Clément Dumon, fondateur de [Zicomatic] - TESSÆ s'engage pour que l'école soit en harmonie

  • l’année dernière
Clément Dumon avec sincérité et émotion donne le sourire et participe à l'entretien dans la joie dans de nombreux milieux.
De même, Tessae prend la parole pour raconter comment la musique fut le moyen de créer un lien de bienveillance entre jeunes.

Retrouvez Jaleh Bradea tous les dimanches à 9h10 et les podcasts sur les plateformes partenaires.

https://zicomatic.net/
https://www.instagram.com/tessae/?hl=fr

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Transcript
00:00 Bonjour et bienvenue dans Envie d'agir où je suis très heureuse d'accueillir aujourd'hui
00:12 Clément Dumont pour Zicomatic.
00:14 Bonjour Clément.
00:15 Bonjour.
00:16 Merci d'être avec nous.
00:17 Clément, vous êtes donc le fondateur de Zicomatic.
00:20 Expliquez-nous ce que est Zicomatic s'il vous plaît.
00:23 Peut-être en commençant par quelques petites notes.
00:26 Oui, très bien.
00:28 Il y a un annonce qui parle d'un enfant en situation de handicap.
00:32 Ça permet d'expliquer le pourquoi j'ai créé cette association en jouant un peu
00:39 de cette musique-là devant des personnes handicapées.
00:40 J'ai des rêves de révolution, des caprices de petit garçon.
00:47 Moi je veux croire au Père Noël pour qu'il me trouve une solution.
00:54 Je voudrais qu'il m'offre des ailes, qu'il me libère de ses chaînes.
01:00 Moi je veux vivre une vie sans ailes, sans cette maladie qui me gêne.
01:07 C'est un peu l'idée en fait.
01:08 J'ai créé cette association en amenant ma guitare comme ça avec des personnes très
01:12 handicapées et j'ai vu l'attrait que ça avait pour eux.
01:15 C'est des personnes qui avaient des yeux qui brillaient, des corps qui se mettaient
01:17 à bouger.
01:18 On s'est dit que c'était intéressant finalement de pouvoir monter un groupe de musique à
01:21 la base.
01:22 Pour jouer pour des personnes handicapées, apporter du bonheur à ces personnes.
01:25 Et donc l'envie est venue d'où ? Quelle est cette solution ? Vous êtes musicien
01:30 au départ ?
01:31 Même pas en fait.
01:32 Moi je suis un très mauvais guitariste de base.
01:33 Vous avez fait des progrès alors ?
01:35 Un petit peu, je me suis amélioré.
01:36 L'idée c'était vraiment de pouvoir voir l'attrait que ça avait pour ces personnes
01:40 et d'offrir vraiment des concerts dans ces moments-là.
01:42 Jouer pour des enfants handicapés, des adultes handicapés, des personnes dans des EHPAD.
01:46 Tout est parti de ce petit moment où on se dit que la musique peut apporter quelque
01:51 chose à des personnes qui en ont besoin simplement.
01:52 Donc vous faites quoi concrètement ? C'est quoi une année de Clément Dumont et Zicomatic ?
01:57 Alors aujourd'hui on fait énormément de concerts.
01:59 Je joue énormément dans des structures médico-sociales, des EHPAD, etc.
02:02 On offre ces concerts-là, c'est très important de le dire.
02:05 On offre aussi beaucoup de projets culturels pour des personnes en situation de handicap.
02:08 C'est-à-dire qu'on fait rentrer la culture dans ces lieux pour des enfants, des adultes,
02:13 tout âge confondu, tout handicap confondu.
02:15 Et puis on permet à ces personnes aussi d'accéder à la culture de droit commun,
02:18 à faire de la sensibilisation, beaucoup d'événements.
02:20 Mais en priorité, il y a aussi cette idée vraiment d'amener la culture dans ces lieux
02:24 où les personnes sont peut-être les plus empêchées.
02:26 Et on vit tous la musique, la culture, ça transperce quoi.
02:31 On a tous des émotions grâce à ça.
