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00:00 Devant la chocolaterie familiale à Amiens hier soir,
00:05 Jean-Baptiste Tronieux, petit-neveu de Brigitte Macron,
00:07 a été roué de coups.
00:09 Les faits se sont déroulés en marge d'une mobilisation
00:11 contre la réforme des retraites.
00:13 Le père de la victime affirme que c'est son lien de parenté
00:17 avec Brigitte Macron qui est à l'origine de ces violences.
00:19 Quatre personnes seront présentées à la justice demain,
00:22 dont un mineur.
00:23 "La violence n'a pas sa place dans la démocratie",
00:25 déclare ce soir Emmanuel Macron.
00:28 -Des coups ont plu d'un peu partout.
00:31 Il a pris 4 ou 5 uppercuts.
00:35 Il a une ou deux côtes cassées.
00:37 Au scanner cérébral, il y a un hématome
00:40 dont on espère que ça restera bénin.
00:41 On doit sa sauvegarde à l'intervention d'un voisin
00:44 et de trois de ses fils.
00:45 -C'est qui, par rapport au président, ce jeune homme ?
00:50 -C'est le petit-neveu de sa femme, de Brigitte Macron.
00:52 C'est son petit-neveu à lui.
00:54 Il se présente comme son oncle, Emmanuel Macron.
00:55 Il a réagi en tant qu'oncle.
00:56 -C'est le fils de...
00:58 -C'est-à-dire que le grand-père de ce petit-neveu
00:59 était le frère de Brigitte Macron.
01:01 Le grand-père de l'homme qui a été agressé
01:04 était le frère de Brigitte Macron.
01:06 -C'est le fils de sa sœur ?
01:08 -Les gars, attends, attends.
01:13 -Le trentenaire père de deux enfants est très choqué.
01:17 Sa famille déplorerait déjà plusieurs atteintes
01:19 et dégradations ciblées contre leurs différentes boutiques,
01:22 en raison, selon eux, de leur lien
01:25 avec l'épouse du président de la République.
01:27 Brigitte Macron a dénoncé dans un communiqué
01:30 la lâcheté, la bêtise et la violence.
01:32 Je suis en solidarité totale avec ma famille.
01:35 J'ai à plusieurs reprises dénoncé cette violence
01:37 qui ne peut que mener au pire.
01:39 -Brigitte Macron avait un frère.
01:41 -D'accord. -Vous l'avez ?
01:43 -Attends, Brigitte Macron a un frère.
01:44 -Oui, voilà, c'est le fils de son frère.
01:45 -On l'appelle Mocta.
01:48 Voilà.
01:49 -Ce frère a un enfant.
01:51 -C'est ça, c'est le fils de son frère.
01:52 -Non, mais non.
01:53 -Ce frère a un enfant.
01:54 -Voilà, qui lui-même a un enfant.
01:56 -Oh, putain. -Ouais !
01:58 -Ce qui en fait le petit-fils du frère.
02:00 -Le petit-fils du frère.
02:01 -Donc le petit-neveu. -Son petit-neveu, c'est ça.
02:04 -La joie de Kylian, portée en triomphe
02:07 par les supporters de l'OM.
02:09 -Bravo !
02:10 On est une famille, les gars, c'est magnifique !
02:12 Voilà ! Voilà !
02:15 -La scène est devenue virale sur les réseaux.
02:18 Des larmes de bonheur après cet élan de générosité.
02:21 -On est une famille !
02:23 Mais pas trop non plus, il a de quoi acheter 2 iPhones, déjà.
02:26 -On a pas peur.
02:27 -Une cagnotte improvisée pour ce jeune garçon.
02:30 Il s'est fait voler son portable juste avant le match.
02:33 -Il vient de changer un écouteur sur cet iPhone,
02:36 et après réparation...
02:38 -Une fois qu'on a changé l'écouteur pour un autre neuf,
02:41 le Face ID ne fonctionne plus,
02:42 on a un message d'erreur qui apparaît, là.
02:44 -Et pourtant, la nouvelle pièce était bien
02:46 une pièce de la marque américaine,
02:48 prise sur un autre téléphone du même modèle.
02:51 -C'est plein de petits trucs comme ça
02:53 qui vont diriger les gens vers des réparateurs qui sont agréés.
02:58 -Comme beaucoup d'enfants,
03:00 Kylian est fan de l'Olympique de Marseille.
03:03 Ce dimanche, il est venu du nord de la France en famille
03:06 pour assister au match au stade Vélodrome.
03:08 Applaudissements
03:10 Double récompense pour lui.
03:12 Il repart avec 500 euros
03:14 et la victoire de l'OM contre Angers ce soir-là.
03:17 -Une même pièce détachée ne pourrait donc pas être utilisée
03:22 sur plusieurs smartphones de même modèle.
03:24 Selon l'association Alt à l'obsolescence programmée,
03:27 la marque à la pomme aurait mis en place toute une stratégie
03:30 pour empêcher la réparation de ces appareils
03:33 par des réparateurs non agréés.
