• l’année dernière
Dès la rentrée, il intègrera l'équipe de "Grosses Têtes" et sera chaque jour aux côtés de Julien Sellier et Marion Calais dans "RTL Soir". Marc-Antoine peut imiter 50 voix en 50 secondes et il le prouve avec Bruno Guillon ! Et pour cette dernière, on retrouve Thaïs Vauquières et Valéry Zeitoun.

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Transcription
00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 Moi j'adore la musique. La musique me berce comme une vieille aime le perce.
00:00:14 Dès que j'entends plus la musique, moi c'est l'horreur.
00:00:16 J'ai commencé à installer un mur de son sur mon bateau.
00:00:20 Le mât me sert d'antenne pour écouter Serge Ladeau.
00:00:23 La musique me fait avancer. Merci Serge.
00:00:26 Ça alors, dites donc, c'est pas Olivier Leclerc-Sezon, c'est un imitateur.
00:00:30 C'est une imitation, c'est un auditeur de Gang Gang qui s'appelle Marc-Antoine Lebray et qui imite à la perfection.
00:00:34 Je sais, c'est le perce de Lébray.
00:00:36 Allez, allez, donnez son téléphone.
00:00:38 Oh, c'est l'humoriste Chantal Lazzou.
00:00:45 Oui, on dirait Lazzou.
00:00:51 Bonsoir, c'est Ariel Dombaal.
00:00:55 Buenas tardes, soy Ariel Dombaal.
00:00:58 Vous savez Laurent, j'aimais beaucoup votre émission et même si elle se terminait très tard,
00:01:05 me gusta mucho tu emision mas se terminada con la teta en el culo.
00:01:10 Bonne nouvelle, l'inuit est neuf. La station est ouverte en 1931 et tient son nom de l'église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle qui fut édifiée en 1563.
00:01:19 Et 15 jours plus tard, Marc-Antoine est là, devant ma caméra, séance de travail pour retrouver la voix de Paune.
00:01:26 N'oubliez pas le nom de notre section les gars.
00:01:29 Elle est un peu plus grave la voix là.
00:01:32 Marc-Antoine a passé des heures et des heures à écouter des archives de Paune avant de commencer à choper cette imitation.
00:01:42 Merci de nous accueillir chez vous ce dimanche de juillet.
00:01:46 Merci d'être avec nous sur RTL, peut-être sur la route de vos vacances.
00:01:49 Et merci d'accueillir celui qui va passer une heure et demie avec nous, c'est Marc-Antoine Lebray qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:01:56 Bonjour Marc-Antoine.
00:01:58 Bonjour, merci pour l'invitation. Bonjour à toutes les auditrices et auditeurs.
00:02:01 J'ai envie de vous dire bienvenue chez vous.
00:02:03 Je me suis installé, je suis dans le canapé, donc je suis chez moi.
00:02:06 C'est un peu comme au foot, la saison des transferts s'achève.
00:02:09 Le transfert de l'année pour RTL, c'est l'arrivée de Marc-Antoine Lebray qui sera avec nous à la rentrée.
00:02:16 Disons tout de suite comment ça va se passer.
00:02:18 Vous serez dans les grosses têtes avec Laurent Ruquier tous les jours.
00:02:21 Tous les jours à 17h45, je vais faire un petit papy entre guillemets sur un invité.
00:02:25 Et puis je vais aussi vanner les chroniqueurs.
00:02:27 Régine Bachelot par exemple, Evan Plaza et Laurent Ruquier bien sûr.
00:02:31 Et puis après vous serez aux côtés de Julien Célier dans RTL soir.
00:02:37 Tout à fait, et Marion Calais à 18h15.
00:02:40 On est ravis évidemment de vous accueillir dans la Maison Rouge.
00:02:43 C'est souvent le terme qu'on utilise pour parler d'RTL.
00:02:47 Vous avez passé une heure et demie ici.
00:02:49 Alors on va parler de votre actualité radiophonique, mais pas cul puisque vous êtes également sur scène.
00:02:52 Mais avant de commencer, on a l'habitude de faire la présentation de l'invité.
00:02:56 Cher Marc-Antoine, enfin on a l'habitude.
00:02:58 J'ai l'habitude de pas démasse bosser et de demander à d'autres personnes de le faire.
00:03:01 Et en général, je contacte des gens qui vous connaissent bien.
00:03:05 Ou qui sont en voie de bien vous connaître en leur posant cette question.
00:03:08 Tiens par exemple, pour toi c'est qui Marc-Antoine Lebray ?
00:03:11 On en parlait il y a quelques secondes.
00:03:13 J'ai posé la question au présentateur d'RTL soir, Julien Célier.
00:03:17 Salut, c'est Julien Célier.
00:03:19 Alors pour moi, Marc-Antoine déjà c'est un compatriote.
00:03:22 Parce qu'il va venir renforcer le lobby breton que j'essaye d'incarner chaque fin de journée sur RTL.
00:03:28 Donc ça c'est une très bonne chose, on sera deux.
00:03:30 Plus sérieusement, on est super heureux de l'accueillir.
00:03:33 Parce qu'il a un talent fou, un talent dingue.
00:03:37 C'est sans doute, si je dois prendre un exemple, le meilleur imitateur par exemple d'Emmanuel Macron sur le marché aujourd'hui.
00:03:43 Il est super fort, il est précis, il est drôle, il est malicieux.
00:03:50 Enfin on a quand même une petite crainte dans l'équipe.
00:03:52 C'est qu'il soit assez rapidement, dans quelques semaines, capable de tous nous imiter.
00:03:58 Et qu'on devienne des cibles un peu sans défense autour de la table en studio.
00:04:03 Mais bon, je crois qu'il faut qu'on accepte de devenir des victimes consentantes.
00:04:07 Donc bienvenue chez toi, camarade Marc-Antoine.
00:04:10 Merci.
00:04:11 Vous avez commencé un peu à gérer la voix de Célier pour essayer de faire un truc.
00:04:15 Oui, ils vont prendre cher.
00:04:17 J'ai vu quelque chose sur scène qui moi m'a épaté.
00:04:20 On aura l'occasion d'en reparler pendant cette émission.
00:04:22 Vous faites parler quelqu'un qui vient assister à votre spectacle.
00:04:27 Et au bout de deux ou trois phrases, vous avez un peu la voix du gars.
00:04:31 Vous avez complètement la voix du gars.
00:04:33 Oui, ça m'arrive.
00:04:34 Ça m'arrive sur des personnes en public qui ont une voix assez particulière.
00:04:38 Si je l'écoute comme ça, je peux essayer de la reproduire.
00:04:43 Je teste en fait.
00:04:44 Il y a toujours des bonnes surprises.
00:04:46 D'un coup, si l'autre jour c'est arrivé, effectivement...
00:04:50 Un monsieur qui parlait un peu comme ça.
00:04:52 C'est une voix un peu marrante, non ?
00:04:54 Du coup, je l'ai répétée.
00:04:56 C'était plutôt amusant.
00:04:57 Qui est pour vous Marc-Antoine Lebray ?
00:05:00 C'est un autre camarade de la maison à qui nous avons posé la question.
00:05:03 Voici la réponse de Philippe Caverivière.
00:05:06 Bonjour, très cher Marc-Antoine Lebray.
00:05:09 C'est Nicolas Taverneau.
00:05:11 Bienvenue sur RTL.
00:05:14 Sachez que j'adore les imitateurs.
00:05:17 J'ai l'impression d'embaucher 50 personnes et de n'en payer qu'une.
00:05:23 Marc-Antoine, salut, c'est Philippe Caverivière.
00:05:25 Sache que si tu tombes malade, je peux faire la voix de Nicolas Taverneau que personne ne connaît.
00:05:32 Je t'embrasse très fort.
00:05:34 Attends, je peux faire Jean Lassalle.
00:05:38 Marc-Antoine, si tu veux mal être, je peux faire un mauvais Jean Lassalle.
00:05:43 Salut Marc-Antoine.
00:05:45 Attends, je peux te faire Whalbeck.
00:05:49 Oui, je peux faire Michelin.
00:05:56 Bienvenue Marc-Antoine.
00:05:58 Je suis fan de tes imitations et j'aimerais bien que tu me donnes des cours.
00:06:01 Laurent Gérard n'a jamais voulu m'en donner.
00:06:04 Je compte sur toi, je t'embrasse.
00:06:06 Elle était bien la voix de Whalbeck.
00:06:08 Elles étaient pas mal.
00:06:09 Elles sont marrantes ces voix, mais Whalbeck, elle est vraiment parfaite je trouve.
00:06:12 Et Nicolas Taverneau aussi. Alors peut-être pas dans le ton, mais en tout cas dans le texte.
00:06:16 Oui, pareil, pareil.
00:06:18 Je vais pas m'avancer.
00:06:19 On a écouté dans la petite présentation sonore au début, un moment qui est extrêmement touchant.
00:06:24 Où l'on parle de PON, un des membres de la FONKI Family qui est atteint de la maladie de Charcot.
00:06:30 Je ne sais pas si vous avez vu récemment justement dans l'émission de France 2,
00:06:33 où œuvre Philippe Cavrivière le témoignage de sa femme, Waiba.
00:06:37 Et justement, vous avez décidé, on en reparlera dans l'émission,
00:06:42 mais pour que ces enfants puissent entendre le phrasé de leur papa,
00:06:46 d'essayer d'imiter à la perfection la voix de PON.
00:06:50 C'est Waiba, la femme de PON de FONKI Family, qui a voulu vous laisser ce message.
00:06:54 Bonjour, Waiba Gallard. Pour moi, Marc-Antoine Lebré, c'est un ami à la générosité sincère
00:07:00 qui a rendu à mon époux PON sa voix.
00:07:02 C'est extraordinaire cette histoire.
00:07:04 Ouais, c'est extraordinaire.
00:07:06 Mais ils sont extraordinaires aussi.
00:07:08 Parce que c'était un défi fou de PON.
00:07:12 Il est très créatif.
00:07:14 Il est très créatif. Il est aujourd'hui immobilisé dans son lit,
00:07:18 tétraplégique. Il est sous respirateur constamment.
00:07:23 Donc, il est toujours dans la création.
00:07:26 Il continue d'écrire des albums avec ses yeux, via un logiciel.
00:07:31 Il écrit des livres.
00:07:33 Il a tellement de projets qu'il est en train de faire une BD.
00:07:37 Il fait plein de choses.
00:07:39 Il m'a contacté en me disant, moi j'ai perdu ma voix il y a 5 ans, j'ai la maladie de Charcot.
00:07:45 Aujourd'hui, je parle via un logiciel qui a une voix de GPS.
00:07:51 Est-ce que tu pourrais essayer d'imiter la voix que j'avais auparavant ?
00:07:56 Ça paraissait complètement fou.
00:07:58 J'ai dit, merci d'avoir pensé à moi.
00:08:02 Je vais tout faire pour essayer de t'imiter.
00:08:06 Est-ce que tu peux m'envoyer des sons, des vidéos personnelles, des interviews, etc.
00:08:11 Tout ce que tu as.
00:08:12 Sa femme, Iba, m'a envoyé les vidéos.
00:08:14 J'étais à la fois hyper content et très enthousiaste de ce projet,
00:08:19 mais j'avais juste peur de ne pas y arriver.
00:08:21 C'est une pression de dingue.
00:08:22 Une pression, oui.
00:08:23 Pour ne pas le décevoir, ne pas le décevoir sa famille.
00:08:25 Du coup, j'ai écouté et très vite, je me suis dit que ça allait être possible
00:08:28 parce qu'il y a une voix très particulière.
00:08:30 Voilà, c'est Paul, il parle comme ça,
00:08:32 il a une voix avec un accent mi-toulousain, mi-marseillais.
00:08:36 Et ça a été quoi la réaction de ses proches ?
00:08:39 La réaction, surtout Iba, elle s'est mise à pleurer.
00:08:43 Au départ, je lui ai dit, je vais y arriver.
00:08:47 Je t'envoie un petit extrait comme ça, rapide.
00:08:49 Au départ, quand je travaille une imitation,
00:08:51 ce n'est pas à la perfection au départ, en tout cas, elle est un petit peu...
00:08:55 Brute de décoffrage.
00:08:56 Voilà, brute, c'est un objet vraiment brut.
00:08:58 Et puis après, je travaille la voix, j'appauffine.
00:09:01 Et j'avais envoyé un petit extrait comme ça,
00:09:02 Iba, elle était contente.
00:09:03 Et puis, je suis revenu cinq mois après, à peu près, vers elle,
00:09:06 avec l'imitation définitive, mais elle ne l'avait pas encore découverte.
00:09:10 Donc, j'ai enregistré un petit texte.
00:09:12 Elle était super émue et ses filles aussi.
00:09:14 Alors, ses filles, elles sont jeunes,
00:09:15 donc elles n'ont pas beaucoup connu la voix de leur papa,
00:09:18 mais elles étaient très contentes.
00:09:20 Et puis, il y avait des amis aussi, etc.
00:09:22 C'était vraiment un super moment.
00:09:24 Et on en a fait un documentaire, du coup,
00:09:26 où je parle avec sa voix aussi, dans le documentaire,
00:09:28 qui retrace sa vie.
00:09:30 Je trouve ça dingue.
00:09:31 Pour le coup, je trouve ça extrêmement dingue.
00:09:33 On va finir, puisqu'on est dans la présentation,
00:09:36 par quelqu'un qui vous connaît bien,
00:09:38 très bien, même, je pense, puisqu'il s'agit de Marie-Ange.
00:09:42 Marie-Ange, qui est globalement votre épouse,
00:09:45 qui est la directrice artistique de tous vos projets
00:09:47 et qui est également votre metteur en scène.
00:09:49 C'est qui, pour elle, Marc-Antoine Lebray ?
00:09:52 Je pense qu'un message, de ma part,
00:09:55 n'est pas la démarche la plus objective qu'on puisse avoir.
00:09:59 Mais, pour moi, Marc-Antoine, c'est un homme qui est passionné.
00:10:04 Il est passionné par ce qu'il fait.
00:10:06 Et moi, je trouve ça assez jouissif
00:10:09 de vivre aux côtés de quelqu'un
00:10:12 qui a autant de passion pour son travail,
00:10:16 qui a autant l'envie de se perfectionner,
00:10:21 de changer les codes de son métier,
00:10:24 de vouloir révolutionner tout ça.
00:10:26 Et moi, je trouve ça formidable et très inspirant,
00:10:30 même pour moi, puisqu'on travaille ensemble aussi.
00:10:34 Et puis, à côté de ça, c'est un homme tendre.
00:10:37 Tendre et déterminé.
00:10:39 C'est pas trop compliqué de bosser avec sa meuf, Marc-Antoine, ça va ?
00:10:42 Parfois, un peu, mais bon...
00:10:45 Mais en tout cas, elle m'aide énormément.
00:10:48 C'est sûr que j'ai passé un cap aujourd'hui grâce à elle aussi.
00:10:54 Parce qu'elle m'aide dans plein de choses,
00:10:57 dans toute la partie artistique,
00:10:59 même vestimentaire aussi.
00:11:04 Non mais plein de choses, et puis des conseils aussi,
00:11:07 surtout plein de bons conseils.
00:11:09 Ce nouveau cap, vous le franchissez en arrivant ici, sur RTL.
00:11:12 C'est Marc-Antoine Lebray qui est avec nous, il fait son Bon Dimanche Show.
00:11:15 On se retrouve dans quelques instants, à tout de suite !