02:32 Et je crois que c'est vraiment très important de pouvoir amener ces moments de bonheur dans
02:37 ces lieux où vivent ces personnes un peu parfois isolées, je crois.
02:39 Et qu'apporte du coup la musique à ces personnes qui sont en situation de handicap
02:45 en majorité, mais aussi des seniors, des plus anciens, où vous intervenez ?
02:49 D'après vous, c'est quoi concrètement ?
02:52 Déjà du bonheur.
02:53 Moi, je ne suis pas musicothérapeute, je ne guéris personne grâce à la musique.
02:57 Par contre, je crois que quand on offre un concert dans des structures médico-sociales,
03:01 quand j'interviens pour des personnes dans des EHPAD, avec des personnes avec la maladie
03:05 d'Alzheimer par exemple, il se passe des choses absolument magnifiques.
03:07 En fait, de façon très simple, je crois qu'on ressent tous la musique, on vit tous
03:12 la musique ou la culture.
03:13 Ça procure des émotions, ça procure tout un tas de choses.
03:17 Et pourquoi pas pour eux aussi, on ne devrait même pas se poser cette question-là, parce
03:21 qu'après tout, ils en ont besoin autant que nous, autant qu'on la vit.
03:24 Vous, vous vivez la musique, vous la transpirez, on a tous ces trucs-là, ça procure des
03:27 émotions à chacun.
03:28 Et nous, on essaye vraiment d'accentuer un petit peu, parce que ce sont des personnes
03:31 parfois qui peuvent avoir du mal à accéder à la culture de droit commun, des choses
03:35 comme ça.
03:36 Donc c'est très important pour nous d'amener des bulles de bonheur.
03:38 Et puis, pour les professionnels qui travaillent aussi dans ces lieux-là, c'est important,
03:41 il ne faut pas les oublier.
03:42 Bien sûr.
03:43 Et vous avez aussi une histoire personnelle avec le handicap.
03:45 Votre fabuleuse femme, qui est celle qui m'a écrit il y a quelques mois, il y a des
03:50 années, non, ça ne fait pas si longtemps, mais ça fait quand même au moins un an,
03:55 pour me dire qu'il faut absolument que Clément vienne dans Envie d'Agir, parce qu'il
03:58 fait des choses formidables.
03:59 Donc déjà ça, preuve d'amour dingue, ça doit être énorme.
04:03 Et vous avez surtout une belle-fille qui a elle-même un handicap.
04:06 Oui.
04:07 D'après vous, est-ce que la musique, ce que vous apportez dans les écoles, concrètement,
04:15 ça ouvre les regards, le regard, ça nous éloigne des stéréotypes ? Quel impact ça
04:20 a sur les enfants en particulier ?
04:22 Dans le cadre de la sensibilisation, c'est-à-dire qu'on rencontre, bénévolement, je le redis,
04:26 c'est important pour nous, on rencontre un peu plus de 6000 élèves par an, du CP
04:29 au BTS, pour leur parler de différentes formes de handicap.
04:32 La chanson que je vous ai faite tout à l'heure et d'autres, on la chante avec eux.
04:35 On se retrouve parfois avec 400, 500, 600 enfants qui chantent ces chansons.
04:39 En fait, je crois que la musique, et c'est génial grâce à cette chanson et d'autres,
04:42 c'est un support ludique pour parler de handicap, de myopathie, de trisomie, d'autisme.
04:46 C'est quelque chose de pas évident.
04:47 Vous refusez aucun sujet ?
04:48 Non.
04:49 C'est super.
04:50 Du coup, ça veut dire que vous allez vous rentrer dans l'école pour parler de handicap.
04:54 Bien sûr.
04:55 Et le concret, quoi.
04:56 Moi, je vis avec une belle fille handicapée, effectivement, Eva Rose, qui m'a ouvert
05:00 l'esprit sur beaucoup de choses, qui m'a permis de voir la vie différemment.
05:03 Et aussi, avec ce que ça a de compliqué, j'ai découvert que quand on devient parent
05:06 d'enfant en situation de handicap ou beau-papa comme moi, ça peut être compliqué d'aller
05:10 travailler.
05:11 C'est quelque chose qui manque un petit peu de temps en temps aussi.
