Une taille préventive est envisagée pour rééquilibrer l'arbre.
04:21Pour que l'enfant redevienne un enfant avant d'être un malade.
04:25Chaque année, ils sont 9300 à être accueillis à l'hôpital Couple Enfant.
04:30Certains auront la chance de recevoir la visite de clowns envoyés par l'association Soleil Rouge.
04:35Pour former plus de nez rouges, une vente aux enchères était organisée la semaine dernière au musée de Grenoble,
04:41avec des œuvres d'art d'une cinquantaine d'artistes, pour certains de renommée internationale.
04:46C'est un reportage de Maxime Sonnen.
04:51Adjugé, vendu. Le marteau du commissaire Priseur vient de frapper la table.
04:55L'une des œuvres en exposition dans la salle annexe vient de trouver un acheteur.
04:59Bienvenue à la mise aux enchères d'art contemporain Galart, organisée dans l'enceinte du musée de Grenoble.
05:05L'idée était pour le musée de Grenoble de recevoir cette exposition, puis cette vente, avec un commissariat,
05:12c'est-à-dire avec un projet qui fasse l'objet d'une réflexion sur pourquoi appeler tel artiste ou tel autre.
05:20La vente était retransmise en direct sur Internet, réunissant au total plus de 300 collectionneurs curieux et friands d'art,
05:27pour s'arracher à coup de signe de la main des œuvres à parfois plusieurs milliers d'euros.
05:31Elles proviennent toutes d'artistes français contemporains reconnus à l'international, dont certains étaient présents pour dire adieu à leur bébé.
05:38C'est un beau succès, l'œuvre est partie à un prix tout à fait intéressant, donc au profit évidemment de Soleil Rouge à 100%.
05:45Ce qui est une réjouissance en plus finalement de participer à cet événement, de rencontrer des gens qu'on connaît plus ou moins,
05:52et donc peut-être des nouveaux collectionneurs aussi, mais pour les artistes c'est un plaisir évidemment de participer à ce genre d'événement.
05:59L'objectif de cette mise aux enchères, organisée par le groupe Synchrones, était avant tout caritatif.
06:04Les œuvres présentes étaient des dons de leurs créateurs, et l'intégralité de l'argent récolté va ainsi être reversé à l'association Soleil Rouge.
06:12Depuis 23 ans, Soleil Rouge fait intervenir des clowns professionnels, spécialisés dans le métier du clown hospitalier.
06:19Ils rendent visite aux enfants qui sont malades et gravement malades, dans quasiment tous les services de pédiatrie au CHU Grenoble Alpes.
06:27C'est 56 artistes qui ont fait don intégral de leurs œuvres. On avait 60 œuvres d'art contemporain à vendre.
06:34On en a vendu une très grande partie. On sait que les recettes prévisionnelles devraient normalement dépasser 80 000 euros.
06:44Une somme qui va permettre de payer les salaires des 7 clowns de l'association et leur formation.
06:49Grâce à eux, c'est 8 500 enfants qui reçoivent chaque année la visite d'un nez rouge, qui égaillent leur journée en salle d'attente, en chirurgie ou encore en réanimation.
06:59Vous voulez qu'on dise quelque chose de sérieux ? Merci ! Moi aussi je vais dire sérieusement, merci !
07:06Et il est toujours possible de faire des dons en se rendant sur le site soleilrougeclown.fr.
07:13Ces dernières semaines, on ne compte plus les manifestations de violences sur la place Saint-Bruno de Grenoble.
07:18De jour comme de nuit, avec des armes à feu ou des armes blanches, des bandes rivales s'affrontent autour d'un des points de deal les plus lucratifs de la métropole.
07:27Samedi dernier, des habitants et commerçants réunis en collectif se sont retrouvés avec un drapeau blanc pour réclamer un retour au calme et la volonté de changer les choses.
07:36Jean-Daniel, bonsoir. Vous habitez sur cette place à vos côtés. Cédric, bonsoir. Vous êtes vous, commerçant, place Saint-Bruno. Vous êtes là depuis combien de temps, Jean-Daniel ?