00:11:17 Marc-Antoine Lebray, notre invité, vous venez de comprendre
00:11:36 pourquoi il était temps que vous arriviez.
00:11:38 Niveau imitation, on était un peu juste.
00:11:41 Marc-Antoine, on parle de cette passion pour l'imitation.
00:11:44 A quel âge vous vous êtes découvert cette passion ?
00:11:47 À quel âge vous vous êtes dit "ah bah tiens, j'ai mon petit truc par rapport à ça" ?
00:11:50 Je pense que c'était vers l'âge de 12 ans,
00:11:54 quand j'ai commencé au début du collège,
00:11:58 quand j'ai commencé à imiter mes professeurs à l'école.
00:12:02 Et là aussi, je commençais à voir un peu les imitateurs à la télé,
00:12:05 et ça me fascinait.
00:12:07 Et puis en cours, j'étais très distrait,
00:12:09 je n'arrivais pas à me concentrer,
00:12:11 donc j'observais énormément.
00:12:13 Et comme le fait d'aller au collège, on avait plusieurs profs.
00:12:15 Avant, on avait un prof en primaire,
00:12:17 et là, on avait plein de profs d'un coup.
00:12:19 Donc du coup, plein de personnages.
00:12:21 Les profs, alors je ne parle même pas des profs de philo plus tard,
00:12:25 mais toujours des profs qui ont des voix particulières,
00:12:28 des tenues particulières.
00:12:30 "Oh, j'avais un prof de philo qui parlait comme ça,
00:12:32 la barbe et tout, si je vous le fais là, vous ne le reconnaissez pas,
00:12:35 mais bon, nous, ça nous faisait marrer quoi !"
00:12:37 (rires)
00:12:39 Et un jour, je l'ai imité face à lui d'ailleurs,
00:12:41 et il disait toujours,
00:12:43 il avait la barbe du philosophe,
00:12:45 il disait toujours "la culture c'est l'homme,
00:12:47 mais l'homme, c'est la culture, la culture de l'homme !"
00:12:49 Pour moi, j'entendais que ça dans ma tête toute la journée.
00:12:52 Et puis un jour, il me dit "et vous, vous en pensez quoi ?"
00:12:55 Et moi, je le regarde, je dormais à moitié.
00:12:57 "La culture, la culture c'est l'homme,
00:12:59 mais l'homme, c'est la culture !"
00:13:01 Donc là, les jeunes se sont mis à rigoler,
00:13:03 et lui, le pire, c'est qu'il était concentré,
00:13:05 et puis qu'il était d'accord avec moi.
00:13:07 (rires)
00:13:09 Lui vraiment, il kiffait !
00:13:11 - C'est les films d'Irwa en fait ! - Ouais !
00:13:13 - Comment vous travaillez au quotidien ?
00:13:15 Parce que le métier d'imitateur le plus compliqué,
00:13:17 c'est essayer de surfer sur la tendance.
00:13:19 Il y a des voix que vous avez été
00:13:21 le premier à imiter,
00:13:23 et d'ailleurs, vous êtes souvent le seul.
00:13:25 On en parlait tout à l'heure en préambule,
00:13:27 mais des gens comme Lignac, comme Plaza,
00:13:29 comme Laurent Ruquier,
00:13:31 ça fait partie des gens qu'on voit souvent.
00:13:33 Comment vous vous targetez quelqu'un ?
00:13:35 Vous dites "alors lui, il faut que je le fasse",
00:13:37 ou alors en entendant la voix, vous dites "ah lui, il a quelque chose" ?
00:13:39 C'est quoi votre processus de travail ?
00:13:41 - Il y a plusieurs choses. C'est vrai qu'au départ,
00:13:43 quand j'ai commencé, les imitateurs,
00:13:45 il y avait Laurent Gérin, entre autres, Canteloup,
00:13:47 ils imitaient très très bien,
00:13:49 par exemple, Sarkozy, etc.
00:13:51 Chirac,
00:13:53 Johnny, etc. Donc c'était des personnages
00:13:55 très forts, qu'on voyait aussi aux guignols.
00:13:57 Et donc, tout était déjà
00:13:59 très bien fait, et puis moi je regardais plus,
00:14:01 quand j'étais plus jeune,
00:14:03 je regardais plus Alastarac, avec Nikos,
00:14:05 par exemple, dans le château.
00:14:07 C'était il y a très longtemps, il y a plus de 20 ans.
00:14:09 J'avais mon magnétoscope
00:14:11 et j'enregistrais Nikos, Alastarac.
00:14:13 Et puis après,
00:14:15 je regardais ça un petit peu,
00:14:17 je regardais aussi Lignac, je me souviens au début,
00:14:19 il n'était pas très connu, Cyril Lignac, au début.
00:14:21 C'était déjà gourmand, croquant.
00:14:23 Personne ne le connaissait.
00:14:25 Il y avait Demi Brogniart, aussi.
00:14:27 Et je me souviens,
00:14:29 je l'imitais dans les petites salles
00:14:31 à Paris, et tout le monde se marrait.
00:14:33 Car le suspense était insoutenable !
00:14:35 La première personnalité
00:14:39 que vous imitez, à laquelle vous vous êtes
00:14:41 retrouvé confronté physiquement ?
00:14:43 La première fois où il y a quelqu'un de connu
00:14:45 qui est arrivé et qui vous a découvert
00:14:47 en train de le faire, c'était qui ?
00:14:49 Alors là, bonne question.
00:14:51 La première imitation,
00:14:53 peut-être Laurent, je pense que c'est
00:14:57 Laurent Oukier, peut-être.
00:14:59 Je pense que c'est Laurent, ou peut-être Anouna,
00:15:01 je ne sais plus, il y avait Europe 1 aussi,
00:15:03 j'étais sur Europe 1.
00:15:05 Donc, ça je ne sais pas.
00:15:07 Moi je me souviens que je croisais
00:15:09 Cyril, Anouna, je le croisais.
00:15:11 Et à chaque fois, il me disait "ça va chéri ?
00:15:13 Faut que tu viennes dans l'émission."
00:15:15 "Ça va ? Ça va Louis-Bien ?"
00:15:17 "Et toi ? Ça va ?"
00:15:19 Et à chaque fois, il ne m'invitait pas à l'émission.
00:15:21 Et puis je le recroisais plus tard,
00:15:25 "Ça va chéri ? Faut que tu viennes à l'émission, ils ne t'ont pas appelé."
00:15:27 "Bah non, ils ne m'ont pas appelé."
00:15:29 Et un jour, ils m'ont vraiment appelé, un an plus tard,
00:15:31 et je suis allé à l'émission et ça a cartonné.
00:15:33 Et du coup, après,
00:15:35 c'était sur C8 avant,
00:15:37 et ça cartonnait, c'était parti comme ça en fait.
00:15:39 - Bon, et maintenant, puisque là,
00:15:41 on a eu un petit fleurilège,
00:15:43 à la fin du spectacle solo, vous imitez
00:15:45 30 voix en 5 minutes, on ne va pas vous demander d'en faire autant
00:15:47 maintenant, mais je vais vous poser des questions,
00:15:49 je suis en Marc-Antoine Lebray, et avec les voix
00:15:51 que vous imitez sur scène, vous allez me répondre.
00:15:53 Vous allez comprendre. Didier Deschamps,
00:15:55 vous êtes entraîneur de l'équipe de France,
00:15:57 grand sportif également, c'est très sport de tenir
00:15:59 tout un spectacle pour Marc-Antoine,
00:16:01 comment fait-il pour garder la cadence ?
00:16:03 - Oui, bonjour !
00:16:05 Pour tenir la cadence,
00:16:07 il faut boire beaucoup d'alcool,
00:16:09 beaucoup d'alcool, non,
00:16:11 justement, il faut éviter l'alcool,
00:16:13 il faut se coucher tôt, il faut avoir
00:16:15 une bonne hygiène de vie. - D'accord, merci.
00:16:17 - Bref, comme Didier. - D'accord, merci, merci
00:16:19 - Comme Didier et sa chatte.
00:16:21 - La fameuse chatte à Didier.
00:16:23 - Évidemment. François Hollande,
00:16:25 bonjour, en tant qu'ancien président
00:16:27 de la République, vous n'êtes pas trop gêné
00:16:29 d'être caricaturé par Marc-Antoine
00:16:31 Lebray sur scène ? - Bonjour !
00:16:33 Moi,
00:16:35 François Hollande, ancien président
00:16:37 de la République, je n'y vois pas
00:16:39 d'inconvénient,
00:16:41 du moment que je puisse manger.
00:16:43 - Ha ha ha !
00:16:45 - Bonne journée, monsieur Guillaume. - Merci, merci beaucoup.
00:16:47 Il y a Vincent Cassel également,
00:16:49 qui est là. Vous êtes un immense acteur,
00:16:51 Vincent Cassel. Vous voyez
00:16:53 Marc-Antoine Lebray au cinéma un jour ?
00:16:55 - Bah, déjà,
00:16:57 merci de m'inviter, tu vois.
00:16:59 Donc, bah, écoute,
00:17:01 Marc-Antoine Lebray au cinéma, ça peut marcher,
00:17:03 mais ça ne sera jamais aussi
00:17:05 bon que moi. D'accord ? Parce que
00:17:07 ouais, je me kiffe, ouais.
00:17:09 C'est à moi que tu parles ? - C'est bluffant, c'est bluffant.
00:17:11 - C'est à moi que tu parles comme ça, Bruno ?
00:17:13 - Il y a Geneviève de Fontenay
00:17:15 qui a lu ça, ça faisait longtemps. - Ah bah oui !
00:17:17 - Elle était à la tête du Comité Amis France pendant des années.
00:17:19 Marc-Antoine est plutôt beau garçon. - Ça faisait longtemps, il n'y en a plus pour
00:17:21 longtemps non plus. - Ouais, ouais.
00:17:23 Est-ce que vous pensez qu'un jour, il pourrait gagner un concours de beauté
00:17:25 Marc-Antoine Lebray, Madame de Fontenay ?
00:17:27 - Marc-Antoine Lebray ? - Ouais. - Bon, écoutez, pourquoi pas ?
00:17:29 Hein, du moment qu'on ne voit plus toutes ces
00:17:31 misses qui écartent les cuisses,
00:17:33 tout ça, qui montent leur shnek à l'air,
00:17:35 sans arrêt. Non mais attends, c'est honteux !
00:17:37 Vous les avez vus, monsieur Guillaume ? - Oh oui, j'ai vu, ouais.
00:17:39 - Hein ? La chatte à l'air,
00:17:41 tout ça, ouais, ouais.
00:17:43 C'est honteux ! - Merci beaucoup, jeune
00:17:45 bienvenue de Fontenay. - Non, bah merci !
00:17:47 - Yann Barthez ! Et là, Yann Barthez, pourquoi
00:17:49 vous n'avez jamais invité Marc-Antoine
00:17:51 sur Quotidien ?
00:17:53 C'est prévu pour bientôt ? - Salut à tous !
00:17:55 Ouh là là, écoutez, mon cher Bruno
00:17:57 Guillaume, Marc-Antoine Lebray sera invité
00:17:59 exceptionnel ce soir, à partir
00:18:01 de 21h. Et je déconne,
00:18:03 bien sûr !
00:18:05 - Cyril Lignac, si vous deviez comparer Marc-Antoine
00:18:07 Lebray à un plat, ce serait lequel ?
00:18:09 - Eh bien, ce serait un plat déjà qui serait
00:18:11 bien gourmand, et bien croquant.
00:18:13 Donc je dirais
00:18:15 la Saint-Jacques, pour le côté la Bretagne,
00:18:17 voilà, et puis on rajoute un peu
00:18:19 des piments d'Espelette. - Évidemment !
00:18:21 - Pour le côté piments d'Espelette.
00:18:23 - Et enfin, pour conclure
00:18:25 cette interview, j'aimerais
00:18:27 que Booba nous dise
00:18:29 un petit mot sur Marc-Antoine Lebray.
00:18:31 Est-ce que vous seriez prêt à faire un octogone
00:18:33 avec lui ? - Ok,
00:18:35 je vais mettre des roues arrière dans le queue de sa madrè.
00:18:37 (rires)
00:18:39 - Voilà, donc soit là,
00:18:41 l'octogone, il est plié. - Je crois que tout est dit.
00:18:43 - C'est Marc-Antoine Lebray,
00:18:45 qui fait son bon dimanche
00:18:47 show sur RTL. On va se retrouver dans
00:18:49 quelques instants, à tout de suite.
00:18:51 - En 1924,
00:18:55 deux alpinistes décident de s'attaquer
00:18:57 au mont Everest.
00:18:59 Bravant tous les obstacles, avançant
00:19:01 dans la neige et le froid, ils marchent pendant
00:19:03 des jours et des jours.
00:19:05 Mais au bout de trois semaines,
00:19:07 le contact est perdu. Plus aucune nouvelle.
00:19:09 Jusqu'à
00:19:11 aujourd'hui, sur RTL,
00:19:13 où vous écoutez Bruno Guillon
00:19:15 dans le bon dimanche show.
00:19:17 Et les alpinistes ?
00:19:19 Ah ben non, eux,
00:19:21 ils sont morts. Penser l'Everest,
00:19:23 c'est dur quand même.
00:19:25 - C'est Marc-Antoine Lebray qui fait son bon dimanche show
00:19:27 sur RTL. Alors évidemment, on parlait
00:19:29 de votre arrivée sur RTL
00:19:31 à la rentrée, mais... - C'était moi
00:19:33 l'alpiniste Michael,
00:19:35 qu'ils n'ont pas retrouvé.
00:19:37 Ululu. Moi, je suis
00:19:39 un ouf dans ma tête.
00:19:41 Il a traversé un désert en doudoune.
00:19:43 Et encore
00:19:45 plus dangereux, il a traversé une plage
00:19:47 en Corse, en Burkini.
00:19:49 - J'aimerais qu'on parle
00:19:51 du spectacle Solo
00:19:53 en tournée à partir du 21 septembre.
00:19:55 Vous serez à Avignon, là, au mois de juillet.
00:19:57 Les 19 et 20.
00:19:59 Alors, le point de départ
00:20:01 de Solo, de ce nouveau
00:20:03 spectacle, c'est 2040.
00:20:05 La fin du monde est proche.
00:20:07 C'est pas très optimiste comme vision de départ,
00:20:09 Marc-Antoine. - Oui, mais bon,
00:20:11 là, actuellement, les médias ne sont pas,
00:20:13 entre guillemets, très optimistes.
00:20:15 Les scientifiques non plus. Mais justement,
00:20:17 après, c'est quand même...
00:20:19 J'en parle de façon plutôt légère. J'imagine
00:20:21 ce qui va se passer en 2040 dans les médias.
00:20:23 Quoi vont ressembler les émissions
00:20:25 télé, les documentaires animaliers.
00:20:27 Et voilà. Après, je ne vais pas en dire plus.
00:20:29 - Non, non, bien sûr. Il ne faut pas spoiler.
00:20:31 Mais dans ce spectacle,
00:20:33 vous imitez Stéphane Bern, Didier Deschamps,
00:20:35 Emmanuel Macron, Nelson Monfort.
00:20:37 Ça se passe comment, l'écriture d'un tel spectacle ?
00:20:39 Vous trouvez d'abord les thèmes et ensuite, vous y collez les voix
00:20:41 ou alors c'est l'inverse ? - C'est un peu
00:20:43 des deux.
00:20:45 On a cherché un thème, déjà,
00:20:47 effectivement, 2040. Il y a aussi, bien sûr,
00:20:49 de l'actu, aussi, du moment.