05:12 Et je crois qu'en fait, par rapport aux enfants dans les écoles, on leur parle de leur peur
05:17 aussi.
05:18 On a tous des peurs et des représentations autour du handicap.
05:19 On a qui n'a pas peur d'être maladroit derrière votre écran ? Elle a peur d'être trop empathique.
05:25 Et il y a même des enfants, des fois, qu'on leur rappelle que le handicap n'est pas contagieux.
05:28 C'est bête à dire, mais à la fois, c'est quelque chose d'important.
05:30 Mais pas tant que ça, parce que c'est des choses qu'on entend encore, effectivement.
05:33 C'est ça.
05:34 Et c'est important, effectivement.
05:35 Plus on prend ces sujets-là jeunes, plus on permet aussi cette acceptation à cette
05:40 société plus inclusive.
05:42 Et donc, j'entends que la musique, comme on dit toujours à Docile et Meur, dans votre
05:47 cas, elle fait bouger les lignes, elle fait bouger les mentalités.
05:51 Et puis, certaines fois, je pense que vous serez d'accord avec moi, ça permet aussi
05:55 d'aller au-delà de traumatismes vraiment sérieux.
05:57 Et pour ça, je voudrais partager avec vous le message engagé de Tessae.
06:01 On regarde et on en reparle après.
06:03 J'ai choisi cette photo-là.
06:05 C'est une photo qui date de 2021.
06:07 Un jour où j'ai pu faire une intervention dans un collège pour justement sensibiliser
06:11 sur la cause qui est le harcèlement scolaire et où j'ai pu me retrouver entourée de
06:16 jeunes adolescents qui étaient super intéressés par la cause et super bienveillants pour justement
06:21 discuter de tout ça.
06:22 Ce qui se passe, il y a des trucs à la fois très positifs et très négatifs parce que
06:27 pour le coup, il y a eu toute une période où j'ai été dans le déni de ce harcèlement
06:32 scolaire que j'ai vécu, qui pour moi n'en était pas un parce que j'avais cette image
06:36 comme quoi le harcèlement scolaire c'était quelque chose qui était seulement physique
06:39 et qui était visible et vraiment très fort alors que justement, moi j'ai vécu une forme
06:43 de harcèlement scolaire qui est vachement normalisée et qui est axée sur les moins.
06:46 Donc du coup, il y a eu pas mal d'années où pour moi, je me suis dit "ok, j'ai eu
06:49 un traitement normal, c'est juste moi qui ai mal vécu les choses".
06:51 Il y a eu entre-temps une hospitalisation en hôpital psychiatrique pour adolescents
06:55 parce que justement, ça m'a touchée donc j'ai développé phobie scolaire et phobie
06:59 sociale, les dépressions, etc.
07:00 Une déscolarisation parce que c'était devenu trop fort pour moi d'aller en classe
07:05 et après, il y a eu un peu plus de lumière parce qu'il y a eu la musique qui est rentrée
07:09 en jeu et qui moi a fait que je me suis accrochée à ça et ouais, je me suis dit "ok, je vais
07:14 tout miser là-dessus vu que c'est là où moi je me sens bien et où j'ai l'impression
07:17 quand même bien".
07:18 Ça me permet aujourd'hui de pouvoir parler de certaines thématiques qui me touchent
07:21 en chanson et de pouvoir me permettre de faire certaines interventions pour parler de thématiques
07:25 comme le harcèlement scolaire.
07:26 Un truc qui m'a marquée, il faut savoir que quand je devais passer la porte pour entrer
07:32 dans la classe, j'ai fait une crise d'angoisse parce que justement, tout est un peu remonté
07:35 chez moi et pour m'apaiser, ce qu'ont fait tous les enfants, c'est qu'en fait, ils m'ont
07:40 laissé rentrer et ils m'ont tous applaudi pour justement me féliciter de réussir à
07:45 remettre en pied dans un établissement scolaire et après, non juste, ils ont tous été vraiment
07:50 très gentils et je me rappelle qu'il y a eu une jeune fille qui a voulu chanter une
07:54 de mes chansons face à la classe pour me montrer le fait qu'elle était derrière moi et qu'elle
07:59 aimait bien ce que je faisais donc ça aussi, ça m'a pas mal touchée.
