Michel Biero (Lidl): "Je n'achèterai jamais du lait, du porc ou du bovin à l'étranger"

  • l’année dernière
Convoqués par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, mercredi matin à Bercy, les géants français de l'agroalimentaire ont accepté de rouvrir de manière anticipée les négociations avec les distributeurs, dans le but de faire baisser le prix des produits en rayon, dans un contexte d'inflation toujours très élevée. Depuis plusieurs semaines, le gouvernement maintenait la pression sur les industriels, accusés de maintenir les prix au plus haut, malgré une baisse du coût des matières premières.

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Transcription
00:00 Est-ce que comme Michel-Édouard Leclerc, vous êtes prêt à faire un tour d'Europe pour trouver des prix plus bas ailleurs ?
00:04 Bien évidemment que non.
00:06 Pourquoi ?
00:07 Parce que je défends depuis des années le monde agricole français.
00:10 Il faut continuer à le défendre parce que les Français veulent manger français.
00:14 Et donc il faut des agriculteurs français.
00:16 Donc non, je n'achèterai jamais du lait, du porc ou du bovin à l'étranger, pas plus que de la volaille,
00:22 parce qu'il faut défendre et il faut sauvegarder la souveraineté alimentaire française.
00:26 Vous lui dites quoi, Michel-Édouard Leclerc, ce soir ?
00:28 Rien, je pense que c'est une erreur de communication.
00:32 Juste une erreur de communication ?
00:34 Je ne sais pas, je ne suis pas le dire-comme de Michel-Édouard Leclerc.
00:38 Je pense qu'il a voulu dire, ce que beaucoup de distributeurs font en France,
00:42 il y en a qui achètent du Coca-Cola en Pologne.
00:45 Je pense que c'est plutôt ce dont il voulait dire.
00:48 Je ne pense pas que demain, et ce serait à mon sens impossible, qu'il aille acheter du lait ailleurs qu'en France.

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