00:20:51 Mais c'était essentiellement ça.
00:20:53 C'était d'essayer de trouver un petit décalage.
00:20:55 C'était l'avenir de la planète.
00:20:57 Et après, effectivement,
00:20:59 avec les personnages, essayer d'imaginer
00:21:01 encore une fois
00:21:03 comment vont ressembler
00:21:05 les émissions. Et puis après,
00:21:07 les personnages, ils peuvent aussi être
00:21:09 dans l'actu du moment parce qu'il y a une partie où on va dans le futur,
00:21:11 une partie où on revient
00:21:13 à l'actu présente, même l'actu de la semaine.
00:21:15 Il y a aussi beaucoup d'improvisation.
00:21:17 - Oui, alors ça, j'aimerais en parler.
00:21:19 Votre capacité d'improviser
00:21:21 sur scène et improviser
00:21:23 quand on est imitateur, c'est un exercice qui est difficile
00:21:25 parce qu'être un bon imitateur, déjà,
00:21:27 c'est pas évident, mais avoir les bonnes punchlines,
00:21:29 c'est un exercice encore plus compliqué.
00:21:31 La radio, ça vous a beaucoup aidé
00:21:33 sur l'exercice d'impro
00:21:35 avec les gens sur scène ?
00:21:37 - Oui, la radio, bien sûr, c'est un exercice quotidien.
00:21:39 En plus, la radio m'a beaucoup aidé.
00:21:41 La scène, et surtout aussi
00:21:43 au départ.
00:21:45 Quand j'ai commencé la scène,
00:21:47 je suis venu à Paris, de Bretagne,
00:21:49 et j'ai commencé dans les cabarets parisiens.
00:21:51 Donc c'était un côté vraiment très
00:21:53 à l'ancienne, un peu âgé.
00:21:55 Et en parallèle, je faisais des scènes de stand-up
00:21:57 qui commençaient, donc ça c'était il y a 20 ans.
00:21:59 Mais ça commençait tout juste.
00:22:01 - À un temps, vous aviez 6 ans, donc.
00:22:03 - Oui, c'est ça. 4 ans.
00:22:05 Et... Non, mais j'avais
00:22:07 18 ans...
00:22:09 C'est ça, 18, 28, 38...
00:22:11 - C'est ça. - Voilà, je suis en train de faire mon petit calcul.
00:22:13 Parce qu'un jour, j'ai dit à des journalistes que j'avais
00:22:15 27 ans, alors que j'en avais 35.
00:22:17 Et je suis tellement tête en l'air,
00:22:19 je dis, je ne savais plus quel âge j'avais,
00:22:21 j'ai dit, ben j'ai...
00:22:23 27 ans. Et j'avais tellement honte après
00:22:25 que je n'ai pas voulu revenir en arrière en disant
00:22:27 "Vous me trompez, j'ai 35 ans".
00:22:29 Bon bref.
00:22:31 Donc j'ai fait des scènes au départ.
00:22:33 À Paris, j'ai fait des cafés-théâtres,
00:22:35 des cabarets qui étaient un peu plus à l'ancienne,
00:22:37 et qui étaient super, et des côtés
00:22:39 stand-up qui étaient très modernes, et encore
00:22:41 au départ, il y avait très peu de scènes
00:22:43 et peu de gens y allaient, dans les caves,
00:22:45 aujourd'hui c'est rempli de stand-uppers.
00:22:47 Et du coup, en faisant ces deux-là,
00:22:49 je jonglais sur un public qui était plus âgé,
00:22:51 et un public beaucoup plus jeune,
00:22:53 et j'ai pris un peu de ces deux côtés.
00:22:55 Donc ça m'a permis aussi d'improviser
00:22:57 avec des... et c'est pour ça aussi qu'aujourd'hui
00:22:59 dans la salle, il y a des gens aussi bien des personnes âgées
00:23:01 que des plus jeunes.
00:23:03 - C'est pour ça qu'ils vous ont pris sur la retelle,
00:23:05 parce que justement, vous savez, vous avez un panel large.
00:23:07 Marc Antoine, pour la dernière fois,
00:23:09 je vais accueillir sur ce plateau Thierry.
00:23:11 Thierry, c'est une intelligence artificielle
00:23:13 qui va fouiller sur la toile
00:23:15 pour trouver plein de déclarations
00:23:17 que vous avez peut-être oubliées.
00:23:19 Bonjour Thierry.
00:23:21 - Bonjour Bruno, et bonjour Marco.
00:23:23 Vous permettez que je vous appelle Marco ?
00:23:25 Entre imitateur, on est potes.
00:23:27 Car oui, je pratique moi-même
00:23:29 cette art ancestrale.
00:23:31 Démonstration.
00:23:33 Oh ben, dites donc mon vélo,
00:23:35 il va beaucoup moins bien marcher maintenant.
00:23:37 - On s'est accusé.
00:23:39 - C'est très très bon.
00:23:41 - Tout à fait.
00:23:43 - Euh...
00:23:45 - Cher Thierry,
00:23:47 restez sur votre coeur du métier,
00:23:49 c'est mieux. On peut parler des défauts
00:23:51 de mon invité ?
00:23:53 Ah pardon, pourquoi des défauts ?
00:23:55 Des débuts ?
00:23:57 - Il va y avoir beaucoup de défauts.
00:23:59 - On peut parler des débuts de mon invité ?
00:24:01 - Il en parlait à Gala en février dernier.
00:24:03 J'ai commencé à vouloir
00:24:05 être imitateur vers 12 ans.
00:24:07 Mais ça s'est vraiment
00:24:09 traduit au lycée, quand j'ai commencé
00:24:11 à imiter mes profs.
00:24:13 - Le problème de l'intelligence artificielle,
00:24:15 cher Thierry, c'est qu'on en a parlé tout à l'heure.
00:24:17 - Qu'est-ce que ça peut te foutre ?
00:24:19 - Je sais que c'est la dernière,
00:24:21 mais enfin quand même.
00:24:23 Comment il travaille Marc-Antoine Lebray, Thierry ?
00:24:25 - En octobre 2021,
00:24:27 voilà comment il
00:24:29 résumait sa méthode au site
00:24:31 Actu 76. Je travaille
00:24:33 en trois temps. D'abord,
00:24:35 j'imite la gestuelle, ensuite
00:24:37 je m'approprie la voix, et enfin
00:24:39 je trouve les blagues.
00:24:41 - La gestuelle c'est important ?
00:24:43 Pour habiter le personnage en fait ?
00:24:45 - Oui, mais au départ, j'y pensais pas trop à la gestuelle.
00:24:47 Ça venait en plus,
00:24:49 c'est quand on me pose la question, que du coup après je réfléchis,
00:24:51 mais ça venait un peu plus naturellement.
00:24:53 Et c'est vrai que
00:24:55 les gens à la fin du spectacle souvent me disaient
00:24:57 "Ah c'est super, ce qui est bien
00:24:59 aussi c'est les gestuelles que vous faites."
00:25:01 Et c'est vrai qu'au début je faisais pas attention
00:25:03 que quand j'imite Cyril Lignac, je me baisse comme ça.
00:25:05 Ou alors quand Laurent Ruquier,
00:25:07 par exemple, je remonte
00:25:09 les épaules, voyez où !
00:25:11 - Mais Ruquier c'est impressionnant parce que
00:25:13 personne ne l'imite aussi bien
00:25:15 que vous. Et moi je suis tombé des fesses.
00:25:17 - Si, Laurent Ruquier.
00:25:19 - Et encore, je le trouve sur ces derniers temps, il le fait pas super.
00:25:21 - Il s'est relâché.
00:25:23 - On est d'accord.
00:25:25 Qu'est-ce qui a changé d'ailleurs entre ces débuts
00:25:27 à aujourd'hui pour Marc-Antoine Lebray Thierry ?
00:25:29 - Dans "Closer",
00:25:31 il faisait cette comparaison.
00:25:33 Au début, je me cassais vite
00:25:35 la voix avec mes imitations.
00:25:37 Aujourd'hui, j'ai une vraie discipline
00:25:39 de travail. Je m'échauffe
00:25:41 la voix, je fais des exercices
00:25:43 d'articulation.
00:25:45 - Parce que ça c'est
00:25:47 l'outil de travail, ça veut dire pas de clopes,
00:25:49 ça veut dire vous faites attention vraiment au quotidien,
00:25:51 votre voix vous la préservez vraiment, un peu à la
00:25:53 Céline Dion, la petite écharpe.
00:25:55 - A chaque fois que je dis ça en interview, il y a mes potes
00:25:57 après, quand je les revois, quand on est à l'apéro,
00:25:59 en train de boire plein de coups, ils disent "Alors ta voix,
00:26:01 ça va ?" Non mais c'est vrai que pour le coup, je bois.
00:26:03 Je bois quand même rarement
00:26:05 et puis effectivement,
00:26:07 je fume pas.
00:26:09 J'ai toujours fait même déjà, dès l'âge de
00:26:11 18 ans,
00:26:13 je commençais, d'un coup,
00:26:15 quand j'ai commencé à me dire "Je vais être imitateur",
00:26:17 je faisais moins de soirées, j'étais très
00:26:19 studieux et après je savais me lâcher
00:26:21 aussi. Mais oui, je faisais toujours attention
00:26:23 à la voix et c'est vrai qu'au départ, je cassais effectivement ma voix
00:26:25 parce que je respirais mal,
00:26:27 donc je forçais sur les cordes vocales. - J'étais un peu le Raymond Domenech
00:26:29 de la Bretagne. - C'est quoi la
00:26:31 voix la plus dure justement à aller chercher ? C'est une voix très
00:26:33 grave, enfin au niveau des cordes vocales,
00:26:35 ou après on a envie de faire un de ce...
00:26:37 de se tétouer un peu ?
00:26:39 - C'est plus quand on va passer
00:26:41 d'une voix très grave,
00:26:43 par exemple, surtout le matin à la radio,
00:26:45 ce qu'il va faire,
00:26:47 là où il faut faire attention, ça va être quand j'ai passé
00:26:49 de bigard,
00:26:51 tu vois, où là tu vas avoir une voix qui est quand même
00:26:53 assez dégueulasse, tu vois ?
00:26:55 - C'est génial. - Avec Ariel Domballe.
00:26:57 (Rires)
00:26:59 (Rires)
00:27:01 - Le grave, tu vois ?
00:27:03 Le bon mal,
00:27:05 tu vois, le mal alpha, le gars de
00:27:07 2023, une bonne bite !
00:27:09 (Rires)
00:27:11 - C'est Ariel Domballe qui est plus classe.
00:27:13 - Vous allez vous régaler aux grosses têtes,
00:27:15 auditeurs d'RTL, ratez pas la rentrée.
00:27:17 On connaît
00:27:19 des dizaines de voix que Marc-Antoine s'est imitées,
00:27:21 Thierry, quelles sont ses préférées ?
00:27:23 - En mars 2018,
00:27:25 il disait à Fréquences Sud
00:27:27 qu'il aime surtout la nouveauté.
00:27:29 Les imitations que je préfère faire,
00:27:31 ce sont les nouvelles voix que
00:27:33 j'intègre à mon répertoire.
00:27:35 - La dernière,
00:27:37 en date, c'est qui ?
00:27:39 - Paul Mirabelle, je pense que c'est lui.
00:27:41 Salam Lerouya, je suis très heureux d'être là.
00:27:43 Il y a Aurélien Saan aussi, ouais, c'est marrant,
00:27:45 c'est cool.
00:27:47 Il y en a plein, après, c'est vrai que
00:27:49 il y en a d'autres,
00:27:51 après je vais me redire, mais
00:27:53 souvent c'est des voix, effectivement, ça peut être très récent,
00:27:55 des personnages qu'on a vus, et puis
00:27:57 ce qui m'amuse aussi dans le spectacle,
00:27:59 effectivement, ça peut être d'imiter un spectateur, encore une fois.
00:28:01 Et ça, c'est du live,
00:28:03 c'est tout de suite, c'est instantané,
00:28:05 donc c'est toujours hyper efficace.
00:28:07 - Thierry, entre la scène, la télé, la radio,
00:28:09 est-ce que Marc-Antoine a de nouveaux projets pour l'avenir ?
00:28:11 - S'il a le temps.
00:28:13 Il racontait à La Nouvelle République
00:28:15 en décembre 2021
00:28:17 "Mon agenda est très
00:28:19 chargé, mais j'aimerais bien
00:28:21 avoir le temps de faire du cinéma."
00:28:23 - Ça va être compliqué, là.
00:28:25 - J'ai fait
00:28:27 déjà une première,
00:28:29 j'ai fait une voix, je viens de faire une voix
00:28:31 dans le cinéma, pour Tortues Ninja.
00:28:33 La semaine dernière.
00:28:35 Et qui va sortir au
00:28:37 mois d'août, le 9 août.
00:28:39 - Mais quand vous disiez faire du cinéma, c'était juste
00:28:41 pour faire du doublage ?
00:28:43 - Non, c'était pour, effectivement,
00:28:45 j'ai l'intention, effectivement, plus tard, d'essayer
00:28:47 - D'être comédien.
00:28:49 - Ouais, on m'a déjà proposé une fois
00:28:51 un film, en tout cas, qui ne s'est pas fait,
00:28:53 mais, voilà,
00:28:55 en tout cas, c'était, déjà,
00:28:57 une super bonne nouvelle, même si le film s'est pas fait.
00:28:59 - Oui, ça arrive souvent.
00:29:01 - Mais j'étais très heureux qu'on me propose comme ça,
00:29:03 en plus, sans casting, de faire un film.
00:29:05 J'ai aussi fait des castings où
00:29:07 je suis avancé, mais j'ai le temps, en fait.
00:29:09 - Oui. - J'ai le temps.
00:29:11 - Comme vous avez 27 ans, en plus.
00:29:13 - Voilà, 25,
00:29:15 parce que moi je fais l'inverse, en fait. - D'accord.
00:29:17 - Il me reste 10 minutes d'année en année. - C'est à côté de Benjamin Button, ça.
00:29:19 Bon, merci beaucoup Thierry.
00:29:21 - Attendez, avant de partir,
00:29:23 je vous fais une dernière
00:29:25 imitation. - D'accord. - Bonjour la France,
00:29:27 je suis Phil Collins.
00:29:29 Vous avez reconnu ?
00:29:31 C'était le chanteur Phil Collins.
00:29:33 - Eh ben, bravo Thierry.
00:29:35 - Merci Thierry. - L'imitation a de
00:29:37 belles années encore devant lui.
00:29:39 Vous restez sur RTL, c'est Marc-Antoine Lebray
00:29:41 qui fait son Bon Dimanche, on se retrouve dans
00:29:43 quelques instants, à tout de suite.
00:29:49 Le Dalaï Lama a dit
00:29:51 "Sème un acte, tu récolteras
00:29:53 une habitude." Et il a
00:29:55 ajouté "Mais avant,
00:29:57 écoute Bruno Guillon sur RTL."
00:29:59 Et puis il a repris
00:30:01 un peu de céleri remoulade.
00:30:03 Jusqu'à 15h30,
00:30:05 Bruno Guillon sur RTL.
00:30:07 - Et c'est un futur collègue d'RTL que nous recevons
00:30:09 cet après-midi dans le Bon Dimanche Show sur RTL,
00:30:11 c'est Marc-Antoine Lebray qui va être avec nous
00:30:13 jusqu'à 15h30. Marc-Antoine,
00:30:15 je vous présente Valérie Zetoun.
