Jean-Sébastien Ferjou sur l'immigration : «Il n'y a pas de volonté politique de vraiment contrôler la véracité des papiers d'identité
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00:00 -Oui, il faut savoir ce qu'on veut.
00:02 Je crois que ça a été exposé par Jean Messiaen,
00:03 mais comme ça a été exposé par beaucoup de juristes également,
00:06 il y a un certain nombre de choses qu'on ne peut pas faire
00:08 en raison de la hiérarchie des normes en Europe.
00:10 Donc après, chacun en tirait les conclusions qu'il souhaite.
00:13 Ce qui est absurde, c'est d'entretenir le doute
00:15 auprès des Français en faisant comme si on pouvait faire des choses
00:19 là où, en réalité, on ne peut pas véritablement en faire.
00:21 Alors après, on peut toujours décider
00:23 qu'on met plus de moyens aux frontières.
00:24 Peut-être faudrait-il qu'il y ait moins de manifestations,
00:26 moins besoin de protéger les déplacements de ministres.
00:28 Comme ça, les compagnies de CRS, qui, en général,
00:30 assurent le contrôle des frontières à Vintimille, à Honda
00:33 ou ailleurs, ne seraient plus occupées à empêcher des casserolades.
00:37 Mais c'est à la marge.
00:38 A l'arrivée, c'est à la marge, parce que, je veux dire,
00:40 en réalité, en plus, là où les filières d'immigration
00:42 rentrent le plus sur le territoire français, c'est à Roissy.
00:45 Il n'y a pas de volonté politique.
00:46 Il n'y a pas de volonté politique de contrôler vraiment
00:49 la véracité des papiers d'identité,
00:51 de contrôler vraiment les visas touristes,
00:53 de contrôler vraiment les visas étudiants.
00:55 Donc à partir du moment où on est dans ce renoncement-là
00:58 qui s'inscrit dans le renoncement en quelque sorte structurel
01:01 à notre souveraineté, parce qu'on a accepté
01:03 que ça dépend d'un regard européen,
01:07 on ne peut pas changer grand-chose.
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