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L'ancien Premier ministre macroniste Gabriel Attal a critiqué ce mercredi le projet de budget que son successeur Michel Barnier doit présenter jeudi dans lequel il voit "trop d'impôts" et "pas assez de réformes"

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00:00L'idée de cette conférence de presse, vous l'avez dit, HTS, c'était de faire des propositions sur le budget 2025 et puis aussi peut-être un petit peu de faire baisser la tension entre le camp présidentiel et Michel Barnier parce que vous le savez, ça a beaucoup fuité dans la presse, les relations sont tendues d'ailleurs, parfois même fuitées par le camp présidentiel qui n'hésite pas ici à l'Assemblée nationale de venir se plaindre auprès des journalistes du ton employé par Michel Barnier pour leur parler.
00:25Alors Gabriel Attal, il a voulu faire redescendre la pression, pas de polémiques dans toutes ses propositions, nous avons un accord plein et entier au gouvernement dans sa volonté de réduire le déficit, dit l'ancien Premier ministre, mon groupe ne fera pas de propositions qui comptent, il y a donc eu des propositions, pas de polémiques et des lignes rouges, écoutez l'ancien Premier ministre.
00:46La crainte que nous avons déjà exprimée, c'est que le budget qui semble se dessiner n'intègre pas assez de réformes et trop d'impôts avec le risque de déstabiliser nos industries et la classe moyenne qui travaille, nous ne disons pas cela évidemment pour polémiquer mais pour respecter notre parole, nous nous battrons pour continuer à réduire le chômage, nous n'augmenterons pas les impôts sur les Français qui travaillent et nous ne gênerons pas les retraites, or la hausse prévue des charges pour les entreprises, la hausse plus forte que prévue sur l'électricité
01:16le gel des retraites pour 6 mois et d'autres mesures fiscales nous semblent trop charger la barque pour les Français.
01:223 mots d'ordre répétés par Gabriel Attal et les députés pendant cette conférence de presse, de l'ordre dans les dépenses, de la justice et des réformes pour le travail et à plusieurs reprises il a notamment été question de remettre sur la table cette réforme du chômage qui avait été enterrée par Gabriel Attal lui-même cet été juste avant les élections législatives
01:42et puis autre ligne rouge nous regardons avec scepticisme les mesures dites temporaires et exceptionnelles sur la fiscalisation des entreprises car elles ne sont que rarement temporaires et exceptionnelles et puis à l'issue et bien l'ancien premier ministre ne s'est pas éternisé en salle des conférences de presse de l'assemblée nationale pour répondre aux questions nombreuses des journalistes justement sur ces rapports compliqués avec le nouveau gouvernement.

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