00:30:17 Valérie est avec nous tous les dimanches.
00:30:19 Valérie, producteur de musique,
00:30:21 mais ici, toutes les semaines, il vient partager
00:30:23 soit ses coups de cœur, soit ses coups de gueule.
00:30:25 Alors lui, pour le coup, Valérie, il a une voix reconnaissable.
00:30:27 Il a une voix reconnaissable,
00:30:29 c'est-à-dire qu'à la fin de sa chronique,
00:30:31 il est possible que je vous demande de voir si vous
00:30:33 arrivez à me faire un petit peu de Valérie Zetoun.
00:30:35 Valérie, on parle de quoi aujourd'hui ? - Eh bien écoutez Bruno,
00:30:37 demain lundi, 3 juillet,
00:30:39 c'est l'anniversaire d'Eddie Mitchell.
00:30:41 Et moi, à Mitchell, je l'aime.
00:30:43 Alors je vais lui consacrer
00:30:45 ma dernière chronique, si vous permettez.
00:30:47 Et si je chante l'amour,
00:30:49 ou bien n'importe quoi qu'importe,
00:30:51 le sujet, les gens, ils ont de moi.
00:30:53 C'est un rappeur.
00:30:55 Eddie n'est pas seulement un rockeur, c'est surtout
00:30:57 un grand auteur de la chanson française.
00:30:59 Il s'est campé une histoire
00:31:01 dès le début d'une chanson,
00:31:03 où son mère, Assine,
00:31:05 Nashville ou Belleville, elle était
00:31:07 maquillée comme une star de ciné,
00:31:09 à coups d'éos de jukebox.
00:31:11 Le papa dit que l'acte d'amour est un
00:31:13 péché. Avec Eddie,
00:31:15 on est dans l'ambiance sans attendre.
00:31:17 Pas de mots inutiles. L'histoire est
00:31:19 écrite dès la première phrase.
00:31:21 C'est pas perdu
00:31:23 puisque tu m'aimes.
00:31:25 Un peu moins fort, un peu
00:31:31 quand même. C'est beau quand même ça,
00:31:33 de dire ça à une femme. C'est pas perdu puisque tu m'aimes.
00:31:35 Eddie écrit comme son
00:31:37 compère de toujours, Pierre
00:31:39 Papadiamondis compose
00:31:41 de façon cinématographique.
00:31:43 D'ailleurs, tout au long de leur magnifique
00:31:45 collaboration, Pierre
00:31:47 envoyait la musique et Eddie
00:31:49 écrivait ensuite. Pour moi,
00:31:51 il est l'auteur d'une des plus belles
00:31:53 formules de la chanson française
00:31:55 sur l'amour.
00:31:57 J'ai oublié de l'oublier
00:32:01 Elle qui
00:32:03 était mon passé.
00:32:05 Tout ce qu'il a à dire
00:32:07 se trouve dans ses chansons.
00:32:09 Un jour, je lui ai demandé pourquoi il parlait
00:32:11 peu à son public lors de ses concerts.
00:32:13 Il m'a répondu qu'à ses débuts,
00:32:15 il parlait un peu entre les titres
00:32:17 et qu'un jour, un type lui a crié
00:32:19 du fond de la salle
00:32:21 "Ta gueule et chante !"
00:32:23 Michel,
00:32:25 je l'aime parce que c'est un homme de valeur
00:32:27 fidèle en amitié. Une amitié
00:32:29 indéfectible avec Gainsbourg
00:32:31 qui a donné un immense duo, vieilles canailles
00:32:33 que tout le monde connaît. Mais aussi
00:32:35 le plus bel hommage à l'homme à la tête de chou
00:32:37 que je connaisse avec le
00:32:39 "Bar du Lutetia" composé par Michel Hamsalem.
00:32:41 Au bar du Lutetia
00:32:45 Il a ses habitudes
00:32:48 Eddie était aussi très ami avec
00:32:50 Coluge. C'est d'ailleurs son producteur
00:32:52 Claude Wilde qui a organisé la première
00:32:54 tournée historique des
00:32:56 Enfoirés réunissant Johnny,
00:32:58 Eddie, Michel Sardou,
00:33:00 Véronique Sanson et Jean-Jacques Gollemann
00:33:02 sur la même scène en 89.
00:33:04 J'écoutais le disque
00:33:06 choqué
00:33:08 dans la voiture
00:33:10 qui m'entraînait.
00:33:12 Et quant à Johnny,
00:33:14 ils étaient plus qu'amis, nous le savons
00:33:16 tous, ils étaient frères. En
00:33:18 2010, Eddie annonce qu'il met
00:33:20 définitivement fin à ses tournées
00:33:22 et qu'il ne reviendra plus jamais chanter
00:33:24 en province. Mais en 2017,
00:33:26 lorsque Johnny lui demande de refaire
00:33:28 la tournée des vieilles canailles,
00:33:30 il n'hésite pas à se dédier
00:33:32 et à lui dire oui par amitié.
00:33:34 Il est aussi très fidèle à sa coupe
00:33:36 de cheveux qui est la même depuis ses débuts.
00:33:38 Eddie, je l'aime parce que c'est
00:33:40 un artiste libre de faire
00:33:42 et de dire ce qu'il veut. Il n'aime pas
00:33:44 la statue de Johnny, il le dit.
00:33:46 J'aime pas les places
00:33:48 qui commémorent les trucs, les machins
00:33:50 parce que les pigeons chient sur les statues,
00:33:52 donc ça m'intéresse pas. C'est pas Johnny quoi.
00:33:54 Il ne voit pas le cinéma qu'il aime à la
00:33:56 télévision. Il crée l'émission
00:33:58 "La dernière séance" sur France 3 qui
00:34:00 sera un énorme succès d'audience pendant
00:34:02 16 ans. Il veut faire du cinéma.
00:34:04 Il tourne dans plus de 45 films
00:34:06 et obtient le César du meilleur
00:34:08 second rôle pour le film de
00:34:10 Châtillèze "Le bonheur est dans le pré"
00:34:12 avec des répliques cultes.
00:34:14 Suffit ma belle ! Pendant
00:34:16 des années à chaque fois que tu me voyais, tu me regardais avec l'air
00:34:18 de dire que ma vie t'avait un goût. Et maintenant tu t'habilles
00:34:20 en arc de Noël pour t'habiller avec moi,
00:34:22 pour avoir des nouvelles. Et ben ça marche pas !
00:34:24 Faut trouver autre chose ! Et toujours avec cet
00:34:26 humour pince sans rire qu'il caractérise.
00:34:28 Lorsque Bertrand Tavernier
00:34:30 l'appelle pour tourner dans "Le coup de torchon",
00:34:32 il le prévient qu'il va devoir jouer
00:34:34 le rôle d'un imbécile profond.
00:34:36 Réponse d'Eddie, "C'est très bien,
00:34:38 on fera semblant de dire que c'est un rôle de composition."
00:34:40 Il fait du théâtre.
00:34:42 Un singe en hiver qu'il joue avec
00:34:44 Fred Testo en 2014, se joue
00:34:46 à guichet fermé pendant 6 mois.
00:34:48 Je vous ai parlé d'Eddie acteur,
00:34:50 d'Eddie rockeur, d'Eddie crooner,
00:34:52 mais depuis un mois, Eddie
00:34:54 est aussi rappeur.
00:34:56 En 1967, il sort
00:34:58 un titre intitulé "Je ne me retournerai pas".
00:35:00 Ce titre a été repris par l'immense
00:35:14 producteur de rap américain Metro Boomin
00:35:16 avec Nas dans la BO du
00:35:18 dernier Spiderman qui cartonne
00:35:20 dans le monde entier.
00:35:22 Décidément,
00:35:24 Eddie Mitchell est un artiste
00:35:26 qui n'a rien envié aux Américains.
00:35:28 Alors, bon anniversaire
00:35:30 M. Eddie, et bon dimanche.
00:35:32 Et pour le coup,
00:35:38 c'est un ami proche
00:35:40 d'Eddie Mitchell qui nous en parle.
00:35:42 Merci beaucoup, Valérie.
00:35:44 Je disais à Marie-Claude,
00:35:46 "Vous êtes un artiste qui a
00:35:48 beaucoup de talent,
00:35:50 merci beaucoup Valérie."
00:35:52 Je disais à Marc-Antoine Lebray,
00:35:54 "Vous allez avoir 2-3 minutes pour capter la voix de Valérie Zetoun."
00:35:56 Il m'en faudra un petit peu plus.
00:35:58 Ah, alors.
00:36:00 C'est dur, vous lui faites faire un truc
00:36:02 et quand même.
00:36:04 C'est dur, quand même.
00:36:06 Quand même les gars.
00:36:08 Il s'en rient, il est facile.
00:36:10 Il en faudrait pas beaucoup plus.
00:36:12 C'est bon, on l'a.
00:36:16 On verra tout à l'heure avec Thaïs Wauquière,
00:36:18 donc.
00:36:20 Allez, vous restez sur RTL, c'est le Bon Dimanche Show
00:36:22 de Marc-Antoine Lebray. A tout de suite.
00:36:24 Une équipe de choc.
00:36:30 Le talent, l'exigence
00:36:32 et les dernières technologies de pointe
00:36:34 au service de la perfection.
00:36:36 Tout ça, ça sera pour plus tard.
00:36:38 Pour l'instant, c'est le Bon Dimanche Show.
00:36:40 Marc-Antoine Lebray
00:36:42 est notre invité dans le Bon Dimanche Show
00:36:44 sur RTL, solo,
00:36:46 il va tourner dans toute la France à partir
00:36:48 du 21 septembre.
00:36:50 Ce sera à La Cigale également.
00:36:52 Et puis vous allez jouer cet été
00:36:54 au Festival d'Avignon, les 19 et 20 juillet.
00:36:56 Solo, c'est le nom de notre dernier spectacle.
00:36:58 C'est aussi par extension "Être solitaire".
00:37:00 Je vais vous proposer des situations,
00:37:02 cher Marc-Antoine,
00:37:04 de la vie courante. Et vous allez me dire
00:37:06 si vous préférez faire cette activité en solo
00:37:08 à deux, à trois, à quatre
00:37:10 ou mille. Ça dépend de votre appétit.
00:37:12 D'accord ?
00:37:14 Vous préférez travailler en solo ou à plusieurs ?
00:37:16 À plusieurs.
00:37:18 Comment ça se passe ? On avait tout à l'heure votre chérie
00:37:20 qui vous a laissé un message, qui est votre
00:37:22 directrice artistique. - Et metteur en scène.
00:37:24 Elle jette un coup d'œil
00:37:26 sur les textes, vous avez des auteurs en plus.
00:37:28 Oui, j'ai des auteurs. Je travaille avec Tom Villa
00:37:30 pour le spectacle et Romain Chélan.
00:37:32 Il y a Damien Lecant aussi qui est intervenu.
00:37:34 Et puis Marie-Ange qui fait la mise en scène.
00:37:36 Après pour la radio,
00:37:38 je travaille avec Nicolas Lopez et Romain Chélan aussi.
00:37:40 Et Landiv.
00:37:42 Il faut savoir bien s'entourer.
00:37:44 C'est important pour un imitateur, parce qu'il y a des
00:37:46 imitateurs qui peuvent faire des belles imitations, mais quand
00:37:48 il n'y a pas les vannes,
00:37:50 au bout d'un moment, si c'est juste entendre la voix,
00:37:52 c'est la voix et basta.
00:37:54 Bien sûr, c'est hyper important,
00:37:56 les vannes, il faut
00:37:58 l'imitation. En général, c'est en trois
00:38:00 fois. Il y a le geste,
00:38:02 la voix de Laurent Ruquet par exemple, et puis une vanne.
00:38:04 Ça c'est important. Parce qu'effectivement, on vient
00:38:06 pour rire aussi, tout simplement.
00:38:08 Vous vous censurez ou pas ?
00:38:10 Non, je ne peux pas le censurer.
00:38:12 Est-ce qu'il y a l'écriture des faux audits ?
00:38:14 En général, c'est plus pour les attentats.
00:38:16 Quand il y a un attentat,
00:38:18 je ne vais pas en parler
00:38:20 le lendemain, parce que
00:38:22 c'est très compliqué de rire sur
00:38:24 les attentats.
00:38:26 Est-ce que vous vous censurez par rapport à un personnage ?
00:38:28 Quelqu'un que vous imitez, pour qui vous avez peut-être un peu
00:38:30 d'amitié ou de respect, où vous vous dites que vous ne pouvez pas lui faire dire ça ?
00:38:32 Non, parce que j'essaye d'avoir le moins
00:38:34 d'amis possible, justement, pour éviter
00:38:36 de leur dire des saloperies.
00:38:38 Est-ce que vous préférez faire une longue route
00:38:40 en solo ou à plusieurs ?
00:38:42 À plusieurs.
00:38:44 Est-ce que vous préférez aller au cinéma en solo ou à plusieurs ?
00:38:46 À plusieurs.
00:38:48 A deux. Hier,
00:38:50 j'étais avec un pote, je suis allé voir
00:38:52 Mission Impossible.
00:38:54 Et je suis allé voir aussi avec ma belle-fille Indiana Jones
00:38:56 avant-hier. J'ai fait vraiment deux ciné.
00:38:58 Ah, vous avez vu le nouvel Indiana Jones ?
00:39:00 Oui, très bien.
00:39:02 Ça vaut le coup ? Oui, ça vaut le coup.
00:39:04 C'est sympa.
00:39:06 Est-ce que vous préférez vous réveiller en solo ou à plusieurs ?
00:39:08 C'est un plan cul que tu me demandes, là, non ?
00:39:10 Non, avec ma femme.
00:39:14 Et mes filles, à plusieurs, avec mes filles aussi.
00:39:16 Avant de monter sur scène, vous préférez être solo ou accompagné ?
00:39:18 Non, avant de monter sur scène, je suis toujours tout seul.
00:39:22 Vous avez un rituel ?
00:39:24 Un petit grigri ? Un truc ? Oui, bien sûr.
00:39:26 Alors, le rituel, c'est toujours
00:39:28 mon régisseur
00:39:30 vient me chercher,
00:39:32 on va sur...
00:39:34 il m'accompagne jusqu'à la scène.
00:39:36 Il me dit toujours les mêmes trucs,
00:39:38 je lui pose toujours les mêmes questions débiles, genre
00:39:40 "Donc je pars quand la lumière s'éteint ?"
00:39:42 Un truc comme ça, c'est tout le temps ça.
00:39:44 Et puis après, on se fait un check,
00:39:46 comme ça, au point,
00:39:48 lui il part, et puis moi après, je fais
00:39:50 des exercices de voix à la con,
00:39:52 "Un chasseur sachant chasser ne sait pas chasser
00:39:54 sans tuer un jogger."
00:39:56 Par exemple, je fais des trucs comme ça.
00:39:58 Quand le rideau s'ouvre, la scène apparaît
00:40:02 à l'éplaine, est-ce que vous avez un regard de
00:40:04 "Ah tiens, toi, je vais pouvoir me pencher
00:40:06 sur toi à un moment, ah tiens, toi, tu as une tête
00:40:08 qui fait que je vais pouvoir m'en servir."
00:40:10 Bien sûr, bien sûr. Même parfois, ça m'arrive
00:40:12 qu'on prenne discrètement une petite photo pour essayer de repérer
00:40:14 parfois des gens. Mais non !
