LE SOURIRE QUI LUI COÛTA LA VIE

  • l’année dernière
Transcript
00:00 son simple sourire eut à coûter une peine de prison à vie.
00:02 En 1997, Louise Woodward, une jeune fille anglaise, est engagée comme jeune fille au père aux Etats-Unis.
00:09 Alors que tout se passe pour le mieux dans sa nouvelle vie au cœur de l'American Dream,
00:13 sa vie va basculer.
00:14 Un soir, alors qu'elle garde le petit bébé de 8 mois de sa famille d'accueil,
00:17 il se retrouve inconscient.
00:19 Très vite, elle appelle les secours,
00:20 mais le bébé sera hospitalisé et décèdera funestement de sa blessure.
00:24 Pendant l'enquête, tout va se jouer sur une simple phrase,
00:27 "I popped the baby in the bed".
00:29 Le problème, c'est que "pop" en Angleterre, d'où elle vient, ça veut dire "déposer", "calmement",
00:33 alors qu'aux Etats-Unis, où elle est interrogée, ça veut dire "secouer", "balancer", "violemment".
00:37 Elle sera donc accusée d'avoir causé le syndrome du bébé secoué,
00:40 et les médias vont s'enflammer et la surnommer de "Killer Nanny".
00:43 Si tu veux que les médias s'enflamment aussi sur mon compte, pense à t'abonner.
00:47 Mais sa plus grande erreur, c'est plus tard, pendant le procès.
00:49 À un moment fatidique, elle va avoir un petit sourire très court,
00:53 qui est simplement nerveux, mais qui va faire croire aux gens qu'elle rit de cette affaire.
00:57 - Je suis désolée, j'ai trouvé quelqu'un de responsable dans son lit.
01:00 À l'issue de ce procès, elle va être condamnée à la prison à vie,
01:03 mais en appel, du fait des experts qui étaient très mitigés sur les causes de la blessure,
01:07 le juge va finalement la condamner à une peine de 279 jours,
01:11 le temps qu'elle avait déjà passé en prison, et elle sera donc libérée pour "time serve".