Emmanuel Macron a annoncé que le chinois XTC et le français Orano allaient investir 1,5 milliards d'euros et créer 1700 emplois dans un site consacré aux batteries de lithium. Des chiffres qui s'ajoutent à l'investissement de 5,2 milliards d'euros du groupe taïwanais ProLogium, qui compte également recruter 3000 personnes d'ici à 2030.
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00:00 première annonce, 3000 emplois vont être créés grâce à cet investissement massif
00:05 de ce géant taïwanais, notamment pour permettre la production de batteries électriques, pour
00:09 les voitures électriques. Tout ça, évidemment, rentre dans ce récit du chef de l'État
00:13 qui veut réindustrialiser, accélérer la réindustrialisation de la France, mais de
00:18 manière décarbonée. Ça, c'est pour la première annonce. Et puis, deuxième annonce,
00:22 il y a une entreprise chinoise qui va s'installer ici, dans le Nord, aussi pour permettre à
00:28 la création de plus de 1700 emplois. Donc, au total, à horizon 2027-2030, c'est près
00:34 de 5000 emplois qui vont être créés grâce à ces implantations industrielles. C'est
00:39 tout le récit d'Emmanuel Macron qui veut essayer de montrer bel et bien qu'il a tourné
00:42 la page de la réforme des retraites, après avoir parlé santé, après avoir parlé lycée
00:45 professionnel, après avoir parlé rémunération des enseignants. Il vient parler réindustrialisation
00:50 de la France. C'est la mère des batailles, avait même dit le président hier à l'Élysée,
00:54 devant un parterre de près de 400 invités, pour détailler toute sa stratégie, notamment
00:59 avec deux annonces concrètes sur ce point-là, en essayant de diviser par deux le délai
01:04 d'implantation industrielle. Il faut, vous le savez, près de 17 à 18 mois pour obtenir
01:10 des permis de construire pour la création d'usines. Désormais, le président veut que
01:13 ce soit 9 mois maximum, et puis aussi grâce à ce qu'il appelle un crédit impôt industrie
01:17 verte qui permet de produire davantage, notamment sur les questions des batteries, des panneaux
01:21 solaires ou encore des éoliennes. Mais on voit bien qu'Emmanuel Macron veut montrer
01:24 qu'il n'est pas empêché, de ce que disent ses opposants à la réforme des retraites,
01:28 qu'il n'est pas empêché de réformer, ni même d'attirer des investisseurs étrangers.
01:31 Alors, il y a l'intersyndicale aussi, local, qui se réunit à quelques kilomètres de
01:34 la Dunkerque pour continuer d'appeler à la réforme des retraites, qui se réjouit
01:39 par ailleurs dans un communiqué que ces créations d'emplois industriels sont une bonne nouvelle,
01:44 mais qui s'intéresse aussi à l'entreprise. À quelques kilomètres d'ici, l'entreprise
01:48 Valdun, où près de 350 emplois sont menacés après que l'actionnaire asiatique a décidé
01:53 d'arrêter les financements. Donc voilà, le chef d'État est ici, à Dunkerque, il
01:56 est en train d'échanger avec les employés qui sont juste derrière moi, avant ensuite
02:00 de se rendre à la communauté urbaine de Dunkerque pour faire d'autres annonces et,
02:05 évidemment, toujours parler de ces réindustrialisations. Mais parfois, le chef de l'État fait aussi
02:09 quelques mentions de la réforme des retraites en répétant qu'il faut une politique compétitive,
02:13 même si les réformes sont impopulaires, référence toujours assumée par le chef de l'État.