00:40:16 Si, que je vais vanner après. Ça, ça m'est arrivé
00:40:18 pas tout le temps, mais autrement, effectivement, après
00:40:20 sur scène, j'arrive et puis je repère directement
00:40:22 les premiers rangs. En général, je vois pas
00:40:24 plus loin que les trois premiers rangs.
00:40:26 Donc je repère directement. Alors en général, il y a toujours
00:40:28 un mec qui a un tee-shirt pourri,
00:40:30 un petit vieux, et puis voilà.
00:40:32 Donc effectivement, bien sûr.
00:40:34 Et en fait, j'arrive à voir s'ils sont à l'aise
00:40:36 ou pas. Tu vois quelqu'un qui est à l'aise
00:40:38 qui va rire beaucoup plus facilement,
00:40:40 qui est détendu, donc
00:40:42 eux, directement, je vais aller les voir.
00:40:44 - Et ça vous est déjà arrivé d'avoir des petits bugs sur scène ?
00:40:46 - Oui, bien sûr. - Des petites plantades de texte
00:40:48 de "Oh merde". - Oui, ça m'arrive, bien sûr.
00:40:50 Je le dis des fois même, je le dis ouvertement. Je dis "Ah bah là, je me suis
00:40:52 trompé, j'ai un petit trou."
00:40:54 - Ça m'est arrivé avec François Cluset la semaine
00:40:56 dernière. - C'est vrai ? - Ouais. J'ai dit
00:40:58 "Putain, merde, j'ai un trou dans mon texte."
00:41:00 - Ha ha ha ! - Putain !
00:41:02 - Le sport, c'est en solo ou à plusieurs ?
00:41:04 Vous êtes plus sport individuel ou sport d'équipe ?
00:41:06 - Sport d'équipe. Le foot, ouais, j'aime bien.
00:41:08 - OK. Les enfants... - C'est paradoxal.
00:41:10 - Oui, oui, je comprends, je comprends.
00:41:12 Les enfants, attention, la question n'est pas bizarre.
00:41:14 Je parle de fratrie. Enfants uniques ou pas ?
00:41:16 - Maintenant, j'ai un frère.
00:41:18 - D'accord. - Ouais.
00:41:20 J'ai un frère, donc, que je salue,
00:41:22 Jean-Philippe. Il n'était pas du tout dans le spectacle.
00:41:24 Les parents n'étaient pas du tout dans le spectacle non plus.
00:41:26 Et voilà.
00:41:28 Et bien justement, on va parler de ça. Comment ça se passe
00:41:30 quand on dit à ses parents "Bah tiens, je vais faire imitateur."
00:41:32 C'est Marc-Antoine Lebray
00:41:34 qui fait son bon dimanche show sur RTL.
00:41:36 On va se retrouver dans quelques instants, et tout de suite.
00:41:38 (Générique)
00:41:42 - Bruno Guillaume, il est...
00:41:44 Il est...
00:41:46 En tout cas, il est sur RTL
00:41:48 jusqu'à 15h30. C'est déjà ça.
00:41:50 - Marc-Antoine Lebray fait son bon dimanche show sur RTL.
00:41:52 On a fini tout à l'heure en parlant
00:41:54 de vos parents. Ils l'ont pris comment ?
00:41:56 Vous avez dit "Alors, mon métier, ça va être imitateur.
00:41:58 C'est comme ça que ça va se passer, les gars."
00:42:00 - Bah, ils l'ont bien pris. C'est vrai que
00:42:02 mes parents, ils s'inquiétaient au départ
00:42:04 effectivement. Parce que j'étais
00:42:06 très... À l'école, j'étais en échec
00:42:08 scolaire. Donc,
00:42:10 ils s'inquiétaient quand même. Je leur disais
00:42:12 "Moi, vous ne vous inquiétez pas."
00:42:14 J'étais plutôt un sévrin. Alors, je ne savais pas
00:42:16 ce que j'allais faire. Mais c'est vrai
00:42:18 qu'après, j'ai eu quand même une grosse remise en question.
00:42:20 Je me suis dit "Mais qu'est-ce que je vais faire ?"
00:42:22 Donc, ce sont vraiment aussi mes potes,
00:42:24 les élèves qui m'ont encouragé, comme j'imitais les profs,
00:42:26 à faire ce métier.
00:42:28 Et ça me donnait
00:42:30 confiance en moi, etc. Et puis après,
00:42:32 effectivement, ils ont toujours été...
00:42:34 ont toujours encouragé. Je me souviens
00:42:36 qu'au départ, je faisais des petits spectacles
00:42:38 à droite à gauche en Bretagne.
00:42:40 Et mon père venait m'aider
00:42:42 pour installer des enceintes.
00:42:44 Si j'avais oublié un câble, etc. Il venait.
00:42:46 Il m'aidait. - Il faisait votre rôdie, quoi.
00:42:48 - Oui, carrément. Donc, ils m'ont
00:42:50 toujours très vite encouragé. Et puis, en plus,
00:42:52 j'ai commencé
00:42:54 à avoir de la demande à droite à gauche. Donc, en fait,
00:42:56 très vite, ils ont vu que ça marchait
00:42:58 quand même. Donc, j'arrivais à me débrouiller.
00:43:00 - Ils ont été rassurés. - Oui.
00:43:02 - Premier passage à la télé, 2011,
00:43:04 chez Patrick. - Patrick ! - C'est génial !
00:43:06 - Oui, c'est génial. - Moi, je suis animateur, mais que d'une phrase.
00:43:08 Moi, je pourrais faire un spectacle,
00:43:10 mais j'ai Éluise Presley, "On it !"
00:43:12 C'est très, très rapide.
00:43:14 Dans les années bonheurs, quels souvenirs vous gardez
00:43:16 de cette première à la télé ?
00:43:18 Il est comment, Marc-Antoine, avant de monter sur scène, à ce moment-là,
00:43:20 en se disant "C'est ma première télé, attention !"
00:43:22 - J'étais mort de trouille, parce que j'avais, en plus,
00:43:24 j'avais pas trop de scène,
00:43:26 j'étais plutôt jeune,
00:43:28 j'étais pas dans les médias du tout.
00:43:30 Donc, là, d'un coup, je me retrouve sur une émission qui faisait,
00:43:32 je sais pas, 5 millions. - Oui, ça cartonnait.
00:43:34 - Ça cartonnait.
00:43:36 Donc, l'ambiance, plateau télé, j'étais
00:43:38 mort de trouille, quoi. Mort de trouille.
00:43:40 Mais ça s'était très bien passé.
00:43:42 On avait fait des répétitions, etc. Et puis,
00:43:44 il se dit "Le gamin, je vais vous présenter un gamin,
00:43:46 vous allez voir, il est extraordinaire !"
00:43:48 - Donc, il était plutôt bienveillant,
00:43:50 Patrick, donc ça s'était bien passé. - Et c'est suite à ça
00:43:52 que vous avez décroché du taf
00:43:54 chez les Guignols de l'Info ?
00:43:56 - Après, j'ai pris cette vidéo,
00:43:58 je l'ai postée sur Youtube,
00:44:00 et puis, il y a Yves Le Vrelan,
00:44:02 qui travaillait au Guignol,
00:44:04 producteur artistique, qui cherchait
00:44:06 un imitateur, et il était tombé
00:44:08 sur cette vidéo, je lui avais envoyé aussi des extraits,
00:44:10 en fait, c'était plus facile pour moi d'envoyer des maquettes
00:44:12 quand j'avais fait ça.
00:44:14 Donc, je lui avais envoyé cette vidéo, et puis,
00:44:16 il m'avait rappelé quelques semaines plus tard,
00:44:18 "Ouais, c'est la grosse voix,
00:44:20 salut, c'est Yves Le Vrelan,
00:44:22 vous ne connaissez pas sa voix, mais il parle comme ça,
00:44:24 donc écoute, là,
00:44:26 je t'appelle
00:44:28 parce que j'ai un projet,
00:44:30 je travaille chez Canal+, donc là, moi, je suis là,
00:44:32 ok, donc écoute,
00:44:34 je ne sais pas si tu es dispo dans ma tête,
00:44:36 je dis "Bien sûr, j'ai rien, tu sais, ok,
00:44:38 donc écoute, là,
00:44:40 on va te rappeler, ça peut être pas mal
00:44:42 pour la radio aussi, pour Europe 1, tout ça,
00:44:44 et c'est comme ça que j'ai commencé
00:44:46 avec Yves Le Vrelan,
00:44:48 la même année, je suis arrivé sur Europe 1, il m'a produit
00:44:50 sur Europe 1, et
00:44:52 sur Canal+.
00:44:54 - Et vous doublez à l'époque,
00:44:56 la marionnette que vous doublez, c'est celle de Yann Barthez.
00:44:58 - Ouais, j'ai commencé avec cette voix-là.
00:45:00 "Salut à tous, c'est Yann Barthez,
00:45:02 c'était le gimmick à chaque fois."
00:45:04 - Bon, alors, on a une rubrique dans l'émission,
00:45:06 cher Marc-Antoine, que l'on fait à tous les invités
00:45:08 qui viennent s'asseoir ici, sur ce fauteuil,
00:45:10 ce sont les critiques du web. Comment ça se passe ?
00:45:12 On prend une oeuvre de l'artiste,
00:45:14 que ce soit un chanteur, un auteur, un comédien,
00:45:16 et on va sur un site
00:45:18 marchand, d'accord, et on va voir
00:45:20 les critiques qui ont été laissées sur Amazon,
00:45:22 alors vous, en l'occurrence, on est allé
00:45:24 sur Biller&Ducs, d'accord ?
00:45:26 On a repris votre spectacle, Marc-Antoine
00:45:28 Lebray fait des imitations,
00:45:30 et alors, je tiens à vous dire qu'il y a eu
00:45:32 147 pages de critiques sur ce
00:45:34 spectacle, 98%
00:45:36 de critiques positives, c'est un beau score.
00:45:38 Nous, ce qu'on s'amuse à faire, c'est que...
00:45:40 - Merci à ma famille qui a écrit ces critiques...
00:45:42 - On prend des critiques, des bonnes comme des mauvaises, mais surtout
00:45:44 des critiques qui nous font rire, pour différentes raisons,
00:45:46 souvent parce qu'elles tombent à côté, d'accord ?
00:45:48 Et je pourrais vous les faire écouter telles quelles, ça n'aurait aucun
00:45:50 intérêt, donc ce qu'on s'amuse à faire,
00:45:52 c'est de les passer dans un logiciel
00:45:54 qui traduit, ok ?
00:45:56 Donc je vais vous faire écouter ces vraies critiques en français, dans une autre langue,
00:45:58 à l'oreille, vous me dites "c'est bien, c'est pas bien",
00:46:00 et puis après on la découvre ensemble, d'accord ?
00:46:02 Première critique, on la traduit en islandais.
00:46:04 *lit la critique en islandais*
00:46:06 - Bonnes ou mauvaises critiques ?
00:46:16 - Merci beaucoup, vraiment,
00:46:18 ça me touche.
00:46:20 Bonnes ? - Non, moyennes, c'est moyen.
00:46:22 GoBoss24
00:46:24 a écrit "ouais, il fait des blagues,
00:46:26 on rigole, rien de bien étonnant,
00:46:28 s'il avait fait du jonglage avec des tronçonneaux enflammés,
00:46:30 là il m'aurait surpris". Je rappelle que ce sont
00:46:32 des vraies critiques, et que ça peut plomber une note,
00:46:34 évidemment, ce genre de note. - GoBoss, je peux vous raconter
00:46:36 un commentaire, un jour que j'ai eu ?
00:46:38 C'était sur Twitter, je sais que j'en avais,
00:46:40 c'était quand je passais la télé,
00:46:42 j'avais noté des phrases de Twitter
00:46:44 sur un ordi, il faut que je le retrouve,
00:46:46 il y avait un mec qui m'avait dit "il est pas
00:46:48 marrant le brès, mais
00:46:50 franchement, si j'avais été pédé, je l'aurais
00:46:52 sucé".
00:46:54 Et ça, je me suis dit "le gars,
00:46:56 il est loin dans le game, quand même".
00:46:58 - C'est un beau compliment ! - Il va quand même loin,
00:47:00 tu vois ? - La deuxième
00:47:02 critique, on l'a
00:47:04 traduite en soieillie.
00:47:06 Bonne ou mauvaise critique ? - C'est une bonne
00:47:22 du coup, parce que vous avez mis une mauvaise avant, donc...
00:47:24 - Alors, vous allez voir, c'est là où c'est
00:47:26 rigolo les critiques, c'est-à-dire qu'il y a une
00:47:28 note pourrie. 1/5.
00:47:30 - Ah oui, d'accord. - Mais écoutez la
00:47:32 critique. Stotor a mis "qu'est-ce qu'on
00:47:34 est mal assis, plus je riais, plus mes fesses
00:47:36 dérapaient, plus j'étais mal assis". Alors,
00:47:38 soit vous rénovez vos fauteuils, soit vous faites des blagues
00:47:40 moins drôles.
00:47:42 - C'est terrible, effectivement, parce que...
00:47:44 - En fait, c'est une bonne critique. - C'est une bonne critique. - Mais ça plombe
00:47:46 la note. - Et ça plombe la note. - Et oui, c'est ça.
00:47:48 - Mais c'est vrai que parfois, il y a des gens qui mettent "super
00:47:50 spectacle, on a passé une super soirée, on était vraiment amusés". 1/5.
00:47:52 - Je vais...
00:47:54 - Qu'est-ce qui s'est passé, là ? - La clim !
00:47:56 - Ouais. - Critique numéro
00:47:58 3, on la traduit en croate.
00:48:00 - "Prié sam mrzil imitatore.
00:48:02 Ali marzanto i ne je
00:48:04 toliko dobar utome da
00:48:06 sada još vise mrzin drugge imitatore".
00:48:08 - Bonne ou
00:48:10 mauvaise critique ? - Déjà, la Croatie, on vous a
00:48:12 battu au foot, donc déjà, on calme.
00:48:14 - Je vais dire bonne, cette fois. - Excellent.
00:48:16 5/5. Manu
00:48:18 le lapin foufou a écrit
00:48:20 "Avant, je détestais les imitateurs,
00:48:22 mais Marc-Antoine est tellement bon dans l'exercice
00:48:24 que maintenant, je déteste encore plus
00:48:26 les autres imitateurs". - C'est marrant, c'est marrant.
00:48:28 - La critique numéro 4, c'est l'Ukrainien.
00:48:30 - Il est un peu foufou.
00:48:32 - Bonne ou mauvaise critique ? - C'est en quelle langue, ça ?
00:48:44 - Ça, c'était de l'Ukrainien.
00:48:46 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:48:48 - Je dirais
00:48:50 bonne et mauvaise. - Non, très bonne.
00:48:52 Major Lazare a mis 5/5 en disant
00:48:54 "Je l'écoutais le matin à la radio, mais sur scène
00:48:56 tu ris autant et en plus, il n'y a pas besoin de se lever
00:48:58 à 6h du mat' pour l'entendre. C'est fromage
00:49:00 et dessert". - Nickel.
00:49:02 - On finit avec la dernière, on l'a traduite en indonésien.
00:49:04 - "4 bintangs
00:49:06 pour m'écrire et rire
00:49:08 sans arrêter pendant plus d'une heure.
00:49:10 Tu vas avoir
00:49:12 ton 5ème bintang si
00:49:14 tu m'appelles, je vais te téléphoner, je vais te téléphoner,
00:49:16 je vais te téléphoner, je vais te téléphoner,
00:49:18 je vais te téléphoner, je vais te téléphoner,
00:49:20 je vais te téléphoner, je vais te téléphoner,
00:49:22 je vais te téléphoner, je vais te téléphoner,
00:49:24 je vais te téléphoner, je vais te téléphoner,
00:49:26 je vais te téléphoner, je vais te téléphoner".