07:46Alors nous, on habite là depuis 12 ans maintenant. Cédric ? Moi, j'habite le quartier depuis 20 ans et j'ai un commerce depuis 3 ans.
07:54Alors le trafic, il a toujours existé, plus ou moins, sur la place Saint-Bruno, vous le saviez, en vous installant ici ?
08:03Alors effectivement, le trafic est là depuis très longtemps. Mais ces dernières semaines, vraiment ces derniers mois d'ailleurs, ça s'est vraiment beaucoup intensifié.
08:11Et pour preuve, il y a deux semaines à peu près, on a eu des tirs de tirs à balles réelles le jeudi, le vendredi, le samedi.
08:20D'ailleurs, c'est la première fois de ma vie que je vois le scooter partir et effectivement tirer à l'aveugle en arrière.
08:26La journée, il y a moins de monde, évidemment. Il y a le marché, normalement, le matin. Et puis l'après-midi, ça se vide un petit peu, mais pas forcément.
08:34Oui, oui, le marché. Effectivement, il y a eu un samedi, je crois qu'il y a à peu près 15 jours ou 3 semaines, où il y a eu des tirs en l'air, a priori.
08:44Donc nous, on était absent. Mais oui, effectivement, je pense qu'il y a même des forains qui commencent à se poser la question de rester ou pas sur le marché de Saint-Bruno,
08:53puisqu'en fait, on a eu des demandes, de ce que l'on a compris, pour partir sur d'autres marchés.
08:59Alors ça, c'est la journée, la guerre des gangs, mais la nuit, place au trafic.
09:05Alors la nuit, effectivement, la place Saint-Bruno est un drive, en fait, où on a énormément de voitures qui viennent s'approvisionner.
09:13Et donc, effectivement, c'est très compliqué pour les riverains et notamment ceux qui habitent le long de la place, parce qu'en fait, il y a des cris incessants.
09:24Il y a du bruit, du bruit. Et puis maintenant, on a une peur permanente qui fait que les habitants sont stressés et ont peur, en fait. Ils sont terrifiés, même.
09:37Oui, donc traverser la place pour aller prendre le tram, parce que même autour du tram, ça devient compliqué.
09:42Il y a des voisins, effectivement, qui, maintenant, vont chercher les enfants au tram et leur interdisent de traverser la place.
09:49Cédric, vous êtes, vous, commerçant. La journée, vous les voyez ? Vous êtes aussi témoin de ces violences ?
09:57Alors nous, on est témoin, effectivement, 8 à 10 heures par jour. Notre commerce se donne sur la place.
10:02Effectivement, on voit, on entend les cris. On voit, en fait, le balai incessant des cars de CRS. On voit les courses-poursuites.
10:11Donc on voit des scènes vraiment impressionnantes avec des armes. On voit aussi des personnes qui ont consommé.
10:19Moi, une fois, j'ai vu des personnes qui consommaient un rail de cocaïne dans une voiture devant mon commerce.
10:25Donc le contexte est vraiment compliqué avec des périodes où ça va un petit peu mieux et des périodes où, quand le point de deal est en tension,
10:33on a vraiment peur, en fait.
10:37Est-ce que vous, vous avez constaté une baisse de votre chiffre d'affaires, de votre activité ?
10:43Alors c'est compliqué, en fait, de faire un lien de causalité entre le trafic. Mais moi, je suis sur une baisse de 10% à peu près par rapport à l'an dernier.
10:55Et quand on discute avec les commerçants, on a une baisse d'environ 20% à 50%. C'est pas jusqu'à 50%.
11:00Ça dépend aussi où vous êtes sur la place. Il y a des endroits qui sont plus ou moins impactés.
11:04Et vous avez des commerces qui sont vraiment dans l'œil du cyclone et d'autres qui sont un peu plus en périphérie, où ça va un peu mieux.
11:11Mais globalement, c'est très, très mauvais pour le commerce, évidemment. Et on a des clients qui nous disent,
11:16moi, je ne viens plus sur la place parce que j'ai peur, ou vous avez bien du courage de rester là, en fait.