03:35 -Si la pièce ne correspond pas au numéro de série du smartphone,
03:40 votre smartphone peut s'arrêter du jour au lendemain.
03:43 -Ce soir, vous allez voir une cible à la pomme.
03:47 -C'est ça.
03:51 -Mais que ceci nous emmène jamais penser...
03:53 -À ceux ailleurs qui vivent une toute autre vie.
03:57 Je pense beaucoup à l'Ukraine.
04:00 -Je sais pas ce que fait Thomas Soto derrière moi.
04:03 -Il monte les marches. -Ah, il monte les marches !
04:06 -Les 24 ! -Les 24 qui mènent à Télémacha.
04:08 -On s'y est rappelé, mais trop tard.
04:09 -Michael et Catherine, je crois que vous avez quelque chose à nous dire.
04:14 -Ah oui, c'est vrai. -Ah oui.
04:16 -C'est vrai, on croyait que l'essentiel avait été dit, mais non, pardon.
04:20 -Évidemment... Pardon, je déclare ouvert le 76e Festival de Cannes.
04:28 Applaudissements.
04:31 ...
04:33 -Boring ! -On va commencer avec vous, Charla.
04:36 Comment ? J'ai entendu quoi ? -Boring !
04:38 -En milieu, en anglais, boring ! -C'est super fun !
04:42 -Vous n'avez pas la saucisse qui fait en dégoûter les autres !
04:45 Rires.
04:46 -Je suis gay.
04:48 -Enfin, je suis homosexuel, quoi.
04:50 -En français, c'est vrai qu'on a pas mal de mots pour le dire.
04:53 Il y a "pédé", bien sûr, qu'on peut écrire "pédé" ou "pédé",
04:57 c'est vraiment comme on veut.
04:59 Il y a "tarlouze", il y a "tapette".
05:02 Il y a "tapiole", que j'aime bien, mais bon, ça fait un moment que je l'ai pas entendu.
05:06 Bonjour !
05:09 Et puis, bien sûr, il y a "pédale".
05:13 -Vous avez été victime d'un viol, vous le racontez, j'avais 13 ans, lui, 35.
05:18 Vous dites "ça piquait un peu", et dans votre spectacle,
05:21 vous dites "on est assez sévères avec le viol en général,
05:23 il n'y a pas que des inconvénients".
05:25 C'est hyper trash, hyper dur à entendre, mais pourquoi vous avez décidé d'en rire ?
05:29 -J'ai décidé d'en rire parce que déjà, c'était quelque chose...
05:32 Je l'ai écrit pendant le premier confinement, le spectacle,
05:34 et c'est un moment où on s'est tous confrontés à nos solitudes, nos névroses, etc.,
05:37 et j'ai senti ce truc qui revenait un peu.
05:39 -Il y a des gynécologues qui vous disent
05:42 "il y a beaucoup de patientes qui viennent régulièrement parce qu'elles aiment ça".
05:45 Ils le comprennent.
05:46 -Ca va pas, non ? Mais perico, mais...
05:48 -Non, perico. -Mais en fait, il a écrit un témoignage...
05:50 -Je vous dis un témoignage précis d'un...
05:52 Non, mais très sérieux et très précis.
05:55 -On a un témoignage sur perico,
05:56 tu fais vraiment la différence entre gynécologue ou tout ?
05:58 -Non, alors moi, je connais pas la gynécologie,
06:00 mais par contre, je connais des proctologues
06:02 qui ont compris au bout d'un moment que le monsieur venait souvent
06:04 parce qu'il aimait beaucoup le toucher.
06:05 -Il a dirigé vers chez lui. -Il avait tout un problème.
06:08 -C'est votre façon de vous en sortir d'en rire, de se violer ?
06:11 -Ouais, moi, je dis, il s'est passé ça,
06:13 et c'est ce pourquoi je trouve ça drôle,
06:15 c'est parce que ça s'est passé comme ça, qu'il avait 35 ans,
06:18 qu'il avait une coupe mulet,
06:20 et que du coup, j'ai pas de chance, parce que c'est encore pire.
06:22 -Vous allez vraiment très très loin.
06:24 -Alors, qu'est-ce que fait le comité d'éthique
06:26 avec les gens qui viennent se faire des touches érectos
06:28 parce que ça leur fait plaisir ?
06:29 Est-ce qu'on dit... -C'est le problème de la déficit.
06:31 -Il faut le consentement du médecin. -C'est le déficit de la sécurité sociale.
06:34 -Moi, je veux le consentement du médecin.
06:35 Est-ce que vous acceptez de me faire un toucher érectal ?
06:36 -Si c'est un médecin non conventionné, ça fait chier le toucher érectal.
06:38 -Ah, docteur, est-ce que vous acceptez de me faire un toucher érectal ?
06:41 Non, pas aujourd'hui. Je reviendrai plus, alors que c'est comme ça.
06:43 -Je voudrais qu'on passe... -Aux secours !
