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La France reste, pour la quatrième année de suite, le premier pays en Europe pour les investissements étrangers, selon le baromètre de l'attractivité publié par EY. Des usines voient le jour dans le pays, notamment à Dunkerque où Emmanuel Macron s'est rendu vendredi. Pourtant, l'intérêt des investisseurs ne se traduit pas par une hausse significative des emplois. Pour quelle raison ?

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Transcription
00:00 Le chef de l'Etat a le sourire aux lèvres.
00:02 Le Taïwanais Prolo Jium a choisi Dunkerque
00:05 pour implanter une usine géante de batteries électriques.
00:08 3000 emplois à la clé, preuve de l'attractivité de l'Hexagone
00:12 pour les investisseurs étrangers.
00:14 Pourtant, la France peine à attirer les projets
00:16 les plus créateurs d'emplois.
00:18 En moyenne, un investissement étranger
00:20 crée moins d'emplois en France, environ 33 par projet,
00:23 alors qu'on en compte 58 en Allemagne,
00:26 59 au Royaume-Uni ou encore 326 en Espagne.
00:30 En cause, la législation sociale, le coût des licenciements
00:33 et le coût horaire du travail, supérieur à la moyenne européenne.
00:37 Dans l'industrie française,
00:39 un salarié est payé 41,80 euros par heure
00:42 contre 39,80 euros en Allemagne,
00:44 28,70 euros en Italie et 23,10 euros en Espagne.
00:49 Une création d'emplois limités qui s'explique aussi
00:51 car l'Hexagone attire plus facilement
00:53 les centres de recherche et de développement.
00:56 Nous attirons plus d'un centre de recherche et de développement sur cinq,
01:01 un site de production industrielle sur cinq
01:04 qui se localise en Europe.
01:05 Quand on commence un site de production
01:08 ou la recherche et le développement,
01:10 on a généralement des équipes plus petites.
01:12 De son côté, Emmanuel Macron espère séduire les multinationales,
01:16 notamment avec le sommet Tchouz-France,
01:18 qui se tient demain à Versailles.
01:20 Près de 200 patrons étrangers sont attendus.
01:24 (Générique)
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