08:02 L'école, c'est juste un bâtiment en fait et c'est pas parce qu'on passe les grilles
08:06 de ce bâtiment-là qu'on va réussir à dire "ok, moi je viens cacher tout ce qui
08:09 fait de moi, moi et ressemble à ce qu'on veut que je sois finalement" et du coup,
08:15 c'est pas quelque chose de mauvais d'avoir des différences, au contraire, je trouve
08:18 que c'est un point super positif.
08:20 Merci Tessaé.
08:21 Effectivement, j'ai entendu la musique comme une lumière.
08:23 Mais tout est dit et comment, grâce à la musique, on peut faire passer des jolis messages,
08:29 tout ce qui est positif aussi et grâce à la musique, effectivement, elle le fait merveilleusement
08:33 bien, elle le dit très bien et nous on essaye aussi de semer des graines de sensibilisation,
08:37 notre leitmotiv dans l'association quand on fait ça, c'est de se dire que ce sont
08:39 eux plus tard qui vont porter un regard sur le handicap donc il faut en parler de façon
08:42 très franche, très belle aussi et ne pas mettre de côté les tabous, il faut y aller
08:48 quoi, parlons franchement aux enfants au contraire.
08:50 Et vous avez des exemples concrets d'enfants à qui ça a changé le regard ou d'enfants
08:54 en situation de handicap à qui ça a changé la vie ?
08:56 Alors, dans les sensibilisations qu'on fait, le truc absolument magique c'est qu'on
09:01 a des enfants des fois qui nous disent qu'ils aimeraient bien devenir éducateurs, travailler
09:05 pour ces personnes-là.
09:06 On reçoit aussi des témoignages d'enfants qui nous disent "merci de nous avoir expliqué
09:10 que le handicap n'est pas contagieux".
09:11 Ça veut dire que quand ils vont rencontrer une personne handicapée dans la rue, ils
09:14 n'auront pas le même regard.
09:15 On reçoit énormément de messages comme ça, de témoignages, il y a même des gens
09:19 qui veulent venir en stage chez nous pour découvrir un peu plus le handicap et le côtoyer,
09:23 c'est un peu comme un restaurant, je pense que c'est l'association zikomatique, il
09:27 faut la goûter, il faut y goûter à ces trucs-là qui te met les poils, comme ça,
09:29 quelque chose de beau à partager avec des personnes handicapées et ça en fait partie.
09:33 Ce sont des futures personnes qui auront un joli regard, j'espère, sur le handicap
09:36 en tout cas.
09:37 Et effectivement, du coup, vous avez tout un ensemble d'outils de sensibilisation
09:42 autour de la culture, toujours.
09:44 Il y a des festivals, il y a des expos photos que vous faites aussi notamment pour des entreprises,
09:48 je crois également.
09:49 Vous pouvez aussi nous en dire un mot ?
09:50 Oui, alors on sensibilise des enfants bien sûr, mais aussi les grands-enfants et le
09:54 grand public en soi.
09:55 Nous sommes tous, on fait tous !
09:56 Carrément, avec toutes nos idées.
09:57 On a une exposition, c'est cinq exemplaires de portraits qui mesurent deux mètres de
10:02 haut d'adultes et enfants handicapés.
10:03 C'est une exposition qu'on met à disposition gratuitement de lieux de droit commun, des
10:06 entreprises, des supermarchés pendant le Covid, les confinements, on les mettait dans
10:10 les supermarchés, il n'y avait que là où on avait le droit d'aller.
10:12 On le fait aussi en entreprise, on fait des sensibilisations en entreprise.
10:15 On a un festival inclusif et solidaire qui nous tient énormément à cœur.
10:19 Il est inclusif parce qu'on reçoit plus de 80 personnes en fauteuil.
10:22 Je me permets d'insister là-dessus, ça veut dire qu'il y a énormément de lieux
10:25 de droit commun où la culture est difficilement…
10:27 Oui, c'est ce que vous disiez, vous voulez rendre accessible également la culture aux
10:29 personnes en situation de handicap, c'est très important.
