Me El Hadji Diouf : "Macky Sall est pris en otage par certains partis politique"

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Transcript
00:00 On n'en a plus besoin. Notre pays est pauvre, l'un des pays les plus pauvres dans ce monde.
00:05 La reconnaissance de nouveaux droits citoyens, droits en environnement sain, droits sur le patrimoine foncier et les ressources naturelles,
00:13 ça aussi c'est concrétisé par la loi sénégalaise. Ça ne veut rien dire.
00:19 Renforcement de la citoyenneté par la consécration des devoirs des citoyens, ça ne veut rien dire.
00:27 Les citoyens peuvent être candidats à la présidence, ils peuvent faire ce qu'ils veulent, ils peuvent briguer le suffrage de Sénégalais.
00:33 Donc pourquoi renforcer la citoyenneté par la consécration des devoirs des citoyens?
00:38 Tout ça c'est du vent.
00:40 Sixièmement, la restauration du quinquennat pour le mandat présidentiel. D'accord, on est d'accord.
00:46 Y compris la question de l'applicabilité immédiate de la réduction à 5 ans du mandat de 7 ans en cours.
00:52 Ça ne veut rien dire. C'est impossible qu'on ne vienne pas, parce que Maxal, il est pris en otage par une certaine classe politique.
01:01 Voilà la vérité aussi.
01:04 Le renforcement des droits de l'opposition et de son chef, ça ne se décrit pas comme ça.
01:09 Ça doit se vivre.
01:11 Aujourd'hui le chef de l'opposition est en prison.
01:14 C'est en massacre.
01:16 La rémunération des Sénégalais de l'extérieur pour des députés à un dédié.
01:20 Ça aussi, c'est de n'importe quoi.
01:25 Ceux qui sont à l'étranger, s'ils veulent être députés, et j'en connais, ils doivent adhérer dans des partis politiques,
01:35 mobiliser leurs militants là-bas, à l'étranger, et être coptés et désignés sur les listes des partis qui concourent au suffrage universel,
01:47 qui veulent avoir des députés.
01:49 En ce moment-là, ce sont les partis qui vont les investir.
01:52 C'est pourquoi je suis contre les candidatures indépendantes.
01:55 Quand on veut faire de la politique, on doit aller vers les partis politiques.
02:00 Pour ne pas vouloir une chose de son contraire, les gens veulent faire de la politique,
02:06 sans être dans les partis politiques.
02:08 Ça aussi, c'est trop facile.
02:10 C'est de la tricherie pour ne pas être dans l'escroquerie politique.
02:15 Alors, l'élan du chemin des pouvoirs de l'Assemblée nationale,
02:19 en matière de contrôle de l'action gouvernementale et d'évaluation des politiques publiques.
02:24 Mais ça existe au Sénégal, ça aussi du vent.
02:27 L'élan du chemin des pouvoirs de l'Assemblée nationale.
02:31 Quel pouvoir on doit élargir ?
02:33 Une Assemblée qui refuse de contrôler le gouvernement, alors qu'elle a dans tous les moyens.
02:37 L'Assemblée peut interpeller les ministres.
02:41 Question orale, question d'actualité, question écrite.
02:44 L'Assemblée peut interpeller le Premier ministre, qui passe le 21 janvier à 16h.
02:50 Le Premier ministre du gouvernement viendra répondre avec ses ministres aux députés pour des questions d'actualité.
02:57 C'est comme ça qu'on contrôle, qu'on défait le gouvernement.
03:03 Mais ça, on ne le fait pas. Pourquoi ?
03:05 Parce que la majorité écrasante de l'APER, au pouvoir, refuse de contrôler ses propres ministres.
03:13 C'est pourquoi je demande au Sénégalais de nous donner une majorité à l'Assemblée nationale,
03:19 pour contrôler, mais qui salue son gouvernement.
03:21 Et ça, ça existe, donc on n'a pas besoin de l'adjustement des pouvoirs de l'Assemblée.

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