00:49:28 - Bonne ou mauvaise critique ?
00:49:30 - J'ai compris.
00:49:32 C'est la traduction, je l'ai écoutée sur RFM,
00:49:34 là, il va être sur RTL, il va encore tout défoncer.
00:49:36 Franchement, chez Bruno Guillaume, il était fort.
00:49:38 - C'est pas tout à fait ça, je suis désolé.
00:49:40 Mais c'est une très bonne critique.
00:49:42 Tu auras la cinquième étoile si tu me rappelles
00:49:44 au numéro que j'ai glissé dans ta poche
00:49:46 en fin de spectacle. - C'est vrai ça ?
00:49:48 - C'est une vraie critique. - Mais oui, mais Sylvie,
00:49:50 c'est ma mère.
00:49:52 - Oui, parce que Marc-Antoine Lebray
00:49:54 n'a qu'une branche à son arbre généalogique.
00:49:56 Allez, il fait son bon dimanche
00:49:58 chaud sur RTL.
00:50:00 On se retrouve dans quelques instants, à tout de suite.
00:50:02 *Musique*
00:50:06 *Musique*
00:50:08 *Musique*
00:50:10 *Musique*
00:50:12 *Musique*
00:50:14 Le bon dimanche chaud de Marc-Antoine Lebray
00:50:16 qui est avec nous jusqu'à 15h30.
00:50:18 Marc-Antoine Lebray, c'est une des nouvelles
00:50:20 signatures d'RTL. Ça fait classe, je trouve, de dire ça.
00:50:22 On a l'impression d'être sur
00:50:24 un terrain de foot. - D'être auteur avec ma petite plume, là.
00:50:26 - Exactement. - Signature. - On parlait de
00:50:28 Booba tout à l'heure, voilà. RTL, il n'y a que des numéros
00:50:30 dix dans ma team. Il nous rejoint à la rentrée
00:50:32 une chronique dans RTL, soit aux côtés
00:50:34 de Julien Cellier tous les jours, et puis
00:50:36 également la bande des Grosses Têtes
00:50:38 que vous allez intégrer au quotidien
00:50:40 car tous les jours, en fin d'émission,
00:50:42 vous viendrez imiter
00:50:44 soit un des chroniqueurs, soit
00:50:46 un des invités, c'est ça ? - Oui, c'est ça.
00:50:48 Et puis je vais parler aussi de l'invité,
00:50:50 effectivement. Mais il y aura plein de chroniqueurs.
00:50:52 "Bonjour, Roselyne Bachelot, Laurent Roquet,
00:50:54 Gaby Garre, Chantal Azeux,
00:50:56 Bonjour, Bruno Guillem,
00:50:58 Bonjour, Bruno Guillem, je t'aime pas le plat de ça, hein ?"
00:51:00 - Très bien. Et alors,
00:51:02 il va falloir bosser sur Thoen,
00:51:04 il va falloir bosser sur tous les sons, cet été ?
00:51:06 - C'est ça qui est trop bien, c'est que du coup, je vais imiter
00:51:08 plein de gens de la station, donc là,
00:51:10 je vais me marrer. Cet été, je vais
00:51:12 me noter toutes mes... J'ai commencé déjà à noter
00:51:14 un petit peu les douces.
00:51:16 Donc, voilà, je vais travailler.
00:51:18 C'est toujours un plaisir de refaire des nouvelles choses.
00:51:20 - Donc là, ça veut dire que vous allez vous mettre sur le site de RTL,
00:51:22 vous allez essayer de choper des moments d'émission, récupérer des voix
00:51:24 en disant "Ok, celle-ci, je l'ai,
00:51:26 celle-ci, je l'ai pas. Le meilleur test, c'est quoi ?
00:51:28 C'est appeler Ruckier pendant l'été en se faisant passer pour la personne
00:51:30 voir s'il vous reconnaît ou pas, en fait."
00:51:32 - C'est ça, c'est ça. Non, non, mais effectivement,
00:51:34 il y a Pierre Alphonse, là, c'est ça, qui fait
00:51:36 les crimes. - Jean-Alphonse.
00:51:38 - Jean-Alphonse. - Jean-Alphonse Richard, ouais.
00:51:40 - Jean-Alphonse Richard. - Qui a une voix caractéristique.
00:51:42 - Ouais, donc ça, ça peut être un axe génial, déjà.
00:51:44 - J'ai Julien Courbet, aussi. Bon, j'ai écouté Julien Courbet,
00:51:46 bon, ça peut vous arriver.
00:51:48 Voilà, on va le faire,
00:51:50 effectivement, on va appeler Maître Féloneau.
00:51:52 À quelques instants, on va voir si
00:51:54 ce n'est pas une arnaque. Bon, c'est
00:51:56 dommage, Pascal Praud nous a quittés,
00:51:58 mais bon,
00:52:00 n'est-ce pas une bonne nouvelle
00:52:02 pour la France
00:52:04 entière ? Je pose
00:52:06 la question.
00:52:08 - C'est le gars, c'est le gars.
00:52:10 C'est Marc-Antoine Lebray qui fait son
00:52:12 "Bon Dimanche Show" sur RTL. Dans quelques instants, il y a
00:52:14 Thaïs qui va venir nous rejoindre, Thaïs Wauquière,
00:52:16 qui va faire notre portrait à l'antenne,
00:52:18 mais pour l'instant, les infos, RTL, il est 15h.
00:52:20 (musique)
00:52:22 (musique)
00:52:24 (musique)
00:52:26 (musique)
00:52:28 - RTL, 14h15 à 30,
00:52:30 le Bon Dimanche Show,
00:52:32 avec Bruno Guillaume.
00:52:34 - Et avec Marc-Antoine Lebray
00:52:36 qui fait son Bon Dimanche Show avec nous
00:52:38 pendant encore une demi-heure sur RTL,
00:52:40 Marc-Antoine Lebray, c'est la nouvelle signature d'RTL.
00:52:42 Il sera en quotidienne
00:52:44 à la rentrée, on l'a dit, en fin de grosse tête
00:52:46 tous les jours
00:52:48 aux alentours de 17h45,
00:52:50 et puis après, aux côtés
00:52:52 de Julien Cellier.
00:52:54 - Et Marion Callet !
00:52:56 - Ah non, c'est bien, c'est Jandal.
00:52:58 - On y va, on y va, petit à petit.
00:53:00 - Merci.
00:53:02 - Comment ça s'est passé, les premiers rendez-vous
00:53:04 à RTL, ça va, pour l'instant, la température est bonne,
00:53:06 tout va bien, vous avez votre bureau ?
00:53:08 - J'ai été très bien reçu, j'ai fait la petite
00:53:10 visite avec Gauthier,
00:53:12 - Le directeur des programmes.
00:53:14 - Du coup, la question se pose, est-ce que vous avez
00:53:16 rencontré votre alter-ego imitateur,
00:53:18 Laurent Gérard, depuis que vous êtes arrivé à RTL,
00:53:20 ou pas encore ? - Non, Laurent Gérard, je ne l'ai pas encore rencontré,
00:53:22 on s'était appelé pendant, enfin, je l'avais appelé pendant le confinement,
00:53:24 je ne l'ai jamais rencontré, en fait,
00:53:26 on s'était juste croisé rapidement
00:53:28 à une émission, mais en tout cas, c'est un plaisir
00:53:30 de le rencontrer, moi, j'ai eu envie de faire ce métier
00:53:32 grâce à Laurent Gérard, entre autres,
00:53:34 aux imitateurs, mais c'est vrai que Laurent Gérard, je l'écoutais
00:53:36 déjà il y a très longtemps sur
00:53:38 une autre station, je regardais ses spectacles aussi
00:53:40 quand j'ai commencé, après, du coup, je ne regardais plus
00:53:42 parce que je ne voulais pas m'inspirer ou...
00:53:44 - Oui, devenir imitateur d'imitateur,
00:53:46 c'est souvent le problème, d'ailleurs, de gens
00:53:48 qui font de l'imitation, c'est qu'ils arrivent à imiter
00:53:50 les imitateurs qui imitent parfaitement
00:53:52 quelqu'un. - Oui, tous les gens qui faisaient
00:53:54 les guignols à un moment, "crac, crac",
00:53:56 - Vos premiers modèles, on parlait
00:53:58 tout à l'heure de ces gens qui vous ont inspiré,
00:54:00 il y avait qui dans vos premiers modèles ? Laurent Gérard,
00:54:02 vous le disiez, mais qui d'autre ? - Ben,
00:54:04 tous les imitateurs en général,
00:54:06 il y avait Nicolas Canteloup aussi,
00:54:08 les guignols aussi, il y avait toute la bande des guignols,
00:54:10 il y avait Laurent Chandemerle aussi
00:54:12 qui était un imitateur qui originait
00:54:14 de plein tel dans les Côtes d'Armor, il avait fait
00:54:16 une émission qui s'appelait "Graine de star",
00:54:18 il avait été en finale, et il faisait des
00:54:20 imitations, je trouvais ça fabuleux, et on était
00:54:22 tous les deux dans la même commune,
00:54:24 et j'avais été l'interrogé à l'âge
00:54:26 de 12 ans, on devait faire un reportage
00:54:28 sur ce qu'on voulait faire plus tard
00:54:30 comme métier, et j'avais été l'interrogé, je parlais comme ça
00:54:32 d'ailleurs,
00:54:34 on avait fait un petit son,
00:54:36 c'était un peu la voix de Mathieu Chélide,
00:54:38 - Vous n'aviez pas nué encore ? - Voilà, tout à fait !
00:54:40 Et du coup, je lui avais dit "comment on fait pour être
00:54:42 imitateur ?" et il m'expliquait, etc,
00:54:44 et puis il m'a invité 17 ans après sur le plateau
00:54:46 de Patrick Sébastien pour ma première télé.
00:54:48 - C'est chic !
00:54:50 Marc-Antoine, à l'éclairage d'un excellent
00:54:52 jeu de mots, je laisse la parole
00:54:54 à une animatrice qu'on adore. Allumons
00:54:56 la télévision et plongeons-nous maintenant
00:54:58 dans la douceur et les pâturages,
00:55:00 voici "L'amour est
00:55:02 dans le brès".
00:55:04 Et, cher Marc-Antoine,
00:55:06 c'est Karine Le Marchand,
00:55:08 elle-même, qui va
00:55:10 vous poser... - Ça fait temps que quand même, "L'amour est dans le brès"
00:55:12 - C'est Karine
00:55:14 Le Marchand qui, elle-même,
00:55:16 va vous poser les
00:55:18 prochaines questions. - Je vous prie de croire que
00:55:20 c'est une sacrée rencontre qui nous attend,
00:55:22 vous allez comprendre.
00:55:24 - Bonjour ! Bienvenue !
00:55:26 Bon, comment vas-tu ? - Ça va très bien,
00:55:28 merci, Karine, et vous ? - Toi,
00:55:30 il est comment ton caractère ? - Oh, mon caractère,
00:55:32 Karine, il est un petit peu foufou !
00:55:34 Non, il est comme mon caractère,
00:55:36 il est... Ouais, je suis un petit peu...
00:55:38 Comment dire ? Je suis un breton, donc
00:55:40 j'ai du caractère. - T'as l'air calme,
00:55:42 mais quand t'es pas content, comment ça se manifeste, alors ?
00:55:44 - Bah, c'est tout à fait ça. Je suis très
00:55:46 calme, et puis parfois je peux m'énerver, effectivement,
00:55:48 mais en tout cas, je suis têtu comme un breton. - T'as des
00:55:50 enfants ? - Oui, j'ai une belle fille,
00:55:52 et une fille de deux ans et demi. - Qu'à quel âge ?
00:55:54 - Alors, bah...
00:55:56 - Ah bah, évidemment, ça arrive. - Évidemment,
00:55:58 donc, voilà, j'ai deux filles.
00:56:00 - Ah, oui ? - Qu'à quel âge ?
00:56:02 - Eh bah, ouais. J'allais te le dire, Karine !
00:56:04 Doucement. Écoute,
00:56:06 donc, ma belle-fille a 9 ans, et ma
00:56:08 petite fille a 2 ans et demi. - Elles t'ont changé la vie ?
00:56:10 - Elles m'ont changé la vie,
00:56:12 oui, c'est sûr. - Mais c'est marrant,
00:56:14 le souvenir de ça, c'est quelque chose qui t'aime.
00:56:16 - Euh... Bah, écoute,
00:56:18 Karine, vous êtes...
00:56:20 Vous êtes un petit peu fort, là, quand même.
00:56:22 Oui, c'est sûr, c'est vrai. - Tu arrives à témoigner
00:56:24 tes sentiments facilement ?
00:56:26 - Aujourd'hui, plus facilement, oui. - Bon,
00:56:28 quels sont tes défauts, alors, quand même ? - Ah, bah, j'en ai
00:56:30 plein, Karine. - Je suis sûre que t'es maniaque.
00:56:32 - Maniaque ?
00:56:34 Oui, sur certaines choses, mais pas
00:56:36 plus que ça. - Tu fais souvent la Java ?
00:56:38 - Souvent, non, mais quand je la fais, je la fais.
00:56:40 - Qu'est-ce que tu fais pendant tes semaines de vacances ?
00:56:42 - Qu'est-ce que je fais ? Oh là là, bah, je me repose,
00:56:44 déjà, je dors, et puis
00:56:46 je vais me baigner, j'adore, je me repose,
00:56:48 et je dors. - Et qu'est-ce que tu fais comme activité ? Tu fais du sport,
00:56:50 un peu ? - Je fais un peu de sport, mais depuis
00:56:52 le confinement, comme tout le monde, j'ai arrêté,
00:56:54 j'ai pris un peu de kilos, je fais un peu de foot en salle.
00:56:56 - Pour une fois qu'on a un beau garçon, équilibré,
00:56:58 sympa, tu ne vas pas reprocher ?
00:57:00 - Je vais pas quoi ? - "Je vais pas reprocher", elle dit.
00:57:02 - Je vais pas reprocher, bah, c'est gentil. - Je suis assis à côté, moi,
00:57:04 je vous regarde, des fois, elle pose des questions un peu
00:57:06 tac, tac, tac, à l'enchaînement. - C'est gentil, Karine, c'est gentil,
00:57:08 merci beaucoup. - Une autre question, peut-être pour Marc-Antoine,
00:57:10 Karine ? - Tu manges du lapin ?
00:57:12 - Ah, bah...
00:57:14 C'est horrible, parce que, c'est vrai, quand j'entends cette
00:57:16 phrase-là, j'ai... Dans ma famille, il y a des gens qui travaillent
00:57:18 dans la... qui sont agriculteurs, et
00:57:20 j'ai amené ma fille, ma belle-fille, une fois,
00:57:22 voir les animaux,
00:57:24 les lapins, et tout, et puis ils étaient dans des petites cages,
00:57:26 et tout, ils avaient des petits lapins, et tout, et puis...
00:57:28 "Ah, c'est trop mignon, trop mignon", tout ça, et puis
00:57:30 ma belle-fille, elle regarde un autre lapin, elle dit "Ah, mais
00:57:32 qu'est-ce qu'il a, lui ?" Et puis, il avait des petits boutons, tout ça,
00:57:34 machin, et... et la tanne de
00:57:36 ma famille, elle prend le lapin, par la tanne, elle fait "Ah oui, celui-là,
00:57:38 il va aller au pâté !"
