Jean-Sébastien Ferjou, directeur de la revue Atlantico, commente l'organisation des compétitions sportives pendant le Ramadan : «Qu'ils [les joueurs] assument s'ils veulent jouer en équipe nationale ou non».
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00:00 Je crois que c'est révélateur d'un rédissement qui est très français, effectivement,
00:02 parce que la question, et Karim le disait, elle se pose dans tous les championnats.
00:05 Maintenant, elle se pose en Espagne, elle se pose au Royaume-Uni.
00:07 Les autres fédérations ont à peu près réussi à gérer le problème.
00:11 Et ça suppose que chacun y mette du sien.
00:13 Effectivement, on peut respecter évidemment la foi des joueurs.
00:16 On peut respecter la pratique religieuse et a fortiori les jours d'entraînement.
00:19 C'est globalement comme ça que se sont organisés les championnats à l'étranger.
00:23 Et de la part des joueurs, il peut y avoir une dose aussi.
00:25 Ou alors, ils font un arbitrage, comme vous le disiez.
00:27 Ils assument s'ils veulent jouer en équipe nationale.
00:31 Ou non, mais une part...
00:32 Parce que vous savez, il y a des imams qui ont travaillé sur une question
00:34 qui est toute simple.
00:35 Comment vous faites quand c'est le soleil de minuit ?
00:37 Si vous faites le ramadan dans le nord de la Norvège ?
00:39 Parce que ça peut arriver.
00:40 Ce n'est pas une question qui est purement...
00:41 Eh bien, il y a des dérogations, justement.
00:44 Donc, c'est exactement le même système qui peut être déployé.
00:47 Ça suppose que personne ne soit dans une crispation identitaire,
00:50 parce que je pense que là, on est plus face à une crispation identitaire
00:53 que face à une crispation religieuse stricto sensu.
00:57 Et que voilà, chacun y met du sang.
00:58 ♪ Générique ♪
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