10:32 C'est quand ce festival ?
10:33 Alors, il aura lieu le 16 décembre au phare de Chambéry, avec une très belle tête d'affiche
10:37 qu'on n'a pas encore citée, mais voilà, avec des gilets vibrants pour des personnes
10:40 sourdes et malentendantes, avec tout un tas d'outils, donc il est très inclusif.
10:43 Et l'idée c'est de sensibiliser aussi les gens.
10:44 Et on a ouvert un café culturel inclusif qui est notre dernier bébé, où on reçoit
10:49 plein de personnes, handicapées, pas handicapées, etc. pour vivre des moments de culture et
10:53 partager des instants simples de vie.
10:55 Parce que vous êtes de Chambéry, c'est ça ?
10:57 Oui.
10:58 Et vous travaillez du coup avec toutes les régions, et vous êtes combien dans la structure ?
11:02 Alors nous, on est sur Saint-Alban-Lès et la Ravoire, voilà, autour de Chambéry.
11:06 On intervient sur toute la région auvergne au Ronal pour sensibiliser dans les écoles
11:09 et offrir des projets culturels.
11:10 Et partout en France, dans les entreprises, on a la chance de venir un peu partout.
11:14 Et on est… alors, j'en profite parce que du coup, moi je suis là devant vous, mais
11:18 je fais un peu la star, et je suis trop fier d'être ici.
11:21 Mais il y a des salariés, on a la chance de travailler avec Karine et Céline, à qui
11:24 je fais des gros bisous, et j'envoie aussi des gros bisous à…
11:26 Moi aussi je fais des gros bisous à Karine et Céline.
11:28 Et tous les bénévoles, tous les bénévoles qui… une asso sans bénévoles, enfin, j'ai
11:32 tendance… Moi je viens d'être salarié récemment, j'ai été 16 ans bénévole
11:35 président, et c'est magique ces personnes qui ont à cœur de donner du temps pour changer
11:39 le monde.
11:40 Et il y en a beaucoup.
11:41 Et je veux effectivement leur rendre hommage, parce qu'il suffit de regarder autour de
11:44 nous, et les personnes sont engagées pour que le monde tourne dans le bon sens, comme
11:48 j'aime à le dire.
11:49 Et vous en faites partie Clément, et je suis ravie de pouvoir enfin vous recevoir.
11:53 La dernière question, ce sera, quelle est votre envie d'agir ? Et je la sens immense.
11:58 Quelle est votre envie d'agir dans les cinq prochaines années ?
12:01 Offrir plus de bonheur, sensibiliser encore plus, et tout ça.
12:05 Il ne sait répondre qu'en chanson, vous avez remarqué ?
12:06 Et j'ai ma petite chanson que j'ai écrite il n'y a pas longtemps.
12:09 On se dit souvent, dans une autre vie je ferais autrement.
12:15 On court tellement, j'allais, après quoi, après qui, après le temps ?
12:26 Déjà enfant, on se construit sans vouloir pour nos parents.
12:32 Une fois par an, on s'oublie trop souvent pour nos enfants.
12:40 Et si cette autre vie c'était maintenant ? Si on profitait dès à présent ? Et si
12:51 on apprenait à nos enfants qu'ils valent bien plus que des diamants ?
12:57 Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup, et à toutes les personnes aussi qui sont derrière
13:00 et qui nous ont accueillis avec beaucoup de bienveillance.
13:02 Merci à vous, effectivement, nos enfants sont des diamants.
13:05 Continuez à jouer Clément.
13:07 J'en profite pour vous rappeler qu'Envie d'agir aujourd'hui c'est aussi un podcast,
13:12 ça s'appelle Envie d'agir, l'histoire continue, disponible sur toutes les plateformes
13:16 et sur myKanal bien sûr.
13:18 Un bisou spécial à Eva Rose qui nous regarde, j'en suis sûre.
13:23 Et on se dit à très vite sur C8 pour plus d'Envie d'agir.
13:28 Merci.
13:28 [Musique]

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