Un policier raconte sur CNews le déchainement de violence contre les forces de l'ordre lors des manifs du 1er mai : "Ils avaient clairement la haine ! Ils voulaient se faire un flic"

  • l’année dernière
Le 1er Mai dernier, Lyon a été le théâtre de nombreuses scènes de violences entre les policiers et les manifestants lors de la journée initialement dédiée à la lutte pour les droits des travailleurs. Et clairement les policiers ont été ciblés par de nombreuses actes de violences.
En plus des dégâts sur le mobilier urbain et contre des magasins et des agences bancaires visibles dans plusieurs quartiers de la ville, certains policiers ont également été pris à partie.

L'un d'eux témoigne ce matin sur CNews et il raconte le déchainement de violence : «Cette journée-là, c’est la haine qu’ils avaient. Ils voulaient se faire du flic». Pour lui, les jets de cocktails Molotov et de bombes d’acides sur les forces de l’ordre sont des «tentatives de meurtre».

Des violences qu’il ne comprend pas : «Je défends mon pays et la République». Malgré tout, ce policier souhaite poursuivre les missions qui lui seront confiées : «Je compte faire mon boulot jusqu’à la fin, jusqu’au bout».
Transcript
00:00 Des policiers acculés, ciblés par de nombreux projectiles.
00:07 Lors de la manifestation du 1er mai, Lyon a été le théâtre de scène de violence.
00:13 Présent sur place, ce policier a été blessé à la chevingue.
00:17 "Je peux vous dire que cette journée-là, c'est là qu'ils voulaient se faire du flic.
00:21 Quand vous recevez des cocktails Molotov et des bombes d'acide, c'est parfait pour...
00:28 Quand vous en arrivez à un point que vous espérez brûler vif un être humain,
00:32 c'est une tentative de meurtre pour moi.
00:35 Je défends mon pays et la République. Je continue mon boulot jusqu'au bout."
00:41 Mais selon les syndicats de la profession, cela fait trop longtemps que les forces de l'ordre sont à bout de souffle.
00:47 "Ça fait plusieurs années quand même que les collègues sont surutilisés,
00:51 suremployés et qu'ils doivent faire face à diverses échéances plus ou moins violentes.
00:55 Et là, effectivement, le 6 juin, date de la prochaine manifestation,
01:00 ça annonce inquiétante. Et nous, on ne peut pas continuer à voir nos collègues tomber."
01:06 Reçu à l'Elysée ce matin, il réclame notamment la fin de l'impunité avec une loi anti-casseurs.

Recommandée