11:24Donc c'est vraiment, au quotidien, c'est un stress, en fait.
11:28Alors cette place, elle était, au moment où vous vous êtes installé, agréable à vivre.
11:32C'est une place où, il y a quelques années, un jeu pour enfants a été installé suite à un budget participatif.
11:40Ces enfants, ils sont toujours là ou, comme vous le disiez, les parents viennent vite les chercher et on rentre à la maison ?
11:45Alors les enfants sont de moins en moins là, quand même. Effectivement, les parents ont quand même peur et évitent cette place.
11:53Donc effectivement, il y a ce budget participatif qui a permis de mettre en place la Dragonne.
12:00Et donc voilà, c'était pour animer un peu le quartier et pour faire en sorte que les habitants s'approprient cette place.
12:09Pour le coup, on a déposé au niveau de la mairie une interpellation citoyenne qui vise à deux choses.
12:15La première chose, c'est réaménager la place Saint-Bruno pour pouvoir se l'approprier par les habitants.
12:21Et puis la deuxième chose, on a vu quand même pas mal de dysfonctionnements au niveau des services de la mairie.
12:28Comme quoi ?
12:29Comme par exemple, le fait qu'il y a un parking, un drive sur la place, ça gêne les personnels qui nettoient, tout simplement.
12:38Donc du coup, comme ils ne nettoient pas forcément, ils s'adaptent.
12:44Ils nettoient autour.
12:45Ils nettoient autour, exactement. Et quand ils partent, on a vu aussi que, par exemple, la police municipale n'était pas très souvent là.
12:53On les voit relativement peu.
12:55Parce que l'an dernier, il y a eu une réunion qui a déjà été faite sur cette question de la sécurité,
13:01qui réunissait le procureur de la République, le préfet, les services de la ville, y compris le maire, la police,
13:08expliquant que s'ils étaient présents sur la place Saint-Bruno, est-ce que ce n'était pas tout à fait le cas ?
13:13Ou c'est que maintenant, ça ne suffit plus ?
13:15A priori, ils avaient l'air de dire, parce que j'étais lors de cette réunion, qu'ils essaient de travailler de concert.
13:22Ce n'est pas ce qu'on voit sur la place. En tout cas, nous, en tant qu'habitants, on ne voit pas.
13:26Enfin, quand on appelle le 17, par exemple, notamment le soir, souvent, il n'y a pas d'équipe pour intervenir.
13:32Alors, c'est des divisions sonores essentiellement le soir.
13:35Mais voilà, où ils nous renvoient sur la police municipale, qu'ils nous renvoient sur la police nationale.
13:40Et en fait, on a l'impression d'être vraiment abandonnés.
13:44Et en fait, notamment au niveau de ce collectif citoyen qu'on a mis en place,
13:49on est plutôt mobilisés pour essayer d'avoir une police de proximité, un peu comme il se passe sur la Villeneuve,
13:55si j'ai bien compris, où il y a une expérimentation qui a lieu en ce moment.
13:59Et voilà, c'est vraiment… La police nationale, elle est là, elle est présente.
14:04Sauf qu'elle reste peu de temps quand même.
14:08Et donc, du coup, on a les cris d'alerte avant.
14:11Et puis, dès qu'ils sont partis, les dealers reviennent quasiment aussi vite qu'ils sont partis.
14:18Ce qu'on constate, en fait, depuis trois ans, c'est que la stratégie qui est mise en place, en fait, ne porte pas ses fruits.
14:23Et que malgré les diverses réunions qu'on a pu avoir, quand un point de deal…
14:28Quand ils essayent de démanteler le point de deal, ça revient une heure après.
14:32Donc, à un moment donné, il faut se poser les questions.
14:34On en a vraiment ras-le-bol.
14:35Et on se dit, essayez de coopérer entre les services de la préfecture, de la ville.
14:39Et ils se renvoient vraiment la balle.
14:41Et ça, c'est vraiment insupportable pour nous.