00:57:40 Et là...
00:57:42 J'ai regardé ma belle-fille, j'ai dit "Ah, le pâté,
00:57:44 le pâté, c'est là,
00:57:46 ouh, ouh, il va aller au quoi ?
00:57:48 Non, mais rien, c'est parce qu'il est pas content,
00:57:50 le pâté, là, là...
00:57:52 - C'est Marc-Antoine Levray, merci beaucoup
00:57:54 à Carine Lemarchand, qui, de façon totalement bénévole,
00:57:56 a fait cette séquence. Dans quelques instants,
00:57:58 Thaïse Wauquière va venir nous rejoindre, et
00:58:00 elle va nous faire le portrait de Marc-Antoine.
00:58:02 A tout de suite sur RTL !
00:58:04 - La légende raconte
00:58:10 qu'une nuit, Bruno Guillon
00:58:12 vit en rêve la reine des fées,
00:58:14 qui lui souffla à l'oreille
00:58:16 de créer, tous les dimanches
00:58:18 après-midi sur RTL,
00:58:20 une émission de radio
00:58:22 magique, éternelle
00:58:24 et bienfaisante.
00:58:26 - Bon, après, faut pas tout prendre au pied de la lettre,
00:58:30 non plus, faut pas exagérer.
00:58:32 C'est sûrement des conneries, sans histoire de film,
00:58:34 enfin bon...
00:58:36 - C'est Marc-Antoine Levray qui fait son "Vreux Dimanche Show" sur RTL,
00:58:38 alors oui, il sera sur RTL à la rentrée,
00:58:40 mais vous allez pouvoir applaudir Marc-Antoine.
00:58:42 Dès cet été,
00:58:44 il jouera au Festival d'Avignon
00:58:46 les 19 et 20 juillet,
00:58:48 c'est un rendez-vous particulier,
00:58:50 Festival d'Avignon,
00:58:52 où sera également présente
00:58:54 celle qui nous rejoint maintenant,
00:58:56 vous avez vu ce sens de la chaîne,
00:58:58 c'est Thaïs !
00:59:00 Et c'est le seul moment de l'émission où on applaudit,
00:59:02 merci d'applaudir, Thaïse Wauquière !
00:59:04 - Yeah ! Et le tournant de sa main !
00:59:06 - Ouais !
00:59:08 - Allez !
00:59:10 Allez, calmez-vous,
00:59:12 c'est pas une soirée médecine !
00:59:14 Putain, quelle ambiance ! On dirait Valéry Zetoun quand il a compris
00:59:16 que Drag Race, c'était pas une course !
00:59:18 J'espère que vous avez tous passé une bonne semaine,
00:59:20 Marc-Antoine ? - Oui, très bien !
00:59:22 - Ok, super, vous imitez qui là ? - Ma voix !
00:59:24 - Ah ok, d'accord ! Pas ouf !
00:59:26 Ok, très bien, écoutez, moi je me prépare pour le Festival d'Avignon,
00:59:28 pas tout comme vous, j'ai cru comprendre,
00:59:30 alors du coup... Pardon, j'ai dû avaler un pigeon encore...
00:59:34 Du coup, pour le Festival, j'ai pris deux boîtes de Xanax
00:59:36 et un slip, voilà, si vous voulez partager,
00:59:38 c'est vraiment cas de crise, parce que j'en prends pas,
00:59:40 sinon je prends pas de sous-vêtements, ça me tient chaud !
00:59:42 Mais bon, l'événement le plus important, c'est que surtout, c'est notre dernière !
00:59:44 Oh, non !
00:59:46 - Et ben si !
00:59:48 - Mais pas dans le sens "c'est notre petite dernière à la 122 mois et demi",
00:59:50 non, non, beaucoup moins chiant,
00:59:52 non, non, mais ça va me manquer quand même d'être là
00:59:54 avec vous, comme dirait Louisie Joseph,
00:59:56 d'être assis par terre,
00:59:58 et puis, voilà, donc j'en profite pour faire un gros bisou
01:00:00 à notre Véro qui s'en va,
01:00:02 la seule personne qui sait faire claquer des talons sur une moquette,
01:00:04 parce que, finalement,
01:00:06 y'a quoi ? Y'a la famille qu'on a,
01:00:08 y'a la famille qu'on choisit, et puis y'a vous, autour !
01:00:10 [Rires]
01:00:12 Alors, écoutez, mais je me suis levée
01:00:16 aujourd'hui, non pas pour Danette, excellent,
01:00:18 mais pour vous, Marc-Antoine,
01:00:20 alors, bienvenue à tous les deux,
01:00:22 Marc, Antoine, voilà, super, vraiment, ça part
01:00:24 hyper fort !
01:00:26 - Merci, merci ! - Non mais c'est parce que j'ai écrit
01:00:28 une partie de la chronique avec ChadJPT,
01:00:30 parce que j'étais fatiguée,
01:00:32 mais il est un peu con, ChadJPT, en plus, il m'a ghosté,
01:00:34 je lui ai réécrit "Que peux-tu me dire sur Marc-Antoine Lebray ?"
01:00:36 Il m'a répondu "Je t'en rappelle plus tard", donc bon...
01:00:38 [Rires]
01:00:40 Après, je vois qu'il parle avec d'autres gens, j'espère que là, j'ai un petit coup avec Siri.
01:00:42 Tant mieux, ça m'a obligée à bosser
01:00:44 sur vous, Marc-Antoine, alors pas
01:00:46 littéralement sur vous, parce que j'ai une scoliose,
01:00:48 mais, euh...
01:00:50 voilà, quand même sur votre dossier,
01:00:52 et, euh...
01:00:54 j'ai fait un ABC, pardon,
01:00:56 quand même sur votre dossier, mais sur le vôtre, justement,
01:00:58 vous êtes un imitateur, et moi, ça m'a toujours intriguée, les imitateurs, voilà.
01:01:00 Alors déjà, d'où vient la vocation ?
01:01:02 Moi, j'aimerais savoir.
01:01:04 - D'où vient la vocation ?
01:01:06 Regardez les autres imitateurs.
01:01:08 - Ah oui, d'accord, ok. - C'est bizarre comme...
01:01:10 - Bon, ça va pas me faire une vanne, mais je vais continuer quand même.
01:01:12 Non, je me disais, est-ce qu'au collège, par hasard,
01:01:14 y a un gamin qui vous a dit "Achète-toi une personnalité",
01:01:16 vous avez pris un peu... putain,
01:01:18 j'arrive pas à parler aujourd'hui, pardon.
01:01:20 Est-ce que ça vient de cette vocation ? Est-ce qu'au collège, y a un gamin
01:01:22 qui vous a dit "Achète-toi une personnalité", vous avez forcé le trait ?
01:01:24 Parce que ça peut être sympa, pour genre, réserver une table au resto,
01:01:26 rendre fou les complotistes,
01:01:28 mais les gens, ils doivent passer leur temps à vous demander de les imiter.
01:01:30 On est d'accord ?
01:01:32 - Euh...
01:01:34 - Je crois qu'on est en duplex, encore ! C'est vrai, non ?
01:01:36 - Je vais prendre le premier degré.
01:01:38 - En BPM, on est hyper bas, les gars ! Vraiment !
01:01:40 Non, mais c'est vrai !
01:01:42 - Ça peut arriver. Ils me demandent plus de faire des voix des autres.
01:01:44 - Ah oui, c'est vrai, parce qu'en fait, ils sont pas sûrs
01:01:46 d'aimer ce que vous allez faire, on est d'accord ? Y en a qui peuvent se vexer.
01:01:48 - Ouais, ouais, après, c'est...
01:01:50 Je m'en fous un peu s'ils se vexent, mais...
01:01:52 - Ah oui, d'accord, vous êtes pas dans le respect.
01:01:54 Mais sachant que, en fait,
01:01:56 c'est un peu comme les caricatures sur le port.
01:01:58 T'sais, t'es là, tu dis "C'est rigolo",
01:02:00 puis après, quand t'as payé 30 balles pour ressembler à Mickey Rourke,
01:02:02 qui a un oedème de quink, ça te fait un peu chier, tu vois.
01:02:04 Et que ton cousin de 14 ans, il t'appelle tout le reste des vacances
01:02:06 "Charles Pasqua-coubé",
01:02:08 bon bah voilà, c'est pas la même mayonnaise.
01:02:10 Non, mais ça doit être l'enfer, parce qu'à chaque fois,
01:02:12 enfin, je veux dire, y a des talents qu'on demande moins aux gens.
01:02:14 Genre, par exemple, j'ai un pote qui fait les licos,
01:02:16 bah on lui demande rarement en public.
01:02:18 Parce que personne n'a des licos et que ça fait un bruit de malade.
01:02:20 Après, il sait le faire avec sa bite, mais il y en a moins.
01:02:22 Alors...
01:02:24 Mais vous, dans votre art, bien sûr que si, voilà.
01:02:26 Vous pourriez faire les enfoirés à vous tout seul.
01:02:28 Donc ça serait cool. Je suis pas sûre qu'on ferait la même audience
01:02:30 qu'avec Jean-Jacques, mais bon.
01:02:32 D'ailleurs, comment vous choisissez qui vous imitez ?
01:02:34 Je veux dire, j'ai l'impression que s'ils ont fait la couve
01:02:36 au moins une fois d'un fléché vacances,
01:02:38 ça part dans les tuyaux.
01:02:40 C'est ce qui se passe, t'es d'accord ?
01:02:42 Moi, c'est un peu mon rêve de m'y retrouver une fois,
01:02:44 je vous cache pas. Mais vraiment, vous êtes bons, quoi.
01:02:46 On comprend très vite qui vous imitez.
01:02:48 Et merci pour ça ! Parce que c'est pas tout le temps le cas.
01:02:50 Je crois que je l'ai assez dit dans toutes les chroniques depuis le début.
01:02:52 T'as des gens dans la vie, on dirait
01:02:54 qu'ils imitent déjà quelqu'un. Voilà.
01:02:56 Peut-être que juste, ils essayent de nous faire deviner.
01:02:58 Du coup, moi, à chaque fois que je vois Sylvie Tellier,
01:03:00 je suis là "Marsatac !" pour la délivrer, quoi.
01:03:02 Pour voir, quoi. Qu'elle cligne les yeux,
01:03:04 qu'elle réhydrate. Mais bon...
01:03:06 (Rires)
01:03:08 Non, mais c'est vrai.
01:03:10 À l'inverse, on a un pote,
01:03:12 il est tellement nul au Time's Up, on l'appelle Canteloup.
01:03:14 Mais parce qu'il est chauve aussi,
01:03:16 et qu'il fait des sketches sur TF1.
01:03:18 D'ailleurs, si vous,
01:03:20 vous pouvez flipper d'être remplacé par l'intelligence artificielle,
01:03:22 parce que maintenant, ils font les voix comme ça aussi,
01:03:24 Canteloup, il est à l'abri.
01:03:26 Ils appellent ça le paradoxe de Nicolas.
01:03:28 Il est payé pour faire des imitations, mais on comprend pas qui y fait,
01:03:30 mais il continue à faire des audiences pour des gens
01:03:32 qu'on voit pas qui y limitent. Donc vraiment...
01:03:34 Il y a une IA qui a essayé,
01:03:36 et ça a planté la moitié de la Silicon Valley.
01:03:38 T'as clouté les Tesla, elles étaient en gilet jaune pendant 15 jours.
01:03:40 Mais bon...
01:03:42 Irremplaçable que vous êtes, vous rejoignez les grosses têtes
01:03:44 sans la prendre, et en même temps, c'est difficile.
01:03:46 Parce que, je sais pas si vous savez,
01:03:48 mais quand on tape votre nom dans Google,
01:03:50 les questions liées sont "D'où vient Marc-Antoine Lebray ?"
01:03:52 Jusque là, ça va.
01:03:54 "Qui est la femme de Marc-Antoine ?"
01:03:56 Et ensuite, il y a écrit "Quel est l'âge de Marc-Antoine ?"
01:03:58 Et là, on apprend que non seulement vous avez 53 ans,
01:04:00 mais qu'en plus, vous êtes mort en -30
01:04:02 avant le JC. Voilà. Vraiment, ils en ont rien à foutre
01:04:04 de faire la différence. Ensuite, la question
01:04:06 en dessous, c'est vraiment dans les premières, c'est
01:04:08 "Quelle est la taille d'Eric Antoine ?" Donc carrément,
01:04:10 vous n'êtes plus à la table. Vraiment.
01:04:12 - J'ai une anecdote, je le dirai après.
01:04:14 - Si, c'est pas si... - Ouais, c'est bon, pardon.
01:04:16 Non, et c'est un truc de fou, c'est...
01:04:18 Dernier spectacle, là...
01:04:20 - Concentre-toi, par contre, parce que...
01:04:22 - Non, c'est un truc de fou. C'est un week-dernier, il y a des gens
01:04:24 qui viennent me voir, et ils me disent "Alors, je suis
01:04:26 désolé parce que je voulais
01:04:28 payer des places pour aller voir Eric Antoine à mon mari,
01:04:30 et je me suis trompé, et on
01:04:32 est venus à votre spectacle, mais c'était très bien."
01:04:34 - C'est l'enfin ! - Ben après, l'avantage, c'est que vous pouvez
01:04:36 l'imiter !
01:04:38 - Désolé, voilà, vous avez pas écouté.
01:04:40 - Pas de problème ! Non, non.
01:04:42 Ensuite, c'était "Quelle est la taille d'Eric Antoine ?"
01:04:44 Et alors, là, je suis sous le choc.
01:04:46 La dernière question, mais qui est
01:04:48 quand même posée trois fois, "Qui est décédé
01:04:50 à N'oubliez pas les paroles ?" Voilà.
01:04:52 C'est vraiment écrit en dessous
01:04:54 de vous, j'ai pas compris. Et d'ailleurs,
01:04:56 qui est décédé à N'oubliez pas les paroles ?
01:04:58 Sûrement un des mecs derrière le chanteur,
01:05:00 parce qu'il est très difficile sur la vidéo de savoir
01:05:02 où commence la WC, où finit la danse.
01:05:04 Mais bon.
01:05:06 Mais l'avantage avec vous, Marc-Antoine, c'est qu'on ne se pose
01:05:08 aucune question à votre sujet, tout roule,
01:05:10 et comme votre antique maîtresse, vous avez eu du pif
01:05:12 pour revenir en solo pour un
01:05:14 spectacle où vous nous prouvez que
01:05:16 mieux vaut être seul et bien accompagné
01:05:18 pour être ensemble, et avant tout, ce qu'on est venu chercher,
01:05:20 c'est fêter et célébrer. Marc-Antoine,
01:05:22 évidemment. Quant à vous, chers
01:05:24 auditeurs et auditrices, je ne vous ai pas oublié, des gros bisous
01:05:26 déjà, et puis le 14 octobre, ce sera
01:05:28 la journée mondiale de l'œuf, par contre je me souviens pas
01:05:30 si la poule s'est avancée ou après.
01:05:32 Eh bien, si vous n'allez pas revenir, Thaïs, du coup...
01:05:34 Putain, mais je sais, ça m'a fait trop bizarre d'écrire ça !
01:05:36 Mais alors du coup, qu'est-ce qu'on fait ?
01:05:38 On fait une soirée entre nous ! C'est-à-dire ?
01:05:40 Comment je l'ai appelée ? Le bon dimanche chauve !