06:46 -À l'époque, au début des années 80,
06:49 l'arrivée brutale d'une nouvelle maladie
06:51 va profondément aggraver ces discriminations envers les homosexuels.
06:55 Le sida, qualifié de "cancer gay", fera 40 000 morts en France.
07:00 -Je suis la génération du sida.
07:03 Je m'en suis tiré,
07:05 j'en suis toujours étonné, d'ailleurs, de m'en être absolument tiré.
07:09 Et donc, parmi mes amis, ça a été un carnage.
07:12 J'avais l'impression de perdre un ami tous les 3 mois.
07:14 Ça a été vraiment très, très dur.
07:15 -Et moi, l'hypnose, j'en suis fan, Julien.
07:18 Ça fait 37 ans que j'ai endormi ma femme et ça se passe comme ça.
07:20 -C'est vrai. Merci, Bernard. -C'est important de le dire.
07:23 -Qui, vraiment...
07:25 Je sais plus quoi dire, quoi.
07:27 Là, vous voyez... -Pardon, pardon.
07:29 -Vous vous rendez compte qu'on est en train de parler d'un sujet médical,
07:31 sérieux, et tout ce qu'il trouve à dire, c'est...
07:33 -C'est vrai, ça s'est tordu, ça. Ça a bien marché.
07:35 -Ce nouveau virus apparaît pour beaucoup comme la preuve scientifique
07:42 que l'homosexualité est un danger.
07:44 -Je crois que le sidaïque, si vous les envoiez ce mot-là,
07:48 celui-là, il faut bien le dire, est contagieux par sa transpiration,
07:52 ses larmes, sa salive, son contact.
07:54 C'est un espèce de l'épreuve, si vous voulez.
07:57 Et celui-là, je souhaiterais qu'il soit dans un centre
07:59 avec un personnel spécialisé,
08:01 avec des règles d'hygiène strictes.
08:03 -Le 8.
08:05 -Il ne peut pas changer de chaîne.
08:08 -Le gland.
08:10 -Le gland.
08:12 C'est lui.
08:14 -Deux minutes, qu'est-ce qui se passe dans le public, là ?
08:16 S'il vous plaît, qu'est-ce qui se passe, là ?
08:18 Il y a une embrouille ou quoi ? -Embrouille de couple.
08:21 -Il y a une dame qui veut parler.
08:23 -Oui, qu'est-ce qui se passe ? S'il vous plaît, s'il vous plaît,
08:24 donnez le micro, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
08:26 Merci, vite, là. Je vois des gens qui s'agitent dans le public, là.
08:29 Qu'est-ce qui se passe, là ?
08:32 C'est 2h, là, qu'est-ce qui se passe ? C'est quoi, l'embrouille ?
08:34 -Là, c'est le moment où il faut saluer une autre championne,
08:38 une championne de la répartie
08:40 qui a fait un des plus beaux coming-out télévisés.
08:42 Catherine Lara.
08:44 -Qu'est-ce que vous regardez en premier chez un homme ?
08:47 -Sa femme.
08:49 -Bonsoir, pardon.
08:53 En fait, je suis désolée, je vous prie de m'excuser, madame,
08:55 mais cette personne n'arrête pas de parler.
08:58 Je pense qu'elle voudrait peut-être sortir.
09:00 Elle ne supporte plus l'émission. -D'accord.
09:02 -Et oui, mais vous dérangez,
09:04 vous dérangez des spectateurs et des spectatrices.
09:06 Je suis désolée. -On va voir ça. Merci.
09:08 -Ca devient vraiment pénible et insupportable.
09:09 -Je vois que ça parle, là, depuis 2h.
09:11 Donc, les chéries, s'il vous plaît, merci, un peu de calme. Merci.
09:13 Une attaque de requins-tigres au large de l'île d'Oahu,
09:21 dans l'archipel d'Hawaï.
09:23 -J'ai entendu un bruit comme un bateau sans moteur
09:27 qui s'approchait de moi,
09:29 et j'ai levé les yeux et j'ai vu cette énorme chose.
09:32 Mon cerveau a d'abord pensé que c'était une tortue,
09:35 mais ensuite, ça m'a frappé
09:37 et j'ai réalisé que c'était un requin-tigre.
09:39 -Qu'est-ce qui se passe, madame ? Vous ne supportez plus l'émission ?
09:42 Oui ? -Oui.
09:44 -Ah, bah donnez-lui un verre, madame. Voilà.
09:47 -Oh, putain, c'est vraiment...
09:49 -Les mecs, on va arrêter l'émission parce que quelqu'un a soif.
09:51 -Non, mais les gars, on est où, là ?
09:53 Prenez à boire, ma chérie, voilà.
09:55 -On a demandé à boire une fois depuis tout ce temps.
09:56 -Vous voulez quelque chose de bon ? Un p'tit champagne ?
09:58 -C'est la zarde.
09:59 -C'est la zarde. -C'est la zarde.
10:02 *Rires*