14:42– Est-ce que là, ils vous ont contacté, déjà, depuis que vous avez monté ce collectif ?
14:45Vous avez eu des échos.
14:46Alors, c'est vrai que le préfet a changé.
14:48Et le procureur s'apprête à changer, en plus.
14:50– Alors, on a eu une réunion en préfecture jeudi dernier.
14:53Mais on était relativement déçus des éléments.
14:58Puisque quand on écoute la préfecture, ils font le maximum.
15:02Et quand on écoute les élus, ils nous disent que c'est du domaine de la police nationale.
15:07– Est-ce que vous avez l'impression qu'ils attendent qu'il y ait un drame ?
15:10– Alors, j'espère qu'il n'y aura pas de drame.
15:12Mais effectivement, en fait, on voit quand même qu'il y a beaucoup de personnes
15:15et de personnels qui travaillent qui ont peur.
15:17Puisque le syndicat de la MTAG a déposé un droit d'alerte.
15:22Voilà.
15:24Donc, on imagine que, probablement, les policiers municipaux
15:28et les services de nettoyage, de temps en temps aussi, déposent des droits d'alerte.
15:32Voilà.
15:33Donc, nous, notre droit d'alerte, c'est un peu ce qu'on a organisé samedi.
15:36Voilà.
15:38Et puis, éventuellement, notre droit de retrait, c'est comme…
15:40– Et le droit de retrait, est-ce que vous envisagez de déménager ?
15:42– Voilà.
15:44Alors, il y a pas mal d'habitants… – Le quartier se vide, déjà ?
15:46– Le quartier se vide, oui.
15:47Il y a pas mal d'habitants qui envisagent de déménager.
15:50– Le risque, c'est la ghettoïsation du quartier.
15:53On voit déjà qu'il y a des habitants qui essayent de vendre,
15:56qui n'y arrivent pas forcément, donc ils baissent leur prix.
15:58Donc, nous, on est là pour inverser la tendance, en fait.
16:00Pour essayer de refaire de l'occupation positive sur la place.
16:03Comme ce que nous disent les services du préfet.
16:07Mais on a vraiment besoin de sentir aussi qu'on est accompagné
16:10avec une coopération entre la ville et les services de l'État.
16:13Et voilà, c'est ce qu'on attend d'eux, c'est ce qu'on exige d'eux, aujourd'hui.
16:17– Merci beaucoup à tous les deux d'être venus nous apporter votre témoignage.
16:20Merci. – Merci.
16:22– Dans l'agenda, les histoires d'amour finissent mal en général.
16:25Alors, discutez-en avant avec un notaire.
16:28Mariage, divorce, paxe, famille recomposée,
16:30comment préserver les intérêts familiaux, achat immobilier ou succession.
16:34Jeudi à 18h, la chambre des notaires de l'Isère organise une conférence sur le couple
16:38dans tous ses états.
16:39Rendez-vous à la maison du notariat à Sessin ou en ligne sur sa chaîne YouTube
16:43Une bonne idée avant Noël.
16:45Le premier Français à avoir gravi les 14 sommets de plus de 8000 mètres de la planète
16:50est une Française.
16:52Mais pas que, puisque l'Himalayiste est aussi Suisse et canadienne.
16:55Et quand on parle, elle, de l'alpinisme,
16:57elle a travaillé dans le luxe et l'événementiel.
16:59Sa quête des 8000 a commencé en 2012.
17:02Elle s'appelle Sophie Laveau.
17:04La dernière ascension au Nanga Parbat a fait l'objet d'un film de François Damilano
17:09qui sera projeté jeudi soir en présence de l'alpiniste et du réalisateur.
17:15Retour de l'actu dans une heure et en replay sur telegrenoble.net.
17:18Dans un instant, la météo.
17:20On se quitte en musique et en images avec le ciné-concert Le Franc
17:23qui sera joué et chanté jeudi à l'Avance Seine à Sainte-Égrève
17:27par Oruki et Woz Kali dans le cadre du festival Le Tympan dans l'Oeil.
17:31Excellente soirée à tous.