01:05:42 On sera bien arrachés les cheveux, mais on aura kiffé.
01:05:44 Merci beaucoup,
01:05:46 Thaïs !
01:05:48 Thaïs qui sera également à Avignon cet été ?
01:05:50 Je serai à Avignon
01:05:52 le 17-18. Dans quel garage, du coup ?
01:05:54 Dans quel garage ? Celui de mon cousin.
01:05:56 Et également, je serai
01:05:58 place d'écorcement complètement torchée, si vous voulez venir avec moi.
01:06:00 Allez, on va revenir dans
01:06:02 quelques instants, et les dernières minutes que
01:06:04 l'on passe avec notre camarade Marc-Antoine Lebré,
01:06:06 c'est le Bon Dimanche Chauve sur RTL !
01:06:08 (Générique)
01:06:12 RTL,
01:06:14 le bon dimanche chauve.
01:06:16 L'émission recommandée par l'Union Française
01:06:18 pour la santé buccodentaire.
01:06:20 C'est Marc-Antoine Lebré qui fait son
01:06:22 Bon Dimanche Chauve sur RTL. Il nous rejoint
01:06:24 à la rentrée pour notre plus grand plaisir.
01:06:26 En chroniqueur des grosses têtes
01:06:28 tous les jours, vers la fin de l'émission de Laurent,
01:06:30 que vous allez retrouver tout à l'heure d'ailleurs en mode
01:06:32 best-of comme chaque dimanche. Et puis,
01:06:34 dans RTL Soir, aux côtés de Julien
01:06:36 Célier, et je le disais tout à l'heure, la possibilité
01:06:38 également d'aller l'applaudir dès cet été
01:06:40 au Festival d'Avignon.
01:06:42 Il y a le spectacle Solo. Dans ce
01:06:44 spectacle, vous faites une véritable performance,
01:06:46 cher Marc-Antoine, à la fin du spectacle,
01:06:48 vous imitez 30 voix
01:06:50 en 5 minutes. On s'est posé la question,
01:06:52 c'est un record du monde ou pas, en termes
01:06:54 d'imitateur ? Vous êtes déjà renseigné pour savoir si...
01:06:56 - Non, je ne me suis pas renseigné. Là, je fais
01:06:58 même parfois 50 imitations
01:07:00 en 1 minute. Même si je ne fais pas
01:07:02 en spectacle en tout cas. - Oui, sur Youtube.
01:07:04 - Ouais, ou même... - En vidéo, ouais.
01:07:06 - Même là, je peux vous la faire si vous voulez.
01:07:08 - En 1 minute ? - Oui. - 50 imitations ?
01:07:10 - Allez. - Ok. - Je ne vais pas le faire, mais je vais le faire.
01:07:12 - Allez, ok, très bien.
01:07:14 - Il faut juste que je retrouve en 2 secondes... - Petit cadeau,
01:07:16 exercice pas facile.
01:07:18 50 imitations en 1 minute. Attention, j'ai le chrono.
01:07:20 Dis le gars qui vient de mettre
01:07:22 la calculatrice, quand même.
01:07:24 Je vous jure que c'est vrai, c'est exactement
01:07:26 ce que je viens de faire. - Magique, magique.
01:07:28 - Attention, Marc-Antoine, 3, 2, 1,
01:07:30 top. - Les gars déchants.
01:07:32 - François Clezet, François Hollande, Emmanuel Macron,
01:07:34 G.F. Tuch, Chantal Lattou, Laurent Ruquier,
01:07:36 Jean-Claude Van Damme, Cyril Hanouna,
01:07:38 Franck Dubasch, Regis Laspalès,
01:07:40 Elie Semoun, Thomas N'Gijal,
01:07:42 Paul Mirabelle, Fabrice Ebboué,
01:07:44 Fabrice Lequilly, Jean Reno, Ariel Domballe,
01:07:46 Jean-Marie Bigard, Gérard Holtz,
01:07:48 Denis Brognard, Benjamin Castaldi,
01:07:50 Yann Barthès, ou... - Kylian Mbappé,
01:07:52 Roussillon Bachelot, Renaud,
01:07:54 Mathieu Chédid, Bouba Bedouzoba,
01:07:56 Marine Le Pen,
01:07:58 Antoine Decaune, Julien Courbet,
01:08:00 Philippe Etchevê, Thierry Lignac, François Lamiens,
01:08:02 Bonjour, bonjour,
01:08:04 Stéphane Bern, Michel Roquer,
01:08:06 Mika, David Pujadas,
01:08:08 Philippe Manoeuvre, André Manoukian,
01:08:10 Christina Cordula, Manifak,
01:08:12 Nelson Monfort, Philippe Candelo,
01:08:14 Aurélien Saan, c'est cool, Patrick Sébastien,
01:08:16 Laurent Delahousse, Jean-Luc Reichman,
01:08:18 Olivier Decarglas.
01:08:20 - Extravier, hé,
01:08:22 50 secondes ? - Ah bah,
01:08:24 c'est un record ! - Hé, 50 limitations, 50 secondes,
01:08:26 bravo ! Marc-Antoine Lebray,
01:08:28 le dernier spectacle s'appelle "Solo",
01:08:30 nous sommes en 2040, la fin de l'humanité est proche,
01:08:32 c'est le spectacle de la fin du monde, avant la fin du monde,
01:08:34 c'est donc naturellement que nous allons faire l'interview
01:08:36 fin du monde, cher Marc-Antoine.
01:08:38 Elle est imminente, comment vous pourriez résumer votre vie,
01:08:40 du coup, cher Marc-Antoine ? - Ah bah, c'est plutôt cool,
01:08:42 en ce moment, c'est top !
01:08:44 - Quelque chose que vous seriez
01:08:46 fier d'avoir accompli au moment de la fin du monde,
01:08:48 c'est demain, la fin du monde. - Bah, fier,
01:08:50 c'est d'avoir trouvé la voix de PON.
01:08:52 - C'est vrai, on a parlé de ce moment qui est très touchant,
01:08:54 de ce documentaire que vous pouvez retrouver
01:08:56 sur Youtube, c'est ce qu'on disait, si vous avez raté le début
01:08:58 de l'émission, PON
01:09:00 atteint de la maladie de Charcot,
01:09:02 un des membres de la Fonky Family,
01:09:04 et à la demande de sa femme, pour que
01:09:06 ses enfants puissent entendre la voix
01:09:08 de PON avant sa maladie,
01:09:10 il a bossé pour pouvoir
01:09:12 refaire cette voix, c'est extrêmement touchant, et le témoignage
01:09:14 de sa femme était extrêmement touchant
01:09:16 également tout à l'heure.
01:09:18 La fin du monde est toute proche, dans quel endroit
01:09:20 vous voulez passer vos derniers moments,
01:09:22 Marc-Antoine ? - En Corse, avec ma famille.
01:09:24 - C'est la fin du monde, mais il reste quand même
01:09:26 un peu de temps, du coup, pour que ça passe plus vite,
01:09:28 vous regardez quel film ?
01:09:30 - Je vais regarder un Disney,
01:09:32 comme ça m'effier, on est dans le canapé, on ne fait rien.
01:09:34 - La fin du monde est proche,
01:09:36 mais on peut encore le sauver, en faisant une bonne action.
01:09:38 Vous faites quoi ?
01:09:40 - Une bonne action ? Eh ben,
01:09:42 j'aide, je donne
01:09:44 plein d'argent à la fondation Abbé Pierre.
01:09:46 - Ouais, enfin c'est la fin du monde,
01:09:48 demain ils ne vont pas en faire grand-chose.
01:09:50 Question très difficile, c'est la fin du monde,
01:09:52 on vous demande de vous sacrifier pour sauver
01:09:54 l'humanité entière,
01:09:56 ou de sacrifier un pote pour sauver
01:09:58 seulement votre famille ?
01:10:00 - Ben un pote ?
01:10:02 - Ah oui, sans déconner !
01:10:04 - L'humanité vit ses derniers
01:10:06 instants, que dirait le président de la République
01:10:08 à la télévision, selon vous ?
01:10:10 - Toutes et tous, celles et ceux,
01:10:12 mes chers compatriotes,
01:10:14 allez tous vous faire foutre !
01:10:16 - La fin du monde
01:10:18 est prévue à 18h40, le jour J,
01:10:20 vous prenez quoi au petit déjeuner ?
01:10:22 - Ouais, ben, un petit expresso,
01:10:24 et puis je remets un petit
01:10:26 double après, et puis je me fais après
01:10:28 une bonne tartine,
01:10:30 je me fais des oeufs brouillés,
01:10:34 des oeufs brouillés,
01:10:36 on boit un petit verre,
01:10:38 un petit brunch, on continue,
01:10:40 c'est cool ! - La fin du monde est proche,
01:10:42 et vous voulez partir la conscience...
01:10:44 - Je peux consulter là aussi, pas de tartiner !
01:10:46 - La fin du monde
01:10:48 est proche, et vous voulez partir la conscience tranquille,
01:10:50 qu'est-ce que vous pouvez
01:10:52 avouer de pas super que vous avez
01:10:54 déjà fait ?
01:10:56 - Avouer de pas super que j'ai déjà fait ?
01:10:58 - Ouais, pour partir la conscience tranquille.
01:11:00 - Ah !
01:11:02 - Y'a pas.
01:11:04 - Jouer devant une maison de retraite ?
01:11:06 - Vous avez déjà joué devant une maison de retraite ?
01:11:08 - J'ai joué partout, partout, partout,
01:11:10 y'avait des gens qui s'endormaient comme ça.
01:11:12 - Ouais, ça c'est dur, ça c'est un peu dur.
01:11:14 C'est Marc-Antoine Lebray qui fait son bon dimanche chaud,
01:11:16 et on va voir dans quelques instants les 20 dernières secondes
01:11:18 de l'émission et le quiz des 20 dernières secondes.
01:11:20 On se retrouve sur RTL, à tout de suite !
01:11:23 Au premier jour,
01:11:25 Dieu créa l'homme et la femme.
01:11:27 Le reste de la semaine,
01:11:30 il créa la nourriture,
01:11:32 la nature, le soleil,
01:11:34 les animaux, le jet-ski,
01:11:36 la gingivite, le moonwalk,
01:11:38 un store.
01:11:40 Bref, après une semaine de boulot,
01:11:44 rien de tel qu'un bon dimanche chaud.
01:11:46 Bruno Guillon sur RTL.
01:11:50 C'est la dernière ligne droite du bon dimanche chaud
01:11:52 d'RTL avec Marc-Antoine Lebray.
01:11:54 Alors, vous rejoignez l'antenne d'RTL
01:11:58 à partir du 28 août,
01:12:00 c'est ça, la première ?
01:12:02 28 août, la rentrée, donc ce sera
01:12:04 chez Laurent Ruquier, aux alentours de 17h45,
01:12:06 Julien Sélier, juste après.
01:12:08 Je vous pose la question, ça part d'un moment.
01:12:10 - Et Mario Calais. - Mais vous êtes heureux ?
01:12:12 - Ah bah ouais, je suis trop heureux, c'est trop bien.
01:12:14 Je suis trop content, moi, de venir sur RTL.
01:12:16 J'ai toujours écouté RTL,
01:12:18 j'écoutais depuis très longtemps.
01:12:20 - Vous avez dit qu'à l'âge de 20 ans, vous étiez dans le public
01:12:22 des Grosses Têtes, et que c'était un...
01:12:24 du coup c'est un peu un rêve, en fait, qui se réalise.
01:12:26 - Oui, j'étais dans les Grosses Têtes
01:12:28 avec Philippe Bouvard, à l'époque,
01:12:30 il m'avait dit "bon, on va recevoir un auditeur",
01:12:32 bon j'avoue que j'étais le seul jeune dans la salle,
01:12:34 et donc j'avais fait quelques imitations,
01:12:38 il m'avait dit "bah du dedans, vous êtes bons,
01:12:40 bah écoutez, envoyez votre CV",
01:12:42 tout ça, voilà, et puis bah écoutez, aujourd'hui,
01:12:44 je suis très heureux.
01:12:46 - Je vous entends la voix de Philippe.
01:12:48 C'est un rêve qui est réalisé, c'est quoi le prochain ?
01:12:50 - Le prochain, bah c'est de pouvoir
01:12:52 continuer à faire ce métier,
01:12:54 que les gens viennent au spectacle,
01:12:56 que je continue à faire des chroniques,
01:12:58 et puis le cinéma, peut-être, ouais.
01:13:00 - Le spectacle solo
01:13:02 se passe en 2040, vous vous voyez où
01:13:04 en 2040, Marc-Antoine ?
01:13:06 - En 2040, je me vois où ?
01:13:08 - Dans 17 ans. - Dans 17 ans ?
01:13:10 Ah, je serais quand même bien, et tout,
01:13:12 à naviguer entre la Corse, la Bretagne,
01:13:14 comme je fais maintenant.
01:13:16 - Allez, on finit avec l'interview des 20 dernières secondes,
01:13:18 20 secondes pendant lesquelles
01:13:20 je vais vous demander à choisir, d'accord ?
01:13:22 C'est très manichéen,
01:13:24 vous choisissez, vous n'avez pas besoin de m'expliquer le pourquoi
01:13:26 du comment, c'est juste un choix à faire, d'accord ?
01:13:28 Top, crado.
01:13:30 Vous préférez imiter ou incarner ?
01:13:32 - Imiter.
01:13:34 - Vous préférez la radio ou la télé ?
01:13:36 - La radio.
01:13:38 - Faire rire ou faire réagir ?
01:13:40 - Voilà, c'est les deux, mais faire rire.
01:13:42 - Laurent Gira ou Nicolas Canteloup ?
01:13:44 - Laurent Gira.
01:13:46 - Vous préférez une première ou une dernière ?
01:13:48 - Une dernière.
01:13:50 - Vous considérez comme humoriste ou imitateur ?
01:13:52 - Imitateur.
01:13:54 - Bretagne ou Paris ?
01:13:56 - Bretagne.
01:13:58 - Faire rire avec l'info ou rire de l'info ?
01:14:00 - Rire de l'info.
01:14:02 - Et on revoit à la rentrée avec Marc-Antoine Lebray.
01:14:04 Marc-Antoine, mille merci d'avoir été ici avec nous à RTL.
01:14:06 - Merci à vous, c'était un plaisir.
01:14:08 - C'était un vrai plaisir de vous avoir.
01:14:10 - Le Bon Dimanche Show, vous allez le retrouver tout l'été,
01:14:12 figurez-vous, en mode best-of.
01:14:14 - C'était la dernière inédite du Bon Dimanche Show.
01:14:16 - Merci à tous ceux qui m'ont suivi dans cette aventure
01:14:18 pendant deux ans de dimanche,
01:14:20 à savoir Carina Sciammer,
01:14:22 Thaïs Wauquiez,
01:14:24 Agathe Deschamps, François Touchard,
01:14:26 Valérie Desetoun.
01:14:28 - Un merci particulier à la meilleure des meilleures,
01:14:30 Véronique Millou,
01:14:32 qui va prendre sa retraite cet été.
01:14:34 - Je me pose encore la question de comment peut-on
01:14:36 prendre sa retraite à 40 ans ?
01:14:38 - Comment peut-on prendre sa retraite à 40 ans
01:14:40 avec autant de talent ?
01:14:42 - Merci à tous les amis, passez un bel été sur RTL.
01:14:44 Tout de suite, les meilleurs moments des Grosses Têtes.
01:14:46 des grosses têtes !
01:14:46 [Musique]

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